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  Dernière mise à jour : 9 octobre 2013

La Société d'Histoire de Woippy
2007 - 2011

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Jeudi 15 février 2007
Les projets de la Société d’Histoire
Lors de sa dernière réunion, le comité de direction de la Société d'histoire de Woippy, a défini son programme d'activités pour 2007. L'occasion pour le président, Pierre Brasme, de présenter son nouvel ouvrage.
La Société d'Histoire de Woippy (SHW), qui fêtera en 2008 son 20e anniversaire, propose à ses adhérents et au public, comme chaque année, un programme varié, alternant conférences et sorties, et qui trouve son point d'orgue avec le désormais incontournable Salon du livre d'Histoire de Woippy du mois de novembre.
Après la visite de l'exposition sur les Huguenots, le mois denier, le prochain rendez-vous est fixé au vendredi 23 mars, pour la tenue de l'assemblée générale ordinaire, à l'issue de laquelle M. Spitznagel présentera son admirable réalisation sous DVD « Promenade dans les rues de Metz ».
Le 11 mai, Roland Schmidt-Dory (qui avait déjà ravi le public avec sa conférence sur Louis II de Bavière), viendra évoquer Louis XIV et les femmes. Une seconde conférence aura lieu le 12 octobre sur « Le jeu à Metz au XVIIIe siècle », présentée par la jeune historienne Murielle Brulé. Deux sorties sont programmées : au printemps (date non encore définie), la visite du musée des icônes du château de Landonvillers, et le 30 septembre, la visite de Toul (cathédrale, collégiale, fortifications, exploitation viticole à Lucey).
Pierre Brasme a donné lecture au comité d'un rapport d'analyse dendrochronologique (datation par analyse des cernes de bois) concernant la Haute Maison de Woippy. Les prélèvements permettent de dater la solive du milieu du XVe siècle, ce qui confirme les textes anciens et les recherches des historiens.
Le président de la SHW a profité de la circonstance pour annoncer la sortie, aux éditions Ouest-France à Rennes, de son dernier livre « Histoire de la République française et de ses présidents », un ouvrage qui, à quelques semaines des élections présidentielles, se présente sous la forme d'une synthèse, abondamment illustrée, de l'histoire de nos cinq républiques depuis 1792.
L'ouvrage sera disponible en librairie et dans les grandes surfaces d'ici quelques jours.

Jeudi 24 mai 2007
La Société d’histoire découvre le château de Landonvillers
Pour leur traditionnelle sortie printanière, les membres de la SHW (Société d'histoire de Woippy) se sont rendus, au château de Landonvillers, près de Courcelles-Chaussy. Outre la visite du manoir, ils ont pu admirer la magnifique collection d'icônes rassemblée par le maître des lieux, Norbert Vogel.
Bâti à la fin du XVIe siècle par Thomas du Chat, seigneur de Landonvillers, dans un style Renaissance, le château est racheté au XIXe par Charles-Joseph de Bouteiller, qui le rebâtit entièrement et aménage le magnifique parc qui domine encore aujourd'hui, un superbe séquoia. En 1911, le riche industriel allemand John von Haniel l'achète pour y passer sa retraite, devenant ainsi le voisin de Guillaume II, qui réside de temps à autre au château d'Urville, à Courcelles-Chaussy (l'actuel lycée agricole).
En 1903, il fait ajouter au château une aile Renaissance et, ayant visité le chantier du Haut-Koenigsbourg, demande à l'architecte de celui-ci, Bobo Ebhardt de lui ériger un donjon d'habitation carré dans l'esprit du Moyen Age, ainsi qu'une tour effilée culminant à 50 mètres. Après 1918, le château est racheté par François de Marmier, un as de l'aviation française. En 1932, il est acquis par les Hospices Civils de la ville de Metz.
Abîmé par la guerre et laissé à l'abandon, il est racheté en 1993 par Norbert Vogel, psychothérapeute et collectionneur d'icônes, qui a su faire revivre ce joyau de notre patrimoine.
Rendez-vous
Fidèle à ses traditions, la SHW a programmé deux autres sorties : le 30 juin la visite de l'exposition Pompéï-Bliesbruck et du carreau Wendel, à Petite-Rosselle, et le 30 septembre une journée d'étude à Toul et dans le Toulois.
En attendant le 5e Salon du livre d'histoire de Woippy (16-17 novembre), et les importantes manifestations en cours de préparation pour le 20e anniversaire de la Société d'Histoire au printemps 2008.
Contact : tél. 03 87 31 39 94,
courriel : www.shw-woippy.net

Lundi 2 juillet 2007
Société d’histoire : vers le 20e anniversaire
Réuni récemment, le comité de direction de la Société d'Histoire de Woippy a mis la dernière main à ses prochaines manifestations : visite de l'exposition Pompéï-Bliesbruck et du Carreau Wendel à Petite-Rosselle, journée d'études à Toul et dans le pays toulois (dimanche 30 septembre), conférence sur « Le jeu à Metz sous l'Ancien Régime », présentée par Murielle Brulé, et bien sûr, point d'orgue désormais traditionnel, le 5e salon du Livre d'Histoire qui se déroulera les 17 et 18 novembre, organisé conjointement avec la ville de Woippy et la librairie Hisler-Even de Metz, et qui réunira à nouveau de nombreux auteurs et éditeurs lorrains et parisiens, voire des pays frontaliers.
Sur proposition de Pierre Brasme, le comité a nommé membre d'honneur Roland Schmidt-Dory, ancien magistrat, qui, a présenté récemment une brillante conférence sur « Louis XIV et les femmes ». Après « Louis II de Bavière », voici deux ans, une prestation qui a fait salle comble et a enthousiasmé l'auditoire.
Mais le comité a surtout commencé à préparer les manifestations qui, au mois de mai 2008, marqueront les vingt ans de la Société d'histoire de Woippy. Créée en mai 1988 à l'initiative de l'historien Pierre Brasme, qui en est toujours le président, la SHW, forte de ses 120 adhérents dont quelques historiens reconnus, possède à son actif un bilan des plus flatteurs et une enviable notoriété. A travers ses conférences, ses expositions, ses visites, et ses publications - dont la revue annuelle Les Chroniques du Graoully -, elle offre depuis vingt ans à ses adhérents et aux amateurs d'histoire une meilleure connaissance de l'histoire de Woippy, de Metz et de la Lorraine.
Renseignements : tél. 03 87 31 39 94 ou e-mail : as.brasme@wanadoo.fr
Site internet : www.shw-woippy.net

Jeudi 19 juillet 2007
Un voyage dans le temps
Depuis le 29 avril, le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim est le cadre d'une exposition prestigieuse « De Pompéï à Bliesbruck : vivre en Europe romaine ». La SHW n'a pas manqué de la proposer à ses adhérents, qui ont répondu nombreux à l'invitation.
Plus de cinquante personnes ont participé à cette visite, qu'il fallait surtout ne pas manquer en raison de son caractère unique et original. Après une mise en bouche sous la forme d'une petite promenade à l'emplacement de la villa gallo-romaine, les deux groupes, pilotés par deux jeunes et charmantes guides, ont pu parcourir les magnifiques salles où sont présentés près de 650 objets provenant de Pompéï et de Bliesbruck-Reinheim même. Au-delà de la présentation de découvertes exceptionnelles provenant de ces sites, l'exposition met en relation les modes de vie bien connus à Pompéi avec ceux que permettent de restituer les données des fouilles de Bliesbruck-Reinheim, et de montrer qu’ils présentent de nombreuses affinités, notamment dans la vie quotidienne... un habitant de Pompéï n'aurait pas été dépaysé à Bliesbruck, et inversement ! Parmi les joyaux de l'exposition, la statue de l'éphèbe porte-lampe, des moulages de corps provenant de Pompéï (un chien et deux femmes réunies dans la mort), des fresques et mosaïques de maisons pompéiennes, et un autel aux dieux lares.
Après un repas convivial pris au restaurant (sur le site même), le groupe s'est dirigé vers Petite Rosselle, sur le Carreau Wendel, où une association d'anciens mineurs et de bénévoles a reconstitué et entretient avec passion l'histoire de la mine de charbon, l'évolution des techniques (notamment d'abattage) et la vie des mineurs au fond. L'ancienne exploitation est devenue un véritable musée, dont l'un des objectifs, au-delà de l'aspect historique et technique, est de rendre hommage aux « gueules noires » qui ont participé à l'essor économique et social de la région. Les visiteurs (l'un des groupes était guidé par François Belin, membre de la SH. et de l'Académie nationale de Metz) ont pu découvrir les bâtiments qui composaient l'environnement réel des mineurs, et se familiariser avec le paysage minier. Un paysage et un métier qui appartiennent au passé lorrain, et qui désormais enrichissent le patrimoine historique de notre région.

Mercredi 17 octobre 2007
La Société d’histoire à Toul
La traditionnelle sortie automnale de la S.H.W a conduit ses adhérents à Toul et dans le pays toulois, à la découverte du patrimoine de la ville, du vignoble des côtes, et de quelques sites remarquables de la guerre de 1914-1918 à proximité de Pont-à-Mousson. La journée a débuté par la visite de la cathédrale Saint-Etienne de Toul, dont la construction, presque aussi longue que celle de la cathédrale de Metz, s'est étalée entre 1221 et 1496.
Guidés par Jean-Paul Aubé, professeur au lycée de Toul (qui a consacré sa thèse de doctorat à la société touloise sous l'Ancien Régime), les participants ont ensuite déambulé à travers les rues de la cité, découvrant, au-delà des vieilles pierres, l'atmosphère si particulière d'une petite ville de province qui fut autrefois le parent pauvre des Trois-Evêchés. Après un excellent repas pris à l'Auberge du Pressoir de Lucey, le groupe n'avait que quelques pas à faire pour se rendre dans l'exploitation viticole André Lelièvre, où l'un des fils de la maison a tout révélé sur le vignoble toulois, avant de faire déguster blanc, gris et rouge... dont quelques bouteilles seront dans les prochains mois dégustées à Woippy et environs !
Sur le chemin du retour, entre Toul et Pont-à-Mousson, deux arrêts ont permis aux participants, grâce à Jacques Didier, d'enrichir leur connaissance de la Grande Guerre en Lorraine (dont il est un spécialiste) : à Flirey, devant le monument au 163e régiment de Nice, où il a rappelé la mémoire du grand sportif Jean Bouin, tué le 29 septembre 1914 à l'attaque de la butte Montsec, et à Fey-en-Haye. Village détruit durant la guerre puis reconstruit à proximité, Fey (75 habitants) est surtout connue pour son église de la Croix des Carmes, croix qui, avec la célèbre fontaine du Père Hilarion, symbolise les combats du Bois-le-Prêtre en 1915. La visite, faite par le maire de la commune lui-même, a permis notamment d'admirer les vitraux de Grutier, ainsi qu'un vitrail représentant Raymond Poincaré et le général de Lardemelle, qui lors de l'inauguration du monument de la Croix des Carmes était gouverneur militaire de Metz.
Contact : www.shw-woippy.net

Dimanche 4 novembre 2007
Les Chroniques du Graoully

À quelques jours du 5e Salon du Livre d'Histoire de Woippy, qui se tiendra salle Saint-Exupéry les 17 et 18 novembre prochains, la SHW vient de publier le dix-septième numéro de sa revue annuelle Les Chroniques du Graoully. On y trouvera, entre autres études, un article rédigé à partir d'un exposé fait voici longtemps par les élèves de l'école du Quartier du Roi à la suite de leur visite au château de Woippy à l'époque où il était encore propriété de la famille Sechehaye, et un article fort bien documenté sur la chapelle Sainte-Bernadette des Quatre-Bornes (dont on vient de célébrer le 50e anniversaire). Le lecteur pourra en outre en savoir plus sur l'entrée du roi Henri Il à Metz en 1552, sur les événements de la Révolution à Metz en 1791-1792, sur le destin de la Ligne Maginot de 1945 à nos jours, et sur le vignoble toulois à la fin du XVIIIe siècle. Et, comme chaque année, l'Ephéméride de Philippe Thoen, qui revisite les journaux de 1907 ! Ce numéro sera disponible sur le stand de la Société d'Histoire de Woippy lors du Salon du Livre.
Contact : www.shw-woippy.net

Mercredi 14 novembre 2007
Prix d’histoire de la ville de Woippy
Le choix d'organiser un Salon du livre d'Histoire répond à la volonté de s'inscrire dans une démarche de mémoire : permettre la transmission d'une culture commune aux plus jeunes en leur donnant le goût de la lecture et de la découverte d'un patrimoine, d'une identité commune.
Parmi les grands salons d'histoire que compte l'hexagone, celui présenté depuis cinq ans dans la salle Saint-Exupéry à Woippy par la Société d'histoire de Woippy a rapidement acquis ses lettres de noblesses pour la qualité de son organisation et le choix judicieux des auteurs et des ouvrages présentés. Etroitement associée à cette manifestation culturelle, la Ville de Woippy décernera pour la deuxième fois, le samedi 17 novembre à 17 h, son propre Prix d'histoire en présence du parrain Christian Petitfils, lauréat 2006.
Sur une sélection d'ouvrages de la Société d'histoire de Woippy et de la librairie Hisler-Even, un comité de lecture composé de représentants de municipalité, de la SHW et de la Bibliothèque pour tous de Woippy a été formé avec Mmes Tiercelin, Bastien, Thoen, le Général Lapara, MM. Didier, Bojic, Pilois pour constituer le jury. Les auteurs mis en compétition sont : Michel Henry « Les Ordres militaires en Lorraine » (éd. Serpenoise), Florent Roemer, « Les institutions de la République Messine (éd. Serpenoise), André Beson, « Malet, l'homme qui fit trembler Napoléon » (France Empire), Christian Bouyer, « Gaston d'Orléans » (Pygmalion), Jean-Pierre Legendre, « Archéologie nazie en Europe de l'Ouest » (éd. Serpenoise).

Vendredi 16 novembre 2007
Un week-end dans les allées de l’Histoire
Le 5e Salon du livre d'histoire ouvrira ses portes ce week-end dans la salle Saint-Exupéry à Woippy avec la participation d'une centaine d'auteurs régionaux et nationaux.
Depuis cinq ans, la salle Saint-Exupéry de Woippy accueille un événement littéraire où se rencontrent les passionnés d'histoire, écrivains, chercheurs, membres d'associations ou simples lecteurs.
Plus de cent auteurs et 24 associations d'histoire venus de toute la France, ont répondu à l'invitation conjointe de la municipalité de Woippy, de la Société d'histoire de Woippy que préside Pierre Brasme et de la librairie Hisler-Even. De nombreuses maisons d'édition participent également à cet incontournable rendez-vous littéraire avec l'Histoire. Parallèlement, sera présentée une exposition de vitraux d'art de l'atelier Jean Salmon.
Ouvert au public dès 14 h et placé sous le haut patronage de Christian Petitfils lauréat 2006 du Prix d'histoire de la ville de Woippy, le Salon sera inauguré demain samedi 17, à 15 h par le député-maire François Grosdidier en présence du marquis de Pange, membre de l'Ordre de Cincinnati, descendant d'un compagnon du marquis de Lafayette à la bataille de Yorktown et de Claude Goutin, grand prix de Rome pour le buste en bronze du marquis de Lafayette.
Puis, à 17 h, seront décernés le 2ème Prix d'histoire de la ville de Woippy et le 17ème prix René-Paquet attribué par la Société d'histoire de Woippy.

Dimanche 18, à 15 h le professeur Jean-Yves Empereur présentera une conférence sur le thème Alexandrie la Magnifique. Un joyau du patrimoine méditerranéen. Découvertes sous terre et sous mer, puis à 16 h 30, la parole sera donnée aux auteurs présents sur le salon. Pendant que leurs parents visiteront tranquillement le Salon, un atelier animé par les responsables de l'Espace livres du foyer Saint-Eloy sera réservé aux enfants où ils pourront exercer leurs talents.

Les belles historiettes
Gérard Oestreicher sera ce dimanche à Woippy, lors du 5e salon du livre d'histoire. Il y présentera et dédicacera son livre « Historiettes de nos villages » paru aux Editions Serpenoise. Gérard Oestreicher, notre ancien confrère du Républicain Lorrain vole ainsi de légendes en contes mosellans, l'écrivain-journaliste instruit par son père René et son grand-père a su grappiller des moments vrais d'histoire. « Ils ont été pour moi des gardiens de mémoire, des passeurs de culture », raconte Gérard en expliquant sa quête de fiction et de réalités régionales. Son livre, documenté comme il se doit en images et cartes postales d'un temps qui bouscule et interpelle, est ravissant. Du rocher au Nonnes d'Abreschviller à la gageure de Zoufftgen, en passant par le feu follet de Grosbliederstroff, l'auteur décline dans un langage débridé ses historiettes. Après les « Années liberté » et les « Jardins et LPO », Gérard Oestreicher verse dans la tradition. Elle nous cogne au cœur. Entre visages et paysages de chez nous.

Samedi 17 novembre 2007
Salon du livre d'histoire : Alexandrie la magnifique
Demain dimanche 18 novembre à 15 h, salle Saint-Exupéry dans le cadre du 5e Salon du livre d'histoire, le professeur Jean-Yves Empereur donnera une conférence attendue sur le thème « Alexandrie la Magnifique. Un joyau du patrimoine méditerranéen. Découvertes sous terre et sous mer ».
Tout commence dans le port d'Alexandrie, en 1993. Par hasard, les autorités égyptiennes découvrent des vestiges remontant à l'ère des Ptolémées (367-30 av. JC). Pour les sauver de l'oubli, ils font appel à Jean-Yves Empereur. L'illustre égyptologue s'attèle alors à une tâche fastidieuse à la tête d'une équipe de plongeurs et de scientifiques. Les tronçons de colonnes, les bustes, les sphinx finement ciselés sont les restes du mythique phare d'Alexandrie, l'une des « Sept Merveilles du monde » antique. Au terme de 5 ans de fouilles, Jean-Yves Empereur va redonner virtuellement vie au phare. 5 000 blocs - dont certains atteignent 75 tonnes - sont recensés et dégagés des épaves de navires ! Outre la continuation des entreprises en cours, fouilles archéologiques et sous-marines, topographie et cartographie historique d'Alexandrie, restauration de mosaïques, deux nouveaux projets ont pris corps cette année : la prospection de la rive méridionale du lac Mariout, pour la localisation d'installations artisanales antiques et la fouille d'un atelier de fabrication d'amphores.

Jean-Yves Empereur
Archéologue et égyptologue français, Jean-Yves Empereur est ancien membre de l'École française d'Athènes, dont il a été le secrétaire général. Il a créé en 1990 le Centre d'études alexandrines (CEAIex) dont la mission consiste à étudier l'histoire d'Alexandrie (Égypte) à travers tous les documents qui illustrent son destin exceptionnel. Fouilles archéologiques terrestres et sous-marines, vestiges de surface, archives, cartes anciennes, textes d'auteurs antiques et récits de voyageurs alimentent l'ensemble de ses recherches. Il a dirigé des chantiers de fouilles (notamment sous-marines) en Grèce, à Chypre et en Turquie, sur les sites de Thasos et Amathonte. Chercheur au CNRS, directeur du Centre d'études Alexandrines qu'il a fondé en 1990, il dirige depuis les fouilles archéologiques dans la ville d'Alexandrie, sur terre et sous les mers. Le 4 novembre 2006, il obtient le titre universitaire de docteur honoris causa de l'Université de Neuchâtel en Suisse lors de la cérémonie du Dies Academicus. Entrée gratuite.

Nuée bleue
M. Jacques Roehrig dédicacera son livre A mort la sorcière ! (Editions La Nuée Bleue). Le livre revient sur deux siècles (XVIe et XVIIe) de persécution des "dîtes sorcières" en Lorraine : vagabondes, guérisseuses, veuves estropiées et autres victimes expiatoires des colères populaires. Il comporte un document inédit : "le mémorial des sorcières" qui recense identifie et localise 2 300 des 3 000 victimes recensées sur cette période.
M. Auguste Gerhards dédicacera son livre Morts pour avoir dit non (Editions La Nuée Bleue), consacré à 14 mosellans et alsaciens poursuivis, jugés et exécutés par la justice militaire nazie pour avoir -chacun à son niveau et selon ses raisons - dit "Non" à l'armée allemande. Fruit de plus de 10 ans d'enquête et remarquablement documenté, le livre vient d'être récompensé du prix d'Histoire de L'Académie Nationale de Metz. Présences et dédicaces sur le stand de la librairie Hisler Even, pendant toute la durée du salon.

Combien d'entre nous étaient devant leur petit écran le 3 mai dernier, pour voir la rame TGV battre le record du monde de vitesse sur rail sur la ligne Metz-Paris, établi à 574.8 km/h ? Le héros du jour était un Messin, Eric Pieczak qui, à n'en pas douter, a vécu ce jour-là l'un des moments les plus grands de sa carrière professionnelle.
À l'initiative de l'un de ses membres les plus actifs, René Mognon, bien connu des Woippyciens, qui durant sa jeunesse a travaillé au centre d'essais SNCF de Belfort, la Société d'histoire de Woippy a invité Eric Pieczak au Salon du livre d'histoire... normal pour une ville dont l'une des vocations est ferroviaire ! Il sera présent sur le stand de la Société d'histoire de Woippy le samedi 17 novembre de 16 h à 17 h, où le public pourra le rencontrer et s'entretenir avec lui.

Les grandes pages de l’Histoire
Le 5e salon du livre d’histoire accueillera ce week-end, à la salle Saint-Exupéry de Woippy, une centaine d’auteurs régionaux et nationaux. En point d'orgue demain, une conférence de Jean-Yves Empereur sur Alexandrie la magnifique.
Le 5e Salon du livre d'histoire accueillera aujourd'hui et demain près de cent auteurs et vingt-quatre associations d'histoire, à la salle Saint-Exupéry, place André-Debs à Woippy.
Ouvert au public dès 14 h aujourd’hui et placé sous le patronage de Christian Petitfils, lauréat 2006 du Prix d'histoire de la Ville de Woippy pour son ouvrage de référence Louis XIV (Taillandier), le Salon sera inauguré à 15 h par le député-maire François Grosdidier, en présence du marquis de Pange, membre de l'ordre de Cincinnati, descendant d'un compagnon du marquis de Lafayette à la bataille de Yorktown, et de Claude Goutin, Grand prix de Rome pour son buste en bronze du marquis de Lafayette.
À partir de 16 h, les visiteurs pourront s'entretenir avec Eric Pieczak, récent détenteur du record du monde de vitesse sur rail (574,8 km/h) avant que ne soient décernés, à 17 h, le 2e Prix d'histoire de la Ville de Woippy et le 17e Prix René-Paquet attribué ….. l'atelier Jean-Salmon de Woippy.
Demain, à 10 h, le Salon ouvrira ses portes au public qui pourra assister, à 15 h, à la conférence donnée par le professeur Jean-Yves Empereur sur Alexandrie la magnifique, l'un des plus importants sites archéologiques sous-marins du globe. Merveille du monde, le phare de la cité livrera enfin ses secrets.
Le Salon du livre d'histoire de Woippy sera ouvert aujourd'hui, de 14 h à 18 h et demain, de 10 h à 18 h. Entrée libre.

Dimanche 18 novembre 2007
Le lustre de l'Histoire
Le coup d’envoi de la 5e édition du Salon du livre d'histoire de Woippy a été donné hier. Un rendez-vous incontournable avec l'Histoire placé sous le parrainage de Jean-Christophe Petitfils.
La 5e édition du Salon du livre d'histoire de Woippy organisée dans la salle Saint-Exupéry a été inaugurée hier samedi par le député-maire François Grosdidier en présence de Jean-Christian Petitfils, lauréat 2006 du Ier Prix d'histoire de la ville de Woippy, invité d'honneur et parrain de la manifestation, de Pierre Brasme, président de la SHW (Société d'histoire de Woippy) et de nombreuses personnalités.
Comptant désormais au nombre des grands rendez-vous littéraires du genre, ce Salon offre surtout la possibilité, unique dans la région, de trouver en un seul lieu une telle variété d'ouvrages historiques à feuilleter sur place et, surtout, de rencontrer l'un ou l'autre de la centaine d'auteurs toujours disponibles pour une dédicace. De l'ouvrage spécialisé au roman historique, de la biographie aux souvenirs et témoignages, chacun y trouvera son compte.
Piliers
Après avoir adressé ses vœux de bienvenue et remercié chacun en ses rang et qualité, Pierre Brasme a poursuivi : « En soufflant les bougies de son cinquième anniversaire, (un lustre !), nous souhaitons à ce Salon de continuer à se développer et à rayonner non seulement dans l'agglomération messine mais aussi en France et au-delà de nos frontières proches... la présence de quelques auteurs belges est à cet égard de bon augure ! Il a tous les atouts pour accroître son audience. D'abord, l'intérêt croissant du public pour l'histoire, dont la connaissance se révèle à la fois comme un besoin, mais aussi comme un pur plaisir intellectuel, la diversité des approches de l'histoire, que permettent le nombre des auteurs présents et la variété des ouvrages proposés, et, atout incontestable, la grande conférence que donnera demain (aujourd’hui à 15 h, NDLR) Jean-Yves Empereur sur Alexandrie la Magnifique. Notre Salon n'est pas une foire aux livres ni une réunion de spécialistes, c'est un lieu de rencontres entre ceux qui écrivent l'histoire et ceux qui la lisent, quelles que soient leurs idées politiques, religieuses ou philosophiques. Spécificité historique, convivialité, neutralité, doivent être et demeurer les trois piliers qui portent le Salon du Livre d'Histoire de Woippy ».
Diffuser la connaissance
Des propos que François Grosdidier a partagés avant de saluer : « les compétentes, l'expertise, les références et les réseaux que nous offrent la Société d'Histoire de Woippy. Ce salon répond à un impératif public, la diffusion de la connaissance de l'Histoire. C'est sa connaissance qui permet à l'Humanité de progresser comme un arbre tient sa puissance de la dimension de ses racines. Perdre la mémoire c'est faire reculer l'Humanité tout entière. C'est vrai pour l’Humanité comme pour les communautés humaines et chaque individu. Je vous souhaite de trouver dans ce Salon l'occasion d'élargir votre champ de connaissances et d'approfondir vos racines ».
Salle Saint-Exupéry, place André Debs à Woippy, entrée libre de 10 h à 18 h.

Florent Roemer et Catherine Xandry se partagent les honneurs
Le 5e Salon du livre d'histoire a mis à l'honneur deux auteurs de talent. Florent Roemer obtient le Prix du livre d'histoire de la ville de Woippy et Catherine Xandry le Prix René-Paquet décerné par la Société d'histoire de Woippy.
Le 2e Prix du livre d'histoire de la ville de Woippy a été remis hier dans la salle Saint-Exupéry à Florent Roemer par Jean-Christian Petitfils, parrain du 5e Salon du livre d'histoire, pour son ouvrage intitulé « Les institutions de la République messine » (Serpenoise).
Cette récompense vient couronner le travail fouillé et original d'un auteur messin sur l'histoire de Metz au Moyen Age, période la plus brillante de cette opulente cité qui rayonnait en Allemagne, aux Pays-bas et en Italie grâce à son commerce florissant. Partout Metz garde les traces de ce passé dans ses rues, ses monuments et ses églises.
Historien et juriste, Florent Roemer est docteur en droit de l'Université de Paris II Panthéon-Assas. Après avoir été chargé de cours d'histoire du droit et des institutions et d'histoire contemporaine à la faculté de droit de l'Université de Metz, il travaille actuellement au Ministère des Finances.
Ravi et honoré, l'auteur a été sensible à l'hommage qui lui est ainsi rendu : « Vous me faites un très beau cadeau en m'apportant une aide que je ne pouvais espérer pour faire connaître cette histoire. J'en suis très fier et vous en remercie beaucoup et que vive toujours dans nos pensées et nos cœurs la grandeur de notre République ».
Après en avoir longtemps délibéré, le jury du Prix d'histoire de la ville de Woippy présidé par Madeleine Thoen a décidé d'attribuer une mention spéciale à Jean-Pierre Legendre pour son ouvrage intitulé l'Archéologie nazie en Europe de l'ouest (Serpenoise).
René Paquet
Chaque année depuis 1991, la Société d'histoire de Woippy que préside depuis 20 ans son fondateur Pierre Brasme décerne son prix René-Paquet, du nom de cet érudit messin, premier historien de Woippy. A travers cette distinction, elle souhaite ainsi honorer et récompenser un travail de recherche universitaire, mémoire, master ou thèse de doctorat, d'un jeune étudiant ou d'une jeune étudiante portant sur l'histoire de Metz ou de la Moselle. Le 17è du nom a été attribué à Catherine Xandry, de Marly, âgée de 23 ans, pour son mémoire de Master d'archéologie médiévale intitulé : « Organisation d'un territoire aux abords de la ville. Le cas de Metz du début du XIIIe au milieu du XVIIIe siècle. » soutenu à l'Université Marc-Bloch de Strasbourg sous la direction du professeur Jean-Jacques Schwein. C'est la première fois que la S.H.W récompense un travail de l'Université de Strasbourg. Elle avait déjà, en 2001, couronné une recherche faite à l'Université de Nancy. Le nombre réduit d'étudiants se lançant dans la recherche historique à l'Université de Metz a nécessité un élargissement aux universités du grand Est.
Radieuse et comblée, la jeune étudiante, tient à remercier « les nombreuses personnes qui ont joué un rôle dans l'élaboration de ce mémoire à commencer par mon professeur Jean-Jacques Schwein et René Mognon de la SHW pour l'aide inestimable et les conseils qu'ils m'ont apporté ».

Lundi 26 novembre 2007
Histoire à grande vitesse
Trois personnalités ont marqué de leur présence le 5e Salon du Livre d'Histoire qui vient de se tenir (et à nouveau avec succès) à Woippy : Jean-Yves Empereur, par sa brillante conférence sur les fouilles archéologiques qu'il dirige à Alexandrie, l'historien Jean-Christian Petitfils, parrain de la manifestation, et Eric Pieczak, invité sur le stand de la Société d'histoire de Woippy.
Eric Pieczak, qui réside à Metz, pilotait, le 3 mai dernier, la rame TGV qui a battu le record du monde de vitesse sur rail (574,8 km/h) dans la Marne, un événement technologique qui a suscité l'admiration et la fierté nos concitoyens.
À l'invitation de la SHW, qui voulait à cette occasion rappeler la vocation ferroviaire de Woippy, Eric Pieczak a gentiment accepté d'honorer le Salon de sa présence, ce qui lui a permis de converser avec de nombreuses personnes et de dédicacer l'article de René Mognon paru dans les dernières Chroniques du Graoully.
Membre du comité de direction de la SHW, auteur de nombreux articles sur les familles anciennes de Woippy, René Mognon a passé une partie de carrière professionnelle aux usines Alsthom de Belfort, où il a lui-même participé aux essais de locomotives, notamment la célèbre CC 7121 (qui avait battu un record de vitesse en 1954… 243 km/h).



