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  Dernière mise à jour : 9 septembre 2020

La rue du Général-de-Gaulle
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Le centre de Woippy
La rue de Metz devient la rue du Général-de-Gaulle en décembre 1947
La nouvelle mairie - La nouvelle poste - L'école des garçons
- La Bibliothèque pour tous - Consolidation du pont

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16 novembre 1944 : La libération de Woippy

Venant de Maizières-lès-Metz, les Américains pénétrent dans Woippy le 16 novembre au matin par la rue de Ladonchamps (voir cette rue). Gênée par les tireurs isolés et le feu des mortiers du fort Déroulède, la progression est lente. À 14 heures, le village est libéré mais le fort Déroulède ne sera pris que quelques jours plus tard, le 22 novembre.
Un groupe de soldats au centre du village, des cadavres de chevaux gisent devant l'actuelle boucherie.

Un soldat à l'affut devant la Coopérative de Fraises (actuellement "Optique Genet").
Ces deux photographies sont extraites de "Lorraine Album Mémorial, 31 août 1944 - 15 mars 1945. Heimdal-Serpenoise, 1985.
Lors des bombardements des usines Hobus-Werke de la route de Thionville (mai et août 1944), et aussi pendant les combats de novembre, les deux « châteaux » situés au centre du village sont complètement détruits.
Le premier (tout de suite ci-dessous), dit l'ancien château, est reconstruit ; il abritera dans sa partie gauche, successivement, le cabinet des docteurs Guy Scharf et André Samama | clic |.
Le second (plus bas ci-dessous), lui aussi reconstruit, deviendra le siège de la nouvelle mairie et du nouveau bureau de poste.
À noter : Le 6 décembre 1947, une partie de la rue de Metz, du numéro 2 au numéro 46 (Maison Flérès, carrefour rue de la Gare), prit le nom de « rue du Général-de-Gaulle ». Son inauguration eut lieu lors de la fête des Fraises le 13 juin 1948.

Avant et après !

Toujours après...

Le début de la rue de Metz et une vue du centre...

et la dernière maison :

(Pour son historique, cliquez dessus)
Ci-dessous, au début des année 1960, une carte postale "Vue aérienne" montrant une partie de la rue Général-de-Gaulle...


et un article de journal se rapportant aux premières maisons de cette rue :

(Journal Le Lorrain, Mardi 22 août 1961 )


Un ensemble lépreux qui contraste avec le reste du village. (Photo J.-E. A.)
Un lecteur nous écrit :
« Parmi les nombreux problèmes qui se posent à la municipalité, l’un des plus frappants, celui qui suscite le plus de commentaires et soulève même un étonnement indigne, trouve ses données dans un groupe de maisons situé rue Général-de-Gaulle et formant angle avec la rue de Ladonchamps.
En plein cœur de la localité, ces trois maison, possession du même propriétaire, aisément réparables après la guerre (n’ont-elles pas été habitées un certain temps ?) tombent lentement en ruines et les portes ouvertes laissent voir des pans de toitures effondrés. Aussi l’esthétique de l’agglomération, à laquelle s’ajoutent les risques d’accident, en souffre-t-elle sérieusement.
Comment se fait-il qu’un tel phénomène ait pu se produire ? Comment se fait-il que seize ans après la fin de la guerre une telle situation subsiste ?
Après la libération, la commission municipale désignée pour examiner les dommages de guerre se déplaça pour visiter les lieux et envisager les mesures à prendre, mais l’accès lui fut refusé par le propriétaire. Et la lente décadence commença.
Devant l’état de plus en plus délabré de ces bâtiments, dont les portes, en dépit de nombreuses interventions de la municipalité, restaient ouvertes, devant l’inertie la plus passive qui soit du propriétaire, le maire jugeant l’état des lieux dangereux pour la sécurité publique, prit un arrêté astreignant le propriétaire à démolir ces immeubles devenus désormais irréparables.
Le maître de céans fit opposition à l’arrêté municipal. L’affaire fut portée devant le tribunal administratif de Strasbourg, qui jugea - en connaissance de cause- et annula l’arrêté municipal pour « excès de pouvoir ».
Le possesseur ne voulant ni réparer, ni démolir, ni vendre en dépit de plusieurs propositions intéressantes, l’affaire en est provisoirement restée là. Le temps passe, le problème demeure. » (LL)
Historique de la nouvelle mairie et du nouveau bureau de poste :
( Ouverture au public fin décembre 1954 )

La château Galleron, avant...

et après...
Suivons l'éphéméride issue de la presse d'époque ( Républicain Lorrain : RL, Le Lorrain : LL)

Mercredi 7 juin 1950
Lors du Conseil municipal du 3 juin : Le conseil a confirmé sa décision précédente concernant l'acquisition de l'immeuble Galleron et des dommages de guerre. (LL)

Samedi 22 décembre 1951
Conseil municipal.
… propose de faire activer les démarches auprès des administrations intéressées pour la reconstruction de l’immeuble Galleron, en vue de l’installation de la nouvelle mairie. (RL)
( L'ancienne mairie se situe à cette date rue de l'Eglise (dans l'ancienne chapelle).

