Mercredi 2 mai 1962
Sur notre photo : entourant Mlle Edith IDESHEIM, Reine des Fraises 1962, à gauche, Mlle Marie-Thérèse TETERTIEN, et à droite, Mlle Marcelle NICLOS.
En prévision de la traditionnelle fête des Fraises, le comité de l'Union de Woippy a organisé, lundi, dans la salle des fête du Lion d'Or, une soirée dansante au cours de laquelle fut élue la reine des Fraises 1962 et ses demoiselles d'honneur.
Le jury porta son choix sur Mlle Edith IDESHEIM, âgée de 17 ans et demi, demeurant chez ses parents, 7, rue du Graoully, à Woippy. La nouvelle reine des Fraises est aide-vendeuse à Metz.
Quant à ses demoiselles d'honneur, ce sont Mlle Marcelle NICLOS, 18 ans, demeurant 54, route de Thionville, à Woippy, vendeuse à Metz, et Mlle Marie-Thérèse TETERTIEN, âgée de 17 ans et demi, apprentie vendeuse de confection, domiciliée 59, chemin de la Folie, à Metz-Devant-les-Ponts. (RL)
Jeudi 3 mai 1962
Avis mortuaire
Madame Vve François BOTT, née Marie ROTH, décédée le 2 mai 1962, dans sa 84e année. Domicile mortuaire : 12, rue de Metz.
Nécrologie : Mme Vve François Bott
La population a appris hier matin la nouvelle de la mort de Mme Vve François Bott, survenue à l'âge de 83 ans, cinq mois après celle de son mari. La disparue n'avait jamais quitté Woippy. Elle avait élevé 4 enfants, tous en vie, dont l'aîné, Jean, est le dévoué vice-président de l'Union et de la section locale du Souvenir Français, membre du comité de la Famille Lorraine.
En cette douloureuse circonstance nous adressons à toute la famille nos sincères condoléances. (RL)
Vendredi 4 mai 1962
Le Syndicat d'Aviculture tiendra une réunion extraordinaire, demain samedi, à 20 heures, au café National. A l'ordre du jour : S.C.A.F., exposition et voyage collectif à Nancy, informations générales, conférence par un juge compétent, sur l'élevage pratique de la branche lapins. (RL)
Samedi 5 mai 1962
- Section des anciens combattants « Malgré-Nous ». Les membres et leur famille se rendant au congrès départemental à Hagondange sont priés de se rassembler à 8 heures, demain dimanche, devant le café Gouy-Hourt, route de Thionville, pour prendre le car à destination de Hagondange.
-
Permanence médicale. La permanence médicale de ce soir samedi 5 mai, à 8 h., au lundi 7 mai, 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy, de même que pour toutes celles de trouvant situées dans leur périphérie, sera assurée par M. le docteur Tordjman, Woippy, tél. 60.68.12. (RL)
Dimanche 6 mai 1962
- A l'occasion du mariage Brach-Ulpiano, 65 NF ont été remis au profit des vieux. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux.
- Un bracelet ainsi qu'un trousseau de clés ont été trouvés. Les réclamer au secrétariat de la mairie. (RL)
Lundi 7 mai 1962
La révision des vaccins antivarioliques aura lieu à la mairie le mercredi 9 mai 1962, à 10 heures. (RL)
Mardi 8 mai 1962
DON À MARIAGE
A l’occasion du mariage Brach-Ulpiano, la somme de 63 NF a été remise à M. le Maire au profit des vieux.
Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux.
OBJETS TROUVÉS
Un bracelet ainsi qu’un trousseau de clés ont été trouvés sur le territoire de la commune. Les réclamer au secrétariat de la mairie.
VACCINATION ANTIVARIOLIQUE
La révision des vaccinations antivarioliques aura lieu à la mairie le 9 mai à 10 heures. (LL)
Jeudi 10 mai 1962
Fête de l'armistice 1945
Si cruellement éprouvée pendant la guerre, la cité des fraises se prépare à fêter dignement le 17e anniversaire de la Victoire et de l'Armistice de 1945. Une manifestation sera organisée dimanche prochain par les deux sections de la FEVAL et des ACMNR, avec le concours de la municipalité et des diverses associations patriotiques.
En voici le programme : 9 h. 30, rassemblement devant l'hôtel de ville ; 9 h. 45, départ en cortège pour l'église paroissiale où sera célébré à 10 h., le service religieux, suivi de l'absoute. A l'issue de la messe, cérémonie patriotique devant le monument aux Morts, allocution, dépôt de gerbe. Un vin d'honneur sera servi ensuite au café Paulin-Albarède. La société de musique l'Union de Woippy participera aux cérémonies.
• Le président de l'association d'entente des sociétés patriotiques demande à tous les membres d'être exacts au rendez-vous dimanche à 9 h. 30, devant l'hôtel de ville avec les drapeaux. Il leur est demandé de porter leurs décorations.
•
Carnet blanc. Nous apprenons le prochain mariage de M. Raymond Zahm, employé de bureau, fils de Mme et M. Zahm, le sympathique suisse de la paroisse, avec Mlle Marie-Thérèse Mourer, employée de bureau, fille de Mme et M. Mourer, employé à l'UCPMI. Nos vœux de bonheur aux futurs époux et nos félicitations aux deux familles. (RL)
Samedi 12 mai 1962
A la sortie des classes, à Woippy, une voiture sans freins monte sur le trottoir, fauche 3 écolières et s'écrase contre l'arrière d'un car à l'arrêt
Le conducteur est sérieusement blessé
L'avant de la « traction » s'est encastré dans l'arrière du car. |
Un accident dont les conséquences, sérieuses, auraient pu être, hélas ! catastrophiques, s'est produit hier à midi, devant l'école de filles de Woippy.
Une voiture montant sur le trottoir, pour une cause mal définie, heurta trois écolières et d'écrasa finalement contre un car à l'arrêt.
Cet accident qui a mis en émoi la calme cité des fraises, eut lieu très exactement à 11 h. 55. Les classes du matin venaient de se terminer et les fillettes, comme chaque jour, quittaient l'école pour rentrer déjeuner chez elles.
Le long du trottoir stationnaient plusieurs voiture, notamment de parents venus chercher leurs enfants, et, devant, un car de Rapides de Lorraine de la ligne Metz-Bronvaux, qui quotidiennement attend à la sortie de l'école les élèves du secteur de Bellevue pour les ramener à la maison.
Brusquement, venant de Metz, surgit une voiture, conduite par M. Gilbert Crausaz, âgé de 35 ans, conducteur d'engins, domicilié à Vieville (Côte d'or), habitant provisoirement rue Saint-Eloi, à Woippy. Surpris par la présence des véhicules en stationnement, le conducteur tenta une manœuvre désespérée et freina.
Malheureusement, la pédale du frein se rompit et le véhicule monta sur le trottoir droit, qu'il emprunta sur plusieurs dizaines de mètres. Cependant, en voyant les groupes d'écolières qui sortaient de l'école et se disposaient à traverser la chaussée, l'automobiliste n'hésita pas à jeter son véhicule contre l'arrière du car à l'arrêt, évitant de peu le conducteur qui venait de refermer le coffre du lourd véhicule.
Mais, au passage, la voiture avait toutefois heurté trois fillettes : Corinne Cordelier, 8 ans, demeurant 87, rue de Metz ; Nicole Meyer, 10 ans, 1, rue du 17-Novembre, et Evelyne Denis, 9 ans, domiciliée rue Saint-Etienne. Celles-ci ne furent fort heureusement que légèrement blessées. La petite Corinne souffre de contusions à la hanche et au côté droit ; Nicole Meyer est atteinte d'une plaie à la tête et de contusions à la jambe. Quant à Evelyne Denis, elle est également atteinte de contusions aux jambes et à la tête. Toutes ont pu regagner leur domicile.
Par contre, le conducteur de la voiture, sérieusement blessé à la tête et à la jambe gauche, a été transporté à l'hôpital Belle-Isle par l'ambulance des sapeurs-pompiers. Un passager, M. Georges Cotteri, 29 ans, natif de Longwy, conducteur d'engins, demeurant à Baccarat, 2, cité des Bingottes, souffre de douleurs aux genoux. (RL)
Huit chars et autant de sociétés de musique participeront à la « fête des fraises 1962 »
Le comité de l'union Woippy s'est réuni mercredi soir afin de mettre au point la « Fête des Fraises 1962 ».
Après le compte rendu du bal, de l'élection de la reine et de ses demoiselles d'honneur, le comité aborda la question du parcours, de la réception des sociétés, du concert qui suivra, des morceaux d'ensemble qui seront exécutés, du dépôt de gerbe et de la distribution gratuite des fraises sur le parcours.
Une commission fut désignée, qui sera chargée de parachever les préparatifs de cette fête. Celle-ci, grâce à l'appui de la municipalité et bénéficiant d'une solide préparation dont le démarrage à eu lieu en décembre, s'avère comme devant être la plus spectaculaire de celles organisées depuis la Libération.
La participation de huit chars et de huit sociétés de musique, dont celle de la 1ère Division de la R.C.A.F., donnera un cachet exceptionnel à cette fête qui laissera le meilleur souvenir dans la mémoire de ceux qui l'auront vue. (RL)
• Les sections patriotiques E.V. et M.N.R., responsables de l'organisation de la cérémonie du 17e anniversaire de l'Armistice et de la Victoire de 1945, de même que le comité d'entente des sociétés patriotiques et locales, invitent la population de la cité et celle des écarts à se joindre à eux en ce jour du souvenir.
• Permanence médicale depuis ce soir, samedi, à 18 h., jusqu'à lundi, 7 h., pour Marange-Silvange, Woippy et les localités environnantes : Dr Scharf, Woippy, tel. 60.69.09.
• Première injection de la vaccination D + T, à l'école maternelle, le mardi 15, à 10 h. Les parents sont priés d'apporter dès 8 h. un flacon d'urine de l'enfant étiqueté des nom et prénom.
• Nous apprenons le prochain mariage de M. François Ladaique, conseiller agricole, avec Mlle Geneviève Remy, fille de M. et Mme Remy, exploitant la ferme Pierrejeux, à Orny. Vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux familles. (RL)
Samedi 12 mai 1962
Lueurs… sur la fête des fraises
Mercredi soir, une importante réunion groupait les membres du comité de l’Union de Woippy, réunion dont l’objet essentiel était l’organisation de la fête des Fraises 1962.
Les opérations préliminaires étant terminées, il importait de passer à la deuxième phase de la préparation. Après le compte-rendu du bal de l’élection de la reine des Fraises et de ses demoiselles d’honneur, les points les plus importants furent abordés et des solutions adoptées, notamment en ce qui concerne : parcours, réception des sociétés, concert, buvette, morceau d’ensemble, dépôt de gerbe, distribution gratuite de fraises sur le parcours. La répartition des tâches était ensuite effectuée et une commission désignée pour parachever les préparatifs de cette fête qui demeure et de fort loin, le sommet incontesté de toutes les manifestations du pays des fraises.
8 chars, 8 sociétés de musique
La fête des Fraises 1962, grâce à l’appui compréhensif et effectif de la municipalité, bénéficiant, à l’inverse de se précédente, d’une solide préparation dont le démarrage eut lieu en décembre, s’avère comme devant être la plus spectaculaire depuis la libération. La participation de huit chars et de huit sociétés de musique dont les exécutants de la première division de la R.C.A.F. est appelé à donner un éclat exceptionnel à cette fête et à laisser dans le souvenir des spectateurs et auditeurs une large place.
Vaccination antidiphtérique-antitétanique
La première injection de la vaccination D + T aura lieu à l’école maternelle, le mardi 15 mai, à 10 heures.
Les parents sont priés d’apporter le même jour, à 8 heures, au même lieu, un flacon d’urine de l’enfant étiqueté des nom et prénoms. (LL)
Dimanche 13 mai 1962
Fête scoute les 2 et 3 juin
Depuis quelque temps, les scouts de la troupe déploient une activité fébrile. En effet, les 2 et 3 juin prochains, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, se déroulera leur kermesse annuelle.
Des stands nombreux, buvette, pâtisserie, jeu, et attractions diverses, etc., feront la joie des petits et des grands. En attendant, la population est priée de faire dès maintenant bon accueil à leurs billets de participation. (RL)
Avis mortuaireMonsieur Florent GEIB, Architecte, décédé à Metz, le 11 mai 1962, à l'âge de soixante-deux ans.
Mercredi 16 mai 1962
Les activités de l'Association Familiale des Quatre-Bornes
Au cours d'une réunion qui s'est tenue jeudi soir, au centre familial, en présence du président de l'Association Familiale, M. Knoll, et de M. Freichel, animateur d'activités sportives, les jeunes du Foyer ont fait le bilan de leurs activités depuis le début de l'année et établi des projets pour le prochain trimestre. Cette réunion fut marquée par l'absence de Gilles et Denis Mathiote, dont le père venait d'être brusquement enlevé à leur affection ; l'Association familiale et le Foyer des jeunes présentent à cette famille déjà durement éprouvée par un deuil récent, leurs plus sincères condoléances.
Sujets discutés
- Constatant certaines défaillances dans leur comité, les jeunes ont procédé à une nouvelle répartition des responsabilités. Le président du Foyer, Christian Clément, sera assisté de trois vice-présidents responsables : Marcel Bouque pour les sorties et excursions ; Georges Choffel et Michel Maschino pour les jeux de salle.
