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Vendredi 13 janvier 2012
L’actualité de la Société d’Histoire
Pierre Brasme, professeur honoraire d'histoire-géographie, docteur en histoire contemporaine à l'université de Metz et président fondateur de la Société d'Histoire de Woippy, vient de publier aux éditions des Paraiges un quinzième ouvrage intitulé
Quand Metz reçoit la France, souverains et chefs d'état français dans la cité messine.
Préfacé par Dominique Gros et commenté en avant-propos par Jean-Marie Rausch, l'ouvrage emporte le lecteur de la capitale d'Austrasie chère aux Mérovingiens et aux Carolingiens jusqu'à la cité contemporaine bien insérée dans l'Europe unie, en passant par toutes les affres de l'histoire dont les guerres et les annexions successives.
Metz a reçu dans ses murs des rois, des empereurs et depuis le début du XXe siècle tous les présidents de la République française.
Louis XV faillit y mourir de maladie en 1744 lors du siège de la ville. Napoléon III quitta Metz en 1870 malade et quasi vaincu par les Prussiens juste avant le triste épilogue de Sedan. Charles De Gaulle y fut soldat avant d'y revenir à trois reprises comme chef d'état... Dans son livre, Pierre Brasme insiste sur l'attachement et la loyauté éprouvés par les Messins que ce soit envers la monarchie, l'empire et la république, valeurs jamais démenties depuis que Metz est devenue française en 1648 par le traité de Westphalie.
Calendrier
Au delà du simple récit de ces illustres visites, l'auteur tente de les situer et de les expliquer dans leur contexte temporel et historique. Dominique Gros maire de Metz a offert l'ouvrage en question à Nicolas Sarkozy président de la République lors de son passage à Metz le premier janvier dernier.
Le calendrier du mois de janvier est bien rempli pour l'écrivain woippycien.
Deux séances de dédicaces sont programmées, la première le 21 janvier à partir de 10 h 30 à la Bibliothèque pour tous de la rue du Général-De-Gaulle à Woippy, la seconde à la librairie Hisler Even de Metz le 28 à partir de 15 h.
Un autre ouvrage de l'historien, publié par les éditions Ouest France, doit sortir très prochainement ; avec le titre
Une histoire de la Lorraine.
Ce volume s'inscrit aussi dans le souci constant de l'auteur d'offrir à ses lecteurs des occasions de mieux connaître le passé historique de leur région.
Mercredi 18 janvier 2012
INITIATIVE pays messin
Histoire : un comité pour 17 associations
Le Comité d'histoire du Pays messin existe sous ce nom depuis lundi soir. Il propose à dix-sept associations un calendrier et un colloque communs.
Le monde des associations ressemble à celui des petites entreprises. Chacune poursuit son objectif dans son coin, soucieuse parfois de son territoire, de son domaine. Jusqu'au jour où les avantages de travailler ensemble finissent par l'emporter. C'est le cas en Histoire.
Le Salon du livre d'histoire de Woippy a permis de rassembler un certain nombre d'associations du secteur messin. À partir de ce terreau, Pierre Brasme a lancé, il y a deux ans, une première structure informelle. « Dans mon esprit, il s'agit de travailler ensemble, pour mieux nous faire connaître et établir des synergies. Il ne s'agit pas de phagocyter les associations ni de créer une superstructure. Chaque association garde sa spécificité, mais les sociétés savantes n'ont plus intérêt à rester dans leur tour d'ivoire. » Elle a abouti à deux initiatives, depuis 2010 : la mise en place d'un calendrier commun et un colloque, adossé au Salon du livre. Le premier était consacré à la guerre de 1870 à Metz ; le second, à la Révolution, à Metz et dans le Pays messin. Avec, à chaque fois, des intervenants et une centaine d'auditeurs, au cours d'une journée complète d'études.
Depuis lundi soir, ce groupe informel s'est doté d'un nom officiel et d'une équipe d'animation. Ce tout nouveau Comité d'histoire du Pays messin est copiloté par Pierre Brasme et Sébastien Wagner. Il fédère les efforts de dix-sept associations. La plupart sont locales (Courcelles-Chaussy, Lorry-lès-Metz, Plappeville, Mont-Saint-Quentin, Renaissance du Vieux-Metz, Châtel-Saint-Germain, Club marangeois, etc.). D'autres plus larges (Comité d'historicité européenne de Lorraine, Cercle généalogique, Institut mosellan pour une retraite active, Société des sciences médicales de la Moselle). Le comité est rouvert à toutes les autres, sur le secteur. Pour l'instant, il fédère surtout des associations de la rive gauche de Metz. Appel à la rive droite...
O.J.
Pierre Brasme :
tél. 03 87 31 39 94 ou pierre.brasme@dbmail.com
Sébastien Wagner
tél. 06 60 02 39 22 ou wagnersebastien@free.fr
Jeudi 2 février 2012
ASSOCIATIONS chef
Pierre Brasme en conférence samedi
C'est dans un restaurant du Ban-Saint-Martin que le Comité d'historicité européenne de la Lorraine (
Chel) a tiré les Rois à l'occasion de l’Epiphanie.
Gérard Michaux, professeur d'histoire et vice-président de l’Université Paul-Verlaine de Metz, et Pierre Brasme, professeur d'histoire ; retraité et président du Salon du livre d'histoire de Woippy, étaient présents.
La présidente du Chel, Nicole Faessel, a annoncé le programme de 2012, notamment la conférence du samedi 4 février, à 10 h, au Foyer du jeune travailleur situé en bas de Queuleu. Elle sera animée par Pierre Brasme, sur le thème
Pierre Roland-Marcel, secrétaire général du commissariat de la République à Metz en 1918, un parcours exceptionnel.
Contact : Thérèse Sautreaux, 37 B, rue Daga, tél. 03 87 32 52 44.
Dimanche 5 Février 2012HISTOIRE
Quand Metz reçoit la France !
C'est à la fois le titre de l'une des dernières publications de Pierre Brasme, professeur d'histoire et président de la Société d'histoire de Woippy (SHW), et celui de sa prochaine conférence, donnée au profit de
Renaissance du Vieux-Metz et des Pays lorrains. Elle se tiendra samedi 11 février, à 15 h, à l'Université Paul Verlaine, île du Saulcy, UFR Lettres et langues, amphithéâtre 2.
Durant sa longue et riche histoire, Metz a reçu de très nombreux souverains et chefs d'État, aussi bien avant 1552 qu'après cette date, qui la fit entrer dans le giron de la France. Capitale du royaume d'Austrasie chère aux Mérovingiens, berceau et nécropole des Carolingiens qui en firent l’une des capitales culturelles de leur empire, république patricienne fière de ses libertés face aux empereurs germaniques, puis place forte, gardienne des frontières orientales de la France avant de l'être de celles de l'Allemagne qui l'avait annexée en 1871, Metz a vu entrer en ses murs la plupart des rois et empereurs et, depuis 1918, des présidents de la République. Ces visites ont créé, entre les Messins et le pouvoir, une relation privilégiée, que développera l'auteur et conférencier. Pierre Brasme dédicacera son livre à l'issue de la conférence.
Après cette séance, un vidéorama d'une heure sera projeté, qui retracera les épisodes de la dernière grande pérégrination historique de
Renaissance du Vieux-Metz et des Pays lorrains dans les Balkans, en juin 2011 (Slovénie, Croatie et Bosnie-Herzégovine).
Entrée libre. Renseignements : tél. 06 08 63 21 32.
Dimanche 19 février 2012
ASSOCIATIONS chel
Pierre Roland-Marcel vu par Pierre Brasme
Le Comité d'historicité européenne de la Lorraine (
Chel) a accueilli Pierre Brasme, à l'Institut Pilâtre-de-Rozier, à l'occasion d'une conférence sur Pierre Roland-Marcel. Haut fonctionnaire, l'homme a été nommé secrétaire général chef de la mission militaire administrative à Metz, en 1918, avant de devenir, quelques mois plus tard, premier secrétaire général de la préfecture de Moselle. Avec son talent d'orateur et sa verve habituelle, Pierre Brasme a passionné son auditoire.
La prochaine conférence proposée par le Chel aura lieu samedi, 24 mars, à 10 h, dans les grands salons de l'hôtel de ville. Son thème
L'Empire ottoman. Elle sera animée par le professeur Jean-François Solnon. Entrée gratuite.
Contact : Thérèse Sautreaux, 37 B, rue Daga, tél. 03 87 32 52 44.
Mercredi 7 mars 2012
Quand les chefs d’Etat font l’histoire de Metz
Le dernier ouvrage de Pierre Brasme, Quand Metz reçoit la France,
nous fait vivre les visites des souverains et chefs d’État à Metz.
Au départ, Pierre Brasme voulait commettre une histoire de Metz. «
Une de plus », s'est-il dit. «
Il me fallait trouver une entrée nouvelle, raconte-t-il.
Je me suis rapidement rendu compte que l'histoire de la ville est jalonnée de visites de souverains et de chefs d'État. Chaque visite marque un événement important dans la ville. En relatant chacun de ces événements et en recontextualisant, j'ai pu aborder toutes les grandes étapes de l'histoire de Metz.»
Cette idée, Pierre Brasme l'a eue avant 2006. Mais quelque chose le chiffonnait : «
Plus aucun président de la République n'était venu à Metz depuis 1981, se souvient-il, je trouvais ça un peu long. »
En janvier 2006, Jacques Chirac se déplace enfin à Metz pour sa cérémonie des vœux. Pierre Brasme peut se mettre au travail. Les visites de Nicolas Sarkozy complètent sa liste. «
Ces dernières visites illustrent bien l'idée du livre, note l'auteur. En 2009, Nicolas Sarkozy vient suite aux restructurations militaires, un événement important dans l'histoire de la ville. En 2011, il vient pour un autre moment fort : l'inauguration du Centre Pompidou-Metz. »
Il y eut une troisième visite, celle du ler janvier 2012. «
Le livre était déjà édité, mais ça a permis à Dominique Gros, qui l'a préfacé avec Jean-Marie Rausch, d'offrir l'ouvrage à Nicolas Sarkozy », sourit Pierre Brasme.
Le chef de l'État a pu découvrir qu'avant lui, les rois, empereurs et présidents sont presque tous venus battre le pavé messin. Mais Pierre Brasme voit ces visites d'autrefois d'un autre œil.
«
Avant 1996, les souverains et chefs d'État venaient à la rencontre des Messins. De grands bains de foule, des parades étaient organisées. Souvent, ils restaient dormir dans la cité messine. Aujourd'hui, les présidents mènent des turbo-visites, minutées et ultra-sécurisées.»
L'été 1744
Dans son ouvrage, Pierre Brasme évoque notamment les multiples visites de Louis XIV, de Charlemagne, de Napoléon, mais aussi de Guillaume II. Il décrit avec précision le fameux épisode de la maladie du Roi, lors du séjour de Louis XV à Metz, à l'été 1744. «
Cet été-là, toute l'Europe avait le regard tourné vers Metz », affirme l’historien.
Il retrace aussi les visites gaulliennes, la liesse populaire qu'elles soulevaient. «
Certains chefs d'État avaient un lien affectif avec Metz, affirme Pierre Brasme. De Gaulle, mais aussi Louis XIV, Charlemagne ou Poincaré. Beaucoup ont cherché à faire de Metz un symbole. »
Et puis il y a ceux qui ne sont pas venus. «
Beaucoup plus facile à recenser que les autres, sourit Pierre Brasme. Il y a Henri III, Louis XVI, Louis XVIII, Paul Deschanel, Paul Doumer et René Coty. » Les Messins sont rancuniers : aucune rue ne porte leurs noms.
Anthony VILLENEUVE.
Quand Metz reçoit la France, de Pierre Brasme, aux éditions des Paraiges, 25 €.
Pierre Brasme dédicacera son ouvrage samedi 10 mars, à 15 h, à la librairie Hisler-Even, à Metz. Cette dédicace sera suivie d'une conférence à 16 h.
Vendredi 9 mars 2012
CULTURE
Pierre Brasme en dédicace
Pierre Brasme, professeur honoraire d'histoire-géographie, docteur en Histoire contemporaine (Université de Metz), a consacré plusieurs ouvrages à l'histoire de la Moselle et de la Lorraine. Il est également le président-fondateur de la Société d'histoire de Woippy et membre de l'Académie nationale de Metz.
L'auteur sera présent demain, samedi, à 14 h 30, à la librairie Hisler-Even, à Metz, pour dédicacer ses deux derniers ouvrages,
Quand Metz reçoit la France (éd. Paraiges) et
La Lorraine des origines à nos jours (éd. Ouest-France)
Dimanche 25 mars 2012
Pierre Brasme en dédicace
L'historien Pierre Brasme, président fondateur de la Société d'Histoire de Woippy, membre de l'Académie Nationale de Metz et l'un des organisateurs du Salon du Livre d'Histoire de Woippy a dédicacé hier son dernier ouvrage
Quand Metz reçoit la France (Éditions des Paraiges) à la librairie Payot en gare de Metz.
D'Attila en 451, à Nicolas Sarkozy inaugurant le centre Pompidou en 2010, près de seize siècles d'un voyage richement illustré qui permettent de s'approprier l'histoire de la cité messine de manière originale.
Vendredi 27 avril 2012
Le comité d'histoire prépare son 3e colloque
Créé en 2010 à l'initiative de Pierre Brasme, historien et président de la Société d'Histoire de Woippy, le comité d'histoire du Pays-Messin regroupe une quinzaine d'associations d'histoire locale et du patrimoine.
Depuis, et au-delà de leurs propres activités et manifestations, ces sociétés organisent chaque année un colloque autour d'un thème propre à l'histoire de Metz et du Pays messin : en 2010
La guerre de 1870, en 2011
La Révolution à Metz et en Pays messin.
Réunis, les membres du comité ont préparé le 3e colloque. Il aura lieu à Woippy, salle Michel-Bonnet, le vendredi 16 novembre, en ouverture du 10e Salon du Livre d'Histoire. Le thème en sera
Metz et le Pays messin sous le Premier Empire, avec notamment une conférence de l'historien Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon à Paris, l'un des grands spécialistes de l'époque napoléonienne. D'autres communications permettront d'en savoir plus sur
Les réunions de communes en Moselle - L'exemple de Marange-Silvange, L'enseignement et les écoles à Metz sous le Premier Empire, Montigny-lès-Metz sous le Premier Empire, Le capitaine Guilpart de Plappeville : un soldat de l'Empire, Napoléon et ses médecins ou Le discours napoléonien de Pierre Alexandre Montrond, maire de Lorry-lès-Metz (1802).
Pierre Brasme a profité de la circonstance pour dévoiler les grandes lignes du prochain Salon du Livre d'Histoire de Woippy. Il aura pour thème Rois et reines de France, avec comme parrain Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture, et comme universitaire invité d'honneur le professeur Nicolas Le Roux, spécialiste de la monarchie d'Ancien Régime.
L'historien local a présenté aux participants son dernier ouvrage
Une Histoire illustrée de la Lorraine... écrit à l'intention des enfants de 7 à 77 ans...
Lundi 3 Septembre 2012WOIPPY
Un peu d'histoire locale à l'antenne
Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy (SHW), endosse une autre casquette afin de partager sa passion de l'histoire avec un public élargi.
Depuis le 28 août, il anime une rubrique intitulée Nos villages, nos racines, dans le cadre de l'émission Le grand rendez-vous diffusé sur Mirabelle TV.
Jusqu'en juin 2013, il aura la parole tous les quinze jours, le mardi de 18 h 30 à 19 h 15, pour développer un sujet d'histoire locale à travers un ouvrage, une revue ou un événement.
L'émission est réalisée en direct depuis le studio situé à Woippy. Entre autres, Pierre Brasme évoquera l'histoire d'une vingtaine de villages lorrains dont Norroy-le-Veneur, Porcelette, Nomeny, Sainte-Ruffine, Scy-Chazelles, Créhange, Les Etangs, Sillegny, Malancourt-la-Montagne, pour ne citer qu'eux.
Prochain rendez-vous, le 11 septembre à 18 h 30.
Samedi 15 septembre 2012
Visite du sentier historique aujourd'hui
Woippy. - Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, la Société d'histoire de Woippy (SHW) propose à ses adhérents et à toutes personnes intéressées une visite promenade le long du sentier historique de Woippy, ce samedi 15 septembre, à partir de 15 h.
Balisé par six bornes en pierre de Jaumont, cet itinéraire permettra de revivre l'histoire locale et de découvrir les principaux bâtiments témoins du passé woippycien, de la Haute Maison au vieux château de la rue de Briey, en passant par l'église Saint-Étienne et la rue de Nachy.
Cette escapade peut intéresser petits et grands. Elle sera guidée par Pierre Brasme, historien et président de la SHW. Rendez-vous devant l'église de Woippy, à 14 h 45. Durée annoncée de la visite 1 h 30.
Renseignements : tél. 03 87 31 39 94, ou pierre.brasme@dbmail.com
Mercredi 19 septembre 2012
Général Gibon à découvrir vendredi
Woippy. – Vendredi 21 septembre, à 20 h, Pierre Brasme présentera, salle Michel-Bonnet, une conférence intitulée
De Sébastopol à Ladonchamps : le Général Gibon, un grand soldat (1813-1870). Cette conférence, doublée d’une projection, est organisée par la Société d’Histoire de Woippy et le comité du woippycien du Souvenir Français. Elle permettra de retracer la brillante carrière militaire de celui qui commanda le 25e régiment d’infanterie de ligne lors des batailles qui se sont déroulées aux alentours de Metz. Emile Armand Gibon, général émérite, mourut le 19 octobre 1870 dans son quartier général du Rucher et fut enterré au cimetière communal. En 1929, la municipalité donna son nom à une rue du village puis au stade du quartier centre. Une belle page d’histoire locale à ne pas manquer !
Entrée gratuite.
Mardi 6 novembre 2012WOIPPY
Prix du livre d'histoire : le choix du jury
Les membres du jury du Prix du livre d'histoire de la Ville ont fait leur choix : les deux lauréats, Annette Wieviorka et Michel Laite, recevront leur prix lors du prochain Salon du livre d'histoire.
Réunis à l'hôtel de ville, les huit membres du jury se ont longuement exprimés sur les cinq ouvrages de la sélection 2012 :
Marie 1er, dernier roi de France d'Antoine Michelland, aux éditions Perrin ;
À l'intérieur du camp de Drancy d'Annette Wieviorka et Michel Laffite aux éditions Perrin ;
Les secrets d'alcôve de l'histoire de France de Didier Chirat, à la librairie Vuibert ;
La police parisienne et les Algériens, 1944-1962 d'Emmanuel Blanchard, aux éditions Nouveau Monde ;
Reines et favorites de France de Thomas Thomazo, aux éditions Larousse.
Des ambiances sulfureuses et des intrigues de cours royales aux drames humains vécus sur le sol français durant les guerres de la seconde partie du XXe siècle, il n'a sans doute pas été évident de faire un choix.
Pourtant Madeleine Thoen, Madeleine Bastien, Jacques Didier, Pierre Pilois, Steve Rosa, Roland Schmidt-Dory, Max Schiavon et Marc Bojic se sont prononcés en faveur du livre
d'Annette Wieviorka et de Michel Laffite,
À l'intérieur du camp de Drancy.
Drancy, un nom tristement évocateur
L'an dernier, le jury avait couronné l'ouvrage de Jean-Jacques Schneider,
Nicole Mangin, une Lorraine au cœur de la grande guerre. Autre époque, autre lieu, autre histoire pour le cru 2012.
Annette Wieviorka, directrice de recherche au CNRS, a publié de nombreux ouvrages au nom de la mémoire, afin que ne soient jamais oubliés la déportation, la spoliation et le génocide des juifs européens.
De son côté, Michel Laffite, agrégé d'histoire et docteur de l'EHESS (école des hautes études des sciences sociales), s'est lancé dans l'écriture pour témoigner de «
l'engrenage fatal » qui a conduit à la Shoah. Tous deux membres de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, ils expliquent comment Drancy, zone pavillonnaire HBM (habitation à bon marché) vouée à être un modèle de « ville fonctionnelle » est devenue, dès le début de la guerre, un camp d'internement baptisé « Frontstalag III » destinée à l'encasernement des soldats de la Wehrmacht et des prisonniers de guerre avant de devenir un camp de transit et de déportation pour des milliers de juifs persécutés.
Poignant témoignage d'une époque cruelle qui atteste de «
l'ambiguïté criminelle des responsabilités entre l'occupant et Vichy », l'ouvrage des deux lauréats recevra le prix du livre d'histoire de la Ville de Woippy samedi 17 novembre, à 17 h 30, à la salle Saint-Exupéry, dans le cadre du 10e Salon du livre d'histoire.
Vendredi 9 novembre 2012
Salon du livre d'histoire : une 10e édition fastueuse
Le samedi 17 novembre le 10e Salon du livre d'histoire de Woippy ouvrira ses portes pour une édition fastueuse. Le Prix René-Paquet a été décerné à Michaël Séramour pour un ouvrage sur dessins de soldats.