Lundi 7 janvier 2008
Vingt ans d'histoire en société.
La Société d'Histoire de Woippy a été créée en 1988. Vingt ans plus tard, elle prépare une année chargée, grâce à ses 130 adhérents.
Au printemps prochain, la Société d'histoire de Woippy (SHW) célébrera ses vingt ans. Née de la volonté de quelques passionnés de l'histoire locale (au premier rang desquels l'historien Pierre Brasme, qui en est depuis le président), elle est devenue l'un des piliers de la vie associative woippycienne, et s'est imposée comme l'un des moteurs de la vie culturelle locale et régionale.
La Société d'Histoire de Woippy n'est pas une « société savante », mais au contraire une société ouverte à tous. Elle propose aux amateurs d'histoire des activités multiples et diversifiées. Forte de 130 adhérents, elle ne demande qu'à se développer encore.

Neuf grandes dates sur le calendrier
Pour célébrer dignement ses vingt ans d'existence, la SHW proposera en 2008 à ses adhérents des manifestations nombreuses et variées (les conférences sont ouvertes au public).
Vendredi 25 janvier : conférence de Marie-Antoinette Kuhn-Mutter, docteur en histoire de l'art Si les vitraux de Jean Cocteau m'étaient contés, conférence agrémentée de diapositives sur les vitraux de l'église Saint-Maximin (20 h30, salle Michel-Bonnet).
Dimanche 30 mars : visite de l'église de Malancourt-la-Montagne (XVe-XVIe siècles), église remarquable par sa crypte et son retable.
Vendredi 16 mai : assemblée générale, suivie d'une conférence de Christiane Pignon-Feller, docteur en Histoire, spécialiste de l'architecture messine au XIXe siècle.
Dimanche 18 mai : journée d'étude à Langres, sous la conduite d'un guide-conférencier (cathédrale, maison natale de Diderot, fortifications...).
Dimanche 22 juin : repas-croisière sur la Moselle, entre Thionville et Remich.
Dimanche 21 septembre : journée d'étude à Saint-Dié-des-Vosges.
Vendredi 3 octobre : conférence de Roland Schmidt-Dory, sur Les grands canulars de l'Histoire.
Vendredi 7 novembre : conférence de Pierre Brasme sur Le général Charles de Lardemelle, gouverneur militaire de Metz de 1922 à 1929.
Samedi 15 et dimanche 16 novembre : 6e Salon du Livre d'histoire de Woippy.
Contact : www.shw-woippy.net ; as.brasme@wanadoo.fr ; tél. 03 87 31 39 94.

Samedi 5 avril 2008
Visite de la crypte millénaire
D'avril à novembre, à découvrir une des richesses d'un antique patrimoine lorrain : la crypte millénaire de l'église de Malancourt. Jean Tessaro, guide et orateur, passionné intarissable et toujours disponible pour évoquer les origines et l'histoire de Malancourt a accueilli la Société d'histoire de Woippy présidée par Pierre Brasme. En premier lieu, découverte de l'église reconstruite en 1838, style Grange, d'apparence modeste mais qui renferme des objets sacrés tels que le crucifix en bois polychrome du XVe siècle, son retable représentant le Christ et les douze apôtres datant du XVIe siècle, des habits somptueux, une statue de la vierge en habit républicain...
La crypte est ouverte tous les premiers dimanches du mois d'avril à novembre à partir de 14 h, visite guidée gratuite d'environ une heure.
Possibilité également en semaine, pour les groupes, uniquement sur rendez-vous.
Contact : Jean Tessaro, tél. 03 87 53 41 62.

Mercredi 21 mai 2008
SHW, 20 ans d'une belle histoire
La Société d'histoire de Woippy vient de fêter son vingtième anniversaire. Un événement, couplé à l'assemblée générale de l'association, que Pierre Brasme, son président-fondateur, a voulu festif et culturel. « Savourons ce que nous avons fait ensemble. Ce n'est pas rien ! »
Une centaine de personnes ont participé à l'assemblée générale de la SHW (Société d'histoire de Woippy) parmi lesquelles un certain nombre d'élus municipaux et de responsables d'associations d'histoire locale de la région comme Renaissance du Vieux Metz, le Mouvement culturel du Ban-Saint-Martin, Lorry-lès-Metz au fil du temps, la Société d'histoire du Sablon ou les Amis du vieux Plappeville. Le président Pierre Brasme a présenté son rapport moral.
« 17 mai 1988 - 16 mai 2008. Nous célébrons ce soir, avec une certaine solennité un anniversaire qui nous remplit tous de fierté et de joie. Ce double sentiment, je le vis avec intensité et bonheur. Vous m'avez fait confiance durant ces vingt années pour conduire les destinées de notre société et je mesure encore plus aujourd'hui l'honneur que vous m'avez fait. » Avant de dresser le bilan de ces vingt années, il a tenu à rendre hommage « à celles et ceux qui ont fait une partie du chemin avec nous, et qui nous ont quittés en cours de route » avec une mention toute particulière pour Jean Nauroy, François-Yves Le Moigne, Jacki Sanzey, Jean Deville, Daniel Mercy et Roland Jungling.
Volontarisme
Une trentaine au départ, ils sont cent trente, vingt ans plus tard, preuve de l'intérêt et de l'engouement suscités par la SHW. Un niveau très satisfaisant pour le président qui ne cache cependant pas son inquiétude devant l'absence de nouvelles adhésions. « Un phénomène lié en grande partie à l'attraction moindre exercée par les associations culturelles dans une société de plus en plus anesthésiée et rétive à un véritable enrichissement culturel. Notre association, faute d'un sang neuf suffisant, vieillit, mais cela ne l'empêche pas de continuer à être active, dynamique et ambitieuse. » Un volontarisme de bon aloi qui s'appuie sur un rappel impressionnant des grandes étapes de la vie de l'association : une bonne cinquantaine de conférences, une soixantaine de sorties, de visites et d'expositions à la découverte de l'histoire et du patrimoine régional.
Force de proposition
La Société d'Histoire sait aussi se faire force de proposition ainsi, en 2004, à l'occasion du 60e anniversaire de la libération de 1944, elle a proposé aux maires de Metz et de Woippy, l'apposition d'une plaque à la mémoire des victimes de la répression nazie à l'emplacement du camp de déportation dit « de Woippy ». Elle a également l'occasion de proposer à la municipalité des noms pour les nouvelles rues de la commune.
Pour promouvoir davantage la connaissance de l'histoire et du patrimoine la SHW souhaite créer un lien nouveau - ou le renforcement entre les nombreuses associations historiques existant dans la région messine dont certaines travaillent déjà ensemble. « Cette collaboration doit s'étendre et se développer. J'invite chacun à y réfléchir, en attendant que nous puissions en discuter en commun et créer une synergie nouvelle ».
Avant de conclure, Pierre Brasme a procédé à l'élection des membres du Comité et invité l'assemblée à assister à la conférence donnée par Christiane Pignon-Feller qui a su captiver l'assistance notamment par la projection des magnifiques créations d'orfèvrerie et de joaillerie de Pierre, Ernest et surtout Henri Vever. La soirée s'est achevée dans une ambiance festive et amicale, autour d'un buffet agrémenté d'une sympathique prestation musicale de l'Union de Woippy. Retenu par ailleurs, le député-maire François Grosdidier a cependant tenu à exprimer son sentiment en souhaitant que continue et s'amplifie le partenariat de la commune avec la SHW
Contacts : Pierre Brasme, tél. 03 87 31 39 94 - Société d'Histoire de Woippy : www.shw-woippy.net

Ambition culturelle
Les activités de la SHW ne consistent pas seulement à organiser des sorties et à faire venir des conférenciers, elle a une véritable ambition culturelle. Ses initiatives, ses réalisations, ses publications ou celles de ses membres, ses relations avec les associations historiques voisines visent à promouvoir la connaissance de l'histoire de Woippy et de l'histoire régionale. Parmi les plus marquantes la création du prix historique René-Paquet, le Colloque du Jeune Historien, le Sentier Historique de Woippy, le lancement du site Internet de la SHW, la publication de deux albums de cartes postales et photographies anciennes, l'édition annuelle des Chroniques du Graoully. Au nombre des actions plus ponctuelles figurent le concours Les Chemins de la mémoire avec les écoles primaires de Woippy, un fascicule sur les rues de Woippy au profit de Noël de joie ou la participation à la création et à l'organisation de la marche de la Quentinoise. Sans oublier la manifestation la plus emblématique et la plus reconnue, le Salon du Livre d'Histoire de Woippy, créé en 2003 à l'initiative de la ville et de la SHW, en partenariat avec la librairie Hisler-Even. « Ce Salon a rencontré un succès immédiat, dû en partie au parrainage d'historiens et de conférenciers de renom : Pierre Miquel, Pierre Messmer, André Kaspi, Marc Ferro et Jean-Yves Empereur. Nous souhaitons qu'il perdure, et que l'édition 2008 soit couronnée de succès. »

Jeudi 12 juin 2008
Vingt ans de fidélité à l'Histoire
La société d'histoire fête cette année son 20e anniversaire. Elle a renforcé et féminisé son comité et édité beaucoup de publications.
Lors de son assemblée générale qui a marqué son 20e anniversaire, la Société d'histoire de Woippy s'est dotée d'un comité de direction élargi désormais à douze membres. Lors de sa première réunion, ce comité a élu son bureau, composé de sept membres : Pierre Brasme (président), Jacques Didier et Murielle Brulé (vice-présidents), Claude Pizzato (secrétaire), Jacqueline Glander (secrétaire-adjointe), Philippe Thoen (trésorier) et Jean-Claude Brulé (trésorier-adjoint). Le comité comprend en outre cinq assesseurs : Bernadette Bastien, Marie-Louise Antenucci, René Mognon, Marc Bojic et Jean-Claude Berrar.
Chroniques du Graoully
À l'occasion de ce 20e anniversaire, la SHW vient de publier un numéro spécial de ses « Chroniques du Graoully » auquel ont contribué des historiens locaux et régionaux. Parmi les articles, on trouvera Le blason de Woippy (Ph. Thoen), Etienne de Bar, 55e évêque de Metz (R. Mognon), Procès en sorcellerie de Mariatte des Petites Tappes (A. Brulé), Esquisse d'une histoire monétaire de Metz à l'époque moderne (M. Gantelet), Des formes de sociabilité religieuse : confréries et congrégations à Toul au XVIIIe siècle (J.-P. Aubé), Quand Villerupt était en Moselle (M.-L. Antenucci), Metz et la musique pendant la première annexion (G. Rose), Un Lorrain de la génération de la « Revanche » : le général Henri Crémer (J.-N. Grandhomme), Les fléchettes sur Metz (1914-1915) : les craintes d'Isidor Strauch étaient-elles justifiées ? (J.-C. Laparra), Grandes vacances dans le Midi : les instituteurs de Lorraine otages des Français pendant la Grande (C. Maire), Charles de Lardemelle, gouverneur de Metz, et le « discours du Saint-Quentin » (24 mai 1926 (P. Brasme), Des bois dont on fait des violons (J. Didier).
Contact : 03 87 31 39 94 ou www.shw-woippy.net

Jeudi 24 juillet 2008
La croisière du 20e anniversaire
La Société d'histoire de Woippy vient de fêter ses vingt ans d'existence. Après la belle soirée commémorative du 16 mai et la visite de Langres le surlendemain, les adhérents de la société woippycienne ont passé une journée de détente et d'amitié au fil de la Moselle, entre Thionville et Remich. Une quarantaine de personnes, menées par le président Pierre Brasme, ont embarqué dans une ambiance bon enfant à bord de la Lorraine, pour un voyage d'autant plus agréable que le temps, déjouant une météo pessimiste, avait revêtu pour une fois ses couleurs estivales. Passée l'écluse de Koenigsmacker, les participants ont pu admirer les rives de la Moselle, et découvrir, au gré de ses méandres, les premiers vignobles de Kontz et les imposantes ruines du château de Sierck. Après l'apéritif, servi sur le pont, et un agréable repas, direction le Luxembourg, avec Schengen, village des trois frontières célèbre par les accords européens du même nom, et Remich, qui en cette après-midi de début d'été ressemblait à une sympathique riviera sur laquelle la promenade donna à tous un avant-goût de vacances.
Mais celle-ci poursuivra ses activités dès le 21 septembre avec une journée d'études à Saint-Dié-des-Vosges, deux conférences : « Les grands canulars de l'Histoire », par Roland Schmidt-Dory le 3 octobre, et « Le général Charles de Lardemelle » par Pierre Brasme - qui vient d'en publier la passionnante biographie aux éditions Pierron - le 7 novembre.

Jeudi 25 septembre 2008
Les canulars dans l'Histoire
Après Louis II de Bavière... Après Louis XIV et les femmes... Roland Schmidt-Dory, magistrat honoraire, membre d'honneur de la SHW (Société d'histoire de Woippy), présentera une conférence sur « Les Canulars dans l'histoire », le vendredi 3 octobre à 20h30, salle Michel-Bonnet. « D'un éminent scientifique à un Président de la République, en passant par le commun des mortels, les victimes de canulars qui ont émaillé l'Histoire ne se comptent plus... »
La Société d'Histoire de Woippy a célébré cette année ses 20 ans d'existence. Différentes manifestations ont marqué cet anniversaire : un voyage d'étude à Langres au mois de mai, une croisière sur la Moselle fin juin, et une journée découverte de Saint-Dié-des-Vosges le dimanche 21 septembre. En outre, deux conférences ont déjà eu lieu : sur les vitraux de Jean Cocteau à l'église St-Maximin de Metz (Mme Kuhn-Mutter), et sur la famille d'orfèvres messins Vever (Mme Christiane Pignon-Feller). La SHW prépare désormais, en étroite collaboration avec la Ville de Woippy et la librairie Hisle-Even, le 6e Salon du Livre d'-Histoire (15 et 16 novembre), qui aura pour thème principal le 90e anniversaire du retour de la Moselle à la France. À cette occasion, Pierre Brasme, président de la Société d'Histoire, présentera ses deux derniers ouvrages: « Charles de Lardemelle (1867-1935). Le dernier des grands généraux messins », et « Moselle 1918. De la délivrance au désenchantement ».
Vendredi 3 octobre, à 20 h 30, salle Michel-Bonnet (accès par l'arrière de l'hôtel de Ville) à Woippy, entrée libre.

Vendredi 3 octobre 2008
Les canulars dans l'histoire à Woippy
Après Louis II de Bavière... Après Louis XIV et les femmes... Roland Schmidt-Dory, magistrat honoraire, membre d'honneur de la SHW (Société d'histoire de Woippy), présentera une conférence sur Les canulars dans l'histoire, ce vendredi 3 octobre à 20 h 30, salle Michel-Bonnet. (accès par l'arrière de l'hôtel de Ville) à Woippy. « D'un éminent scientifique à un Président de la République, en passant par le commun des mortels, les victimes de canulars qui ont émaillé l'Histoire ne se comptent plus... ».
Entrée libre.

Vendredi 3 octobre 2008
« Pour que les Messins redécouvrent Lardemelle »
Pierre Brasme a consacré son dixième ouvrage à Charles de Lardemelle, un Messin à la carrière militaire exemplaire, qui fut gouverneur de la ville. Et, selon l’historien, injustement oublié.
Pour son dixième ouvrage, Pierre Brasme a voulu accomplir une tâche noble : « J'estime qu'un des rôles de l'historien, c'est de ressortir de l'histoire des gens qui ont été injustement oubliés. C'est plus important que d'écrire une énième biographie de Louis XIV ou de Clovis ». Aux éditions Pierron, il publie donc Charles de Lardemelle, le dernier des grands généraux messins. Une biographie très riche et passionnante de ce Messin à la carrière militaire exemplaire, qui a été l'un des gouverneurs les plus remarquables de Metz.
Pour nourrir son travail, Pierre Brasme a pu consulter les archives personnelles du général. Une véritable mine d'informations qui a permis à l'auteur d'expliquer pourquoi Charles de Lardemelle a été si vite oublié. « C'est un homme qui a eu beaucoup d'ennemis, notamment à cause de ses origines et de son franc-parler, raconte Pierre Brasme. C'était un homme de droite, croyant et issu d'une famille noble. Dans une France républicaine et laïque, ça passait mal. Et puis il avait un différent avec Pétain. En 1917, ce dernier lui avait proposé de devenir chef d'Etat-major des armées, mais Lardemelle avait refusé. Pétain lui en a toujours voulu. En 1929, Pétain a largement contribué à ce que Lardemelle n'entre pas au conseil supérieur de la guerre. »
Héros de la Grande Guerre
Pourtant, il a eu une carrière exceptionnelle. Après avoir connu le feu lors de la campagne de Chine, il a été l'un des éléments clés de la Grande Guerre. Dès 1914, il avait d'ailleurs élaboré un plan audacieux d'intervention des alliés dans les Balkans. Un plan qui avait subi un veto de Joffre.
Mais le livre de Pierre Brasme présente aussi Charles de Lardemelle comme un amoureux de sa ville. « Le 4 janvier 1922, quand il inaugure sa charge de gouverneur de Metz, j'imagine quelle devait être son émotion, témoigne Pierre Brasme. C'était pour lui un véritable accomplissement personnel. Il avait une certaine idée de sa ville. Il ne voulait pas seulement ramener Metz à la France mais ramener la France à Metz. Il voulait faire de sa ville le pivot de la sécurité de la France. »
La frontière entre stratégie militaire et dessein politique était mince à l'époque. Lardemelle occupait une place majeure dans le paysage politique messin.
Charles de Lardemelle, Le dernier des grands généraux messins, de Pierre Brasme, aux Editions Pierron. 272 pages, 25 €. L’auteur tiendra une conférence le 19 octobre à 14 h 30 au salon du livre de Courcelles-Chaussy.
En qualité de gouverneur, il a voulu lancer de grands projets d'urbanisme pour Metz, voulant surtout gommer les traces de la présence allemande dans la ville. « J’espère que cet ouvrage permettra aux Messins de redécouvrir Lardemelle..., conclut Pierre Brasme. Je crois sincèrement qu’il le mérite. » A.V.

Mercredi 5 novembre 2008
Pierre Brasme dédicace ses deux derniers ouvrages
Pierre Brasme présentera officiellement ce vendredi 7 novembre en mairie de Woippy ses deux derniers ouvrages consacrés l’un au général Charles de Laredemelle, l’autre au retour de la Moselle en France en 1908.
En cette année 2008, qui marque le 90e anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918, Pierre Brasme, docteur en Histoire contemporaine et président de la Société d'histoire de Woippy, offre à ses lecteurs deux nouveaux ouvrages. L'un est consacré au général messin Charles de Lardemelle, le second est une rétrospective abondamment illustrée sur le retour de la Moselle à la France en 1918. Ces deux ouvrages seront présentés officiellement le vendredi 7 novembre à 18 h en mairie de Woippy, et au Salon du livre d'histoire de Woippy, les 15 et 16 novembre prochains.


Charles de Lardemelle
Parmi les généraux de la Grande Guerre, Charles de Lardemelle mérite de trouver sa place au sein des plus brillants. Chef d'état-major de Franchet d'Espèrey (Ve armée) au début de la guerre, il commande en novembre 1915 la 122e division d'infanterie face aux Bulgares en Macédoine serbe. Puis, à la tête de la 74e division, il participe le 24 octobre 1916 à l'offensive de Mangin qui permet la reconquête des forts de Douaumont et de Vaux, avant de prendre part aux offensives victorieuses de 1918. De 1922 à 1929, Lardemelle retrouve Metz comme gouverneur militaire.
Partisan de l'organisation d'une solide région fortifiée, il est conscient que la restauration de Metz face à l'Allemagne est une nécessité nationale, et conçoit un projet d'urbanisme hardi visant à rendre à la ville son caractère français. Sa carrière devait logiquement le mener au Conseil Supérieur de la Guerre, mais le veto de Pétain et sa mort brutale en 1935 l'en empêchent. Grâce au dépouillement minutieux des archives personnelles du général de Lardemelle conservées par sa famille à Nancy, Pierre Brasme a réalisé un très bel ouvrage, qui permet de sortir d'un certain anonymat un soldat dont Metz et les Messins peuvent être fiers !

Le retour à la France
Pour les Alsaciens et les Mosellans, le 11 novembre marque, au-delà de la fin des combats, le terme d'une longue annexion de près d'un demi-siècle, et d'une dictature militaire de quatre ans. Annexées à l'Empire allemand par le traité de Francfort du 10 mai 1871, les « provinces perdues retrouvent la France et réintègrent la République. De Metz à Strasbourg, on fête dans un enthousiasme indescriptible l'entrée des troupes françaises victorieuses, tandis que se mettent en place les autorités nouvelles et la législation française.
Quatre-vingt-dix ans après, Pierre Brasme se penche dans cet ouvrage sur le retour à la France de la Lorraine annexée. Après avoir montré les souffrances d'une population mise au pas par la dictature militaire allemande, il décrit les folles journées de la délivrance, de l'entrée des troupes en Lorraine en novembre et de la visite de Raymond Poincaré et de Georges Clemenceau à Metz le 8 décembre 1918, avant de montrer les difficultés de la réintégration. Un livre que Pierre Brasme dédie à la mémoire du jeune Robert Keller, de Varsberg, qui, âgé de 9 ans, a trouvé la mort le 21 novembre 1918, écrasé sous les roues d'un canon lors de l'entrée des troupes françaises dans ce village.
Vendredi 7 novembre, 18 h, salle Michel Bonnet, hôtel de Ville de Woippy (accès par l'arrière du bâtiment).
Pour en savoir plus : pbrasme. unblog. fr

Dimanche 9 novembre 2008
Pierre Brasme : l’Histoire sans faux-fuyant

Il y avait deux piles de livres vendredi soir sur la table de la salle Michel Bonnet où Pierre Brasme, en avant-première du 6è Salon du livre d'histoire, portait sur les fonts baptismaux à la fois sa biographie de Charles de Lardemelle (1867-1935) le dernier des grands généraux messins (Ed. Pierron) et son ouvrage écrit en trois mois, intitulé « Moselle 1918 Le retour à la France. Délivrance, bonheurs, désenchantements (Ed. Pierron), un véritable livre d'histoire et une synthèse complète et réfléchie de cette période sachant, comme le précise l'auteur, que « l'historien n'a pas à éviter, quand il le faut, d'appuyer là où ça fait mal ! »
Il y avait surtout une grande émotion lorsque terminant son discours devant une centaine d'amis, il rendit hommage au jeune Robert Keller qui perdit la vie le 21 novembre 1918 à Varsberg, petit village lorrain dont la municipalité a décidé d'honorer la mémoire en faisant graver le nom sur le monument aux Morts de la commune. « Je vais vous faire une confidence : pour moi, pour mon travail, cet hommage rendu à ce gamin sera la plus belle des récompenses ! ».

 
 
Dans les allées du passé
Le 6e Salon du Livre d'histoire ouvrira ses portes samedi 15 et dimanche 16 novembre dans la salle Saint-Exupéry à Woippy avec la participation de plus d’une centaine d’auteurs régionaux et nationaux.
Depuis six ans, la salle Saint-Exupéry de Woippy accueille un événement littéraire où se côtoient passionnés d'histoire, écrivains, chercheurs, membres d'associations ou simples lecteurs. Le week-end prochain, près de cent cinquante auteurs et vingt-deux associations d'histoire venus de toute la France, ont répondu à l'invitation conjointe de la municipalité de Woippy, de la Société d'histoire de Woippy que préside Pierre Brasme et de la librairie Hisler-Even. De nombreuses maisons d'édition participent à ce désormais incontournable rendez-vous littéraire avec l’Histoire.
Ouvert au public dès 10 h le Salon sera inauguré à 14 h 30 par le député-maire François Grosdidier sous le parrainage de Pierre Briant du Collège de France qui prononcera à partir de 15 h 30 une conférence sur l'Histoire d'Alexandre le Grand et histoire de l'Europe : d'hier à aujourd'hui.

 
 
A 17 h, seront ensuite décernés le 3ème Prix d'histoire de la ville de Woippy et le 18ème prix René-Paquet attribué par la Société d'histoire de Woippy.
Le lendemain dimanche 16 à 10 h, le Salon ouvrira ses portes au public qui pourra assister, à 11 h, à une table ronde animée par Nicolas Bastuck, journaliste au Républicain Lorrain, avec Jean-Noël Grandhomme, maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Marc Bloch de Strasbourg, Pierre Brasme, docteur en histoire contemporaine, et François Roth historien de Lorraine, sur La Moselle dans la grande Guerre (1914-1918) de la dictature à la délivrance. A 15 h, François Roth donnera une conférence intitulée 1918 en Moselle suivie de la projection à la salle du Préau, d'un court métrage Images de Metz et de Courcelles-Chaussy 1939-1945 présenté par Jeanne Vincler et Roland Gantier.
L'entrée de cette manifestation est gratuite. Le Salon sera ouvert le samedi 15 novembre de 10 h à 19 h et le dimanche 16 novembre de 10 h à 18 h.

Mercredi 12 novembre 2008
Rencontre avec les auteurs du 6e Salon du livre d’histoire
Incroyable diversité de thèmes, d’auteurs et d’associations pour le 6e Salon du livre d’histoire qui se tient à Woippy samedi 15 et dimanche 16 novembre.
Présenté samedi 15 et dimanche 16 novembre prochains dans la salle Saint-Exupéry, le 6e Salon du livre d'histoire constituera un moment privilégié pour tous les amateurs qui pourront tout à loisir échanger, converser et se faire dédicacer l'un ou l'autre des ouvrages présentés par la centaine d'auteurs ou se renseigner auprès des associations d'histoire :

Marie-Louise Antenucci, Villerupt autrefois, hier, aujourd'hui ; Colonel Pierre Alain Antoine, Dans le ciel de Reims-Béthney 1909 ; René Bastien, Une vie d'écolier ; Michèle Benoît, La Lorraine et ses noms de lieux ; Jean-Claude Berrar, Les rues de Metz ; André Bessière, Il était une fois la légion d'honneur ; Henry Bogdan, Histoire de la Bavière ; Laurent Boscher, Histoire de la répression des opposants politiques et Histoire des prisonniers politiques ; Catherine Boschian-Campaner, Henri Ghéon, camarade de Gide ; Claude Bourguignon, Betsy Bonaparte ; Patrick Boutsindi, Kakou et Mégane ; Christian Bouyer, Les reines de France ; Pierre Brasme, Charles De Lardemelle et Moselle 1918, le retour à la France ; Pierre Briant, Lettre ouverte à Alexandre Le Grand ; Yves Buffetaut, Les Américains en Meuse ; Noëlla Cailly, La fille du gitan ; Dominique Carrier, Lettres d'un poilu ; Sylvain Caruso, Les petits grands de l'histoire de France ; Jean Castelli, Polémiques lorraines ; Gisèle Catel, Boulevard des Capucines ; Jean-Paul Cointet, Expier Vichy ; Marcel Cordier, Alain Fournier ; Claude Costes, De Clovis 1er à Charles De Gaulle ; Olivier Dard, Bertrand Jouvenel ; Jacques Dejouy, Leclerc ou les grandes certitudes ; Olivier Delorme, L'or d'Alexandre ; François Delpla, Qui a tué Georges Mandel ; Général Denis, La libération de la Lorraine ; Danièle Déon-Bessière, Premières des pionnières ; Jean-Paul De Péretti, Autour de 14 ; Jacques Didier, Lorraine 1914 guide des lieux ; Robert Drabowicz, Dites à mon fils qu'il est trop tard ; Albert Fagioli, Le testament du Duc d'Enghien ; Gérard Faure, Mémoire de la pierre ; Elise Fischer, La Lorraine au cœur ; Jean-Jacques Fouche, Tulle nouveaux regards sur les pendaisons et les évènements de Juin 1944 ; Christine Gauthier-Bravard, La croisée des destins ; Claude Gérard, Algérie insolite et envoûtante ; Geneviève Gillardin, Gabrielle 1907-2003 ; Jean-Noël Grandhomme, Boches ou tricolores ; Olivier et Maurice Griffe, Tableaux synoptiques de l'histoire ; Jean-Claude Herrgott, Train d'enfer ; Evelyne Jonas, Le combat de Rose ; Jean Kieffer, Destins de femmes ; Jean-Bernard Lang, Les robes écarlates Jean Lanher, Dom Loup vent ; Général Laparra et Pascal Hesse, Le fantassin allemand ; Sylvain Larve, Les grandes affaires criminelles de France ; Régis Latouche, Lorraine 1918 ; Florence Laurendin, Piéta de Metz ; Florence Lhote, Je sors de ma réserve ; Enrico Lunghi, Morts au musée ; Jean Malnoury, Au lieu de vacances la guerre ; Philippe Marchat, Un empire convoité : le Maroc ; Luc Mary, Les derniers jours des Romanov ; Roger Maudhuy, Les grands procès de la collaboration ; Luciano Mélis, Garibaldi ; Franck Meyer, Verdun des ravages à la Renaissance ; Jean-Victor Meyer, Le sang de la liberté ; Claude Michel, Le parler de Metz ; Alain Minella, Pour l'amour de l'enfant roi ; Joseph Muller, L'amour des dames pour la France ; Paul Nicolas, Sidi Brahim des neiges tirailleurs tunisiens ; Pierre-Alain Nobs, Air France et sa flotte ; Yves Pavie, Causeries du boulevard ; Christiane Pignon-Feller, Architecture protestante en Moselle ; Philippe Ptévost, La France et l'origine de la tragédie palestinienne ; Jacques Puiroux, Les oubliés de l'histoire ; Fabien Rodhain, Et si j'y croyais ; Michel Rodhain, Souvenirs d'un passeur ; Dominique Papoport, Metz libérée ; François Roth, Robert Schuman 1886-1963 ; Raoul Rouot, Né de père inconnu ; Pierre Stolze, Isidore ; Adolphe Thil, Ils n'iront plus aux bois ; Pascal Vandier, Anatole France ; Gilles Van Grasdorff, A la découverte de l'Asie avec les missions étrangères ; Jeanne Vincler, Courcelles-Chaussy et ses alentours dans la presse messine ; Danièle Vogler, Et le temps s'arrêta.