Jeudi 5 mars 1953
Reconstruction.
… Quant à la nouvelle mairie, sa reconstruction est vivement souhaitée par la population. (RL)

Mercredi 25 mars 1953
Construction d’une nouvelle mairie.
Les travaux de construction de la nouvelle mairie ont été adjugés récemment à une entreprise de la région. La mise en chantier aura lieu les jours prochains. (RL)

Mercredi 8 avril 1953
La construction de la nouvelle mairie va bientôt commencer.
Le conseil municipal s’est réuni lundi dernier, sous la présidence de M. Jungling, maire.
… Le maire informe ensuite l’assemblée que les travaux de construction de la nouvelle mairie seraient entrepris aussitôt après les fêtes de Pâques. (RL)

Jeudi 23 avril 1953
La nouvelle mairie.
Depuis mardi, les travaux de construction de la nouvelle mairie ont débuté, grâce à l’intervention de Conseil municipal. Espérons qu’ils seront rapidement terminés et que Woippy sera enfin doté d’une mairie digne de la cité des Fraises. (RL)

Jeudi 21 mai 1953
Travaux rue Général de Gaulle.
Depuis la construction de la nouvelle mairie qui est en cours, à la cadence des travaux, la cité des fraises pourra bientôt s’enorgueillir d’un bâtiment communal digne d’elle.
En face, le bâtiment de la coopérative des producteurs des fraises et autres fruits, fait toilette, pour la saison des fraises, il était normal que ce local qui voit passer tant de monde, ait un aspect pimpant. (RL)

Mercredi 2 décembre 1953
Le bouquet à la mairie.
Depuis deux jours, un superbe bouquet orné de rubans multicolores, orne le fronton de la nouvelle mairie, dont les travaux sont en voie d’achèvement. (RL)

Dimanche 28 mars 1954
Depuis quelques jours, la nouvelle mairie est débarrassée des échafaudages qui l’entouraient. Il ne reste plus que les travaux intérieurs qui, espérons-le, s’effectueront à la même cadence que ceux du gros œuvre. L’inauguration officielle du bel édifice doit en effet avoir lieu dans un temps assez rapproché. (RL)

Dimanche 16 mai 1954 (RL)

Attention !!! Le titre et la légende ne sont pas exacts.
Il aurait fallu écrire en titre : « La nouvelle mairie de Woippy est terminée ».
(Ce bâtiment n'a jamais été la mairie avant la guerre 1939-45)

Jeudi 3 juin 1954
Inauguration reportée.
L’inauguration de la nouvelle mairie ne pourra pas avoir lieu comme prévu le jour de la Fête des Fraises, les travaux n’étant point terminés. Elle aura lieu à une date qui sera ultérieurement communiquée. (RL)

Mercredi 24 novembre 1954
Les travaux à la nouvelle mairie avancent rapidement. Il est possible que la prochaine réunion du conseil municipal se tienne dans les nouveaux locaux. (RL)

Mardi 28 décembre 1954
Le nouvel hôtel de ville et la nouvelle poste sont ouverts depuis quelques jours au public.
La commune s’embellit au rythme des saisons effaçant peu à peu les ruines laissées par la guerre. Ainsi grâce aux nombreuses reconstructions et constructions individuelles, Woippy peut se vanter de posséder un hôtel de ville digne de son développement.
Planté comme il se doit, au milieu de la commune, le bâtiment est accueillant et ne pourra qu’inspirer nos édiles municipaux dont les délibérations se dérouleront désormais dans un cadre élégant tout en restant sobre. Ouvert au public quelques jours avant Noël, l’hôtel de ville n’est qu’un des cadeaux de fin d’année offerts à la commune de Woippy. Le 17 décembre en effet, les premiers clients pouvaient pénétrer dans le nouveau bâtiment des PTT qui comme l’hôtel de ville est dû aux plans de M. Henri Giraud, architecte à Metz. Voici, n’est-il pas vrai, deux belles réalisations dont il convient de se féliciter ? (LL)

Jeudi 6 janvier 1955
L'installation des services municipaux dans la nouvelle mairie se poursuit rapidement. Sauf imprévu, ils fonctionneront régulièrement dans les nouveaux locaux en fin de cette semaine ou au début de la suivante. (RL)

Mercredi 19 janvier 1955
Le nouvel hôtel de ville inauguré samedi.
Les services communaux étant en fonction dans la nouvelle mairie depuis quelques jours, nous apprenons que l’inauguration du nouvel hôtel de ville aura lieu samedi prochain 22 janvier, à 15 heures.
La cérémonie sera rehaussée par la présence de M. le Préfet de la Moselle, accompagné du député-maire de Metz, M. Mondon, ainsi que des notabilités de la commune. (RL)

Vendredi 21 janvier 1955
Nouvelle mairie.
L’inauguration des nouveaux bâtiments de l’hôtel de ville est fixée à 15 h 30 demain samedi, en présence de hautes autorités du département. Le détail du programme sera publié ultérieurement. (RL)