Parrainé par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture, la 10e édition du Salon du livre d'histoire ouvrira ses portes, le samedi 17 novembre, à la salle Saint-Exupéry de Woippy.
Pendant tout le week-end, il accueillera plus de cent auteurs venus de toute la France et sera le cadre de plusieurs conférences. Ce week-end littéraire de trois jours s'articulera sur deux temps forts organisés par la Société d'histoire de Woippy (SHW) et le comité d'histoire du Pays messin.
Napoléon s'invite
En prélude au salon, rendez-vous culturel incontournable organisé à Woippy depuis plusieurs années, le comité d'histoire du Pays messin créé à l'initiative de la Société d'histoire de Woippy (SHW), organise un colloque traditionnellement consacré à l'histoire de Metz et du Pays messin. Il se tiendra toute la journée du 16 novembre, salle Michel-Bonnet à l'hôtel de ville de Woippy et aura pour thème
Metz et le Pays messin sous le premier Empire.
Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon à Paris, en sera le prestigieux invité et proposera une conférence intitulée
Etat napoléonien et administration locale en Moselle sous le Consulat et l'Empire. Au cours de la journée, d'autres intervenants présenteront des communications sur des thèmes divers. Le colloque sera également l'occasion de remettre le prix d'histoire régionale René-Paquet décerné par la SHW et son président Pierre Brasme.
Rois et reines de France
Après l'histoire de l'Italie l'an dernier, ce 10e salon du livre d'histoire sera consacré à la monarchie française de l'Ancien Régime.
De nombreux stands dont celui du musée de la Cour d'Or de Metz-Métropole et de nombreux auteurs attendront les passionnés d'histoire, les 17 et 18 novembre, à la salle Saint-Exupéry de Woippy. Jean-Jacques Aillagon animera une conférence sur l'histoire du château de Versailles et le professeur Nicolas Le Roux de l'université de Lyon évoquera
Des rois, des hommes et des Dieux.
Ce dernier participera également à la table ronde animée par Nicolas Bastuck sur le thème
Religion et Monarchie sous l’Ancien Régime aux côtés de deux historiens bien connus à Metz, Gérard Michaux et Julien Léonard. Pierre Brasme, président fondateur de la SHW, présentera ses derniers ouvrages dédiés à la Lorraine et notamment son
Histoire illustrée de la Lorraine à l'intention du jeune public ainsi qu'une passionnante histoire du séjour et de la maladie de Louis XV, quand celui-ci guerroyait dans la région messine en 1744, livre conçu comme une pièce de théâtre et qui se lit comme une étude historique et un roman.
Moment fort du salon, la remise du prix du livre d'histoire de la ville de Woippy.
Samedi 17 novembre, après l'inauguration officielle du salon, Annette Wieviorka et Michel Laffite, les deux lauréats choisis dernièrement par le jury du prix du livre d'histoire, se verront remettre le prix 2012.
Programme
Pierre Brasme a mis en ligne un blog qui permettra à tous les amateurs du genre de revisiter les salons précédents et de prendre connaissance du programme détaillé du 10e salon du livre d'histoire de Woippy (http://salonwoippy.canalblog.com).
Pour y accéder directement, il suffit d'un clic droit sur l'adresse et d'ouvrir le lien.
Michaël Séramour, lauréat du Prix René-Paquet
Les membres du jury du livre d'histoire régionale René-Paquet se sont donné rendez-vous pour désigner leur lauréat.
Ils se sont exprimés sur les cinq ouvrages sélectionnés pour cette rentrée littéraire 2012 : Les reconstructions des années 1929 et 1950 en Lorraine. Un renouveau architectural et urbain édité par la Gazette de Lorraine et le CAUE de Lorraine ; Histoire politique de la Lorraine de François Roth aux éditions Serpenoise ; Atlas de la vie religieuse en Lorraine aux éditions Serpenoise ; Metz. La Cour d’Or, Visages d’un musée de Metz-Métroplole aux éditions Chêne ; 20 000 soldats sous terre. Peintures murales et graffitis des fortifications de Thionville, Metz et Strasbourg (1871-1945) de Michaël Séramour aux éditions Serpenoise.
Remarqué pour son originalité, ses qualités de recherche et d'écriture et la richesse de son iconographie, Michaël Séramour a recueilli les faveurs du jury. En véritable explorateur de forts, ce professeur d'histoire s'est lancé dans l'écriture de son ouvrage après avoir soutenu une thèse sur les systèmes fortifiés contemporains en Alsace et en Lorrain. C'est à l'issue du 3e colloque organisé, par le comité d'histoire du Pays messin que le lauréat 2012 recevra son prix, le vendredi 16 novembre, à la mairie de Woippy.
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Mardi 13 novembre 2012
LITTERATURE salon du livre d'histoire
Un programme royal à Woippy !
« Rois et reines de France », fil conducteur du 10e Salon du livre d'Histoire de Woippy organisé ce week-end autour d'une centaine d'auteurs.
Jean-Jacques Aillagon sera le parrain de la 10e édition du Salon du livre d'histoire de Woippy, qui se tient ce week-end salle Saint-Exupéry. Un invité de marque pour une édition anniversaire, placée cette année sous le thème des «
Rois et Reines de France ».
L'ancien président du Château de Versailles, qui fut aussi l'un des ministres de la Culture du président Chirac, était un parrain tout trouvé ; il vient en effet de publier un livre passionnant et fourmillant d'anecdotes sur le «
Château » (Versailles en 50 dates, éd. Albin Michel).
«
Ce salon sera prestigieux », confirme Pierre Brasme, président de la Société d'Histoire de Woippy, co-organisateur de la manifestation, avec la Ville de Woippy et la librairie Hisler-Even.
«
Prestigieux par son thème, la monarchie de l’Ancien Régime, par la personnalité de son parrain et par le nombre d'auteurs attendus », poursuit le maire, François Grosdidier.
Ils seront plus d'une centaine en effet (Marie-Pierre Rey, Thierry Lentz, François Roth, Michel Caffier, André Flori, Thierry Choffat, Christian Fauvel, Cedric Neveu, Jean-Marie Rausch, Martial Gantelet...) à venir présenter leurs ouvrages.
«
Pour la première fois, nous avons dû refuser du monde », souligne Marc Bojic, autre cheville ouvrière de ces rencontres. Comme le veut la tradition, un «
invité d'honneur » apportera, aux côtés du parrain, sa caution scientifique à l'événement : cette année, ce sera Nicolas Le Roux, jeune professeur de l'Université Lumière-Lyon 2, spécialiste de la monarchie, dont les travaux portent plus particulièrement sur le XVIe siècle, les guerres de religion et le (relativement) méconnu Henri III de France. Le Professeur Le Roux participera à une table ronde consacrée à la religion dans la France de l'Ancien Régime (dimanche 18 novembre, 11 h, avec Gérard Michaux et Julien Léonard). Il donnera, le même jour (15 h), une conférence qu'il a joliment intitulée «
Des rois, des hommes et des dieux ».
Les « fraises » s'exposent
Deux expositions destinées à la jeunesse seront présentées salle Saint-Exupéry. L’une, fournie par le Musée des manufactures de dentelles de Retournac (Haute-Loire), sera consacrée aux «
Fraises extravagantes ».
Non pas le fruit symbole de Woippy mais ces collerettes plissées et empesées, très à la mode sous l'Ancien Régime.
L'autre expo, prêtée par le Musée Lorrain de Nancy, sera dédiée à Stanislas, dernier Duc de Lorraine, dont il est malheureusement trop peu question dans les manuels d'histoire.
Deux prix
Parmi les autres rendez-vous la conférence de Jean-Jacques Aillagon sur Versailles (samedi, 15 h 30) et l'interview conférence de Marie-Pierre Rey sur la campagne de Russie de 1812, animée par Nicole Faessel (samedi, 17 h).
Juste après, le Prix du Salon du livre d'Histoire sera décerné à Annette Wieviorka et Michel Laffitte pour
À l'intérieur du camp de Drancy (éd. Perrin). À 18 h, le film de Patrick Basso,
Le Tombeau de la Garde, consacré à la guerre de 1870, sera projeté au public.
Comme le veut la tradition, un grand colloque organisé par le Comité d'histoire du Pays Messin, qui fédère les activités d'une dizaine de sociétés de la région, se tiendra la veille de l'inauguration du salon, vendredi, donc. Il sera consacré cette année à Metz sous l'Empire.
À l'issue de cette journée « lever de rideau », le Prix d'Histoire régionale René-Paquet sera attribué. Il couronne cette année le très beau livre de Mickaël Séramour,
20 000 soldats sous la terre (éd. Serpenoise).
Nicolas BASTUCK
Ce week-end, salle Saint-Exupéry. Entrée gratuite.
Vendredi 16 novembre 2012
HISTOIRE
Le tombeau de la garde au salon de Woippy
« Août 1870, plaine de Gravelotte : trois soldats français assis dans un campement de fortune attendent d'être relevés. Affamés, et épuisés par la bataille éprouvante de la veille, ils ont le moral au plus bas. La relève n'arrivera pas. Le Maréchal Bazaine décide le repli sur Metz contre l'avis de tous ses officiers. Deux de ces soldats, Thomas et Jean, décident de déserter, le troisième, Martin les aidera dans cette fuite.... »
Le film Le tombeau de la Garde, dont le scénario a été imaginé à partir d'une lettre retrouvée sur le corps d'un soldat mort à Gravelotte, sera diffusé samedi à 18 h, salle Saint-Exupéry à Woippy, dans le cadre du Salon du livre d'Histoire.
Ce film de 54 minutes est actuellement présenté au public dans diverses salles de la Région.
Samedi 17 novembre 2012
Rois et reines de France au Salon du livre d’histoire
Tout au long du week-end, ce sont les, rois et reines de France qui s’invitent au salon di livre d’histoire de Woippy, organisé depuis dix ans déjà par la Société d’Histoire de Woippy.
Hier, le colloque organisé par le comité d’histoire du Pays messin a signé l'ouverture du plus grand salon historique de la région, avec conférences et débats autour de
L'Empire à Metz et en Pays messin et l'intervention de Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon et invité d'honneur de la journée.
Tout au long du week-end, ce sont les rois et reines de France qui s'invitent au salon du livre d'histoire de Woippy, organisé depuis dix ans déjà par la Société d'Histoire de Woippy (SHW), en partenariat avec la ville de Woippy et la librairie Hissler-Even.
Au programme de ce rendez-vous littéraire incontournable de l'automne, les passionnés d'histoire pourront aller à la rencontre de quelque 100 écrivains et 25 sociétés d'histoire dont celle du Musée de la Cour d'Or qui ont pris leurs quartiers à la salle Saint-Exupéry.
Ils pourront participer à des conférences et parcourir, tout à loisir, les expositions sur Les rois et les reines de France à travers les timbres et Stanislas Leczinski : du roi de Pologne au Duc de Lorraine.
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Samedi : de 10 h à 19 h ouverture du salon ; 14 h 30, inauguration officielle en présence de Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et parrain du salon ; 15 h 30, conférence sur le Château de Versailles, avec Jean-Jacques Aillagon, ancien président de l'établissement public de Versailles de 2007 à 2011 ; 17 h, interview-conférence de Marie-Pierre Rey, professeur d'histoire contemporaine, sur la Campagne de Russie en 1812 ; 17 h 30, remise du prix du livre d'histoire de la ville de Woippy; 18 h projection du film de Patrick Basso
Le tombeau de la garde ou comment la passion rencontre l'histoire au coeur de l’été 1870.
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Dimanche : de 10 h à 19 h, ouverture du salon ; 11 h, table ronde animée par le journaliste Nicolas Bastuck sur le thème Religion et Monarchie dans la France d'Ancien Régime, en présence de Nicolas Leroux de l'université de Lyon, de Gérard Michaux et de Julien Léonard des universités de Metz et de Nancy ; 15 h, conférence sur Des rois, des hommes et des dieux, avec Nicolas Leroux, invité d'honneur du salon.
Entrée gratuite tout le week-end.
Des livres et des auteurs
Outre les auteurs déjà cités, Jean Jacques Aillagon, Nicolas Leroux, Thierry Lentz et Marie Pierre Rey, de nombreux historiens bien connus des salons d'histoire seront présents pour parler de leurs ouvrages et pour les dédicacer : Pierre Brasme président de la SHW, Jean-Marie Rausch ancien sénateur-maire de Metz, Jean-Louis Hauck, Michel Caffier, Martial Gantelet, André Bessière ancien lycéen résistant, Bernard Ferreira, Jean-Noël Rochut, Gaëtan Avanzato, Guy Chaussinand-Nogaret, Cédric Neveu, Kévin Goeurio et tant d'autres qui se sont penchés sur la grande histoire et la petite histoire de notre pays ou de notre région.
Le prix René-Paquet à Mickaël Seramour
La salle Michel-Bonnet a fait le plein pour le 3e colloque organisé par le comité d'histoire du Pays messin. Différents thèmes se rapportant à l'Empire ont été abordés tout au long de la journée du 16 novembre (réquisitions de guerre, enseignement, poids de la circonscription, soldats de l'empire...) Thierry Lentz, directeur de la fondation Napoléon, a développé le sujet "
État napoléonien et administration locale en Moselle sous le Consulat et l'Empire".
Toutes les communications du colloque 2012 seront éditées aux éditions des Paraiges sous le titre "
L'Empire à Metz et en pays messin". La remise du prix René Paquet a clôturé cette journée riche d'enseignements en histoire locale : Michaël Seramour, auteur de 20 000 soldats sous la terre, édité aux éditions Serpenoise, a reçu son prix des mains de la présidente du jury Jeanne Wincler, en présence de l'invité d'honneur du colloque Thierry Lentz et du sénateur maire de Woippy, François Grosdidier.
Une œuvre originale et humaine
L'auteur s'est déclaré très honoré de l'intérêt que les membres du jury ont porté à son travail : «
Ils ont cerné ma volonté de mettre à la portée de tous une iconographie vouée à se dégrader et à disparaître. »
Son œuvre originale et humaine est aussi une œuvre de sauvegarde des peintures murales et des graffitis qui tapissent les parois des fortifications de Metz, Thionville et Strasbourg, comme autant de témoignages des conflits qui ont opposé les soldats français et allemands de 1871 à 1945.
Dimanche 18 novembre 2012
SALON
L'Histoire, reine de Woippy
Sur le thème des « Rois et reines de France », le 10e salon du livre d'Histoire de Woippy attire des centaines de passionnés et de curieux, depuis hier et jusqu'à ce soir. Avec un parrain de renom : Jean-Jacques Aillagon.
C’est l'histoire d'un petit salon devenu grand. La salle Saint-Exupéry de Woippy va bientôt devenir trop exiguë pour accueillir tout ce monde. Tout ce beau monde, même, puisque le salon du livre d'Histoire de Woippy est devenu un événement de plus en plus couru. Derrière les piles de bouquins, hier, il y avait même deux anciens ministres. Jean-Marie Rausch, venu dédicacer ses mémoires, et Jean-Jacques Aillagon, choisi pour parrainer cette dixième édition.
Il faut dire que le thème des « Rois et reines de France » était fait pour lui. «
Je ne suis moi-même ni roi, ni reine de France, mais ayant eu l'honneur de président l'établissement public du domaine et du château de Versailles, j'ai fini par me considérer comme un membre de la famille royale ! », s'est-il amusé après avoir coupé le ruban.
Mais la vie de nos têtes couronnées n'est pas le seul univers exploré par les historiens présents à Woippy. D'une table à l'autre, on passe de l'Antiquité à l'histoire moderne, de la Préhistoire au Moyen-Âge... un passionnant voyage dans le temps.
Parmi la centaine d'auteurs présents, le président de la Société d'Histoire de Woippy, Pierre Brasme, a tenu à rendre un hommage particulier à l'un d'entre eux, «
parce qu'il a fait l’Histoire ». Il s'agit d'André Bessiere, engagé dans la Résistance à l'âge de 15 ans. Et c'est parce qu’il accueille à la fois des héros et des anonymes, de grands universitaires comme de modestes historiens régionaux, que le salon a bâti son succès. «
Lorsque nous fermons la porte, chaque année, les auteurs qui étaient présents viennent me voir pour me dire « votre salon a une âme », raconte Pierre Brasme, très ému par l'importance de l'affluence.
« Utilité sociale »
«
Nous sommes très fiers du succès rencontré par cette manifestation », poursuit François Grosdidier, le maire, avant de souligner l'importance que revêt l'histoire dans la transmission de certaines valeurs.
«
Ce salon n'est pas simplement un moment de convivialité. C'est surtout un événement d'une grande utilité sociale. »
«
Nous sommes un pays de mémoire et d'Histoire », termine Jean-Jacques Aillagon.
Une passion française qui devrait encore s'exprimer aujourd'hui, puisque le salon est ouvert de 10 h à 19 h.
Au programme : une table ronde «
Religion et monarchie dans la France d'Ancien régime » à 11 h et une conférence de Nicolas Le Roux 15 h. Entrée libre.
A.V.
Dimanche 18 novembre 2012
hier à woippy
La nouvelle vie de Jean-Jacques Aillagon
L'ancien ministre de la Culture était de retour en Lorraine, hier, pour parrainer le Salon du livre d'histoire de Woippy.
Pour la dixième édition du Salon du livre d'histoire de Woippy, qui se tient jusqu'à ce soir, les organisateurs ont choisi comme thème « Rois et reines de France ». Et comme parrain, ils ont fait appel à celui qui a été, en quelque sorte, le successeur des têtes couronnées françaises, puisque de 2007 à 2011, il a régné sur le château de Versailles. Ce parrain, c'est le Lorrain Jean-Jacques Aillagon, « très heureux de revenir sur les terres lorraines ». Mais au fait, que devient-il ?
Vous avez présidé le Centre Pompidou, la chaîne TV5-Monde, le Palazzo Grassi et le domaine de Versailles, avant qu'on ne vous pousse vers la sortie en 2011. Etes-vous vraiment à la retraite ?
Jean-Jacques AILLAGON :
« Pas vraiment... J'ai repris une activité de conseil, au sein d'un cabinet que j'ai créé. Je travaille pour diverses fondations ou collectivités locales pour le montage de grands projets culturels. La Ville de Nice a, par exemple, fait appel à moi car elle prépare un grand événement culturel pour le cinquantième anniversaire du musée Matisse, l'an prochain. Je travaille aussi avec la région Nord-Pas-de-Calais pour la ville de Dunkerque, qui a été choisie comme capitale régionale de la culture en 2013. Mon cabinet conseille aussi François Pinault et différents amateurs d'art dans des projets d'acquisition ou de production de biens culturels. »
Un retour à la politique, ça ne vous tente pas ?
« Nous sommes tous tentés par la politique ! C'est quelque chose qui suscite tellement de passion ! Plus sérieusement, je n'envisage pas de solliciter de mandat. »
Lors de ce salon, vous présentez votre dernier ouvrage, Versailles en 50 dates, publié chez Albin Michel. Ce livre était-il une façon de dire au revoir au château ?
« Je dirais que c'est un cri d'amour. J'aime Versailles, son histoire. J'ai voulu analyser l'impact qu'avait eu ce château sur l'Histoire de France. Alors oui, c'est un au revoir, un adieu. Disons une révérence. »
Parmi toutes les fonctions prestigieuses que vous avez exercées, on dirait que la présidence du Domaine de Versailles occupe une place très particulière ?
« J'ai dirigé des institutions très prestigieuses que j'ai toujours beaucoup de plaisir à fréquenter. Mais Versailles, c'est plus que ça. C'est une maison. On s'attache plus à une maison qu'à une institution... »
Propos recueillis par Anthony VILLENEUVE
Lundi 19 novembre 2012
CULTURE 10e salon de woippy
La fascination de l’Histoire
La salle Saint-Exupéry de Woippy n’a pas désempli de tout le week-end et les différentes conférences ont attiré beaucoup d’amateurs d’Histoire et plus particulièrement de la royauté française.
Si le temps fort du samedi a été l’intervention de Jean-Jacques Aillagon dont le propos sur
Versailles, objet et sujet de la Royauté a rassemblé de nombreux amateurs d'Histoire, la table ronde et la conférence de ce dimanche ont attiré la foule des grands salons littéraires de la région.
Julien Léonard et Gérard Michaux de l'université de Lorraine (sites de Nancy et de Metz), Nicolas Leroux, professeur d'histoire à l'université Lumière-Lyon II, spécialiste d'histoire moderne et plus particulièrement des guerres de religion, ont croisé leur regard sur les rapports complexes entre religion et monarchie dans la France de l'Ancien Régime et sur la crise de la monarchie au XVIe siècle. Les sujets abordés ont littéralement subjugué le public présent qui n'en a pas perdu une miette.
Pendant ce temps, dans la salle, les fondus d'Histoire circulaient dans les allées, s'attardant aux stands des écrivains et des sociétés d'Histoire, échangeant sur les sujets publiés, déchiffrant à l'envers les dédicaces personnalisées.
Toutes les périodes étaient concernées. De la monarchie française aux événements historiques du XXe siècle, en passant par l’Empire, la campagne de Russie et les choix politiques du XIXe siècle, il y en avait pour tous.