- Les jeunes filles conservent leurs responsabilités : Josiane Becheter pour les danses folkloriques ; Annie Obringer, photos.
- Les jeunes ayant maintenant l'équipement minimum au points de vue volley et basket-ball, déplorent ne pouvoir pratiquer ces sports vu l'état du terrain existant. Le président de l'association renouvellera les démarches afin d'obtenir la réalisation d'un terrain convenable.
SORTIES PRÉVUES EN MAI
Le 14 mai, sortie pédestre vers Notre-Dame du Gros-Chêne, à Lorry-lès-Metz, retour par la vallée de Montvaux.
Départ du quartier à 9 h., retour prévu vers 18 h. Casse-croûte tiré du sac.
AUTRES MANIFESTATIONS PRÉVUES
- 3 juin : soirée folklorique.
- 14 juillet : organisation du bal (buvette - jeu de quilles). (RL)
L'anniversaire de la Victoire
Woippy a fêté dans la dignité et le recueillement le 17ème anniversaire de la Victoire. Dès le matin de dimanche, les sociétés patriotiques se rassemblèrent avec leurs drapeaux devant l'hôtel de ville, pour recevoir les notabilités locales. Un long cortège se forma, précédé du drapeau du corps de sapeurs-pompiers, entouré d'une garde d'honneur, dans lequel on reconnaissait l'Union de Woippy au grand complet. Deux jeunes filles suivaient, portant une gerbe bardée d'un ruban tricolore, suivies des drapeaux et des personnalités. Le cortège se rendit à l'église paroissiale où un service religieux fut célébré par M. l'abbé Bémer, curé de la paroisse. La chorale rehaussa cette cérémonie de ses chants liturgiques. Puis, le cortège se reforma et se rendit au monument aux Morts devant lequel M. le Maire prononça une courte allocution. Les dirigeants des associations des E.V. et des M.N.R., organisateurs de cette manifestation, déposèrent ensuite la gerbe, tandis que l'Union exécutait la sonnerie « Aux Morts » puis la « Marseillaise ».
Un vin d'honneur fut alors servi au café Paulin-Albarède au cours duquel MM. Billotte, président de E.V. ; Sechehaye, président de l'Union, et Henry, président de l'U.N.T. et du S.F., prirent successivement la parole. (RL)
Jeudi 17 mai 1962
Section des A.C.M.N.R.
Une réunion du comité aura lieu demain vendredi à 20 h. 30 dans la salle du rez-de-chaussée de l'ancienne mairie. (RL)
Samedi 19 mai 1962
La cité des fraises se prépare à être le cadre d'une grande fête scoute
Après s'être installés à Woippy, les scouts de la 17e Metz veulent à présent se faire connaître de cette localité. Pour ce faire, ils organisent cette année, les 2 et 3 juin, une grande kermesse.
Alors que l'an dernier, une seule patrouille de 7 scouts seulement était rattachée à la 6e Metz, cette année, 35 scouts forment 4 patrouilles et déjà, la troupe s'étend jusqu'à Saulny où une nouvelle patrouille vient de naître.
Ce n'est qu'après de longues et dures heures de travail, qui ont commencé dans le froid et la pluie des vacances de Noël, que les scoutes ont eu « leur local ». Si celui-ci n'est pas encore très joli, ils en sont pourtant bien fiers car ce sont eux qui l'ont construit !
Ils ont encore de nombreux (ne serait-ce que l'aménagement en terrain de volley-ball du terrain vague qui se trouve devant leur local), mais le manque de temps et le manque de moyens financiers les handicapent. D'autant plus que maintenant, toutes leurs forces sont dirigées vers un but précis : la préparation de leur fête. Ils la veulent très réussie et, en conséquence, ne ménagent pas leurs efforts.
Si la programme de cette manifestation ne pourra être communiqué que dans quelque temps, que l'on sache dès maintenant que les scouts offriront ce soir une veillée autour d'un feu, telle qu'elle se déroule au camp ; que dès maintenant aussi, chacun peut aider les scouts de multiples manières : en acceptant les billets de participation qu'ils offriront, en leur donnant des lots, en leur confectionnant de la pâtisserie pour leur kermesse ou en se faisant inscrire comme membre honoraire.
D'avance, ils remercient vivement toute la population.
Permanence médicale depuis ce soir, samedi, à 18 h., jusqu'à lundi 7 h., pour Marange-Silvange, Woippy, et les localités se trouvant situées dans leur périphéries : Dr Gourvennec, Marange (téléphone : 60.21.41). (RL)
Dimanche 20 mai 1962
En l'église de Woippy, M. l'abbé Bémer, curé de la paroisse, a uni hier matin M. Raymond ZAHM, employé à la Caisse d'allocations familiales de la Moselle, demeurant rue de Briey, à Woippy, et élément de base du « onze » fanion du F.C. Woippy, avec Mlle Marie-Thérèse MOURER, domiciliée également rue de Briey, à Woippy.
Une délégation du comité et des joueurs du F.C.W., sous la conduite de M. Wébert, président, avait tenu à assister à la messe nuptiale, à l'issue de laquelle ils firent, ballon en main, une haie d'honneur au jeune couple.
Voici sur notre photo, à la sortie de l'église, les jeunes mariés passant entre les joueurs et dirigeants du F.C. Woippy formant la haie.
En cette circonstance, nous présentons aux jeunes époux nos meilleurs vœux de bonheur et aux deux familles nos sincères félicitations. (RL)
Le président de la section locale de la FEVAL demande à tous les membres d'être présents à l'assemblée générale extraordinaire qui se tiendra mercredi à 20 h. 30, au café Albarède. Communication y sera faite d'une circulaire concernant le congrès fédéral du 1er juillet à Abreschviller. Le projet de présentation d'un char à l'occasion de la fête des fraises sera également examiné. (RL)
Avis mortuaire
Madame Joseph GLAD, née Catherine PEIFFER, décédée le 19 mai dans sa 72e année. Domicile mortuaire : 15, rue de la gare.
Mardi 22 mai 1962
CONCERTS DE L'UNION DIMANCHE PROCHAIN
Pour donner suite aux doléances enregistrées par les amateurs de musique, l'Union a décidé de donner un concert gratuit à l'intention de ses membres cotisants et de ses nombreux sympathisants.
Aussi, c'est dimanche prochain, à l'occasion de la Fête des Mères, que la société au grand complet, se produira dans différents quartiers de la Cité des Fraises. Ces concerts seront très certainement appréciés de tous, car depuis un certain temps déjà le chef Muller et le chef de batterie Bott, entraînent leurs dévoués musiciens pour une réussite complète de cette journée.
Une répétition a lieu ce soir, à 20 h. 30, salle de l'ancienne mairie, pour l'harmonie, et jeudi soir à 20 h. 30 pour la batterie, pour la mise au point du programme. La présence de tous les musiciens est indispensable. (RL) (LL)
• A l'occasion du mariage Zahm-Mourer, 50 NF ont été remis au profit des vieillards. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux.
• Nous apprenons le prochain mariage de M. Marcel Bolzinger, mécanicien, résidant à La Maxe, avec Mlle Françoise Grosmangin, ainsi que celui de M. Michel Tatu, mécanicien d'auto, avec Mlle Colette Matusiak, couturière à Metz. Voeux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux familles. (RL)
Mercredi 23 mai 1962
Avis mortuaire
Décès de Madame Veuve Alfred MANGENOT, née Victorine MAYOT, décédée à Woippy le 22 mai 1962, dans sa 88e année. Domicile mortuaire : 34, route de Briey.
NÉCROLOGIE : Mme Vve Alfred MANGENOT épouse de l'ancien maire de Woippy
C'est avec peine que la population a appris le décès de Mme veuve Alfred MANGENOT, née Victorine Mayot, survenu dans sa 88e année. Mme Mangenot était l'épouse de M. Alfred Mangenot, ancien maire de Woippy.
De cette union naquirent quatre enfants, dont M. Clément Mangenot, conseiller municipal.
Durant l'occupation, Mme Mangenot fut expulsée avec toute sa famille à Lavaur, dans le Tarn.
Revenue en Lorraine, elle retrouva son exploitation agricole abandonnée et se remit au travail avec son époux et son fils. Retirée de la culture depuis le décès de son mari, en 1958, Mme Mangenot vivait entourée de l'affection de sa famille ; elle était, d'autre part, membre du Souvenir Français.
Ses obsèques auront lieu demain jeudi, en l'église de Woippy.
[Photographie insérée dans l'article non reproduite ici (trop sombre)]
En cette triste circonstance, nous adressons à toute sa famille nos sincères condoléances. (RL)
Woippy prépare la fête des fraises
La commission de l’Union de Woippy, chargée de l’organisation de la fête des Fraises, se réunira aujourd’hui mercredi, à 20 h.30, salle de l’ancienne mairie, en vue d’arrêter le programme de cette fête qui se déroulera le 24 juin prochain.
Tous les présidents des sociétés locales, ainsi que les présidents des sociétés des villages environnants qui confectionneront un char pour le défilé, ont été invités à assister à cette importante réunion.
Défilé de chars
Il est permis de penser que cette traditionnelle fête des Fraises revêtira un éclat sans précédent dans les annales de la cité des fraises. Les organisateurs qui dès décembre dernier se mirent en besogne, ne ménagent ni leur temps ni leurs démarches pour mettre au point tous les détails et préparatifs que nécessitent de telles activités.
Huit sociétés de musique
Nous avions annoncé la participation de huit chars pour le cortège, et autant de sociétés de musique, les organisateurs viennent d’obtenir la participation de deux chars supplémentaires, ce qui portera à dix le nombre de chars.
D’ici quelques jours, il nous sera possible, dès que le programme aura été arrêté de dévoiler plus en détails les fastes exceptionnels qui seront réservés à sa majesté la Reine des Fraises 1962 et à ses demoiselles d’honneur. (LL) (RL)
Samedi 26 mai 1962
Concert de l’Union, demain
Dimanche, à l’occasion de la fête des Mères, l’Union donnera un concert à l’intention de ses membres cotisants et de toute la population de la cité des Fraises, en prélude à la traditionnelle fête des Fraises prévue pour le 24 juin prochain.
Un programme de choix a été mis au point, pour contenter les amis de la société, dès 16 heures dans le quartier de Nachy, place des Tilleuls, et à 17 h. 30, rue de Briey, place du Bon-Coin.
Toute la population est invitée à venir entendre et encourager cette phalange musicale. Aussi, c’est intentionnellement que les responsables de la société ont retenu les deux quartiers de la cité qui comptent parmi les déshérités des festivités locales.
Les musiciens se rassembleront dès 15 h. 45, au siège de la société, à l’ancienne mairie. (LL) (RL)
Permanence médicale depuis ce soir samedi, à 18 heures, jusqu'à lundi, 7 heures, pour Marange-Silvange, Woippy et les localités environnantes : Dr Tordjman, à Woippy, tél. 60-68-12.
Dimanche 27 mai 1962
Nous apprenons le prochain mariage de M. Jean Madec, menuisier, fils de Mme et M. Madec, adjudant retraité, avec Mlle Françoise Graff, comptable, résidant à Maizières-lès-Metz. Vœux de bonheurs aux futurs époux et félicitations aux familles. (RL)
Lundi 28 mai 1962
Près de St-Rémy, une voiture dérape et fait plusieurs tonneaux
Un accident dont les conséquences auraient pu être très graves, a été enregistré, hier après-midi, à la sortie de Saint-Rémy, sur la route Metz-Thionville.
Une voiture, conduite par M. Claude Dequatre, 27 ans, mécanicien, demeurant à Serémange, dérapa sur la chaussée. Après avoir effectué plusieurs tonneaux, elle sectionna un poteau télégraphique.
Les dégâts matériels sont importants, mais le conducteur s'est tiré de cet accident avec seulement quelques ecchymoses. (RL)
Quatre-BornesDernièrement, des démarcheurs se présentaient auprès de différents propriétaires de la rue du Coupillon pour acheter des terrains afin de construire des logements H.L.M.
Renseignements pris, l'O.H.L.M. de Metz n'envisage, pour le moment tout au moins, aucune construction de ce genre à l'emplacement indiqué et, de ce fait, n'a délégué aucun de ses membres pour engager des transactions en son nom.
Il s'avère donc que lesdits démarcheurs travaillaient pour une société privée, ou n'étaient que de vulgaires imposteurs.
Nos Cœurs Vaillants ont fait durant le dernier week-end, leur première sortie officielle de la saison. Partis samedi à bicyclette, ils dressaient leur camp aux environs de Jaulny, où ils passèrent la nuit. Le lendemain après la messe dominicale, ils poursuivirent leur randonnée jusqu'au château de Jaulny, qu'ils visitèrent tous ensemble. Et c'est à 18 h. 30 qu'ils réintégrèrent le domicile familial.
Les jeunes du Foyer se sont rendus dimanche au centre de plain air de Jussy pour participer au débroussaillage des alentours du centre, rendant ainsi un fier service à leurs cadets qui y passeront une partie de leurs vacances.
La rue des Frières, dans sa partie inférieure, est dotée maintenant d'un éclairage public de bonne allure, à la grande satisfaction des usagers. Il est toutefois regrettable que le service intéressé n'ait pas cru devoir prolonger de quelques centaines de mètres cette installation pour faire la jonction avec l'installation électrique existante sur la partie de cette rue appartenant à la commune de Lorry-lès-Metz. (RL)
VACCINATION
La deuxième injection de la vaccination antidiphtérique associée aura lieu à l’école maternelle mardi, à 10 heures.
