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La Maison Neuve
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Premiers plans et premières vues Iconographie
d'hier à aujourd'hui
La brasserie
(1823)
L'atelier de galvanisation
(1841)

Ci-dessous, en tableau, les résumés des documents d'archives ou les extraits de journaux d'époque, concernant la Maison Neuve.
Pour accéder à la transcription complète de l'acte, cliquer sur la référence de l'acte.

( Recherches et transcriptions effectuées par M. René MOGNON, de la Société d'Histoire de Woippy )

Dates Résumé du document ou copie journal Référence
27 novembre 1748 En vertu d'un contrat obligatoire passé devant M. Bernard, notaire, le 25 mars 1748, et d'un décret de nous président lieutenant général de ce jour… suite à saisie (plusieurs saisies) c'est-à-dire le fond et tréfond et propriété de tous les immeubles déjà vendus, dont 1 pièce de terre ban de la ville lieu-dit aux champs moraux, 1 pièce de terre devant le Pontiffroy, 2 maisons, rue des Bénédictins (paroisse St-Livier), 1 maison rue Belisle, 1/2 maison rue Paille-Maille. Une pièce de terre, ban de Woippy, acquise récemment de Jean Mangenot, jardinier en cette ville, de Jean Mangenot fils, majeur et maître distillateur en icelle, de Barbe Mr fille majeure, Nicolas Choffin, boulanger, Margte Mangenot, épouse. Procès-verbal d'adjudication (vente par licitation) fait par devant nous, les 16 et 21 février précédents et 19 mars suivant lesquels immeubles sont adjugés ce jourd'hui séparément à savoir 1 pièce de terre labourable, ban de Woippy, 4 journaux ou environ, la veuve Mangenot d'une part et d'autre, laquelle lui est adjugée par le présent décret (7 novembre 1748). Vente par criées 4 dimanches successifs devant la porte des églises de Woippy, St-Livier et St-Simon, 740 livres à Pierre Lamarle, procureur en ce siège du bailliage. A.D.M.
B 2965
9 janvier 1750 Echange de terre entre Louis Jeoffroy et Mathias Melchior, aubergiste à la Maison Rouge, lieu-dit au champ chaudron en la fin des trente fauchées... 3E 5038
5 juin 1754 Vente de Pierre Lamarle à Mathis Melchior, cabaretier à la Maison Neuve, 1 pièce de terre de 4 journaux lieu-dit près la Maison Neuve entre la veuve Mangenot de part et d'autre, venue de Jean Mangenot et consort (27 novembre 1748), 800 livres. 3E 3775
25 mai 1759 Inventaire Melchior, revenus, titre et papiers (rien d'autre) suite au décès de son épouse.
(Voir dossier Montjean, page 21)
3E 4208
23 juillet 1760 Vente de la Maison Neuve
Mathis Melchior père, Pierre et Madeleine Melchior, ses deux enfants et Mathis aussi son fils, marchand de vin demeurant à Kelle, pays de Luxembourg, mandataire aussi Michel Triste maréchal-ferrant à Walvistroff et Marie Melchior, épouse, chacun 1/4 de la succession.
Il leur appartient ladite Maison Neuve avec ses jardins derrière et à côté et autres appartenances et dépendances, de laquelle ils ne peuvent en faire partage sans cause et dommage et perte considérable.
Après plusieurs enchères, la Maison vulgairement appelée Maison Neuve située sur la route de Metz à Thionville, ses aisances, appartenances et dépendances, jardins derrière et à côté, entourée de murs et de haies vives est adjugé à Nicolas Jolival, marchand à Thionville et Catherine Partager pour 11 100 Livres.
3E 4211
7 mai 1771 Vente par Nicolas Jolival et Catherine Partager, épouse, à Pierre Bailly, marchand, demeurant à La Chapelle St-Laurent en Grand Vaux en Franche-Conté, étant présent à Metz. La Maison vulgairement appelée la Maison Neuve avec tous les bâtiments, jardins potagers, vergers et terres en dépendant, tant audit ban de Woippy (que voisin ou circonvoisin) venus de Mathias Melchior et Catherine Sele, acte du 9 janvier 1750 (3 E 5038), avec charge et redevances seigneuriales… 17 000 Livres Tournois. 3E 4241
5 août 1771 Mariage de Pierre Bailly et Anne Mangeot (voir dossier Montjean, feuille 21). La future épouse aura la moitié de la Maison Neuve et ses dépendances que le futur époux vient d'acquérir.