Les associations représentées
Académie nationale de Metz, Association découverte de la fortification messine, Ascomemo, Cercle d'histoire de Moyeuvre, Cercle généalogique du pays messin, Cercle histoire de Joeuf, Club Marangeois d'histoire locale, Comité d'historicité européenne de la Lorraine, Espace livres foyer Saint-Eloy, Les amis du vieux Plappeville, Lorraine-Etats-Unis, Lorry-lès-Metz « Au fil du temps », Mémorial de Verdun, Mouvement culturel du Ban-Saint-Martin, Société d'histoire de Woippy, Société d'histoire du Sablon, Société philomathique vosgienne, Syndicat d'initiative de Courcelles-Chaussy, Icare concept, La plume culturelle, Fensch-Vallée éditions, La Gazette.

Mercredi 12 novembre 2008
« Après l’Annexion, le malaise »
Dans son nouveau livre (*), l'historien Pierre Brasme évoque le sentiment de délivrance, le bonheur mais aussi les désenchantements qui ont suivi l'Armistice de 1918, en Moselle et en Alsace.

Pierre Brasme : « Les difficultés commencent dès l'automne 1918. Beaucoup d'Allemands ont quitté Metz sans attendre l'Armistice mais ceux qui sont restés sont jugé encombrants, indésirables, comme le dit la terminologie officielle. »
La parabole
du petit Robert

  La dédicace du livre de Pierre Brasme intrigue.
L'auteur dédie son livre à Robert Keller, mort à l'âge de 9 ans, le 21 novembre 1918, à Varsberg, écrasé sous les roues d'un canon français, le jour de la libération de ce petit village mosellan de 1 000 habitants. « J'ai découvert l'histoire de ce gamin en compulsant les archives, décrypte Pierre Brasme. Ce 21 novembre, les soldats français libèrent Varsberg, à une cinquantaine de kilomètres de Metz. Comme partout, les villageois sont en liesse. Les enfants se précipitent sur les soldats français et grimpent sur leur canon avec toute l'inconscience de leur âge. Soudain, le petit Robert chute et meurt écrasé sous les roues de la pièce d'artillerie. La fête est gâchée. Ce fait divers, me semble-t-il, illustre toute l'ambiguïté de cette période. Après l'allégresse surgissent les difficultés, les malentendus qui vont créer ce que certains auteurs ont appelé le malaise alsacien-lorrain. Comme beaucoup d'événements vécus comme une délivrance, la fin de l’Annexion laisse bientôt s'installer un spleen, un désenchantement que la mort du petit Robert Keller, me semble-t-il, symbolise assez bien ».
Votre nouvel ouvrage, Moselle 1918, le retour à la France, est construit comme une pièce de théâtre...
Effectivement, en trois actes. Le second acte évoque la délivrance qui accompagne l'Armistice du 11 novembre 1918 mais pour bien comprendre les choses, il faut voir ce qu'il se passe avant et après. Avant même que la guerre éclate, une dictature très dure se met en place dès juillet 1914, dans les provinces annexées. L'Empereur y a décrété « l'état de danger de guerre », tous les pouvoirs sont entre les mains du gouverneur de Metz, Von Oven. Très vite, on arrête les gens suspectés de francophilie, à commencer par les journalistes. La presse en langue française (Le Messin, Le Lorrain, Le Courrier de Metz) est interdite et ses responsables arrêtés puis internés en Allemagne. La même répression s'abat sur les dirigeants du Souvenir français. L'apprentissage et l'usage du français sont interdits, le couvre-feu est instauré, le courrier, contrôlé, les communications ferroviaires, fermées, entre la Lorraine et l'Allemagne. Une chape de plomb tombe sur l'Alsace et la Moselle. En plus de la dureté de cette dictature, que les Français de l'intérieur ignorent le plus souvent, il y a la guerre, les restrictions, les réquisitions et les bombardements incessants... La propagande allemande est un matraquage ; à Metz, on expose sur la place d'Armes les canons français pris à Morhange.
Puis survient la victoire...
Les troupes du général Mangin entrent à Metz le 18 novembre 1918, en présence de Pétain. Le 18 décembre, Poincaré et Clémenceau, accompagnés de trois trains d'officiels, viennent à leur tour célébrer ici le retour de la République. Les rues sont pavoisées, les filles ressortent leur costume lorrain.
Dans la population, c'est le soulagement. Mais on manque de tout. Qu'est-ce que la France compte faire pour le ravitaillement ? Très vite, les problèmes surgissent...
C'est le troisième acte, le désenchantement...
Les difficultés commencent dès l'automne 1918. Beaucoup d'Allemands ont quitté Metz sans attendre l'Armistice mais ceux qui sont restés sont jugés encombrants, « indésirables », comme le dit la terminologie officielle. Beaucoup seront expulsés. Ceux qui demandent leur rapatriement devront tout laisser sur place et certains Français peu scrupuleux s'approprieront leurs biens ou leurs commerces. Le départ précipité de Mgr Bengler, l'évêque de Metz nommé par Guillaume II, que les fidèles appréciaient beaucoup, ne serait-ce que parce qu'il s'était opposé à la confiscation des cloches du diocèse [destinées à la fabrique de canons], symbolise l'esprit revanchard qui sévit alors. Le retour des prisonniers et des démobilisés laisse également un goût amer. Les Lorrains et les Alsaciens qui servaient dans l'armée allemande et qui avaient été capturés par les Russes ne rentreront, pour certains, qu'en 1921. Ceux qui avaient combattu jusqu'au bout sous l'uniforme allemand sont parqués au fort de Saint-Privat, où une « commission de triage » s'assure de leurs sentiments profrançais. Certains seront expulsés, les autres montrés du doigt et traités de « casques à pointe ».
Cette période est également marquée par de nombreux malentendus...
Certaines lois allemandes ont généré du progrès social et la séparation de l'Eglise et de l'Etat ne s'applique pas ici. Or, les responsables que la France a placés en Alsace-Moselle veulent appliquer la politique de Clémenceau, qui est un jacobin, un centralisateur doublé d'un laïc. Beaucoup de Mosellans ne parlent pas français et voilà qu'on veut les priver de ce que l'Annexion leur a apporté de meilleur. Naît bientôt chez eux le sentiment d'être devenus des citoyens français de seconde zone. Le malaise est palpable. Leur patriotisme est réel mais, culturellement et au fond de leur âme, beaucoup se sentent alors plus Lorrains que Français.

Propos recueillis par Nicolas BASTUCK

* Moselle 1918, le retour à la France, de Pierre Brasme (éd. Pierron). A lire aussi l'indispensable La Lorraine annexée (éd. Serpenoise) de François Roth. Les deux auteurs participeront à une table ronde, ce dimanche à 11 h, au 6e salon du Livre d'Histoire de Woippy.

SALON
Livre d'histoire
La 6e édition du salon du livre d'histoire se déroulera samedi 15 et dimanche 16 novembre dans la salle Saint-Exupéry de Woippy. Organisé par la Ville et la Société d'histoire, il proposera un programme éclectique et varié, avec la présence de 150 auteurs régionaux et nationaux. Outre les dédicaces, une table ronde sur La Moselle dans la Grande Guerre, un court-métrage intitulé Images de Metz et de Courcelles-Chaussy entre 1939 et 1945, l'exposition Woippy au premier âge du fer, la remise du prix René-Paquet et du prix d'Histoire de la Ville de Woippy, le professeur Pierre Briant, du Collège de France, parrain de l'événement, donnera une conférence, sur L'histoire d'Alexandre le Grand et histoire de l'Europe : d'hier à aujourd'hui.

Samedi 15 novembre 2008
L’histoire, d’hier à aujourd’hui
Le 6e Salon du Livre d'Histoire accueille ce week-end à la salle Saint-Exupéry de Woippy une centaine d’auteurs régionaux et nationaux.

Le programme
Evénement littéraire de plus en plus prisé par les passionnés d'histoire, le Salon du Livre d'Histoire accueillera ce week-end plus de 100 auteurs et 22 associations d'histoire, à la salle Saint-Exupéry, place André-Debs à Woippy.
Aujourd'hui. Ouvert au public samedi 15 novembre, dès 10 h, le Salon sera inauguré à 14 h 30 par le député-maire François Grosdidier en présence du professeur Pierre Briant, titulaire de la chaire d'histoire et civilisation du monde achéménide de l'empire d'Alexandre au collège de France, qui prononcera à 15 h 30 une conférence sur l'« Histoire d'Alexandre le Grand et histoire de l'Europe d'hier à aujourd'hui ». A 17 h seront ensuite décernés le 3e prix d'histoire de la ville de Woippy et le 18e prix René-Paquet.
Demain. A 10 h, le Salon ouvrira ses portes au public qui pourra assister, à 11 h, à une table ronde animée par Nicolas Bastuck, journaliste au Républicain Lorrain, avec Jean-Noël Grandhomme, maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Marc Bloch de Strasbourg, Pierre Brasme, docteur en histoire contemporaine, et François Roth historien de Lorraine, sur « La Moselle dans la grande Guerre (1914-1918) : de la dictature à la délivrance ». A 15 h, François Roth donnera une conférence intitulée « 1918 en Moselle » suivie de la projection à la salle du Préau, d'un court métrage « Images de Metz et de Courcelles-Chaussy 1939-1945 » présenté par Jeanne Vincler et Roland Gantier.
L'entrée de ces manifestations est gratuite.
Le Salon sera ouvert samedi 15 novembre de 10 h à 19 h et dimanche de 10 h à 18 h.

Table ronde et conférence
Dimanche à 11 h le Salon aura l'honneur d'accueillir un éminent historien de la Lorraine en la personne de François Roth, professeur émérite d'Histoire contemporaine à l'Université de Nancy II, auteur de nombreux ouvrages et articles, conférencier, animateur de Colloques sur l'-histoire de la Lorraine, à l'occasion politologue, et président du Conseil scientifique du Comité d'histoire régionale. Il participera à une table ronde avec Jean-Noël Grandhomme et Pierre Brasme sur le thème « La Moselle dans la Grande Guerre » animée par Nicolas Bastuck, journaliste au Républicain-Lorrain. Il donnera également une conférence à 15 h sur le thème « 1919 en Lorraine ».
On ne présente plus François Roth, dont les publications sont autant de références. Il y a les incontournables, à commencer par sa thèse de doctorat d'Etat, qui vient de faire l'objet d'une nouvelle édition sous le titre « La Lorraine annexée (1871-1918) », mais aussi « Le temps des journaux », « La Guerre de 70 », « Raymond Poincaré un homme d'Etat républicain »... et tout récemment, « Robert Schuman : du Lorrain des frontières au père de l'Europe ».
François Roth est également l'auteur des deux derniers volumes de l'Encyclopédie illustrée de la Lorraine et de plusieurs études sur la vie politique française.
Entrée gratuite. Dimanche 16 novembre, salle Saint-Exupéry à Woippy, table ronde à 11 h, conférence à 15 h.

Du Lorrain des frontières au père de l'Europe
Après son Raymond Poincaré, François Roth publie chez Fayard une biographie sur celui que l'on a coutume d'appeler le père de l'Europe.
De Luxembourg, où il est né en 1886, à Scy-Chazelles, où il se retira et mourut le 4 septembre 1963, Robert Schuman a connu une brillante vie politique, notamment sous la IVe République comme Président du Conseil (1947-1948), ministre des Finances et ministre des Affaires étrangères.
Son rôle dans le lancement de l'idée européenne et les débuts de la construction est essentiel.
 
Boches ou tricolores ?
Jean-Noël Grandhomme est maître de conférences en Histoire contemporaine à l'université Marc-Bloch de Strasbourg. Il est l'auteur d'une thèse sur Le Général Berthelot et l'action de la France en Roumanie et en Russie méridionale, 1916-1918, et a publié plusieurs ouvrages dont Jean Julien Weber. Sur les pentes du Golgotha. Un prêtre dans les tranchées (2001), Charles de Rose. Le pionnier de l'aviation de chasse (2003), et Ultimes sentinelles. Paroles des derniers survivants de la Grande Guerre (2006). Il anime régulièrement des colloques, comme L'incorporation de force des Alsaciens-Mosellans dans les armées allemandes (2002), ou La société et la Grande Guerre en Alsace-Lorraine. Réalités, représentation, mémoire (2004). Il vient de diriger, dans le cadre de la commémoration du 90e anniversaire de l'Armistice et du retour de l'Alsace-Moselle à la France, la publication d'un ouvrage collectif né de ce dernier colloque, intitulé Boches ou Tricolores ? Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre (éditions La Nuée Bleue).

A l'heure des prix
En 2007, Florent Roemer a été lauréat du Prix du livre d'histoire de la ville de Woippy pour son ouvrage intitulé : Les institutions de la République messine. Mais qui va remporter l'édition 2008 de ce prix ? Les ouvrages en compétition sont les suivants : A la découverte de l'Asie avec les missions étrangères de Gilles Van Grasdorff aux Editions Perrin, Pour l'amour de l'enfant roi d'Alain Minella aux Editions Perrin, Le testament du Duc d'Enghien d'Albert Fagioli, aux Editions Coprur, Premières des pionnières de Danièle Déon Bessière aux Editions Officine, Vauban le maître des forteresses de Luc Mary aux Editions Archipel et Architecture protestante en Moselle de Christian Pignon-Feller aux Editions Serpenoise. Le jury composé de mesdames Thoen (présidente du jury), Tiercelin, Bastien, du général Lapara et de messieurs Didier, Bojic et Pilois s'est réuni dans le plus secret pour choisir le lauréat. Mais rien n'a filtré.
Le suspens reste donc entier... Réponse aujourd'hui à 17 heures, salle Saint-Exupéry où sera remis le Prix du livre d'Histoire de la ville de Woippy, édition 2009. A l'issue de cette remise le Prix René-Paquet récompensant un travail de thèse à l'université de Metz sera décerné.

Dimanche 16 novembre 2008
La passion de l’Histoire
Le coup d'envoi de la 6e édition du Salon du livre d'histoire a été donné hier. Un rendez-vous incontournable avec l'Histoire placé sous le parrainage de Pierre Briant.
La 6e édition du Salon du livre d'histoire de Woippy organisée dans la salle Saint-Exupéry a été inaugurée hier samedi, par le député-maire François Grosdidier, en présence de Pierre Briant, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire et civilisation du monde achéménide et de l'empire d'Alexandre, docteur honoris causa de l'Université de Chicago, invité d'honneur et parrain de la manifestation, et de Pierre Brasme, président de la SHW (Société d'histoire de Woippy) et de nombreuses personnalités.
Comptant désormais au nombre des grands rendez-vous littéraires du genre, ce salon offre surtout la possibilité, unique dans la région, de trouver en un seul lieu une telle variété d'ouvrages historiques à feuilleter sur place et, surtout, de rencontrer l'un ou l'autre de la centaine d'auteurs toujours disponibles pour une dédicace. De l'ouvrage spécialisé au roman historique, de la biographie aux souvenirs et témoignages, chacun y trouvera son compte.
Mission mémorielle
Après avoir adressé ses vœux de bienvenue et remercié chacun en ses rang et qualité, Pierre Brasme a poursuivi : « A nouveau, nous nous sommes mobilisés pour que ce salon, événement culturel majeur de la ville et de l'agglomération messine, tienne toutes ses promesses. Nous venons de commémorer le 90e anniversaire de l’Armistice auquel, du sommet de l'Etat à la plus petite commune française, un éclat particulier a été donné. Pour leur part, les historiens alsaciens et mosellans ont rempli leur mission mémorielle, avec cette année l'accent mis plus particulièrement sur le retour à la France. La plupart des visiteurs et des lecteurs sont des amateurs d'histoire, soucieux de trouver le livre correspondant à leur intérêt, et de nombreux auteurs ne sont pas des universitaires, mais des passionnés d'histoire qui veulent transmettre leur passion. L'essentiel n'est-il pas qu'ici chacun trouve son bonheur ? Que le lecteur et l'écrivain se rencontrent et soient en phase ? A une époque difficile, où les gens doutent, et qui, à travers certains médias, formate de plus en plus des esprits allergiques à la lecture et à la réflexion, il nous revient d'inciter le public, et notamment les jeunes, à lire et à se plonger dans nos racines ».
C'est l'histoire qui nous fait
Des propos que François Grosdidier a partagés avant de saluer « les compétentes, l'expertise, les références et les réseaux que nous offrent la Société d'Histoire de Woippy ». Puis, reprenant à son compte cette citation de Martin Luther King, « Ce n'est pas nous qui faisons l'histoire, c'est l'histoire qui nous fait » il a conclu : « C'est toujours vrai quand nous devons 90 ans, après le retour de Metz dans la République, expliquer les injustices dont nous sommes toujours victimes à Metz du fait de cette Histoire. Il ne s'agit pas de raviver l'histoire mais de la réparer. Il s'agit aussi de la regarder sur cette question comme sur toutes les autres, sans manichéisme. La Mémoire court toujours le risque d'être réductionniste. L'Histoire, comme discipline, doit l'éviter. C'est le service immense que les historiens rendent à la société ».
Invité de prendre la parole en sa qualité de parrain de la manifestation, Pierre Briant a remercié les organisateurs : « J'en suis extrêmement flatté et j'espère être digne de la confiance que vous avez mise en moi. Je suis très impressionné en général par le développement de la vie culturelle qu'il y a dans la France où que l'on aille. Je crois que cette manifestation de Woippy mérite aussi d'avoir des échos dans la presse nationale, c’est le vœu que je formule ».

Salle Saint-Exupéry, place André-Debs à Woippy, aujourd’hui dimanche 16, de 10 h à 18 h. Entrée libre.

Témoignage, à 16 h 30, cet après-midi
Dans le cadre du 6è Salon du livre d'histoire de Woippy, Jeanne Vincler et Roland Gantier présentent un film intitulé « Images de Metz et de Coucelles-Chaussy (1939-1945) », réalisé à partir des films de deux jeunes Courcellois disposant chacun d'une caméra durant la seconde annexion, le tout complété par des photographies d'époque et des documents d'archives. Le film comprend trois parties : La drôle de guerre - La vie quotidienne à Courcelles et à Metz de 1939 à 1941 - Les victimes (1941-1945). Ce court-métrage constitue un témoignage sur la vie d'une population urbaine et semi-rurale qui semble vivre paisiblement en des temps particulièrement difficiles.
Professeure de Lettres modernes à Boulay et en classes prépa au lycée Poincaré de Nancy, Jeanne Vincler a fondé en 2002, avec Roland Gautier (vice-président de l'ASCOMEMO), l'association Du Chaussy à Courcelles, dont les principaux centres d'intérêt sont l'étude du protestantisme en Pays messin et l'histoire des deux annexions. Cette association organise chaque année un salon du livre, et a déjà publié plusieurs ouvrages, comme La Marine nationale pour un Mosellan (1941-1945), Les Courcellois et l'armée impériale de l'annexion à la Première Guerre mondiale, Huguenots de Metz (1550-1750), et cette année Courcelles-Chaussy et ses alentours dans la presse messine (1933-1973).
Projection dimanche 16 novembre à 16 h 30, salle du Préau (à côté de la salle Saint-Exupéry)



Dimanche 4 janvier 2009
La Société d'histoire établit son programme 2009
À peine tournée la page de l'année 2008, marquée par un 20e anniversaire qui a donné lieu à de nombreuses, manifestations, la Société d'histoire de Woippy a préparé son programme de 2009. Un agenda bien garni.
A Nouveau, priorité aux conférences et aux voyages découverte de l'histoire et du patrimoine de la Lorraine... en attendant le 7e Salon du livre d'histoire ! La première sortie, prévue le dimanche 8 mars, sera consacrée à une visite de Courcelles-Chaussy (en particulier le château d'Urville et le cimetière israélite), sous la conduite de Jeanne Vincler et Roland Gantier. Le 14 juin, découverte d'un haut lieu du patrimoine meusien, Hattonchâtel, célèbre par son château (résidence des évêques de Verdun jusqu'au XVIe siècle puis des ducs de Lorraine) et du village voisin de Vigneulles. Le dimanche 20 septembre, un an après Saint-Dié-des-Vosges, la SHW se rendra à Epinal, avec, entre autres, la visite du musée de l'Imagerie.
Plusieurs conférences viendront émailler cette année 2009 : le vendredi 3 avril, dans le cadre de l'assemblée générale de la SHW, le jeune historien Jean-François Thull viendra présenter "Jean de Pange, un Lorrainn en quête,d'Europe (1881-1957)", dont il vient de publier la biographie aux éditions Serpenoise. Le 25 septembre, la Société d'histoire accueillera, pour sa 4e conférence, Roland Schmidt-Dory, magistrat honoraire et membre d'honneur, pour évoquer un personnage qui a fait couler beaucoup d'encre : Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV jusqu'à sa chute en 1661.
Trois autres conférenciers ont été contactés : Albert Weyland sur "L'identité mosellane" Adolphe Thil sur "La Moselle durant la seconde annexion", et François Roth sur "Robert Schuman : du Lorrain des frontières au père de l'Europe". Des précisions seront données ultérieurement quant aux dates de ces trois dernières conférences.
Le point d'orgue de cette année sera, comme c'est désormais la tradition, le 7e Salon du Livre d'Histoire de Woippy, déjà en cours de préparation. Un Salon qui est devenu l'un des rendez-vous littéraires les plus prisés de la région, et dont on peut revisiter la dernière édition sur le blog que Pierre Brasme, historien et président de la SHW.
Contacts : www.shw-woippy.net ; pbrasme.unblog. fr

Vendredi 20 mars 2009
Rencontre d'historiens
En cette année Calvin, les membres de la Société d'histoire de Woippy ont retrouvé le « château des huguenots » de Courcelles-Chaussy.
Pour sa première sortie de la saison, la Société d'Histoire de Woippy a choisi Courcelles-Chaussy. Les responsables de l'association « Du Chaussy à Courcelles », Jeanne Vincler et Roland Gantier ont accueilli une cinquantaine de membres de la S.H.W. accompagnés de leur président, Pierre Brasme.
Ce choix n'est pas le fruit du hasard si l'on songe que 2009 est l'année Calvin et que, en France, nombreuses seront les manifestations pour commémorer le 500e anniversaire de la naissance du réformateur.
C'est pourquoi, après une première étape au temple inauguré en 1895 par l'empereur Guillaume II, les visiteurs se sont rendus rue Roger Mazauric pour y découvrir le bâtiment érigé en 1905 sous l'impulsion de l'impératrice à savoir un pensionnat évangélique pour jeunes filles de l'aristocratie allemande encore appelé « Augusta Viktoria-Stift ».
Il fut construit à l'emplacement du « château des Huguenots », c'est-à-dire de ce qui fut au XVIe siècle propriété de Claude Antoine de Vienne, comte de Clervant et époux de Catherine de Heu.
Les visiteurs ont pu constater le soin des historiens allemands à pérenniser par des détails architecturaux le souvenir de ce réformé de la première heure grâce à qui le pays messin entier passa au calvinisme pur dès 1561 et ce à la faveur d'un séjour de Claude Antoine de Vienne à Genève où il rencontra Calvin en personne.
Que le réformateur fût à Strasbourg ou à Genève, jamais il n'a cessé de se soucier du sort de la communauté messine longtemps en butte à l'intolérance religieuse.
Puis la visite se termina par le site incontournable du château d'Urville où M. Etienne Vivier, directeur du Lycée d'Enseignement Général et Technologique Agricole, se chargea de la présentation d'un établissement en pleine expansion. Par manque de temps, il ne leur a pas été possible de se rendre au château de Montoy, autre propriété de Claude Antoine de Vienne qui y hébergea un temps le premier pasteur qu'il avait ramené de Genève sur la recommandation de Calvin à savoir Pierre de Cologne, celui-là même qui va « dresser » l'Eglise calviniste du Pays messin.
Toujours est-il que dans le cadre de « l'année Calvin », lors du prochain Salon du Livre d'-Histoire qui se déroulera à Woippy en novembre, une place sera faite au thème du calvinisme en Pays messin le dimanche 15 novembre au cours d'une table ronde en fin de matinée.

Dimanche 29 mars 2009
Assemblée générale de la Société d'Histoire
Le vendredi 3 avril à 20 h 30 se tiendra, salle Michel-Bonnet, en mairie de Woippy, la 21 e assemblée générale ordinaire de la Société d'histoire de Woippy (SHW), sous la présidence de Pierre Brasme.
Après les débats statutaires (rapport d'activités, rapport financier, rapport moral et renouvellement du tiers sortant du comité), le jeune historien Jean-François Thull présentera une conférence sur Jean de Pange (1887-1957), qui vient de faire l'objet de sa première biographie, parue aux Editions Serpenoise sous le titre Jean de Pange, un Lorrain en quête d'Europe.
Fils du regretté Patrick Thull, né en 1977, Jean-François Thull est doctorant en Histoire contemporaine et responsable-adjoint de la Maison Robert Schuman ; il consacre ses recherches et ses travaux à l'histoire européenne et à l'identité régionale. Auteur de plusieurs articles dans des revues scientifiques et culturelles, il travaille au sein de la Fonction publique territoriale. Il propose de redécouvrir, à travers son ouvrage, et présentera durant sa conférence, une figure encore trop méconnue de beaucoup de Lorrains, homme de lettres et historien, qui de son enfance viennoise à l'Europe déchirée et morcelée d'après-guerre, devint « un éveilleur dont la quête d'Europe n'a cessé de guider les pas ».
A l'issue de sa conférence, Jean-François Thull dédicacera son ouvrage.

Jeudi 9 avril 2009
Créer une synergie culturelle
Rendre hommage à la mémoire du marquis Amédée Ladonchamps et initier un partenariat culturel entre les clubs d’histoire et du patrimoine du pays messin, voilà les deux points forts de l’assemblée générale.
Une soixantaine de personnes a participé à la 21e assemblée générale de la SHW, sous la présidence de Pierre Brasme. L’occasion de dresser le bilan d'une année 2008 pleinement réussie, mais aussi de lever le voile sur les projets ambitieux de cette association.
En présence François Grosdidier, député maire de Woippy, de Mme Thérèse Pilois, conseillère municipale, et de plusieurs présidents d'associations d'histoire de la région messine, les différents rapports statutaires ont permis de faire revivre la belle année du 20e anniversaire de la SHW, et de mettre en valeur la bonne gestion financière de celle-ci.
Le président a surtout fait part d'un vœu qui lui tient à cœur : initier un partenariat culturel avec les associations d'histoire et du patrimoine du pays messin, en créant « une synergie culturelle originale qui doit s'amplifier et se renforcer : il y va peut-être de la survie et de la crédibilité du tissu associatif que nous constituons dans l'agglomération messine. A l'heure de la CA2M et de l’intercommunalité, du syndicat à vocation touristique et des projets communs, il me semble nécessaire que nos associations, tout en conservant leur personnalité, leur spécificité et leur indépendance, développent des actions communes et réfléchissent à un futur qui leur permettra de mieux coordonner leurs projets culturels. Une première réunion au printemps devrait aboutir au lancement de cet ambitieux chantier ». La partie statutaire de l'assemblée s'est poursuivie avec le renouvellement du tiers sortant du comité : Claude Pizzato, René Mognon, Jean-Claude Brûlé et des vérificateurs aux comptes : Eda Brasme et Claude Hassenfratz. Une soirée qui s'est poursuivie avec la conférence présentée par le jeune historien Jean-François Thull, sur Jean de Pange. Un Lorrain en quête d’Europe (1886-1957), son premier ouvrage. L’auteur en a dédicacé quelques exemplaires, pendant que le pot de l'amitié permettait de poursuivre les échanges.

Le regretté marquis
Dans son rapport moral, le président Pierre Brasme a d'abord rendu un émouvant hommage à la mémoire du regretté marquis Amédée Lefebvre de Ladonchamps, qui fut un membre fidèle de la Société « son nom à lui seul évoquait une partie de notre histoire : le château de Ladonchamps bien sûr, la bataille du même nom le 7 octobre 1870, et la culture de la fraise dont son oncle le marquis Henry de Ladonchamps fut un des promoteurs et des organisateurs durant les années de l'entre-deux-guerres ». Un hommage auquel s'est associé François Grosdidier.
Après avoir annoncé les manifestations de l'année 2009 (conférences et visites), Pierre Brasme a fait part de son souhait de créer à Woippy une bibliothèque historique digne de ce nom, au service des adhérents, des Woippyciens et des étudiants, souhait auquel la municipalité, par la voix du premier magistrat, semble d'ores et déjà vouloir répondre favorablement.

Mercredi 15 avril 2009
Adolph Thil témoin de l’Histoire
La Société d'Histoire organise, le vendredi 24 avril à 20 h30, salle Michel-Bonnet à l'Hôtel de Ville, une conférence animée par Adolphe Thil, sur « la Moselle et les Mosellans durant la Seconde Guerre mondiale ».
Ecrivain bien connu en Lorraine pour ses romans (Ils n'iront plus au bois, Brûlez les sorcières, Le Suédois, Entre les potences l'espérance, La saga des derniers Celtes...), Adolphe Thil a vécu une enfance marquée par la guerre : évacué au début de septembre 1939 avec sa mère et ses deux frères, il se retrouve en Charente, revient chez lui après l'armistice, et devient le témoin de cette période difficile où la Moselle subit la dure loi de la germanisation et de la nazification, avec les expulsions, le départ des Malgré-Nous, l'apprentissage obligatoire de l'allemand, l'obligation du salut hitlérien. Devenu professeur d'histoire et d'allemand, il a enseigné à Forbach avant d'entrer dans l'administration comme chef d'établissement. Pèlerin infatigable, il ne cesse de sillonner la Lorraine pour transmettre son émouvant témoignage, notamment auprès des lycéens et des collégiens, captivés par le récit de ce témoin de l'Histoire (il était au collège Pierre-Mendès-France de Woippy en novembre dernier).

Jeudi 23 avril 2009
Conférence et dédicaces d'Adolphe Thil, demain à l'hôtel-de-ville
La Société d'Histoire de Woippy organise, ce vendredi 24 avril à 20 h 30, salle Michel-Bonnet à l'Hôtel de Ville, une conférence animée par Adolphe Thil, sur « La Moselle et les Mosellans durant la Seconde Guerre mondiale », avec notamment la projection d'un film sur la résistance en Moselle. Entrée libre.
Ecrivain bien connu en Lorraine pour ses romans, Adolphe Thil a vécu une enfance marquée par la guerre : évacué au début de septembre 1939 avec sa mère et ses deux frères, il se retrouve en Charentes, revient chez lui après l'Armistice, et devient le témoin de cette période difficile où la Moselle subit la dure loi de la germanisation et de la nazification, avec les expulsions, le départ des Malgré-Nous, l'apprentissage obligatoire de l'allemand, l'obligation du salut hitlérien.
Devenu professeur d'histoire et d'allemand, il a enseigné à Forbach, avant d'entrer dans l'administration comme chef d'établissement. Pèlerin infatigable, il ne cesse de sillonner la Lorraine pour transmettre son émouvant témoignage, notamment auprès des lycéens et des collégiens, captivés par le récit de ce témoin de l'Histoire. A l'issue de sa conférence, Adolphe Thil dédicacera ses ouvrages.