Histoire régionale
À côté des personnages rencontrés dans les manuels d'Histoire, certains auteurs ont fait le choix d'évoquer des personnes remarquables de notre patrimoine historique.
Ainsi Inès Lyautey, femme de maréchal et infirmière de la Croix-Rouge. Jérôme, roi de Westphalie et frère de Napoléon 1er et, plus près de nous, André Bessièrre, résistant à 16 ans, déporté à Auschwitz… libéré par l'armée soviétique et ingénieur en Algérie.
Les amateurs d'Histoire locale n'ont pas été déçus.
Ils avaient rendez-vous avec les historiens de la région pour découvrir les mille et une facettes de l'Histoire régionale qui n'a pas fini de livrer ses secrets.
Les expositions proposées dans le hall de Saint-Exupéry n'ont pas laissé le public indifférent.
Les rois et reines de France et Stanislas Leszczynski, roi déchu de Pologne et duc de Lorraine ont désormais un visage.
Au fil du temps, comme le souligne Pierre Brasme, président de la SHW, «
Woippy est devenue ville d'Histoire et référence dans le domaine des salons littéraires ». L'intensité des échanges entre lecteurs et auteurs et la fréquentation qui ne cesse de croître, ajoutées à la convivialité voulue par les organisateurs font de ce salon du livre d'histoire un rendez-vous culturel incontournable.
Alors, tous à vos agendas : 11e salon du livre d'histoire, à Woippy, en novembre 2013.
Mardi 29 janvier 2013
HISTOIRE édition
Le jour où Louis XV faillit mourir à Metz
Avec "Le Roy se meurt", Pierre Brasme s'est plu à retracer les 55 jours passés à Metz par Louis XV. Tragiques et comiques à la fois.
Cela devait être une simple visite royale. Une halte solennelle au parfum militaire. Le 4 août 1744. Louis XV fait son entrée dans la bonne ville de Metz. Sur son agenda, trois priorités. 1. Se montrer au bon peuple. 2. Inspecter les fortifications récentes établies par Cormontaigne, alors qu'il se rend, avec son armée, pour stopper les Autrichiens - on est en pleine guerre de Succession. 3. Se divertir et festoyer, loin de la reine, auprès de sa favorite, la duchesse de Châteauroux, et de sa sœur, la duchesse de Lauragais, voire des deux. Car Louis XV, à 34 ans, a déjà eu huit enfants de Marie Leszczynska et, ma foi, - se trouve dans la force de l'âge.
Du moins le croit-il. Sauf que la santé a ses raisons que la raison d'État ignore. Le 8 août au soir, à la veille de partir pour Lunéville, louis XV bamboche avec l'envoyé du roi de Prusse. Le lendemain, le voilà KO allongé.
Pierre Brasme raconte la suite avec délectation dans Le Roy se meurt. Il multiplie les bonnes sources, pour poser trois questions : médicale (de quoi souffre-t-il ?), morale (de quel péché doit-il s'amender ?) et politique (quelles en seront les conséquences ?). L'historien a changé de registre pour réécrire cet épisode oublié : «
J'ai présenté cet ouvrage comme une pièce de théâtre. C'est à la fois une tragédie grecque et une comédie de Molière ou de Feydeau ». Où se croisent deux évêques dévots et deux médecins incultes, des princes de sang et des duchesses légères. Et quelques Messins malicieux.
O.J.
Le Roy se meurt…, Pierre Brasme, éditions des Paraiges.
Dimanche 10 février 2013
Conférence sur Verlaine à Woippy
Dans le cadre de son 25e anniversaire, la Société d'Histoire de Woippy (SHW) a prévu de nombreuses manifestations qui se dérouleront au mois de mai prochain. En attendant cette échéance, elle propose, avec la collaboration de Bérangère Thomas présidente des Amis de Verlaine, une belle rencontre avec le poète messin. À noter que Bérangère Thomas est une femme de lettres très connue et estimée à Metz. Poète, musicienne et professeur de musique, elle s'est engagée dans l'acquisition de la maison natale du poète, située rue Haute-Pierre.
À l'invitation de Pierre Brasme, président de la SHW, elle sera présente à la salle Michel-Bonnet de Woippy ce vendredi 15 février à 19 h 30, pour présenter une conférence intitulée « Paul Verlaine, de l'enfance messine au salon parisien, dans la mouvance du XIXe siècle ».
A ne pas manquer ! Entrée libre.
Mardi 12 février 2013
Conférence sur Verlaine
Dans le cadre de son 25e anniversaire, la Société d'Histoire de Woippy (SHW) a prévu de nombreuses manifestations au mois de mai En attendant cette échéance, elle propose, avec la collaboration de Bérangère Thomas, présidente des Amis de Verlaine, une belle rencontre avec le poète messin.
Bérangère Thomas est une femme de lettres très connue à Metz. Poète, musicienne et professeur de musique, elle s'est engagée dans l'acquisition de la maison natale du poète, située rue Haute-Pierre.
À l'invitation de Pierre Brasme, président de la SHW, elle sera présente, à la salle Michel-Bonnet de Woippy, le vendredi 15 février à 19 h 30 pour présenter une conférence intitulée
Paul Verlaine, de l'enfance messine au salon parisien, dans la mouvance du XIXe siècle. Entrée libre.
Dimanche 17 février 2013
PATRIMOINE au n°2 de la rue haute-pierre, à metz
Entrez dans la maison natale de Paul Verlaine
Guidées par Bérangère Thomas, les visites ont repris hier à la maison Paul-Verlaine, à Metz.
Claude et Marlène ont suivi avec intérêt la conférence organisée vendredi par la Société d'histoire de Woippy et donnée par Bérangère Thomas.
Dans la foulée, animée par sa passion, la présidente fondatrice de l'association des Amis de Verlaine n'a eu aucun mal à les entraîner vers la rue Haute-Pierre, à Metz. Précisément au premier étage du n° 2, là où, le 30 mars 1884, naquit un certain Paul Verlaine. Il le quittera sept ans plus tard lorsque son père, capitaine du Génie en garnison à Metz, abandonnera l'uniforme et fera migrer sa famille à Paris.
« Même s'il n'y a
pas vécu longtemps, il y est resté suffisamment pour dire qu'il est de Metz » |
Depuis qu'elle en est devenue propriétaire, en décembre 2011, et après restauration, l'association se fait fort d'inviter le public à remonter le fil de l'histoire pour mieux cerner l'univers du poète. Non sans faire découvrir une exposition signée Hubert Pauget et directement inspirée par le poème
Chansons d'automne.
«
Même s'il n'y a pas vécu longtemps, c'est assez émouvant et suffisant pour dire que Verlaine est de Metz », note Josette. Pour avoir terminé sa carrière à l'école Paul-Verlaine de Woippy, l'ancienne institutrice se dit ravie par cette visite entrecoupée par des poèmes joliment récités par Charles Beiss. De son côté, alors qu'elle vient de sortir deux nouveaux recueils (
Éloge à la terre et Insolitudes), Bérangère Thomas rappelle que, pour visiter la maison de Verlaine, il suffit de prendre rendez-vous au tél. 06 34 52 22 34 ou 06 65 19 12 43 (de 3,50 € à 7 €, gratuit pour les moins de 12 ans).
M.-O. C.
Vendredi 8 mars 2013
Pierre Brasme chez Hisler-Even
Samedi 9 mars, à partir de 14 h, la librairie Hisler-Even, 1, rue Ambroise-Thomas à Metz, accueillera Pierre Brasme qui dédicacera son ouvrage
Le roy se meurt aux Editions Paraiges.
Nicole Faessel animera une conférence à 15 h.
Vendredi 5 avril 2013
CE WEEK-END saulny
Pierre Brasme à La Saulniote
Parmi la cinquantaine d’exposants invités à la Saulniote, rencontre de l'artisanat et du terroir, Pierre Brasme présentera quatre de ses ouvrages historiques. Et les visiteurs auront la primeur de découvrir le premier roman (éditions des Paraiges) du président fondateur de la Société d'histoire de Woippy, docteur en histoire, membre de l'académie nationale de Metz et ancien professeur d'histoire au collège Mendès-France de Woippy.
Au cours des mois qui suivent la signature de l'Armistice du 11 novembre 1918, les Autorités militaires françaises expulsent de la Lorraine et de l’Alsace libérées des milliers d'Allemands « indésirables », qui rentrent chez eux par le pont de Kehl, à Strasbourg, tandis que des milliers d'autres se font rapatrier. Pierre Brasme indique : «
J’ai beaucoup travaillé sur cette période, le sort des Allemands, la haine, la délation, un sujet tabou une honte pour la France. Pour moi, il fallait le dire, d'où ma participation à un film, Le baiser de la France au lendemain de l'Armistice.
Et de-là est né mon premier roman historique, écrit en deux mois ».
Il raconte l'histoire de Martha Kaisier, une Messine d'origine allemande, emportée par la tourmente de cette période où se règlent parfois dans un climat de délation, les comptes de l'annexion et de la guerre. C'est aussi l'histoire bouleversante de sa rencontre avec le capitaine français Robert de Saint-Florent, et d'un amour rendu impossible par les barrières, les haines et les incompréhensions persistantes entre vainqueurs et vaincus.
Samedi 20 avril 2013
WOIPPY
Pierre Brasme historien et romancier
Pierre Brasme propose une séance dédicace le samedi 27 avril, à la Bibliothèque pour tous.
Docteur en histoire, membre de l'Académie nationale de Metz et président de la Société d'histoire de Woippy, il a publié de nombreux ouvrages historiques, de
Woippy, village du Pays messin en 1987 à
La Lorraine des origines à nos jours en 2012.
Depuis peu, l'auteur s'est lancé dans l'aventure du roman et a bouclé en deux mois son premier essai,
L'Indésirable, tout juste publié aux Éditions des Paraiges. Il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels qui se sont déroulés au moment de l'armistice du 11 novembre 1918.
« Au cours des mois qui suivent l'armistice, les autorités françaises de la Lorraine et de l'Alsace libérées expulsent des milliers d'Allemands « indésirables », qui rentrent en Allemagne avec des milliers d'autres qui s'y font rapatrier plus ou moins volontairement.
L'indésirable est l'histoire de Martha Kaiser, une Messine d'origine allemande, emportée par la tourmente de cette période où se règlent, parfois dans un climat de délation et de haine, les comptes de l'Annexion et de la guerre. C'est aussi l'histoire bouleversante de sa rencontre avec le capitaine français Robert de Saint-Florent, et d'un amour rendu impossible par les barrières, les haines et les incompréhensions persistantes entre vainqueurs et vaincus. »
Pierre Brasme a plusieurs cordes à son arc : il a participé à la réalisation du documentaire d'Hubert Schilling et de Michel Favart,
Le baiser de la France qui sera diffusé le dimanche 5 mai sur Mirabelle TV, chaîne sur laquelle l'écrivain intervient régulièrement pour partager sa passion de l'histoire (tous les quinze jours de 18 h 30 à 19 h 15 dans Le grand rendez-vous).
Pierre Brasme en dédicace, de 15 h à 18 h, bibliothèque pour tous, 36, de la rue du Général-de-Gaulle à Woippy.
Samedi 27 avril 2013
WOIPPY
Pierre Brasme premier roman
Martha, c'est lui. Martha Kaiser est une Messine d'origine allemande. Née en 1862, elle a 56 ans quand la Moselle redevient française. Et Pierre Brasme, presque un siècle après, en fait son héroïne. Un personnage purement inventé, pour une fiction au plus près du réel, écrite par un homme dont la bibliographie était jusque-là purement historique.
L'indésirable est donc son premier roman, comme un saut dans le vide, inattendu et téméraire. À la fois parce qu'écrire est un risque, et parce que le sujet est resté longtemps tabou.
Les indésirables, ce sont les 120 000 Allemands présents en Moselle après novembre 1918 - un habitant sur cinq. En 1920, 50 000 d'entre eux seront partis. Expulsés ou chassés par les quolibets, les insultes, l'ostracisme, la pression. Ce sera le sort de Martha Kaiser, retenue un temps par une histoire d'amour.
«
Je sors des oubliettes quelque chose qui n'est pas à l'honneur des autorités de l'époque. L'administration et la presse entretenaient un climat de délation. Ce que j'aimerais, c'est un débat là-dessus », explique Pierre Brasme.
Quant à l'écriture, «
c'est un besoin, peut-être un désir longtemps inconscient ».
Sauter le pas l'a peut-être libéré d'un carcan purement réaliste. Pierre Brasme, en écrivant le journal intime de sa Martha, s'est sans doute pris au jeu. Il a en tout cas suivi un fil directeur, comme un garde-fou mûrement réfléchi : «
Pour tenir le lecteur en haleine, il faut un bon style, un suspense en soignant les fins de chapitre et une chute. Celle du livre est, je pense, très originale. Elle projette vers une autre époque. » Pierre Brasme n'en dira pas plus. Il s'en expliquera cet après-midi à la bibliothèque pour tous de Woippy, de 15 h à 18 h, pour une séance de dédicace.
L'indésirable, Pierre Brasme, éditions des Paraiges.
Jeudi 9 mai 2013
WOIPPY
La Société d’histoire célèbre ses 25 ans du 10 au 12 mai
Fondée le 17 mai 1988, à l'initiative de l'historien Pierre Brasme, la Société d'histoire de Woippy (SHW) va fêter son 25e anniversaire. Pour l'occasion, elle propose trois temps forts, du vendredi 10 mai au dimanche 12 mai.
Forte d'une centaine de membres, la SHW a à son actif de nombreuses réalisations et publications, et a su faire rimer Woippy et Histoire, notamment à travers le Salon du livre, qui s'y tient chaque année depuis dix ans.
Au départ, un pari un peu risqué : créer à Woippy une association réunissant curieux et amateurs d'histoire locale et régionale, et faire partager leur passion avec les Woippyciens et les habitants des alentours.
Pari vite gagné : de trente adhérents au départ, la SHW en a compté jusqu'à plus de cent cinquante, avant de se stabiliser depuis quelques années à environ cent dix.
Hyperactive
La Société d'histoire a organisé soixante conférences (sans compter celles présentées lors des colloques et du Salon du livre), quarante-cinq sorties, visites et voyages, et a publié vingt-deux numéros de sa revue
Les chroniques du Graoully (soit deux cent dix articles, dont soixante sur l'histoire de Woippy, totalisant près de deux milles pages).
Elle a remis à vingt-deux reprises le prix d'histoire René-Paquet, d'abord à des étudiants chercheurs de l'université de Metz, et depuis deux ans à un ouvrage d'histoire régionale.
Au programme...
L'anniversaire de la SHW se déroulera en trois temps :
• Vendredi 10 mai : à 17 h, salle Michel-Bonnet, l'assemblée générale, suivie d'un diaporama relatant vingt-cinq ans d'existence.
• Samedi 11 mai : à 10 h 30, au même lieu, une conférence de Pascal Flaus, directeur des archives de Saint-Avold, sur Henriette de Lorraine, une princesse au cœur de l’Europe 1605-1660. Entrée libre, suivie d'une réception offerte par la municipalité.
• Dimanche 12 mai : un voyage à Reims pour les adhérents. |
La SHW est à l'origine de nombreuses initiatives : le Sentier historique de Woippy, l'apposition d'une plaque commémorative à l'emplacement du camp de répression SS de Metz-Woippy (sur le mur du centre de formation professionnelle pour adultes), la création d'une bibliothèque historique dans les locaux de la Bibliothèque pour tous, l'archivage des documents de la coopérative des Fraises et le colloque du Jeune historien (1998).
La SHW est à l'origine également de la création du comité d'histoire du Pays messin, formé d'une quinzaine de sociétés d'histoire voisines, qui propose depuis trois ans, la veille du Salon du livre, un colloque d’histoire très suivi.
La Société d’histoire de Woippy reste ouverte à tout public, de Woippy ou d’ailleurs.
Contact : président, Pierre Brasme, tél. 03 87 31 39 94
pierre.brasme@dbmail.com ou www.shw-woippy.net
Vendredi 24 mai 2013
WOIPPY
Vingt-cinq ans d’histoire locale fêtés
Pendant trois jours, les adhérents et les sympathisants de la société d’histoire de Woippy ont fêté le 25e anniversaire de leur association entre assemblée générale, conférence et voyage culturel.
Depuis un quart de siècle, la Société d’histoire de Woippy (SHW) effectue un travail remarquable visant à faire connaître à un large public, l'histoire de Woippy et au-delà celle de la Lorraine.
Trois jours durant, ses adhérents et sympathisants ont célébré son 25e anniversaire.
Dans un premier temps, ils ont assisté à l'assemblée générale de l'association au cours de laquelle son président Pierre Brasme a dressé le bilan moral de la SHW, avant d'exposer les perspectives d'avenir.
Grâce à un patient et long travail de fourmi, les membres actifs ont réussi à mettre en lumière l'histoire de Woippy et le patrimoine local. Ils ont ainsi permis aux Woippyciens de se réapproprier leur passé collectif et ils sont fiers «
d'avoir fait de Woippy une ville où l'on aime l'histoire ».
Bien sûr, Pierre Brasme a évoqué le succès grandissant du salon automnal qui accueille chaque année de nombreux historiens locaux mais aussi des auteurs reconnus qui viennent parler de l'histoire avec un grand H. Avec les sociétés d'histoire locales, la SHW a mis à l'honneur l'histoire régionale. Pierre Brasme a lancé un appel aux adhérents, afin qu'ils restent mobilisés pour poursuivre le travail commencé, il y a 25 ans.
Le comité de la SHW compte désormais un membre de plus en la personne de Joëlle Doub, ancienne directrice de l'école Pierre-et-Marie-Curie, qui a fait toute sa carrière d'enseignante à Woippy.
Un diaporama réalisé par Claude Hassenfratz a permis d'évoquer l'historique de l'association, les grands moments, les voyages culturels, les expositions et les conférences.
Le lendemain de cette assemblée historique, Pascal Flaus, directeur des archives de Saint-Avold et président de la Société d'histoire naborienne, a tenu conférence sur la princesse Henriette de Lorraine, personnage haut en couleur du XVIIe siècle, femme forte de la Fronde, négociatrice et ambassadrice de la Lorraine.
Pères fondateurs honorés
Après ce voyage captivant dans le temps à la découverte d'un pan de notre histoire régionale, François Grosdidier, sénateur maire, a remis la médaille d'honneur de la ville à René Mognon et à Philippe Thoen, membres fondateurs de la SHW, aux côtés de Pierre Brasme et du regretté Jean Nauroy.
Depuis 1988, ils travaillent sans relâche et avec beaucoup de conviction et d'efficacité au développement des activités menées par leur association.
Le premier magistrat de la commune a précisé que c'était la première fois qu'il remettait la médaille de la ville à titre culturel. Avant d'inviter l'assistance à partager le vin d'honneur, il a offert de belles compositions florales aux épouses des récipiendaires et à Eda Brasme qui a rempli les fonctions de vérificateur aux comptes pendant 13 ans.
Le troisième jour de cet anniversaire mémorable, ils étaient une quarantaine de personnes à participer à la sortie découverte de Reims, histoire d'ouvrir une nouvelle page de la belle aventure de la société d'histoire de Woippy.
Mercredi 11 septembre 2013
PATRIMOINE woippy
Une promenade historique
Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, la société d'histoire de Woippy, organise une promenade historique samedi 14 septembre à 14 h 30. Pilotée par Pierre Brasme, président de la SHW, historien et écrivain, cette balade permettre de découvrir l'histoire locale à travers les rues et le patrimoine woippycien, de la Haute maison au château en passant par l'église Saint-Étienne et la rue de Nachy (plus vieille rue de la ville). Départ à 14 h 15 devant l'hôtel de ville. De là, les curieux s'engageront à travers la ville pour une visite initiatique d'environ deux heures.
Dimanche 6 octobre 2013
VIE SCOLAIRE woippy
Voyage dans le temps pour les élèves
Guidés par Pierre Brasrne, président de la Société d'histoire de Woippy et par Joëlle Doub ancienne directrice de l'école Pierre-et-Marie-Curie et nouvelle recrue de la SHW, les élèves de CM2 de Valérie Gambini (école Saint-Exupéry) et de Bruna Rondini (école Jacques-Prévert) se sont promenés à travers les rues de Woippy, à la découverte de l'histoire locale. C'est ainsi qu'ils ont appris que leur école s'appelait, au XVIIIe siècle, château Fiquelmont, du nom de celui qui le fit construire, et que la bâtisse n'avait qu'un seul étage, C'est en 1950 que la municipalité, propriétaire du château, décida de rehausser le bâtiment pour créer les classes nécessaires à l'accueil des enfants du baby-boom. De la rue de Nachy au château Sechehaye, en passant par la maison de Biche, l'église Sain-Étienne, la Haute Maison et le Rucher, les jeunes Woippyciens ont voyagé le temps d'un après-midi du Moyen-Âge au XXe siècle.