Dimanche 23 janvier 1955
Un projet, vieux de sept ans, vient maintenant d’être couronné de succès. La nouvelle mairie de Woippy, qui dresse son agréable architecture en plein centre de la cité, a été inaugurée hier après-midi, en présence de plusieurs personnalités qui eurent l’occasion d’apprécier à sa juste valeur l’initiative et les louables efforts d’une municipalité agissante.
À partir de 15 heures, M. Jungling, maire de Woippy, entouré des membres de son conseil municipal accueillait sur le perron du nouveau bâtiment MM. Mondon, secrétaire d’Etat et député-maire de Metz ; Faure, sous-préfet de Metz-campagne ; Barthelemy, conseiller général et maire de Maizières-lès-Metz, Collier, directeur de la Coopérative de reconstruction de Metz ; Supper, représentant M. Caubet, du M.L.R.
On notait également à cette manifestation inaugurale, la présence de MM. Henry, président du Souvenir Français et de l’U.N.C. ; Billotte, président des Engagés volontaires ; Kopp, président de la Coopérative fraisière ; Deiss, président de la Société d’Aviculture ; l’abbé Bemer, curé de la paroisse ; Copeaux, directeur d’école ; le capitaine Carbonnel, accompagné de l’adjudant Homburger, de la gendarmerie de Metz ; des inspecteurs O.P.J. Royer et Pierlot, etc.
Une reconstruction indispensable.
Dans son allocution de bienvenue, M. Jungling salua la présence de M. Mondon au nom de la municipalité de Woippy. Il indiqua ensuite que, devant l’accroissement constant de la population, il s’avérait que l’ancienne mairie ne répondait plus aux besoins actuels. « Ce fut donc, précisa-t-il, un devoir pour le conseil municipal, d’ériger un bâtiment moderne situé au centre de l’agglomération ».
C’est sur l’emplacement du vieux château Mangenot-Galleron que le choix des édiles se porta pour l’édification de la mairie et dès 1949, la première tranche du projet fut menée à bien. « Par la même occasion, devait préciser le maire de Woippy, il était possible de résoudre d’autres problèmes tout aussi urgents : l’installation de l’administration des PTT qui trouvera place au rez-de-chaussée de la demeure, et celle du matériel incendie des sapeurs-pompiers qui s’abritera dans les locaux situés derrière l’immeuble.
Doter la cité d’une place des Fêtes.
Continuant son allocution, M. Jungling dit son espoir de voir procéder bientôt à la démolition de deux vieux immeubles situés rue du général de Gaulle, qui permettra de dégager complètement la façade de la mairie et en même temps de doter la cité d’une place des fêtes. Dans ses félicitations, le maire associa les noms de M. Giraud, architecte, qui exécuta tous les plans, dirigea et surveilla les travaux, de M. Collier, ainsi que le personnel de la Coopérative de reconstruction, sans oublier toutes les entreprise qui furent occupées aux divers travaux de construction.
De nombreux projets.
Parlant de ses projets futurs, le maire dit qu’en 1955, la municipalité compte réaliser les projets suivants : construction d’une école maternelle (deux classes et une salle de jeux), d’un nouveau groupe scolaire pour l’école de filles (trois classes) et de deux logements pour le personnel enseignant. Une autre reconstruction est également en vue, celle du lavoir des Roches, totalement sinistré, ainsi que celle d’une distillerie communale.
Enfin, pour les années suivantes, d’autres projets urgents restent à l’étude, la canalisation et la construction des trottoirs de la rue de Metz et de la route départementale qui pourrait intervenir en 1957.
Plusieurs allocutions furent ensuite prononcées et principalement par M. Mondon, qui exprima toute sa satisfaction de se trouver dans cette mairie aux formes si harmonieuses et qui constitue l’une des plus belles réalisations de la municipalité locale. Le nouveau secrétaire d’Etat termina en affirmant qu’il mettrait tout en œuvre pour que soient sauvegardés les intérêts des communes française qui sont la base même de la nation.
Un vin d’honneur termina cette importante cérémonie. (RL)

Lundi 24 janvier 1955
La nouvelle mairie de Woippy a été inaugurée samedi.
La nouvelle mairie est terminée. Se dressant sur l’emplacement du vieux château Mangenot-Galleron, elle naquit officiellement samedi, au cours d’une très belle cérémonie d’inauguration.
À 15 heures, M. Jungling, maire de Woippy, entouré du conseil municipal, accueillit le personnalités sur le perron du nouveau bâtiment : MM Mondon, secrétaire d’Etat et député-maire de Metz ; Faure, sous-préfet de Metz-campagne ; Barthelemy, conseiller général et maire de Maizières-lès-Metz ; Collier, directeur de la Coopérative de Reconstruction de Metz ; Supper, représentant M. Caubet, du M.L.R.
On notait également à cette manifestation inaugurale la présence de MM. Henry, président du Souvenir Français et de l’U.N.C. ; Billotte, président des Engagés volontaires ; Kopp, président de la Coopérative fraisière ; Deiss, président de la Société d’Aviculture ; l’abbé Bemer, curé de la paroisse ; Copeaux, directeur d’école ; le capitaine Carbonnel, accompagné de l’adjudant Homburger, de la gendarmerie de Metz ; des inspecteurs P.J. Royer et Pierlot, etc.
M. Jungling rappela les étapes de la construction et fit état de nombreux projets : place des Fêtes, école maternelle (deux classes et une salle de jeux), nouveau groupe scolaire pour l’école de filles (3 classes), lavoir des Roches et distillerie communale.
Le maire remercia M. Giraud, architecte ; M. Collier, le personnel de la Coopérative de Reconstruction et toutes les entreprises qui collaborèrent à la construction.
M. Mondon exprima toute sa satisfaction et déclara qu’il mettrait tout en œuvre pour sauvegarder les intérêts des communes françaises. (LL)

À noter que M. Paul Copeaux, directeur de l'école de garçons, a enregistré au magnétophone l'inauguration de ce nouvel Hôtel de ville et notamment les discours prononcés par M. le Maire de Woippy et par M. Raymond Mondon. (RL du 26 janvier 1955)

Au sujet de la future place des Fêtes citée dans l'allocution du maire :
Les deux vieux immeubles promis à la démolition se décrivaient comme suit : le premier, face au « château » (que l'on aperçoit sur une vue plus haut) était un bâtiment construit par le locataire dudit château au XVIIIème siècle, Protais du Perier, chanoine de la cathédrale, pour faire office de chapelle. Cette chapelle fut bénie sous l'invocation de Saint Protais le 14 juillet 1769.
Le second bâtiment, à gauche de la vue ci-dessous, était une remise (qui abritait une cuverie et un pressoir en 1778) et une vielle maison d'habitation bâtie en 1778 (Pour l'historique de cette dernière : cliquez sur sa façade).
La vue de droite montre les bâtiments après la guerre 39-45.
Ces deux anciens bâtiments sont démolis courant janvier 1956 :