Jeudi 4 juin 2009
Docteur en histoire contemporaine, président-fondateur de la Société d'histoire de Woippy, membre correspondant de l'Académie nationale de Metz et du conseil de développement durable de Metz-Métropole, auteur d'une douzaine d'ouvrages, Pierre Brasme a créé un blog consacré à l'histoire de la Moselle, en octobre dernier. Le succès est au rendez-vous.
Pourquoi ce blog ?
« Je n'ai aucune connaissance particulière dans la création d'un blog, d'ailleurs je ne fais pas de programmation. Mais j'ai ressenti la nécessité de monter ce blog (pbrasme.unblog.fr) en raison du succès plutôt mitigé des revues d'histoire locale auprès du grand public. Un blog est facile à créer et à enrichir, son coût est quasi nul et internet est devenu un moyen facile d'information et de communication. Avec ce blog, j’ai aussi, pu multiplier des liens et renvoyer les visiteurs vers les éditions Serpenoise ou l'Académie nationale de Metz par exemple. Certes il' n'est pas hyper professionnel, mais il me semble qu'il tient la route et il est appelé à se développer. »
Que Peut-on découvrir-dans-ce blog ?
A l'heure actuelle, il y a une quarantaine d'articles, des extraits de mes ouvrages, d'autres historiens, de revues, tous consacrés à la Moselle. Par exemple, vous trouverez un papier consacre a l'artiste mosellan Alphonse Kraemer, mort en 1994, un autre sur l`épidémie de choléra, de 1832 en Moselle, ou encore des témoignages sur le camp de déportation de Woippy. Au total, je compte déjà 4 700 visiteurs, alors que les articles ont été vus 8 000 fois. Certains affichent des records 377 fois pour les récentes fouilles archéologiques de Woippy ou 360 fois sur le musée de l'œuvre de Jaumont à Malancourt-la-Montagne. Le dernier en date rappelle la vie de Paul Mayer un artiste forbachois du XXe méconnu.
Vous êtes à l'origine d'une rencontre qui, demain a Woippy, réunira diverses associations d'histoire locale. Quel est le but de cette soirée d'échanges ?
Lors de la dernière assemblée générale de la SHW, j'ai relancé l'idée de cette rencontre, avec douze associations du Pays messin. Afin de travailler ensemble, de manière à être plus efficace. Mais attention, il ne s'agit pas de fédérer, chacun conserve son autonomie. Si la mayonnaise prend, on fera une autre réunion de travail à l'automne. Nous rencontrons tous des problèmes de relève. Il faut donc optimiser et redynamiser nos moyens pour créer quelque chose de solide. »

Vendredi 26 juin 2009
L’intercommunale des historiens
Une première à Woippy : une douzaine d'associations d'histoire de Metz et du Pays messin se sont rencontrées afin de définir des projets communs. Objectif : créer une synergie culturelle et dynamiser l'action de l'ensemble des sociétés d'histoire.
C’est à l'initiative de Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy, que se sont rencontrés en mairie de Woippy les présidents ou représentants de plusieurs associations consacrées à l'histoire et au patrimoine de Metz et du Pays messin : outre la S.H.W étaient présents le Mouvement culturel du Ban-Saint-Martin, Lorry-lès-Metz au fil du temps, Les Amis du Vieux Plappeville, Montigny autrefois, Renaissance du Vieux Metz et des Pays lorrains, Du Chaussy à Courcelles, le Foyer culturel de Moulins-lès-Metz, le Comité d'Historicité européenne de la Lorraine, le groupe Histoire et patrimoine Lorrain de l'IMRA, et le Syndicat d'Initiatives de Courcelles-Chaussy. Des sociétés dont certaines travaillent déjà ensemble, et se retrouvent d'ailleurs chaque année au Salon du Livre d'Histoire de Woippy.
Synergie
Dans son allocution de bienvenue, Pierre Brasme a tenu à rappeler l'objectif de cette première rencontre : « J'ai souhaité que nous nous rencontrions pour échanger, et tenter de mieux travailler ensemble. Il ne s'agit en aucun cas, dans mon esprit, de vous proposer une structure associative nouvelle, mais, avec vous, de créer une synergie qui impulsera à chacune de nos sociétés et à l’ensemble qu’elles forment un dynamisme nouveau. A l’heure de l’intercommunalité et des projets communs, je suis persuadé que, tout en conservant chacun notre spécificité et notre indépendance, nous pouvons apporter un sang neuf à cette forme de vie associative et culturelle que nous constituons ».
Un discours qui a fait rapidement l'unanimité autour de l'idée qu'il était nécessaire de se regrouper pour mieux travailler ensemble, non pas forcément par des actions spectaculaires, mais simplement, pour commencer, par une concertation sur le calendrier des manifestations, par l'organisation de conférences, d'expositions ou de sorties ou visites communes, par l'ouverture des revues d'histoire locale à des articles des associations voisines. Pierre Brasme a souhaité en outre que les sociétés d'histoire puissent disposer dès l'an prochain d'un stand à l'Été du Livre.
Un vaste chantier vient donc de commencer, dans lequel chaque association est prête à s'investir. Une prochaine rencontre est d'ores et déjà fixée au lundi 5 octobre. Le nombre d'associations participantes n'est pas limité, puisque celles qui le souhaitent pourront rejoindre le groupe initial.
Contact : as.brasme@wanadoo.fr, tél. 03 87 31 39 94

Mardi 18 août 2009
A la rencontre de l’Empereur
S'il y a bien une exposition à ne pas manquer durant cet été, c'est bien celle que le Conseil général de la Moselle, en partenariat avec la prestigieuse Fondation Napoléon, propose dans le cadre exceptionnel du château de Malbrouck à Manderen, sous l'intitulé Splendeurs de l'Empire. Autour de Napoléon et de la cour impériale. Une exposition qui permet de revisiter l'histoire de l'Empire à travers près de 300 pièces, parmi lesquelles le trône de Napoléon, son célèbre bicorne porté à Waterloo, l'un de ses fusils de chasse, mais aussi des collections d'objets d'art et de joaillerie et des tableaux dont de nombreux portraits.
C'est cette belle exposition que les membres de la Société d'histoire de Woippy, sous la conduite de leur président Pierre Brasme, sont allés visiter, avec des guides qui leur ont permis de revivre quelques aspects de l'époque du Premier Empire.

Samedi 26 septembre 2009
La Société d’Histoire à Epinal
Destination Epinal pour le voyage annuel d'étude de la Société d'histoire de Woippy. Une tradition de vingt ans.
Cette année, la sortie a coïncidé avec les journées du patrimoine, et a conduit une trentaine de personnes à Epinal pour une découverte de la Cité de l'image.
Cette visite a été précédée, dans la matinée, de la visite de l'Ecomusée de la bière de Ville-sur-Illon, créé à l'intérieur d'une brasserie qui a connu son âge d'or entre 1877 et le milieu du XXe siècle, grâce en particulier au brasseur strasbourgeois Jacques Lobstein. Avec sa malterie intégrée et une salle de brassage à quatre chaudières en cuivre, la brasserie a produit jusqu'en 1956 une bière qui a contribué au renom des brasseries lorraines.
Elle abrite aujourd'hui un très beau musée qui, sous la conduite de bénévoles passionnés, est un véritable parcours initiatique qui permet de découvrir à la fois l'alchimie de la bière et les procédés de fabrication... initiation qui s'est achevée par la sympathique dégustation d'une bière de qualité.
L'après-midi a été consacré à la visite de la Cité de l'image d'Epinal, née de l'association de l'Imagerie d' Epinal, entreprise privée, et du Musée de l’Image édifice public.
L’Imagerie d’Epinal, deux mots symboliques de tout un petit monde d'histoire et de légendes, passant des images religieuses et de l’épopée napoléonienne aux contes qui ont bercé notre enfance. Une belle aventure lancée en 1796 par Jean-Charles Pellerin, et que poursuit et fait revivre aujourd’hui une équipe de passionnés. La visite de ce musée unique au monde a permis de comprendre l’évolution des techniques de reproduction de l’image, depuis la stéréotypie jusqu’à l’aquatype en passant par la lithographie.

Mardi 29 septembre 2009
Les membres de la Société Histoire de Woippy, ainsi que de nombreux amateurs d'histoire de la région, connaissent bien désormais Roland Schmidt-Dory, magistrat honoraire, qui à trois reprises déjà a été invité par la Société d'histoire de Woippy pour présenter les sujets qui le passionnent. S'il n'est pas historien de formation, cet ancien procureur a fait montre des qualités d'un conférencier hors pair, capable de captiver dès ses premières phrases un public vite conquis qu'il s'agisse de Louis II de Bavière, de Louis XIV et les femmes et des Grands canulars de l'histoire, Roland Schmidt-Dory a offert à ses auditeurs des moments savoureux, au point qu'une nouvelle conférence s'imposait.
Cette conférence aura lieu le vendredi 2 octobre à 20 h 30, à l'Hôtel de ville de Woippy (salle Michel-Bonnet), et aura pour sujet l'une des affaires politiques les plus célèbres de l'Ancien Régime, liée à la chute de Nicolas Fouquet (1615-1680) avec pour titre Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV : prévaricateur ou victime de la jalousie royale ? Juste condamnation ou erreur judiciaire ? L'un des personnages les plus fascinants du siècle de Louis XIV, qu'il éblouit avec les fastes de son château de Vaux-le-Vicomte, Nicolas Fouquet fut-il un financier douteux puisant dans les caisses de l'Etat ou victime de la jalousie de Louis XIV, pour qui aucune ombre ne devrait assombrir la royale volonté de grandeur ?
Nul doute que l'ancien magistrat qu'est Roland Schmidt-Dory aura à cœur de faire revivre à son public la mise en place du piège et l'arrestation de Fouquet, l'instruction, le procès, le jugement, et les années de prison entourées d'un mystère tel que, longtemps, on crut que le masque de fer n'était autre que Nicolas Fouquet. Une belle soirée en perspective, à ne pas manquer !
Vendredi 2 octobre, 20 h 30, salle Michel-Bonnet (accès par l'arrière de l’Hôtel de Ville de Woippy), entrée libre.

Vendredi 2 octobre 2009
CONFÉRENCE : L'affaire Nicolas Fouquet

Le vendredi 2 octobre à 20 h 30, le président de la Société d'Histoire de Woippy, M. Pierre Brasme propose une conférence donnée par M. Roland Schmidt-Dory, magistrat honoraire et membre d'honneur de la SHW, ayant pour thème « Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV : prévaricateur ou victime de la jalousie royale ? Juste condamnation ou erreur judiciaire ? », salle Michel-Bonnet - Hôtel de Ville de Woippy. Le verre de l’amitié clôturera la soirée.

Jeudi 12 novembre 2009
Président-fondateur il y a vingt ans de la Société d'histoire de Woippy, Pierre Brasme est également l'un des initiateurs, avec la commune de Woippy, du Salon du livre d'histoire. Sous son impulsion, celui-ci tente une première ouverture européenne.
Le 7e Salon du Livre d'histoire de Woippy ouvrira ses portes ce samedi. Quels en seront les moments forts ?
Pierre BRASME : « La particularité de notre Salon, au-delà de la présence de nombreux auteurs et d'une vingtaine d'associations d'histoire, est de proposer au public des conférences et, comme l'an dernier, une table ronde. Samedi à 15 h 30, nous aurons une première conférence, que présentera notre parrain, l'écrivain Gonzague Saint Bris : La Fayette : la stature de la liberté. N'oublions pas que c'est, cette année, le 220e anniversaire de la Révolution ! Le lendemain à 11 h, Nicolas Bastuck animera une table-ronde sur Le calvinisme à Metz et dans le Pays messin - 5e centenaire de la naissance de Calvin oblige - qui réunira des spécialistes de la question comme Jeanne Vincler, Pierre Bronn, Julien Léonard et René Braillé. Enfin, à 15 h, une conférence du professeur Rainer Hudemann, de l'université de Sarrebrück : Un aspect des relations franco-allemandes au XXe siècle : la question sarroise, conflits et coopération. »
Quel sens donnez-vous à la présence, cette année, d'un universitaire allemand ?
« L'une de mes ambitions est de faire du Salon du livre d'histoire de Woippy une grande manifestation culturelle transfrontalière. Cette ouverture européenne passe nécessairement par un partenariat avec les universités et les institutions culturelles de la Sarre, du Luxembourg et de la Belgique. C'est la raison pour laquelle, dans un premier temps, j'ai invité le professeur Rainer Hudemann, de l'université de Sarrebrück,, grand spécialiste des relations franco-allemandes et des questions transfrontalières. Il sera présent sur le Salon dimanche et présentera une conférence qui sera tout à fait dans cette optique, avec la question sarroise (à la fois après 1918 et après 1945). En outre, pour mieux concrétiser encore ce partenariat, le prix d'Histoire René-Paquet sera remis à une jeune historienne allemande. »
Cette ouverture du Salon de Woippy est-elle amenée à se développer ?
« Je souhaite que cette première ouverture soit un acte fondateur et qu'elle soit irréversible. Je veux non seulement pérenniser cette coopération avec la Sarre, mais l'étendre progressivement à nos proches voisins du Luxembourg et de la Belgique. Associer les universités, c'est une chose, c'est un ancrage essentiel, mais il est évident que nous ferons aussi appel, dès l'an prochain, à des maisons d'édition et à des auteurs de ces pays. Tout cela est ambitieux et nécessitera le soutien du Département et de la Région. »
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Vendredi 13 novembre 2009
SALON DU LIVRE D’HISTOIRE    à Woippy
Invités de marque
Le 7e Salon du livre d'histoire s'honorera de la présence d'invités de marque en la personne de SAR Nicolas Petrovitch Njegosh de Monténégro et de l'auteur libanais Raif Shwayri.
Descendant et prince héritier du dernier roi du Monténégro, Nicolas Petrovitch Njegosh est né en France en juillet 1944 d'un père exilé et d'une mère bretonne. Il passe son enfance entre l'Armorique et Paris. On lui parle assez peu de ces exotiques dynasties qui régnèrent sur le Monténégro jusqu'à la Grande Guerre. Parisien, architecte et écolo, l'héritier du royaume monténégrin, se félicite de l'indépendance de son pays mais ne réclame pas sa couronne. D'ailleurs il ne reprend réellement contact avec son pays d'origine qu'en 1989 à l'occasion du retour du corps du roi Nicolas à Cetinje, l'ancienne capitale du Monténégro.
Depuis, il s'est beaucoup impliqué au Monténégro, en fondant notamment la Biennale d'art contemporain de Cetinje. Il est aussi président de l'association Izbor pour la défense des droits des victimes de discrimination ethnique en Yougoslavie et vient de créer l'association Europe Monténégro.
Avec l'Institut européen d'écologie de Metz il a jeté les bases d'un partenariat écologique avec son pays, avec pour objectif commun de constituer un partenariat écologique, culturel, historique, artistique et touristique. A l'invitation de Nicole Faessel, présidente du Comité d'historicité européenne de la Lorraine avec lequel il entretient des relations étroites et privilégiées, il s'entretiendra volontiers avec toutes celles et ceux qui souhaiteraient le rencontrer.
Humaniste
Après un riche parcours académique et universitaire, Raïf Shwayri, expert en développement auprès de nombreuses instances internationales, est aussi le directeur général de la fondation « Al-Kafaàt », organisation humanitaire de développement qui œuvre, à travers une trentaine de programmes, à la réhabilitation des personnes handicapées, à la formation professionnelle, à l'enseignement supérieur et à l'emploi. Il sera présent pendant toute la durée du Salon et dédicacera son ouvrage Nadim- Un Liban généreux (éd. Les 2 encres). Nadim, anthropologue et professeur à l'Université de Londres, d'origine libanaise, exilé en Angleterre, est rejoint par son passé. A travers les pérégrinations d'hommes et de femmes, leurs histoires leurs peines et leurs joies, ce livre offre un tracé limpide d'un demi-siècle de tourmente dans un Moyen-Orient déchiré. Deux récits parallèles, l'un romanesque, l'autre documentaire, se croisent pour livrer une information historique précise sur des moments forts de la vie des gens de la Palestine et du Liban.

A la rencontre des auteurs
Présenté samedi 14 et dimanche 15 novembre prochains dans la salle Saint-Exupéry, de 10 h à 19 h, le 7e Salon du livre d'histoire constituera un moment privilégié pour tous les amateurs.
Ils pourront tout à loisir échanger, converser et se faire dédicacer l'un ou l'autre des ouvrages présentés par de très nombreux auteurs ou se renseigner auprès des associations d'histoire.

Samedi 14 novembre 2009
SALON DU LIVRE D'HISTOIRE
80 auteurs réunis à Woippy
Présenté aujourd'hui et demain dans la salle Saint-Exupéry, de 10 h à 19 h, le 7e Salon du livre d'histoire de Woippy constituera un moment privilégié pour tous les amateurs.
Ils pourront tout à loisir échanger, converser et se faire dédicacer l'un ou l'autre des ouvrages présentés par de très nombreux auteurs ou se renseigner auprès des associations d'histoire :
Gonzague Saint Bris, parrain du Salon : François ler et la Renaissance (Télémaque), La Malibran, la voix qui dit je t'aime (Belfond) ; Rainer Hudemann : Das Saarland zwischen Frankreich, Deutschland und Europa, 1945-1957 ; Frédéric Allali : Blériot, le vainqueur de la traversée de la Manche (BD) ; Alain Amicabile : Remercie la neige. Une histoire du Pays haut lorrain (Syllepse) ; Antenucci Marie-Louise : Ritals ici, Lorrains là-bas (Serpenoise) ; Banon Patrick : La révolution théoculturelle (Presses de la Renaissance) ; Bastien René : Une vie d'écolier 1930-1938 (Serpenoise) ; Berger Paul et Lasagne Jean-François : Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - Le Maitron - L'atelier) ; Berrar Jean-Claude : Le retour à la France - Il était une fois la sidérurgie (Serpenoise) ; Bogdan Henry : Histoire des pays de l'Est (Perrin) ; Bourreck Irys : La fille du silence (Publibook) ; Boutsindi Patrick : L'homme qui avait trahi Moungali (L'Harmattan) ; Braun Suanne et Ampe Jacques : Metz, portrait d'une ville (Serpenoise) ; Brasme Pierre : Moselle 1918, le retour à la France (Pierron) ; Brule André : La Sorcellerie à Metz (L'Harmattan) ; Bucciarelli Maxime : Histoire des vins de Moselle (Domini) ; Bund Edgard : Histoire du carnaval : Sarreguemines (Officine) ; Cailly Noëlla : La fille du Gitan (Officine) ; Chardak Henriette : Cervantès (Presses de la Renaissance) ; Chauvin Yannick : Le roman de la guerre des Gaules. (Alphée) ; Cochet François : De Gaulle et les jeunes turcs (Riveneuve) ; Didier Jacques : 10-11 août 1914 : Lagarde (Ysec) ; Dony Pierre : Mes tribulations pendant la guerre 1939-1945 (Mains Nues) ; Eban : Vichy (Annie Roth) ; Faisandier Claude : Un roman, la guerre de Cent ans (Guibert) ; Fauvel Christian : C'était hier en pays messin (Serpenoise) ; Fleurentin Jacques : Les plantes qui nous soignent (Ouest-France) ; Frachet Anne : Le miracle de l'aubépine (Les 2 Encres) ; Gandebeuf Jacques : Adrienne Thomas (Serpenoise) ; Gastaldello Lucien : Longwy la ville (Paroles de Lorrains) ; Gérard Claude : De la Lorraine au Djebel (Officine) ; Gillardin Geneviève : Contes de Noël (Officine) ; Girault Jacques : Au devant du bonheur : Les Français et le Front populaire (Cidre) ; Grandhomme Jean-Noël : La Roumanie en guerre (Sotega) ; Gueneau Emile-Pierre : Le maître-échevin (Mettis) - Stand de l'Académie nationale de Metz ; Harold Willy : Illustrateur du « Prix de la liberté » ; Heilligenstein Gérard : Mémoires d'un observateur pilote 1912-1919 (Officine) ; Hubert-Richou Gérard : Complot à la corderie royale (Flammarion) ; Ilbay Gül : Récits de vie, portraits de femmes (Ata Turquie) ; Jolin Jean-Louis : Trésors de Metz (Domini) ; Jonas Evelyne : Au cœur de mon sabot (Officine) ; Kartheuser Bruno : Les pendaisons de Tulle (Krautgarten) ; Kieffer Jean : Destin de femmes (Serpenoise) ; Korzec Jean-Paul : Dans la brume des rêves (Officine) ; Kretz Pierre : Le gardien des âmes (La Nuée Bleue) ; Laparra Jean-Claude et Hesse Pascal : La machine à vaincre (Editions l4-18) ; Laurendin Bernard : Pieta de Metz (Serpenoise) ; Lagier Rosine : Noëls de Guerre (Nuee Bleue) ; La Coustumier Jacques : Le Maréchal Victor (Nouveau Monde Editions) ; Lever Evelyne et Maurice : Le chevalier d'Eon (Fayard) ; Lexa-Chomard Annette : Lettre à Lucien Guénot (Gérard Louis) ; Lhote Florence : Je sors de ma réserve (Pierron) ; Lucas Jean-Pierre : Dictionnaire des généraux et amiraux français de la grande guerre 1914-1918 (Archives et Culture) ; Maudhuy Roger : Les grands procès de la collaboration (Lucien Souny) ; Maxant Boris : Rebelles en sol mineur (Paroles de Lorrains) ; Meignier Alain : Au coeur de la bataille (Officine) ; Meyer Jean-Victor : Des Lorrains dans les tourmentes (Auto-édition) ; Michel Marcel : Les francs tireurs d'Ars de 1870 (Ocde) ; Monod Alain : Vauban ou la mauvaise conscience du roi (Riveneuve) ; Moulin François : Lorraine, années noires (La Nuée Bleue) ; Olmi Janine : La Pasionaria rouge (Serpenoise) ; Paul-Dauphin Jean-Marie : Jules Verne (Thélès) ; Pavie Yves et Riou Marie-Dosée : Le clan des Illyriens (Sagittaire) ; Pietrek Gérald : Simon Présidan, geôlier de Louis XVII (Coprur) ; Rapoport Dominique : Le Débarquement de Normandie (Serpenoise) ; Reynaud Elisabeth : Chenonceau, le château des plaisirs (Télémaque) ; Roth François : Robert Schuman (Fayard) ; Sachs René : L'énigme d'un coup de Grisou (Nord-Avril) ; Sardain Marie-France : Défenses et sièges de Paris - 1814-1914 (Economica) ; Shwayri Raïf : Nadim, un Liban généreux (Les 2 Encres) ; Solnon Jean-François : Le turban et le stambouline (Perrin) ; Stolze Pierre, Georges, Simone et Salomon (Lucien Souny) ; Thil Adolphe, Entre les potences, l'espérance (Serpenoise) ; Thull Jean-François : Jean de Pange (Serpenoise) ; Veillet Martine : J'étais médecin dans les tranchées (Robert Laffont) ; Vincler Jeanne : Le traité des reliques de Jean Calvin (Ampelos) ; Vogel Norbert : Retrouvez la confiance qui est en vous (Presses de la Renaissance) ; Vogler Danièle : Histoire des dinosaures (Officine) ; Wagner Sébastien : Dictionnaire historique des rues de Metz (Serpenoise) ; Widemanu François : Les successeurs d'Alexandre en Asie centrale et leur héritage culturel (Riveneuve).

Les associations représentées
Académie nationale de Metz , Association découverte de la fortification messine, Ascomemo, Cercle d'histoire de Moyeuvre, Cercle généalogique du pays messin Cercle histoire de Joeuf, Comité d'historicité européenne de la Lorraine, Espace livres foyer Saint-Eloy, Foyer culturel de Moulins-Lès-Metz, Groupe d'histoire locale d'Hagondange, lcare concept ; Les amis du vieux Plappeville, Lorry-lès-Metz « Au fil du temps », Mémorial de Verdun , Montigny autrefois, Mouvement culturel du Ban-Saint-Martin, Renaissance du vieux Metz et des Pays lorrains, Société d'histoire de Woippy , Société d'histoire du Sablon, Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine, Société d'histoire et patrimoine de la Gendarmerie nationale, Société philomathique vosgienne, Syndicat d'initiative de Courcelles-Chaussy, Société des sciences médicales de la Moselle.

Dimanche 15 novembre 2009
Salon du livre d'histoire : une ambition européenne
Le coup d'envoi de la 7e édition du Salon du livre d'histoire a été donné hier. Un rendez-vous incontournable avec l'Histoire placé sous le parrainage de Gonzague Saint Bris.
La 7e édition le Salon du livre d'histoire de Woippy organisée dans la salle Saint-Exupéry a été inaugurée hier samedi par le député-maire François Grosdidier en présence de Gonzague Saint Bris écrivain, journaliste, critique littéraire, chroniqueur, animateur et créateur d'émissions de radio et de télévision, invité d'honneur et parrain de la manifestation et de Pierre Brasme, président de la SHW (Société d'histoire de Woippy) et de nombreuses personnalités.
Comptant définitivement au nombre des grands rendez-vous littéraires du genre, ce Salon offre surtout la possibilité, unique dans la région, de trouver en un seul lieu une telle variété d'ouvrages historiques à feuilleter sur place et, surtout, de rencontrer l'un ou l'autre des quelque 90 auteurs toujours disponibles pour une dédicace. De l'ouvrage spécialisé au roman historique, de la biographie aux souvenirs et témoignages en passant par la bande dessinée, chacun y trouvera son compte.
Transfrontalier
Après avoir adressé ses vœux de bienvenue et chaleureusement remercié Gonzague Saint Bris et les nombreuses personnalités présentes, Pierre Brasme a poursuivi : « Le succès et l'avenir du Salon du livre d'histoire de Woippy ne sont pas seulement fonction du nombre d'auteurs, d'éditeurs et d'exposants même si leur présence en constitue l'indispensable assise. Je suis convaincu que si nous voulons faire une grande manifestation culturelle, il nous faut gommer les frontières avec nos proches voisins sarrois, luxembourgeois et belges pour créer une nouvelle solidarité culturelle élargie. Je souhaite ardemment que pour concrétiser cette ambition européenne, les instances départementales et régionales nous appuient et prennent leurs responsabilités ».
Message reçu fort et clair par Marie-Ange Morin, vice-présidente du Conseil régional : « Nous ne pouvons que vous répondre oui, puisque vous rejoignez une de nos préoccupations majeures qui est le transfrontalier. Ne vous faites pas trop de soucis je pense que vous serez entendu ».
Un patrimoine commun
Des propos que François Grosdidier a partagés avant de saluer « Les compétentes, l’expertise, les références et les réseaux que nous offrent la Société d'Histoire de Woippy. De toutes les formes littéraires, l'Histoire est peut-être celle qui mérite le plus le soutien des collectivités publiques. L'Histoire paraît parfois bégayer et répéter les mêmes tragédies. L'Humanité progresse chaque fois qu'elle retient les leçons de l'Histoire. Elle recule chaque fois qu'elle les oublie. Ce salon reste le rendez-vous privilégié et familier des amateurs d'Histoire locale cette terre fertile où l'on cultive ses racines. L'Histoire est notre patrimoine. Un patrimoine ne s'emporte pas dans la tombe. Il se transmet. Notre salon doit en être un moyen ».
Renaissance
Invité de prendre la parole en sa qualité de parrain de la manifestation, Gonzague Saint Bris a remercié les organisateurs : « J'en suis extrêmement honoré et fier. Nous vivons aujourd’hui sans le savoir une nouvelle Renaissance. Nous devons passer d'une société de possession à une société de désir et nous pouvons le faire par la culture. Ce que l'imprimerie a apporté au XVIe siècle, c'est ce que l'Internet apporte au XXIe siècle, c'est-à-dire l'accès à la connaissance. Nous n'avons qu'une pauvre existence. Si nous lisons nous multiplions nos vies, c'est pourquoi je m'adresse aux jeunes : Lisez des biographies parce qu'il faut grandir en admirant plus grands que soi. L'admiration est la plus libre des universités » pour conclure en citant Georges Bernanos « Ne pas revenir sur le passé c'est la meilleure façon que ce passé revienne sur VOUS ».
Salle Saint-Exupéry, place André Debs à Woippy, aujourd'hui dimanche 15, de 10 h à 19 h. Entrée libre.


Evelyne et Maurice Lever : Prix du livre d’histoire
  Le 4ème Prix du livre d'histoire de la ville de Woippy décerné par un jury d'historiens présidé par Madeleine Thoen, a été remis hier à Evelyne et Maurice Lever pour l'ouvrage intitulé « Le Chevalier d'Eon, une vie sans queue ni tête » (Fayard), par Gonzague Saint Bris, parrain du 7e Salon du livre d'histoire. Ravie, Evelyne a été sensible à l'hommage et remercié les membres du jury qui m'ont beaucoup honorée en couronnant ce Chevalier d'Eon qui, toute sa vie a recherché la publicité. Voilà qu'il la retrouve ici. Sans doute aurait-il été heureux de se retrouver dans cette ville de Metz qu'il a traversée plusieurs fois. C'est extraordinaire alors qu'il était en compétition avec de véritable héros, que vous ayez choisi le plus extravagant des extravagants du XVIIIe siècle ».
  Historienne, chercheur au CNRS, Evelyne Lever a publié chez Fayard Louis XVI (1985), Louis XVIII (1988), Marie-Antoinette (1991), Philippe-Egalité (1996), L'Affaire du collier (2004), C'était Marie-Antoinette (2006), Maurice Lever (1935-2006), historien de renom, a notamment publié une monumentale biographie du marquis de Sade, Donatien Alphonse François, marquis de Sade (1991), Pierre Augustin Caron de Beaumarchais (1999-2004, 3 vol), Théâtre et Lumières (2001), Grande et petite histoire de la Comédie- Française (2006). Son mari Maurice Lever avait décidé d'écrire cette histoire où vérités et légendes sont restées intimement liées. La mort l'en a empêché. Evelyne l'a fait à sa place, mettant en lumière des documents inédits en France sur l'un des personnages les plus pittoresques du XVIIIe siècle. Une biographie historique entièrement renouvelée.
Le bel Ambigu
  Est-ce un homme, une femme, un hermaphrodite ? L'énigme de son sexe aura sûrement beaucoup plus fait pour sa réputation que tout ce qu'il entreprit dans sa longue existence.
  Les aventures du chevalier d'Eon dépassent de loin par l'extravagance tout ce qu'un romancier peut imaginer, mais leur intérêt ne s'épuise pas dans les péripéties d'une vie "sans queue ni tête", comme il le dit un jour. Tout à la fois agent secret de Louis XV et diplomate officiel, il est mêlé à la grande politique, mais aussi à d'innombrables intrigues : il rencontre des souverains, des ministres, court de Saint-Pétersbourg à Londres, détient des secrets d'Etat jusqu'au jour où un tribunal britannique déclare, sans preuve, qu'il appartient au sexe féminin.
Le Salon du Livre d'histoire est ouvert aujourd'hui dimanche 15 novembre de 10 h à 19 h.