Prière d’apporter le jour même, à 8 heures, au même lieu un flacon d’urine de l’enfant étiqueté des nom et prénoms.
RAMASSAGE DES ORDURES MÉNAGÈRES
A l’occasion de l’Ascension le ramassage des ordures ménagères se fera comme suit :
Mercredi : Cité Américaine et village.
Vendredi : Cité des Quatre-Bornes, route de Thionville, Saint-Remy et Woippy-Bellevue. (LL)
Jeudi 31 mai 1962
Kermesse scoute, samedi et dimanche
Voici quelques renseignements pratiques au sujet de la fête scoute qui aura lieu samedi et dimanche prochains.
C'est par une « nocturne » que commencera cette fête dans une ambiance digne des plus fameux « son et lumière ». Les scouts présenteront, à partir de 20 h. 30, devant leur local, rue de Biche, un feu de camp dans les plus pures traditions scoutes ; chants, danses, mimes et sketches... Bref, de quoi plaire à tous les goûts.
A l'issue de cette fête, on pourra aussi assister à une cérémonie de promesse, où huit garçons deviendront scouts de France.
Le lendemain, la fête recommencera avec le soleil, et c'est à 11 h. 30, qu'un vin d'honneur, offert aux autorités, marquera le début officiel de la kermesse.
Stands, jeux, pâtisserie... et de nombreuses autres surprises y attendent les visiteurs ; le tout présenté dans une ambiance des plus sympathiques.
Dès le matin, il sera possible d'y venir chercher tartes et gâteaux pour le repas dominical.
Il est rappelé également que c'est à l'issue de cette kermesse que seront attribués les magnifiques et nombreux lots de la grande vente-surprise.
• Permanence médicale, aujourd'hui jusqu'à demain, 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et celles des environs, Dr Tordjman, à Woippy, tél. 60.68.12. (RL)
Samedi 2 juin 1962
• Permanence médicale depuis ce soir samedi, à 8 h., jusqu'à lundi, 7 h., pour Marange-Silvange, Woippy et les localités environnantes, Dr Scharf, Woippy, tél. 60.69.09.
• De Stiring-Wendel nous apprenons la nouvelle du décès de M. Frédéric Kopp, mineur retraité, survenu à l'âge de 81 ans, après une pénible maladie. Le défunt était le frère du président de la Coopérative des producteurs de fraises et autres fruits de Woippy, M. Jean Kopp, et l'oncle de M. Pierre Kopp, animateur et organisateur des festivités de la cité des fraises. Nous leur adressons nos très sincères condoléances.
• Le comité de la section U.N.C. a tenue une réunion chargée d'un très important ordre du jour. Ouverte par le président, M. Henry, celle-ci fut consacrée au renouvellement du bureau qui reçut une nouvelle fois la confiance. Par le fait, M. Henry entre ainsi dans sa 17e année de présidence. Une discussion s'engagea sur la question des congrès national et départemental, puis sur la fête des Fraises. Après avoir liquidé quelques questions purement techniques des dons furent attribués aux camarades ayants droit. (RL)
Dimanche 3 juin 1962
Avis mortuaire
André BOUNAAS dit « Dédé » décédé accidentellement le 1er juin 1962 à l'âge de sept ans. Quatre-Bornes.
• A l'occasion du mariage Bolzinger - Grosmangin, 35 NF ont été remis à M. le Maire au profit des vieux. Merci et meilleurs vœux de bonheur aux jeunes époux.
• Une paire de lunettes et un trousseau de clés ont été trouvés sur le territoire de la commune, les réclamer au secrétariat de la mairie.
• Nous apprenons le prochain mariage de M. Robert Littner, conducteur de travaux, avec Mlle Ginette Lombard, résidant chez ses parents à Knutange. Meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux familles. (RL)
Mardi 5 juin 1962
- Une réunion d'information à l'intention des membres du syndicat d'aviculture se tiendra demain mercredi, à 20 h. 30, au café Albarède-Paulin, rue de l'Eglise. A l'ordre du jour figurent notamment des exposés préparatoires à l'exposition, au voyage collectif à Nancy et à la participation du groupement à la fête des Fraises. Un problème concernant l'élevage sera également abordé.
- La consultation des nourrissons aura lieu à la mairie demain mercredi, 6 juin, à 14 heures. (RL)
Mercredi 6 juin 1962
La section locale des engagés volontaires a tenu une assemblée générale extraordinaire en vue de mettre au point sa participation au congrès fédéral du 1er juillet à Abreschviller, auquel elle sera représentée par son président, son drapeau et une délégation. Le car les emmenant partira du café Albarède, à 6 h. 15 ; il reste encore quelques places disponibles aux côtés des délégations de Saint-Julien, Metz, Sablon et Boulay. Se faire inscrire chez le président, M. Albert Billotte. La section sera également représentée ce mercredi, à 20 h. 30, à la manifestation traditionnelle organisée à Metz-Sablon, pour commémorer le débarquement de 1944. Rendez-vous à 19 h. 45, au café Albarède pour le départ en voitures particulières. (RL)
CONSULTATION DES NOURRISSONS
La consultation des nourrissons aura lieu à la mairie, le mercredi 6 juin 1962, à 14 heures. (LL)
Jeudi 7 juin 1962
A propos du passage à niveau de la route de Woippy
Depuis une dizaine d’années, il est question d’aménager le passage à niveau de la route de Woippy, dont la visibilité est insuffisante. En outre, la barrière se ferme fréquemment devant les automobilistes, afin de permettre le passage des trains de marchandises.
Avec la mise en service de la gare de triage de Woippy, cette voie ferrée va être soumise à un trafic plus intense. Aussi, la barrière se fermera plus souvent dans la journée et provoquera inévitablement un goulot pour la circulation routière.
Aussi il devient urgent que les Ponts et Chaussées se penchent sur le problème. (LL)
Grands préparatifs pour la fête des fraises
Les jeunes gens et jeunes filles de la cité des fraises qui désirent prendre une part active à l’organisation des festivités qui marqueront la traditionnelle fête des fraises sont invités à la réunion qui se tiendra jeudi 7 juin à 20 h. 30, à l’hôtel de ville.
De son côté, le comité de l’Union se réunira vendredi 8 juin, à 20 h. 30, salle de l’ancienne mairie, en vue d’arrêter définitivement le programme de la fête des fraises et de donner à chacun des organisateurs ses responsabilités pour que la journée du 24 juin prochain reste gravée dans les annales de notre cité. Il sera également question de la sortie de la société prévue pour le 1er juillet à Pagny-sur-Moselle. (LL) (RL)
Jeudi 7 juin 1962
UNE BELLE JOURNÉE SCOUTE
La fête champêtre organisée par la troupe scoute locale a connu un franc succès.
Débutant par un vin d'honneur auquel assistèrent les personnalités locales, le délégué fit connaître les buts de cette journée. Au nom de M. Tillement, chef de troupe, de sa troupe, des parents, il exprima ses remerciements aux généreux donateurs et à tous ceux qui se sont dévoués pour l'organisation de cette fête.
Favorisée par le temps, cette kermesse connut un beau succès et tous les stands, ben achalandés, attirèrent une foule nombreuse.
Les scouts expriment leur profonde gratitude aux nombreux sympathisants qui ont contribué à la réussite de cette journée.
Voici la liste des billets donnant droit à un lot de la vente-surprise : (275 numéros).
Les lots sont à retirer chez M. Henri Scheuer, 8, rue de Metz. Tout lot non retiré pour le 1er juillet restera acquis à la troupe. (RL)
Samedi 9 juin 1962
Permanence médicale depuis ce soir samedi à 18 h., jusqu'à mardi à 7 h., pour Marange-Silvange, Woippy et les localités situées dans leur périphérie, Dr Gourvennec, Marange-Silvange, tél. 60.12.41. (RL)
Mercredi 13 juin 1962
FAUTE DE PLUIES SUFFISANTES LA RÉCOLTE DES FRAISES S'ANNONCE comme devant être très déficitaire
Un inquiétant silence plane sur la situation fraisière au val de Metz. En ville, les étiquettes affichent des prix record. Aux champs, un spectacle de désolation s'offre aux regards avides de voir apparaître le fruit vermeil, la fraise de chez nous.
Gelées du temps de Noël, gelées et froid d'un hiver prolongé, sécheresse persistante, « légions » véritables de vers blancs, larves du hanneton ont décimé, ravagé les champs de fraises. Les fruits qui ont survécu aux désastres répétés sont petits, noueux, souffreteux et lents à mûrir. S'il est, par-ci par-là, « un ban » plus préservé, la situation d'ensemble se présente comme devant être très déficitaire. Chaque jour de sécheresse accroît la ruine du fraisier, au grand dam des producteurs.
Actuellement, les sols pierreux et ensoleillés des collines de situation méridionale sont complètement desséchés et le fraisier y vit une lente agonie. Il n'est point le seul à souffrir de la sécheresse, car le cortège varié des légumes végète au rythme des jours sans pluie qui se suivent dangereusement. Les agriculteurs exultent en voyant un nuage sombre se profiler à l'horizon et s'affligent en le voyant s'estomper. Jamais peut-être on n'a autant étudié l'orientation des vents, les humeurs des coqs de clocher, le vol des hirondelles, le ramollissement du pain, le suintement de la « roche bleue », de nos robustes campagnards, le comportement des pommes de pin qui s'ouvrent ou se ferment.
Ce sont là autant de signes de pluviosité en temps normal. Et l'on guette si le son des angélus des villages voisins vient de l'Ouest ou du Nord, de l'Est ou du Midi, car le temps des fraises est venu !
Une bonne ondée pourrait encore faire revivre les fraisiers agonisants rescapés des désastres précédents et transformer une terre, desséchée précocement !
Toute la nature s'en réjouirait, depuis l'animal au parc jusqu'à l'homme de la terre en passant par l'échelle de tous les êtres et de tous les végétaux qui aspirent à l'eau bienfaisante. (RL)
Jeudi 14 juin 1962
L'aménagement de la future gare de triage de Woippy-Maizières se poursuit activement et quiconque emprunte la route Metz-Thionville peut mesurer au passage l'ampleur des travaux réalisés.
Voici l'une des « portions » de ce vaste triage s'étendant sur plusieurs kilomètres. La photo a été prise à la hauteur de l'Irsid de Maizières et montre les ouvrages permettant à la route de liaison de franchir les voies.
Le bâtiment allongé abritera le poste central de commande. Au premier plan, la route Metz-Thionville. (Photo Industrielle Schmidt) (RL)
Vendredi 15 juin 1962
A quelques jours de la fête des fraises
L’organisation de la 32e fête des fraises rentre dans une phase définitive. Cette journée du 24 juin, promet de revêtir une ampleur exceptionnelle.
Quatre cents musiciens
En effet, neuf sociétés de musique, soit près de 400 musiciens, figureront dans le cortège, sans oublier la participation de dix chars confectionnés par des sociétés locales, de Lorry-lès-Metz, et même de Rombas.
Dès demain, les jeunes de la section théâtrale de l’Union, passeront dans chaque quartier, pour offrir le programme officiel de cette journée. Nous demandons à la population de leur réserver bon accueil.
Sans compter le travail de longue haleine que nécessité la préparation d’une telle journée, les organisateurs se sont adressés à la municipalité et à tous les industriels, artisans et commerçants locaux pour obtenir une aide indispensable.
Cet appel a été largement compris. Aussi, le comité de l’Union se fait un devoir d’adresser à la municipalité de Woippy, à tous les industriels, artisans et commerçants, ses remerciements bien sincères, leur geste a été un précieux encouragement. (LL)
A QUELQUES JOURS DE LA FÊTE DES FRAISES
L'organisation de la 32e Fête des Fraises entre dans une phase définitive. En effet, le comité de l'Union, responsable de festivités, a pris acte, lors de sa récente réunion, des travaux et démarches entrepris par la commission d'organisation chargée de la mise au point de la journée du 24 juin, qui promet de revêtir une ampleur exceptionnelle, compte tenu du nombre de sociétés et de chars qui y participeront.
Neuf sociétés de musique, soit près de 400 musiciens, figureront dans le cortège, sans oublier la participation de dix chars confectionnés par des sociétés locales : Lorry-lès-Metz et même Rombas.
Nous donnerons prochainement le programme détaillé des festivités. Dès demain, les jeunes de la section théâtrale de l'Union passeront dans chaque quartier pour offrir le programme officiel de la journée.
Sans compter le travail de longue haleine que nécessite la préparation d'une telle journée, les organisateurs se sont adressés à la municipalité et à tous les industriels, artisans et commerçants locaux pour obtenir une aide indispensable.
Cet appel a été largement compris. Aussi, le comité de l'Union leur adresse ses remerciements bien sincères : leur geste a été un précieux encouragement. (RL)
Samedi 16 juin 1962
Permanence médicale : depuis aujourd'hui samedi à 18 h., jusqu'à lundi 7 h., pour Marange-Silvange, Woippy et les villages environnants, Dr Tordjman, à Woippy, tél. 60.68.12.
Ce soir à 20 h. 30, au café du Lion d'Or, réunion générale du syndicat d'aviculture au cours de laquelle seront remises les récompenses obtenues à l'exposition de Nancy.