Journal Le Lorrain du Mardi 24 janvier 1956
La place publique aménagée.
L'entreprise Zimmer est en train d'abattre deux vieux immeubles sis rue Général-de-Gaulle, à proximité de la mairie.
Ainsi la commune sera dotée d'une belle place publique, où se tiendra la fête locale. Jusqu'à présent, les forains étaient bien gênés pour monter leurs manèges ou leurs boutiques. D'autre part, le nouveau bâtiment abritant la mairie et la recette postale sera bien dégagé et prendra toute sa valeur.
Reste à construire le nouveau préau de l'école de garçons, qui séparera la nouvelle place de la cour de l'école.

Le Républicain Lorrain fait aussi état de cette place :

Jeudi 9 février 1956
La municipalité est parvenue à doter la cité d'une très jolie place publique, laquelle en plein centre de l'agglomération, fait la fierté de la population, qui en espérait depuis longtemps la réalisation. Cette place contribue à embellir l'aspect du nouvel hôtel de ville et du bâtiment des P.T.T. (...)

Cette même année, la municipalité décide de couvrir la partie du ruisseau traversant le centre :

Samedi 28 juillet 1956
Une entreprise est en train d'effectuer des travaux en vue de couvrir un tronçon du ruisseau de Woippy, dans la traversée du village, rue Général-de-Gaulle. Les habitants sont très satisfaits de cette réalisation qui rendra la rue principale plus agréable et surtout plus vaste, permettant un meilleur écoulement de la circulation, toujours très intense. (RL)

Mardi 31 juillet 1956
Le centre de la cité fait peau neuve.
Depuis une huitaine de jours déjà, les ouvriers de l'entreprise Mora ont commencé les travaux de couverture du ruisseau entre la coopérative des producteurs de fruits et l'immeuble Wagner, rue du Général-de-Gaulle. De puissants moyens mécaniques ont été mis en action pour enlever les murs en béton, ce qui n'était pas une petite affaire. Et déjà on est en train de préparer le coffrage sur lequel sera coulée une dalle en béton armé. Pendant la durée de ces travaux, piétons et cyclistes devront être prudents, le trottoir étant encombré de matières diverses.
D'autre part, la place entre la nouvelle mairie et l'école de garçons, sera incessamment aménagée et séparée de la cour de l'école par un mur qui, plus tard supportera le nouveau préau dont la construction ne tardera plus.
Ajoutons encore que la petite place gagnée sur la cour de l'école de filles, rue Saint-Nicolas, sera également nivelée. Tous ces travaux d'aménagement seront terminés pour la fête patronale. Ainsi, les forains auront toute la place désirable pour installer leurs boutiques et manèges. (LL)

Vendredi 3 août 1956
Le ruisseau de Woippy sera couvert
D'importants travaux sont en cours dans la traversée de la cité des fraises où le cours du ruisseau de Woippy, déjà canalisé, va être recouvert d'une dalle en ciment. La rue principale, très fréquentée, et relativement sinueuse à cet endroit, s'en trouvera élargie et la circulation ensera facilitée. Sur notre photo : une vue des travaux en cours. (RL)

Mardi 11 septembre 1956
Les travaux de nivellement et d'aménagement de la nouvelle place de l'Hôtel de ville se poursuivent, à la satisfaction de tous. (RL)

Samedi 29 septembre 1956
La cité s'embellit. Un effort considérable a été fait par la municipalité. À peine le tronçon du ruisseau traversant la comm une est-il couvert, voilà que la localité vient d'être dotée d'une magnifique place située devant l'hôtel de ville, et du bureau des postes maintenant achevé. (RL)
Cette place deviendra la « Place André-Debs » | clic | en octobre 1976. Une fresque peinte par André Flori y sera inaugurée le samedi 11 juin 2011. Quant au ruisseau, il sera redécouvert en 1981, photo ci-contre.

Samedi 16 février 1957
Travaux en cours. L'entreprise Lambinet est en train de poser des grilles solides sur le caniveau longeant la couverture du ruisseau rue Général-de-Gaulle. Ainsi les riverains disposeront d'une chemin accessible aux voitures.
Grâce aux travaux effectués ces dernières années, le quartier central aura pris un aspect très coquet. Il ne reste plus à l'administration des P.T.T. qu'à supprimer un poteau peu décoratif supportant une ligne aérienne du téléphone, cette ligne est devenue inutile. (LL)

Dans les années 1965

Dans les années 1995
Le 17 janvier 1970, le Gymnase-Salle des fêtes « Saint-Exupéry » est inauguré. Le premier étage, sur les deux côtés a été réservé aux services municipaux : bureau du maire, du secrétaire général, du secrétaire-adjoint, salle du conseil municipal, salle de comptabilité et de secrétariat.
Le transfert des services municipaux dans la nouvelle mairie s’effectue le 2 février 1970.
La poste occupera alors l'ensemble du rez-de-chaussée jusqu'en juin 1997.
Le bas est maintenant occupé par un restaurant le « Saint Ex », le haut est aménagé en studios.
À droite de l'endroit d'où est photographié ce bâtiment, se situe le portail de la cour de l'école de garçons « Saint-Exupéry » :

Ce portail, représentant une chouette, entièrement pensé, conçu et réalisé par les services techniques de la ville de Woippy, a été inauguré au mois de mars 1994. ( R.L. du Mardi 29 mars 1994 )

En 1925, elle devient l'école des garçons.
Voir l'annonce ci-dessous insérée dans le journal Le Lorrain
du samedi 26 juillet 1924

Le bâtiment de l'école de garçons était, au milieu du XVIIIème siècle, la demeure du chanoine Charles de Ficquelmont.

