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Salon du livre d'histoire 2009


 

conférence

Le général La Fayette selon Gonzague Saint Bris
Pour sa 7e édition, le Salon du livre d'histoire de Woippy s'honore de la présence d'un parrain prestigieux en la personne de Gonzague Saint Bris. Il donnera, ce samedi 14 novembre à 15 h 30, une conférence attendue sur La Fayette.
Depuis sa création en 2003, le Salon du livre d'histoire de Woippy a accueilli des parrains célèbres Pierre Miquel, Pierre Messmer, André Kaspi, Marc Ferro, Jean-Yves Empereur et Pierre Briant. Cette année, c'est l'écrivain, historien et journaliste Gonzague Saint Bris qui portera sur les fonts baptismaux la 7e édition du Salon. Auteur d'une quarantaine d'ouvrages, il présentera une conférence sur l'un des nombreux héros qui ont inspiré sa belle plume : La Fayette. Né en 1948 à Loches, au cœur de cette belle Touraine chère à son cœur - sa famille est propriétaire depuis deux siècles du manoir du Clos Lucé, où Léonard de Vinci vécut les trois dernières années de sa vie - Gonzague Saint Bris a fait ses études entre Londres, Paris et Bordeaux. A la fois écrivain et journaliste, critique littéraire et chroniqueur, animateur et créateur d'émissions de radio et de télévision, il a été chargé de mission au ministère de la culture et de la communication (1986-1988), directeur de la Stratégie et du développement du groupe presse Hachette et des publications Filipacchi (1987-2001), directeur puis président du magazine Femme, rédacteur au Figaro, président-fondateur de La Forêt des Livres et directeur de la rédaction de la revue Spectacle du Monde. Il a également produit quelques films pour la télévision, notamment Orages désirés, À la recherche de la jalousie et Pardonnez-nous nos enfances.
Gonzague Saint Bris est l'auteur, depuis 1973, de près d'une quarantaine de livres, dont « Les dynasties brisées », « Desaix le sultan de Napoléon », « Les Egéries russes », « Agnès Sorel, beauté royale », « La grande vie d'Alexandre Dumas », « Le coup d'éclat du 2 décembre », « Les Vieillards de Brighton » (prix Interallié 2002), « Sur les pas de Georges Sand », « La Fayette » (2006), « François Ier et la Renaissance » (2008) et, publié cette année, « La Malibran, la voix qui dit je t'aime ». Sa biographie de La Fayette a atteint les 100 000 exemplaires et a reçu aux États-Unis un Award de littérature de l'Université John-Fitzgerald-Kennedy de Californie.
Conférence ce samedi 14 novembre à 15 h 30 "La Fayette, la stature de la Liberté".

interviews d’auteurs

Face-à-face avec Nicole Faessel
Bien connue des Messins comme la dynamique présidente de plusieurs associations, dont le Comité d'historicité européenne de la lorraine et le LIEN (Les Italiens Et Nous), Nicole Faessel l'est aussi comme la talentueuse animatrice des rencontres littéraires messines où, par sa présence, son doigté et son talent, elle sait susciter des échanges riches et passionnants entre les auteurs et leur public, comme elle l'avait notamment fait avec Philippe Claudel. Elle sera, samedi et dimanche, sur le Salon du livre d'histoire de Woippy, pour interviewer quelques-uns des quatre-vingts auteurs présents. Une animation qui ne pourra que contribuer à enrichir ce Salon déjà fort prisé ! Elle ira en particulier à la rencontre de Gonzague Saint-Bris, auteur de « La Malibran, la voix qui dit je t'aime », et parrain de la manifestation ; mais aussi de Raïf Shwayri, invité d'honneur libanais auteur de « Nadim, un bilan généreux » (éd. Les Deux Encres) directeur général de la fondation Al-Kafaàt, qui œuvre à la réhabilitation des personnes handicapées, à la formation professionnelle, à l'enseignement supérieur et à l'emploi. Et puis peut-être, au détour d'une allée, engagera-t-elle la conversation avec Marie-Louise Antenucci sur son récent livre « Ritals ici, Lorrains là-bas » ou avec Jacques Gandebeuf dont l'ouvrage dédié à Adrienne Thomas, orpheline de Metz, vient de paraître. Et pourquoi pas, au gré de sa fantaisie, François Cochet pour son « De Gaulle et les jeunes Turcs », Jean-Louis Jolin et ses « Trésors de Metz », Jacques Le Coustumier et sa biographie du Maréchal Victor, François Roth auteur d'un retentissant « Robert Schuman » ou Jeanne Vincler pour son « Traité des reliques de Jean Calvin ».
Autant de rencontres à suivre avec gourmandise.