Lundi 16 novembre 2009
Le 19e prix René-Paquet attribué à Elisabeth Thalhofer
Pour la première fois de son histoire, le prix René-Paquet a été attribué, hier, à une étudiante de l'Université de Sarrebruck. Symbole de la volonté d'ouverture transfrontalière souhaitée par les historiens.
Chaque année, depuis 1991, la Société d'histoire de Woippy (SHW), que préside depuis 21 ans son fondateur, Pierre Brasme, décerne son prix René-Paquet, du nom de cet érudit messin, premier historien de Woippy. A travers cette distinction, la SHW souhaite ainsi honorer et récompenser un travail de recherche historique, mémoire, master ou thèse de doctorat, d'un jeune étudiant ou d'une jeune étudiante portant sur l'histoire de Metz ou de la Moselle.
« Cette année, comme le Salon du livre d'histoire, le prix René-Paquet franchit les frontières. Ainsi, la SHW a décidé de l'attribuer à un travail de recherche de l'Université de Sarrebruck présentant un aspect commun à la Sarre et à la Lorraine. Le choix, guidé par le professeur Rainer Hudemann, s'est porté sur une étudiante allemande qui a travaillé avec lui. La décision de lui attribuer ce prix tient en particulier au fait que, dans son travail de thèse, elle a étudié le camp de Neue Bremm dans lequel ont transité ou ont été assassinés de nombreux Lorrains et Alsaciens », a expliqué Pierre Brasme, hier, avant de proclamer Elisabeth Thalhofer, lauréate du prix d'histoire René-Paquet 2009, pour sa thèse publiée sous le titre Entgrenzung der Gewalt. Gestapo-Lager in der Endphase des Dritten Reiches - Au-delà des limites de la violence. Les camps de la Gestapo dans la phase finale du IIIe Reich (lire par ailleurs).
Sujet douloureux
Radieuse et comblée, la jeune étudiante a tenu à remercier la Société d'histoire et s'est réjouie tout particulièrement de la reconnaissance de son travail.
« C'est, pour moi, un grand honneur : d'abord parce que ce prix est décerné cette année à l'échelle transnationale, d'autre part parce qu'il honore une recherche qui traite d'un sujet douloureux de l'histoire de la Lorraine. Je remercie le Pr Hudemann grâce auquel j'ai pu consulter pour la première fois des documents sur le camp de la Nouvelle Brême conservés par l'administration des Archives françaises que je remercie également pour son aimable soutien ».
Ouverture internationale
Un honneur aussi pour le Pr Hudemann qui n'a pas manqué, à son tour, de remercier et d'encourager Pierre Brasme et, à travers lui, les membres de la SHW et la municipalité de Woippy. « Par l'approfondissement et la confrontation au passé douloureux qu'on ne peut ni ne doit ensevelir, les historiens peuvent beaucoup apporter. Le prix que vous avez attribué à Elisabeth en témoigne. Je souhaite très sincèrement que votre ouverture internationale puisse se faire dans cet esprit ».

Nouvelle Brême
La thèse d'Elisabeth Thalhofer traite des camps de la Gestapo à la fin du IIIe Reich et, en particulier, du camp de la Nouvelle Brême à Sarrebruck. Ce camp d'internement pour hommes et femmes a existé de 1943 à 1944. Il a joué une fonction particulière dans le cadre de l'oppression et de la persécution commises par les nazis en Lorraine. Des centaines de Lorrains y ont été internés. Pour la plupart d'entre eux, ce fut la première étape d'une longue et douloureuse série de séjours dans les camps. Neue Bremm faisait partie d'un type particulier de camps créés à la fin du IIIe Reich. Il aide à comprendre le système de domination nazie. L'analyse montre qu'à la fin de la guerre, les structures de persécution étaient fortement ancrées dans la société allemande. Nombreux étaient ceux qui participaient directement ou indirectement à ce règne de la terreur et de la violence. Le sujet de cette thèse est sans nul doute le plus difficile de l'histoire franco-allemande.

Mardi 8 décembre 2009
Les historiens préparent 2010
Un mois après le succès du 7e Salon du livre d'histoire de Woippy, la Société d'histoire fait le bilan de l'année écoulée et, loin de s'endormir sur ses lauriers, prépare son calendrier 2010, qui s'annonce riche.
Cap sur l'ouverture. L'année 2009, marquée comme à l'accoutumé par plusieurs conférences et visites, aura été pour la Société d'histoire celle d'une plus grande ouverture.
A son initiative, une quinzaine d'associations d'histoire de Metz et du Pays messin ont décidé de se rapprocher, afin de mieux travailler en synergie et de proposer à leurs adhérents des manifestations communes. D'autre part, le récent Salon du livre d'histoire, qui a connu un très grand succès et qui ne cesse de monter en puissance, a vu la mise en place d'un partenariat avec l'université de la Sarre, symbolisé par la remise du Prix René-Paquet à une jeune historienne allemande, Elisabeth Thalhofer, tandis que le comité de la SHW nommait membre d'honneur, Rainer Hudemann, professeur à l'université de Sarrebruck.
Sorti au moment du Salon, le dernier numéro des « Chroniques du Graoully », riche d'une centaine de pages, est disponible à la Bibliothèque pour tous de Woippy (36, rue du Général-de-Gaulle, aux heures d'ouverture les mardis et vendredis, à partir de 16 h).
Un numéro riche et dense, avec notamment des articles sur les fouilles archéologiques à Woippy, les origines de Ladonchamps, Metz durant l'été 1793 ou encore la vie politique à Thionville après 1918.
Conférences et visite : un beau programme
La SHW proposera à ses adhérents et à tous les passionnés d'histoire plusieurs conférences : le 29 janvier, le professeur Gérard Michaux évoquera « L'espace lorrain dans la politique européenne de Louis XIV », tandis que le 12 mars, c'est François Roth qui, viendra retracer la carrière politique de Robert Schuman. Le 21 février a été programmée une visite de la synagogue de Metz, le 16 mai une sortie à l'abbaye de Villers-Bettnach, et en septembre un voyage à Colombey-les-deux-Eglises, avec notamment la visite de la Boiserie et du nouveau Mémorial.
En préparation, enfin, un colloque sur la guerre de 1870 et ses conséquences, organisé en partenariat avec les sociétés d'histoire locale voisines, et qui devrait avoir lieu en ouverture du 8e Salon du livre d'histoire, courant novembre.

Contact : as.brasme@wanadoo.fr ou tél. 03 87 31 39 94 ; Internet : www.shw-woippy.net ou blog : pbrasme.unblog.fr



Jeudi 7 janvier 2010
Les Joëlettes à la découverte de Woippy
Le groupe « Joëlettes » de l'Association des Paralysés de France, qui se compose de bénévoles, organise chaque mois une randonnée avec des personnes en situation de handicap essentiellement moteur ; la joëlette est un véhicule à une seule roue, située au centre de gravité, conduit par deux personnes, l'une tirant et l'autre guidant, sur n'importe quel terrain.
Ces randonnées ont un but à la fois sportif, social et culturel, et permettent à des personnes handicapées de se retrouver régulièrement, avec leurs accompagnateurs, pour découvrir notre région.
Pour commencer l'année 2010, le groupe, animé par Christiane et René Cuny et Pierre Carnier, a choisi de parcourir Woippy. Le dimanche 17 janvier après-midi, sous la conduite de Pierre Brasme, président de la Société d'Histoire de Woippy, ce groupe découvrira le Sentier historique (qui vient tout juste d'être réhabilité et refait à neuf par les services municipaux), avant de se rendre au Parc du Pâtis et de parcourir quelques rues de la ville.

Vendredi 15 janvier 2010
CONFERENCE
La Lorraine sous Louis XIV à Woippy
A l'invitation de la Société d'histoire de Woippy (SHW) et de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine (SHAL), le professeur Gérard Michaux présentera, vendredi 29 janvier à 20 h30, salle Michel-Bonnet à la mairie de Woippy, une conférence intitulée « L'espace lorrain dans la politique européenne de Louis XIV ». Entrée libre.
Professeur d'histoire moderne à l'université Paul-Verlaine Metz, dont il est le vice-président, membre éminent de l'Académie nationale de Metz (qu'il présida entre 1995 et 1998), vice-président de la SHAL et du Comité d'historicité européenne de la Lorraine, Gérard Michaux est connu à la fois pour ses divers travaux de recherche sur l'histoire politique et religieuse de l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles), à travers les nombreuses conférences et les colloques qu'il anime en Lorraine, et plus généralement pour son investissement au service de l'histoire régionale.
Invité par Pierre Brasme, président de la SHW et Philippe Hoch, président de la SHAL, Gérard Michaux montrera à travers sa conférence que la Lorraine constitue l'un des pivots essentiels de la politique européenne de Louis XIV : à l'heure où la monarchie française s'impose à l'Europe, le roi Soleil n'a pas renoncé, en effet, à s'implanter définitivement dans l'espace lorrain. Par la passion qui l'anime et la rigueur de son analyse, nul doute que le conférencier saura à nouveau captiver un auditoire qui devrait être fourni.

Mercredi 20 janvier 2010
L'Histoire en Joëllette
Le groupe des Joëlettes de l'Association des paralysés de France vient de découvrir l'Histoire de Woippy en compagnie de la société d'histoire de la commune.
Dimanche, malgré un temps qui n'incitait guère à la promenade en plein air, les rues et chemins de Woippy ont vu déambuler un bien sympathique équipage sur de drôles de machines : le groupe des Joëlettes de l'Association des Paralysés de France, dont c'était la première sortie de l'année 2010.
Sous la conduite de leur président, Jean-Marie Kiffer, et des organisateurs de la sortie du jour, Christiane et René Cuny et Pierre Garnie:r, les personnes handicapées et les bénévoles accompagnateurs se sont d'abord rassemblés en la salle Michel-Bonnet de la mairie de Woippy, gracieusement prêtée par la municipalité, pour la constitution des équipages - la joëlette est un véhicule à une seule roue, située au centre de gravité, conduit par deux personnes, l'une tirant et l'autre guidant.
Pierre Brasme, président de la Société d'Histoire de Woippy et guide de la journée, a ensuite présenté l'histoire de la ville, avant que Marie-Louise Kuntz et Carole Astié, adjointes au maire, n'adressent quelques mots de bienvenue.
Après le repas pique-nique, le groupe est parti à la découverte de Woippy. D'abord en parcourant le sentier historique (qui vient d'être refait à neuf par les soins de la municipalité), qui de l'école Saint-Exupéry à la Haute-Maison et du haut de Nachy au château en passant par l'église et la rue de Biche permet de retracer l'histoire de la commune. Grâce aux explications de Pierre Brasme et à quelques anecdotes, les visiteurs ont pu revivre le riche passé Woippy-ancien. Après la partie culturelle, en route vers le parc du Pâtis et son espace animalier, puis retour par l'Ancien Moulin jusqu'à la mairie, où un goûter bien mérité a été servi. Une après-midi tonique et enrichissante sur le plan culturel, qui a été appréciée par l’ensemble des participants. En attendant la prochaine sortie, à Peltre, le 7 février.

Jeudi 28 janvier 2010
MOULINS-LES-METZ
Quand les historiens se rencontrent
A l'invite du Foyer culturel, la troisième rencontre des associations d'Histoire et du patrimoine de Metz et du Pays messin, a eu lieu en la salle Antoine-Lacour du château Fabert. Toutes et tous, érudits d'histoire locale, désireux de partager leur passion avec le plus grand nombre, se réunissent régulièrement à l'initiative de Pierre Brasme, président de la Société d'Histoire de Woippy.
Rencontres toujours fructueuses se déroulant sur le ban communal de l'une ou l'autre des quatorze sociétés membres de ce comité, réunion de travail conçue et mise en place afin d'échanger entre les participants tout type de renseignement, excursions à thème, conférences, visites, etc.
Accueillis par Bernard Lacour et Bernard Chaupitre, les hôtes du Foyer culturel ont tout d'abord écouté l'historien de Moulins, Arthur Holle qui leur a présenté le château Fabert et son environnement. Deux points importants, déjà abordés à Woippy, lors d'une précédente réunion, ont ensuite été examinés, la préparation d'un colloque sur la guerre de 1870 et le calendrier des manifestations à venir. Le colloque, intitulé « La guerre de 1870 à Metz et dans le Pays messin » initié par Jeanne Vinckler, membre de la société « Du Chaussy à Courcelles », se tiendra à Woippy, le vendredi 12 novembre, veille de l'ouverture du 8e Salon du livre d'histoire. A cette occasion, différentes associations dont le Foyer culturel présenteront des panneaux d'exposition.
Au plan des manifestations à venir, citons, liste non exhaustive : vendredi 5 février à 20 h30 au Foyer communal de Lorry-lès-Metz, une conférence de Pierre Brasme intitulée « Les fêtes révolutionnaires à Metz (1789-1799) vers la fête laïque » ; samedi 6 février, colloque « Tableaux de la Grande Guerre en Moselle » à l'Institut-de-La-Salle à Metz organisé, par Renaissance du Vieux Metz et des Pays Lorrains ; lundi 8 février, conférence de Jocelyne Barthel à l’Hôtel de Gournay, sur le thème « Metz, cité impériale du Xe au XVIe : les actes des empereurs germaniques ».

Dimanche 31 janvier 2010
(Extrait de la page 8)
En passant par…
Visite
La Société d'histoire de Woippy a mené bien des actions pour promouvoir l'histoire et le patrimoine de la ville, depuis sa création en 1988. Inauguré en septembre 2000 à l'occasion de la journée du patrimoine, le sentier historique invite les curieux à découvrir les monuments de la ville. Le parcours est symbolisé, par des bornes en pierre de Jaumont placées au pied des monuments. Celles-ci comportent un plan du sentier, une photographie ancienne du lieu ainsi que son historique. Au total, le sentier est composé de six étapes : l'école Saint-Exupéry anciennement la demeure du chanoine Ficquelmont au XVIIIe siècle, la haute maison du XVe siècle, le haut de la rue de Nachy qui est la plus vieille rue du village et où se trouvent des maisons du XVe siècle, l'église de Woippy construite entre 1848 et 1950 et où se situe le premier monument aux Morts, la maison de Biche et enfin le château du XIIIe siècle.

Dimanche 28 février 2010
La Société d’histoire rencontre la Communauté juive de Metz
C'est un après-midi particulièrement riche qu'ont vécu une soixantaine de membres et sympathisants de la Société d'histoire de Woippy en rencontrant la Communauté juive de Metz et en visitant la synagogue.
Les participants ont été accueillis de manière fort chaleureuse, au nom du grand Rabbin de Metz et de la Moselle, Bruno Fiszon, du président de la Communauté israélite, Marcel Tolub, et de Fabienne Assayag, directrice de la Communauté, par Désirée Mayer, Raymond Levy, vice-président du Consistoire israélite de la Moselle, Michel Mayer, vice-président de la Communauté israélite, Bertin Ditesheim, vice-président honoraire, Albert Tordjmann, secrétaire et animateur de la Communauté, et Annie Ditesheim, rédactrice adjointe du journal de la Communauté. La présence de ces personnalités témoignait à elle seule de l'intérêt de cette rencontre.
Après le mot d'accueil très cordial de Désirée Mayer (la présidente de l'association journées européennes de la culture juive de Moselle) et un exposé de l'histoire de la Communauté juive de Metz et de sa synagogue, prononcé par Bertin Ditesheim, Albert Tordjmann (ancien conseiller municipal de Woippy) a fait visiter la synagogue consistoriale.
Celle-ci, la troisième de l'histoire de la Communauté juive, a été construite à l'emplacement de la précédente entre 1848 et 1850 (en même temps que l'église de Woippy), dans un style néo-roman avec façade orientalisante, sur les plans de l'architecte Nicolas Maurice Derobe. La visite a permis de mieux comprendre les bases du Judaïsme et du culte israélite, notamment le sens des Tables de la Loi, de l'étoile de David et de la ménorah.
Répartis en deux groupes, les visiteurs se sont rendus ensuite dans les deux autres lieux de prière, l'oratoire Paul Lazarus et la synagogue sépharade, où respectivement Désirée Mayer et Bertin Ditesheim pour le premier, et Albert Tordjmann pour le second, ont développé les autres aspects du judaïsme dans son culte et sa vie quotidienne : la Torah et l'importance des 613 commandements, le Shabbat, les fêtes religieuses, l'alimentation, la place de la femme dans la société, etc. Les nombreuses questions posées ont prouvé le vif intérêt suscité par la visite. Celle-ci a permis de constater la grande ouverture, notamment culturelle, de la Communauté israélite de Metz (qui compte actuellement près de 800 familles) et sa soif d'un dialogue fraternel avec les autres communautés.

Lundi 1er mars 2010
CULTURE
Conférence sur Robert Schuman
Pour sa seconde conférence du cycle 2010, la Société d'histoire de Woippy a invité un historien bien connu en Lorraine et en France, par ailleurs membre d'honneur de la SHW François Roth, professeur émérite d'Histoire contemporaine à l'Université de Nancy II, auteur de nombreux ouvrages, notamment sur la Moselle et l'Alsace entre 1871 et 1918, et politologue, averti de notre vie politique régionale. Certains de ces ouvrages font référence, comme ses livres sur « La guerre de 70 » et « La Lorraine annexée » et ses biographies de Raymond Poincaré et de Robert Schuman.
C'est justement la carrière et la personnalité de ce dernier, considéré comme « le père de l'Europe » que François Roth évoquera lors de sa conférence, le vendredi 12 mars à 20 h 30, salle Michel-Bonnet à l'Hôtel de Ville de Woippy, sous le titre : « Robert Schuman, un destin mosellan, français et européen » ; Robert Schuman, explique François Roth, naît et grandit dans un espace lotharingien alors fragmenté par des frontières nationales. Il vit dans un espace où culture romane et culture germanique se distinguent, se combattent, s'ignorent, mais parfois aussi se rencontrent, s'associent et se fécondent. Il est de ceux qui savent les unir et en tirer le meilleur par rapport au Lorrain de la frontière que veut être Raymond Poincaré, Robert Schuman ne serait-il pas un Lorrain des frontières ? Robert Schuman n'est-il pas devenu un Européen d'abord parce qu'il était un Lorrain des frontières et non un Lorrain de la frontière ? Marqué par deux conflits mondiaux qui concernèrent au premier chef ses deux patries successives, Robert Schuman était sans doute prédestiné à devenir le visionnaire de la réconciliation franco-allemande et de la pacification de l'Europe ... »
Vendredi 12 mars à 20 h 30, salle Miche-Bonnet - hôtel de ville de Woippy
(accès par l'arrière du bâtiment). Entrée gratuite

Dimanche 14 mars 2010
Société d histoire : travaux et conférence
La Société d'histoire se réunira en assemblée générale, suivie d'une conférence présentée par Alain Hilbold : « Metz et son passé : la singulière histoire de l'eau ». Entrée gratuite. Fondée en 1988 et présidée depuis par Pierre Brasme, la Société d'histoire de Woippy continue d'avoir le vent en poupe avec ses quelque 130 adhérents, des activités multiples et variées, son rôle dans l'organisation du Salon du livre d'histoire, les publications de ses historiens, son ouverture vers les autres sociétés d'histoire et du patrimoine de la région, elle fait preuve d'un dynamisme unanimement reconnu.
L'assemblée générale se réunira le vendredi 19 mars à 20 h 30 à la salle Michel-Bonnet, et permettra de faire le bilan de ses activités, de préparer l'avenir et de renforcer l'équipe dirigeante avec l'entrée d'une historienne au comité de direction.
A l'issue de la partie statutaire, Alain Hilbold présentera une conférence-projection sur le thème Metz et son passé : la singulière histoire de l'eau. Professeur d'histoire-géographie, durant de longues années au lycée Schuman, militant du mouvement syndical enseignant (il a exercé des responsabilités au niveau académique et national), il publie occasionnellement dans des revues historiques, et conduit des visites guidées de Metz. Membre de la SHW, Alain Hilbold est l'animateur du groupe « Histoire et Patrimoine » de l'IMRA (Institut mosellan pour une retraite active) ; fortement impliqué, avec ce groupe, dans la défense du patrimoine historique messin, il organise régulièrement, à l'hôtel de Gournay de Metz, des conférences très suivies.
Comme chacun le sait, Metz est né à la confluence de la Seille et de la Moselle ; le cours des deux rivières s'est déplacé au cours des siècles, essentiellement du fait des activités humaines. La navigation, l'activité des moulins et des ateliers d'artisans ont posé jusqu'au XIXe siècle d'inextricables problèmes, y compris de salubrité publique, qui firent naître une réglementation drastique. L'eau a eu également une fonction stratégique que le commandement militaire, aux XVIIe et XVIIIe siècles, exploita en modifiant complètement la topographie urbaine. Les barrages, les ponts, les ports, de l'Antiquité à nos jours : toute une histoire singulière que peu de Messins connaissent, et qu'Alain Hilbold fera découvrir à l'aide d'une centaine de vues.
Contacts : SHW, tél. 03 87 31 39 94, ou as.brasme@wanadoo.fr, ou www.shw-woippy.net, ou www.pbrasme.unblog.fr

Mardi 16 mars 2010
François Roth fait revivre Robert Schuman
A l'invitation de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine (SHAL) et de la Société d'histoire de Woippy (dont il est membre d'honneur), le Pr François Roth a présenté, devant 80 personnes, une brillante conférence sur Robert Schuman, le « Père de l'Europe ».
Entre colloques, conférences et publications, François Roth, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Nancy, s'est arrêté à Woippy pour évoquer la personnalité et la carrière de l'un de nos plus grands hommes politiques mosellans, Robert Schuman, dont il a publié la biographie, quelques années après celle d'un autre grand Lorrain, Raymond Poincaré. A quelques mois du 60e anniversaire de la célèbre « Déclaration Schuman » du 9 mai 1950, il lui a semblé utile de montrer à quel point cet homme si discret, d'apparence frêle, mais qui était animé d'une ardente foi chrétienne et d'une profonde vie intérieure, qui était discrètement entré en politique en 1919, a marqué les années de l'après Seconde Guerre mondiale, comme ministre des Finances, comme Président du conseil mais surtout comme ministre des Affaires étrangères entre 1948 et 1953.
En lançant la lumineuse idée d'une coopération européenne en vue d'une paix et d'une réconciliation entre les peuples qui venaient de se déchirer, ce Lorrain des frontières est devenu le "Père de l'Europe", de cette Europe des 6 qui allait être la matrice de l'Europe actuelle, cette Europe des 27 que Robert Schuman aurait sans doute bien du mal à reconnaître aujourd'hui !

Dimanche 28 mars 2010
Société d'histoire : le bilan d'une belle année
La Société d'histoire de Woippy vient de tenir sa 21e assemblée générale ordinaire. L'occasion pour le président Pierre Brasme de dresser le bilan de l'année 2009 et de remobiliser les adhérents.
La société d'histoire de Woippy SHW a tenu son assemblée générale, réunissant plus de 80 personnes, dont quelques représentants des sociétés d'histoire du Pays messin, sous la présidence de Pierre Brasme. Pierre Brasme a présenté son rapport moral, dont le thème central a été un appel à une plus grande participation des membres de la SHW aux activités proposées, notamment sorties et conférences. Ces dernières sont de plus en plus caractérisées par la présence croissante de non-adhérents (ce qui en somme est positif et résulte du partenariat avec les associations voisines) et, malheureusement, par une diminution de la participation interne.
Les Chroniques du Graoully
Les sorties en bus organisées en 2009 (Meuse et Epinal n’ont pas rencontré le succès escompté, et ont grevé le budget, un budget marqué aussi par la mévente des Chroniques du Graoully. Le président a ainsi proposé à l'assemblée, qui les a votées à l'unanimité, plusieurs mesures : augmentation du prix de la revue de 6 à 8 €, et une hausse de la cotisation à compter de 2011, de 20 à 22 € ( 1 adhérent), de 29 à 32 € (2 adhérents), de 25 à 35 € (membre bienfaiteur) : « Ces solutions, a argumenté Pierre Brasme, ne sont pas des mesures à court terme ou de rafistolage, mais visent à assurer l'avenir financier de la SHW, donc à nous donner les moyens de poursuivre notre route. Je compte sur vous pour nous soutenir dans cet effort, et surtout vous investir davantage dans les actions proposées ».
A Colombey
Le programme 2010 (déjà bien entamé avec les deux conférences de Gérard Michaux et de François Roth, et la visite de la Synagogue de Metz) a été présenté : visite du site de l'ancienne abbaye de Villers-Bettnach (16 mai), conférences du général Hanotaux sur « La Maison du Roi » (11 juin) et de Gérard Sins sur « Le blocus de Metz en 1870 à travers le journal de Madame Félix Maréchal », le 10 décembre, sans oublier le 8e Salon du Livre d'Histoire de Woippy (13-14 novembre), précédé cette année d'un colloque sur « 1870 à Metz et dans le Pays messin ».
Quant à la grande sortie d'automne, elle aura lieu le dimanche 3 octobre à Colombey-les-deux-Églises à l'occasion du 40e anniversaire de la mort du Général.
Le pot de l'amitié a permis d'achever dans la convivialité cette soirée.

Hommage à Armand Henry
Le président a ouvert la séance en rendant d'abord un émouvant hommage à Armand Henry, décédé au début de cette année, qui entre 2000 et 2007 fut un membre actif du comité de direction, et l'auteur de plusieurs articles sur la période 1939-1945, en particulier l'usine Hobus Werke, le camp de répression nazi de Woippy et les combats de la libération de la cité. « Comme ceux de Jean Nauroy, de Jacky Sanzey, de Roland Jungling, d'Amédée de Ladonchamps, et des autres membres qui nous ont quittés, nous n'oublierons pas le souvenir d'Armand Henry » a conclu Pierre Brasme, avant de faire respecter une minute de silence à sa mémoire.
Nouvelle élue
Le tiers sortant du comité a été reconduit (Bernadette Bastien, Jean-Claude Brulé et Jean-Claude Berrar), tandis qu'a été élue Jeanne Vincler, dont le dernier ouvrage vient tout juste de sortir aux Éditions Serpenoise sous le titre « Communautés juives en péril. Alsace-Lorraine, 1933-1939 ».
Histoire d'eau
À l'issue de l'assemblée générale, le public a pu entendre une conférence d'Alain Hilbold, membre de la SHW et animateur du groupe Histoire et patrimoine lorrain de l'IMRA (Institut mosellan pour une retraite active) : « Metz et son passé : la singulière histoire de l'eau », illustrée de nombreux documents qui ont permis de découvrir Metz sous un aspect souvent méconnu.

Jeudi 3 juin 2010
CONFÉRENCE
« La Maison du Roy »
À l'invitation de Pierre Brasme et de Jacques Didier, respectivement président et vice-président de la Société d'histoire de Woippy (SHW), le général Michel Hanotaux, présentera le vendredi 11 juin à 20 h 30, salle du Préau, place André-Debs (près de la salle Saint-Exupéry) à Woippy, une conférence intitulée « La maison militaire du Roy et son rôle à la Cour ».
De tout temps, les rois de France ont été entourés d'une domesticité nombreuse et variée destinée à assurer en permanence le bon fonctionnent et la sécurité de tous les actes de la vie à la Cour. On doit à Louis XIV l'organisation de cette Maison civile et militaire, dont il régla le fonctionnement dans ses plus infimes détails. Il fallait une circonstance exceptionnelle (mariage, sacre, lit de justice, funérailles, deuil officiel...) pour que la plupart part des « domestiques » ou « officiers » revêtent une tenue marquant leurs fonctions ou leurs dignités. Seuls les militaires de la Maison du Roi tranchaient, par leur « vêture » spécifique et permanente, parmi la multitude variée et colorée qui vaquait autour et dans le logis du Roi. Incontournables, présents partout, ces militaires rythmaient la vie quotidienne à la Cour, et notamment ses fastes. Un incomparable outil domestique, militaire et politique, que Michel Hanotaux présentera à partir de nombreux documents et témoignages.
Sabretache
Le Général Michel Hanotaux, qui a servi à Metz de 1963 à 1976, au 151e Régiment d'infanterie et à l'Etat-major, est président de la Sabretache, une société d'histoire militaire créée en 1892, qui est à l'origine de la création du Musée de l'Armée aux Invalides. Le but de cette société, qui compte 1100 membres, est de « conserver la mémoire et sauvegarder de l'oubli et de la destruction les glorieux souvenirs des Armées françaises, et de propager le goût de l'histoire militaire », notamment par le biais de la conservation des uniformes, des drapeaux et des figurines historiques. Elle publie chaque année le Carnet de la Sabretache, regroupant des interventions d'historiens de renom et des documents inédits.
Entrée libre. Vendredi 11 juin, 20 h 30, salle du Préau, place André-Debs à Woippy.

Mardi 15 juin 2010
La Société d'histoire à Villers-Bettnach
Pour sa traditionnelle sortie de printemps, la Société d'histoire s'est rendue sur le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Villers-Bettnach, à Saint-Hubert, près de Vigy. Le soleil étant de la partie, la visite s'est transformée en une agréable promenade.
Les visiteurs ont été accueillis dans la chapelle des Humbles par les responsables de l'association des Amis des Sites de Saint-Hubert, notamment par Jean Maguin, lui-même membre de la SHW. Ils ont visionné un film consacré à l'histoire de l'ancienne abbaye, avant de parcourir le site, ses bâtiments et ses ruines, puis de se rendre à la chapelle de Rabas, lieu de pèlerinage, afin d'écouter les explications du spécialiste des lieux, Marcel Lambertrissel.
L'abbaye de Villers-Bettnach fut l'une des plus importantes abbayes cisterciennes de Lorraine, fondée en 1132 par Henri de Carinthie, abbé de Morimond. Elle a rapidement prospéré, et a connu un grand rayonnement et a offert à la région une forte impulsion économique. Quant à la chapelle Notre-Dame de Rabas, elle aurait été érigée en 806. De nombreux pèlerins s'y rendent encore chaque année, le lundi de Pentecôte notamment.