Et comme il y avait Soviété verbale entre tous les frères Bailly et le futur époux pour le négoce et entreprise qu'ils faisaient, ledit Jean-Claude Bailly tant en son nom qu'en ceux de ses autres frères nommés audit acte privé ci-joint, consent à la rupture de ladite société à l'effet de donner toute exécution à ladite communauté sus-stipulée…
Présents au mariage côté Bailly : Jena-Claude Bailly, son frère aîné, négociant à la Chapelle St-Laurent en Grand Vaux, présent au nom des sieurs Jean-Baptiste Louis, Claude Alexis, Pierre Claude et Marie Joseph les Bailly ses frères (procuration à l'intérieur du dossier)
 
8 septembre 1777 Bail de la étairie en Vaux, à Woippy, par Georges Poulmaire et Pierre Bailly, cabaretiers et aubergistes aux Maisons Rouge et Blanche (Neuve) 3E 4814
1er floréal an 9
(21 avril 1801)
Inventaire suite au décès de Pierre Bailly le 20 Ventôse dernier.
Uniquement l'auberge de la Maison Neuve :
1 cuisine prenant jour sur la route, 1 chambre vis-à-vis, 1 chambre ensuite, 1 chambre à droite vis-à-vis la cuisine, prenant jour sur la cour, 1 chambre à four, 1 laiterie à raser, autres chambres, 1 cabinet, autres chambres au grenier, 1 remise, écuries, grenier, une cave au-dessous du grenier, jardins.
352 U 7
3 janvier 1814 Inventaire après décès d'Anne Mangeot à la Maison Neuve le 24 novembre 1813, veuve Pierre Bailly. Uniquement l'auberge. Description des chambres, dont 1er étage, écuries, aussi de porcs et poulerie.
Rez-de-chaussèe : une cuisine, une chambre à four, cinq chambres, deux cabinets. Etage : sept chambres, deux cabinets, un grenier au-dessus des chambres, un grenier prenant jour sur le jardin. Une cour derrière la maison, un hallier, une grange, entrée sur la route, les écuries, un grenier dessus, 3 juments, 2 vaches, 3 porcs, dans la poulerie : 2 poules et 1 coq. Une cave à l'entrée sur la route.
352 U 50
23 juin 1814 Adjudication famille Bailly, question d'héritage Bailly. Tous et nombreux héritiers du sieur Pierre Bailly, aubergiste à la Maison Neuve. Il dépend en ce qui concerne Woippy : une maison servant d'auberge, la Maison Neuve composée de maison, jardins, vastes écuries et remises, de grands greniers, ses appartenances et dépendances.
La maison servant d'auberge nommée la Maison Neuve, après plusieurs enchères est adjugée au sieur Célestin Bailly, au sieur Ferrey et au sieur et dame Himmelspach demeurant à Forbach.
Célestin Bailly demeurant à St-Laurent en grand vaux (Jura), tous héritiers Bailly pour 17 500 francs.
352 U 50
16 février 1815 Vente par les héritiers Bailly à Jean-Baptiste Munier dit St-Paul, brasseur patenté à Metz, demeurant place Ste-Croix et Marie Ferry, épouse. Chacun par moitié, une maison servant d'auberge au prix de 18 000 francs. 352 U 52
13 décembre 1823 Vente après décès de Marie Ferry, veuve Jean-Baptiste Munier, brasseur à la Maison Neuve. Brasserie faite à neuf. Adjugé définitivement au sieur Jean-Baptiste Munier dit St-Paul pour 20 000 francs. 351 U 36
16 août 1824 Comparution pour question des droits des mineurs Munier. Succession de Marie Ferry.
Margt Munier, fille majeure, Jean-Mathieu Dury / Marie Munier épouse. Copie a été donnée à Jean-Baptiste Munier fils majeur demeurant à la Maison Neuve, et à Jean-baptiste Hanne subrogé tuteur à Adèle et Anne Munier enfants mineurs dudit Munier dit St-Paul et Marie Ferry.
351 U 38
28 juillet 1830 AVIS ET ANNONCES. Les bâtiments dits la Maison-Neuve, jardin en dépendant, contenant 81 ares (700 verges), situés près Metz, sur la route de cette ville à Thionville, propres à l'établissement d'une auberge, d'un commerce et de toute usine, et où il y a une très belle brasserie bâtie à neuf, avec trois chaudières, à vendre définitivement devant Me Rollin, notaire à Metz, en son étude, rue aux Ours, n° 3, le lundi 16 août 1830, deux heures après midi, pour en jouir de suite. Journal du département de la Moselle
8 octobre 1830 Etat d'ordre, main levée, entre les héritiers. Jean-Baptiste Munier majeur, demeurant à la Maison Neuve, Jean-Baptiste Munier ancien brasseur demeurant à la Maison Neuve, veuf de Marie Ferry, héritier pour 1/4. 351 U 49
13 octobre 1830 Jean-Baptiste Munier vend la Maison Neuve à Charles-Antoine Dousset pour 24 525 francs. 351 U 49
29 octobre 1833 Mariage Henderson / Willaume 351 U 55
23 juillet 1841 Vente Dousset / Charles-Louis Lefort pour 19 050 francs.