Ultimes préparatifs
Quelques détails restant encore à mettre au point, plusieurs réunions sont prévues par l'Union Woippy au cours de la dernière semaine avant la fête des fraises. Lundi 18 : commission de la fête des fraises. Mercredi 20 : réunion de la reine, de ses demoiselles d'honneur, et des jeunes filles faisant partie du défilé. Jeudi : personnel chargé de la buvette. Vendredi : comité de l'Union. Toutes ces réunions se dérouleront salle de l'ancienne mairie à 20 h. 30. (RL)
Mardi 19 juin 1962
Association Familiale Populaire des Quatre-Bornes
Dans sa dernière réunion, le comité de l’A.F. a décidé de laisser au Foyer des Jeunes le soin d’organiser les feux de la Saint-Jean, le samedi 23 juin, sur la place derrière le Centre culturel, et le bal du 14 juillet. L’embauchage d’une garde du Centre fut évoqué. Des propositions seront faites au service de tutelle pour décision. La taxe de location de la salle du Centre a été fixée forfaitairement. Une nouvelle journée de défrichage du Centre de Jussy sera nécessaire et aura lieu le 1er juillet.
Les volontaires pourront se faire connaître au plus tard la veille de cette journée. Il fut question encore des projets d’aménagement au quartier, surtout en ce qui concerne la partie située à l’ouest de la rue du Coupillon. Des rumeurs ayant circulé sur l’abandon total ou partiel de la construction d’un groupe scolaire dans le bois du Coupillon, les membres présents protestèrent unanimement contre cette décision dont les enfants feraient seuls les frais. Des démarches seront effectuées auprès de la municipalité de Metz pour de plus amples renseignements. (LL)
A Woippy, une écolière se jette contre une voiture et se fracture le tibia
Au carrefour des rues de Metz et de la Gare, à Woippy, la jeune Ghislaine Hinckel, âgée de 9 ans, domiciliée chez ses parents cité des Quatre-Bornes, 4, rue du 17-Novembre, s'est jetée, hier, à 14 h., contre une voiture automobile.
Contractant une fracture du tibia gauche, l'enfant a été transporté à l'hôpital Belle-Isle. (RL)
Jeudi 21 juin 1962
Grandes festivités à Woippy dimanche prochain
La fête des fraises 1962, qui se déroulera le dimanche 24 juin, promet d’attirer dans la cité la foule de spectateurs des grands jours. En effet, grâce à l’esprit d’organisation du comité de l’Union, avec la bonne volonté des sociétés ayant confectionné les chars, sans oublier l’appui bienveillant de la municipalité, des industriels et commerçants, il sera possible d’admirer les réalisations de cette journée, dont voici le programme :
14 h. 30 : réception des sociétés, rue du 17-Novembre (Quatre-Bornes), par l’Union de Woippy.
14 h. 30 : réception des invités d’honneur, par la municipalité à l’hôtel de ville.
15 heures : formation du cortège et départ par la rue de Metz. Le défilé empruntera les rues de Metz, cité Américaine, Rose-Marcus, de l’Eglise, du Général-de-Gaulle, de Briey, fera demi-tour devant le café du Bon-Coin, puis reviendra par les rues Leclerc et Général-de-Gaulle, où aura lieu devant l’hôtel de ville, vers 16 heures, la dislocation après exécution d’un morceau d’ensemble.
16 h. 15 : dépôt de gerbes au monument aux morts.
16 h. 30 : vin d’honneur et réception par la municipalité à l’hôtel de ville.
17 heures : ouverture salle du Lion d’Or, par la Reine et ses demoiselles d’honneur, du bal qui sera animé par l’orchestre Yé-Yé.
A partir de 17 heures, concerts à l’angle des rues Rose-Marcus et de Nachy, par les sociétés de Pont-à-Mousson, Nomeny, Pagny-sur-Moselle, Moyeuvre-Petite, Creutzwald, Première Division Canadienne, Saulny, Vallières.
Pendant le cortège, dégustation gratuite de fraises.
Le comité de l’Union se permet de faire appel à la bienveillance et à la générosité des producteurs, ce qui se traduirait par l’offrande de paniers de fraises, uniquement destiné à la dégustation gratuite. Qu’ils en soient remerciés à l’avance.
Les dons seront reçus, samedi après-midi ou dimanche matin, de 7 à 10 heures, chez M. Jean Albarède, rue de l’Eglise, ou chez M. Raymond Thiriet, rue de Briey. (LL) (RL)
Festivités de la Saint-Jean aux Quatre-Bornes
Les festivités de la Saint-Jean revêtiront cette année aux Quatre-Bornes, un éclat inaccoutumé. En effet, elles seront organisées par la Foyer des jeunes du quartier qui, à cette occasion, essayera de se surpasser pour offrir un spectacle non seulement aux habitants du quartier et des environs, mais également à 25 jeunes gens venus des quatre coins de la France, de l'Europe et même d'outre-mer, pour suivre dans le département un stage « Connaissance de la Moselle industrielle » et qui a débuté le 17 juin à Jussy.
A cette occasion, se produira, pour la première fois dans son quartier, le groupe folklorique du Foyer des jeunes qui a connu un beau succès lors du week-end pascal, à Hellert dans la région de Dabo.
Espérons que le beau temps sera de la partie et que la population du quartier réservera un chaleureux accueil à tous ces jeunes qui viendront clamer leur foi en des jours meilleurs, en entonnant la ronde : « Si tous les gars du monde ».
Le lendemain 24 juin, jour de la Saint-Jean, auront encore lieu deux autres cérémonies dans le quartier, la première étant une cérémonie religieuse comprenant la procession de la Fête-Dieu, et l'autre, le départ depuis la cité des Quatre-Bornes, du cortège de la fête des fraises vers le centre de Woippy. (RL)
Vendredi 22 juin 1962
Consternation à Woippy, capitale française de la fraise : depuis un demi-siècle il n’y a pas eu d’aussi mauvaise récolte
Woippy, localité située à quelques kilomètres au nord de Metz, est connue dans la France entière, ainsi qu’en Allemagne, au Luxembourg, en Suisse, etc., à cause d’un fruit de couleur rouge, savoureux, velouté et sucré : la fraise. C’est en 1865 qu’on en planta pour la première fois dans cette région. On fêtera donc dans trois ans le centenaire de cet événement. Mais si la récolte n’est pas meilleure que celle de cette année, la cérémonie sera vite bâclée.
Car à Woippy, en ce moment, on n’entend que cette seule exclamation : « C’est la catastrophe ! ». A la fois pour le tonnage, pour les prix et pour la qualité… Tout a joué contre la fraise en 1962. Ce furent d’abord les successions de gel sec et de dégel de la semaine de Noël et de février-mars, le froid persistant qui a pratiquement escamoté le printemps, puis les brusques chaleurs de ces derniers jours, sans la moindre pluie. Résultat : la cueillette tourne autour de deux à trois paniers l’are, soit dix fois moins qu’en période normale.
« Il faut remonter à 1915, c’est-à-dire quarante-sept ans en arrière pour se souvenir d’un pareil désastre » nous a dit M. Jean Kopp, président de la Coopérative du Val de Metz, l’expert numéro 1 en matière de fraises pour tout l’Est de la France. M. Kopp porte très allègrement ses 77 ans. Il est « dans la fraise » depuis soixante ans et il préside la coopérative depuis trente-cinq ans. On ne peut pas connaître la question mieux que lui. Nous l’avons vu hier à son « P.C. » de Woippy, répondant invariablement aux innombrables coups de téléphone qui arrivent dans son bureau : « Inutile de vous déranger, il n’y a rien cette année. C’est la plus mauvaise récolte depuis un demi-siècle !... ».
Et la situation est la même partout, à Novéant, Ancy, Corny, Fey, Lorry-Mardigny, Arnaville, dans le pays de Sierck, etc. Les fruits qui ont survécu aux assauts du mauvais temps, du gel sans neige et de la canicule, sont petits, maigrichons, et leur rareté maintient des cours très élevés (2 à 2,20 NF à la production, 3 à 3,20 NF au détail).
En 1961, qui fut une année normale, la Moselle récolta 6.000 tonnes et se classa premier département fraisier de France. Cette production, dans l’ensemble était répartie en trois parties à peu près égales : un tiers pour Paris, un tiers pour la Sarre, le dernier tiers pour les confituriers et la consommation régionale. Cette année, les Parisiens ne se dérangeront même pas, car ce qu’on leur propose ne permettrait pas de récupérer les frais de transport.
Mauvaises années paires
Quant aux confituriers, ils ont passé commande dans d’autres régions, plus favorisées sur le plan climatique. Lerebourg par exemple, fera venir ses fraises de Plougastel, en Bretagne. La récolte de Carpentras, dans le Vaucluse, a pu être sauvegardée aussi. On peut penser qu’il a été de même pour les cultures fraisières du Lot et de la Drôme.
Les Sarrois, eux, se sont tournés cette année vers la Bulgarie, la Yougoslavie et l’Italie. Ils représentent habituellement d’excellents clients des producteurs lorrains.
Par rapport aux pays chauds, la Lorraine subit chaque année le handicap du retard dans le mûrissement du fruit. En 1962, ce retard a pris des proportions calamiteuses. L’an dernier, on avait commencé la récolte le 15 mai. Cette fois, il fallut attendre le 12 juin, le mardi qui a suivi la Pentecôte, pour cueillir les premiers fruits vermeils et roses qui sont arrivés à bon port… en faisant ce qu’ils ont pu. Et la campagne sera très brève, puisqu’on ne la voit guère se prolonger au-delà de samedi prochain.
« Nous avions déjà connu de mauvaises années en 1956 en 1958 et en 1960, nous dit M. Kopp. Mais c’était de l’or à côté de cette année. Pensez donc qu’en 1960 nous nous étions lamentés parce que nous ne faisions que 18 à 20 paniers de l’are. 1962 représentera six fois moins, si ce n’est pire encore ». Décidément, les années paires ne réussissent pas aux fraisiers lorrains…
Graves répercussions pour 1963
« Ce qui est plus désespérant encore, nous a expliqué M. Dufour, président de la Coopérative des coteaux de la Moselle, à Lorry-Mardigny, c’est que le mauvais temps de cette année aura de graves répercussions sur 1963. Certains champs de fraises, en effet, peuvent être considérés comme totalement anéantis, car les racines, qui sont peu profondes ont tellement souffert – notamment au cours des dernières gelées sans neige de février – qu’elles ne s’en remettront plus. A la perte de cette année, il faudra donc ajouter la dépense à effectuer pour l’achat de replants. Seules les plantations jeunes et bien entretenues, bien exposées aussi, se sont à peu près maintenues. Mais pour le reste, c’est-à-dire la plus grande part, c’est le désastre. »
La traditionnelle « Fête des Fraises » de Woippy est inscrite au calendrier des réjouissances de dimanche prochain. Pour les producteurs, qui subissent une perte financière très élevée, elle risque d’être des plus moroses. C . H.
Samedi 23 juin 1962
La Cité des Fraises s’apprête à fêter avec éclat sa Reine 1962 : dix chars, de la musique, dégustation gratuite et lâcher de ballons
C’est demain dimanche que la cité des fraises sera en effervescence pour honorer Sa Majesté la reine 1962.
Tout a été mis en œuvre pour que cette journée remporte un succès sans précédent puisque dix chars et neuf sociétés de musique participeront au grand défilé de cette 32ème fête des fraises dès 15 heures.
Pendant le cortège, dégustation gratuite de fraises. Vers 16 heures grand lâcher de pigeons devant l’hôtel de ville. A partir de 17 heures concerts donnés par les sociétés participantes, sur le podium installé à l’angle des rues Rose-Marcus et de Nachy. (LL)
La cité des fraises s'apprête à fêter avec éclat la reine des fraises 1962
C'est demain dimanche que la cité des fraises sera en effervescence pour honorer Sa Majesté la Reine des Fraises 1962. Tout a été mis en œuvre pour que cette journée remporte un succès sans précédent, puisque dix chars et neuf sociétés de musique participeront au défilé de cette 32e Fête des Fraises, dès 15 heures. En voici la composition :
Voiture de la gendarmerie. Voitures publicitaires. Les acrobates cyclistes « La Flèche de Rombas ». Le Train américain. Musique de la 1re Division aérienne canadienne. Char des scouts. Musique de Nomeny. Char de l' « Estafette de Rombas ». L'Harmonie municipale de Creutzwald. Char des Engagés Volontaires. Musique « La Jeune Lorraine » de Saulny. Char de l'U.N.C. Musique de Pont-à-Mousson. Char du Football-Club. Musique « La Renaissance » de Moyeuvre-Petite. Char du Foyer de Jeunes de Lorry-lès-Metz. Société Musicale de Pagny-sur-Moselle. Char de la Société d'Aviculture « Le Progrès ». Musique « L'Union de Vallières ». Char des « Malgré-Nous » et réfractaires. Musique de l' « Union de Woippy ». Char de la Reine et de ses demoiselles d'honneur.
Pendant le cortège, dégustation gratuite de fraises. Vers 16 heures, lâcher de pigeons devant l'hôtel de ville. A partir de 17 heures, concerts donnés par les sociétés participantes, sur le podium installé à l'angle des rues Rose-Marcus et de Nachy.