En 1950, le bâtiment est surélevé d'un étage.
Commune de Woippy – Arrondissement de Metz-Campagne
Soumission publique
Seront adjugés par voie de soumission publique les travaux concernant la transformation d’une maison d’habitation en bâtiment scolaire avec dépendances pour la commune de Woippy, comprenant :
- Lot I. Travaux de démolition, terrassement, maçonnerie, pierre de taille et charpente
- Lot II. Travaux de couverture et de ferblanterie
- Lot III. Travaux de plâtrerie
- Lot IV. Travaux de carrelages mosaïques
- Lot V. Travaux de menuiserie
- Lot VI. Travaux de serrurerie
- Lot VII. Travaux d’installation de la lumière électrique
- Lot VIII. Travaux d’installation sanitaire
- Lot IX. Travaux de peinture.
L’ouverture des offres aura lieu le mardi 5 août 1924, à 11 heures du matin, à la mairie de Woippy.
Les offres munies d’une inscription conforme et sous pli cacheté sont à remettre à la Mairie de Woippy, avant ce terme.
Les associations et coopératives pourront se faire adjuger dans les conditions imposées aux entrepreneurs.
Il est formellement interdit de se servir de peinture à base de blanc de céruse.
Les bases de la soumission et les plans sont déposés au bureau de l’architecte M. Adr. Collin, à Metz, en Chandellerue, 4-6, où les intéressés pourront obtenir les renseignements complémentaires et se faire délivrer les bases de la soumission contre remboursement des frais. Terme d’adjudication 10 jours.
Woippy, le 24 juillet 1924.
Le Maire : Mangenot.
Petite éphéméride se rapportant à l'école des garçons
(LL : Le Lorrain ; RL : Républicain Lorrain)

Lundi 14 novembre 1949
La grande misère des écoles du pays des fraises
Il n'y a pas qu'à Woippy où des questions angoissantes se posent pour l'éducation des enfants dans les locaux scolaires devenus évidemment insuffisants. Dans toute la France, à part quelques régions, il y a des efforts à faire pour arriver à créer des classes nouvelles ; et en beaucoup d'endroits pour réparer simplement des immeubles vétustes ou sinistrés.
À Woippy cependant, le plus pressé serait de remettre en état les maisons qui abritent, plutôt mal que bien maintenant le personnel enseignant et les classes des filles et des garçons.
Immédiatement après la libération communale nommée provisoirement, puis la première municipalité régulièrement élue, ont poussé autant qu'elles l'ont pu les travaux indispensables pour que l'éducation des enfants soit reprise.
Mais les réparations trop hâtives faites à ce moment, avec des matériaux rares et parfois d'une qualité qui laissait à désirer, ne pouvaient être évidemment que des « mises hors d'eau » d'un caractère provisoire. On a fait le plus pressé.
Aussi devient-il extrêmement urgent de les compléter et malheureusement aussi d'en entreprendre de plus importantes à l'école des garçons. Les intempéries ont gravement endommagé la toiture et l'eau coule depuis les greniers jusqu'à la cave par endroits, traversant les logements du personnel enseignant et les classes.
Cependant, malgré les demandes répétées du maire et du conseil municipal, des réunions, des visites sur les lieux, auxquelles M. le sous-préfet de Metz-Campagne a tenu à assister plusieurs fois, en dépit de la bonne volonté même de l'architecte qui est évidente, rien n'a pu être entrepris encore et les rigueur de l'hiver n'amélioreront pas du tout la situation, il faut s'y préparer.
Par ailleurs les logements du personnel enseignant des deux écoles devrait tout de même, quelque soit sa bonne volonté être assurés dans de meilleures conditions ; pour cela il faudrait que les travaux soient enfin terminés. Mais aux dernières nouvelles les fonds nécessaires manqueraient toujours et il faut attendre ! (LL)

Jeudi 11 mai 1950
Les écoles attendent toujours d'indispensables réparations

Rien n'a pu être fait encore pour réparer les toitures des écoles. Des commissions sont passées, des représentants très qualifiés du préfet et M. le sous-préfet lui-même à plusieurs reprises, avec des représentants non moins compétents du M.R.U., des architectes, des entrepreneurs, etc., et les travaux devaient commencer « incessamment », au plus tard lors des dernières grandes vacances !
Mais l'eau coule toujours du toit dans la cave en traversant les logements d'instituteurs et des classes, dont les plafonds menacent de s'effondrer par endroits, dit-on. (LL)

Mardi 11 juillet 1950
CONSEIL MUNICIPAL

Dans sa dernière réunion, le conseil municipal...
M. Schwartz attira de nouveau l'attention du conseil sur la nécessité de plus en plus urgente d’effectuer des travaux de réfection à l'école des garçons ; jusqu'à ce jour, le nécessaire n'a pas été fait par les services compétents. Les démarches seront poursuivies activement. (LL)

Lundi 17 juillet 1950
Une belle et émouvant fin d'année scolaire

(...) Il y avait aussi un anniversaire à célébrer : le 25e de l'école de garçons, bâtiment qui a moins de chance que l'église de Woippy, remise à neuf elle, pour son centenaire.(...)