Procès-verbal définitif le 17 août 1841.
Annonces dans l'Indépendant de la Moselle le 26 juillet 1841 et 18 octobre 1841.
351 U 65
14 oct. 1841 Traité de société Cuny, directeur Caye. 349 U 62
Jeudi 2 août 1849 Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3.
Lundi 20 août 1849, à deux heures de relevée, il sera procédé, en l'étude dudit Me Rollin, notaire à Metz, à l'adjudication aux enchères et à crédit, en un ou plusieurs lots, d'une vaste propriété appelée la Maison-Neuve, située sur le territoire de Woippy, près Metz, à l'embranchement de la grande route de Metz à Thionville et du chemin vicinal qui conduit à Woippy, composée de Maison d'habitation, Bâtiments d'exploitation, Magasin, Brasserie, beau jardin et autres dépendances.
C'est dans cette vaste propriété que s'exploite en ce moment l'industrie de la galvanisation du fer.
Cette propriété est en très bon état. Par sa proximité de Metz (3 kilom.), sa situation sur une grande route très fréquentée, le développement de son terrain, l'importance, la commodité et la solidité des bâtiments, elle peut convenir à l'établissement de tout genre de commerce en gros et d'industrie.
Si un capitaliste voulait acheter comme placement de fonds, des locataires se présentent pour prendre à bail toute la propriété, moyennant un loyer annuel, net d'impôts et charges ordinaires, de 2 000 fr., et pour une durée de 9 ans.
Pour visiter la propriété, s'adresser sur les lieux, à M. Cuny, et pour connaître les conditions de la vente et voir les titres de propriété, s'adresser à Me Rollin, notaire à Metz.
Journal "Courrier de la Moselle"
27 février 1852 Cahier des charges, faillite Lefort, ex agent de change à Metz, Anne Cuny, épouse, (Tribunal de première instance, le 13 février 1852)
Vente en trois lots, l'ensemble est adjugé à Nicolas Humbert et son épouse Barbe Catherine Sophie Simonet.
48 E 162
Mardi 9 mars 1852 Etude de Me Mangin, avoué à Metz, rue du Heaume, 8.
D'un exploit de Périquet, huissier à Metz, en date du 6 mars 1852, enregistré le 8 même mois, n° 1202, aux droits de 2 fr. 20 c., Il résulte que dame Joséphine Cuny, épouse du sieur Adam Cuny, négociant, demeurant à la Maison-Neuve, près Metz, elle domiciliée audit lieu, a formé contre son mari et contre M. Claude Chambeau, ancien notaire, demeurant à Metz, en sa qualité de syndic à la faillite des sieurs Cuny frères, devant le tribunal de première instance de ladite ville, une demande en séparation de biens, et qu'elle a constitué Me Mangin, avoué audit siège, à l'effet d'occuper pour elle sur cette demande. Pour extrait certifié par l'avoué de la dame Cuny, soussigné. Metz, le 8 mars 1852. Signé Mangin.
Journal "Courrier de la Moselle"
Mardi 16 mars 1852 Etude de Me Woirhaye, avoué à Metz, rue Haute-Pierre, 8.
Vente judiciaire, par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3. Le jeudi 1er avril 1852, à deux heures de l'après-midi, à la Maison-Neuve, commune de Woippy, sur la route de Metz à Thionville, de la vaste propriété de la Maison Neuve, dépendant de la faillite du sieur Lefort.
En exécution d'un jugement rendu par le tribunal de première instance de Metz, le 13 février 1852, en la chambre du conseil dudit tribunal, sur la requête à lui présentée, par M. Charles Meyer, liquidateur, demeurant à Metz, agissant en qualité de syndic définitif de la faillite du sieur Claude-Louis Lefort, ex-agent de change, à Metz, procédant par le ministère de Me Woirhaye, son avoué près ledit tribunal, demeurant à Metz, rue Haute-Pierre, 8. Il sera, par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, commis à cet effet, par le jugement pré-rappelé, procédé à la vente de la propriété ci-après désignée :
Une vaste propriété, dite la Maison-Neuve, située commune de Woippy, à 5 kilomètres de Metz, à l'embranchement de la route de Metz à Thionville et du chemin vicinal de Metz à Woippy, composée de bâtiments d'habitations , granges, écuries, jardins anglais et potager, caves et dépendances, brasserie et bâtiment servant à l'exploitation de la galvanisation du fer.