Les musiciens de l'Union de Woippy se rassembleront demain dimanche, à 9 h. 15, au siège, en vue de participer à la procession de la Fête-Dieu, et à 14 heures, rue du 17-Novembre (Quatre-Bornes) pour la réception des sociétés invitées à la Fête des fraises. (RL)
Médecin de garde depuis ce soir samedi, à 18 heures, jusqu'à lundi, à 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et les localités se trouvant dans leur périphérie : docteur Gourvennec, à Marange-Silvange, tél. 60-21-41. (RL)
Lundi 25 juin 1962
Woippy a fêté la fraise qui était si peu de la partie
Le char de la Reine dans le cortège
Il n'y avait guère de fraises, mais les enfants savaient où trouver une dégustation faite au compte... fraises ! |
Les organisateurs de la traditionnelle fête des Fraises, une des grandes attractions du pays messin n'avaient pas songé à l'heure des préparatifs et alors que les plus beaux espoirs étaient encore permis, que la saison s'avérerait aussi catastrophique.
Leur intention était louable et il faut bien reconnaître que la manifestation d'hier à Woippy, avait été parfaitement mise au point.
Elle dépassait même, avouons-le, tout ce qui avait été fait jusqu'alors.
On y notait pas moins de neuf participations musicales dont la musique de la RCAF, celles de Nomeny et de Pagny, la Renaissance de Moyeuvre-Petite, l'Harmonie « Fidélia » de Creutzwald, la Jeune Lorraine de Saulny, l'Union Vallières et évidemment l'Union de Woippy, qui encadraient des chars remarquablement conçus par les scouts, les engagés volontaire, l'UNC, le F.C. Woippy, le Foyer des Jeunes de Lorry.
La Société d'Aviculture, « Le Progrès », les Malgré-Nous et réfractaires, le tout couronné par le splendide char transportant la gracieuse reine et ses demoiselles d'honneur.
Notons encore les cyclistes acrobates de la « Flèche » de Rombas et le petit train américain.
Et toute cette mise en scène avait attiré la foule, la grande foule que le soleil brûlant n'avait pas su retenir.
Ce beau cortège, haut en couleurs, prit son départ aux « Quatre-Bornes » pour s'élancer par les principales rues au bord desquelles on se pressait et applaudissait. Et, au balcon de l'hôtel de ville, M. Debs, maire, était entouré de MM. Mondon, député-maire de Metz ; Schaff, maire de Montigny ; Druenne, des Ponts et Chaussées, ainsi que de plusieurs maires du pays fraisier.
Puis, alors que le cortège de chars se dispersait, la foule convergeait vers la place de l'Hôtel-de-Ville en face duquel venaient se ranger les différentes sociétés de musique qui allaient exécuter un morceau d'ensemble avant de donner, ensuite chacune, un concert après le lâcher de pigeons.
Ce fut ensuite le dépôt d'une gerbe au monument aux morts, que suivit un vin d'honneur à la mairie où, bien entendu, on déplora la situation catastrophique de la culture fraisière 1962, qui se répercutera sur 1963.
Pendant ce temps, les jeunes se retrouvaient à la danse, cependant que la tête foraine déployait sa part de faste. (LL)
VACCINATION D.T.
Le rappel de la vaccination antidiphtérique-antitétanique ainsi que le rappel exceptionnel des enfants ayant eu l’injection de rappel et 1957, aura lieu à l’école maternelle le mardi 26 juin 1962 à 10 heures.
Prière d’apporter le même jour à 8 heures un flacon d’urine de l’enfant étiqueté des nom et prénoms.
OBJET TROUVÉ
Un trousseau de clés a été trouvé sur le territoire de la commune, le réclamer au secrétariat de la mairie. (LL)
A Woippy qui accueillait des milliers de visiteurs
Le soleil et la joie, à défaut des fruits étaient au rendez-vous de la FÊTE DES FRAISES
La charmante Reine des Fraises et ses demoiselles d'honneur sur leur char en forme de panier.
La Fraise était à l"honneur avec le char des Malgré-Nous et Réfractaires, mais ce fruit magnifique était dévoré par deux énormes limaces. |
La récolte des fraises est catastrophique en raison de la sécheresse et du ver blanc. Faisant montre, cependant d'un très bel esprit, les habitants de Woippy, les producteurs, les diverses sociétés locales n'ont point voulu priver tous leurs amis de la traditionnelle fête des Fraises. Et celle qui se déroula, hier, au milieu d'une saison de production décevante, fut paradoxalement l'une des plus belles auxquelles il fut donné d'assister.
Une dizaine de chars, autant de musiques, des personnalités, du soleil et une ambiance extraordinaire firent de cette manifestation une réussite totale.
Dans la cité des fraises, tandis que l'Union de Woippy accueillait les sociétés de musique, M. Debs, maire de la commune, recevait en l'hôtel de ville, au début de l'après- midi, les personnalités invitées : M. Mondon, député-maire de Metz ; M. Schaff, maire de Montigny et conseiller général ; M. Lansac, maire de Plappeville ; M. Lhuillier, représentant le maire de La Maxe ; M. Gircourt, maire de Plesnois ; M. Charles Pierre, ancien maire de Norroy ; les maires des diverses localités de la région messine ; M. Druesne, ingénieur des Ponts et Chaussées, etc. Le conseil municipal et les présidents des associations locales étaient présents.
Dans la rue de la cité, la fête battait son plein, avec ses stands forains, ses jeux, ses tirs assiégé par une foule nombreuse.
Puis, de la rue du Général-Morlot, aux Quatre-Bornes, le cortège se mit en route pour parcourir la localité en liesse, où la gendarmerie de Metz, toujours sur la brèche, assurait le service d'ordre.
Derrière les voitures publicitaires, le très bel ensemble des jeunes équilibristes sur bicyclettes, de la Flèche de Rombas, ouvrait la marche, suivi par le populaire « petit train » du dépôt américain de Woippy, dont les wagons regorgeaient d'enfants, comme un train de plaisir.
Impeccable comme à l'accoutumée, la musique de la lère Division aérienne canadienne précédait le char des scouts consacré au terrible ver blanc, dans sa lutte finale contre la fraise. Puis on applaudit la musique de Nomény et le très joli char du Pigeon Voyageur de Rombas, avant de saluer, avec raison, l'excellente formation de l'Harmonie municipale de Creutzwald, dont les musiciens portaient tous le costume alsacien. La « haute maison » et le « vieux château de Woippy » avaient inspiré les Engagés volontaires, dont le char était suivi par la Jeune Lorraine de Saulny, qui ne compte plus ses succès. Vinrent ensuite la pittoresque création de l'U.N.A.C. de Woippy en l'honneur de la paix, la société de musique de Pont-à-Mousson, les véhicules fleuris du F.C. Woippy, avec leur garde d'honneur de footballeurs seniors et cadets, la musique de la Renaissance de Moyeuvre-Petite.
Le joli moulin du Foyer des Jeunes de Lorry et son groupe de gracieuses meunières. |
Le public admira également l'élégant moulin du char du Foyer des Jeunes de Lorry, avec son meunier et ses gracieuses meunières ; le « Bacchus » de la Société d'Aviculture « Le Progrès », dont le fût de 600 litres débitait du sirop de fraise frais à souhait. Il y eut également les musiciens de Pagny-sur-Moselle, ceux de l'Union Vallières et la « Fanphar filarmonique des fraises» (sic) qui ressemblait beaucoup à l'Union de Woippy. Et après le char des « Malgré-Nous » et Réfractaires, où deux limaces dévoraient une fraise géante, ce qui n'empêcha pas l'équipage de faire déguster à la foule des fruits rouges et savoureux, la reine et ses demoiselles d`honneur s'avancèrent dans un immense panier.
Ce corso fleuri, de l'avis de tous, était d'une très haute qualité et souligne l'effort entrepris par tous les réalisateurs.
Devant l'hôtel de ville, où eut lieu la dislocation du cortège, toutes les sociétés de musique rassemblées jouèrent, sous la direction de M. Kraus (Creutzwald), la marche « Alsace-Lorraine », vivement applaudie. Un peu plus tard, devant le monument aux Morts, une gerbe de fleurs fut déposée par la gracieuse reine des fraises, et une minute de silence observée, tandis que retentissait la sonnerie aux Morts.
Presque à l'heure où le vin d'honneur était servi à l'hôtel de ville, le bal s'ouvrait au café du Lion d'Or, sous la présidence de la reine et de ses demoiselles d'honneur, tandis que les musiques, à tour de rôle, donnaient un concert.
Un lâcher de pigeons devait également apporter une note originale dans cette fête très sympathique, dont il convient de féliciter les organisateurs : M. Debs ; MM. Sechehaye et Thiriet, de l'Union de Woippy ; M. Kopp, animateur infatigable ; M. Henry et toute l'équipe des présidents et membres des sociétés locales. (RL)
Mardi 26 juin 1962
- Le rappel de la vaccination antidiphtérique-antitétanique, ainsi que le rappel exceptionnel des enfants ayant eu l'injection de rappel en 1957 auront lieu à l'école maternelle, le mardi 26, à 10 heures. (Apporter le même jour, à 8 heures, un flacon d'urine de l'enfant, étiqueté des nom et prénom.)
- Nous apprenons le prochain mariage de M. Pierre-Auguste Stef, chef d'équipe, résidant à Saint-Rémy, avec Mlle Thérèse Carabin, résidant à Vasperviller. Vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux familles.
- Les agriculteurs pourront retirer au secrétariat de la mairie les bons d'essence détaxée. (RL)
Mercredi 27 juin 1962
A la fête des Fraises, la fanfare a défilé. (Photo J.-E. A.)
Jeudi 28 juin 1962
SORTIES DE L’UNION
Tous les musiciens sont priés d’être présents ce soir, jeudi, à 20 h. 45, en tenue, au siège, salle de l’ancienne mairie.
Par ailleurs, la société participera au festival de Pagny-sur-Moselle, le dimanche 1er juillet. Le départ est prévu pour 9 heures, devant l’ancienne mairie. Le repas de midi sera pris à l’hôtel-restaurant de l’Est à Pagny.
Quelques places étant encore disponibles pour les familles des musiciens exclusivement, les intéressés pourront se faire inscrire lors de la réunion de ce soir. (LL)
Un trousseau de clés a été trouvé sur le territoire de la commune, le réclamer au secrétariat de la mairie. (RL)
Samedi 30 juin 1962
Après la fête
Le comité de l’Union de Woippy se déclare très satisfait de sa fête des fraises 1962.
Si le comité d’organisation a passé de longues semaines de travail à la mise sur pied du programme de cette journée, il faut reconnaître que cette trente-deuxième fête des fraises fut l’une des plus belles auxquelles il fut permis d‘assister.
Il est, en effet, encourageant d’enregistrer les échos favorables de la population de la coté des fraises et de ses milliers de visiteurs qui, certes, ne furent pas déçus du spectacle qui leur a été offert.
Ce résultat psychologique est dû, d’une part, au nombre de sociétés de musique, soit neuf formations, dont celle de la Première Division Aérienne Canadienne, qui remportèrent un très beau succès, ainsi que les dix chars qui figuraient dans le cortège, et dont les réalisateurs avaient fait un effort très appréciable pour leur décoration, et, d’autre part, à la distribution de jus de fraises et de jolis fruits offerts gratuitement au cours du cortège. C’est près de 90 kilos de fraises qui ont été distribués. Aussi le comité de l’Union remercie à nouveau les généreux donateurs qui ont fait un effort considérable pour rehausser l’éclat et le prestige de cette fête, et ainsi faire comprendre aux nombreux visiteurs que, malgré la catastrophique récolte de cette année, les producteurs de Woippy savent recevoir leurs invités.
Ainsi, grâce à toutes les bonnes volontés que compte ce pays des fraises, un nouveau départ a été donné à la traditionnelle fête. Il serait à souhaiter que le comité d’organisation poursuive sa lancée et que 1963 nous donne le plaisir de repasser une journée aussi agréable que celle du 21 juin dernier.
Dans le cadre de ces manifestations, la Maison Berger et Cie s’est fait un plaisir d’inviter les organisateurs et les représentants de la municipalité à un vin d’honneur qui sera servi samedi 30 juin, à 20 h. 30, salle de l’ancienne mairie.
AUX MUSICIENS DE L’UNION
Les musiciens de l’Union participeront, dimanche 1er juillet, au festival de musique de Pagny-sur-Moselle, qui doit rassembler dix-huit sociétés. Le départ en car est fixé pour 9 heures précises devant l’ancienne mairie. Un arrêt est prévu devant le Chalet Alsacien (Quatre-Bornes).
F.E.V.A.L.
Le président de la section rappelle aux membres participant à la sortie d’Abreschviller de dimanche, que le départ aura lieu devant l’hôtel de ville, à 6 heures très précises. (LL)
APRES LA FETE DES FRAISES
Le comité de l'Union de Woippy se déclare très satisfait de sa fête des Fraises 1962. Si le comité d'organisation a passé de longues semaines de travail à la mise sur pied du programme de cette journée, il faut reconnaître que cette 32e Fête des Fraise fut l'une des plus belles auxquelles il fut permis d'assister.
Il est, en effet, encourageant d'enregistrer les échos favorables de la population de la Cité des fraises, et de ces milliers de visiteurs qui, certes, ne furent pas déçus par le spectacle qui leur a été offert.
Ce résultat psychologique est dû, d'une part, au nombre des sociétés de musique, soit neuf formations, dont celle de la 1re Division aérienne canadienne, qui remportèrent un très beau succès ; aux dix chars qui figuraient dans le cortège, et dont les réalisateurs avaient fait un effort très appréciable pour leur décoration ; à la distribution de jus de fraises et de jolis fruits, offerts gratuitement au cours du cortège. C'est près de 90 kilos de fraises qui ont été distribués. Aussi, le comité de l'Union remercie à nouveau les généreux donateurs, qui ont fait un effort considérable pour rehausser l'éclat et le prestige de cette fête, et ainsi faire comprendre aux nombreux visiteurs, que malgré la catastrophique récolte de cette année, les producteurs de Woippy savent recevoir leurs invités.