Dimanche 13 octobre 2013
Le 11e Salon du livre d’histoire se prépare
C'est la rentrée pour la Société d'histoire de Woippy qui vient de fêter son 25e anniversaire. Le comité, présidé par Pierre Brasme, prépare activement les manifestations de l'automne dont le point d'orgue sera le Salon du livre d'histoire de Woippy.v
Cette 11e édition, organisée en collaboration avec la Ville de Woippy et la librairie Hisler sur le thème de la Préhistoire et de l'archéologie, se déroulera du 16 au 17 novembre prochain à la salle Saint-Exupéry.
Invités prestigieux
Il aura pour marraine Sophie Archambault de Beaune, préhistorienne de renom et professeur des universités de Lyon, et comme invité d'honneur Philippe Brunella, archéologue, conservateur en chef du patrimoine et directeur du musée de la Cour d'Or, président de la société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine.
Au programme de ce week-end de novembre, deux conférences et une table ronde sur le thème « La Lorraine, terre d'archéologie », deux expositions en faveur des scolaires, une trentaine de stands de sociétés d'histoire et une centaine d'auteurs venus de toute la France. Comme c'est de tradition depuis quelques années, la veille du salon aura lieu le colloque du comité d'histoire du Pays messin : il se déroulera toute la journée du 15 novembre à la salle Michel-Bonnet sur le thème des « Communautés juives et protestantes à Metz et en Pays messin ».
Une conférence d'ici là
Pour autant, le comité de la SHW ne se limitera pas à ce seul événement culturel. Il reste très actif sur le terrain des manifestations à caractère historique et assure régulièrement des visites commentées du sentier historique de Woippy.
Après avoir participé aux journées du patrimoine; la société d'histoire de Woippy propose une conférence animée par Alain Hilbold, historien bien connu à Metz, qui développera le sujet « Patrimoine architectural messin au XIXe siècle : Migette et les monuments aujourd'hui disparus ». Ce sera vendredi 18 octobre à 19 h 10 à la Michel Bonnet.
Renseignements : www.salonwoippy.com
Jeudi 17 octobre 2013
HISTOIRE woippy
Au XIXe siècle dans les pas de Migette
Demain, vendredi 19 octobre, le comité de la Société d'histoire de Woippy (SHW) propose une conférence sur le thème du patrimoine architectural lorrain du XIXe siècle. Son président, Pierre Brasme, accueillera, à la salle Michel-Bonnet de Woippy, Alain Hilbold, écrivain et historien, qui évoquera l'œuvre d'Auguste Migette, artiste romantique et décorateur de théâtre. Le peintre dessinateur, qui traversa le XIXe siècle, a produit près d'un millier de dessins, croquis et eaux-fortes, comme autant de témoignages d'une époque où la photographie n'était pas encore de mise. Né à Trèves en 1802, Auguste Migette a légué, à la Ville de Metz, un héritage exceptionnel, des vues de la citadelle aux représentations d'églises et d'auberges aujourd'hui disparues. Son œuvre picturale prend une dimension particulière si on la confronte à ses écrits, ses compilations ou encore à son journal. Pour préparer sa conférence, Alain Hilbold s'est rendu à la médiathèque de Metz pour consulter
Les Cahiers de Migette et en retirer l'essence même de son propos.
À noter : l'historien prépare un ouvrage sur Auguste Migette.
Conférence demain, vendredi, à 19 h 30, à la salle Michel-Bonnet de Woippy.
Mardi 29 octobre 2013
Quand histoire et amour ne font qu’un
C'est dans le grand salon de la mairie de Metz que le Comité d'historicité européenne de la Lorraine (Chel) a reçu Pierre Brasme, organisateur du Salon du livre de Woippy. Ce dernier a présenté son dernier ouvrage, intitulé
L'Indésirable (Éditions Les Paraiges).
Le livre retrace l'histoire de Martha Kaiser, une Messine d'origine allemande emportée par la tourmente de cette période-où se règlent, parfois dans un climat de délation, les comptes de l'Annexion et de la guerre.
C'est aussi l'histoire bouleversante de sa rencontre avec le capitaine français Robert de Saint-Florent, et d'un amour rendu impossible par les barrières, les haines et les incompréhensions persistantes entre vainqueurs et vaincus.
C'était l'occasion pour la présidente du
Chel, Mme Faessel, d'annoncer la prochaine conférence de M. Remillet sur
L'histoire de l'émigration des Lorrains vers le Banat, qui aura lieu le samedi 9 novembre, à 10 h, au Foyer du jeune travailleur à Metz, 2, rue Georges-Ducrocq.
Plus de renseignements au 06 07 52 08 90.
Dimanche 3 novembre 2013
CULTURE woippy
Histoire : le CHPM prépare son colloque
Le Comité d'histoire du Pays messin (CHPM) prépare le colloque qui aura lieu le vendredi 15 novembre, salle Michel-Bonnet, à Woippy. Le thème : les communautés juives et protestantes à Metz et en Pays messin.
Le comité d'histoire du Pays messin (CHPM), fondé en 2010, organise, chaque année, à la veille du Salon du livre d'histoire de Woippy, un colloque sur un thème spécifique.
Après la guerre de 1870, la Révolution française et le Premier Empire, les historiens des quinze sociétés d'histoire qui siègent au CHPM plancheront, cette année, sur les communautés juives et protestantes à Metz et en Pays messin.
Neuf intervenants
Ce colloque se déroulera, le vendredi 15 novembre prochain, de 8 h 30 à 18 h, salle Michel-Bonnet. Neuf intervenants se succéderont pour présenter les ouvrages sélectionnés sur ce thème : Alain Hilbold, pour
Brève esquisse du protestantisme messin des origines à nos jours ; Jean-Bernard Lang, pour
Juifs et Huguenots à Metz, un destin partagé ? 1664-1642 ; Henry Schumann, pour
L'affaire Raphaël Lévy ou le meurtre d'un innocent accusé de crime rituel en 1669 ; Jeanne Vincler, pour
Le pasteur Nicolas Anthoine, un marrane protestant au parcours atypique, 1602-1632 ; Julien Léonard, pour
Le Protestantisme à Metz et dans le Pays messin sous le régime de l'Edit de Nantes ; Jean-Louis Calbat, pour Protestants messins à Metz et au refuge : comparaison des deux populations à travers quelques critères démographiques ; Pierre Bronn, pour
Les Protestants et la guerre des écoles dans le Pays messin du XVIe au XXe siècles ; André Baheux, pour
L'influence du protestantisme et du judaïsme dans l'histoire d'Ennery ; et Yvette Illy, pour
Plappeville : le Migomay et le pasteur Paul Ferry.
Le prix d'histoire régionale René-Paquet sera remis à l'issue du colloque par la Société d'histoire de Woippy.
Renseignements : www.salonwoippy.com
Vendredi 8 novembre 2013
Salon du livre d'histoire : un onzième cru plutôt fier
Une décennie n'a pas été de trop pour faire du Salon du livre d'histoire de Woippy, l'incontournable rendez-vous des férus de la grande matière. Cette onzième édition, annoncée avec fierté, se tiendra les 16 et 17 novembre.
Ça n'est pas une petite manifestation locale, mais bien un événement majeur qui rencontre un vrai succès. Un succès qui ne se dément pas », lance d'emblée le sénateur-maire de Woippy où se déroulera, les samedi 16 et dimanche 17 novembre prochains, la onzième édition du Salon du livre d'histoire.
Le voisin de François Grosdidier et vice-président de la Société d'histoire de Woippy, Marc Bojic, n'est pas moins disert et fier sur le sujet : «
C'est, pour chaque édition, un an de travail régulier pour parvenir à mettre sur pied ce rendez-vous de vraies personnalités. Une centaine d'auteurs, à chaque édition, et près de 4 000 personnes sur les deux jours pour venir les entendre ».
Pour un résultat qui tient en effet la route. Après des thèmes comme la Première Guerre mondiale, la Shoah, le Grand siècle ou les Rois et les reines, cette onzième édition fera la part belle à la Préhistoire et l'archéologie. Un retour aux sources... de circonstance pour le maire de la ville : «
A notre époque où l'humanité a tellement tendance à cliver, il est bon de se rappeler les grands mouvements. Dire aussi de quelle richesse régionale nous disposons en matière d'archéologie, à quel point le Sillon mosellan fut un lieu de passage, un creuset ».
Une centaine d'auteurs sont une nouvelle fois annoncés, certains dont le
Républicain Lorrain se fait régulièrement l'écho à chacune de leurs publications. Écrivains du cru ou d'ailleurs, ils viendront gonfler les rangs de ceux qui écrivent l'histoire aux côtés de ceux qui la lisent. Autant dire des personnalités à rencontrer et, évidemment, à soumettre à la question. Un concentré de cerveaux au même endroit au même moment. Des spécialistes, mais pas seulement. «
Un colloque, la veille du salon, organisé par le Comité d'histoire du Pays messin, visera très certainement un public averti sur le thème des communautés juives et communautés protestantes en Pays messin, mais le reste des conférences qui se tiendront durant le salon sera véritablement tout public », assurent de concert Jean.-Marc Rosier et Carole Astier.
Trois expositions
Le budget de la manifestation, frôlant les 50 000 € (dont 15 000 € rien que par la Ville), permet également le montage parallèle de trois expositions, jusqu'au mercredi 4 décembre, entre les murs de l'hôtel de ville de Woippy.
Une sur l'homme de Cro-Magnon, une autre sur l'origine, la fabrication et l'évolution de l'outil préhistorique, une troisième, enfin, sur la longue tradition du vitrail humain.
Salon du livre d'histoire de Woippy,
les samedi 16 et dimanche 17 novembre, de 10 h à 19 h, à la salle Saint-Exupéry. Entrée libre.
Samedi 9 novembre 2013
Prix du livre d'histoire : Jacques Ducoin vainqueur
Le comité du prix du livre d'histoire de la Ville s'est réuni à la salle de briques de la mairie, autour de sa présidente, Madeleine Thoen. Il s'agissait, pour les huit membres du comité de lecture, de porter des regards croisés sur les cinq ouvrages en compétition :
La plus vieille énigme de l'humanité de Bertrand David et Jean-Jacques Lefrere, publié aux éditions Fayard ;
Louis XIV homme et roi de Thierry Sarmant., aux éditions Tallandier ;
Le mystère des rois de Jérusalem d’Elizabeth Crouzet-Pavan, aux éditions Albin Michel ;
Bertrand d'Ogeron de Jacques Ducoin, aux éditions Télégramme et
Cinq cents ans d'imposture, de Gérard Messadie, aux éditions de L'Archipel.
Lauréat primé lors du Salon
En l'absence de Max Schiavon et de Roland Schmidt-Dory, Madeleine Thoen, Ber-nadette Bastien, Jacques Didier, Steve Rosa et Marc Bojic se sont prononcés en faveur de l'œuvre de Jacques Ducoin. L'auteur recevra le prix du livre d'histoire de la Ville, lors du prochain Salon du livre d'histoire, qui se tiendra à la salle Saint-Exupéry, samedi 16 et dimanche 17 novembre.
L'incroyable histoire de Bertrand d'Ogeron
Spécialiste de l'histoire maritime et coloniale, Jacques Ducoin a beaucoup écrit sur la traite négrière, la flibuste, les migrations et le commerce maritime. Sa thèse de doctorat portait d'ailleurs sur les conditions de navigation et les assurances dans la marine marchande du XVIIIe siècle.
Dans l'ouvrage sélectionné par le jury woippycien, l'auteur évoque le destin hors normes de Bertrand d'Ogeron, né sur les rives de la Loire, engagé dans le régiment de marine de Mazarin, parti à 40 ans dans les Caraïbes, où il devient gouverneur de l'île de la Tortue, gouverneur des flibustiers et fondateur de la colonie de Saint-Domingue. Il traverse une histoire agitée entre flibuste et piraterie, rythmée par les flux migratoires des Angevins, les rivalités des grandes puissances européennes, le monopole des compagnies commerciales et les convoitises des grands de la cour de Louis XIV. Cet épisode colonial marquera les débuts de la traite des esclaves et du développement des plantations de la canne à sucre. Cette histoire fleure bon l'exotisme, la poudre à canon et la boucane.
Dimanche 10 novembre 2013
LIVRES
Woippy tient salon
Ils avaient vu grand d'entrée il y a dix ans et le succès de leur manifestation ne s'est jamais démenti. Il fallait donc s'attendre à ce que la ville de Woippy et sa Société d'histoire remettent ça de concert. C'est chose faite. Voilà sur pied la onzième édition du salon du livre d'histoire qui accueillera à nouveau ses férus de la grande matière les 16 et 17 novembre prochains.
Une manifestation locale devenue un événement majeur pour les inconditionnels et les autres. « Les conférences prévues sur tout le week-end sont tout public. Nous n'avons pas non plus oublié les enfants », assure Marc Bojic, vice-président de la Société d'histoire de Woippy.
Le thème retenu pour cette onzième édition est la préhistoire et l'archéologie. L'occasion pour Woippy, à nouveau, d'accueillir une longue liste d'auteurs du coin et d'ailleurs ainsi que les professionnels de la matière. Et comme chaque année, il s'agira aussi de remettre à un écrivain le prix d'histoire de la ville de Woippy.
S.-G. S.
Salon du livre d’histoire les 16 et 17 novembre salle Saint-Exupéry. Entrée libre.
Mercredi 13 novembre 2013
WOIPPY
De la préhistoire et un 11e Salon
La onzième édition du Salon du livre d'histoire de Woippy promet quelques belles envolées. Ainsi, le thème retenu cette année, Préhistoire et archéologie, verra la chercheuse au CNRS et professeur, Sophie Archambault de Beaune, tenir une conférence sur les outils inventés par nos ancêtres. Il y a aura également une exposition mais surtout, des rencontres privilégiées entre lecteurs, écrivains et historiens. Une centaine d'auteurs sont attendus. >En page 2
CULTURE salon de woippy
Ce processus cognitif de l’invention...
Sophie Archambault de Beaune, professeur de préhistoire et chercheur au CNRS, est la marraine du Salon du livre d’histoire de Woippy
Sophie Archambault de Beaune, avec ses recherches sur les outils de la préhistoire, est allée défricher un terrain quasi vierge. Marraine de la onzième édition du Salon du livre d'histoire de Woippy, elle sera présente ce samedi en Moselle pour une conférence sur son thème de prédilection.
Les outils inventés et fabriqués hier nous renseignent-ils sur nos méthodes d'invention actuelles ?
Sophie Archambault de Beaune : « L'avantage de la préhistoire, c'est que nous partons d'une table rase, le processus est d'autant plus intéressant. En étudiant à la loupe les procédés ayant conduit nos ancêtres à l'invention d'objets, nous remarquons qu'il y a des similitudes dans les sociétés récentes. L'invention scientifique est toujours la rencontre entre deux idées. »
L'exemple le plus frappant est peut-être cette pierre dont se servent toujours les singes pour frapper sur une noix...
« Sans doute, oui. Ce qui nous rappelle un ancêtre commun avec ce singe. On sait aujourd'hui que l'utilisation de la pierre est très ancienne. Les deux idées ici sont : une pierre utilisée d'abord comme percuteur puis qui éclate un os ou une coquille et qui se brise en éclats présentant des bords tranchants. »
Cette pierre taillée est-elle le fait de l'ancêtre de l'homme ou de l'hominidé ?
« Nul ne sait aujourd'hui répondre à cette question justement. On retrouve d'ailleurs des pierres taillées autour des 2,3 millions d'années avant notre ère, chez l'homo sapiens, mais aussi des outils chez l'hominidé. Les outils les plus anciens n'ont donc peut-être pas été inventés par l'homme. »
L'étude des comportements des animaux en captivité ne nous renseigne-t-elle pas sur ce sujet ?
« On sait que l'invention et la transmission demandent des aptitudes évoluées. En captivité, on constate en effet que les animaux font preuve d'inventivité mais ne le font-ils pas justement parce qu'ils sont en contact avec l'homme ? Sans contexte naturel, il est difficile de conclure à des similitudes avec ce qu'il se passait à l'origine. »
Le processus cognitif de l'invention est aussi sujet de vos recherches...
« Ces premières inventions nous permettent de déterminer les conditions cognitives de nos ancêtres. On peut donc penser que l'hominidé, connu comme étant très frustre, possédait des capacités cognitives évoluées. Pour perdurer dans le temps et traverser les siècles il a également fallu, après l'invention d'un objet, que se fasse la transmission aux générations suivantes. Quand l'archéologue découvre des sites et les outils qu'ils cachent, il constate que ce sont des objets à l'utilisation statistiquement très généralisée, cela suppose donc des capacités de transmission réelles donc des avancées cognitives importantes. »
Propos recueillis par S.-G. SEBAOUI.
Salon du livre d'histoire de Woippy les 16 et 17 novembre.
Dimanche 17 novembre 2013
WOIPPYDe la préhistoire aux fouilles archéologiques
Dès à présent jusqu'au 29 novembre, trois expositions sur l'archéologie et la préhistoire sont présentées en mairie. L'occasion d'un incroyable voyage dans le temps.
Comme une introduction au 11e Salon du livre d'histoire qui se déroule ce week-end à la salle Saint-Exupéry (lire aujourd'hui en page 2), trois expositions sur le thème de l'archéologie et de la préhistoire ont élu domicile sous le péristyle de l'hôtel de ville.
En parcourant les vitrines gorgées de mille et une richesses des différentes périodes de la préhistoire, le visiteur effectue un prodigieux retour vers le passé et les origines de l'homme.
L’homme de Cro-Magnon
La première exposition présente l'homme de Cro-Magnon à travers des tableaux et des jeux interactifs.
Animée par Karine Biscaut, du service SCJI (Sport, culture, jeunesse et intégration), elle accueillera les élèves de cycle III des écoles de Woippy jusqu'au 29 novembre.
Outils et armes préhistoriques
La seconde exposition, mise en place par Hervé Beaudouin, archéologue et préhistorien libéral, tourne autour des différents outils utilisés par les hommes préhistoriques.
L'essentiel du travail de l'archéologue consiste à reconstituer les outils, armes et objets du quotidien de nos ancêtres du paléolithique ancien et du néolithique.
L’art de la fouille
Quant à la troisième exposition, prêtée par le pôle d'archéologie préventive de Metz-Métropole, elle évoque, à travers plusieurs panneaux, l’intérêt des recherches archéologiques et les méthodes utilisées pour effectuer les fouilles sur les différents sites de l'agglomération messine.
Certains panneaux sont d'ailleurs consacrés à Woippy et aux découvertes faites lors des fouilles de 2007 sur le site de la Zac des Coteaux.
Pour mémoire, ces fouilles ont permis de mettre à jour des traces de vie datant de la fin du 1er âge de fer, du paléolithique moyen, mais aussi du néolithique ancien et moyen.
Jusqu’au 29 novembre
Cette invitation au voyage dans des temps si reculés a été rendue possible grâce au partenariat de la Ville, de la Société d’histoire, et de la librairie Hisler-Even de Metz.
Les expositions seront accessibles jusqu'au 29 novembre, aux heures d'ouverture de la mairie.
Entrée libre.
PATRIMOINE aujourd’hui
L’histoire par tous et pour tous à Woippy
Le Salon du livre d'histoire de Woippy est l'événement de ce dimanche. Petits et grands sont invités à se cultiver de façon très attrayante.
Le Salon du Livre d'histoire de Woippy a l'envergure d'un Salon national. L'histoire y est reine, aimée, bichonnée, retrouvée par des passionnés érudits ou des érudits passionnés.
L'histoire locale a ses preux chevaliers comme l'association hagondangeoise
Ascomémo, les cercles généalogiques, les auteurs qui s'attachent à retrouver et à documenter la vie de nos ancêtres.
L'histoire habite aussi des personnes d'aujourd'hui qui se battent pour des causes perdues comme cet étonnant Chouan, Eric Leclercq, costumé comme l'un de ses ancêtres et qui publie notamment un livre sur le chef chouan normand Louis de Frotté. Rien que son habit du XVIIIe siècle vaut le détour !
De la préhistoire à la Grande Guerre
Metz la militaire ne peut échapper à la rafale de livres qui font revivre Bazaine le mal-aimé, les Malgré-Nous des deux guerres mondiales, les gendarmes célèbres, les fortifications françaises et/ou allemandes. La société d'histoire de la gendarmerie y apporte là une belle contribution.
Centenaire du début de la Grande Guerre oblige, celle qui devait être la
Der des Der a suscité un bel engouement de la part des auteurs. On trouve de nombreuses publications sur les pionniers de l'aviation comme Hubert Latham, pilote méconnu ou les pilotes de guerre de 1914-1918 (
notre photo).
Le 11e Salon d'histoire de Woippy se déroule cette année sur le thème de la préhistoire. Un important volet est dédié aux jeunes lecteurs qui pourront se délecter des aventures de
Paul et son mammouth ou admirer de près les couteaux reconstitués de l'archéologue Hervé Beaudoin. Toujours pour le jeune public, les aventures d'un nouvel Harry Potter, Luc Vilmeidr, aux prises avec de terribles chevaliers. L'histoire ne serait pas sans Charlemagne et Jeanne d'Arc, Jean Cocteau ou le Graoully qui attendent le public aujourd'hui encore, de 10 h à 19 h en la salle Saint-Exupéry, face à l'hôtel de ville de Woippy.
C.L.