Mardi 7 septembre 2010
La Lorraine et la mort en conférence
A l'invitation de Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy et des membres de son comité, M. Philippe Martin, historien, professeur d'Histoire moderne à l'université de Nancy-II, présentera le vendredi 10 septembre à 20 h 30, dans la salle Michel-Bonnet à Woippy, une conférence intitulée « La Lorraine, une terre marquée par la mort ? Images sur l'Au-delà et souvenir des défunts ».
Philippe Martin, professeur d'Histoire moderne, a longtemps dirigé le Centre de recherche universitaire Lorrain d'Histoire, commun aux universités de Nancy et de Metz. Spécialiste de l'histoire religieuse et de l'histoire du livre, son terrain de prédilection est l'étude des faits et des mentalités liés à la pratique religieuse en Lorraine entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Il vient de publier aux Editions du CNRS « Le théâtre divin. Une histoire de la messe (XVIe-XXe siècles) », et a dirigé le projet « Imprimés et hommes du livre en Lorraine avant 1810 », premier portail sur ces questions comprenant une base de données, une bibliothèque virtuelle et de nombreux ouvrages numérisés (25 000 pages de livres anciens mises en ligne).
Philippe Martin est l'auteur de nombreuses publications, parmi lesquelles « Une guerre de Trente Ans en Lorraine (1631-1661).» (prix des Conseils généraux de Lorraine 2003), « Les Chemins du sacré » (prix Erckmann-Chatrian - Histoire 1996), Lorrains des Lumières ». Il a dirigé enfin « Nancy, du Moyen Age au XXIe siècle et Metz, 2 000 ans d'histoire ».
A l'issue de la conférence, Philippe Martin dédicacera ses ouvrages. Entrée libre, par l'arrière du bâtiment.
Salle Michel-Bonnet, hôtel de Ville de Woippy, vendredi 10 septembre à 20 h 30.

Dimanche 12 septembre 2010
à Woippy
Découverte du sentier historique
Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, la Société d'histoire de Woippy propose une découverte du sentier historique, le dimanche 19 septembre à 10 h.
Le parcours, en six étapes jalonnées de bornes en pierre de Jaumont, permet de reconstituer l'histoire de Woippy à travers son patrimoine : la Haute maison, le château de la rue de Briey, la maison de Biche, l'église, la rue de Nachy, l'ancienne demeure de Ficquelmont (actuelle école Saint-Exupéry).
La visite, d'une durée d'environ 2 heures, sera commentée par Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy. Le nombre de participants est limité à 50 personnes.
Rendez-vous à partir de 9 h 45 devant la salle Saint-Exupéry, place André-Debs.
Au retour, la SHW proposera ses publications et des rafraîchissements.
Contact : as.brasme@wanadoo.fr ou www.shw-woippy.net

Lundi 20 septembre 2010
Un sentier historique pour mieux connaître sa ville
A l'occasion de la Journée du patrimoine Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy, a conduit une vingtaine de personnes à la découverte Woippy.
En historien éclairé il s'est fait un plaisir de les inviter à suivre le Sentier historique qui, du Château (XIIIe-XIVe siècles) en passant par la rue de Biche avec le presbytère et son élégante tourelle (XVIe siècle) , l'église Saint-Etienne, don de Rose Marcus, la Haute-Maison (XVe siècle), le haut de Nachy, cœur historique de Woippy, et l'école Saint-Exupéry, ancien château de Ficquelmont, permet de retracer l'histoire de la commune.
De délicieuses anecdotes
Grâce aux explications toujours émaillées d'anecdotes de Pierre Brasme, les visiteurs ont pu s'imprégner du riche passé woippycien.
Puis ils ont partagé un rafraîchissement bienvenu après deux heures de marche et de consulter les diverses publications de la Société d'histoire.

Samedi 25 septembre 2010
Le dynamisme des sociétés d'histoire locale du Pays messin
Créé voici un an à l'initiative de la Société d'histoire de Woippy, le groupement des sociétés d'histoire locale du pays messin s'est réuni pour la 5e fois en mairie de Plappeville. Accueillis par Maryse Duval adjointe au maire, les participants ont suivi avec beaucoup d'intérêt la visite du domaine d'Arros commentée par Yvette Illy, présidente des Amis du Vieux Plappeville.
Outre la société invitante, participaient à cette rencontre, le Cercle Généalogique du Pays Messin, le foyer culturel de Moulins-lès-Metz, Lorry-lès-Metz au Fil du temps, le groupe Histoire et Patrimoine lorrain de l'IMRA, le Comité d'Historicité Européenne de la Lorraine, le Mouvement, culturel du Ban-Saint-Martin, la Société d'Histoire de Woippy, Montigny Autrefois et l'association Du Chaussy à Courcelles.
Cette réunion avait pour principal objet de mettre au point les derniers détails du colloque sur 1870 à Metz et en Pays messin, qui se tiendra en la salle du Préau à Woippy le vendredi 12 novembre. Ce colloque comportera deux conférences du colonel Henri Ortholan sur L'armée française à la veille de la guerre de 1870 , et du professeur François Roth sur Le drame de Metz dans l'histoire politique, militaire et culturelle de la France, et cinq courtes communications sur le conflit et ses aspects dans nos communes, dont une intervention d'Yvette Illy sur Louis Viansson Ponté, maire de Plappeville en 1870.
Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy, a ensuite précisé le programme du 8e salon du Livre d'Histoire de Woippy qui se tiendra les 13 et 14 novembre prochains, auquel participent, depuis quelques années, les sociétés présentes. Le thème du salon étant lié à l'année France - Russie, le parrain sera l'écrivain bien connu Vladimir Fédorovski, et l'invitée d'honneur Marie-Pierre Rey, professeur à Paris-Sorbonne et spécialiste reconnue de l'histoire de la Russie et de l'URSS. Ces deux invités présenteront chacun une conférence et dédicaceront leurs ouvrages.
Expositions sur 1870, table ronde, rencontres avec les auteurs seront également au programme.
Cette rencontre, qui s'est achevée autour du verre de l'amitié, prouve à nouveau le dynamisme des sociétés d'histoire locale, dont le souci majeur est de mettre à la portée du plus grand nombre, en toute convivialité, une meilleure connaissance du passé et du patrimoine de Metz et de sa région.

Dimanche 3 octobre 2010
Programme chargé pour la Société d’Histoire
Après une année très riche en conférences et en visites, la SHW (Société d'histoire de Woippy) met la dernière main aux manifestations qui marqueront la fin 2010, en particulier le mois de novembre.
Le vendredi 12 novembre, elle organisera avec le Groupement des Sociétés d Histoire locale du Pays messin un colloque sur 1870 et ses conséquences à Metz et en Pays messin, avec notamment deux conférences, l'une du colonel Henri Ortholan, la seconde du professeur François Roth, mais aussi quelques communications sur les aspects de la guerre à Metz et dans les communes proches. Ce colloque, qui se tiendra dans la salle du Préau à partir de 10 h, permettra d'ouvrir le 8e salon du livre d'histoire de Woippy qui accueillera les 13 et 14 novembre une centaine d'auteurs et de nombreuses sociétés d'histoire, sous le parrainage du romancier d’origine russe Vladimir Fedorovski, qui présentera une conférence sur Les secrets du Kremlin. Deux membres de la S.H.W y dédicaceront leurs ouvrages, parus aux éditions Serpenoise : Jeanne Vincler et Jacques Didier.
Une nouvelle publication
Outre le 20e numéro des Chroniques du Graoully (avec entre autres un article sur le docteur Guy Scharf et une rétrospective du Souvenir français de Woippy, qui fête son 100e anniversaire), la S.H.W. va publier au début de novembre un petite livret intitulé Promenade historique à travers les rues de Woippy, qui, en une quarantaine de pages et de nombreuses photos permettra aux habitants de découvrir l'histoire et le patrimoine de la ville.
Cette brochure, réalisée avec le soutien des commerçants de Woippy, sera présentée au salon du livre et disponible dans plusieurs points de vente.

Lundi 11 octobre 2010
Sur les traces du général
Une cinquantaine de membres de la SHW ont pris la route de Colombey-les-deux-Eglises : à l’approche du 40e anniversaire de la mort du général de Gaulle, ils ont tenu à lui rendre hommage en fleurissant sa tombe.
C’était une belle journée de début d'octobre, et la vigne vierge de la façade de la Boiserie prenait ses premières teintes automnales, invitant à la fois à la promenade dans le parc et au recueillement sur la tombe blanche où reposent le général, Yvonne de Gaulle et leur fille Anne.
C'est sur cette tombe que, au nom de la Société d'histoire de Woippy (SHW), Jacqueline Glander, membre du comité, a déposé un beau bouquet de fleurs bleu blanc rouge, un moment d'émotion partagé par tous.
La Croix de Lorraine assemblée à Woippy
Le trajet, entre Woippy et Colombey, avait auparavant permis aux participants de se retremper dans le destin de l'homme du 18 juin. Pierre Brasme, président de SHW, le fit d'abord en rappelant les visites qu'avait faites à Metz le général de Gaulle, notamment celle du 11 février 1945 où, chef du Gouvernement provisoire de la République, il avait été accueilli en libérateur par les Messins, mais aussi celles du 30 juin 1948 comme chef du RPF (il venait de perdre sa fille Anne), du 2 juillet 1961 et du 26 mai 1964, comme président de la République. Prenant la parole à son tour, Jacqueline Glander en étonna plus d'un en rappelant que les éléments de la grande Croix de Lorraine dominant Colombey et son Mémorial avaient été assemblés à Woippy, dans l'usine Davum, route de Thionville.
De la Boisserie au Mémorial
Après le passage obligé au cimetière et la visite de la petite église de Colombey (où l'on peut voir sur un banc la place du général), la Boisserie accueillit les participants pour une visite particulièrement émouvante de la bibliothèque et du bureau du général, ouvert sur un paysage, dans lequel celui-ci pouvait embrasser en pensée la France entière. Après la promenade dans le parc, puis un bon repas dans un restaurant du village, l'on prit le chemin du Mémorial, inauguré voici deux ans par le Président Nicolas Sarkozy. Sa richesse documentaire et sa conception ont permis à chacun de revivre la vie et le destin de Charles de Gaulle, mais aussi les grands événements de son époque, de la Grande Guerre aux années 70. Une plongée dans l'Histoire grâce à un cheminement de deux heures, temps à peine suffisant pour tout voir, et que la plupart des visiteurs woippyciens ont prolongé par la traditionnelle montée à la Croix de Lorraine.
Sur le chemin du retour, Pierre Brasme a présenté les prochaines manifestations de la SHW, notamment le colloque du 12 novembre sur la guerre de 1870 et le 8e Salon du livre d'Histoire de Woippy, les 13 et 14 novembre.

Samedi 23 octobre 2010
LES GENS palmes académiques
Pierre Brasme fait Chevalier
L’historien Pierre Brasme, 61 ans, vient d'être promu chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques. Une distinction méritée pour le président de la Société d'histoire de Woippy, qui a consacré toute sa vie professionnelle à l'enseignement et à la recherche scientifique.
Entré dans l'Éducation nationale à l'âge de 19 ans comme surveillant au lycée Alfred-Mézières de Longwy, Pierre Brasme, « pur produit de l'université de Metz » où il accomplit toutes ses études - François-Yves Le Moigne fut l'un de ses maîtres - est titulaire du Capes et d'un doctorat en Histoire. Après un bref passage aux lycées Fabert de Metz et Colbert de Thionville, il fut nommé au collège Pierre-Mendès-France de Woippy, où il enseigna durant plus de trente ans. « Toujours dans la même salle, la 211, et avec le même bonheur, jusqu'au dernier jour », confie-t-il.
En 1988, en marge de ses activités d'enseignant, il fonde la Société d'Histoire de Woippy, qu'il préside toujours. Cette association propose tout au long de l'année des conférences sur différents thèmes et co-organise, avec la municipalité, le Salon du livre d'Histoire de Woippy. Celui-ci se tiendra cette année les 13 et 14 novembre, sur le thème de la Russie et sous le parrainage de Vladimir Fedorovski.
Auteur et chercheur
Membre correspondant de l'Académie nationale de Metz, auteur d'un blog très lu sur l'histoire de la Moselle, Pierre Brasme a présidé il y a quelques mois à la création d'un groupement des sociétés d'histoire locales de l'agglomération messine.
Passionné par sa discipline, Pierre Brasme a soutenu en 1997 une thèse de doctorat sous la direction du Pr Alfred Wahl ; ses recherches portaient sur la population de la Moselle de 1815 au début de la Première guerre mondiale. Écrivain prolifique, il est l'auteur de nombreux ouvrages, parus pour beaucoup aux éditions Serpenoise (l'Histoire de Woippy en trois tomes, la Moselle et ses soldats, la Moselle et ses artistes). On lui doit aussi une biographie de Benoît Faivre et du Général Lardemelle, une Histoire de la République Française et de ses présidents et un ouvrage qui fait aujourd'hui autorité sur le retour de la Moselle à la France, en 1918. Il travaille actuellement à un livre sur les visites royales et présidentielles à Metz, du roi Henry II au président Sarkozy.

Lundi 25 octobre 2010
Prix d'histoire de la ville : 6 ouvrages en compétition
Etroitement associée au Salon du livre d'histoire, la ville de Woippy décernera le samedi 13 novembre son propre Prix d'histoire en présence de Vladimir Fédorovski parrain de la manifestation. « Le choix de participer à l'organisation de ce salon répond à la volonté de la municipalité de s'inscrire dans une démarche de mémoire en permettant la transmission d'une culture commune et en donnant aux plus jeunes le goût de la lecture et de la découverte d'un patrimoine, d'une identité commune » explique le député-maire François Grosdidier. Présidé par Madeleine Thoen, le jury composé de Dominique Tiercelin, Marc Bojic, Jacques Didier, Pierre Pilois, Steve Rosa, Max Schiavon et Roland Schmidt-Dory, s'est réuni en mairie en présence de Carole Astié, adjointe à la culture et à la vie associative pour un dernier délibéré.
Six ouvrages sélectionnés par les membres du comité de lecture en liaison avec la librairie Hisler-Even de Metz sont en compétition : Femme dans la guerre de 1914 à 1945 de Carol Mann (Editions Pygmalion), Joffre - De la préparation de la guerre à la disgrâce, 1911-1916 d'André Bourachot (Editions Bernard Giovanangeli), Métronome : L'histoire de France au rythme du métro parisien de Lorant Deutsch (Editions Michel Lafond), Histoires d'empoisonneuses de Bernadette Castelbajac (Editions Michel de Maule), La Russie et la tentation de l'Orient de Lorraine de Meaux (Editions Fayard). A l'issue d'un long débat aussi cordial qu'acharné, le gagnant est ? Rien n'a filtré, il faudra attendre.
Salon du livre d'histoire, salle Saint-Exupéry, place André-Debs à Woippy les samedi 13 et dimanche 14 novembre.

Mardi 26 octobre 2010
Colloque à Woippy
La guerre de 1870 dans le pays messin
Le groupement des sociétés d'histoire locale de Metz et du Pays messin, dont la Société d'histoire de Woippy a initié la création voici un peu plus d'un an, regroupe une quinzaine d'associations. Parmi elles, les Amis du Vieux-Plappeville, le Mouvement culturel du Ban-Saint-Martin et Lorry-lès-Metz Au fil du Temps. Son premier colloque aura lieu vendredi 12 novembre, à Woippy, sur le thème La guerre de I870 à Metz et en Pays messin. Au programme : ouverture par Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy : 10 h 30, conférence du colonel Henri Ortholan sur L'armée française à la veille de la guerre de 1870 ; 16 h 30, conférence de François Roth sur Le drame de Metz dans l'histoire politique, militaire et culturelle de la France.
De nombreux autres intervenants seront présents dans l'après-midi.
Colloque, vendredi 12 novembre, à partir de 10 h, salle du Préau, à Woippy.

Samedi 6 novembre 2010
LITTÉRATURE    livre d’histoire
Moselle plurielle distinguée à Woippy
L’ouvrage d’Albert Weyland (éd. Serpenoise), proviseur-adjoint du lycée de La Communication, à Metz, obtient le prix du Livre d’histoire de Woippy.
Il pourrait en parler des heures, de son département. Albert Weyland en a même écrit un livre, intitulé Moselle plurielle, identité complexe et complexes identitaires, paru en juin aux éditions Serpenoise L'ouvrage, qui a obtenu le prix du Livre d'histoire de la Ville de Woippy, aborde les richesses humaines, géographiques et historiques de ce département souvent méconnu et bardé de clichés. L'heure était donc venue de tordre le cou aux préjugés. Résultat : 190 pages, très documentées, qui résultent de 20 ans de recherches.
« L'image de la Moselle est en train de changer », commente le proviseur-adjoint du lycée de La Communication, à Metz. Centre Pompidou à Metz, Center Parcs dans le pays de Sarrebourg... Le département a commencé sa mue « Nous sommes passés des puits de mine au sommet de l’art contemporain. » Le livre, régionaliste mais pas nationaliste, se veut un ouvrage accessible, malgré les apparences du sous-titre. C'est surtout le cri du cœur d'un homme qui tend une lanterne aux personnes que Metz indiffère ou à celles qui découvrent la ville avec des yeux séduits. Et qui sait si la dernière phrase de Moselle plurielle a valeur de prémonition, lorsqu’Albert Weyland écrit : « Il se pourrait que Metz et la Moselle fassent des jaloux pour la première fois de leur histoire. »
Une séance de dédicaces est prévue lors du Salon du livre de Woippy,
les 13 et 14 novembre.
Remise du prix le samedi 13 novembre.

Mardi 9 novembre 2010
CULTURE
Promenade dans les rues de Woippy
Woippy. La Société d'histoire de Woippy (SHW) profite du 8e Salon du livre d'histoire (13 et 14 novembre) pour présenter et lancer sa dernière publication : Promenade historique à travers les rues de Woippy. Une agréable invitation à la découverte ou redécouverte du passé et du patrimoine de la commune.
Après ses deux albums de cartes et de photos anciennes, Woippy, images d’autrefois (1993) et Woippy, d’hier à aujourd’hui (1998), coédités avec les Editions Serpenoise, la Société d'histoire de Woippy propose aujourd'hui une brochure de 40 pages, abondamment illustrée, de lecture agréable, réalisée avec le soutien d’une quinzaine de commerçants de la ville.
Le livret s’ouvre sur un court historique de Woippy des origines à nos jours, et propose d'abord au lecteur, en guise de mise en bouche, un bref descriptif du Sentier historique de la commune, agrémenté de deux plans anciens du village.
Puis commence, une promenade à travers le vieux village, agrémentée de photographies permettant de retrouver l'aspect d'autrefois des lieux parcourus et des bâtiments encore existants. Ainsi le lecteur promeneur pourra-t-il revivre l'histoire du vieux château de la rue de Briey, et de l'ancienne propriété du chanoine de Ficquelmont (l'actuelle école Saint-Exupéry), remonter vers le haut de Nachy, avant de déambuler à travers la rue de l’Eglise en passant devant la Haute Maison et l'église de Woippy. Il découvrira l'origine de la célèbre maison de Biche (le presbytère), retrouvera la rue du Général-de-Gaulle et son animation d’autrefois, avant d’aller à la rencontre, au Rucher, du général Gibon et de la résistante, Catherine Welfringer. Une promenade qui l'amènera enfin jusqu'à la gare de Woippy et à la Maison Neuve.
La brochure sera disponible, les 13 et 14 novembre, sur le stand de la Société d'histoire de Woippy au Salon du livre d’histoire, salle Saint-Exupéry (en même temps que le n° 20 de la revue annuelle Les Chroniques du Graoully) puis en plusieurs points de vente qui seront indiqués ultérieurement.

Mercredi 10 novembre 2010
WOIPPY
8e Salon : les allées de l’Histoire
Le 8e Salon du Livre d'Histoire ouvrira ses portes samedi 13 et dimanche 14 novembre dans la salle Saint-Exupéry à Woippy.
Il sera parrainé cette année par Vladimir Fedorovski, avec la participation de nombreux auteurs régionaux et nationaux.
Quatre-vingts auteurs
Depuis huit ans, la salle Saint-Exupéry de Woippy accueille un événement littéraire où se côtoient passionnés d'histoire, écrivains, chercheurs, membres d'associations ou simples lecteurs.
Ce week-end, quatre-vingts auteurs venus de toute la France et vingt-quatre associations d'histoire locale ont répondu à l'invitation conjointe de la municipalité de Woippy, de la Société d'Histoire de Woippy que préside Pierre Brasme, et de la librairie Hisler-Even.
De nombreuses maisons d'édition participent à ce rendez-vous littéraire avec l'Histoire désormais incontournable. Bénéficiant du label Année France-Russie, le 8e Salon du Livre d'Histoire de Woippy s'honore du parrainage de Vladimir Fedorovski, écrivain et ancien diplomate russe et éminent spécialiste de sa terre natale.
Ouvert au public dès 10 h le salon sera inauguré à 14 h 30 par le député-maire François Grosdidier et Vladimir Fedorovski.
Trois conférences
L'ancien diplomate prononcera à partir de 15 h 30 une conférence sur Les mystères du Kremlin, de Tolstoï à nos jours.
A 17 h, le Prix du Livre d'histoire de la ville de Woippy sera décerné.
Le lendemain dimanche 14, le salon ouvrira ses portes à 10 h. Puis à 11 h, Nicolas Bastuck, journaliste au Républicain Lorrain, animera une table ronde sur le thème : Les Juifs allemands en Alsace-Moselle, Luxembourg et Sarre de 1933 à 1939. A 14 h 30, Ahmed Youssef donnera une conférence sur Le phare d’Alexandrie, de l'image à l'imaginaire, suivie à 15 h 30 par Marie-Pierre Rey, spécialiste de l'histoire de la Russie et de l'URSS : Alexandre Ier et Napoléon, le duel des empereurs. A 17 h, le prix René-Paquet sera décerné par la Société d'histoire de Woippy.
8e Salon du livre d'histoire, salle Saint-Exupéry, à Woippy, samedi 13 et dimanche 14 de 10 h à 19 h. Entrée libre.

Jeudi 11 novembre 2010
CULTURE
Table ronde au Salon d’histoire de Woippy
Woippy. - Le Salon du Livre d'Histoire de Woippy organise une table ronde sur le thème des juifs allemands, réfugiés en Alsace, en Moselle et au Luxembourg à partir de 1933.
Cette table ronde, animée par Nicolas Bastuck, journaliste au Républicain Lorrain, réunira dimanche 14 novembre à 11 h, cinq spécialistes autour du thème : « Les juifs allemands en Alsace, Moselle, Luxembourg et Sarre, de 1933 à 1939 ».
Dès mars 1933, Alsaciens et Mosellans assistaient à l'arrivée massive de réfugiés juifs allemands, victimes des premières mesures antisémites du régime nazi. Immédiatement se posa le problème de la gestion d'un tel afflux humain dans une France en proie à de graves difficultés économiques. Les solutions mises en place au niveau national tout autant que celles relevant d'initiatives locales et individuelles, essentiellement sionistes, témoignent d'une forte mobilisation en faveur des réfugiés, compensant heureusement la montée de l'antisémitisme affiché des ligues et des fronts d'extrême droite déferlant et sévissant dans l'Est de la France jusqu'à la veille de la guerre. Or, cette période a été comme occultée par le pire qui était encore à venir : l'extermination systématique.
Cependant, il est réconfortant de constater que des « Justes », en Moselle, n'ont pas ménagé leur peine pour sauver des vies.
Désirée Mayer, présidente des Journées européennes de la Culture et du patrimoine Juifs-Lorraine, Jeanne Vincler, professeur de Lettres modernes, auteur de Communautés juives en péril - Alsace-Lorraine, 1933-1939 (Editions Serpenoise), Henry Schumann, membre du Consistoire israélite de la Moselle et auteur de Mémoire des communautés juives de Moselle (Editions Serpenoise), Pierre Stoltze, normalien, professeur de Lettres classiques, auteur de Georges, Simone et Salomon - Histoire d'un réseau de résistance (Editions Lucien Souny), l'histoire émouvante de sa propre mère, Simone Stolze-Coqué, de Thionville, élevée au titre de Juste parmi les Nations, Daniel Thilman, professeur d'Histoire au Luxembourg, spécialiste de la population juive de Mondorf-les-Bains et de l'école de jardinage d'Altwies-Mondorf qui préparait les réfugiés allemands à leur départ pour la Palestine mandataire, école financée en partie par des avocats messins.
Dimanche 14 novembre. 11 h salle Saint-Exupéry Woippy, entrée libre.

Vendredi 12 novembre 2010
CULTURE    salon du livre d’histoire de Woippy
Vladimir Fedorovski, parrain de la 8e édition
Au fil des ans, le Salon du livre d'histoire de la ville de Woippy a pris une place privilégiée dans la vie culturelle de la région.
Cette 8e édition a choisi comme thème la Russie, et, pour parrain, Vladimir Fedorovski.

2010 est l'année de la Russie en France, et l'année de la France en Russie. L'occasion pour les deux pays de mieux connaître leur histoire, leur culture et leur civilisation respectives. Le 8e Salon du livre d'histoire de Woippy, qui se tiendra dans la salle Saint-Exupéry, ces samedi 13 et dimanche 14 novembre, a décidé de s'inscrire dans cette perspective, en choisissant comme thème l'histoire de la Russie et en accueillant, comme parrain, l'écrivain d'origine russe le plus connu et le plus édité en France aujourd'hui : Vladimir Fedorovski.
Présent durant les deux jours du Salon, il dédicacera ses ouvrages et présentera une conférence sur Les mystères du Kremlin, de Tolstoï à nos jours.
Diplomate
Né en 1950 à Moscou, dans une famille d'origine ukrainienne, Vladimir Fedorovski débute sa carrière diplomatique, comme attaché à l'ambassade d'URSS en Mauritanie, avant de devenir, au Kremlin, l'interprète de Léonid Brejnev. En 1977, il est nommé attaché culturel à l’ambassade Paris, où il fréquente de nombreux artistes et intellectuels comme Dali, Chagall et Aragon.
Docteur en histoire en 1985, il rentre à Moscou et, partisan de la Perestroïka, devient un proche de Gorbatchev. En 1991, il est le porte-parole du Mouvement pour les réformes démocratiques, puis de Boris Eltsine. À partir de l'année suivante, il enseigne à HEC Paris, et, grâce à l'intervention de Jacques Chirac, il obtient la nationalité française.
Écrivain
Vladimir Fedorovski, entre dans la littérature romanesque en 1997, avec son premier roman Les deux sœurs. Depuis, il a publié une vingtaine d'ouvrages, dont beaucoup sont de véritables bestsellers, comme Les Tsarines, les femmes qui ont fait la Russie (2000), De Raspoutine à Poutine, les hommes de l'ombre (2001), L'Histoire secrète des ballets russes (2002), Le Roman de Saint-Pétersbourg (2003), Le Roman du Kremlin (2004), Le fantôme de Staline (2007), Le Roman de l'âme slave (2009). Il publie cette année Le Roman de Tolstoï.
Le Roman de Tolstoi
Au programme
• Samedi 13 novembre : à 10 h, ouverture au public ; à 14 h 30, inauguration par le député-maire François Grosdidier et Vladimir Fedorovski ; à 15 h 30, conférence, Les mystères du Kremlin, de Tolstoï à nos jours ; à 17 h, remise du prix de la Ville de Woippy à Albert Weyland, pour son livre Moselle plurielle (éditions Serpenoise) ; à 19h, fermeture du Salon.
• Dimanche 14 novembre : à 10 h, ouverture au public ; à 11 h, table ronde en présence de Jeanne Vincler, Désirée Mayer, Henry Schumann, Pierre Stolze, Daniel Thilman, Les juifs allemands en Alsace, Moselle, Luxembourg et Sarre de 1933 à 1939 ; à 14 h 30, conférence, Le phare d Alexandrie, de l'image à l'imaginaire, par Ahmed Yousseff ; à 15 h 30, conférence, Alexandre Ier et Napoléon, le duel des empereurs, par Marie-Pierre Rey ; à 17 h, remise du Prix René-Paquet décerné par la Société d'histoire de Woippy ; à 19 h, clôture du Salon.
À l'occasion du 100e anniversaire de la mort de Léon Tolstoï, Vladimir Fedorovski présente un livre inattendu, en suivant, étape par étape, la vie sentimentale de l'écrivain russe. Bousculant des vérités à demi enfouies, l'auteur mène l'enquête et fait défiler les histoires d'amour de Tolstoï comme dans un film : l'éveil sensuel de sa jeunesse, la débauche avec les femmes tsiganes, sa pittoresque romance avec Mariana, la belle caucasienne, sa passion absolue pour une paysanne, et, enfin, les aléas de l'amour conjugal avec la femme de sa vie, son épouse Sophia Andreïevna.
Salon du livre d'histoire, salle Saint-Exupéry, place Debs, à Woippy, ces samedi 13 et dimanche 14 novembre de 10 h à 19 h. Entrée libre.

CULTURE
Woippy : un roman sur les Templiers
Woippy.- Féru d'histoire médiévale, le Nancéien Gilles Voydeville, participera au Salon du livre d'histoire de Woippy. Il y présentera son livre « Mémoires de Templier, La tentation de la chair » (Ed. Territoires Témoins). L'auteur s'est plongé dans de vieux grimoires, s'est immergé dans Chrestien de Troyes et s'est armé du Littré pour retrouver la « pâte » originelle du français qui n'était pas encore totalement codifié ce qui lui confère un charme particulier haut en couleur et riche d'expressions empruntées à l'ancien français. Cette fiction relate le voyage à travers les « Pays du Levant » du Commandeur des Templiers Jehans de Rupt de Ville qui frôle mille morts et rencontre mille dangers afin de trouver le mystique prêtre Jean et faire alliance avec lui contre les Sarrasins. Un voyage riche de découvertes et de rencontres qui mettent le vœu de chasteté du Templier à rude épreuve. Un vrai bonheur de lecture.
 