Cette propriété, d'une contenance totale de 65 ares 64 centiares, sera vendue en un, deux ou trois lots ; ces trois lots seront composés comme l'indique le plan géométral de ladite propriété, dressé le 31 janvier dernier, par M. Bertrand, architecte, demeurant à Metz ; lequel plan porte la mention suivante : enregistré à Metz, le 3 février 1852, fol. 159, verso case 8e , reçu 2 fr. 20 c. pour décime, signé Lanty, et se trouve annexé au cahier des charges, dressé par Me Rollin, le 27 du même mois.
Le troisième lot est composé notamment de la brasserie exploitée par le sieur Bolley ; quant aux premier et deuxième lot, composés de la maison de maître, de vastes remises et des bâtiments qui servent à la galvanisation du fer, ils pourraient être facilement convertis, soit en les réunissant, soit même séparément, en maison de ferme, d'auberge ou de commerce.
Les enchères seront ouvertes sur les mises à prix suivantes, fixées par le jugement pré-rappelé, savoir :
1° Pour le premier lot, composé des bâtiments de la galvanisation, avec jardins et dépendances, à la somme de 8 000 fr.
2° Pour le deuxième lot, composé de la maison de maître, jardins et dépendances, à la somme de 8 000 fr.
3° Et pour le troisième lot, composé de la brasserie avec jardin et autres dépendances, à la somme de 8 000 fr.
Cette vente aura lieu sous les clauses et conditions du cahier des charges, dressé par ledit Me Rollin, notaire, et déposé en son étude, où les amateurs pourront en prendre communication, ainsi que le plan y annexé. Les amateurs pourront s'adresser aussi soit à M. Meyer, syndic de la faillite Lefort, rue de la Fonderie, n° 3, soit à Me Woirhaye, avoué poursuivant, rue Haute-Pierre, 8.
Fait à Metz, le 5 mars 1852, en l'étude de Me Woirhaye, avoué de M. Meyer, soussigné. Signé : Woirhaye.
Journal "Courrier de la Moselle"
Samedi 22 mai 1852 Etude de Me Woirhaye, avoué à Metz.
Mardi 1er juin 1852, à deux heures de l'après-midi, vente judiciaire et définitive, même au-dessous de la mise à prix, en l'étude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3, de la propriété de la Maison-Neuve, située sur la route de Metz à Thionville, à l'embranchement qui conduit à Woippy, dépendant de la faillite Lefort.
Cette propriété se compose de bâtiments d'habitation, jardin verger et potager, brasserie, vastes bâtiments ayant servi à l'usine de la galvanisation du fer, granges, écuries, et autres dépendances. Le tout d'une contenance de 66 ares 64 centiares. La division de la propriété a été opérée en trois lots, mais le tribunal a autorisé la vente en gros ou en détail, avec faculté de modifier les lots. S'adresser, pour les renseignements et les conditions de la vente :
1° A Me Rollin, notaire, dépositaire du cahier des charges, du plan et des titres de propriété ;
2° A M. Meyer fils, syndic de la faillite Lefort, rue de la Fonderie, n° 3, à Metz ;
3° Et à Me Woirhaye, avoué poursuivant la vente.
Pour extrait certifié par le soussigné. L. Woirhaye.
Journal "Courrier de la Moselle"
21 août 1854 Nicolas Humbert, peintre sculpteur, photographe, et Barbe Catherine Sophie Simonet épouse (410 Q 493).
Vente d'une partie des bâtiments, couverts en zinc, pour 7 000 francs, à Joseph Muscat, entrepreneur de bâtiments à Metz, et Catherine Duval, épouse, qui se propose d'établir une usine. Monsieur Humbert restant propriétaire de l'autre partie.
La portion vendue comprend la remise, entrée sur la grande route, le cellier à côté, une cave voûtée, une grand pièce à côté de la cave et du cellier, prenant jour sur la route dans laquelle se trouve une pompe, la cour en suite ayant accès sur la grande route par une porte cochère et renfermant deux bâtiments servant l'un de remise et l'autre de hangar, tous deux couverts en zinc, et les lieux d'aisances, grenier au-dessus du bâtiment principal. La partie du jardin attenant à la cour qui sera séparé de celui que se réserve… une petite construction de zinc et dépendances… pour 7 000 francs.