Mercredi 20 novembre 2013
La passion de l’histoire
L'histoire a tenu Salon pendant tout le week-end : stands littéraires, séances de dédicaces, expositions et conférences. Tous les ingrédients étaient réunis pour que ce 11e rendez-vous soit couronné de succès.
Les portes de la salle Saint-Exupéry se sont refermées sur un week-end consacré à l'histoire et plus particulièrement à la préhistoire. Deux jours durant, les allées du 11e Salon d'histoire n'ont pas désempli.
Les écrivains présents, une bonne centaine venue de toute la France, ont accueilli les passionnés d'histoire. Nombreux sont ceux qui sont repartis avec des ouvrages sous le bras.
De la préhistoire à nos jours, il y en avait pour tous les goûts et toutes les sensibilités : les rois et reines de France, les grandes énigmes du passé, les guerres mondiales, le Moyen-Âge, les châteaux, les échos de notre histoire locale, les Celtes, les Gallo-Romains et le patrimoine, pour ne citer que ces thèmes-là.
Prix de la Ville et conférences
Plusieurs temps forts ont ponctué ces deux journées particulières : quand le sénateur maire François Grosdidier a remis le prix d'histoire de la Ville de Woippy à Jacques Ducoin, pour son
Bertrand d'Ogeron qui conte les aventures exceptionnelles d'un gouverneur des Caraïbes sous le règne du flamboyant Louis XIV ; quand Sophie Archambault de Beaune, grande spécialiste de la préhistoire et marraine du Salon, a animé une conférence sur
L'homme et l'outil, inventions et le techniques dans la préhistoire ; enfin lors de la table ronde du dimanche matin quand plusieurs spécialistes en archéologie réunis autour de Julien Trapp, assistant de conservation à Metz Métropole et vice-président chargé du secteur archéologie à la société d'histoire et d'archéologie de Lorraine, ont débattu sur
La Lorraine, terre d'archéologie.
Le public n'a pas boudé les autres animations proposées par les organisateurs, dont la projection du film intitulé
Robert Schuman, l'Europe en héritage, réalisé par Patrick Basso, et la conférence animée par Philippe Brunella, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée de la Cour d'Or et invité d'honneur du Salon.
Le programme de qualité de ce 11e salon est le fruit du travail des services de la Ville et du partenariat établi entre la municipalité, la société d'histoire de Woippy et la librairie Hisler-Even qui avait délocalisé son activité pour l’occasion. Quel sera le thème retenu pour la 12e édition du plus grand salon historique de Lorraine ? Rendez-vous en 2014.
Mardi 10 décembre 2013
CULTURE témoignage
Un double regard sur la guerre et la politique
L'historien messin Pierre Brasme a commenté les carnets rédigés au jour le jour par Pierre Roland-Marcel durant la Première Guerre mondiale.
Des cinq petits carnets remplis d'une écriture fine par Pierre Roland-Marcel, seuls quatre ont pu être exploités par sa petite-fille, Marie-Pierre Coast. «
Le dernier a malheureusement été volé », explique l'historien messin Pierre Brasme.
«
Le personnage est d'autant plus intéressant que Pierre Roland-Marcel a été nommé secrétaire général du Commissariat de la République à Metz, créé par Georges Clemenceau juste après la guerre », indique Pierre Brasme. «
Il va donc largement contribuer à la réintégration de la Moselle à la France. »
Dans ses carnets, le sous-préfet de Pont-l'Évêque (Calvados) lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale décrit par le menu son quotidien d'officier. «
Mais la particularité de ses textes, et de son parcours, c'est de faire le lien entre la vie des tranchées et les cabinets ministériels où il est confronté à la vie politique ». juge Pierre
Brasme. «
Il pose un regard critique sur ces deux faces du conflit. »
Le Messin est entré en contact avec sa petite-fille, Marie-Pierre Coast, par connaissances interposées. «
Elle cherchait un historien afin de publier le contenu des carnets, se souvient-il. D'emblée, j'ai été saisi par l'originalité et l'importance de ce témoignage. » Au texte de Pierre Marcel-Roland, Pierre Brasme a ajouté, sous forme d'encadrés, des précisions de contexte historique ou géographique.
L'officier a en effet parcouru bon nombre des grands champs de bataille, en Argonne, à Verdun ou encore au Bois-le-Prêtre. Le dernier carnet, disparu, a été remplacé par des extraits du livre
La Mutte sonnera publié par Pierre Roland-Marcel en 1920.
Des cabinets ministériels à la boue des tranchées, Pierre Roland-Marcel, éditions Anovi, 19 €.
Mercredi 12 février 2014
La saga des Orléans : second volet historique vendredi soir
La Société d'histoire de Woippy (SHW) a déjà organisé plusieurs conférences relatant le destin exceptionnel de quelques personnages qui ont marqué l'histoire. Après Louis II de Bavière, Louis XIV et les femmes, les grands canulars de l'histoire, Nicolas Fouquet et Philippe d'Orléans régent de France, voilà le second volet de la saga des Orléans, consacré à Philippe Égalité.
Roland Schmidt Dory, magistrat honoraire et membre d'honneur de la SHW, proposera le destin atypique de Louis-Philippe-joseph d'Orléans, dit Philippe Égalité, descendant en ligne directe de Henri IV et de Louis XIII. Libertin, flambeur et franc-maçon, il a adhéré rapidement aux idées révolutionnaires, siégeant à la convention où il a approuvé la condamnation à mort de son cousin Louis XVI. Il sera à son tour guillotiné le 6 novembre 1793, à l'âge de 46 ans.
Entrée libre. Rendez-vous vendredi 14 février, à 19 h 30, à la salle Michel-Bonnet (accès par l'arrière de la mairie).
Mardi 4 mars 2014
Conférence sur la Grande guerre
En cette année du centenaire de la déclaration de la Grande guerre, la SHW, société d'histoire de Woippy, organise une conférence intitulée
Août 1914 : pourquoi ?
Elle sera animée par Joseph Lautner, membre de l'association et ancien conseiller auprès du gouvernement luxembourgeois, notamment en matière d'éducation. Ce passionné d'histoire aujourd'hui à la retraite tentera d'expliquer les origines et les causes de ce conflit qui entraîna, entre le 23 juillet et le 4 août 1914, les pays européens dans une guerre particulièrement meurtrière.
Au-delà des mécanismes qui aboutissent à l'irrémédiable, c'est toute la question des responsabilités de la guerre qui sera posée par le conférencier, ce vendredi 7 mars, à partir de 19 h 30, à la salle Michel Bonnet.
Mercredi 9 avril 2014
SHW : assemblée générale et conférence
Pierre Brasme, président de la société d'histoire de Woippy, invite tous les membres de l'association à participer à l'assemblée générale ordinaire de la SHW qui se tiendra ce vendredi 11 avril, à partir de 19 h 30, à la salle Michel-Bonnet. Fondée en 1988 et forte d'une centaine d'adhérents, la SHW este reconnue comme l'une des sociétés d'histoire les plus dynamiques de la région messine.
À l'issue de l'assembléee générale ordinaire, la SHW proposera une conférence intitulée « Un aspect du particularisme alsacien-mosellan : le droit local ».
Cette conférence sera animée par Bernard Zahra, professeur de droit à l'institut de La-Salle à Metz et auteur de l'ouvrage
À la découverte du droit local d'Alsace Lorraine, publié en 2001 aux éditions Fensch Vallée. Reconnu comme un éminent spécialiste de cet héritage complexe de l'Annexion, le conférencier expliquera les origines, la nature et la complexité du droit local, en rappellera les quatre différents types de dispositions, avant d'analyser son évolution. Entrée libre, salle Michel-Bonnet, hôtel de ville de Woippy.
Renseignements : tél. 03 87 31 39 94
Lundi 28 avril 2014
Société d'histoire : Marc Bojic reprend le flambeau
Moment historique pour la Société d'histoire de Woippy. Après 26 ans de présidence, Pierre Brasme transmet le flambeau à Marc Bojic, élu par un comité renouvelé et renforcé. Une nouvelle page s'ouvre pour la SHW
Les deux hommes, liés par une passion commune pour l'histoire, collaborateurs de longue date dans l'organisation du Salon du livre d'histoire de Woippy, s'étaient préparés durant plusieurs mois, avec la volonté commune de réussir cet acte important dans la vie d'une association qu'est le changement de président.
« Un choix raisonnable »
Lors de l'assemblée générale, qui s'est tenue devant une assistance nombreuse. Pierre Brasme a tenu à expliquer les raisons de sa décision : «
Il s'agit, le moment venu, de faire un choix raisonnable et bien pesé, et ne pas vouloir s'accrocher coûte que coûte à quelque chose qui de toute façon ne vous appartient pas. Ce choix, je l'ai fait, il a été longuement et mûrement réfléchi, il n'a pas été un coup de tête. Une succession réussie, cela se prépare. L'improvisation n'y a aucune part. » Il a présenté ensuite celui qu'il a souhaité voir lui succéder, souhait largement approuvé par l'ensemble de l'assemblée. Personnalité bien connue et très appréciée des Woippyciens, Marc Bojic possède sans aucun doute les qualités et les atouts indispensables pour reprendre le flambeau.
Le sénateur-maire François Grosdidier a remercié Pierre Brasme pour tout le travail accompli et s'est félicité de voir son ancien directeur général des services prendre la présidence de la société d'histoire locale.
Le candidat désigné a profité de l'occasion pour présenter le dernier ouvrage de son ami Pierre Brasme qui vient tout juste d'être publié par les éditions du CNRS. Il s'agit d'un opus de plus de 500 pages intitulé
Dictionnaire des révolutionnaires français que l'auteur a offert au premier magistrat de la commune.
Un comité renouvelé
L'assemblée générale a entériné à l'unanimité les différents rapports relatifs à l'exercice 2013 avant de renouveler le tiers sortant du comité et d'élire un nouveau membre, André Baheux. Le comité ainsi renouvelé et renforcé s'est réuni quelques jours plus tard dans le nouveau local de la SHW, rue de Biche, où sera prochainement installée la bibliothèque historique et a concrétisé officiellement la nomination du nouveau président. Avec lui, les vice-présidents, Jacques Didier et Jeanne Vincler, la secrétaire Joëlle Doub, le trésorier Philippe Thoen, les assesseurs André Baheux, Jean-Claude Berrar, Pierre Brasme, Jean Claude Brulé et René Mognon continueront de veiller à a destinée de la SHW.
Jeudi 8 mai 2014
Révolution française : la liste de Brasme
L'historien Pierre Brasme s'est penché sur une passion de jeunesse : la Révolution française. Il en dresse le dictionnaire des grandes figures.
Entre 1789 et 1795, comment compiler les hommes et les idées ? Les faits et les écrits ? Comment rendre compte de la Révolution française à travers ses personnalités sans dresser de liste ennuyeuse ? Par le dictionnaire.
À l'heure d'internet, Pierre Brasme croit à la vertu du dictionnaire. Il a proposé, aux éditions du CNRS, une somme de 180 notices d'hommes et de femmes liées à la Révolution. La collection Biblis lui en a fait conserver 135. C'est encore énorme : 900 000 signes !
L'historien a bien sûr consacré des pages entières aux grandes figures : Danton, Robespierre, Saint Just, Marat... Avec le souci de révéler les évolutions des hommes, de les faire lire aussi : «
J'ai voulu leur redonner vie à travers leurs discours et pas seulement leur biographie, retracer le fond de leur pensée au-delà de leur parcours. » Robespierre, par exemple, l'intéresse par ses deux périodes d'avant et d'après la Terreur. «
Robespierre, c'est celui qui va définir les fondamentaux de la démocratie. En avril 1792, il est quasiment le seul à s'opposer à la guerre ! »
Parmi toutes les figures, celles de Condorcet ou de l'abbé Grégoire l'interpellent. Intellectuels, idéalistes, ils le séduisent. Olympe de Gouges aussi, bien sûr, «
auteure, en 1791, d'une déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». « C'était l'époque où la politique avait un sens ! » Hélas. La Révolution s'est perdue sous l'échafaud et un Directoire sans autorité a nourri la quête d'un général providentiel. Chez Pierre Brasme, le goût pour l'épopée révolutionnaire, le fracas des armes et des idées s'équilibre avec un besoin girondin, un monde tempéré.
Son dictionnaire permet aussi de suivre le parcours de plusieurs Lorrains oubliés, comme le Messin Jean-Baptiste Bouchotte, ministre de la Guerre en 1794, ou de Pierre-Louis Roederer, procureur général de la Seine, qui a sauvé la famille royale le 10 août 1792.
O. J.« Dictionnaire des révolutionnaires français », Pierre Brasme, collection Biblis, éditions du CNRS.
Mercredi 16 juillet 2014Sur les traces du patrimoine
Dans le cadre du festival Cabanes, le sentier historique s'est ouvert aux élèves de sixième de la classe d'histoire de Brigitte Spitznagel, accompagnés par leur principale Béatrice Clément.
La visite guidée par Marc Bojic, président de la SHW (société d'histoire de Woippy), et par son prédécesseur Pierre Brasme ont conduit les jeunes visiteurs du collège Pierre-Mendès-France à la cabane des fraises, en passant par les rues les plus représentatives du passé woippycien, comme la rue de Biche et la rue de Nachy.
À chaque étape, les apprentis comédiens de l'atelier théâtre du collège ont animé une cabane virtuelle, racontant ainsi l'histoire des lieux. Cette démarche a permis à de très jeunes citoyens de découvrir quelques pages d'histoire locale.
De passage à l'hôtel de ville, ils ont eu l'occasion d'admirer les Drôles de cabanes réalisées par des élèves de sixième des collèges Jules-Ferry et Pierre-Mendès-France. Ils ont montré beaucoup d'intérêt pour les productions de leurs camarades et pour l'histoire de leur ville.
Dimanche 20 juillet 2014
Plappeville. - Le comité d’histoire prépare son colloque
C'est à l'invitation d'Yvette Illy présidente de l'association Les amis du vieux Plappeville, qu'une vingtaine de membres du Comité d'histoire du pays messin (CHPM) se sont retrouvés en mairie de Plappeville afin de peaufiner le programme de leur prochain colloque. Ce cinquième colloque sera consacré à
1914 à Metz et en Pays messin.
Rappelons que le CHPM regroupe une quinzaine de sociétés d'histoire de Metz et environs, parmi lesquelles, outre la dynamique association plappevilloise, figurent la Société d'histoire de Woippy, Au fil du temps de Lorry-lès-Metz, le Mouvement culturel de Ban-Saint-Martin, Montigny autrefois, le Comité d'historicité européenne de la Lorraine, Sites et monuments de Moselle, le Foyer culturel de Moulins-lès-Metz, le Cercle généalogique du Pays messin, Histoire et patrimoine Lorrain, et Les amis de Verlaine.
Accueillis au salon d'honneur de la mairie de Plappeville par le premier magistrat, Daniel Defaux, les participants ont mis au point le programme et le déroulement du colloque qui se tiendra à Woippy le vendredi 14 novembre prochain, en avant-première du 12e Salon du livre d'histoire.
Pour les sept intervenants, il s'agira de montrer quelle était la situation de la Lorraine annexée à la veille de la guerre, le rôle de pivot du plan Schlieffen joué par Metz et le Pays messin, de préciser la mise en place de la dictature militaire allemande, et de définir le comportement du clergé catholique lorrain face aux autorités allemandes.
Deux communications seront consacrées au début de la guerre à Plappeville et à Montigny, tandis que l'on pourra revivre le conflit à travers le roman de l'écrivain allemand Ernst-Moritz Mungenast.
Enfin, les Amis de Verlaine proposeront une animation, avec récits et chants.
Yvette Illy a profité de cette réunion pour présenter le livre
L'église Sainte-Brigide à travers les siècles qui vient de paraître.
Ce livre de 232 pages largement illustré, invite à la découverte de mille ans d'histoire autour du mont Saint-Quentin.
Mercredi 1er octobre 2014
Jeanne Vincler et le maréchal Bazaine
En écho à la cérémonie commémorative de la bataille de Ladonchamps, Jeanne Vincler, historienne et vice-présidente de la Société d'histoire de Woippy, animera une conférence intitulée
La descente aux enfers d'un maréchal : Bazaine 1870-1873, en mémoire de ce militaire de haut rang du Second empire. En effet, une réputation de traître à la patrie lui colle à la peau, sans doute justifiée par sa condamnation pour haute trahison, à l'issue du procès du Grand Trianon de 1873. Après la cuisante défaite de 1870 qui mena à l'annexion de l'Alsace-Moselle, la France et ses militaires n'avaient-ils pas besoin d'un bouc émissaire pour laver la honte et excuser les fautes ?
Professeur honoraire de lettres classiques et présidente du jury du Prix d'histoire régionale René Paquet, Jeanne Vincler s'est spécialisée dans trois domaines de recherche : la guerre de 1870, l'histoire du protestantisme et celle des communautés juives de Lorraine. Son dernier ouvrage publié aux éditions du Quotidien sous le titre :
Bazaine, coupable ou victime relate ce pan d'histoire de France et d'histoire locale. Jeanne Vincler propose ici un éclairage un peu plus nuancé du personnage.
Elle donne rendez-vous vendredi 3 octobre à 19 h 30 à la salle Michel-Bonnet, à l'arrière de l'hôtel de ville à Woippy.
Jeudi 23 octobre 2014
Les historiens dans leurs nouveaux locaux
Les anciens locaux de l'Union Woippy, situés rue de Biche, sont devenus officiellement ceux de la SHW (Société d'histoire de Woippy) et des associations patriotiques de la commune (Fnaca, UNC soldats de France et Souvenir français).
Après un petit coup de nettoyage et quelques aménagements, les bénévoles de la SHW ont investi la salle qui leur est dédiée, installant leur bibliothèque historique et organisant également un espace de réunion.
Bibliothèque ouverte au public
Après avoir remercié la municipalité pour la mise à disposition gracieuse de la salle, Marc Bojic, président de la SHW, a remercié la Bibliothèque pour tous, qui a hébergé la bibliothèque historique pendant de longues années : «
On aurait aimé s'installer dans la Maison haute, emblématique de l'histoire de Woippy. Mais pour des raisons de sécurité et à cause du coût des travaux, le projet ne pourra voir le jour. quoi qu'il en soit, nous sommes ravis d'avoir un local bien à nous où nous pourrons organiser nos réunions et recevoir les passionnés d'histoire locale. Notre bibliothèque sera accessible au public, membres ou non de notre association et les ouvrages seront consultables gratuitement sur place, ou à emporter. »
La Société d'histoire locale rayonne bien au-delà des limites de la commune et s'investit depuis sa création, en 1988, pour faire connaître au plus grand nombre l'histoire de Woippy et de ses habitants. La SHW ouvrira ses portes tous les mercredis impairs de 16 h 30 à 18 h 30. À noter également qu'elle prépare son traditionnel Salon d'histoire, qui se déroulera à la salle Saint-Exupéry les 15 et 16 novembre prochains sur le thème de la Première Guerre mondiale. Il sera précédé le jeudi 14 novembre à la salle Michel-Bonnet par un colloque très prisé des passionnés d'histoire et qui traitera de la Grande Guerre en pays messin.
Samedi 8 novembre 2014
Woippy - 12e Salon du livre d’Histoire en vue
Woippy n’est plus un nom inconnu des historiens, en raison du Salon du livre d’Histoire que la ville accueille chaque année. La douzième édition, sur le thème de la Première Guerre mondiale, se tiendra samedi 15 et dimanche 16 novembre. La petite-fille de Lazare Ponticelli, le dernier des Poilus, viendra témoigner.
La Grande Guerre au Salon
Le Salon du livre d'histoire se tient les 15 et 16 novembre. Cent sept auteurs présenteront leurs ouvrages, des rencontres et des expositions animeront la manifestation axée sur la Première Guerre mondiale. La petite-fille du dernier Poilu viendra témoigner.
C’était un sacré pari, ce Salon du livre d'histoire ! Woippy l'a fait, il y a douze ans. «
Depuis, le succès ne s'est jamais démenti », assure le sénateur-maire de la commune, François Grosdidier. En présentant la manifestation, il évoque un paradoxe qui rend cette aventure méritoire : une sorte d'indifférence générale (notamment des médias) pour la matière de l'Histoire, mais en même temps un engouement populaire pour les émissions de télévision et le roman historique.
Au passage, il rend hommage à Pierre Brasme, fondateur de la manifestation et qui en a longtemps assumé la responsabilité, à la tête de la Société d'Histoire de Woippy. Marc Bojic lui succède à compter de cette année.
Le centenaire de la déclaration de la Première Guerre mondiale a imposé le thème de cette édition, parrainée par le général André Bach, spécialiste en histoire militaire. Cent sept auteurs présenteront des essais, des biographies et des livres jeunesse.
L'an dernier, entre trois et quatre mille visiteurs avaient franchi les portes de la salle Saint-Exupéry, à la rencontre des auteurs.
L'hommage au dernier Poilu
Dimanche 16 novembre, à 16 h 30 : rencontre du public avec Nadine Desbaucheron-Ponticelli, petite fille du dernier témoin de la Der des Der, décédé en 2008.