 
Samedi 13 novembre 2010
CULTURE
Woippy : conférences et table ronde
Aujourd'hui débute le Salon du livre d'histoire à Woippy.
Au programme : 14 h 30 inauguration.
A 15 h 30, conférence : Les mystères du Kremlin, de Tolstoï à nos jours par Vladimir Fédorovski.
A 17 h : remise du Prix du Livre d'Histoire de la Ville de Woippy.
Dimanche 14 novembre : à 11 h, Table ronde sur le thème Les juifs allemands en Alsace, Moselle, Luxembourg et Sarre de 1933 à 1939 ; à 14 h 30, conférence : Le Phare d'Alexandrie, de l'image à l'imaginaire par Ahmed Youssef.
A 15 h 30, conférence : Alexandre Ier et Napoléon, le duel des empereurs, par Marie-Pierre Rey ; à 17 h, remise du Prix René-Paquet.
Pendant toute la durée du Salon une exposition sur le thème La guerre franco-allemande de 1870 en pays messin sera visible.
Ouverture les deux jours de 10 h à 19 h. Entrée libre.
• A 14 h 30, Le phare d'Alexandrie, de l'image à l'imaginaire.
Titulaire d'un doctorat en Sorbonne sur l'image de l'Egypte dans l'imaginaire français, Ahmed Youssef est historien et journaliste, représentant en France d'Al Ahram, un grand journal du monde arabe. Ses articles sur les relations entre la France et l'Orient font autorité. Il a notamment publié l'Orient de Jacques Chirac, La politique arabe de la France (éd. du Rocher (2003), La fascination de l'Égypte, du rêve au projet, et Cocteau l'Égyptien.
Des sept merveilles du monde, le Phare d'Alexandrie reste celui qui frappe, au cours des siècles, les imaginaires, et marque encore aujourd'hui la mémoire collective de l'humanité pour des raisons liées aux circonstances de sa construction au début de la merveilleuse aventure de la fondation de la ville d'Alexandrie par Alexandre le Grand. L'antique Phare est également lié aux passages des hommes et des femmes illustres, de César à Antoine, en passant par le conquérant islamisant l'Egypte Amr ibn al-Rasr. De la lumière matérielle à la lumière spirituelle, le Phare d'Alexandrie est en train de retrouver une deuxième existence grâce à un gigantesque projet visant à le reconstituer mais avec des touches modernes, dans un objectif entièrement multiculturel et tourné vers l’avenir. A l’instar de la Bibliothèque d’Alexandrie, seules les illustrations ont le pouvoir de remplir l’espace, dans le temps, entre l’ancien et le nouvel ouvrage.
• A 15 h 30, Le duel des empereurs : Alexandre Ier et Napoléon 1er ? Qui fut vraiment Alexandre 1er ? Spécialiste reconnue en France et à l'étranger de l'histoire de la Russie et de l'URSS, Marie-Pierre Rey est professeur à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, chercheur associée au CERCEC (Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen) et directrice du Centre de recherches en histoire des Slaves. Elle est également membre du Comité éditorial de la collection Mondes russes du CNRS et coordinatrice des enseignements d'Histoire des Collèges Universitaires français de Moscou et de Saint-Pétersbourg.
Elle appuie son propos sur des archives jusque-là négligées ou inédites, et éclaire d'une nouvelle lumière le destin énigmatique du tsar dont le destin reste entouré de multiples mystères. Son accession au trône n'est-elle pas liée à sa participation à l'assassinat de son père ? Sa mort tragique et subite au fin fond de la Russie ne fut-elle vraiment qu'une disparition volontaire pour se soustraire au pouvoir ?
Du tsar Alexandre ler, son éternel rival Napoléon, en exil, disait à Las Cases : « Il peut aller loin. Si je meurs ici, ce sera mon véritable héritier en Europe. »
Napoléon est bien mort à Sainte-Hélène, en 1821 ; mais Alexandre le suivit dans la tombe dès 1825, à l’âge de quarante-huit ans.
Et sa disparition brutale, survenue dans des circonstances troublantes, ajouta encore au mystère de celui que ses contemporains appelaient le « sphinx ».
Dimanche 14 novembre, salle Saint-Exupéry à Woippy. Entrée libre.

TROIS QUESTIONS
La grande et la petite histoire
Les sociétés d’histoire du pays messin ont organisé leur premier colloque hier à Woippy et marié la grande histoire au récit local.
A l’occasion du 8e Salon du livre d'histoire de Woippy, ce week-end à la salle Saint-Exupéry, les sociétés d'histoire locale du pays messin ont organisé, hier, un colloque sur le thème de 1870 à Metz et en pays messin. La salle du Préau était comble pour ce premier rendez-vous.
Quel est l'objectif de ce colloque ?
Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy :
« Cela fait plus d'un an que la société d'histoire de Woippy et une quinzaine d'autres sociétés d'histoire locale ont décidé de partager leurs réflexions et d'organiser de temps à autre des sorties communes. Notre objectif à tous étant de vulgariser l'histoire auprès de nos concitoyens. En organisant ce colloque, nous avons créé un événement fédérateur. Et cela un jour avant l'ouverture du Salon du livre d'histoire de Woippy où toutes les associations ont leur stand. »
Si ce colloque est reconduit les prochaines années, sera-t-il ouvert au grand public ?
« Dans l'esprit de beaucoup de gens, le colloque est une réunion de spécialistes. Il ne s'agit pas seulement d'un rendez-vous d'universitaires. Nous avons voulu faire cohabiter le récit anecdotique et l'analyse savante, la description de faits au niveau local et la réflexion historique à grande échelle. Ainsi, nous avons invité le colonel Henri Ortholan qui nous a présenté l'armée à la veille de la guerre 1870 et le professeur François Roth qui a évoqué Le drame de Metz dans l'histoire politique, militaire et culturelle de la France. Entre les deux conférences, il y a eu des communications sur la bataille de Saint-Privat, les aspects sanitaires du blocus de Metz ou encore la manière dont Emile Zola a perçu la bataille de Sedan dans La Débâcle... Si le mariage entre la grande Histoire et l'histoire anecdotique fonctionne - NDLR : et cela semble être le cas vu l'affluence au colloque d'hier - nous reconduirons l'événement sur d'autres thèmes, par exemple la vie religieuse ou l'immigration dans l'histoire locale. Les sujets ne manquent pas ! Bien entendu, ce colloque sera ouvert au grand public ».
Pour ce premier rendez-vous, le thème de la guerre de 1870 était-il incontournable ?
« C'était une évidence. Cette année est le 140e anniversaire de la guerre de 1870. Certes, c'est aussi le 40e anniversaire de la mort du général De Gaulle et les 70 ans de l'expulsion des Mosellans. Mais l'histoire de 1870, en Moselle, est encore ancrée dans les mémoires collectives et dans le paysage avec de nombreux monuments dédiés à cette époque. C'est 1870 qui a entraîné cette longue annexion de près de cinq décennies et la Seconde Guerre mondiale. Pour déclencher l'étincelle, à l'occasion de notre premier colloque, c'était le thème idéal ! »   C. K.
Contact : Pierre Brasme au 03 87 31 39 94, son blog : pbrasme.unblog.fr

Dimanche 14 novembre 2010

Salon à Woippy
La vérité vient de l’histoire
Le coup d’envoi de la 8e édition du Salon du livre d’histoire a été donné hier. Un rendez-vous incontournable avec l’histoire placé sous le parrainage de Vladimior Fédorovski.
La 8e édition du Salon du livre d'histoire, a été inaugurée hier par Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy et par Jean-Marc Rosier, premier adjoint au député-maire François Grosdidier, en présence de Vladimir Fédorovski, écrivain et ancien diplomate russe, invité d'honneur et parrain de la manifestation.
Comptant définitivement au nombre des grands rendez-vous littéraires du genre, ce Salon, labellisé « Année France-Russie 2010 », offre la possibilité unique dans la région, de trouver en un seul lieu une telle variété d'ouvrages historiques à feuilleter sur place et, surtout, de rencontrer l'un ou l'autre des quelque quatre-vingts auteurs toujours disponibles pour une dédicace.
De l'ouvrage spécialisé au roman historique, de la biographie aux souvenirs et témoignages en passant par la bande dessinée, chacun y trouvera son compte.
L'âme russe
« J'ai le plaisir d'inaugurer ce Salon du livre d'histoire que nous avons bâti avec la municipalité et qui, chaque année un peu plus, donne à Woippy la réputation d'une ville qui sait mettre à l'honneur l'histoire, ceux qui l'écrivent ou qui la vulgarisent par leur action bénévole, donc citoyenne, au sein des sociétés historiques, a indiqué Pierre Brasme. Vous apportez à notre Salon, cher Monsieur Fédorovski, au-delà de votre œuvre, votre passion pour votre pays d'origine, pour sa culture, et un peu de son âme, cette âme russe et slave que l'on retrouve dans chacun de vos romans. La célébration de l'année France-Russie nous a également incités à inviter une historienne spécialiste du monde slave et de l'histoire de la Russie et de l’URSS, Marie-Pierre Rey, professeur des universités à Paris, auteur elle aussi de plusieurs ouvrages de référence, en particulier une magistrale biographie du tsar Alexandre ler. »
Une clé pour l'avenir
Thibaut Villemin, vice-président du conseil régional de Lorraine, a souligné : « L'histoire, plus que jamais, est ce qui nous permet de comprendre le monde en proximité et dans son ouverture vers l'universel pour que nous pussions construire ce que nous sommes en train de vivre aujourd'hui ».
Pour Jean-Marc Rosier : « L'exploration du passé nous aide à entrevoir d'où nous venons et où nous allons, en nous préparant à bâtir ensemble notre avenir. De génération en génération, ceux qui nous ont précédés se sont efforcés d'améliorer leur sort et de laisser à leurs enfants une terre plus hospitalière ; l'histoire nous permet de nous imprégner de leurs principes et de leurs leçons, voire d'éviter leurs erreurs, afin de poursuivre leurs efforts et de léguer à nos propres enfants une terre encore plus belle et plus harmonieuse ».
Le mot de la fin est revenu à Vladimir Fédorovski qui a donné sa propre vision de l'histoire : « C'est une clé pour comprendre l'avenir. Le monde d'aujourd'hui vit des jours difficiles ; beaucoup préfèrent les douces illusions. Viennent les désillusions pour lesquelles, il n'y a qu'un seul remède, c'est la vérité, la vérité vient de l'histoire ».
En fin d'après-midi, le 5e Prix du livre d'histoire de la Ville de Woippy a été décerné à Albert Weyland pour son ouvrage Moselle Plurielle, paru aux Editions Serpenoise.
Salon du livre d'histoire, à Woippy, aujourd'hui de 10 h à 19 h. Entrée libre.

INTERVIEW
Balade russe avec Fédorovski
Le Roman de Saint-Pétersbourg, c'est lui. Le fantôme de Staline, aussi. Rencontre avec Vladimir Fédorovski, auteur russe que les Français dévorent. Il était hier au 8e Salon du livre d'histoire de Woippy.
La méthode Fédorovski, c'est la diplomatie. Avec son grand sourire et sa renommée, le parrain du 8e Salon du livre d'histoire de Woippy attire les visiteurs comme un aimant. Tandis que Mathilde, de Montigny-Lès-Metz, achète à l'auteur d'origine russe son dernier roman Napoléon et Alexandre, son époux Roger a une question qui lui brûle les lèvres : « Est-ce que Brejnev était sympa ? ». L'ancien assistant du premier secrétaire de l'Union soviétique lui aurait répondu un « pas trop », qui amuse Roger. « C'est une personnalité !, dit-il, respectueux. Il était aussi au côté de Gorbatchev ».
Hier diplomate soviétique, Vladimir Fédorovski vit désormais en France et écrit des livres. Beaucoup de livres. « Mais non, il y a surtout des rééditions ! », tempère-t-il. « Le livre de toute ma vie, celui que j'écris depuis longtemps, c'est le Roman de Tolstoï ».
Guerre et Paix, Anna Karénine... Fédorovski convoque là une icône russe. Presque exactement un siècle après sa mort.
« Il y a des aspects inattendus chez Tolstoï... Il y a le bon grand-père à la barbe blanche et aux idées en avance sur temps. Mais il y a aussi l'homme et ses passions, ses romances.
A travers son style simple, clair, Vladimir Fédorovski raconte le quotidien du grand homme. Une balade dans la Russie des troïkas et des coupoles orthodoxes. « J'écris avec beaucoup de respect pour le lecteur, dit l'auteur. Le danger, c’est de vouloir prouver quelque chose, moi je n’ai rien à prouver. Je travaille dans la tradition française du XIXe siècle : le récit, l'art de raconter ».
Il suit le flux de ses pensées : « Il faut être conforme à la vérité, éviter les douces désillusions qui bercent l'homme... C'est pourquoi je viens ici d'ailleurs, dans ce salon d'histoire, parce que c'est la clef pour comprendre l'avenir ».
Reflets de l'histoire
Pour cette année France-Russie qui s'achève, Vladimir Fédorovski signe un autre ouvrage Napoléon et Alexandre. « Ce sont des personnages inattendus, des reflets de l'histoire ».
A peine le temps de finir sa phrase, qu'il est attendu sur l'estrade. Il prévient son auditoire déjà acquis : « Vous allez devoir supporter mon accent ! », et plonge dans une autre époque : 1917, la révolution bolchevique ; 1924 : Staline s'impose sur le devant de la scène.
« La Russie aurait dû faire partie de l'Europe, estime l'ancien diplomate pro-perestroïka. Mais le pays s'est suicidé ».

Charline POULLAIN


Lundi 15 novembre 2010
WOIPPY
La Moselle selon Albert Weyland séduit le salon
A l'occasion du 8e Salon du livre d'histoire, le Prix du livre d'histoire de la ville de Woippy a été attribué à Albert Weyland pour son livre « Moselle plurielle ».
A l'occasion du 8e Salon du livre d'histoire, le Prix du livre d'histoire de la ville de Woippy a été attribué à Albert Weyland pour son livre Moselle plurielle, paru aux éditions Serpenoise. Madeleine Thoen s'est fait un plaisir de le lui remettre officiellement en présence des membres du jury qu'elle a présidé, de Jean-Marc Rosier, 1er adjoint au maire représentant le député-maire François Grosdidier, empêché, et Pierre Brasme président de la Société d'histoire de Woippy.
Ravi, l'auteur a été sensible à l'hommage et chaleureusement remercié le jury. « Mon livre commence par cette phrase Aimer c'est vouloir la promotion de l'autre et se termine par le souhait que Metz et la Moselle fassent des jaloux pour la première fois de leur histoire. Qu'y-a-t-il entre ces deux phrases ? La Moselle cette belle inconnue ; je la compare à ces poupées russes que l'on découvre au fur et à mesure et que j'ai appelées Moselle plurielle ».
Moselle plurielle, un ouvrage savant et léger à la fois.
Département à part, la Moselle a forgé son identité au contact, longtemps conflictuel, de la France et de l'Allemagne, mais aussi d'une limite linguistique vieille de quinze siècles. Pays d'entre-deux, terre de transition, la Moselle est une addition de singularités : l'espace francophone à l'Ouest Est, pays de la Mirabelle, de la pierre de Jaumont et du fer ; l'espace germanophone à l'Est où l'on parle le Platt, pays de la quetsche, du grès rose et du charbon.
Dans cet ouvrage de référence, l'auteur dresse le portrait du département de la Moselle, « une terre d'industries et d'accueil des travailleurs immigrés, dont l'identité s'est forgée au contact longtemps conflictuel avec l'Allemagne ». Au fil des chapitres, il emmène le lecteur en balade dans une région à l’histoire et à l’identité complexe. En passant par une promenade champêtre le long de la Moselle et la Sarre, puis par un florilège de la toponymie de la région. Bref, un livre que tout Mosellan se doit de posséder et que tout autre lecteur saura apprécier grâce à la pédagogie dont a fait preuve l’auteur et qui le rend accessible à tous.

Mardi 16 novembre 2010
Le 20e prix René-Paquet à Adeline Karcher
Le prix René-Paquet a été attribué à Adeline Karcher pour son travail de recherche sur la vie culturelle messine aux XVIIIe et XIXe siècles.
Le 8e Salon du livre d'histoire a fermé ses portes sur un satisfecit général pour la qualité et le sérieux de son organisation, l'affluence toujours croissante de ses visiteurs, la disponibilité des auteurs et l'excellence des conférenciers qui ont tenu en haleine un public de passionnés. Dernier acte de cette manifestation, la proclamation du prix René-Paquet par Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy.
Nouveaux critères
A travers cette distinction, la SHW souhaite honorer et récompenser un travail de recherche historique, mémoire, master ou thèse de doctorat, d'un jeune étudiant ou d'une jeune étudiante portant sur l'histoire de Metz ou de la Moselle. « Cette année, le Prix René-Paquet n'est pas attribué à un travail de recherche du département d'histoire de l'Université de Metz, mais à un mémoire de Master 2 spécialité Histoire du droit et conservation du patrimoine, soutenu voici deux ans à la Faculté de droit, économie et gestion de l'Université de Nancy II. On est loin des critères d'attribution du Prix René-Paquet, qui doit en principe revenir à un travail de recherche en histoire. Respecter ces critères pour lequel il sera cependant nécessaire de définir des critères nouveaux et originaux est de plus en plus difficile c'est pourquoi je vais proposer dans quelques semaines au Comité directeur de la Société d'Histoire de Woippy de transformer le Prix René-Paquet en un prix d'histoire régionale. »
Vie culturelle messine
Ce préalable établi il a appelé la lauréate du jour à le rejoindre : « Je ne voudrais pas que cette annonce dévalue le 20e prix René-Paquet que je vais décerner à quelqu'un qui l'a amplement mérité, puisque ses recherches à Nancy ont abouti à un travail de haute qualité sur un sujet ayant trait à la vie culturelle messine aux XVIIIe et XIXe siècles : « L'Hôtel des Spectacles de Metz. Une institution à caractère mixte. Les enjeux politiques, sociaux et culturels aux XVIIIe et XIXe siècles ».
Radieuse, et comblée, la jeune étudiante s'est réjouie de la reconnaissance de son travail. « C'est pour moi un grand honneur. Merci à la Société d'histoire de Woippy et à son président Pierre Brasme, merci à René Mognon que je suis particulièrement heureuse d'avoir rencontré aux archives de Metz et à Philippe Thoen pour l'aide précieuse qu'il m'a apportée dans la publication de l'article dans les Chroniques du Graoully. Un grand merci à tous ».



Jeudi 10 février 2011
Une conférence sur deux architectes
La Société d'Histoire de Woippy reprend ses activités, et ouvrira son programme 2011 le vendredi 11 février prochain, à 20 h 30, par une conférence que présenteront, salle Michel-Bonnet, en mairie, Elda et Gérard Léonard : « Du portail de la cathédrale de Metz au temple impérial de Courcelles-Chaussy : Paul Tornow et Auguste Dujardin, L'Architecte et le Sculpteur ».
Cette conférence permettra au public de faire connaissance avec deux artistes, l'un allemand, l'autre français, qui ont œuvré aux transformations de la cathédrale de Metz sous la première annexion, notamment la construction et la décoration du grand portail de la cathédrale de Metz.
Celui-ci, de style néogothique, a remplacé à la demande de Guillaume II le portail qu'avait construit sous Louis XV l'architecte Blondel. Paul Tornow (1848-1921), d'origine allemande, en est l'architecte, et Auguste Dujardin (1847-1925), né à Paris, le sculpteur... une collaboration originale qui montre que l'art peut dépasser les querelles, voire les tensions politiques.
Vendredi 11 février, à 20 h 30, salle Michel-Bonnet. Entrée libre.

Samedi 12 février 2011
Le prix René-Paquet devient prix d’histoire régionale
Créé en 1991 par la Société d'histoire de Woippy, le prix René-Paquet (du nom du premier historien woippycien au XIXe siècle) a récompensé durant vingt ans des travaux d'histoire de l'Université de Metz: Il couronnera désormais un ouvrage d'histoire régionale, qui sera décerné lors du Salon du livre d'histoire de Woippy, au mois de novembre.
Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy, l'avait annoncé en remettant le prix à Adeline Karcher en novembre 2010 pour son travail sur « L'Hôtel des spectacles de Metz aux XVIIIe et XIXe siècles » : une page se tournait, désormais le prix René-Paquet allait devenir un véritable prix littéraire, appelé à récompenser un ouvrage d'histoire se rapportant à la Lorraine. Un jury vient de se constituer, et sa première réunion a permis de définir un "règlement" qui permettra d'établir une sélection s'appuyant sur des critères rigoureux, et au final de désigner un lauréat.
Ce jury est composé de cinq personnes : Désirée Mayer, professeur honoraire de Lettres-hébreu, présidente des Journées européennes de la culture juive, Christiane Pignon-Feller, historienne de l'art, Pierre Brasme, professeur honoraire d'histoire-géographie, historien, président de la SHW (tous trois membres de l'Académie nationale de Metz), Jeanne Vincler, professeur de lettres classiques et historienne, et Alain Hilbold, professeur honoraire d'histoire-géographie, animateur du groupe Histoire et patrimoine lorrain à Metz (tous deux membres de la SHW).
Le jury sélectionnera dans un premier temps cinq ouvrages, à l'exception des romans historiques, des ouvrages autobiographiques et des albums photographiques, publiés entre le 31 mai 2010 et le 1er juin 2011, chez un éditeur ou à compte d'auteur.
La qualité de la recherche historique et de l'écriture, l'originalité du sujet et son intérêt pour le public, et la pertinence de l'iconographie seront les principaux critères de sélection. Le lauréat sera désigné à la fin du mois d'octobre et se verra remettre son prix (dont le montant reste à définir).
Contacts : pierre.brasme@dbmail.com

Dimanche 6 mars 2011
Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy, était à l'hôtel de ville de Metz, hier, pour animer une conférence sur la visite de Louis XV en 1744 à Metz. Invité par le Comité d'historicité européenne de Lorraine (Chel) qui tenait son assemblée générale (lire en page 3), il a captivé son auditoire. Il faut dire que son sujet ne manquait pas de piquant...
Vous citez, comme référence, un document qui a été offert par la Ville de Metz au président Valéry Giscard d'Estaing...
Pierre BRASME
: « L'ouvrage est un journal officiel qui a été commandé à l'époque par la Ville de Metz. Il s'intitule Le Journal de ce qui s'est fait pour la réception du Roy dans sa ville de Metz, le 4 août 1744, avec un recueil de plusieurs pièces sur le même sujet et sur les accidents survenus durant son séjour. Jean-Marie Rausch l'a offert à Valéry Giscard d'Estaing qu'on comparait volontiers à Louis XV. C'est une tradition à Metz depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : on offre un livre au président en visite. Ainsi, Dominique Gros a-t-il offert son ouvrage Colette Baudoche, de Maurice Barrès, à Nicolas Sarkozy, comme l'a fait plus tôt Raymond Mondon pour Charles de Gaulle. »
On apprend donc que Louis XV a failli mourir à Metz. Que lui est-il arrivé ?
« Louis XV devait séjourner à Metz, du 4 au 9 août, avant de prendre la tête de l'armée d'Alsace pour combattre les Autrichiens. Mais dans la nuit du 7 au 8 août, il a commencé à avoir des maux de tête et de la fièvre. Ses médecins ont pensé qu'il avait la petite vérole et il a eu droit à des saignées des pieds, des lavements, des purges. On l'a épuisé plus qu'on ne l'a guéri, alors qu'il souffrait probablement de simples troubles intestinaux ou d'une insolation parce qu'il avait visité les fortifications. Le roi était soigné dans les appartements de l'hôtel du gouvernement, à l'emplacement de l'actuel palais de justice.
Au-delà de l'aspect médical, il faut savoir qu'il y avait, autour du roi, une vraie lutte pour le pouvoir. D'un côté, le parti dévot (la reine, le dauphin, ses sœurs), garant de la morale chrétienne. De l'autre, le parti dirigé par les favorites, dont la duchesse Madame de Châteauroux, qui avait une grande influence sur le roi. L'évêque de Soissons, aumônier du roi, a profité de la peur qu'avait Louis XV de mourir pour l'obliger à rejeter ses maîtresses... »
Des dévots ou des maîtresses du roi, qui a gagné ?
« Au départ, le roi a accepté de renvoyer Madame de Châteauroux et sa sœur, qui était également sa maîtresse. La galerie de bois que le maréchal Belle-Isle a fait construire entre les appartements du roi et l'abbaye Saint-Arnould (l'actuel Cercle mixte de garnison), pour permettre à Louis XV de rejoindre ses maîtresses, a été démolie au matin du 15 août ! Le 20 août, cependant, le roi a été déclaré guéri. Un jésuite a alors demandé qu'on lui donne le titre de bien aimé, alors qu'il ne l'était pas vraiment. Quand Louis XV a compris qu'il s'était fait berner par le parti dévot, il a pris des sanctions contre son aumônier et rappelé sa maîtresse en novembre. Celle-ci est décédée en décembre d'une péritonite. L'année d'après, il tombait dans les bras de la marquise de Pompadour ».    Céline KILLÉ.

Vendredi 8 avril 2011
La Société d’histoire : une référence culturelle
La SHW a tenu son assemblée générale, suivie d’une conférence, présentée par son président, Pierre Brasme.
Créée en 1988, elle a conquis une belle place dans le monde ses passionnés d’histoire.

Quelque 70 personnes avaient répondu à l'invitation des responsables de la Société d'histoire, parmi lesquels plusieurs présidents de sociétés voisines, de Plappeville, Moulins, Ban-Saint-Martin, Lorry-lès-Metz, Marange-Silvange, Montigny et Metz.
Après le rapport d'activités de la secrétaire, Claude Pizzato, qui a rappelé les nombreuses manifestations de l'année 2010, et le rapport moral du trésorier, Philippe Thoen qui a mis en valeur une gestion saine de l’association, le président Pierre Brasme a présenté son rapport moral.
Rappelant que la Société d'histoire de Woippy (SHW) approchait de son 25e anniversaire, il a d'abord remercié les adhérents « de lui avoir permis, par votre adhésion, votre fidélité à son esprit et votre participation à ses activités, de devenir et de demeurer cette belle société qui fait la fierté de Woippy et qui constitue l'une de ses plus solides références culturelles. »
Projets
Puis il a annoncé les grands projets de l'année 2011: transformation du Prix René-Paquet en un prix d'Histoire régionale qui sera décerné pour la première fois au prochain Salon du livre d'histoire, organisation de celui-ci (9e édition), les 19 et 20 novembre, avec pour thème l'Italie (qui célèbre cette année le 150e anniversaire de son unité), tenue d'un colloque des sociétés d'histoire locale du Pays messin (sur la Révolution française), le 18 novembre, et bien sûr les activités traditionnelles de la SHW : conférences (le 13 mai) sur le chant messin à l'origine du chant grégorien, avec Christian-Jacques Demolière et son épouse Marie-Reine, et le 9 septembre sur le Régent Philippe d'Orléans, avec Roland Schmidt-Dory, et sorties : le 22 mai, dans la région de Bouzonville, et le 11 septembre pour la visite du camp de concentration du Struthof et du Mémorial de l'Alsace-Moselle à Schirmeck.
Pierre Brasme a conclu son rapport moral par ces termes : « Lorsque nous avons fondé notre société, en mai 1988, nous ne nous projetions pas aussi loin, nous avons démarré avec une trentaine d'adhérents (aujourd'hui, nous sommes 135), avec peu de moyens, mais avec la foi du charbonnier et une énergie bien trempée. Nous avons réalisé beaucoup de choses, et nous allons continuer. Je compte sur vous, chers adhérents, pour nous y aider, par votre fidélité, votre participation et la promotion que vous ferez autour de vous de notre belle Société d'histoire de Woippy. »
Conférence
Après le renouvellement du tiers sortant et des vérificateurs aux comptes, Pierre Brasme a présenté une conférence-vidéo sur Pierre-Louis Roederer, qui a joué un rôle important à Metz en 1789, dans les grandes réformes du début de la Révolution ; Pierre Roederer (1754-1835) est né à Metz. Avocat et écrivain, il a été l'un des artisans de la réforme administrative de la France révolutionnaire, notamment la réforme fiscale. Il est surtout connu pour avoir, le 10 août 1792, alors que le peuple de Paris et les fédérés s'apprêtent à se lancer à l'assaut des Tuileries, fait sortir Louis XVI et sa famille du palais pour trouver refuge à l'Assemblée :
« Sire, Votre Majesté n'a pas cinq minutes à perdre ; il n'y a de sûreté pour elle que dans l'Assemblée nationale » ; « Marchons », répondit le roi.
Roederer, après une « traversée du désert », a pris part à la préparation du coup d'Etat de Bonaparte en 1799, avant de devenir l'un de ses hommes de confiance durant le Consulat et l'Empire. Un personnage d'une grande rigueur intellectuelle et d'une honnêteté exemplaire en politique (on peut retrouver l'essentiel de cette conférence sur le blog de Pierre Brasme : http://pbrasme.unblog.fr).

Jeudi 5 mai 2011
Le vendredi 13 mai prochain
Du chant grégorien en mairie de Woippy
Christian-Jacques Demollière, directeur du Centre d'études grégoriennes de Metz, sera l'invité de la Société d'histoire de Woippy, le vendredi 13 mai, à 20 h 30, salle Michel-Bonnet, en mairie de Woippy.
Il évoquera le chant messin qui fut à l'origine du chant grégorien, et sera accompagné, pour les parties chantées, de plusieurs membres de la Scola Metensis, dirigée par son épouse, Marie-Reine.
Christian-Jacques Demollière, qui s'est formé au chant grégorien auprès des maîtres de l'abbaye de Solesmes, assume, depuis 1985, la direction du Centre d'études grégoriennes de Metz. En 1987, il a fondé, avec son épouse, la Scola Metensis, qui fait connaître le répertoire liturgique messin à travers de multiples concerts.

Dimanche 8 mai 2011
Du chant messin au chant grégorien…
Vendredi 13 mai, à 20 h 30, salle Michel-Bonnet, en mairie, Christian-Jacques Demollière, directeur du Centre d'études grégoriennes de Metz est l'invité de la Société d'histoire locale. Il évoquera le chant messin, qui fut à l'origine du chant grégorien.
Il sera, accompagné, pour les parties chantées, de plusieurs membres de la Scola Metensis, dirigée par son épouse Marie-Reine Demollière.

Mardi 10 mai 2011
Du chant messin au chant grégorien
Woippy.- Vendredi 13 mai à 20 h 30, salle Michel-Bonnet, en mairie. Christian-Jacques Demollière, directeur du Centre d'études grégoriennes de Metz, sera l'invité de la Société d'histoire de Woippy. Il évoquera le chant messin, qui fut à l'origine du chant grégorien. Il sera accompagné, pour les parties chantées, de plusieurs membres de la Scola Metensis, dirigée par son épouse, Marie-Reine Demollière.
Un peu d'histoire...
Le chant grégorien, restauré au début du XXe siècle, fut de 1903 à 1963 le répertoire officiel des monastères et des paroisses, mais il avait perdu sa couleur médiévale. Grâce au renouveau de l’étude des sources, notamment des manuscrits rythmiques du Xe siècle, est apparue une nouvelle façon de penser les modes musicaux et une compréhension claire de la construction des mélodies Or entre le milieu du VIIIe et du IXe siècles, Metz était réputée comme l'un des grands centres du renouveau liturgique et intellectuel de l'époque carolingienne. Une véritable école de chant y existait, et Charlemagne avait décidé, en 805 que tous les chantres de son empire devaient venir se former à Metz. De tradition orale, synthèse du chant des Gaules franques et du chant venu de Rome, le chant messin (cantilena metensis) est à 1’origine du chant improprement appelé grégorien.
Christian-Jacques et Marie-Reine Demolliére
Christian-Jacques Demollière, qui s'est formé au chant grégorien auprès des maîtres de l'abbaye de Solesmes, assume depuis 1985 la direction du Centre d'études grégoriennes de Metz et en 1987, il a fondé avec son épouse Marie-Reine la Scola Metensis, qui fait connaître le répertoire liturgique messin à travers de multiples concerts. Membre de l'Académie nationale de Metz, il transmet le chant grégorien dans des stages à travers toute la France, et l'enseigne au Conservatoire à rayonnement régional de Metz-Métropole, dans le cadre de son Département de musique ancienne.