Vendredi 21 juillet 1950
CETTE FOIS ON VA COMMENCER LES TRAVAUX AUX ÉCOLES
On a les crédits nécessaires maintenant, et la Coopérative de reconstruction va mettre incessamment les travaux en adjudication, dit-on. Enfin, notre école de garçons va être soigneusement recouverte !
Les optimistes prétendent qu'on va commencer tout de suite et que pour le 15 septembre les travaux seront déjà bien avancés, et même terminés.
Les pessimistes (il y en a pourtant encore !) affirment qu'on commencera seulement « lundi », le fameux lundi de la « semaine prochaine » qui a déjà été tant de fois fixé comme date limite du début des entreprises de reconstruction à Woippy, et particulièrement pour le bâtiment scolaire.
Les paris sont ouverts. (LL)

Mercredi 9 août 1950
Le conseil municipal s'est occupé...
La reconstruction des écoles, là où il y a d'importants travaux devant être menés à bien, a retenu l'attention du conseil, qui a fermement décidé de terminer cette année la charpente, la toiture en tuiles et les plâtres ; puis, si possible, les logements des deux écoles.

Mercredi 16 août 1950
COMMENCERONT… COMMENCERONT PAS ?…

Cette sois, c'est sûr et certain : les travaux des écoles vont commencer après l'Assomption. Dès la semaine prochaine donc... ou plus tard, au pis aller dans les circonstances les plus défavorables, au ler septembre. Après quoi, ils seront menés rondement et terminés en partie pour la fin du mois prochain… dit-on. (LL)

Mardi 5 septembre 1950
Des travaux importants à l'école

Cette fois, les entrepreneurs ont commencé les travaux de réfection de l'école des garçons dans la cour de laquelle s'élève maintenant un imposant échafaudage rendu nécessaire pour réparer la toiture ; les ouvriers trouvent des poutres et chevrons en bien mauvais état à certains endroits.
Il faut souhaiter que le plus gros du travail soit terminé pour la rentrée afin que les instituteurs puissent s'installer définitivement dans des logements habitables et qu'il n'y ait pas d'accidents dans la cour pendant les entrées et les sorties des élèves. (LL)

Vendredi 8 septembre 1950
L’ÉCOLE DES GARÇONS SERA-T-ELLE EXHAUSSÉE D’UN ÉTAGE ?

Un projet important sera discuté au conseil municipal qui se réunira demain : l'école des garçons aurait un étage de plus.
Cela peut être fort intéressant pour la commune. (LL)

Mardi 12 septembre 1950
Le conseil municipal a pris une décision importante

Le conseil municipal, réuni samedi sous la présidence de M. Joseph Stef, premier adjoint, a dû prendre une assez grave décision.
À la suite des travaux de réfection de l'école des garçons, confiés à une entreprise donnant toute satisfaction, travaux qui sont d'ailleurs très avancés, l'architecte communal et le technicien de la maison adjudicataire ont constaté qu'il y avait lieu, en fait, de refaire entièrement la couverture.
Une commission municipale s'est aussitôt rendue sur place et c'est après cette visite que le conseil municipal, convoqué rapidement, fut saisi d'une proposition très intéressante : il s'agit de surélever d'un étage le bâtiment acheté par la commune en 1925, bâtiment dont les assises et les murs sont des plus solides.
C'est une excellente occasion d'augmenter, avec des frais relativement peu importants, la place disponible dans l'école des garçons ; tous les conseillers municipaux l'ont très bien compris et ont voté le projet ; le financement des travaux de gros œuvre est d'ores et déjà assuré et les instituteurs ne pourront qu'y gagner au point de vue logement. (LL)

Vendredi 22 septembre 1950
La rentrée est proche... et les garçons auront une belle école

Les travaux dont l'exécution a été décidée par le conseil municipal lors de sa dernière réunion extraordinaire sont poussés très activement et chacun peut se rendre compte, dès maintenant de leur importance.
L'étage ajouté, qui est couvert d'une toiture entièrement neuve, en tuiles de Beauvais, fera du vieux bâtiment un immeuble vraiment digne de la commune et qui répondra bien aux buts pour lesquels il avait été précédemment acquis.
Sans doute les classes ne pourront-elles reprendre normalement à la rentrée, mais les entrepreneurs font de leur mieux pour hâter les travaux et ce malgré le mauvais temps persistant.
D'ailleurs, on peut faire toute confiance au directeur des écoles et au personnel enseignant pour que l'instruction des enfants ne souffre pas de ce retard si tous les corps de métier n'ont pas terminé tout à fait leur tâche pour le 2 octobre ! (LL)

Lundi 25 septembre 1950
Rentrée des classes

En raison des travaux en cours à l'école des garçons, la rentrée sera organisée de la façon suivante :
Les garçons seront reçus à l'école des filles le lundi 2 octobre, à 8 heures. Les classes auront lieu pour eux tous les jours, y compris le jeudi de 8 à 12 heures. Quant aux filles, elles seront reçues le même jour, à 14 h. Leurs cours dureront jusqu'à 17 heures.
Les enfants nés en 1944 devront être présentés par leurs parents ou tuteurs munis du livret de famille, des certificats de vaccination et de visite préscolaire. Aucun enfant ne peut être admis s'il n'a subit au préalable la visite préscolaire. (LL)

Vendredi 6 octobre 1950
LES LOCAUX MANQUENT POUR L'INSTRUCTION DES ENFANTS

Quand les importants travaux de l'école des garçons seront terminés, on sera bien à l'aise dans les classes de Woippy, pour quelques années au moins, il faut l'espérer. Mais en attendant, il a fallu se débrouiller au mieux et, provisoirement, il ne peut y avoir de « garderie » pour les petits, ni d'école ménagère pour les grandes filles.
On compte néanmoins pouvoir recommencer ces cours utiles, aux futures maîtresses de maison, après la Toussaint. (LL)