Le colloque
Vendredi 14 novembre à la salle Michel-Bonnet, de 9 h à 18 h : discussions et débats autour de la Première Guerre vécue dans le pays messin.
Le film
Adieu la vie, adieu l'amour, sur le thème des « fusillés pour l'exemple » (diffusé ce samedi 8 novembre à 13 h 30 sur TFI), réalisé par Michel Brunet et Dominique Hennequin. Le documentaire sera projeté samedi 15 novembre à 18 h à la salle du Préau (à côté de la salle Saint-Exupéry).
La table ronde
Dimanche 16 novembre à l l h : « Les batailles de Lorraine d'août 1914 ».
Les conférences
Samedi 15 novembre à 15 h 30, « Été et automne 1914 : le saut dans l’inconnu » et à 17 h : la grotte de Chauvet Pont-d'Arc.
Dimanche 16 novembre : « Joffre, adulé, calomnié, oublié ».
Les expositions
Du 3 au 28 novembre à l’hôtel de ville : 1914-2014 : exposition didactique et illustrations extraites de documents d'époque.
Fort intérieur, ouvres de Mireille Rohr. Toiles inspirées des fortifications de Metz.
Le prix de la Ville
Le jury, présidé par Madeleine Thoen et composé de représentants de la Ville, de la Bibliothèque pour tous, de la Société d'Histoire de Woippy et de personnalités du monde culturel, a décerné le Prix du livre d'histoire à Jean-Pierre Rioux, pour La mort du lieutenant Péguy.
Il s'agit d'une exploration de la pensée de Péguy.
«
Il était comme beaucoup de Français, avec ce nationalisme dans la tête et dans le cœur. Et l'auteur a retravaillé cette pensée depuis la perspective de l'après-guerre », explique Marc Bojic.
C. B.
Samedi 15 et dimanche 16 novembre, de 10 h à 19 h,
salle Saint-Exupéry. Entrée libre.
Programme complet : www.salonwoippy.com
Mardi 11 novembre 2014
Woippy : le prix du jury pour Pascal Flaus
WOIPPY. Pascal Flaus a reçu le Prix du jury René-Paquet pour son ouvrage « Saint-Avold de la préhistoire à nos jours », aux éditions Serpenoise. Ce prix lui sera remis le vendredi 14 novembre, vers 11 h30, dans la salle Michel-Bonnet de la mairie de Woippy et ce, dans le cadre du Salon du livre d'Histoire de Woippy. Pascal Flaus est historien et directeur des archives municipales de la Ville de Saint-Avold. II a publié de nombreux articles sur le Pays naborien du XVe au XIXe siècle. Il est président de la Société d'histoire du Pays naborien et auteur d'une biographie de la princesse Henriette de Lorraine, parue en 2011.
Vendredi 14 novembre 2014
14-18 au 12e Salon du livre d'histoire
L'histoire tiendra salon durant tout le week-end à la salle Saint-Exupéry de Woippy sous le parrainage du Général André Bach. Il est placé sous le thème de la Grande Guerre.
Le rideau se lèvera aujourd'hui à 10 h sur une pléiade d'historiens et d'écrivains et sur les nombreuses sociétés d'histoire venues de toute la région comme "La renaissance du vieux Metz et des pays lorrains", "Les amis du vieux Plappeville", "Le mouvement culturel du Ban-St-Martin" et "L'académie nationale de Metz", pour n'en citer que quelques-unes.
L'inauguration officielle samedi se déroulera à 14 h 30 en présence du sénateur maire François Grosdidier, du Général André Bach parrain du salon 2 014 et de Marc Bojic président de la SHW (société d'histoire de Woippy).
Elle sera suivie de deux conférences : « Été et automne 1914, le saut dans l'inconnu », animé par le Général André Bach et « La grotte de Chauvet Pont-d'Arc », par Pedro Lima journaliste scientifique.
Pour clore cette première journée du salon, François Grosdidier remettra officiellement, vers 17 h 30, le prix d'histoire de la ville décerné par le jury éponyme.
La journée de dimanche s'annonce riche et dense avec une table ronde autour « Des batailles d'août 1914 en Lorraine annexée : Morhange-Sarrebourg », animée dès 11 h par le professeur François Cochet et le lieutenant-colonel Rémy Porte, invité d'honneur du salon.
La conférence intitulée « Joffre, adulé, calomnié, oublié » et l'hommage au dernier Poilu Lazare Ponticelli disparu en 2008 ponctueront l'après-midi dominical.
Séances dédicaces
Parmi les nombreux auteurs en résidence au salon d'histoire de Woippy, beaucoup parleront de leurs ouvrages et sacrifieront à la traditionnelle séance de dédicace.
Michel Louyot sera en dédicace les samedi et dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h pour son ouvrage « Le chat de Mara » édité chez Mon petit éditeur. Arlette Bombard, écrivaine woippycienne, dédicacera son premier roman. « La petite fille du cimetière », paru aux éditions Ex Aequo.
Anne-Marie Wimmer présentera son essai publié par Ponte Vecchio éditions. Intitulé « Autopsie d'un oubli », cet ouvrage évoque l'incroyable disparition de Laure Diebold-Mutschler, secrétaire de Jean Moulin ainsi que la vie de sa consœur lorraine, Marie Hackin née à Rombas, toutes deux Compagnons de la libération et oubliées de l'histoire.
A ne pas manquer
Les deux expositions installées jusqu'à la fin novembre dans le péristyle de l'hôtel de ville s'inscrivent dans le même thème que le Salon du livre d'histoire 2014, à savoir la commémoration du centenaire de la Grande Guerre.
Il y a d'une part les œuvres de Mireille Rohr inspirées des fortifications du mont Saint-Quentin et d'autre part, les photos d'archives qui évoquent l'entrée en guerre en août 1914, l'ordre de mobilisation générale, les forces en présence, la mondialisation du conflit, la course aux armements, les antagonismes et les alliances.
5e colloque d'histoire régionale
Ce vendredi, en ouverture du Salon du livre d'histoire de Woippy, aura lieu le 5e colloque organisé par le Comité d'histoire en pays messin.
Au programme en salle Michel-Bonnet :
« La Lorraine annexée à la veille de la guerre », présentée par Lionel Metzler à 9 h.
« La place forte de Metz en 1914 », avec Sébastien Wagner à 9 h 30.
• De 10 h à 10 h 30 : « Août 1914 et la dictature militaire en Lorraine annexée », proposé par Jeanne Vincler.
• A 11 h, le prix d'histoire régional René-Paquet sera remis à Pascal Flaus, dans le péristyle de l'hôtel de ville.
• L'après-midi vers 14 h 15, Jacques Didier s'exprimera sur « Le clergé catholique lorrain face à l'autorité civile et militaire allemande entre 1900 et 1914 ».
• A 14 h 45 Claude Buttner évoquera « Ernest-Moritz Mungenast : grondements de tonnerre au lointain ».
• A 15 h 45, Yvette Illy parlera de « Plappeville 1914 : j'avais 16 ans », suivie à 16 h 15 par Armand Schleef et « Les débuts de la guerre vus par une Allemande montignienne ».
• Vers 17 h, Bérangère Thomas et les Amis de Paul Verlaine proposeront une animation autour de l’Ode à Metz.
Le Prix de la Ville à Jean-Pierre Rioux
Le prix d'histoire régional René-Paquet sera remis à Pascal Flaus, dans le péristyle de l'hôtel de ville.
Le prix de la Ville de Woippy sera remis à Jean-Pierre Rioux pour son ouvrage sur Charles Péguy.
Ils étaient cinq en lice ou plutôt sept : Jean-Pierre Rioux pour « La mort du lieutenant Péguy » aux éditions Tallandier ; Vincent Duclert pour son « Jaurès, 1859-1914 » aux éditions Autrement ; Marcel Launay pour « Benoît XV, 1914-1922 » aux éditions Cerf ; Denis Piat pour « Pirates et corsaires à l'île Maurice » paru aux éditions du Pacifique ; le trio Hélène Delalex, Alexandre Maral et Nicolas Milovanovic pour leur « Marie Antoinette » parue aux éditions Chêne.
C'est début octobre, à la salle de Briques de l'hôtel de ville de Woippy, que les membres du jury se sont réunis autour de leur présidente Madeleine Thoen pour élire leur lauréat 2014.
Le choix n'a pas été facile mais Bernadette Bastien, Jacques Didier, Pierre Pilois, Steve Rosa, Marc Bojic, Roland Schmidt-Dory, Max Schiavon et Madeleine Thoen ont fini par plébisciter Jean-Pierre Rioux et son ouvrage sur la mort du lieutenant Charles Péguy, « le poète en pantalon rouge » mort devant Villeroy le 5 septembre 1914, à la veille du Miracle de la Marne.
L'auteur recevra son prix ce samedi 15 novembre à 17 h 30 sur la scène de la salle Saint-Exupéry.
Samedi 15 novembre 2014
Le Prix René-Paquet à Pascal Flaus
Attaché de conservation du patrimoine de la ville de Saint-Avold et président de la société d'histoire du pays naborien, Pascal Flaus a reçu hier le Prix René-Paquet.
Depuis 1991, année de sa création par Pierre Brasme alors président de la SHW, le Prix René-Paquet récompense un ouvrage d'histoire régionale. Il couronne ainsi tout le travail de recherche mis en œuvre pour son élaboration. Pour cette 23e édition, c'est le livre de Pascal Flaus qui a récolté les suffrages du jury présidé par Jeanne Vinclair. L'auteur, attaché de conservation du patrimoine de la ville de Saint-Avold et président de la société d'histoire du pays naborien, a mis en place un service d'archives qui lui a été très utile pour la rédaction de son livre Saint-Avold de la préhistoire à nos jours.
«
Voilà un bel hommage à votre ville dont l'histoire offre bien des similitudes avec celle du pays messin tout proche » commente Jeanne Vinclair après avoir cité les autres ouvrages qui avaient aussi retenu l'attention du jury :
Naître à Metz des docteurs Pierre Bronn et Jean Lazare paru aux éditions des Paraiges ;
L'atlas historique de Metz, coordonné par Julien Trapp et Sébastien Wagner, également aux éditions des Paraiges et
Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre, de Jean Noël et Francis Grandhomme aux éditions de la Nuée bleue.
S'adressant à Pascal Flaus, Jeanne Vinclair a conclu : «
Vous avez coiffé au poteau de sérieux concurrents mais on ne s'y est pas trompé : votre ouvrage est agréable à l'œil ; vous avez su l'agrémenter d'une iconographie substantielle et pertinente. Et pour reprendre l'appréciation d'un des membres du jury, votre ouvrage est l'œuvre d'une vie ».
Quant au récipiendaire, il a vivement remercié le jury du Prix René-Paquet, précisant :
«
Ce prix honore tous les partenaires de mon travail, la ville de Saint-Avold, la SH du pays naborien et les éditions Serpenoise.
Ce livre répond à une attente des Naboriens et particulièrement de la jeunesse locale, de plus en plus intéressés par l'histoire de Saint-Avold, à la croisée des cultures française et allemande ».
Dimanche 16 novembre 2014
CULTURE hier à Woippy
Le Salon du livre d’histoire dans l’œil des caméras
Sept élèves en BTS audiovisuel au lycée de la communication de Metz réalisent un documentaire sur la 12e édition du Salon du livre d’histoire de Woippy, qui se tient jusqu’à ce soir. Un futur outil de promotion auprès des jeunes.
Dans les allées du Salon du livre d'histoire de Woippy, Clément Rousselin, 15 ans, fait figure d'exception. «
Personne de ma classe ne vient ici », confie cet élève de Seconde au lycée Cormontaigne qui dit s'intéresser à «
l'histoire en général » et à la Grande Guerre en particulier, thème de cette 12e édition. «
J'ai bien aimé les Lettres de Poilus
parues aux éditions Librio parce que cela raconte des histoires personnelles, cela montre le quotidien. » Hier, le lycéen avait prévu d'acheter des ouvrages par « devoir de mémoire ».
«
Nous avons un public assez âgé », reconnaît Marc Bojic, nouveau président de la manifestation. «
Nous voulions dès cette année mettre en place un stand de BD historiques mais cela n'a pas pu se faire en raison de la concurrence d'autres Salons mais dès l’an prochain, on le fera », promet-il. Une initiative voit toutefois le jour cette année grâce à sept étudiants en BTS audiovisuel et à leurs professeurs. L'idée : tourner un documentaire de dix minutes sur la manifestation qui sera mis en ligne sur le blog du Salon et servira, par la suite, d'outil de promotion auprès des jeunes. «
On a repéré des angles de vue et les personnes que nous allions interviewer », explique Léa Glaudel, contente de réaliser « un film en temps réel ». «
On va se mettre en hauteur sur les gradins mais aussi réaliser des plans de livres », poursuit Justine Passemard. Ce reportage devrait, notamment, donner la parole à Rémy Porte, Élise Fischer, Michel Louyot, au Cercle généalogique de Metz, aux éditions Paraiges, à la société d'histoire de Woippy et, bien évidemment, au public.
G.C.
Aujourd’hui
Cent six auteurs seront présents aujourd’hui jusqu'à 19 h au Salon du livre d'histoire de Woippy.
• Le public pourra notamment rencontrer l'historien Jean-Pierre Rioux, lauréat 2014 du prix du Livre d'histoire de la ville pour La mort du lieutenant Péguy, 5 septembre 1914, paru cette année aux éditions Tallandier. « C'est un livre qui reflète la France d'avant-guerre et montre comment le poète Péguy s'est positionné sur la guerre et comment sa mort sublimera l'homme qu’il était », affirme Marc Bojic président du Salon.
• À noter également à 11 h, une table ronde sur les Batailles de Lorraine d'août 1914 et à 15 h, une conférence sur Joffre, adulé, calomnié, oublié par le Lieutenant-colonel Rémy Porte, invité d'honneur du Salon. Sans oublier à 16 h 30 un hommage au dernier poilu Lazare Ponticelli par sa petite-fille Nadine Desbaucheron-Ponticelli. |
Mercredi 19 novembre 2014
Le Salon du livre d’histoire a tenu ses promesses
Tous les amateurs du genre se sont donné rendez-vous à la salle Saint-Exupéry pour partager leur goût de l’histoire locale ou nationale. Dédicaces, conférences, stands des sociétés d’histoire ont été pris d’assaut.
Le 12e Salon du livre d'histoire, organisé par la Société d'histoire de Woippy (SHW), a tenu ses promesses. Deux jours durant, la salle Saint-Exupéry n'a pas désempli. Le président Marc Bojic a livré ses impressions : «
Très belle fréquentation ; grande qualité des interventions et des débats ; le réel intérêt pour la guerre 1914-1918 a amené le public à des questions et des remarques vraiment pertinentes. » Heureux d'avoir accueilli un grand nombre d'écrivains et d'éditeurs, il tient aussi à mettre à l'honneur toutes les sociétés d'histoire présentes sur le salon, vingt-cinq associations locales et dix régionales, qui travaillent dans l'ombre pour mettre en lumière les événements historiques lorrains. «
Tous ont joué le jeu. Ils se sont mis au service des passionnés d'histoire et la richesse des échanges s'est avérée remarquable. » En se promenant dans les allées du Salon, chacun a pu mesurer l'engouement croissant pour l'histoire, qu'elle soit nationale ou locale.
Un intérêt croissant
Dans l'espace conférence, ils étaient nombreux à boire les paroles du conférencier qui évoquait le parcours controversé du maréchal Joffre. D'un simple coup d'œil, on pouvait lire sur les premières de couverture
Les chiens de guerre, 14/18, du canon à la plume, Les coquelicots de l'espérance, ou encore
On sera rentré pour les vendanges, autant de titres évocateurs de la Grande Guerre, thème du salon 2014. Le stand Lorraine-États-Unis a été lui aussi très investi par le public, sans doute sensibilisé par les commémorations des différentes libérations des communes de l'agglomération, à l'automne 1944.
Les jeunes très présents
Les plus jeunes commencent tout doucement à investir les lieux, signe que le devoir de mémoire a marqué des points. Au détour d'une allée, à une encablure de Jean-Pierre Rioux, grand historien et lauréat du prix du livre d'histoire de la Ville, un tout jeune écrivain, peut-être le plus jeune, explique son goût pour l'histoire et l'écriture. Il s'appelle Nicolas Carreau : «
J'aime l'histoire depuis l'enfance, quand j'ai mis le nez dans les ouvres d'Alexandre Dumas. Après avoir lu Les trois mousquetaires, Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne, j'ai été très intrigué par le mystérieux Masque de fer. Pendant deux ans, je me suis plongé dans les archives de trente années d'enquêtes et j'ai épluché toutes les théories avant d'aboutir à la rédaction de mon premier essai historique, Les légendes du masque de fer. » On est loin de La der des ders mais qu'importe, c'est encore de l'histoire.
Le jeune homme l'a promis : il reviendra au Salon de Woippy dès qu'il aura trouvé un autre sujet à décortiquer.
Rendez-vous l'an prochain
Le 12e Salon du livre d'histoire de Woippy a refermé ses portes sur toute une gamme d'échanges littéraires, de succès de librairies, de projets d'écriture et sur les passions partagées d'hommes et de femmes, pour les petites histoires de la grande histoire.
Rendez-vous en novembre 2015 pour la 13e édition. Seule incertitude, le thème que retiendra la Société d'histoire de Woippy. Mais nous pouvons sans nul doute peut leur faire confiance : ils sauront une fois encore trouver de quoi titiller la curiosité des amateurs d'histoire !
Jeudi 29 janvier 2015
Jeudi 5 mars 2015
WOIPPY - Société d'histoire
La Société d'Histoire de Woippy, SHW, en résidence dans la salle des associations de la rue de Biche, ouvrira sa bibliothèque historique, le jeudi 5 mars de 16 h 30 à 18 h 30. La dernière parution de la revue
Les Chroniques du Graoully est disponible dans les locaux de la SHW et au bureau de tabac
Le Saphyr qui se trouve rue du Général-de-Gaulle.
Mardi 31 Mars 2015
WOIPPY - Société d'histoire : réunion jeudi
Marc Bojic, président de la Société d'histoire de Woippy (SHW) invite tous les adhérents et les sympathisants de l'association à assister à l'assemblée générale qui se tiendra, à la salle Michel-Bonnet, jeudi 2 avril, à partir de 19 h 30. À l'ordre du jour figurent les différents rapports relatifs à l'exercice 2014 ; le renouvellement du tiers sortant ; l'élection des vérificateurs aux comptes et les questions diverses.
L'assemblée générale sera suivie d'une conférence donnée par Alain Hilbold, historien et membre de la SHW, sur le thème
De Lyon à Metz, en passant par la peinture de l'histoire au XIXe siècle.
Mercredi 1er Avril 2015
• La Société d'histoire de Woippy, ouvrira sa bibliothèque historique située rue de Biche dans l'ancienne école de musique, ce mercredi 1er avril de 16 h 30 à 18 h 30.
Dimanche 31 mai 2015
• La Société d'histoire tiendra sa permanence mercredi 3 juin, de 16 h 30 à 18 h 30, dans ses locaux de la rue de Biche.
Jeudi 27 août 2015
• La Société d'histoire de Woippy, SHW, tiendra permanence dans sa bibliothèque historique le mercredi 2 septembre de 16 h 30 à 18 h 30 dans ses locaux de la rue de Biche (ancienne école de musique).
Mercredi 9 septembre 2015
Sur les traces du maréchal Ney
Le 27 septembre, la Société d'histoire organise une sortie à Sarrelouis, sur les traces du maréchal Ney. Les personnes intéressées doivent se manifester au plus vite aurpès de Joëlle Doub, au 06 76 28 05 85. Rendez-vous à 7 h 45 devant l'hôtel de ville ; départ à 8 h, voyage en bus. Au programme: visite guidée des fortifications de l'île Vauban, déjeuner à l'auberge du maréchal Ney et visite du musée historique. Retour vers 18 h. Tarif : 40 € par personne, repas compris.
Lundi 28 septembre 2015
• A tous les amateurs d'histoire qui souhaiteraient visiter la bibliothèque historique de la rue de Biche (ancienne école de musique), les responsables de la SHW les invitent à prendre rendez-vous au 09 86 59 24 64 , ou au 06 76 28 05 85.
Jeudi 8 octobre 2015
L’école à Woippy pendant la guerre
WOIPPY. En marge du Festival de l'écologie et de la nature à Woippy, les amateurs d'histoire locale ne sont pas oubliés. La Société d'histoire de Woippy leur propose une conférence animée par Laurette Michaux, historienne, professeur honoraire d'histoire géographie et membre de l'Académie nationale de Metz. En cette période anniversaire, elle évoquera la Grande Guerre et son impact sur la population scolaire de l'époque. « Quand la guerre éclate en août 1914, elle surprend à la fois les écoliers et les instituteurs alors en vacances. Une double gageure attend les enseignants : assurer la continuité scolaire et veiller sur la santé des écoliers. Pourtant l'administration allemande lance un défi supplémentaire au personnel de l’Education nationale : assurer les opérations de recensements, la distribution de tickets de rationnement, les collectes diverses... »
Petite dérogation aux habitudes : la conférence n'aura pas lieu salle Michel-Bonnet mais salle de Biche (ex-école de musique) dans la rue éponyme, ce vendredi 9 octobre, à 20 h.