Les eaux pluviales ménagères et autres provenant de l'usine que se propose d'établir les acquéreurs prendront leur cours dans le fossé le long de la propriété du vendeur pour aller se jeter dans le fossé de la route de Woippy à La Maxe.
410 Q 434
(ou 45 E 6)
7 mai 1857 Nicolas Humbert, propriétaire de la Maison Neuve et son épouse Simonet, vendent à Sébastien Henry, cultivateur, demeurant à la maison de planches (Devant-les-Ponts), une pièce de terre aux trente fauchées, d'une contenance de 2 h 40 a 99 c.

410 Q 493
Samedi 6 juin 1857 Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, n° 17.
Le mercredi 17 juin 1857, à une heure de l'après-midi, Me Félix Simon, notaire à la résidence de Metz, procédera, en la maison de M. Humbert, située à la Maison-Neuve, commune de Woippy, à la vente par adjudication, en détail, de 1 hectare 36 ares 45 centiares de terres labourables en deux pièces, et de 2 hectares 95 ares 12 centiares de pré en plusieurs pièces, dont une partie défrichée, le tout situé sur le territoire de la commune de Woippy, près Metz.
S'adresser audit Me Félix Simon pour prendre connaissance des titres de propriété et des conditions du procès-verbal. (CdMo)
Journal
"Le Courrier de la Moselle"
22 juillet 1857 Nicolas Humbert, propriétaire de la Maison Neuve et son épouse Simonet, vendent à Dominique Gaspard, fabricant d'huile, des terres aux lieux-dits en Bayonville, devant la Maison-Neuve, aux trente Fauchées. 410 Q 500
Jeudi 13 janvier 1859 Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17.
Le jeudi 31 janvier 1859, à deux heures après midi, Me Félix Simon, notaire à Metz, procédera, en son étude, à l'adjudication en un seul ou en trois lots, au gré des amateurs, d'une belle propriété sise à la Maison-Neuve, commune de Woippy, située sur la route impériale de Thionville, à deux kilomètres de Metz, composée de jardin, d'une brasserie et de vastes bâtiments pouvant servir à toute sorte d'industrie. Pour tous renseignements, s'adresser à Me Félix Simon, notaire.
Journal "Courrier de la Moselle"
Samedi 15 janvier 1859 Vente amiable, le mercredi 2 février 1859, à dix heures du matin, à Maison-Neuve, commune de Woippy, dans la brasserie de M. Humbert, propriétaire, par Dodier, huissier de justice.
Cette vente consistera en ustensiles de brasserie, notamment deux chaudières en rosette, d'une contenance chacune de 9 hectolitres à 9 hectolitres et demi, une pompe à chaud, une cuve avec faux-fonds en rosette, d'une contenance de 22 hectolitres, un rafraîchissoir d'une contenance de 11 hectolitres, quatre-vingt futailles d'une capacité de 30 à 500 litres, outils de tonneliers, etc. Au comptant et cinq centimes par francs.
Journal "Courrier de la Moselle"
11 juillet 1876 Nicolas Humbert ancien photographe, aujourd'hui artiste peintre, et son épouse Simonet, vendent une propriété au Ban-St-Martin. 410 Q 1017
8 septembre 1862 Nicolas Humbert, peintre-sculpteur, demeurant à la Maison-Neuve, et son épouse Simonet, vendent à Charles Mauler de Saint-Julien-lès-Metz, et à Marie Duprix, son épouse, la propriété sise à la Maison-Neuve pour 8 500 francs : remises, écuries, corps de logis et vastes bâtiments avec une cour et un jardin d'environ 20 ares, la palissade de M. Muscat et les bâtiments du sieur Muscat au sud. Plus un petit terrain de l'autre côté de la route.
Conditions (entre autres) : de maintenir les conventions verbales faites avec Dme veuve Beauvent et son fils jusqu'au 1er janvier 1868, et avec M. Fortin jusqu'au 1er avril 1863. M. Mauler se charge de prévenir les locataires en temps utile, de supporter la reprise par le vendeur des briques réfractaires des fours et généralement de tout ce qui compose sa fabrique de pipes asiatiques et de peinture sur verre, et par suite la démolition nécessaire pour exercer cette reprise. Il est convenu que l'acquéreur sera propriétaire des briques ordinaires et des tuiles provenant de la démolition.