Ainsi, grâce à toutes les bonnes volontés que compte le pays des fraises, un nouveau départ a été donné à cette traditionnelle fête. Il serait à souhaiter que le comité d'organisation poursuive sur sa lancée et que 1963 nous donne le plaisir de repasser une journée aussi agréable que celle du 24 juin dernier.
Dans le cadre de ces manifestations, la Maison Berger s'est fait un plaisir d'inviter les organisateurs et les représentants de la municipalité, à un vin d'honneur qui sera servi aujourd'hui, à 20 h. 30, salle de l'ancienne mairie.
Les musiciens de l'Union participeront demain dimanche au festival de musique de Pagny-sur-Moselle, qui doit rassembler dix-huit sociétés.
Le départ en car est fixé à 9 h., devant l'ancienne mairie. Un arrêt est prévu devant le Chalet Alsacien (Quatre-Bornes). (RL)
• La permanence médicale, depuis ce soir samedi, à 18 heures, jusqu'à lundi à 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles situées dans leur périphérie, sera assurée par le Dr Gourvennec, Marange-Silvange, tél. 60.21.41.
• Le président de la section locale des Engagés volontaires rappelle aux membres participant à la sortie d'Abreschviller, demain dimanche, que le départ aura lieu à 6 heures, devant l'hôtel de ville. (RL)
Dimanche 1er juillet
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Lundi 2 juillet 1962
NOTEZ-LE
La consultation des nourrissons aura lieu à la mairie, le mercredi 4 juillet 1962, à 14 heures. (LL)
Mardi 3 juillet 1962
Une aide du département pour la reconstitution des cultures de fraisiers éprouvés par la sécheresse
Le Conseil général de la Moselle et le comité départemental d'Expansion fruitière, devant l'importance des dégâts causés aux plantations de fraisiers par la sécheresse persistante, ont décidé d'apporter leur aide aux fraisiculteurs qui désirent acheter des plants pour reconstituer leurs cultures.
Le centre départemental d'expérimentation fruitière de Laquenexy, le syndicat des Producteurs de fruits et la direction des services agricoles de la Moselle se sont vu confier la réalisation de cette action.
L'aide financière apportée par le Plan fruitier permettra de procurer aux intéressés au prix de 4 NF le cent les plants des variétés suivantes :
- Mme Moutot, indemne de virus.
- Surprise des Halles, indemne de virus.
- Talisman, variété nouvelle, éprouvée.
Au prix de 10 NF le cent les plants des variétés suivantes :
- Régina, variété précoce.
- Sanga-Sengana, variété de conserverie.
Ces deux dernières variétés devront être réservées aux champs les moins sujets à la sécheresse. La livraison des plants interviendra à partir de la première quinzaine de septembre 1962.
Les intéressés, qui devront s'engager à planter au minimum 1500 plants, soit 5 ares de terrain en une ou plusieurs variétés, devront se faire inscrire au plus tard le jeudi 5 juillet auprès du président ou du secrétaire de la Coopérative fruitière.
Ils devront signer leur engagement de culture et verser un acompte de 3 NF par 100 plants commandés. En effet, l'organisation de cette aide aux fraisiculteurs ne peut être menée à bien que si les risques de refus des plants à la livraison sont éliminés.
Les organismes responsables conseillent de ne pas laisser inutilisée cette possibilité de reconstitution avec des plants de valeur, d'une partie des destructions dues à la sécheresse, et aussi cette occasion d'essayer des variétés nouvelles qui ont fait leur preuves en Moselle et dans d'autres régions de France ou à l'étranger. (RL)
Dimanche matin, deux cars déversaient au golf miniature de Liverdun 110 membres du personnel des Ets Levivier de Woippy. Ceux-ci pour la troisième fois avaient choisi le cadre idéal du "Val Fleuri" comme but de leur sortie annuelle organisé par le comité d'entreprise avec participation de la direction. Accueillis à leur arrivée par M. et Mme D'Haussy, propriétaires du golf, les participants se répandirent joyeusement dans la propriété. Tandis que les pêcheurs s'installaient au bord de l'eau, les enfants se précipitèrent vers les jeux, tandis que leurs mamans pouvaient se détendre, libérées d'une surveillance constante. A midi un déjeuner tiré des sacs group les visiteurs par famille, puis l'après-midi jeux et concours organisés sur le terrain attenant au golf occupèrent parents et enfants : chaque jeu et concours étant doté de prix. En fin de journée, les récompenses furent remises aux lauréats.
Nos photos : les deux groupes à leur arrivée. (RL)
Mercredi 4 juillet 1962
Consultation de nourrissons à la mairie, aujourd'hui mercredi, à 14 heures. (RL)
En gare de Woippy, un ouvrier a la tête coincée par la porte d'un wagon qui se referme brusquement
Il meurt à l'hôpital
METZ. - Un accident mortel du travail s'est produit hier matin à 10 h. 40 en gare de Woippy.
Un ouvrier, Mohamed Senouci, âgé de 30 ans, demeurant à Talange, 11, rue de la Fontaine, était occupé, en compagnie d'autres camarades de travail, au déchargement d'un wagon, pour le compte d'une entreprise de Saint-Rémy.
Soudain, une rame de 4 wagons vint heurter celui dans lequel il se trouvait. Sous le choc, une porte se referma brutalement, coinçant la tête du malheureux.
Atteint d'une fracture du crâne, le blessé fut transporté de toute urgence à l'hôpital Belle-isle. Malheureusement, il devait y décéder peu après son admission. (RL)
Samedi 7 juillet 1962
Samedi, comme prévu, les organisateurs et toutes les bonnes volontés qui avaient mis la main à la pâte pour la réussite de la splendide fête des fraises, ont assisté à un vin d'honneur, offert par la Maison Berger, installée depuis peu dans l'ancienne fabrique de conserves Vogel, route de Thionville.
C'est dans l'ancienne mairie, où se tiennent les répétitions de la société de musique l'Union, qui avait été fleurie pour la circonstance, que se déroula cette manifestation.
M. Sechehaye, le sympathique et dévoué président de l'Union, présidait, ayant à ses côtés M. Debs, maire de Woippy ; les adjoints de celui-ci, et plusieurs conseillers municipaux. Les différentes associations de la cité étaient représentées par leur président, MM. Henry, de l'U.N.C. et de l'Entente des sociétés locales ; Billotte, des Engagés volontaires ; Auburtin, des "Malgré-Nous" ; Heipp, de la société "Le Progrès" ; Martin, du F.C.W. ; Tillement, des scouts ; les représentants de Lorry-lès-Metz. Les dames avaient tenu à être associées à leurs époux, et les ouvriers municipaux n'avaient pas été oubliés.
La Reine des Fraises et ses demoiselles d'honneur se trouvaient aux places d'honneur. Plusieurs allocutions furent prononcées, par MM. Sechehaye, le maire, le représentant de la Maison Berger, Henry et Thiriet. Les dames servirent avec bonne grâce le vin d'honneur, puis ce fut la ronde des chansons et des bonnes histoires.
• La permanence médicale, depuis ce soir samedi, à 18 h., jusqu'à lundi, à 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles situées dans leur périphérie, sera assurée par le Dr Scharf, Woippy, tél. 60.69.09. (RL)
Avis mortuaire
Martine SCHARFF, décédée le 5 juillet 1962, à l'âge de treize mois.
Lundi 9 juillet 1962
Une montre d'homme a été trouvée sur le territoire de la commune. La réclamer au secrétariat de la mairie. (RL)
Mercredi 11 juillet 1962
Sortie des sapeurs-pompiers
Le corps local des sapeurs-pompiers organise pour le dimanche 5 août une excursion à travers la Suisse luxembourgeoise dont le départ est fixé à 6 heures devant l'hôtel de ville, en car spécial.
Les inscriptions seront reçues jusqu'au 22 juillet, dernier délai, soit chez l'adjudant M. Kreyenborg, rue de Lorry, ou Kuntz, garage, rue de Metz.
OBJET TROUVE : Un porte-monnaie contenant une certaine somme d'argent a été trouvé dans une maison de commerce de la cité. Le réclamer au secrétariat de la mairie. (RL)
Jeudi 12 juillet 1962
L’Association familiale populaire des Quatre-Bornes présente son programme de la fête nationale
- VENDREDI 13 JUILLET
A partir de 21 heures, grand bal de nuit sur la piste du Chalet Alsacien, avec le concours de l’orchestre Frenketi qui nous fit tournoyer l’année dernière au Centre Familial et nous laissa un bon souvenir.
Buvette tenue par les jeunes de l’Association.
- SAMEDI 14 JUILLET
A partir de 14 h., sur le place derrière le Centre familial, jeux divers pour les enfants du quartier.
Courses à pied, en sacs, à la pomme de terre, etc., dotées de nombreux prix (pour enfants de 4 à 14 ans) ; jeux de massacre, tirs à la fléchette, jeux de dés, etc., avec prix également.
Pendant et après les jeux, pour parents et enfants, rafraîchissements divers.
A partir de 21 h., continuation du bal populaire au même endroit que la veille.
En cas de mauvais temps, les soirées auraient lieu au Centre familial.
Pour les amateurs de quilles, pendant 3 jours, les 13, 14 et 15 juillet, grand concours de quilles au Chalet Alsacien, doté de nombreux prix. (LL)
Vendredi 13 juillet 1962
Un cyclomoteur s'écrase contre une voiture, à Woippy : 2 blessés graves
Un accident aux conséquences sérieuses s'est produit, hier soir, à Woippy. Vers 20 h. 50, au carrefour des rues de Metz, de la Gare et Marcus, un cyclomoteur s'est jeté de plein fouet contre une voiture.
Le pilote de l'engin, François Luschnat, 14 ans, domicilié chez ses parents, 39, rue aux Arènes, à Metz-Sablon, et son passager, Jean-Pierre Isembart, 17 ans, habitant 9, rue de la Chapelle, à Metz-Sablon également, souffrant de fractures des membres inférieurs et de contusions multiples, on été transportés à l'hôpital Belle-Isle. (RL)
Programme de la fête nationale
Programme de la fête, arrêté par la municipalité :
Vendredi 13 juillet : Retraite aux flambeaux. Rassemblement de la musique et de toutes les sociétés locales avec drapeaux à 21 heures, place de l'Hôtel-de-Ville. Le cortège empruntera les rues Général-de-Gaulle, Henry-de-Ladonchamps, de Briey, Général-Leclerc, de-Gaulle (vers Metz), de la Gare, Maréchal-Foch, Saint-Nicolas et l'hôtel de ville où se fera la dislocation.
Après la retraite, bal populaire gratuite salle du Lion d'Or.
Samedi 14 juillet : réveil en fanfare par la batterie de l'Union. A 15 heures, place de l'Hôtel-de-Ville, jeux divers et fête populaire.
Le maire invite très cordialement toute la population à s'associer aux manifestations et à pavoiser leurs habitations.
Permanence médical
Pour les jours de la fête nationale, c'est-à-dire de ce soir vendredi 13 juillet 18 heures au lundi 16 juillet 7 heures, la permanence médicale pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et pour toutes celles se trouvant situées dans leur périphérie, sera assurée par le docteur Gourvennec, Marange-Silvange, tél. 60.21.41. (RL)
Mercredi 18 juillet 1962
Le stationnement des voitures automobiles sur les trottoirs est formellement interdit. Toute infraction sera désormais sévèrement punie.
La population est invitée à prendre connaissance de l'arrêté municipal interdisant les bruits dans l'agglomération. Cet arrêté est affiché à l'hôtel de ville. (RL)
Samedi 21 juillet 1962
Permanence médicale
Médecin de garde de ce soir samedi 21 juillet, à 18 h., au lundi 23 juillet, 7 h., pour le localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles englobées dans leur périphérie : Dr Scharf, Woippy, tél. 60.69.09. (RL)
Lundi 23 juillet 1962
Les craquements suspects réveillent le gérant du « Chalet Alsacien », en flammes
Voici ce qu’il reste du « chalet alsacien » après l’incendie de la nuit de samedi à dimanche. Compte tenu du matériel de construction, en l’occurrence le bois, les pompiers de Metz et de Woippy ont très bien travaillé. (Photo Edil) |
Samedi soir, comme d’habitude, M. Hubert Dasse, gérant du « Chalet Alsacien », 90, route de Metz, à Woippy, ferma les portes de son débit de boissons vers minuit, minuit et demi. Du temps se passa encore avant qu’il ne se décide à aller de coucher, après le traditionnel compte journalier de la « caisse ». Quand il se décida à prendre un repos bien gagné, il était bien une heure trente du matin.
Au beau milieu de la nuit, des craquements suspects le réveillèrent. Une idée lui traversa l’esprit : des inconnus circulaient dans l’immeuble. D’un bond il se leva. Il ouvrit une porte. Des flammes jaillirent l’assaillant de partout. Il réalisa soudain que le « chalet alsacien » était en flammes.
Il n’eut que le temps de réveiller son jeune fils âgé de 13 ans, de prendre quelques affaires et de quitter ces lieux… brûlants en passant par la fenêtre, car il n’était pas possible d’emprunter la porte d’entrée. M. Dasse subit d’ailleurs quelques brûlures. Les pompiers furent rapidement prévenus.