Contact : 06 32 63 96 17.
Dimanche 25 octobre 2015
Dimanche 1er novembre 2015
• Pour visiter la bibliothèque historique de la rue de Biche, prendre rendez-vous au 03 87 31 08 27 ou 06 76 28 05 85.
Mardi 10 novembre 2015
Un week-end sous le bicorne de Napoléon
L'invité de la 13e édition du Salon du livre d'histoire de Woippy a choisi un personnage central de l'histoire et qui ne cesse de fasciner : Napoléon « et pas Bonaparte ».
Treize. Le Salon du livre d'histoire va vivre sa treizième édition, sans superstition, les samedi 14 et dimanche 15 novembre (de 10 h à 19 h), salle Saint-Exupéry, place Debs, à Woippy.
Un rendez-vous qui a trouvé sa place entre les deux autres manifestations littéraires régionales que sont le Livre sur la place, à Nancy, et le Livre à Metz.
Le salon accueille 90 auteurs
dont cinq signent des BD.
Un genre qui prend de plus en plus de place
chez les amateurs de bulles
« Un salon généraliste n'avait pas de sens », analyse le maire de Woippy, François Grosdidier.
Il valait mieux creuser la réflexion dans une autre direction. Le choix du coup de volant a été donné vers l'histoire en s'appuyant sur une société d'histoire locale présidée par Pierre Brasme et tenue aujourd'hui par Marc Bojic.
L'angle particulier de ce salon fait aussi son intérêt partagé par 3 500 à 4 000 personnes par week-end selon les éditions. Personne ne peut encore présager de la jauge de cette année.
L’invité de cette année stimulera-t-il un intérêt encore plus net ? Woippy reçoit Napoléon, « et pas Bonaparte », précise François Grosdidier.
Le salon s’adjoint les lumières d’un parrain très éclairé sur le personnage : Thierry Lentz. Clin d’œil régional, l’historien et directeur de la Fondation Napoléon, spécialiste de Napoléon Bonaparte et notamment de l’histoire du consulat et du Premier empire, est natif de Metz.
L'universitaire qu'il est devenu est passé sous l'ombre portée du bicorne de l'empereur à 10 ans, en 1969, en pleine année de la célébration du bicentenaire de la naissance de Napoléon. Pour autant, son cursus ne l'emmène pas vers l'enseignement de l'histoire, mais du droit, à Metz, Nancy et Paris-IV avant de bifurquer vers le privé.
Thierry Lentz donnera une conférence samedi 14 novembre, à 15 h, et participera, le lendemain, à 11 h, à la table ronde animée par Chantal de La Touanne en compagnie d'un autre érudit napoléonien, Charles-Éloi Vial, aujourd’hui conservateur au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.
II ne faudrait pas que le petit Corse qui a façonné une partie du monde phagocyte tout l'intérêt parce que le salon accueille 90 auteurs, dont cinq signent des BD. Un genre qui prend de plus en plus de place chez les amateurs de bulles et dans des formats très divers.
Frédéric CLAUSSE
L’accès au salon est gratuit. Tous les détails sont en ligne sur le blog http://salonwoippy.com
Jeudi 12 novembre 2015
Les « deux jours » de Napoléon en Moselle
La 13e édition du Salon woippycien est placée sous le bicorne le plus large qui ait été posé sur l'Europe : celui d'un petit Corse devenu empereur.
Pour les fans de Napoléon, faire un détour ce week-end par le Salon du livre d'histoire de Woippy sera l'occasion d'une révision. Pour les autres, les 14 et 15 novembre seront autant d'opportunités d'en apprendre un peu plus sur le personnage retenu comme thème principal de cette 13e édition (de 10 h à 19 h, salle Saint-Exupéry, place Debs à Woippy).
Quatre-vingt-dix auteurs se partageront la curiosité du public, dont cinq ont signé des BD. Les bulles et l'histoire font de plus en plus bon ménage.
Toutes les publications ne sont pas forcément en rapport avec le thème du Salon, ni même le colloque d'ouverture, demain, salle Michel-Bonnet à l'hôtel de ville de Woippy (châteaux et maisons fortes à Metz et en pays messin). En revanche, les visiteurs (3500 à 4000 par édition) pourront passer un après-midi de samedi impérial avec le parrain du Salon, Thierry Lentz. Natif de Metz, universitaire, il est aujourd'hui le directeur de la Fondation Napoléon et un spécialiste de Napoléon Bonaparte et notamment de l'histoire du Consulat comme du Premier Empire (conférence de 14 à 15 h). Le lendemain, il sera encore question du même personnage central, mais sujet cette fois d'une table ronde animée (à 11 h) par Chantal de La Touane avec Thierry Lentz ainsi que Charles-Éloi Vial, sur le thème « Napoléon aujourd'hui : histoire et mémoire ». Suivra, à 15 h, une conférence de Pierre Brasme, le fondateur de la société d'histoire de Woippy, sur « 1815 : quand la France perdait Sarrelouis et le maréchal Ney ».
Le Salon, c'est aussi une expo : « la vie durant la Grande Guerre » et une projection-débat du documentaire de Christophe Remy, « Raymond Mondon : un destin inachevé» (samedi, 18 h, salle du Préau).
Le salon est gratuit. Toutes les informations sur http://www.salonwoippy. com
Samedi 14 novembre 2015
De l'histoire régionale à l'histoire au grand H
Le colloque d'histoire régionale organisé par le CHPM a marqué le lancement du 13e Salon du livre d'histoire de Woippy. Le prix René-Paquet a été remis à un jeune historien messin féru d'archéologie, Julien Trapp.
Quelle belle entrée en matière pour le 13e Salon du livre d'histoire que le colloque d'histoire régionale organisé par le Comité d'histoire du pays messin. Au programme, les châteaux, et les maisons fortes à Metz et en Pays messin. S'y sont succédé des spécialistes d'histoire locale, tels qu'Alain Hilbold, Joël Martz, Jeanne Vincler, Yvette Illy, ou Edith et Roland de Pange.
L'invité d'honneur, Gérard Michaux, a quant à lui proposé une conférence sur la réalité historique du Pays messin. Tous les fondus d'histoire présents à la salle Michel-Bonnet ont échangé à bâtons rompus sur les différents sujets abordés.
Sébastien Wagner a profité de l'occasion pour présenter une sélection d'ouvrages publiés depuis la rentrée littéraire aux éditions des Paraiges. Et parmi eux,
Moselle 1870 de Bernard Pollino, Francis Pochon et François Hoff, consacré aux monuments des champs de bataille, ainsi que Aux sources du germanisme mosellan d'Alain Simmer.
Le prix René-Paquet remis à Julien Trapp
Avant de procéder à la remise du prix René-Paquet 2015, la présidente du jury éponyme, Jeanne Vincler, a rappelé sa création par Pierre Brasme, il y a déjà vingt-cinq ans. La pérennité de ce prix n'a d'égal que le succès grandissant remporté par le colloque d'histoire régionale.
Entourée des membres du jury, du président de la SHW, Marc Bojic, du président d'honneur, Pierre Brasme et du maire, François Grosdidier, Jeanne Vincler a remis le prix au lauréat 2015, Julien Trapp, pour
L'archéologie à Metz, des antiquaires à l'archéologie préventive 1750-2008, publié aux Presses universitaires de Rennes. L'auteur a fait ses études d'histoire à l'université Paul-Verlaine de Metz, soutenu sa thèse en 2012 et commencé une carrière d'archéologue au pôle d'archéologie préventive de Metz-Métropole. Pour l'heure, il travaille au musée de la Cour d'or, où il s'occupe des collections archéologiques et ethniques. Très attaché à l'histoire et au patrimoine de sa région, Julien Trapp préside l'association Historia Metensis, qui œuvre pour la connaissance de l'enceinte médiévale de Metz. «
Julien avait déjà attiré notre attention avec son Atlas historique de Metz,
mais cette fois-ci, il ne nous a pas échappé », souligne Jeanne Vincler. «
Nous avons été séduits par l'originalité du sujet, la qualité de la recherche historique, la clarté de l'exposé et une iconographie abondante et pertinente. » Le jeune messin a fait l'unanimité des jurés, tant des anciens Alain Hilbold et Désirée Mayer, que des petits nouveaux, Jean-Pierre Pister, Laurette Michaux, Julien Leonard et Michel Marchand.
Au Salon du livre d'histoire aujourd'hui
Outre l'ouvrage de Julien Trapp, les membres du jury avaient sélectionné quatre autres auteurs : Christine Peltre pour
L'école de Metz, figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle ; Gilbert Rose pour
Metz et la musique de la révolution au siège de 1870 ; Camille Maire pour
Prisonniers des libérateurs et Jean-Claude Jacoby pour
1870, la guerre en Moselle. Ils seront tous présents aux stands du Salon du livre d'histoire, qui ouvrira ses portes à la salle Saint-Exupéry, ce samedi 14 novembre, à 10 h. Le temps d'un week-end, les amateurs d'histoire pourront rencontrer quelque 90 auteurs et historiens venus de tout le territoire ainsi que les représentants d'une trentaine d'associations et sociétés d'histoire locales.
Au menu des deux journées, exposition photos, conférences, table ronde et projection de film.
Dimanche 15 novembre 2015
L’actualité rattrape l’histoire
Venu inaugurer, hier après-midi, le 13e Salon du livre d'histoire, le maire de Woippy, François Grosdidier, a déclaré que la France vivait « une guerre nouvelle » et qu'il fallait « porter la guerre dans le foyer de Daesh ».
Seule une petite minorité d'auteurs, à l'instar du Parisien Patrick Bousquet, ont renoncé, hier, à participer au 13e Salon du livre d'histoire de Woippy. Parisien lui aussi, mais natif de Metz et parrain de la manifestation, Thierry Lentz, le spécialiste de Napoléon a, lui, déclaré publiquement qu'il ne se sentait pas en «
état moral » de donner sa conférence sur Napoléon et la France. «
J'habite dans un quartier perturbé. Ce serait futile de le faire », a-t-il expliqué, invitant le public, venu très nombreux à la manifestation, «
à réfléchir à ce que nous pourrions faire pour notre patrie. » «
Est-il trop tard ou pas ? Moi, je considère qu'il est trop tard. »
Avant lui, le maire de Woippy, François Grosdidier, venu inaugurer le Salon, affirmait qu'on avait assisté à «
une scène de guerre à Paris. » «
On se rend compte de ce dont le fanatisme est capable. Nous vivons une guerre nouvelle », a-t-il déclaré, s'interrogeant à haute voix sur l'existence d'un sens de l'histoire. «
On peut y croire si chacun donne un sens à sa vie, et faire un peu plus de bien que de mal. » Le sénateur de Moselle a également devancé tout éventuel amalgame. «
Nous vivons une vraie guerre qui n'est pas celle des musulmans contre les autres, mais celle d'une organisation criminelle qui utilise une religion en la dévoyant. » François Grosdidier a également apporté son soutien au Président Hollande, lui donnant raison d'avoir déclaré «
l'état d'urgence. » Et d'affirmer : «
Il faut porter la guerre, pas dans le ciel, mais dans le foyer de Daesh. Il faut faire la guerre pour de bon ».
Refusant de céder à l'intimidation, le président de la Société d'histoire de Woippy, Marc Bojic, a confirmé que le Salon serait maintenu ce dimanche. «
Nous sommes des esprits libres. Nous continuerons à nous battre. »
Le Salon continue
Ouvert de 10 h à 19 h, le Salon du livre d'histoire propose aujourd'hui :
• À 11 h, une table ronde sur Napoléon aujourd'hui : histoire et mémoire. Animée par Chantal de La Touanne, elle réunira Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, et le spécialiste du Premier Empire, Charles-Éloi Vial actuellement conservateur au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.
• A 15 h, une conférence de l’historien Pierre Brasme, président fondateur honoraire de la Société d’histoire de Woippy, membre de l’Académie nationale de Metz.
• Salle Saint-Exupéry, place Debs, à Woippy. Entrée libre.
Mercredi 18 novembre 2015
Salon du livre d’histoire : un bel épilogue
Le Salon du livre d'histoire a eu une résonance particulière cette année, suite aux attentats qui ont endeuillé la France vendredi dernier. Quant à la participation, elle a été à la hauteur des attentes des organisateurs.
Au moment de franchir les portes de la salle Saint-Exupéry, le ton était donné. Les visiteurs se sont rapidement retrouvés nez à nez avec les grognards de l'armée de Napoléon, le petit tambour-major et la cantinière. Tous passionnés de l'ère napoléonienne et membres des associations Les Vosges napoléoniennes et Le livre, l'histoire et l'obusier, ils participent à de nombreuses reconstitutions historiques.
Le week-end dernier, ils ont exposé moult témoignages de la grande armée et arpenté les allées du Salon à la rencontre des auteurs et des visiteurs.
« Les journées se sont déroulées dans
le cours de l'histoire présente et
dans celui de l'Histoire tout court. »
Le 13e Salon du livre d'histoire a été passablement perturbé par l'actualité. Quelques auteurs, touchés par les drames du 13 novembre, ont déclaré forfait ; ainsi
Jean-Pierre Rioux (
erreur, prix 2014 !) Emmanuel de Waresquiel, le lauréat du prix du livre d'histoire de la Ville, n'a pas fait le déplacement. Et si Thierry Lentz, directeur de la fondation Napoléon et parrain du Salon, a annulé sa conférence, il s'est prêté volontiers à la séance de dédicaces et a participé à la table ronde du dimanche matin, qui réunissait Pierre Branda, Charles-Éloi Vial et Chantal de La Touraine, tous spécialistes de la période napoléonienne.
Quoi qu'il en soit, les amateurs d'histoire n'ont pas boudé la manifestation. Si la fréquentation du samedi a été largement impactée par les attentats, celle de dimanche s'est révélée satisfaisante aux yeux des organisateurs. Les historiens savent mieux que quiconque combien le fanatisme et la barbarie ont influencé le cours de l'histoire, et bafoué le caractère sacré de la vie humaine.
Au terme de ce week-end particulier, Marc Bojic, président de la SHW, a confié : «
Après une petite appréhension bien légitime, les journées se sont déroulées dans le cours de l'histoire présente et dans celui de l'Histoire tout court. Ce sont des mois de préparation qui n'ont pas été déçus. Nos fidèles visiteurs sont venus, convaincus qu'il ne faut pas céder à la peur. Nous n'avions même pas assez de place pour accueillir tous ceux qui voulaient assister à la conférence de Pierre Brasme, le président fondateur de la SHW, qui évoquait l'année 1815 quand la France perdait Sarrelouis et le maréchal Ney. »
Mardi 15 décembre 2015
Un cours d'histoire sur le terrain
Apprendre l'histoire sur le terrain avec les paroles des Poilus, tel est le défi lancé par un professeur de lettres au collège Pierre-Mendès-France à ses élèves de troisième.
Encadrés par Géraldine Gaudel, leur professeur de français, quelque vingt élèves de troisième du collège Pierre-Mendès-France se sont retrouvés au petit monument aux Morts qui jouxte l'église Saint-Etienne. Là, ils avaient rendez-vous avec Pierre Brasme, écrivain, ex-professeur d'histoire et président honoraire de la Société d'histoire de Woippy (SHW).
Attentifs, ils ont écouté les commentaires de l'historien à propos de la vie des Woippyciens en pays annexé, au moment de la Grande Guerre. De fait, les adolescents ont découvert que 147 hommes de la commune ont été mobilisés entre 1914 et 1918 ; qu'ils ont combattu sous uniforme allemand ; quel était leur état d'esprit au moment de tirer sur des Français et que signifie l'expression "Malgré nous".
Etude du monument aux morts
Pierre Brasme a attiré leur attention sur le monument lui-même : une stèle cubique surmontée d'une colonne sculptée dans la pierre de Jaumont, érigée comme un clocher de style gothique. Inauguré le 1er mai 1921, le monument occupe une place plutôt discrète à côté de l'église Saint-Etienne construite en 1850, grâce à la générosité d'une riche Woippycienne, Rose Marcus. Une rue du village porte d'ailleurs son nom. Pourtant, le monument ne porte que quelques noms de soldats "morts pour la France" et ce ne sont pas ceux qui ont été enrôlés dans l'armée allemande. En fait, il s'agit de jeunes hommes originaires de la ville et qui avaient quitté la région avant la déclaration de guerre.
L'historien a ensuite interrogé les collégiens sur la signification des symboles gravés dans la pierre : la croix de Lorraine, symbole de la résistance à l'occupant ; l'allégorie du pélican, symbole tant patriotique que religieux qui évoque le sacrifice des hommes pour sauver leur patrie et celui du Christ pour sauver l'humanité.
« Des cours trop souvent abstraits »
Quant à son choix d'organiser un cours d'histoire sur le terrain, Géraldine Gaudel explique : «
La Grande Guerre figure au programme d'histoire de la classe de troisième mais de manière très synthétique. Et ces cours sont souvent trop abstraits pour nos jeunes élèves. J'ai donc décidé d'étudier avec eux un recueil de lettres et de carnets de guerre intitulé Les paroles de Poilus.
C'est un outil qui favorise le devoir de mémoire, qui les plonge dans l'histoire en ces années anniversaire de la Grande Guerre et qui trouve une résonance concrète sur le plan local avec ce monument et l'intervention de la SHW. Sans aucun doute, il s'agit là d'une bonne méthode pour faire aimer l'histoire aux plus jeunes d'entre nous. »
Jeudi 28 janvier 2016
Jeudi 17 Mars 2016
La SHW se réunit
La Société d'histoire de Woippy (SHW) tiendra son assemblée générale ce vendredi 18 mars, à partir de 20 h, à la salle Michel-Bonnet. Le président Bojic fera le point sur la saison écoulée et fixera les orientations.
À l'issue de l'assemblée générale, Alain Hilbold animera une conférence intitulée
Châteaux. maisons fortes, fermes fortifiées, témoins de l'histoire de Metz. Le conférencier évoquera les premières forteresses construites aux origines du Moyen Âge, les diocèses, les fiefs et le droit féodal. Il expliquera également les stratégies mises en oeuvre par le patriciat messin pour se rendre maître du territoire et y faire appliquer la coutume de ia république messine. Cette situation exceptionnelle en Europe perdurera jusqu'à la Révolution. Le sujet devrait passionner les mordus d'histoire locale...
Lundi 13 juin 2016
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Jeudi 16 juin 2016
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Jeudi 16 juin 2016
Découvrir les vins de Moselle
Le comité de la société d'histoire de Woippy, la SHW, propose une conférence sur l'histoire des vins de Moselle des origines à nos jours.
Pour évoquer le sujet, il a convié Maxime Bucciarelli, historien passionné par l'histoire de Metz et du Pays messin, président du club
Les chevaliers de Bacchus et membre expert auprès de l'institut national des appellations d'origine et de la qualité.
Ce soir, dès 20 h dans les locaux de la SHW, rue de Biche, il expliquera comment il a participé aux travaux qui ont permis aux vins de Moselle d'accéder à l'AOC. Il a déjà publié plusieurs ouvrages sur les vins de Moselle et sur les quartiers de Metz, illustrés grâce à son important fonds photographique.
Lundi 12 septembre 2016
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Mercredi 14 septembre 2016
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Jeudi 15 septembre 2016
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Mardi 13 septembre 2016
Vendredi 11 novembre 2016
ÉVÉNEMENT les 19 et 20 novembre, à Woippy
Lumière et débats sur le temps des cathédrale
Le 14e Salon du livre d'histoire de Woippy se déroulera les 19 et 20 novembre, salle Saint-Exupéry, sur le thème « Les siècles des cathédrales : ferveur et audace ».
L'historien et journaliste Franck Ferrand en sera le parrain.
Depuis 2003, le Salon du livre d'histoire de Woippy rassemble et attire les passionnés et les curieux.
« A la base, nous souhaitions lancer un Salon du livre classique. Mais il en existait déjà un à Metz, et nous ne souhaitions pas le concurrencer. Il y a la BD à Marly également. Du coup, nous avons décidé de nous concentrer sur l'histoire, et nous nous sommes tout de suite rendu compte que c'était très porteur », rappelle le sénateur-maire de Woippy, François Grosdidier.
« Nous avons parfois eu du mal à sortir de la thématique 14-18 ces dernières années, même si on a aussi eu des salons sur la Préhistoire ou Napoléon », relève Marc Bojic, président de la Société d'histoire de Woippy.
Les samedi 19 et dimanche 20 novembre, l'événement se déroulera sur le thème
Les siècles des cathédrales : ferveur et audace. « Le Moyen-Âge est parfois trop méprisé par certains historiens, qui le résument à une période obscure et de régression. Alors qu'il s'y est passé des choses extraordinaires. Par exemple, il faut savoir que Venise a exporté 100 000 paires de lunettes à Damas, entre 1466 et 1475. Il existait une vitalité économique très forte à cette époque », souligne Marc Bojic. « En plus, nous sommes en plein dans l'actualité puisqu'une exposition est actuellement ouverte à La Villette, à Paris, sur le Moyen-Âge. »
En treize éditions, des invités de renom se sont succédé. Comme André Kaspi, Marc Ferro, Pierre Messmer ou encore Pierre Micquel.