Vendredi 27 octobre 1950
L'école des garçons avait passablement souffert des bombardements et des intempéries. Il y a quelques mois, on a entrepris sa réfection ; on en a profité pour la rehausser d'un étage.
Sur notre cliché, une équipe d'ouvriers en train de couler une dalle. (RL)

Mercredi 25 octobre 1950
Budget supplémentaire, aménagements et subventions au Conseil municipal

La séance du 19 octobre du Conseil municipal avait un ordre du jour important.
Le Conseil a commencé par approuver le budget supplémentaire et a pris acte de l’affectation de l'excédent de recettes de 1949 à la réalisation de travaux de canalisations et d'électrifications sur le territoire communal.
Puis il a décidé l'adhésion de la commune à la Coopérative de Reconstruction de Metz, pour les travaux restant à effectuer à l'église, et voté le crédit nécessaire pour la cotisation à cet organisme.
Le Conseil a procédé ensuite à l'attribution des portions communales devenues vacantes ou résiliées, puis autorisé le maire à passer un marché de gré à gré pour la fourniture du charbon aux écoles.
Le relèvement de l'indemnité de gestion au receveur municipal a été accordée, et une subvention votée à la Fédération Nationale des mutilés et invalides du Travail. Des avis favorables ont été enfin donnés par le Conseil pour l’attribution de diverses demandes de subventions, sous réserve que les enquêtes administratives faites à ce sujet par le maire en prouvent l'utilité ; des avis favorables ont été donnés pour d'autres requêtes.
En terminant la séance, le maire et les conseillers municipaux ont longuement étudié les possibilités de financement des travaux de restauration et de rehaussement de l'école de garçons ; cette question sera spécialement mise au point par les différentes commissions compétentes. (LL)

Mardi 7 novembre 1950
On poursuit à la hâte les travaux de l'école des garçons

À la fin de la semaine prochaine, la principale partie de l'école des garçons, maintenant rehaussée d'un étage, sera probablement couverte entièrement.
Et les travaux seront presque terminés pour la maçonnerie, les dalles en béton des étages et les cheminées dans l'aile orientée Est-Ouest dont la grande porte d'entrée s'ouvre sur la rue Charles-de-Gaulle.
L'école des garçons sera désormais l'un des plus beaux bâtiments de Woippy. Mais les classes n'y pourront reprendre que dans quelques mois, parce qu'il y aura d'importantes réfections intérieures à faire.
Le personnel enseignant ne pourra évidemment pas occuper non plus les logements prévus avant longtemps, mais nos instituteurs et institutrices se consolent dans l'espoir d'occuper de confortables appartements. (LL)

Vendredi 24 novembre 1950
Le « bouquet » sur l'école des garçons

Pour le 11 novembre, le bouquet traditionnel était mis au faîte de la charpente neuve de l'école des garçons.
La tempête a bien abîmé un peu le tout, mais la nouvelle toiture, très solide, est maintenant déjà presque terminée.
Aujourd'hui, les ouvriers vont fêter la fin des gros travaux, à l'occasion d'un joyeux repas commandé pour eux par M. le maire au café Natier. (LL)

Jeudi 14 décembre 1950
TRAVAUX INTERROMPUS

Par suite des intempéries, l'entreprise chargée des travaux de l'école des garçons a dû les interrompre momentanément.
Mais si la température reste telle qu’elle est, ils vont reprendre immédiatement, afin de hâter, autant qu’il est possible, la réouverture des classes et l’installation du personnel enseignant dans les logements restaurés. (LL)

Mercredi 27 décembre 1950
Le C. M., doublé, décide un emprunt pour les travaux de l’école des garçons

Les contribuables les plus imposés ayant été convoqués pour une séance extraordinaire le jeudi 21 décembre, avaient répondu, au nombre de cinq, à l'appel du maire ; ils se joignirent aux seize conseillers municipaux présents pour entendre un exposé sur les conditions dans lesquelles pourraient être financés les travaux importants de l’école des garçons, travaux qu'il est indispensable de terminer au plus tôt pour que les classes reprennent.
Un emprunt fut voté à l'unanimité, emprunt qui permettra de payer l'entreprise chargée des aménagements et des nouveaux travaux, en attendant les remboursements prévus par le M.R.U.... et les subventions qui seront accordées à Woippy.
Au cours de la même séance, le conseil municipal a décidé de majorer de 50% l'indemnité de logement prévue pour les membres du personnel enseignant chargés de famille, et il a approuvé le règlement d'une facture complémentaire de frais pour la fête de Saint-Nicolas aux écoles.
Puis le conseil a refusé l'achat d'une publication héraldique, et a été mis au courant par le maire de l'arrêt des travaux de canalisation dans la partie Est de l'agglomération du fait des difficultés rencontrées par l'entreprise intéressée.
Enfin, il a été décidé que la commission compétente, avec le maire en tête, surveillerait et ferait activer pour le mieux l'exécution des travaux de l'école des garçons. (LL)