Quand les pompiers de Metz arrivèrent, ceux de Woippy, également prévenus, étaient déjà à l’œuvre. Le feu se propagea d’une façon foudroyante, si bien qu’il fallut deux heures d’intervention aux vingt soldats du feu, plus ceux de Woippy, commandés par le lieutenant Hubsch, pour venir à bout de l’incendie qui nécessita l’emploi de cinq voitures. Trois grosses lances furent mises en manœuvre par les pompiers messins qui n’avaient pas eu de sinistre aussi important à circonscrire depuis longtemps. L’incendie paraît de prime abord accidentel.
Les dégâts sont très importants.
Partie à Lyon, avec son plus jeune fils, à l’enterrement de sa mère, Mme Dasse, à son arrivée à Metz, ne sera pas au bout de ses peines. (LL)
De nuit, un incendie ravage le « Chalet Alsacien » de la route de Woippy
Le gérant et son fils échappent de justesse aux flammes, en sautant par la fenêtre du premier étage
En moins d’une heure, hier matin, le charmant établissement dénommé le « Chalet Alsacien », et qui est situé au numéro 99 de la route de Metz à Woippy, a été ravagé par un terrible incendie qui laissa à peine aux occupants de l’appartement le temps nécessaire pour s’enfuir, en abandonnant toutes leurs affaires personnelles.
Il était un peu plus d'une heure du matin, lorsque M. Hubert Dasse, restaurateur, âgé de 33 ans, et gérant du « Chalet Alsacien », ferma les portes de son établissement que les derniers clients avaient quitté peu avant.
Ayant fait les vérifications d'usage et n'ayant rien remarqué d'anormal, M. Dasse monta à l'étage supérieur, où se trouvait son appartement, pour rejoindre son fils, âgé de 13 ans, et se coucher.
Il était à peine endormi lorsqu'il fut réveillé par un bruit suspect et des sortes de craquements qui semblaient venir du rez-de-chaussée.
M. Dasse se leva alors et pensa que ces bruits étaient causés par l'intrusion d'un voleur qui aurait réussi à pénétrer dans la salle du café. Pour s'en assurer, et au besoin interpeller l'intrus, i1 ouvrit la porte de sa chambre et voulut descendre l'escalier, lorsqu'il fut saisi à la gorge par une bouffée de fumée, et aperçut les flammes qui jaillissaient du rez-de-chaussée et, attisées par l'appel d'air, s'engouffraient dans l'escalier.
Il était déjà trop tard pour pouvoir sortir par les issues normales, et la seule chance de salut qui restait, était de s'enfuir par la fenêtre.
M. Dasse réveilla alors aussitôt son fils et sauta du premier étage sur la terrasse qui se trouve devant l'établissement. Il exhorta ensuite son fils à en faire autant, et à sauter à son tour dans ses bras, qu'il lui tendit pour amortir sa chute.
M. Dasse fut d'ailleurs légèrement blessé aux chevilles au cours de ce saut, tandis que son fils était brûlé superficiellement au visage.
Mais, oubliant sa douleur, M. Dasse donnait aussitôt l'alerte, espérant encore que l'incendie pourrait être circonscrit. Mais hélas ! Il était déjà trop tard et le feu trouvait un aliment de choix dans le mobilier intérieur, les jeux automatiques et surtout les parois en bois du chalet qui étaient déjà entièrement la proie des flammes.
Cependant, les pompiers de Metz arrivaient aussitôt sur les lieux, dirigés par le chef de bataillon Kluse et le lieutenant Muller, et avec plusieurs voitures. Ils étaient bientôt rejoints par les volontaires du corps local de Woippy, les autorités municipales, et les services de la police de Metz, qui prirent aussitôt les mesures de sécurité qui s'imposaient.
Trois grosses lances furent mises en batterie pour tenter d'enrayer le feu qui s'attaquait déjà à la toiture et dont les flammes s'élevaient haut dans le ciel, réveillant de nombreux voisins et ameutant les automobilistes de passage.
Les trois lances restèrent en action durant une heure et demie environ, puis furent remplacées par quatre autres, plus petites, qui permirent de préserver les immeubles voisins, et notamment celui où réside M. Guillaume Gribelbauer, propriétaire du « Chalet Alsacien ».
Mais, malgré tous les efforts qui furent prodigués et l’important matériel mis en action, il fut impossible de sauver quoi que ce soit du mobilier et du matériel placé à l'intérieur du café, devenu absolument inaccessible.
Lorsque les dernières flammes furent éteintes, et qu'il ne resta plus sur place qu'un poste de sécurité destiné à éviter toute reprise du sinistre, M. Dasse put faire le tragique bilan de la catastrophe qui, en quelques heures, avait détruit tout ce qu'il possédait.
Tous les meubles, le linge, la vaisselle, les objets personnels et même l'argent, avaient été la
proie des flammes, et il ne restait plus dans la salle du rez-de-chaussée que quelques bouteilles épargnées, et à l'extérieur, quelques tables et chaises métalliques empilées sur la terrasse.
C'est même par une chance extraordinaire que M. Dasse et son fils ont pu sauver leur vie et se tirer de l'incendie avec quelques blessures seulement. Par un autre hasard d'ailleurs, Mme Dasse était absente de Metz, s'étant rendue avec ses autres enfants, aux obsèques de son père, à Lyon. Il est probable, en effet, que si plusieurs personnes s'étaient trouvées à l'étage supérieur, elles n'auraient pas eu le temps de sauter, et il aurait fort bien pu se faire qu'une ou plusieurs restent bloquées par les flammes.
Les services de police et de pompiers de Metz ont ouvert une enquête pour tenter d'établir les causes du sinistre, qui semble avoir pris naissance dans l'arrière-salle du café et pourrait être dû à un court-circuit. (RL)
Mercredi 25 juillet 1962
Coopérative des producteurs de fraises
Les producteurs sont avisés que la paie des bons de fraises et autres fruits sera faite au siège de la coopérative jeudi 26 juillet, de 16 à 20 heures.
Les producteurs voudront bien remettre dans la boîte aux lettres de la coopérative tous les bons de livraisons de fruits encore en leur possession jusqu’au plus tard le 26 courant. (LL)
Samedi 28 juillet 1962
La maquette du futur monument de Woippy
Les responsables du comité d'érection du futur monument aux Morts de Woippy se sont réunis jeudi dernier pour se prononcer sur une légère modification de la maquette, demandée par les services compétents. Accord a été donné sur ce point et il se confirme que le monument sera élevé à l'endroit initialement prévu, c'est-à-dire au carrefour formé par la rue Général-de-Gaulle et rue Saint-Nicolas.
Par la même occasion, le comité a ébauché les modalités de la collecte publique prévue afin de réunir les fonds nécessaires pour l'érection du monument.
Au cours d'une prochaine réunion seront désignées les personnes qui auront mission d'accomplir cette tâche. Le comité a l'honneur de présenter aujourd'hui à la population la maquette du futur monument.
Permanence médicale
La permanence médicale de ce soir samedi 28 juillet, 18 heures au lundi 30 juillet, 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et pour toutes celles se trouvant situées dans leur périphérie sera assurée par le Dr Forjean, Woippy, tél. 60.68.12. (RL)
Dimanche 29 juillet 1962
Circulation interdite à hauteur du passage à niveau route de Woippy
La mairie communique :
Il est rappelé que toute circulation, sauf celle des piétons et cyclistes tenant leur engin à la main, sera interdite, de 4 h. à 13 h., le lundi 30 juillet, ainsi qu'aux mêmes heures, le mercredi 1er août, route de Woippy, à hauteur du passage à niveau, en raison des travaux de réfection de celui-ci.
Les véhicules se rendant en direction de Woippy seront déviés au carrefour formé par la route de Thionville et la rue des Alliés en direction du pont de fer, de la route de Lorry et de la rue Nicolas-Jung. Ceux se dirigeant vers le centre ville seront déviés par la rue Nicolas-Jung, la route de Lorry et le pont de Fer.
Pendant la durée de l'interdiction de circuler, les T.C.R.M. assureront un transbordement des voyageurs au passage à niveau en question. (RL)
Lundi 30 juillet 1962
Avis mortuaire
Monsieur Victor HUMBERT, décédé à Bouzonville le 27 juillet 1962 dans sa 79e année.
Mercredi 1er août 1962
Vers une popularisation des sports équestres :
Dimanche prochain, ouverture du Club Hippique de Saint-Rémy
Il est un épisode de la dernière guerre mondiale, assez peu connu de nos contemporains. Peu avant l’armistice qui devait accuser la défaite française, un morceau de bravoure exceptionnel eut pour cadre les bords de la Loire, aux environs de Saumur.
Les « panzers » allemands avançaient vers l’Atlantique, sans coup férir, lorsque, aux approches de Saumur, ils eurent maille à partir avec nos jeunes « cadets » de cavalerie, frais émoulus de l’école de Saumur.
Le passage d'un des chevaux du club. (Photo J.-E. A.) |
Ces jeunes gens, formés à l’école de l’honneur et du courage, écrivirent dans des circonstances tragiques une des plus belles pages de l’histoire de cette dernière guerre.
Derniers survivants alors de ce corps d’élite, qui fit tant pour la gloire de nos armes, les cadets de cavalerie de Saumur chargèrent, sabre au clair, des colonnes allemandes qui déferlaient sur notre pays.
Devant un tel acte de bravoure ou de témérité, on ne sait quels mots pourraient donner une image ou même une impression de cet acte gratuit.
L’officier supérieur allemand lui, ne trouva que ces mots pour rendre hommage à ces jeunes hommes : « Cadets de Saumur : Tapfre Soldaten » : « Cadets de Saumur : Valeureux soldats ».
L’équitation : sport de nobles ou noble sport
Il n’est point ici de notre propos de faire une apologie, s’il en était besoin des cadets de Saumur. Notre but est, tout simplement, de parler de l’ouverture dimanche prochain d’un club hippique aux environs de Metz.
« Bizarre entrée en matière », me direz-vous pour annoncer l’inauguration d’un manège d’équitation. »
Je voulais tout simplement en venir aux qualités éminemment sportives et formatrices de cette activité (mais devrai-je bien employer ce mot !)
Il n’est que de parler quelque temps avec des amoureux du cheval (car c’est bien de ceux-là dont je veux parler et non pas de snobs qui montent parce que cela se fait dans un certain monde), il suffit d’être en contact avec eux, un moment, pour comprendre tout ce que l’équitation peut représenter de beau et d’humain.
Lorsqu’on approche de près ce phénomène, on est saisi par tout ce qu’il implique.
Cette union de l’homme et du cheval, où tout n’est qu’harmonie : harmonie des mouvements et des muscles, harmonie aussi de l’effort tendant vers un même but.
On ne peut que regretter alors que ce sport n’a été bien souvent l’apanage que d’une certaine classe de la société : une élite de l’argent.
Mais un fait nouveau vient de se produire : le Club hippique de Saint-Rémy sera officiellement inauguré dimanche prochain. Désormais, grâce au dévouement des organisateurs de ce club de nombreuses personnes pourront goûter aux joies de l’équitation.
M. Le docteur Paul Chevalier et M. Roger Senzig, respectivement président d’honneur et président actif du club, ont voulu donner à l’équitation une ouverture plus grande sur toutes les couches de la population.
C’est une véritable « démonstration » du sport équestre qu’ils ont voulu lancer ici à Metz.
Pour une somme très modeste, tout un chacun pourra « se former à l’école du cheval ».
Le club hippique de Saint-Rémy
Sis sur la route de Thionville, à La Maxe, dans une propriété nouvellement acquise par M. Senzig, ce club possède toutes les installations adéquates à la pratique du sport équestre.
Sortant de la grand route sur la droite, vous débouchez sur un chemin de terre, au fond duquel s’élève la ferme de Saint-Remy.
Une grande cour, écrasée par le soleil d’août, où les palefreniers s’affairent autour des chevaux. Et, bordant cette cour, les écuries, le « bar-salon », la sellerie, la salle de réunion du club, les salles de douches pour les chevaux…
On est tout de suite conquis par l’ambiance qui règne ici : « M. Marcel Compan, d’Aigues-Mortes, est venu directement de Camargue pour soigner les chevaux. C’est un ancien guardian qui conserve au fond du cœur un très grand amour des chevaux.
Il les bichonne, les étrilles, les nourrit et les douche, tout au long de la journée, aidé par un autre palefrenier qui nous vient tout droit d’Espagne ».
En effet, le travail ne manque pas ici
L’écurie compte en effet dix-neuf chevaux de selle. Huit appartiennent à des propriétaires particuliers et restent ici en pension. Un ancien officier de spahis s’occupe d’eux tout particulièrement et les entraîne pour les concours hippiques.
Les onze autres chevaux sont à la disposition des membres du club. Installés dans une écurie qui fleure bon l’avoine et la paille fraiche, ils attendent patiemment le jour prochain où ils pourront cavaler sur les trente-cinq hectares de la propriété ou sur les petits chemins qui bordent la Moselle.
Sous la direction de M. Treillet, professeur d’équitation, les cavaliers débutants ou émérites pourront ainsi goûter aux joies saines et simples de l’équitation.
Ses leçons seront données chaque mardi, jeudi et samedi, de 17 à 20 heures.
Pour le cavalier en mal de promenades, M. Compan les mènera par les sentiers poussiéreux à souhait qui longent la Moselle, tous les jours après-midi. Et le dimanche, deux promenades seront organisées, l’une de 10 heures à 11 heures 30, l’autre de 15 heures 30 à 17 heures.