410 Q 627
  Charles Mauler, serrurier, aubergiste, maître d'hôtel. St-Julien, Maison-Neuve, Ars-sur-Moselle. 405 Q 32
Mardi 11 novembre 1862 Etude de Me Emile Gilbrin, notaire a Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Une belle maison d'habitation et d'exploitation, récemment construite, avec jardin en plein rapport y attenant, le tout contenant 63 ares 37 centiares, sis à la Maison-Neuve, commune de Woippy, faisant angle avec la route impériale de Metz à Thionville et le chemin de la Maxe ; et une belle pièce de terre, contenant 1 hectare 74 ares 89 centiares, ban de Woippy, lieu-dit à la Grande-Bayonville, entre M. Cuveiller et Bouvin, en 8 sillons qui pourront être réunis au gré des amateurs, à vendre par adjudication en détail, la mardi 2 décembre 1862, à une heure après midi, au village de Woippy, en la maison commune, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz. (CdMo)

Journal "Courrier de la Moselle"
4 avril 1863 (Emile Dauphin, notaire à Vigy, réf. 10 E 67)
Charles Mauler, propriétaire demeurant à la Maison-Neuve, et son épouse Marie Duprix, vendent à M. Antoine Schwartz, brasseur, domicilié à la Maison-Neuve, et à Elisabeth Hentz, son épouse, un corps de bâtiment consistant en la construction où se trouve la brasserie, pour 4500 francs.
410 Q 646
Samedi 3 octobre 1863 Une exposition automnale d'horticulture, dont on n'a guère parlé et qu'on a pas visité davantage, a eu lieu ces jours-ci dans la salle du jardin Fabert. Nous empruntons au Vœu national quelques détails sur cette exhibition, qui n'a eu que le tort de choisir mal son moment :
«  (…) Le journal auquel nous empruntons ces détails termine ses citations par un éloge mérité de l'exposition de M. Beauvent, potier-artiste à la Maison-Neuve, dont les produits devraient être plus recherchés des amateurs. « M. Beauvent, dit-il, a toujours des types nouveaux à offrir ; ses teintes nouvelles, d'un beau gris blanc, sont fort remarquables et tous ses produits ont un cachet artistique. Encore ces avantages sont-ils couronnés par un extrême bon marché. M. Beauvent mérite donc toutes les faveurs et tous les encouragements. » (CdMo)
Journal "Courrier de la Moselle"
Jeudi 2 juin 1864 A. Rollet, huissier à Metz, rue de l'Abreuvoir, n° 8 bis.
Vente aux enchères publiques pour cause de cessation d'exploitation d'un matériel de brasserie et de débit. A la Maison-Neuve, commune de Woippy, sur la route de Metz à Thionville.
Le lundi 6 juin 1864, à une heure après midi, à la Maison-Neuve, commune de Woippy, sur la route de Metz à Thionville, au domicile et à la requête de M. Schwartz, brasseur audit lieu, il sera, par le ministère de A. Rollet, huissier à Metz, procédé à la vente aux enchères publiques d'un matériel de brasserie et de débit consistant notamment en :
- Un fort cheval de trait avec deux harnais complets, un camion de brasseur, une grande pompe à froid, environ 100 tonneaux d'expédition, 40 tonneaux d'entonnement, 20 tinettes, corps en cuivre et fer-blanc, escaliers de brasserie, 10 baquets à soutirer la bière, 5 brosses de brasserie, un fût de goudron et autres ustensiles de brasserie, 2 balles de houblon, environ 40 kilog. de colle ;
- Un atelier complet de tonnellerie, comprenant notamment trois établis avec leurs accessoires ;
- Deux enclumes et un étau, 50 sacs neufs, gîtes de cave, cercles de tonneaux en fer, un grand van, brouettes, etc. ;
- 14 tables, bancs et chaises de débit, un comptoir, moos, canettes, verres et bouteilles, deux pendules, une bascule, une balance avec leurs poids, râtelier et mangeoires, houille, fumier, cuveaux à lessive, planches en sapin, et quantité d'autres objets.
A crédit jusqu'au 11 novembre prochain pour les personnes connues et solvables.
Les bâtiments dans lesquels sont établis la brasserie et le débit, à vendre ou à louer pour entrer en jouissance de suite. S'adresser, pour traiter, soit à Me Dauphin, notaire à Vigy, soit à Me Rollet, huissier à Metz.
Journal
"Courrier de la Moselle"
24 septembre 1864 Charles Mauler, aubergiste, et Marie Duprix, son épouse, achat de terrain (Ars-sur-Moselle). 410 Q 679
Samedi 10
décembre 1864
Etude de Me Espagne, notaire à Metz, rue Serpenoise, 58 et 60, successeur de Me Gougeon. Le lundi 19 décembre 1864, à midi, à la Maison-Neuve, près Metz, Me Espagne procédera à l'adjudication : 1° D'un corps de bâtiment qui fait partie de la Maison-Neuve, commune de Woippy, renfermant une brasserie avec grenier, colombier et cour à côté, entre la route de Metz à Thionville et le chemin de Woippy ;
2° et d'un petit terrain d'environ un are, vis-à-vis l'angle du bâtiment.