ouverture transfrontalière

Rainer Hudemann aborde les relations franco-allemandes
Le Salon du livre d'histoire franchit pour la première fois les frontières, avec une conférence du professeur sarrois Rainer Hudemann et l'attribution du prix René-Paquet à une jeune historienne allemande.
Le Salon du livre d'histoire 2009 sera marqué par la concrétisation d'un vœu émis depuis quelques années par Pierre Brasme, président de la Société d'histoire de Woippy faire de cette manifestation un Salon transfrontalier, ouvert aux historiens sarrois, luxembourgeois et belges. Première étape de cette ouverture européenne la présence dimanche, comme invité d'honneur et conférencier, de Rainer Hudemann, professeur d'histoire contemporaine et du temps présent à l'Université de la Sarre à Sarrebruck, et la remise du prix d'histoire René-Paquet à une jeune historienne allemande.
Né en 1948 à Heidelberg, Rainer Hudemann a fait ses études d'histoire, de science politique, de littérature et langues romanes aux universités de Heidelberg, Kiel et Trèves, et à l'institut d'études politiques de Paris. Docteur en histoire (1976), il est professeur associé à Heidelberg, et, depuis 1985, titulaire de la chaire d'histoire contemporaine et du temps présent à l'université de Sarrebruck. En même temps, il enseigne durant quelques années à l'Institut des sciences politiques de Paris.
Brillante carrière
Spécialiste de l'histoire allemande aux XIXe et XXe siècles, et en particulier des relations franco-allemandes, Rainer Hudemann a travaillé sur l'histoire de la politique sociale, les partis politiques, les fascismes, l'intégration européenne, et l'histoire urbaine dans une perspective comparative. Il dirige à Sarrebruck de nombreux travaux de recherche, dont un certain nombre ont trait aux aspects transfrontaliers, ce qui l'a amené à travailler avec les chercheurs de l'Université de Metz (dont il a été fait en 1998, Docteur honoris causa). Le professeur Hudemann a été également membre de plusieurs conseils scientifiques : Université franco-allemande, Institut historique allemand, Musée des alliés de Berlin, Comité franco-allemand de recherches sur l'histoire de la France et de l'Allemagne. De nombreuses publications et contributions ont émaillé cette brillante carrière, en particulier sur les relations franco-allemandes et la question sarroise.

expositions

Imagerie, timbres et vitraux
En marge du Salon, les visiteurs pourront s'arrêter devant l'un ou l'autre des quatre expositions présentées dans la salle Saint-Exupéry.

L'imagerie militaire Wentzel
Libraire - éditrice à Wissembourg, Anmarie Bendel présentera un certain nombre d'œuvres de la célèbre Imagerie populaire Wentzel. L'imagerie de Wissembourg a été fondée en 1831 par Jean-Frédéric Wentzel. D'abord vouée à la production d'images religieuses, elle s'est progressivement diversifiée. Moins célèbre en France que l'Imagerie d'Épinal, elle a pourtant connu son âge d'or, et la qualité artistique des lithographies a été reconnue pour sa production variée d'images religieuses, d'estampes, de livres d'images, de personnages et de jeux de construction à découper, et enfin ses pantins et ses images militaires. Sa production fut largement diffusée à travers l'Europe tout entière par des centaines de colporteurs. La guerre de 1870 perturbe le développement de la société, qui cependant ne sombre pas et en 1906 est reprise par la famille Ackermann. En 1955, l'imprimerie est acquise par Charles Muller et transformée en société anonyme. Très attaché au patrimoine et aux traditions de la maison Wentzel, il cherche, à travers un musée, des expositions et diverses publications, à faire reconnaître à sa juste valeur l'imagerie Wentzel. L'entreprise cesse son activité en janvier 2007. Aujourd'hui, sa fille Anmarie Bendel et son fils jean Frédéric Muller se mobilisent pour faire revivre et partager la passion de l'art populaire.

Un aspect de la Révolution dans le Pays messin les questions religieuses à Moulins-lès-Metz
L'un des aspects essentiels de la Révolution française est la question religieuse : de l'abolition des privilèges à la suppression des ordres monastiques, de la Constitution civile du clergé au Concordat, la Révolution a été pour l'Eglise de France une période de bouleversement, de drames de conscience et de persécutions : division du clergé entre « jureurs » et « réfractaires », vague de déchristianisation à l'automne 1793, culte traditionnel remplacé à partir de la même époque et successivement par le culte de la Raison, le culte de l'Etre Suprême et enfin le culte décadaire, avant l'apaisement concordataire de 1801. C'est cet aspect souvent douloureux que Arthur Holle, historien bien connu dans la région messine et notamment à Moulins-lès-Metz, présente à travers son exposition, résultat d'un long travail d'investigation et de recherches.

La Révolution à travers les timbres : 1789-2009
Le 7e Salon du Livre d'Histoire coïncidant avec le 220e anniversaire de la Révolution de 1789, le club Woippy-Philatélie présente une très belle exposition de timbres, qui ravira à la fois les collectionneurs et les amateurs d'histoire. Cette exposition, qui rassemble quelque 360 timbres édités par 90 pays à l'occasion du Bicentenaire de 1989, retrace les grands événements de la Révolution et remet en scène ses principaux acteurs : de la prise de la Bastille à la conquête du pouvoir par Bonaparte en passant par la naissance de la République, de Mirabeau à La Fayette et de Danton à Robespierre, c'est une véritable fresque historique que nous propose le club woippycien !