Mercredi 6 juillet 2011
Pour terminer l'année scolaire en beauté, quoi de mieux qu'une promenade à travers les rues de sa ville ou de son village pour en comprendre l'histoire ?
C'est ce qu'ont fait, les élèves de la clisse de CE2 de l'école Saint-Exupéry de Mme Gambini, sous la conduite de Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy, longtemps professeur d'histoire au collège Pierre-Mendès-France.
Les jeunes Woippyciens, curieux et attentifs, ont engrangé des connaissances historiques qu'ils pourront parfaire dès la rentrée prochaine.

Vendredi 2 septembre 2011
A propos de Philippe d'Orléans
Le vendredi 9 septembre à 20 h 30, en mairie, salle Michel-Bonnet, Roland Schmidt-Dory, Procureur de la République honoraire, membre d'honneur de la Société d'Histoire de Woippy, présentera à l'Hôtel de Ville une conférence sur le thème : Philippe d'Orléans, Régent de France.
Après Louis II de Bavière, Louis XIV et les femmes, les canulars dans l'Histoire et Nicolas Fouquet, Surintendant des Finances de Louis XIV, cette cinquième intervention du Procureur Schmidt-Dory saura, sans nul doute, nous passionner pour ce prince, esthète débauché plus que fin politique, qui gouverna la France après Louis XIV et avant Louis XV, de 1715 à 1723. A ne manquer sous aucun prétexte !
Entrée gratuite et libre.

Dimanche 9 octobre 2011
La sélection du prix René-Paquet
Le jury du Prix d'histoire régionale René-Paquet se réunira le mercredi 19 octobre pour choisir son lauréat parmi cinq ouvrages sélectionnés, le printemps dernier. De gré ou de force : l'expulsion des Mosellans 1940-1945 de Benoit Charenton, Jean-Eric Lung et Philippe Wilmouth (Libel/Lyon). Les saints lorrains : entre religion et identité régionale (fin XVIe-XIXe siècles), de Marie-Hélène Colin (éditions Place Stanislas). Les gens de finance au temps du duché de Lorraine, de Marie-José Laperche Fournel (éditions Place Stanislas). Félix Maréchal, médecin et maire de Metz, de Bernard Desmars (éditions Serpenoise). Metz, place de la République : 2 000 ans d'histoire, sous la direction de Renata Dupont (éditions Serpenoise).
Le jury composé de cinq personnalités du monde culturel, Jeanne Vincler, Pierre Brasme, Alain Hilbold, Désirée Meyer et Christiane Pignon-Feller élira son lauréat qui se verra attribuer le prix d'histoire régionale lors de la 9e édition du Salon du livre d'histoire qui ouvrira ses portes, le samedi 19 novembre.
Le prix René-Paquet créé en 1991 par la Société d'histoire de Woippy a été décerné, pendant 20 ans, à des travaux de recherches effectués par des étudiants de l'université de Metz.
A partir de cette année, ce prix devient un prix d'historie régionale ouvert à tous les auteurs d'ouvrages à caractère historique se rapportant à la Lorraine.

Mardi 25 octobre 2011
Histoire régionale : le prix René-Paquet à ASCOMEMO
Créé en 1991 par la Société d'Histoire de Woippy pour récompenser les travaux d'étudiants de l'Université de Metz, le Prix René-Paquet devient cette année un prix d'histoire régionale, qui sera remis lors du prochain Salon du Livre d'Histoire de Woippy, le 19 novembre.
Le jury, composé de cinq personnalités connues du monde culturel messin (Jeanne Vincler, présidente, Désirée Mayer, Christiane Pignon-Feller, Alain Hilbold et Pierre Brasme), avait sélectionné au printemps cinq ouvrages : Les Saints lorrains. Entre religion et identité régionale (fin XVIe-XIXe siècles), de Marie-Hélène Colin, et Les gens de finance au temps du duché de Lorraine, de Marie-José Laperche-Fournel (Editions Place Stanislas), Félix Maréchal, médecin et maire de Metz, de Bernard Desmars, et Metz, place de la République, 2 000 ans d'histoire, sous la direction de Renata Dupond (Editions Serpenoise), et, publié aux éditions Libel à Lyon, De gré ou de force. L'expulsion des Mosellans, 1940-1945, signé de trois spécialistes de la période : Philippe Wilmouth, Jean-Eric lung, et Benoît Charenton, et accompagné d'un DVD réalisé par Bruno Cohen. Au terme de deux heures de débats, c'est ce dernier ouvrage qui a été retenu, en raison notamment de la qualité de la recherche historique, de la richesse de son iconographie, de sa présentation soignée et de son intérêt pour le public.
Rappelons que cet ouvrage a accompagné, du 10 novembre 2010 au 31 mai 2011, une exposition relatant les vagues d'expulsions en Moselle pendant la Seconde Guerre mondiale, organisée par le conseil général en partenariat avec l'Association pour la conservation de la mémoire de la Moselle de 1939 à 1945 (ASCOMEMO), présidée par Philippe Wilmouth, l'un des trois auteurs.
Le prix sera remis aux lauréats le samedi 19 novembre, dans le cadre du 9e Salon du Livre d'Histoire de Woippy, en présence de Jean-Yves Frétigné, maître de conférences à l'université de Rouen et invité d'honneur du Salon.

Jeudi 27 octobre 2011
Prix René-Paquet
Dans une précédente édition, nous avions fait état du prix René-Paquet en indiquant qu'il avait été attribué cette année à l'association Ascomemo. En fait, ce prix crée par la Société d'Histoire de Woippy a été décerné à l'ouvrage De gré ou de force. L'expulsion des Mosellans (1940-1945), rédigé par trois auteurs, dont le président de l'association Ascomemo.

Lundi 7 novembre 2011
HISTOIRE à Woippy
La révolution et le calendrier républicain
L’association Lorry-lès-Metz au fil du temps participera, le vendredi 18 novembre au colloque sur le thème La Révolution à Metz et en Pays messin, organisé par le Comité d'histoire du Pays messin, à la salle Michel-Bonnet, sise derrière l'hôtel de ville à Woippy.
Plusieurs conférenciers interviendront, tout au long de la journée. François Courtade, président de l'association lorriote, présentera à 11 h, une communication sur Le calendrier républicain.
Se repérer dans le temps qui passe est une préoccupation, une nécessité, commune à toute civilisation.
La succession, des jours et des nuits, tout naturellement, constitue un premier élément de comptage.
Puis des cycles naturels plus longs en offrent de multiples autres. Le cycle lunaire permet de compter des mois, le cycle solaire des années, mais l'un comme l'autre ne sont pas des multiples entiers d'un nombre de jours et ne sont pas multiples entre eux, ce qui complique l'organisation du calendrier.
Le calendrier républicain est l'œuvre de la Révolution, il ouvre une ère nouvelle où la science remplace la religion.
Bien qu'il présente d'incontestables avantages par sa logique, il restera une œuvre française et ne se substituera pas au calendrier grégorien devenu, lui, universel.

Samedi 12 novembre 2011
Livre d'Histoire : le choix du jury
Les membres du jury du prix du livre d'histoire de la ville de Woippy ont choisi leur lauréat. Jean-Jacques Schneider recevra son prix le 19 novembre.
Autour de leur présidente Madeleine Thoen, Bernadette Bastien, Jacques Didier, Pierre Pilois, Steve Rosa, Roland Schmidt-Dory, Marc Bojic et Max Schiavon ont donné leurs impressions croisées sur les cinq ouvrages sélectionnés pour le prix du livre d'Histoire de la ville de Woippy. Qui a vraiment tué Henri IV ? de François Pernot (Editions Larousse), Les Français du Titanic, de François Codet, Olivier Mendez, Alain Dufief et Franck Gavard-Perret (Editions Marines), Nicole Mangin, une Lorraine au cœur de la Grande Guerre, de Jean-Jacques Schneider (Editions Place Stanislas), Delizia, une histoire culinaire d'Italie, de John Dickie (Editions Buchet-Chastel) et Les batailles de l'impôt, de Nicolas Delalande (Editions du Seuil).
Nicole Mangin
C'est l'ouvrage de Jean-Jacques Schneider qui a remporté la palme. Il retrace la vie courte et intense de Nicole Mangin, meusienne née en 1878. En dépit de la misogynie ambiante de l'époque, elle rentre à la faculté de médecine de Paris, se consacre à ses malades et entame des recherches médicales notamment sur le cancer et la tuberculose. Convaincue par les idées féministes émergentes, elle s'impose dans un métier d'homme et donne toute la mesure de ses compétences dans les hôpitaux de campagne où elle répare « les gueules cassées » de l'enfer de Verdun. En octobre 1916, le commandement du service de santé de l'armée française lui confie la direction de l'hôpital école Edith-Cavelle à Paris et la nomme médecin capitaine. Elle y soigne sans relâche les malades atteints de la grippe espagnole.
Après sa démobilisation à la fin de la Grande Guerre, elle décède brutalement le 6 juin 1919, à l'âge de 41 ans. Outre le fait de retracer ce destin de femme hors norme, le livre de Jean-Jacques Schneider constitue un précieux témoignage d'une page entière de notre histoire contemporaine. Il recevra le Prix du livre d'histoire de la ville de Woippy, samedi 19 novembre à 17 h, à la salle Saint-Exupéry, dans le cadre du 9e Salon du livre d'histoire.
Au programme
Ce 9e Salon du livre d'histoire de la ville de Woippy sera officiellement inauguré, le samedi 19 novembre à 14 h 30 par François Grosdidier, sénateur-maire.
Sur l'ensemble du week-end, le salon ouvrira ses portes de 10 h à 19 h et proposera plusieurs temps forts. Oreste Sacchelli, professeur émérite, animera une conférence sur le cinéma italien, samedi 19 novembre à 16 h 30 ; à 17 h, ce sera le moment de remettre le prix du livre d'histoire de la ville de Woippy et le prix d'histoire régionale René-Paquet.
Dimanche 20 novembre : a 11 h, une table ronde sur l'Italie à l'heure du 150e anniversaire de son unité puis, à 15 h, une conférence sur Le Risorgimento, enjeux historiques et politiques.
L'invité d'honneur, le professeur Jean-Yves Frétigné, spécialiste de l'histoire politique et intellectuelle de l'Italie des XIXe et XXe siècles, sera présent sur ces deux animations dominicales, auprès d'autres universitaires.

Auteurs et exposition
Au cours de ces deux journées, il sera possible de rencontrer, à travers leurs ouvrages, une centaine d'auteurs et de visiter une très belle exposition proposée par l'Association pour la promotion de l'esprit italien en Lorraine. Elle sera présentée en 34 panneaux qui retracent l'histoire du Risorgimento, journal fondé par Camillo Cavour, homme d'état du XIXe siècle, défenseur des idées libérales, et fondateur de l'unité italienne. Bon week-end en perspective pour les amoureux d'histoire.

Samedi 12 novembre 2011
HISTOIRE les 19 et 20 novembre
Salon de Woippy : Benvenuti in Italia !
A la faveur du 150e anniversaire de son unification, l’Italie s’invite au Salon du livre d’histoire de Woippy, le week-end prochain.
Le Risorgimento, vous connaissez ? Ce terme italien que l'on pourrait traduire par renaissance ou résurrection, évoque la période de l'histoire de l'Italie qui devait aboutir, dans la seconde moitié du XIXe siècle, à l'unification de la péninsule après annexion, par les rois de la Maison de Savoie, d'un certain nombre de duchés, royaumes et territoires (Lombardie, Venise, Deux-Siciles, Toscane, Parme...). Ce long processus, ponctué de trois guerres d'indépendance, est aujourd'hui incarné par une date : la proclamation du Royaume d'Italie, le 17 mars 1861. Il y a 150 ans, donc.
C'est cet anniversaire que les organisateurs du Salon du livre d'histoire de Woippy, 9e du nom, ont choisi de célébrer cette année. Et, avec lui, l'Italie tout entière, sa culture, ses héros et hérauts, son riche passé, son art de vivre, sa littérature... Tables rondes, conférences et dédicaces d'auteurs rythmeront la manifestation, qui développera bien sûr d'autres thématiques historiques, samedi et dimanche prochains, à la salle Saint-Exupéry. Une centaine d'auteurs, historiens professionnels ou amateurs, venus de toute la France et des quatre coins de Lorraine, sont attendus à Woippy.
Marc Bojic et le Pr Pierre Brasme, chevilles ouvrières du salon dans lequel une trentaine d'associations sont impliquées, ont subi une grosse déconvenue avec le forfait pour raison médicale de Jean Lacouture, 91 ans, qui avait accepté de parrainer cette 9e édition. Pour autant, les occasions de venir à Woippy ne vont pas manquer.
Après l'inauguration officielle (samedi 19, 14 h 30), la conférence inaugurale sera donnée par Oreste Saccheli, universitaire et délégué artistique du Festival du film italien de Villerupt, qui traitera de l'Italie à travers son cinéma. Dans la même veine, le lendemain, dimanche, à 15 h, Jean-Yves Frétigné (Université de Rouen, Centre d'histoire de Sciences-Po), l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire politique et intellectuelle de l'Italie des XIXe et XXe siècles, traitera précisément du Risorgimento, à travers notamment ses figures tutélaires (Cavour, à qui le salon consacrera une exposition ; Victor-Emmanuel II ; Mazzini, dont le conférencier s'est fait le biographe et, bien sûr, Garibaldi).
Conférences et expos
Les deux intervenants ci-dessus évoqués se retrouveront, avec d'autres, le dimanche matin, à 11 h, autour d'une table ronde consacrée à l'Italie aujourd'hui. Comme à l'accoutumée, deux prix seront décernés durant le week-end : le prix d'Histoire de la Ville de Woippy, attribué cette année à Jean-Jacques Schneider, qui signe une biographie étonnante de la Lorraine Nicole Mangin, unique femme médecin militaire de la Première Guerre mondiale (Une Lorraine au cœur de la Grande Guerre, éd. Place Stanislas) ; le prix René-Paquet récompensera l'ouvrage de Benoit Charenton, Jean-Eric Iung et Philippe Wilmouth (De gré ou de force, l'expulsion des Mosellans, 1940-1945, éd. Libel).
Fidèle à la manifestation, l'atelier Jean-Salmon proposera une exposition (permanente) de vitraux d'art et, en prélude à toutes ces rencontres passionnantes, un concert lyrique italien proposé par Salvatore Tabone sera donné le vendredi 18, à 20 h, avec les plus grands airs de l'opéra italien (Verdi, Puccini, Cardillo), sous la direction artistique de Romano Oppici.    N. B.
Les 19 et 20 novembre, de 10 h à 19 h, salle Saint-Exupéry, à Woippy.

La Révolution en colloque
En prélude au Salon du livre, le Comité d'histoire du Pays messin organise un colloque sur la Révolution, le 18 novembre, à Woippy.
Qu 'est-ce que la guillotine sèche ? Qui est l'abbé Grégoire ? Quel médecin accoucheur est né à Metz en 1772 ? Quelles requêtes formulait le peuple dans les Cahiers de doléances de Saint-Privat ? Les amateurs d'histoire trouveront des réponses au cours du colloque organisé à Woippy, le vendredi 18 novembre, et intitulé La Révolution à Metz et en Pays messin.
Le colloque est proposé par le Comité d'histoire du Pays messin, salle Michel-Bonnet, à l'hôtel de ville de Woippy, la veille du Salon du livre d'histoire qu'il inaugure (lire ci-dessus).
Lucien Arz présentera Les cahiers de doléances de Saint-Privat et Montigny ; Jean-Pierre Louyot, Des registres paroissiaux à l'état civil ; Gérard Léonard, L'abbé Grégoire, révolutionnaire et humaniste ; François Courtade, Le calendrier républicain ; Joseph Riethmuller, La Révolution à Gorze ; Édith de Pange, Village et seigneurs de Pange sous la Révolution ; Pierre Bronn, Étienne Pierre Morlanne, un destin forgé par la Révolution ; Arthur Holle, La guillotine sèche ; Alain Hilbold, Les transformations urbanistiques de Metz 1789-1799 ; Yvette Illy, La Révolution à Plappeville ; Pierre Brasme, 17 juillet 1793, Metz a bien mérité de la patrie.
Contact : Pierre Brasme, tél. 03 87 31 39 94 ou pierre.brasme@gmail.com

Lundi 14 novembre 2011
CULTURE
Rémy Porte au Salon d'histoire de Woippy
Woippy.- Docteur habilité en histoire, chef du bureau Recherche du Centre de doctrine d'emploi des forces à l'École militaire de Paris, le lieutenant-colonel Rémy Porte fait partie des grands spécialistes de la Première Guerre mondiale. Il sera présent au 9e Salon du Livre d'Histoire de Woippy, les 19 et 20 novembre prochains, pour présenter et dédicacer son dernier ouvrage, Chronologie commentée de la Première Guerre mondiale.
Ce livre, que viennent de publier les éditions Perrin avec une préface du professeur André Martel, apparaît déjà comme un livre de référence, et annonce déjà le centenaire de 1914, qui dans deux ans mobilisera les historiens. Un ouvrage qui, à peine publié, a été récompensé par un prix de l'Académie des Sciences morales et politiques : c'est tout dire de son importance et de sa qualité.
Dans ce livre de 650 pages, bien présenté, agréable et d'usage simple, la guerre est reconstituée jour après jour, sur tous les fronts, européens et d'outre-mer. Par cette chronologie raisonnée, Rémy Porte met en perspective ces années 1914-1919, qui bouleversèrent durablement le visage du monde, et propose ainsi l'instrument indispensable pour qui veut mieux connaître et comprendre dans toute sa diversité la Grande Guerre.
Une animatrice de qualité
Présidente du Comité d'Historicité Européenne de la Lorraine et du LIEN (Les Italiens et Nous), Nicole Faessel animera le Salon du Livre en interviewant quelques auteurs et en présentant leurs ouvrages.
Bien connue des Messins pour avoir accueilli à de nombreuses reprises des écrivains dans le cadre de cafés littéraires ou de séances de dédicaces, nul doute qu'elle permettra au public du Salon de mieux connaître les auteurs qui y seront présents.

Mercredi 16 novembre 2011
Jeudi 17 novembre 2011
Vendredi 18 novembre 2011
Conférence et table ronde
Samedi 19 novembre à 15 h 30, à la salle Saint-Exupéry de Woippy, Oreste Sacchelli, professeur émérite à l'université de Nancy 2, présentera une conférence intitulée Pour une histoire du cinéma italien, entre identité et économie.
Oreste Sacchelli qui dédicacera ses ouvrages, participera également avec quatre autres universitaires, dimanche 20 novembre à l l h, à une table ronde sur le Risorgimento, animée par Nicolas Bastuck.

Concert lyrique demain à Woippy
Demain vendredi 18 novembre, à 20 h, en marge du salon du livre d'Histoire, organisé samedi 19 et dimanche 20 novembre, la Ville et la Société d'Histoire proposent, en l'église Saint-Étienne (Woippy centre), un concert lyrique d’airs d'opéras italiens. Sous la direction artistique de Romano Oppici et avec le concours de la soprano Paola Sanguinetti, du ténor Luca Bodini, du baryton Francesco Puma et du pianiste Loris Peverada, venez (re)découvrir les plus grands airs de l'opéra italien. Au programme des extraits entre autres de La Traviata, de Rigoletto, de Macbeth, de Tosca... N'hésitez donc pas à venir à la rencontre de Verdi, Puccini et de Cardillo. Entrée libre.

Samedi 19 novembre 2011
Jeanne Vincler : « 1870 au-delà de la bataille »
Elle dédicacera Les Coulisses de la guerre de 1870 en Lorraine dès ce matin, 10 h, au Salon du livre d'histoire de Woippy. Présidente du jury René-Paquet, l’historienne Jeanne Vincler raconte « l'avant, le pendant et l'après ».
Aujourd'hui et demain, le Salon de Woippy sera LE rendez-vous de tous les amateurs d'Histoire.
Dans la grande salle Saint-Exupéry, parmi la centaine d'auteurs présents, Jeanne Vincler aura son rôle à tenir. A 17 h, en tant que présidente du comité de lecture, elle remet le prix René-Paquet. Et dès 10 h, elle dédicacera son nouvel ouvrage : Les Coulisses de la guerre de 1870 en Lorraine, paru chez Serpenoise. Elle utilise des télégrammes, revues de presse, poème de Rimbaud, et beaucoup d'inédits dans un fonds iconographique varié, des photos des Messins Malardot et Didion, du pasteur Cuvier, illustrés allemands et français.
Au-delà de la bataille « Il y a déjà énormément de livres sur 1870 ! Ils sont souvent écrits par des messieurs passionnés de batailles ! Moi, ce qui m'intéresse, c'est ce qui se passe autour : l'avant, le pendant, l'après la guerre, à Metz. Je m'intéresse à la vie privée, celle dont on ne parle jamais. »
Napoléon le malade
« Début août, l'Empereur est avec son fils, Louis, à Metz. Il assiste à la prise de Sarrebruck. On a beaucoup parlé de sa responsabilité, mais je raconte qu'il se piquait à la morphine tous les jours pour soulager sa douleur : il était atteint de la maladie de la pierre. De Saint-Cloud, c'est l'impératrice qui menait le jeu au profit de Louis. Napoléon III était dès le départ suffisamment clairvoyant pour savoir qu'on allait à la catastrophe. »
Opinion publique : « Les Messins n'ont jamais été très portés vers Napoléon. Si elle ne discute pas le bien fondé de la guerre, l'opinion est très critique dès le départ, quand déboulent les blessés par milliers. »
Engagement : « Au cours du blocus, le plus frappant, c'est la solidarité des Messins pour les soldats. Les blessés étaient mal nourris, il y avait des épidémies. On a tout mangé : les chats, les chiens, les chevaux, les rats ! Il n'y avait plus de sel. On a parlé du dévouement des dames de Metz. Des civils ont pris chez eux des blessés, des gens de toutes les classes sociales ont répondu présent. Il y avait aussi des sections de francs-tireurs à Ars, Metz, Vigy, Frouard, spécialisées dans les coups de main ponctuels. »
• Les coulisses sont plus proches de la guerre que Jeanne Vincler veut bien le reconnaître. Le récit a du souffle, riche en anecdotes et s'écrit au passé simple, convention historique oblige.    Olivier JARRIGE

L’Italie à l’honneur
La 9e édition du Salon du livre d'histoire de Woippy a pour thème l'Italie, à l'occasion des 150 ans de son unification.
Aujourd'hui et dimanche : de 10 h à 19 h, salle Saint-Exupéry, plus d'une centaine d'auteurs sont attendus (entrée libre). Inauguration officielle ce jour à 14 h 30. À 17 h 30, remise du prix de la Ville de Woippy et du prix René-Paquet du livre d'Histoire.
Dimanche, à 11 h, table ronde : Où en est l'Italie, en tant qu'État-nation ? À 15 h : conférence sur les Enjeux du Risorgimento, par Jean-Yves Frétigné.

Dimanche 20 novembre 2011
Livre d'histoire : salon, en avant-première
Woippy. - Le Salon du livre d'histoire n'a pas encore ouvert ses portes que les mordus d'Histoire se sont retrouvés, en avant-première, pour un colloque intitulé La Révolution à Metz et en Pays messin, organisé par le comité d'Histoire du Pays messin.
Pendant que la cheville ouvrière peaufinait l’exposition, à la salle Saint-Exupéry, les conférenciers se sont succédé toute la journée, salle Michel-Bonnet, pour développer des sujets aussi riches que variés : Des registres paroissiaux à l'état civil, Le calendrier républicain, Les transformations urbanistiques de Metz de 1789 à 1799, Village et seigneurs de Pange sous la révolution, ou encore Les cahiers de doléances de Saint-Privat et Montigny.
Belle entrée en matière pour le Salon du livre d’histoire.

 
Lundi 21 novembre 2011
Le Salon du livre d’histoire de Woippy bat son plein
À Saint-Exupéry, c'était salle comble pour l’inauguration du 9e Salon du livre d’histoire.
Deux jours d'immersion totale dans notre histoire régionale et dans celle de l’Italie.

Comme une ouverture d'opéra, le concert lyrique de vendredi soir a servi de prélude au salon du livre d'histoire de la Ville de Woippy. Les artistes Paola Sanguinetti, Luca Bodini, Francesco Puma et Loris Peverada ont enchanté l'auditoire nombreux, qui avait investi l'église Saint-Etienne.
Avec Loris Peverada au piano, la soprano, le ténor et le baryton ont égrené les airs de Verdi, de Puccini et de Cardillo, avec un talent remarquable.
La culture française et italienne à l'honneur
Hier matin à 10 h, le salon a enfin ouvert ses portes. Les auteurs, éditeurs et libraires étaient prêts à accueillir les passionnés d'histoire. En présence de François Grosdidier, sénateur-maire ; de Marco Tornetta, consul général d'Italie à Metz ; de Nathalie Griesbeck, députée européenne ; de Marie-Louise Kuntz, conseillère générale et régionale ; de Bertrand Masson, conseiller général délégué à la culture ; mais aussi des conseillers municipaux de Woippy, des élus des communes voisines, des associations culturelles, des clubs d'histoire et de nombreux invités, René Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy, a prononcé son discours inaugural.
« Pour la 9e année consécutive, le salon va mettre à l'honneur le livre d'histoire et faire se rencontrer ceux qui l'écrivent et ceux qui le lisent... Il s'ouvre symboliquement le lendemain de la labellisation de Metz comme ville d'art et d'histoire… Cette année, l'Italie est à l'honneur puisqu'elle célèbre le 150e anniversaire de son unification...
Dans la région, trois associations se sont particulièrement investies pour commémorer l'histoire italienne. Elles sont nos partenaires pour ce salon qui se veut le point d'orgue et le point final de l'année de l'Italie en Lorraine
».
Il a salué les associations de Metz et de Maizières, la librairie italienne du Luxembourg, l'association pour la promotion de l'esprit italien en Lorraine et son président, René Tosello, pour la mise à disposition de leur exposition.
Il a mis à l'honneur les universitaires, éminents spécialistes de l'Italie, Jean-Yves Frétigné, Oreste Sacchelli, Elsa Chaarani-Lesourd, Philippe Foro et Éric Vial, qui ont animé les conférences et la table ronde d'hier, ainsi que Sébastien Wagner, jeune créateur des éditions Les Paraiges.
Bien sûr, il a également évoqué la fabuleuse aventure politique qui a fait des Mazzini, Garibaldi, Cavour et Victor Emmanuel II les héros de toute une nation.

Les élus, fervents supporters
François Grosdidier a regretté l'absence de Jean Lacouture, parrain de la manifestation, a remercié tous les participants en soulignait son succès croissant. Il a évoqué le rapprochement franco-italien depuis la période gallo-romaine jusqu'à aujourd'hui, en passant par la Renaissance et le XIXe siècle, et a cité l'immigration italienne comme un modèle d'intégration. Se tournant vers Pierre Brasme, il a salué son travail de longue haleine pour mettre en œuvre cette manifestation culturelle tant estimée. Puis, Bertrand Masson a remercié les organisateurs et les a assurés du soutien inconditionnel du conseil général, appelant ensuite les lecteurs, au-delà de leurs convictions politiques, à rester unis autour de la culture qui fonde une société. Enfin Marco Tornetta a évoqué le concept de « nations-sœurs » qui lie la France et l'Italie au cours de leurs histoires respectives et de leurs patrimoines culturels, Il s’est dit heureux de pouvoir compter sur la sensibilité des Lorrains pour fêter dignement l’anniversaire de l’unification de son pays.
Les participants et le public ont alors été conviés à partager le verre de l'amitié, avant que ne commence la première conférence sur le cinéma italien.

Mardi 22 novembre 2011
Salon du livre d'histoire de Woippy : remise de prix
Les jurys ont investi la scène de la salle Saint-Exupéry pour remettre le prix du livre d'histoire de la Ville de Woippy et le prix d'histoire régionale René-Paquet.
Lors de cette 9e édition du Salon du livre d'histoire, Madeleine Thoen, présidente du jury du prix du livre d'histoire, a évoqué synthétiquement le contenu des cinq livres sélectionnés et a remercié les membres de son comité : Bernadette Bastien, Jacques Didier, Pierre Pilois, Steve Rosa, Roland Schmidt-Dory, Marc Bojic et Max Schiavon, qui ont lu ces ouvrages avec beaucoup d'intérêt, avant de définir leur choix. Celui-ci s'est porté sur le livre de Jean-Jacques Schneider, Nicole Mangin, une Lorraine au cœur de la Grande Guerre, qui retrace le parcours exceptionnel d'une femme engagée dans l'armée française, au moment de la guerre 1914-1918. Madeleine Thoen a remis le prix à l'épouse de l'auteur, absent, pour raison de santé.
Puis, les membres du jury du prix René-Paquet, personnalités bien connues du monde culturel, Pierre Brasme, Jeanne Vincler, Alain Hilbold, Désirée Meyer et Christiane Pignon-Feller, ont récompensé leurs lauréats : Benoît Charenton, Jean-Éric Iung et Philippe Wilmouth, pour leur livre De gré ou de force, l'expulsion des Mosellans 1940-1945, édité chez Libel Lyon. Ils ont souligné la qualité exceptionnelle du travail fourni pour témoigner de cet épisode douloureux de la vie des Lorrains, ainsi que les richesses documentaires et iconographiques qui cimentent le livre. Ils ont apprécié « l'idée géniale » des trois auteurs d'avoir associé à leur ouvrage un DVD qui retrace les étapes de l'évolution de leur travail.
Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy, a profité de l'occasion pour féliciter les élèves du collège Pierre-Mendez-France, pour leur participation au concours organisé sur la Résistance pendant la dernière guerre mondiale : ces élèves ont rédigé un mémoire pour lequel ils ont remporté le prix et qui a été publié. La relève semble assurée... Ces historiens en herbe seront peut-être d'ici quelques décennies, les futurs acteurs du Salon du livre d'histoire de la ville de Woippy.



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