M. Mauler, propriétaire de la contre-partie dudit corps de bâtiment vendrait cette contre-partie en cas d'offres suffisantes. S'adresser, pour connaître les conditions de la vente et pour traiter, à Me Espagne.
Journal
"Courrier de la Moselle"
8 novembre 1865 Vente par Charles Mauler, restaurateur à Ars-sur-Moselle, et Marie Duprix, son épouse, de la propriété située à la Maison-Neuve, à Mlle Jeanne Remy, rentière à Metz.
Soit : la maison d'habitation, remise, ..., un bâtiment entre la remise et la propriété de Mr Winsbach (caves et écuries), une petite cour et jardin, une autre grande cour où se trouve une pompe entre la maison d'habitation et la propriété de Mr Schvartz, un grand jardin.
S'entendre avec les locataires pour la résiliation des baux, question d'expulsion. Mr Lefevre, d'une portion de la maison.
La propriété présentement vendue faisait originairement partie d'une plus vaste propriété dont ils ont vendu l'autre portion à Mr Antoine Schwartz, brasseur, suivant acte devant Me Dauphin, notaire à Vigy le 19 mars 1863 (voir case suivante).
Aux termes de cet acte, la vente consentie à Mr Schwartz comprenait un bâtiment servant de brasserie, les greniers, écuries et caves, le corps de logis. A côté habitent les époux Beauvent, le colombier à côté de la brasserie, et une partie de la cour à côté qui servait de limite.
Il avait été encore convenu que pour indemniser Mr Schwartz de la privation de jouissance gratuite que lui causerait la location faite auxdits époux Beauvent, il aurait jusqu'à la sortie de ces derniers, la jouissance gratuite dans la partie de l'immeuble réservée aux époux Mauler, c'est-à-dire dans la propriété présentement vendue à Mlle Remy, de deux chambres, d'une cuisine au rez-de-chaussée et d'un petit jardin. Prix de vente : 5000 francs.
Une grange est occupée par M. Monpeurt.
M. Nicolas Schwartz, fabricant de chaux, demeurant à Metzervisse, agissant comme mandataire de M. Antoine Schwartz, brasseur, et Elisabeth Hentz, son épouse.
410 Q 709
7 mars 1866 Notaire Charles Omer Gilbrin. Nicolas Schwartz mandataire d'Antoine Schwartz, brasseur, et d'Elisabeth Hentz, épouse, demeurant à Villerupt, vendent à Dlle Jeanne Remy, propriétaire, demeurant à Metz, la propriété située à la Maison-Neuve, comprenant un corps de bâtiment consistant en la construction où se trouvait la brasserie qu'exploitaient les vendeurs, les greniers, écuries et caves. Le corps de logis avec caves et greniers à côté de la brasserie et une partie de cour à côté. Le tout limité à l'est par la route de Metz à Thionville, au nord par le chemin de Woipy et l'immeuble de l'acquéreur au sud. 410 Q 717
12 février 1870 Le mercerdi 16 février 1870, à 2 heures, il sera, en l'étude et par le ministère de Me Montjean, procédé à la vente volontaire d'une propriété appelée la Maison-Neuve, située commune de Woippy, sur la route de Metz à Thionville, appartenant à MM. Guépratte et Watrin, et comprenant Maison d'auberge, vastres écuries et jardin de 33 ares environ. Journal "Indépendant de la Moselle"
24 octobre 1875 Etude de Me Martzloff, notaire à Metz, 8 rue des Clercs.
Le mardi 26 octobre 1875, à deux heures de l'après-midi, Me Martzloff, notaire, procédera, en son étude, à la vente, par adjudication, au plus offrant, de la propriété dite la Maison-Neuve, commune de Woippy, (ancienne vinaigrerie et brasserie), sur la route de Thionville, touchant le chemin de Woippy, propre à tout genre de grand commerce. Trois corps de bâtiments, grande cour, logement, écurie, grenier, cave voûtée, jardin d'environ 20 ares, entouré en partie de murs. Pour visiter la propriété, s'adresser à M. Lœventhal, 6 rue Tête d'Or, à Metz.
Journal
"Courrier de la Moselle"
24 mai 1876 Vente de la Maison-Neuve 10 000 francs (devant le notaire Jeger à Metz).
Jeanne Remy, veuve Eugène Damien, vend à François Monet (Cécile Rousseau, épouse), fabricant d'allumettes, demeurant à la Maison-Neuve, deux bâtiments dont l'un servait autrefois à l'usage de brasserie.