Le vitrail lorrain : une longue tradition
Le vitrail lorrain a une forte tradition régionale, qui prend naissance à Metz en 1838 avec l'Atelier de peinture sur verre de L-C Maréchal, l'un des grands peintres de l'Ecole de Metz. A la veille de l'annexion de 1870, avec ses associés (dont François Champigneulle), Maréchal a produit près de 12 000 verrières ornant plus de 1600 églises, le tout représentant une surface de 57 000 m2. En 1872, l'atelier quitte Metz pour Bar-le-Duc, non sans avoir acquis une dimension internationale, puisqu'il a même travaillé pour l'église de Liverpool et envoyé des vitraux à l'exposition de Londres. Ce départ de Metz entraîne aussi la dispersion d'un certain nombre de brillants collaborateurs dont certains iront à Nancy : ainsi peut-on dire que, d'une certaine manière, dans le domaine du vitrail l'école de Nancy est l'héritière de l'école de Metz.

TABLE RONDE

Le calvinisme à Metz
Dimanche 15 novembre à 11 h, Nicolas Bastuck animera un débat sur l'influence de Calvin - né voici cinq siècles - et la naissance du calvinisme à Metz au milieu du XVIe siècle. Quatre éminents spécialistes y participeront : Jeanne Vincler, professeur de lettres au collège de Boulay, présidente de l'association « Du Chaussy à Courcelles », spécialiste de l'histoire du calvinisme à Metz et dans le Pays messin, elle vient de transcrire en français courant « Le Traité des Reliques » de Jean Calvin ; Pierre Bronn, chirurgien à l'hôpital Saint-André de Metz, président du Conseil presbytéral de la paroisse protestante du Temple-Neuf à Metz, président de la Société des sciences médicales de la Moselle, auteur de l'ouvrage « Le protestantisme en Pays messin - Histoire et lieux de mémoire » (éditions Serpenoise, 2007) ; Julien Léonard, professeur agrégé d'Histoire au lycée Charlemagne de Thionville, doctorant à l'Université Lyon III avec un projet de thèse sur le pasteur messin Paul Ferry (1591-1669) ; René Barillé, ancien pasteur de la paroisse protestante de Queuleu (1964-1995) et aumônier du centre pénitentiaire du début des années 1970 à 1995. Un débat qui s'annonce passionnant à ne pas manquer !

Dimanche 15 novembre
de 11 h à 12 h 30, entrée libre.


le jury

Prix d'histoire de la Ville de Woippy
Etroitement associée au Salon du livre d'histoire, la Ville de Woippy décernera, samedi à 17 h, son propre Prix d'histoire en présence du parrain Gonzague Saint Bris. « Le choix de participer à l'organisation de ce salon répond à la volonté de la municipalité de s'inscrire dans une démarche de mémoire en permettant la transmission d'une culture commune aux plus jeunes et en leur donnant le goût de la lecture et de la découverte d'un patrimoine, d'une identité commune » explique le député-maire François Grosdidier.
Présidé par Madeleine Thoen, le jury, composé de Bernadette Bastien et Dominique Thiercelin et Marc Bojic, Jacques Didier, Jean-Claude Laparra et Pierre Pilois, s'est réuni pour un dernier délibéré dans les salons du restaurant Saint-Ex. Six auteurs proposés par les membres du comité de lecture, en liaison avec la librairie Hisler-Even de Metz, étaient en compétition : Evelyne et Maurice Lever, « Le Chevalier d'Eon » (Fayard), Eric Denimal, « Calvin » (Presses de la Renaissance), Marie-France Sardain, « Défenses et sièges de Paris 1814-1914 » (Economica), Jacques Gandebeuf, « Adrienne Thomas » (Serpenoise), Robert Steegmann, « Le camp de Natzweiler-Struthof » (Seuil), Roger Faligot, « La rose et l'edelweiss » (La découverte). A l'issue d'un long débat aussi cordial qu'acharné, le gagnant est ? Rien n'a filtré, il faudra attendre.
Samedi 14 novembre à 17 h, salle Saint-Exupéry.
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Un prince au Salon
Le prince Nicolas Petrovitch du Monténégro, petit-fils du dernier roi de ce petit pays, avec lequel le Comité d'historicité européenne de Lorraine entretient des liens particuliers, sera présent sur le stand du CHEL durant le Salon. Un invité de marque de plus...

Les horaires

Samedi : 10 h, ouverture du salon ; 14 h 30 ; inauguration ; 15 h 30, conférence : « Lafayette la statue de la liberté », par Gonzague Saint-Bris ; 17 h, remise du Prix Histoire de la Ville de Woippy ; 19 h fermeture au salon.
Dimanche 15 : 10 h, ouverture du salon ; 11 h, table ronde sur « Le Calvinisme à Metz et dans le Pays Messin » en présence de Jeanne Vincler, Pierre Bronn, Julien Léonard et René Barillé ; 15 h : conférence : « Un aspect des relations franco-allemandes au XXe siècle. La question sarroise : conflits et coopération », par le professeur Rainer Hudemann ; 16 h 30, remise du prix René-Paquet, décerné par la Société d'histoire de Woippy, 18 h : fermeture du salon.

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