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  Dernière mise à jour : 9 avril 2016

 Lorry-lès-Metz 

Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( après 1918 )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Le Lorrain (LL)
Le Messin (LM)
Le Lorrain des Réfugiés de l'Est (Edition de Riom (P.d.D.)
 
 
 
Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy, des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

Choix de groupe d'années : | 1838-49 | 1850-59 | 1860-1869 | 1870-1918 |

Années après 1918

Jeudi 28 juillet 1921
Terrible fin. - Un jeune homme de Lorry, Hippolyte Petit, âgé de 32 ans, électricien au service des usines « La Moselle », à Metz, effectuait mardi une réparation aux lignes aériennes du Pays-Haut, et, à cet effet, était monté à l'aide de crampons en haut d'un poteau de suspension des câbles. Vers 15 heures, le malheureux, ayant heurté un fil où circulait un courant de 220 volts, reçut une violente secousse qui lui fit perdre l'équilibre : il tomba à la renverse, restant suspendu la tête en bas par ses crampons qui n'avaient pas cédé. Quand ses camarades de travail accoururent pour le dégager, le malheureux électricien était déjà mort. Il avait dû se rompre la colonne vertébrale dans sa terrible chute, car le courant était trop faible pour le tuer, et, en outre, il avait les deux chevilles entièrement disloquées. Hippolyte Petit n'était marié que depuis dix mois ; c'était un excellent jeune homme, que ses concitoyens regrettent vivement. R. I. P. (LL)

Vendredi 24 février 1922
Une tradition cinq fois séculaire.
- C'est dimanche prochain 26 février que Lorry va procéder à la proclamation des « Vosenots », cérémonie burlesque qui consiste à attribuer à chacun sa chacune et à publier à haute voix les projets de mariage ainsi échafaudés. Bien entendu, il ne s'agit là que d'un passe-temps qui n'engage à rien, mais peut-être devait-il en être autrement dans l'esprit du fondateur de la coutume, Martin de Laître, qui mourut à la fin du quatorzième siècle.
Ce bienfaisant seigneur de Lorry, qui était lépreux et pour cette raison resta célibataire, donna à la commune des bois magnifiques et d'une étendue considérable, restés depuis en sa possession, à condition qu'annuellement soit célébrée la fête des « Vosenots ». Le plus touchant côté de cette tradition fidèlement suivie consiste en ce que, pendant que la jeunesse se divertit bruyamment, les cloches de l'église sonnent un glas funèbre qui annonce le service célébré le lendemain pour le repos de l'äme de Martin de Laître. C'est depuis l'an de grâce 1390, environ, que se perpétue à Lorry cette belle coutume traditionnelle, et les jeunes gens du pays, qui en sont les mainteneurs, méritent d'en être chaudement félicités par ceux qui aiment les cent visages divers de notre vieux pays. (LL)

Jeudi 25 mai 1922
Cambriolage sacrilège.
(Réd. part.). - Des cambrioleurs se sont introduits dans l'église de Lorry au cours de la nuit de mardi à mercredi. Ils ont heureusement échoué dans leurs entreprises sacrilèges, et voici dans quelles conditions ils ont opéré. Dans la journée de mardi, des ouvriers avaient commencé le démontage des 21 vitrages en verre cathédrale, qui vont être remplacés par les nouveaux vitraux, puis ils étaient repartis, leur journée faite, laissant béante une des fenêtres du choeur. Cette circonstance devait être mise à profit par les cambrioleurs. Pour atteindre la fenêtre, fort élevée au-dessus du sol, ceux-ci sont allés prendre dans le voisinage, chez M. Roussel, une échelle de charrette qu'ils dressèrent contre le mur, et ils pénétrèrent enfin dans l'église. Forçant la porte de la sacristie, ils ont fouillé les armoires et vidé le contenu des tiroirs, puis se sont attaqués au coffre-fort, mais sans succès. Ils ont ensuite porté leurs efforts sur le tabernacle, et ont réussi à en forcer la première porte ; par bonheur, la seconde porte a tenu bon, bien qu'ils l'aient faussée, et les malandrins sont sortis en ouvrant une porte latérale dont ils avaient trouvé la clef. Ils ont abandonné dans la sacristie un fort burin et un marteau.
Chez M. Roussel, en outre de l'échelle qui servit à leur escalade, les cambrioleurs avaient pris un long et fort piquet de chêne ; ils s'en sont servis pour continuer leurs exploits aux dépens de M. Jacquemot, débitant et épicier. Là, ils commencèrent par forcer un barreau de fenêtre au moyen du piquet utilisé comme levier, puis ils brisèrent un carreau afin de pouvoir faire jouer l'espagnolette pour entrer. Ils ont alors visité le rez-de-chaussée, ont bu le contenu d'un grand pot à lait puis sont entrés à la salle de débit, où ils ont débouché une bouteille de liqueur pour s'en verser un verre, et de là sont allés à l'épicerie, où ils ont pris des fromages et divers articles dont leur victime cherche à déterminer la nature et la quantité.
Hier matin, les gendarmes de Metz sont venus se livrer à une enquête approfondie et ont recueilli certains renseignements. (LL)