Plusieurs actes anciens sont cités, dont faillite Lefort
Notaire Toussaint, 10 août 1854 (48 E 78).
410 Q 1016
14 août 1869 Jeanne Remy vend à Jean Malbec, cocher, et à Barbe Schwartz, son épouse, une petite propriété située à la Maison-Neuve entre la propriété de la venderesse et le chemin vicinal de Woippy, composée d'une petite cour sur le route de Thionville avec puits, une petite cour sur le chemin de Woippy, un corps de logis : cinq pièces au rez-de-chaussée, cave à la suite, deux pièces à l'étage, grenier séparé de celui de la vendrerssse, l'écurie à côté du corps de logis, grenier au-dessus et un terrain d'un are environ situé de l'autre côté du chemin de Woippy, vis-à-vis l'angle des bâtiments.
Réserve : Dme Remy déclare expressément réserver au profit du bâtiment ayant servi de brasserie qui se trouve à côté de la propriété présentement vendue, le droit de passage, la mitoyenneté du puits, etc.
Origine : Mlle Remy, achat avec d'autre immeubles, de Anthoine Schwartz, brasseur. Notaire Omer Gilbrin, 24 février 1866.
Anthoine Schwartz, achat de Charles Mauler. Notaire Dauphin, Vigy, 19 mars 1863. Immeuble acquis de Nicolas Humbert, peintre-sculpteur. Noatire Félix Simon, 23 août 1862.
Nicolas Humbert, adjudication du notaire Rollin, 1er juin 1852, à la requête de Charles Meyer, liquidateur demeurant à Metz, en qualité de syndic de la faillite du sieur Claude Lefort, ancien agent de change à Metz, au prix de 2 000 farncs.
410 Q 829
6 novembre 1876 Etude Mathis. Vente par François Monet, fabricant d'allumettes, et Cecile Rousseau, son épouse, à Jean Malbec, aubergiste, et Barbe Schwartz, son épouse.  
19 décembre 1876 Jean Malbec, testament (Notaire Mathis). Jean Malbec décéde à la Maison-Neuve le 3 juillet 1880 sans héritiers réservateurs. Usufruit à sa veuve. (Dans acte en allemand, notaire Hamm, 29 janvier 1903.  
5 novembre 1890 Etude Bazin. Vente par François Monet d'une partie de la maison sise à la Maison-Neuve (texte en allemand) à Joséphione Aubertin, épouse de Louis Léonard. 10 marks.  
25 août 1894 Vente par François Monet et Catherine Rousseau, la maison comprenant (acte en allemand) à Julien Lapointe. 410 Q 1428
23 décembre 1895 Adjudication d'une parcelle de terre de Jean Nicolas Boucheré-Guildorf à Charlotte-Joséphine Aubertin, veuve Léonard.  
29 janvier 1903 Etude Hamm. (Texte en allemand) Vente de la propriété de la Maison-Neuve par veuve Malbec et veuve Léonard, toutes deux sans profession, demeurant à Metz, à Peter Hourt, et Catherine Koch, vivant ensemble à la Maison-Neuve, pour 11 000 marks.
Sont comparus :
Barbe Schwartz, veuve en premières noces de Joseph Aubertin et en secondes de Jean Malbec.
Charlotte Joséphine Aubertin, veuve en premières noces de Louis Ulrich Léonard.
Pierre Hourt, aubergiste, et Catherine Koch, mariés le 20 février 1900.
Désignation : une maison d'habitation dans laquelle se trouve une auberge, cour devant et derrière, Un hangar sur le chemin de Woippy, écuries derrière, grenier au-dessus.
Le tout entre la route de Thionville et Prosper Lapointe.
 
27 juin 1911 Etude Weber. Acte en allemand. Vente Mangenot à Hourt-Koch : un terrain. Archives privées Gouy
13 mars 1919 Etude Alphonse Levy. Adjudication de 2 parcelles de terre ban de Woippy 1 700 Fr. entre Auguste Paulin et Mangenot à Hourt-Koch.
13 octobre 1919 Vente d'une parcelle de terre derrière la Maison-Neuve, entre Philippe Mangenot et Pierre Hourt, 1 500 Fr., de Auguste Paulin et Florentine Louis, épouse, à Hourt-Koch.
1er avril 1933 Enregistrement de bail. De Catherine Koch, aubergiste, veuve de Pierre Hourt, à Catherine Hourt, épouse Julien Gouy, facteur auxiliaire, demeurant à la Maison-Neuve. La maison entière avec le débit de boissons, loyer : 500 Fr. par mois.

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