Mercredi 7 février 1951
LES TRAVAUX À L'ÉCOLE DE GARCONS
Le nombre de jeunes d'âge scolaire ayant fortement augmenté depuis quelques années, le problème des salles de classes s'était posé dès l'après-guerre.
Pour construire de nouveaux bâtiments, la municipalité avait acheté un pâté d'immeubles attenant à l'école de garçons ; mais pour parer au plus pressé, il fut décidé de surélever cette école. Les travaux commencèrent fin août (les vacances... le 14 juillet) et depuis le 1er octobre les enfants ne fréquentent l'école que 4 heures par jour, les garçons le matin, les filles l'après-midi, avec interversion chaque semaine. Si quelques tuiles sont encore déplacées de temps en temps, on peut dire que le gros-œuvre est pratiquement terminé. Certes, la saison ne se prête pas aux travaux de plâterie, mais qu'attendent électriciens et plombiers pour se mettre au travail ? Ce n'est pas sans appréhension que les parents parlent de la cueillette des fraises ; vu la marche actuelle des travaux, ils risquent de voir leurs enfants livrés à eux-mêmes au cours de cette période suffisamment lourde de soucis. Le personnel enseignant atteint dans sa conscience professionnelle se plaint d'avoir à inculquer en un temps réduit les programmes de l'année scolaire. Les uns et les autres espéraient que les cours normaux reprendraient après les vacances de Pâques : une reprise, même partielle, à la Trinité, les rassurent déjà. (...) Cependant, l'ensemble de la population et principalement les chefs de famille seraient très heureux de voir activer les travaux d'achèvement à l'école de garçons. Un membre du conseil est délégué à la reconstruction dans la commune, une démarche s'impose auprès de l'architecte. En sera-t-il chargé ? (RL)

Mardi 13 février 1951
ÉCHOS DE LA SEMAINE PASSÉE
Comme suite à l'article sur les travaux à l'école des garcons, on nous prie de préciser que cette question avait fait l'objet d'une interpellation de quelques conseillers lors d'une réunion récente du Conseil municipal. (RL)

Lundi 17 septembre 1951
Où en est la reconstruction ?
(...) Les écoles de filles et de garçons étant remises en état, il reste encore la construction de la nouvelle mairie et de ses dépendances pour donner aux rues principales leur aspect d’autrefois. (LL)

Jeudi 4 octobre 1951
DE TOUT UN PEU
Nos instituteurs qui ont repris contact avec leurs élèves, ne sont pas mécontents d'avoir pu réintégrer leurs logements abandonnés il y a plus d'un an pour la réfection des écoles de garçons. (RL)

Quelques vues du bâtiment (futur logement des instituteurs) depuis l'origine :

Vendredi 21 décembre 1951
UNE ÉCOLE MATERNELLE sera ouverte début janvier. Les enfants des deux sexes, âgés de 5 et 6 ans, y seront admis. Les parents sont invités à les faire inscrire avant le 31 décembre. (RL)

Dimanche 20 janvier 1952
Ecole maternelle
Dans sa séance de décembre dernier, le Conseil municipal avait décidé la création d'une école maternelle pour le début de cette année. C'est chose faite, puisque la rentrée est prévue pour le 22 janvier prochain.
Puisque nous en sommes aux écoles, formulons le vœu qu'une garderie pour les moins de 6 ans soit installée aussi. Tout à fait voisin, mais sur son territoire, la ville de Metz a ouvert une gardreir exclusivement réservée à ses ressortissants (ou futurs électeurs) qui habitent la cité des Quatre-Bornes. Certains vis-à-vis, lesquels ne sont séparés que par une même rue, mais sur le territoire de Woippy, ne comprennent pas qu'il y ait des privilégiés. En effet, certains bambins, de commerçants notamment, sont admis à la garderie de Metz.
Pour calmer les esprits, il serait souhaitable qu'une garderie soit ouverte dans la commune pour le plus grand bien des enfants et la tranquillité des parents des "blocs" et de l'agglomération principale. (RL)

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La Bibliothèque pour tous

 « Culture et Bibliothèque Pour Tous » a été fondée en 1934 par l’Action catholique féminine, elle devient en 1971 un organisme autonome d’éducation populaire (loi de 1901).
À Woippy, avant-guerre, le dépôt de livres se faisait à la mercerie des demoiselles Gadelle rue de l’Eglise.
Après la guerre, la mercerie ainsi que le dépôt de livres sont repris par Mme Yvonne Schlouppe.
Puis Mme Martin prend la suite à l’ancienne mairie (l’ancienne chapelle démolie à la fin de l’année 1964).
Mme Simon lui succède, le dépôt de livre est alors transféré dans l’ancienne maison Bihr rue de Briey.
Mme Bodin rejoint Mme Simon en 1964.
En mai 1965 la Bibliothèque se tient au rez-de-chaussée du presbytère. Une permanence a lieu le vendredi après-midi.
En 1976, devant l’affluence du vendredi, une permanence est réalisée le mardi après-midi.
À noter que 70 familles sont inscrites.
En décembre 1978, la municipalité met à la disposition de la Bibliothèque un local plus conforme et mieux situé rue Général-de-Gaulle. Les permanences sont encore les mardis et les vendredis.
Dans les années qui suivent, avec Mmes Bodin et Nauroy, l’équipe des bibliothécaires se renforce, dans l’ordre : Mmes Brodier, Humbert, Cabouret (spécialisée jeunesse), Klein, Pizzatto, Thoen.

(Source : Cahier de bord de la Bibliothèque Pour Tous ouvert en 1994 par Mme Monique Nauroy).



Les bénévoles de la bibliothèque :

   L'équipe du mardi et l'équipe du vendredi

Jeudi 8 novembre 2018
Un monument aux Morts devant la bibliothèque

Une séquence du film « Le Temps des Marguerite » avec Clovis Cornillac a été réalisée devant la bibliothèque.

Lors des prises de vues à l'intérieur du café, les figurants marchent sur les trotoir.

Lila Gueneau Lefas dans le rôle d'une des deux Marguerite.
 
Dimanche 12 juillet 2020 (RL)

 
Lundi 13 juillet 2020 (RL)





Juillet - août 2020 : Consolidation du pont (16 photos)
       

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