Cette année, Franck Ferrand, historien et journaliste, sera le parrain du salon.
En plus des 90 auteurs exposants, plusieurs conférences rythmeront le weekend, sur des problématiques telles que
Le rôle du clergé dans la vie intellectuelle dans l'espace lorrain au Moyen-Âge ou
Les chroniques messines au Moyen-Âge.
Le vendredi 18 novembre, un colloque se tiendra toute la journée à l'hôtel de ville de Woippy, salle Michel-Bonnet.
Le samedi, à 18 h, le film 1870,
la chute d'un empire sera projeté salle du préau. « Nous profiterons également du salon pour montrer au public comment les maîtres verriers réalisaient les vitraux et comment se fait le travail de la pierre, avec des démonstrations sur place », conclut le président de la Société d'histoire de Woippy.
François PRADAYROL
Voir la plaquette du Salon du livre d'histoire 2016 : | clic |
Mercredi 16 novembre 2016
CULTURE histoire
« Jeanne Haas décrit le quotidien des Messins »
La Messine a tenu un journal du 24 juillet 1914 au 18 novembre 1918. Ce document sort de l'ombre grâce à l'historien woippycien Pierre Brasme.
Entré à l'Académie de Metz en 2007, Pierre Brasme a eu la chance de lire comme d'autres l'avaient fait avant lui, le journal de Jeanne Haas confié à l'institution par son auteure en 1919 ou 1920. À une nuance près ! L'historien woippycien, lui, n'a pas résisté à l'envie de «
rendre ce document aux Messins ». Un livre vient de paraître aux éditions Paraiges intitulé «
Metz une ville dans la guerre 1914-1918, La vie quotidienne à travers le journal de Jeanne Haas » qui restitue une grande partie du journal de la Messine, complété par plus de 500 notes de bas de pages.
« Ce n'est pas un copier-coller de son journal. J'ai vérifié ce qu'elle disait en cherchant dans les journaux de l'époque et j'ai expliqué au lecteur ce qui pouvait lui sembler imprécis », défend l'historien qui rappelle qu'il y a eu à cette période, « peu de journaux écrits par des civils et encore moins par des femmes ».
Née le 6 février 1861 à Besançon d'un père capitaine d'artillerie, Jeanne Haas épouse en 1880 un vétérinaire originaire comme elle d'Alsace. En 1882, celui-ci est nommé à Metz. « Jeanne Hass est une femme de Lettres qui avant la guerre écrit des poèmes », précise Pierre Brasme.
L'entrée dans la guerre lui fait changer de registre puisque du 24 juillet 1914 au 18 novembre 1918, elle va tenir un journal - plus de 700 pages au format A3 - dans lequel elle va décrire les difficultés de la vie quotidienne des Messins. « Son journal complète les carnets de Lina Welter [publiés dans nos colonnes entre mars 2014 et août 2015, N.D.L.R.] et inversement », reconnaît l'historien qui a, surtout, vu dans cette femme, « une porte-parole de la population messine pendant la guerre. » « Elle va devenir anti-allemande suite à trois événements : l'interdiction qui est faite en 1915 d'écrire en français, les problèmes de ravitaillement et la mobilisation de son fils. » La seule fois où la Messine parlera de sa vie privée. Une Messine dont l'historien n'a malheureusement pu retrouver aucun portrait.
Gaël CALVEZ.
Vendredi 18 novembre 2016
L'histoire dans tous ses états
Selon un scénario bien huilé, le Salon du livre d'histoire se déroulera salle Saint-Exupéry, ces samedi 19 et dimanche 20 novembre, de 10 h à 19 h (entrée libre). Cette édition 2016 sera consacrée aux siècles des cathédrales.
Organisée par la Ville de Woippy, en collaboration avec la SHW (Société d'histoire de Woippy) et la librairie Hisler-Even, la manifestation réunira quelque 91 écrivains, journalistes et historiens ainsi qu'une trentaine d'associations - l'Académie nationale de Metz, les Amis de Verlaine, Montigny Autrefois et Lorraine États-Unis, etc. La salle Saint-Exupéry abritera aussi une exposition sur l'art gothique et un atelier de tailleur de pierre. Roland Gonzales y réalisera en direct des sculptures en pierre de Jaumont, dans la pure tradition des tailleurs de pierre du Moyen-Âge.
Le week-end sera rythmé par une série de conférences et une table ronde.
Au programme
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Samedi 19 novembre. - Après l'inauguration officielle, en présence de Franck Ferrand, parrain de cette 14e édition, se succéderont deux conférences : à 14 h,
Le Siècle des cathédrales, ferveur et audace, par Franck Ferrand, et à 15 h 30,
Les Sanctuaires de pèlerinages, reflet de la vie culturelle, religieuse et artistique dans la Lorraine de la fin du Moyen-Âge, par Catherine Guyon, maître de conférences en histoire médiévale à l'Université de Lorraine.
Après la remise du prix du livre d'histoire de la Ville, vers 17 h, les amateurs du genre se rendront salle du Préau pour la projection, à 18h, d'un film réalisé par Patrick Basso et intitulé
1870, la chute d'un empire.
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Dimanche 20 novembre. - À 11 h, aura lieu la traditionnelle table ronde co-animée par Chantal de la Touanne, professeur d'économie à l'Institut de La Salle à Metz, Catherine Guyon, Mireille Chazan et Michaël Georges. Elle portera sur
Le Rôle du clergé dans la vie intellectuelle en Lorraine au Moyen-Âge. À 15 h, Mireille Chazan, professeur émérite d'histoire médiévale, animera la dernière conférence du salon sur le thème des
Chroniques messines au Moyen-Âge.
Un colloque sur l'histoire du pays messin
Prélude au Salon du livre d'histoire de Woippy, le colloque dédié à l'histoire du Pays messin se déroulera, pour la septième fois consécutive, ce vendredi 18 novembre, de 8 h 30 à 18 h, salle Michel-Bonnet, dans les locaux de l'hôtel de ville. Le thème, cette année : Metz et la Pays messin du XIIIe au XVIe siècle.
Tout au long de la journée, plusieurs conférenciers se succéderont. Pierre Bronn évoquera Le Fléau des épidémies au Moyen-Âge, Pierre Brasme parlera d'un humaniste allemand qui résida à Metz au début du XVIe, Henri Corneille Agrippa de Nettesheim ; Alain Hilbold, des institutions messines au temps de l'évêque Bertram ; Claude Spitznagel, du commerce et de l'artisanat à Metz au Moyen-Âge ; Pierre Edouard Wagner, de la construction de la cathédrale Saint-Etienne ; Danielle Perrette, des fresques de l'église de Sillegny ; Claude Lefebvre, du château de Châtel-Saint-Germain. Ce sera aussi l'occasion de remettre le prix d'histoire régionale René-Paquet.
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Samedi 19 novembre 2016
Dimanche 20 novembre 2016
CULTURE salon du livre d'histoire
Woippy : il est venu le temps des cathédrales
Le 14e salon du livre d'histoire a élu domicile à la salle Saint-Éxupéry jusqu'à ce soir. C'est le rendez-vous de la connaissance et des échanges. Auteurs, historiens, sociétés d'histoire et artisans d'art attendent tous les passionnés.
Le coup d'envoi du 14e salon du livre d'histoire de Woippy a attiré à la salle Saint-Exupéry, un public très nombreux sans doute séduit par la présence du très médiatique Franck Ferrand, historien et conférencier de grand talent mais aussi homme de théâtre, de radio et de télévision. Accueilli par le sénateur-maire François Grosdidier, la conseillère régionale Marie-Louise Kuntz et le président de la SHW, Marc Bojic, le parrain du salon a exprimé « son grand bonheur de pouvoir soutenir les manifestations de promotion culturelle comme le salon du livre d'histoire de Woippy ». Il a évoqué sa première rencontre, au ministère de la Défense, alors qu'il était en charge des archives orales des armées, avec Pierre Miquel, grand passeur d'histoire qui lui a insufflé la passion pour l'histoire. À propos du thème de l'année, qu'il a développé devant un public sous le charme, le conférencier a confié : « Après les années grises et sombres de la féodalité, est venu le temps du flamboiement de l'art gothique et des cathédrales. Ce fut une période de construction et de progrès riche d'enseignements ».
Avant de présenter l'ensemble du programme du week-end, le président Bojic a lui aussi exprimé son admiration pour Pierre Miquel, parrain de la première édition du salon woippycien, mais aussi pour François Roth, grand historien lorrain disparu tragiquement en avril dernier. Il a remercié les nombreux auteurs (plus de cent) qui ont accepté de venir échanger avec les « amoureux de l'histoire » et la cinquantaine de sociétés d'histoire qui sont « la preuve vivante de la force de la pensée historique de notre région ». Pour sa part, Marie-Louise Kuntz a évoqué la dimension économique, culturelle et sociétale du salon de Woippy insistant sur le fait que « le Grand Est est une terre de culture où foisonnent tous les talents et que la région déploiera les moyens nécessaires pour les accompagner ». Lui succédant au micro, François Grosdidier a retracé la genèse du salon : « Depuis 14 ans, cet événement nous a permis d'accueillir d'éminentes personnalités telles que Pierre Mesmer, Jean-Jacques Aillagon et Pierre Miquel (pour ne citer qu'eux) qui ont contribué à élargir le champ de nos connaissances. Car il est important de se plonger dans l'histoire
pour mieux comprendre le présent et se projeter dans l'avenir ».
Cette première journée s'est terminée par la remise du prix d'histoire de la ville à Simone Bertière pour son livre "Louis XIII et Richelieu, la mal entente" aux éditions de Fallois. La présidente du jury, Madeleine Thoen, et François Grosdidier ont félicité la lauréate qui a confié, non sans une pointe d'humour : « J'ai un peu épinglé Richelieu et Louis XIII pour prendre la défense du Duc de Lorraine qui ne faisait que défendre son territoire ».
Lundi 24 avril 2017
Pour attirer un nouveau public, la Société d'histoire veut changer sa com'
Créée en 1988, la SHW (Société d'histoire de Woippy) fêtera l'an prochain son 30e anniversaire. Focus sur les perspectives 2017 avec le président Marc Bojic.
Depuis 2013, le nombre d'adhérents de la SHW (Société d'histoire de Woippy) ne cesse de baisser. Il est passé de 122 à 80 en ce début d'année 2017. Comment expliquez-vous cela ?
Marc BO]IC : « Il y a des décès bien sûr, mais on note aussi le non-renouvellement des adhésions de personnes en longue maladie ou de celles devenues trop âgées et qui n'ont plus le même intérêt pour l'histoire. Et puis, peu de jeunes viennent nous rejoindre. Manque de temps ? Pas de goût pour l'histoire locale ? Je n'ai pas vraiment la réponse. Mais je ne désespère pas. Même si nous relançons l'appel à cotisations au moment du Salon du livre, les amateurs du genre peuvent nous rejoindre à tous moments de l'année en cours. »
Avez-vous des pistes pour relancer l'activité de la SHW ?
« Nous allons maintenir ce qui marche bien : les visites du sentier historique ; les sorties de proximité sur une demi-journée comme celle de Saint-Nicolas-de-Port qui a attiré en 2016 adhérents et non adhérents ; la grande sortie annuelle (cette année, nous irons à Saarburg en Allemagne pour visiter la ville et ses deux musées, avec en prime une croisière sur la Sarre) et les conférences.
Pour le sentier historique, nous allons multiplier les visites en direction des scolaires et des associations intéressées. Pour les sorties de proximité 2017, nous avons retenu entre autres le pôle archéologique de Metz-Métropole et le barrage d'Argancy. Quant aux conférences qui sont un peu en perte de vitesse, nous allons revoir la programmation. Elles se dérouleront plutôt le
samedi matin à la salle Michel-Bonnet, la salle de Biche étant plus difficile à trouver pour notre public. »
Avez-vous des projets innovants dans les tiroirs ?
« Oui, en termes de communication principalement. D'une part, nous allons utiliser les réseaux sociaux pour toucher un public plus jeune. D'autre part, nous serons plus visibles sur le territoire en participant à des manifestations municipales comme la marche gourmande et la fête des associations. Restait à
régler le problème de notre bibliothèque historique créée en 1988 en même temps que l'association et malheureusement peu fréquentée. Elle a été longtemps hébergée à la BPT avant d'emménager dans nos nouveaux locaux de la rue de Biche. Mais les ouvrages stockés dans de vieilles armoires n'étaient pas très accessibles. Nous venons donc de la réaménager avec des présentoirs et des étagères ouvertes. À noter que nous détenons quelques beaux spécimens de l'Académie nationale de Metz qui est une
très vieille institution locale
créée en 1757 et des collections complètes des
Cahiers lorrains.
Bientôt nous allons acquérir un vidéoprojecteur et une sono qui seront financés par nos cotisations et nos subventions. »
On ne peut pas parler de la SHW sans évoquer le Salon du livre d'histoire...
« Effectivement, le salon est le rendez-vous de l'année de tous les amateurs d'histoire de la région et son succès va grandissant avec le temps. Il faut mettre cela au crédit de la ville et de la librairie Hisler-Even à Metz qui sont les principaux artisans de cette manifestation, même si la SHW choisit le programme et les sujets des conférences. En 2016, le colloque du CHPM a attiré plus de 100 participants et nous avons accueilli au salon plus de 40 associations et sociétés d'histoire. Nous avons comptabilisé quelque 4 000 entrées sur les deux jours et les conférenciers ont fait carton plein. L'expo sur les cathédrales montée avec les moyens du bord a remporté un beau succès. Le salon 2017 sera le 15e du nom. Il nous entraînera au XVIe siècle à la rencontre de la Renaissance, des réformes et de l'humanisme tandis que le colloque du CHPM traitera de la vie quotidienne en Pays messin au XIXe siècle. »
À noter que la cotisation SHW 2017 est fixée à 22 € par personne et que le site shw-woippy.net est accessible à tous les publics.
Contacts :
marc.bojic@numericable.fr ou 06 35 77 55 26, joldoub@gmail.com
Samedi 30 septembre 2017
Conférence sur Martin Luther avec Jeanne Vincler
Jeanne Vincler, historienne, professeur de lettres et auteur de nombreux ouvrages historiques, animera une conférence intitulée "La voix de Luther" ce samedi 30 septembre à 10 h dans la salle Michel-Bonnet (accès à l'arrière de l'hôtel de ville) à Woippy.
Elle présentera la biographie de Martin Luther, frère augustin, théologien et père du protestantisme qui provoqua dans le second quart du XVIe siècle, un véritable séisme au sein de l'église catholique. Elle montrera comment les idées réformistes du religieux allemand ont été perçues à Metz, ville libre d'Empire et elle évoquera les déboires de l'homme d'église avec Charles Quint, empereur du Saint Empire romain germanique et fervent catholique.
Salon du livre d'histoire 2017
Voir la plaquette du Salon du livre d'histoire 2017 : | clic |
L'Estrade N° 77 - Novembre 2017 : Voir le programme du Salon du livre d'histoire 2017 : | clic |
Jeudi 9 novembre 2017
Lundi 13 novembre 2017
Jeudi 16 novembre 2017
Vendredi 17 novembre 2017
Dimanche 19 novembre 2017
Mercredi 22 novembre 2017
Samedi 2 décembre 2017
Mercredi 21 mars 2018
Mardi 22 mai 2018
Un colloque pour comprendre le malaise des Mosellans en 1918
La Société d'histoire de Woippy organise un colloque sur le retour de la Moselle à la France en 1918. Un retour qui ne s'est pas fait sans mal, dans une province incomprise de la France de l'Intérieur.
Allemande depuis la défaite de Napoléon III à Sedan, l'Alsace-Moselle fait partie intégrante du Second empire, celui du Kaiser. Après la Grande Guerre, elle redevient française, après 50 ans d'annexion. C'est le retour à la France. Sous le vernis des fêtes patriotiques et cocardières, derrière les photos où des Français en liesse font tomber les statues prussiennes, se révèle une réalité plus amère.
Le malaise
La Société d'histoire de Woippy, qui fête cette année ses 30 ans, organise un colloque sur le Retour à la France à l'hôtel de ville de Woippy le 2 juin. Vice-président de la SHW, Pierre Brasme, raconte : « J'avais déjà effectué des recherches sur la souffrance des Mosellans à cette époque. Elles m'ont inspiré le roman
L'indésirable (Éditions Pierron) qui parle d'une Mosellane d'origine allemande mise au ban de la société messine. L'historien évoque ici ce qu'on a appelé « le malaise alsacien-lorrain ».
Les proconsuls de Clemenceau
« En 1918, le reste de la France, a déjà complètement oublié que les Lorrains ont subi les affres du blocus de 1915. Parmi les classes les plus modestes, la disette a fait des ravages », poursuit Pierre Brasme. Le journal de Jeanne Haas, une Messine pendant la Grande Guerre (commenté par Pierre Brasme - Éditions Les Paraiges) en témoigne. « En Moselle vivait une communauté de fonctionnaires et d'artisans allemands. Ils pensent pour la plupart que les Alsaciens-Mosellans jouiront d'un statut spécial. » Mais Clemenceau nomme à la tête des « provinces retrouvées » ses proconsuls, profondément anti-allemands. À Metz, « c'est Léon Mirman, commissaire de la République, soutenu par le général de Maud'huy et le maire Victor Prevel qui vont procéder à la dé-germanisation et à la re-francisation », explique l'historien.
Les commissions de triage
Il faut imaginer les scènes dans les écoles où les enfants qui parlaient l'allemand ont, du jour au lendemain, dû apprendre la langue de Molière avec des instituteurs français qui ne parlaient pas un de celle de Goethe ! Plus grave : dès le Retour à la France, on expulse des Allemands de souche (Allemands avant 1871) et on les spolie de leurs biens. Ils retournent dans l'Empire originel :
l'Altreich. On met en place des commissions de triage qui décident si un Mosellan avec deux parents, ou un seul parent allemand, peut rester vivre en Moselle. Des voisins envieux dénoncent un autre en l'accusant d'avoir été anti-Français pour s'approprier ses biens. On instaure des cartes de circulation avec des catégories A, B, C et D. « On peut parler de ségrégation », estime Pierre Brasme. Bernard Wittman, historien strasbourgeois, va plus loin et parle, dans ses ouvrages récents, d'« une épuration ethnique à la française ».
Chaos et injustice
À Metz, c'est le chaos, les cheminots allemands sont chassés, on manque de spécialistes dans le chemin de fer. Les fonctionnaires français qui viennent en Moselle sont mieux payés que ceux du reste de la France. Un sentiment d'injustice naît. Les Alsaciens-Mosellans veulent aussi conserver les avantages que leur accordaient les Prussiens comme les écoles confessionnelles, à une époque où la religion occupe une place importante. « Heureusement, après les erreurs de casting de Clemenceau, un député mosellan Robert Schuman, arrive à faire entendre la voix de la Moselle », explique l'historien. Son combat conduira le gouvernement à prendre une série de mesures qui aboutiront, entre autres, au Droit local.
Christine LECLERCQ
Samedi 26 mai 2018
Le Retour à la France de la Moselle annexée
À l'occasion de son 30e anniversaire et de celui du centenaire de la fin de la Grande Guerre, la société d'histoire de Woippy SHW organise le samedi 2 juin, à l'Hôtel de Ville de Woippy, un colloque sur le retour à la France de la Moselle annexée.
Au programme, des contributions variées sur les aspects humains, politiques et culturels de cette période où la République a refrancisé la province perdue, annexée par l'Empire allemand en 1871. Accueil à 8h15, début des conférences à 9h.
Au programme :
Jean-Claude Laparra : « Novembre 1918, Les Bisons aux portes de Metz ».
François Cochet : « Les festivités de la délivrance à Metz : 19 novembre et 8 décembre 1918 ».
Jean François Thull : « L'expulsion des Allemands de l'ancien Bezirk Lothringen : une page oubliée de l'histoire de l'aprèsguerre en Moselle ».
Jean-Noël Grandhomme : « Le général Hirschauer, une figure incontournable de la vie politique et du monde combattant en Moselle après 1918 ».
Laurette Michaux : « Le retour des écoles maternelles et élémentaires de Moselle dans le giron français (1918-1924) ».
Jean Christophe Branger : « Réintroduire la langue et la culture françaises par le biais du théâtre et de la musique ; le répertoire lyrique de Metz de 1919 à 1924 ».
Philippe Alexandre : « Le retour des frères annexés, enthousiasme et inquiétudes dans l'opinion lorraine au lendemain de la désannexion de l'Alsace-Lorraine ».
Rainer Hudemann : « Une mémoire transfrontalière ? Réflexions sur les confrontations, continuités et indépendances dans les grandes ruptures ».
>> Un diaporama de la journée est visible sur le site www.shw-woippy.net : | clic |
Dimanche 23 septembre 2018
Samedi 10 novembre 2018
Vendredi 16 novembre 2018