Samedi 10 juin 1922
Relève-selle.
(Comm. part.) - Les jeunes gens de Lorry-lës-Metz rappellent aux habitants de Metz et la banlieue que le relève-selle de leur fête communale aura lieu demain dimanche 11 juin. Ils les invitent à venir se divertir avec eux ; pour finir la journée, ils auront l'occasion de faire une belle promenade sur les hauteurs du voisinage et d'admirer, de là le monument du Poilu. (LL)

Dimanche 30 juin 1935
Certificats d’études.

Les quatre élèves présentés ont passé l’épreuve avec succès.
Ecole des filles : Jeanne Challois et Bernadette Varon.
Ecole des garçons : Jacques Hesse et Germain Roussel.
Aux élèves studieux, à leurs dévoués maîtresse et maître, nous adressons nos plus chaleureuses félicitations. (LL)

Samedi 4 septembre 1943

(Le Lorrain, Edition de Riom)

Samedi 9 décembre 1944
Des nouvelles de chez nous
A Lorry-lès-Metz
La majorité des habitants a été évacuée à Metz le 4 septembre 1944, et ceci dans l’espace d’une heure.
Les personnes restées au village ont été ensuite embarquées pour l’Allemagne et sont actuellement à Thuringue. Parmi celles-ci se trouvent les familles Jager, Hesse, Hennequin, Molter, Schmitt, Calme, et probablement d’autres encore.
Celles restées à Metz devaient à leur tour partir pour l’Allemagne, mais la chose n’a pas été possible en raison de l’avance américaine.
Elles ont pu revenir au village pour sauver un peu de linge et c’est tout. En revenant quelques jours après dans l’espoir de prendre encore un peu de leurs biens, elles ont dû constater que tout était pillé.
Les maisons, depuis chez François Jacquemot jusqu’à chez la veuve Vuillaume sont brûlées. Plus haut, la rangée de maisons se trouvant entre le café Hennequin et Louis Buzy et brûlée également. Une bombe est tombée dans la cave d’Albert Hulo. Il y a aussi des maisons démolies par les bombes, mais elles ne sont pas énumérées. La maison à Charles Vuillaume est détruite aussi.
Jean Hulo, âgé de 18 ans, qui était camouflé pour ne pas être incorporé dans la Wehrmacht, a pu revoir le jour dès la libération. Les Boches ont fait des perquisitions chez les parents avec l’aide de chiens, mais heureusement, ceux-ci n’avaient pas beaucoup de flair. (LL, édition de Riom)

Samedi 16 décembre 1944
EN MOSELLE
Lorry-lès-Metz
(Extrait d’une lettre adressée par M. Edmond Braun, le 30 novembre)
Le 2 septembre fut donné l’ordre d’évacuer le village et, vingt minutes furent accordées pour les préparatifs. Je décidais de ne pas partir, et avec les familles Watrinet, Nenning, Thomas et Houillon, environ une vingtaine de personnes nous nous sommes cachés au bois du Clauty, où nous avons passé la nuit. Le lendemain soir, nous sommes retournés au village que nous avons trouvé complètement abandonné ; le bétail errait dans les rues et dans les jardins ; et nous sommes restés ainsi terrés au village une quinzaine de jours. Quand l’artillerie a commencé à donner, plusieurs personnes s’en allèrent se réfugier à Metz. Le 26 septembre, ceux qui restaient reçurent l’ordre de quitter la localité. Naturellement, nous n’avons pu récolter les pommes de terre ni faire la vendange. Les familles Hennequin, Meunier, Ruzle, Klein, Hesse, Jager, Blanchebarbe, Georges Schneider, Charles Schmit et sa femme, la famille Léonard de Woippy, etc., se trouvent actuellement déportés en Allemagne, à Thuringue. (LL, Edition de Riom)

Mercredi 13 avril 1949
ECOLE MENAGÈRE DE VIGNEULLES par Lorry-lès-Metz.
L'Exposition des travaux, qui a eu lieu les 9 et 10 avril, s'est déroulée, comme les années précédentes, dans une athmosphère de joie et de sympathie.
Mgr l'Evêque avait bien voulu l'honorer de sa visite. Une fois de plus, professeurs et enfants ont pu apprécier sa paternelle et souriante bonté, elles lui en expriment leur profonde reconnaissance.
Le temps assez maussade des derniers jours s'était amélioré le dimanche ; aussi les visiteurs sont-ils venus nombreux et chacun s'en retourna émerveillé des travaux présentés. Les plus satisfaits étaient les parents, qui constatèrent les progrès réalisés par leurs filles. (LL)

Jeudi 12 novembre 1953
Lorry-lès-Metz a son Ciné-Club

Pour la saison 1953-1954, l’Association des Loisirs Populaires vient de fonder une nouvelle section : le Ciné-Club de Lorry-lès-Metz. Ce Ciné-Club a pour but de faire découvrir aux jeunes et aux adultes les richesses artistiques contenues dans des films qui y seront présentés. Chaque séance sera suivie d’une discussion sur le film présenté, à laquelle tous les membres sont invités.
Les personnes voulant assister aux séances du Ciné-Club pourront retirer leur carte à l’entrée du spectacle. La cotisation est fixée à 100 fr. par mois et est valable pour deux séances.
Les représentations auront lieu tous les quinze jours jusqu’au mois d’avril 1954. La prochaine soirée est prévue pour le vendredi 13 novembre, à 20 h. 30, dans la salle du Café du Commerce (La salle sera chauffée).
Au programme, en plus des films documentaires, un film de classe : « Les Disparus de St-Agil », de Christian Jacques, avec Michel Simonin, Eric von Stroheim, Aimé Clarion et Mouloudji.
Toute la population est cordialement invitée. (LL)

Samedi 31 juillet 1954
LE TRAGIQUE DECES D’UN ENFANT DU PAYS
C’est avec une vive émotion que la population de la localité et de la région a appris le décès tragique du jeune Jean Gérôme, caporal-chef. Le jeune homme participait à des manœuvres de pontonniers sur la Garonne lorsqu’il glissa avec plusieurs de ses camarades dans les flots du fleuve et se noya.
Mme Vve Gérôme, qui perdit déjà son mari dans des circonstances dramatiques (il sauta sur une mine en 1946) a été avertie avec tous les ménagements nécessaires.
Dans ces douloureuses circonstances, nous lui présentons nos condoléances attristées. (RL)

La reine des mirabelles
Les jeunes gens et jeunes filles du village se sont réunis, afin de procéder à l’élection de la reine des mirabelles et de ses demoiselles d’honneur.
C’est Mlle Nicole Chauvin, âgée de 19 ans, monitrice à l’école ménagère de Vigneulles, qui fut élue reine, et Mlles Jeannine Willaume et Colette Nennig, demoiselles d’honneur. (RL)

Dimanche 1er août 1954
Ainsi que nous l’avons relaté hier, c’est Mlle Nicole Chauvin qui a été élue Reine des Mirabelles. La voici, entourée de ses demoiselles d’honneur.
(Photo)

Lundi 2 août 1954
Les émouvantes obsèques du caporal-chef Gérôme à Lorry-lès-Metz

Toute la population de Lorry avait tenu à rendre un dernier hommage à M. Jean Gérôme, décédé dans les circonstances que l’on sait. Caporal-chef au 17e bataillon de Génie Aéroporté, il devait trouver une mort tragique au cours d’un exercice sur la Garonne.
Ainsi, cette belle famille de neuf enfants se trouve endeuillée pour la seconde fois en quelques années, le père ayant sauté sur une mine après la libération.
C’est dire toute la sympathie qui entourait la famille lors des obsèques qui se déroulèrent hier matin dans la petite église de Lorry. On notait la présence de M. François, maire de la localité, entouré des membres de son Conseil municipal. L’office religieux était célébré par M. l’abbé Jacquemin, curé de Lorry.
Après l’absoute, le cercueil fut acheminé vers le cimetière, où un détachement du 2e génie rendait les honneurs.
Une allocution fut prononcée par M. le Maire qui évoqua tout d’abord les circonstances tragiques du décès du père de ce jeune soldat qui devait être l’une des dernières victimes de la guerre. Quant au jeune gradé, il fit toujours preuve des meilleures qualités et de la plus grande conscience dans tout ce qu’il faisant tant dans la vie militaire que parmi les seins, dans son village natal. La mort brutale est venu le frapper alors qu’il entrevoyait déjà avec joie sa libération en octobre prochain.
M. le Maire termina en présentant les condoléances de la municipalité à la famille si cruellement éprouvée.
Le représentant des Anciens Combattants prit à son tour la parole pour adresser un dernier adieu au jeune soldat.
Nous renouvelons à Mme Gérôme ainsi qu’à toute la famille, nos condoléances attristées. (RL)

Jeudi 26 juin 1958
153 enfants ont subi les épreuves du C.E.P. à Maizières-lès-Metz

Hier s’est tenu à Maizières-lès-Metz, groupe scolaire Victor-Hugo, la session du C.E.P. sous la présidence de M. Migliori, inspecteur primaire. M. L. Hollerteth, inspecteur d’Académie, a honoré de sa présence, pendant quelques heures, cette session qui groupait 152 candidats, dont 89 garçons et 63 filles. Les résultats ont été proclamés vers 18 h. 30.
Garçons.
Lorry-lès-Metz. Buzy Jean-Pierre, Marck Alain.
Filles
Lorry-lès-Metz. Calmé Michèle, Geissenhoffer Monique, Martzel Monique.

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