Et il n’est pas besoin d’être un cavalier émérite pour s’inscrire au club. « Sophia » et « Pompadour », deux juments au caractère docile, peuvent être montées par les « tout débutants ». Mais les cavaliers confirmés pourront trouver des partenaires de classe pour les chevauchées avec « Betty » et « Leila ».
De « Sunny », « Flicka », « Aïcha », « Seita » ou « Milady », chacun trouvera la monture qui lui convient.
Et quand, revenant d’une longue course à travers champs, vous voudrez vous désaltérer, le « bar-saloon » vous accueillera. Vous y pénétrez par une de ces portes en « va et vient » qui font le succès des films western. A l’intérieur, le long des murs, les râteliers et les abreuvoirs vous rappellent que vous êtes ici dans le royaume du cheval. Le sol, pavé, n’attend plus que le cliquetis des bottes et des éperons. Et l’on s’attend à entendre d’un moment à l’autre :
« Un grand demi pour moi et deux mesures de picotin pour mon cheval ».
Tout a été décoré dans ce même style « western-camarguais » depuis la salle de réunion du club jusqu’à la sellerie, en passant par la forge du maréchal-ferrant. L’éclairage est fourni par des lanternes de « relais » qui donnent un très joli cachet à l’ensemble.
Souhaitons donc un grand succès à ce nouveau club hippique et espérons que tous les amateurs d’équitation se donneront rendez-vous dimanche prochain à la ferme de Saint-Remy. (LL)
Un nouveau club hippique s’ouvrira dimanche à St-Rémy selon une formule d’équitation populaire
Un nouveau club hippique s’ouvrira dimanche prochain à Saint-Rémy. Ses promoteurs et animateurs ont le souci de mettre le cheval à la portée de tous ceux qui l’aiment, et pour qui le plaisir de monter se suffit à lui-même, sans affectation et sans snobisme.
C'est une vieille ferme, située à quelques kilomètres de Mets, entre la route de Thionville et l’autoroute, qui a permis les installations de ce club et lui donne d'emblée son apparence sympathique et accueillante.
Une grande cour, d’anciennes écuries et étables, une vaste grange, le tout au centre d'un domaine de plusieurs hectares comportant des parcours variés et accidentés autant que pittoresques, constituent, en effet, un cadre idéal auquel beaucoup de travail et de bon goût ont permis d’ajouter des aménagements confortables, autant pour les chevaux que pour les cavaliers.
Une ambiance pittoresque
Une première écurie, nettoyée, blanche, déblayée st lambrissée de planches brutes a permis d’installer le « Club-House », ou tout simplement le bar, dans une ambiance extrêmement teintée de couleur locale, qui rappelle le style des « saloons » du Far-West. On y trouve la fraîcheur propice à la détente après l’effort, et on y apprécie les décorations originales qui en font le charme : vieilles lanternes de voitures, roue à rais transformées en lustre, mangeoires et râteliers qui rappellent que cette demeure est avant tout consacrée à l'animal noble : notre ami le cheval.
Mais le pittoresque n'est pas ennemi du confort et s'y allie parfaitement, puisque la porte voisine donne accès à côté de la salle de réunion décorée dans le même style que le bar, à des vestiaires, toilettes, et douches, conformes aux exigences de l’homme moderne. Plus loin, ce sont les véritables écuries, celles qui abritent les chevaux qui, eux aussi sont confortablement installées.
Les bat-flanc ont été supprimés pour faire place à des boxes individuels, solides et bien dimensionnés, où le cheval n’est pas attaché, mais jouit d'une liberté de mouvement complète permettant son délassement et son sommeil dans de bonnes conditions.
La première écurie comporte une dizaine de stalles, réservées aux chevaux de propriétaires, et qui sont pris en pension au club.
Une sellerie sépare cette première écurie de la seconde, un peu plus grande, et où sont logés onze chevaux de louage, à la disposition des élèves et des membres du club.
Des formule diverses
Le comité d'organisation est présidé par M. Roger Sensig, expert judiciaire à Metz, tandis que le Dr Paul Chevalier, directeur des abattoirs de Metz, en assure la présidence d'honneur. Les autres membres sont : MM. René Schwach, vice-président ; Norbert Kirsch, trésorier ; Paul Schneider, secrétaire ; Maurice Treiller, commissaire aux sports ; Armand Walter, Gaston Sokolski, Eugène Rouprich, Roland Jung et Roger Wahl, assesseurs. Le gardiennage et l'entretien des chevaux sont en outre assurés par un authentique « gardian », venu tout droit de la Camargue, M. Compan, aidé de son épouse.
Ce comité a souhaité mettre le cheval à la portée du plus grand nombre de jeunes et de moins jeunes qui auront la possibilité de pratiquer l'équitation sous une forme agréable. Le club, en effet, a ouvert à la fois aux cavaliers confirmés et aux élèves. Plusieurs formules s'adapteront aux uns et aux autres.
Tout d'abord, des promenades à cheval seront organisées à l’extérieur sur un parcours d’une vingtaine de kilomètres de prés et de bois, comportant quelques passages naturels accidentes. Ces promenades auront lieu en semaine, l'après-midi, à15 h., 16 h. 30 et 18 h., et le dimanche matin à 10 h. et 11 h. 30.
Le « gardian » sangle une selle camarguaise sur le dos de « Furie », une des plus jolies juments du club. |
Elles auront lieu sous la conduite du gardien ou d'un moniteur et seront accessibles à la fois aux élèves et aux cavaliers expérimentés.
Les cavaliers seront assurés pour tous risques, aux tiers et à eux-mêmes, lorsqu'ils seront accompagnés. Lorsqu'ils monteront seuls, ils seront assurés pour les risques aux tiers seulement.
En plus des promenades, des leçons d'équitation seront données par des moniteurs, trois fois par semaine, les mardi, jeudi et samedi, de 17 à 20 h.
Enfin, une troisième possibilité sera offerte aux cavaliers qui sont propriétaires de leurs chevaux, ce sera de mettre ceux-ci en pension au club, à des conditions exactement adaptées à leur régime habituel. Ils pourront ainsi les monter aux heures qui leur conviendront, ou les mettre à la disposition de leurs amis, à condition toutefois que ce soit à titre gracieux.
Pour tes promenades extérieures, le club dispose de 6 hectares de parcours d'éducation, de galop et d'obstacles, et un parcours de dressage, ainsi que de 35 hectares de promenade en terrain varié.
En outre, ce qui ne manquera pas de faciliter l'accès du club pour les Messins, cinq lignes d'autobus diverses desservent Saint-Rémy, et passent à proximité de la ferme où se trouve le Club hippique.
Mentionnons encore que les demandes de renseignements peuvent être adressées au siège du Club : Ferme de Saint-Rémy. (RL)
Mercredi 1er août 1962
Echos des « Quatre-Bornes »
Nombreux sont les enfants qui profitent des centres de plein air de Jussy, pour se regonfler les poumons d'air pur dans ce charmant site surplombant la Moselle en amont de Metz.
A peine le premier stage terminé que déjà de nouveaux candidats prennent d'assaut le car qui les emmène journellement sur les lieux de leurs ébats.
Encadrés par des moniteurs du quartier, ils reprennent de nouvelles forces pour affronter les épreuves de la nouvelle année scolaire.
Une troisième cession de 3 semaines se tiendra en principe à partir du 20 août, quelques places restent encore disponibles. Se faire inscrire, le cas échéant, auprès du responsable de l'Association familiale coorganisatrice de ces séjours.
Une dizaine de jeunes du foyer sont rentrés d'un périple de 15 jours à travers l'Espagne en passant par Séville.
Là aussi, voyage inoubliable riche en souvenirs de toutes sortes qui fit découvrir à nos jeunes le visage réel de l'Espagne d'aujourd'hui, marquée par un passé chargé d'histoire.
Nos scouts, rattachés au groupement de Woippy, passent actuellement d'agréables vacances dans les Alpes.
C'est en Haute-Savoie, dans la région de La Planay qu'ils ont dressé leur camp, à 1500 m d'altitude à l'abri des cimes boisées et partiellement enneigées. Décors magnifiques qu'hélas ils quitteront dans quelques jours pour réintégrer le domicile familial.
De nombreuses plaintes se font entendre pour des vols de légumes dans les champs situés à l'intérieur de la cité. Ces menus méfaits se renouvellent chaque année à la même époque.
De même, des groupes d'enfants fort heureusement peu nombreux, en mal de distraction, passent leur temps à vagabonder à travers champs et vergers. Le fait en soi serait sans gravité, si à leur passage les récoltes ne subissaient des dégradations multiples.
Une surveillance accrue des parents serait de nature à y remédier et éviterait qu'un jour ou l'autre, ils soient placés devant leurs responsabilités. (RL)
Jeudi 2 août 1962
Un ouvrier tombe d'un échafaudage sur un chantier de la route de Thionville
M. Claude Ringeysen, qui habite rue du Moulin, à Woippy, travaillait hier après-midi, sur un échafaudage dressé dans un chantier d'un entrepôt métallurgique de la route de Thionville, lorsqu'il fit une chute et tomba d'une hauteur de six mètres. Grièvement blessé aux jambes, le malheureux a été transporté à l'hôpital Bon-Secours par une ambulance des établissements Hunault. (RL)
Samedi 4 août 1962
Un appel du comité d'érection du nouveau monument aux Morts
Nous avons présenté la maquette du nouveau monument aux Morts de Woippy qui sera érigé à la mémoire des morts victimes des guerres. Le monument actuel, érigé aussitôt après la grande tourmente de 1914-1918, ne répond plus aux besoins actuels. Mutilé gravement après les combats de la libération en 1944 et 1945, personne n'a pris la responsabilité de la restaurer. Déjà à ce moment, ce projet semblait dépassé. En effet, ce monument construit dans le style de notre magnifique église, était de dimensions vraiment trop réduites. Lentement, le sentiment qu'il fallait un nouveau monument s’installait dans l'esprit des édiles municipaux et des responsables des sociétés patriotiques de Woippy.
Dès lors, ce projet était inscrit sur le programme de tous les candidats qui se présentaient devant les électeurs de Woippy depuis la libération.
Les responsables des sociétés patriotiques, UNC- « M.N » -E.V., Souvenir Français, etc, demandaient impérieusement qu'aboutisse ce projet.
Bientôt, sous l'impulsion de M. Henry Léon, le dévoué et infatigable président des Anciens Combattants et du Souvenir Français, un comité d'érection d'un nouveau monument aux Morts était constitué. Depuis lors, ce comité accomplit une double tâche : choix du nouveau monument, financement du monument.
Le premier stade de l'opération est dépassé. A l'unanimité, le comité a choisi la maquette présentée par M. Pitet, architecte diplômé, qui d'ailleurs, n'est pas un inconnu. N'est-il pas l'architecte de la nouvelle chapelle de la Vierge du Gros-Chêne de Lorry-lès-Metz.
Le second stade de l'opération, c'est-à-dire le financement de l'opération est commencé. Déjà une subvention de 500 NF constituant le démarrage, a été accordée par la municipalité.
A présent, c'est au tour des habitants de Woippy d'ouvrir leur bourse. Des collecteurs dûment accrédités vont passer dans tous les foyers de la commune. Habitants de Woippy, faites-leur bon accueil. Ne laissez à personne que vous la contribution volontaire pour un monument digne de la ville de Woippy.
Le comité d'érection en entier vous demande d'être généreux. Le prix de cette opération se situe autour de 20.000 (vingt mille) nouveau francs.
Le comité a bon espoir d'arriver rapidement à bout de la tâche qui lui a été confiée grâce à la générosité de la population de Woippy. (RL)
Permanence médicale
La permanence médicale de ce soir samedi à 18 h., à lundi 6, à 7 h., pour les localités de Marange-Silvange,, Woippy et pour toutes celles se trouvant situées dans leur périphérie sera assurée par le docteur Gourvennec, de Marange-Silvange, tél. 60.21.41)
Les pompiers en excursion
C'est demain dimanche, que nos soldats du feu iront faire une randonnée dans la Suisse Luxembourgeoise, en compagnie de leur famille et de leurs amis. Le repas sera tiré du sac. Le départ aura lieu à 6 heures précises, place de l'Hôtel-de-Ville. Il est recommandé de se munir de la carte d'identité nationale. (RL)
Deux nouvelles candidates au titre de Reine
La liste des candidates au titre de Reine de la Mirabelle 1962 s’est enrichie de deux nouvelles jeunes filles, toutes aussi charmantes.
Mlle Ilda VOLLES, 1, 62 m., est manutentionnaire et habite à Woippy, 8 rue du Graoully. C’est une jeune fille aux cheveux blonds et aux yeux marrons, dont le père est employé à la S.N.C.F. (…) (RL)
Dimanche 5 août 1962
Le Club hippique de SAINT-REMY, qui s'ouvre aujourd'hui a été inauguré hier au cours d'une réception amicale
Nous avons annoncé, récemment, la prochaine ouverture, à Saint-Remy, d'un club hippique de formule nouvelle, dont le but essentiel est de mettre la pratique de l'équitation à la portée de tous, et dans des conditions qui conviennent à chacun.
Ce club, qui s'ouvre aujourd'hui, a été inauguré hier après-midi, entre amis, au siège, à la ferme Saint-Remy.
Les invités étaient pour la grande majorité des amis du cheval et du sport noble de l'équitation, venus se retremper avec plaisir dans l'ambiance si particulière du manège, de la sellerie et des écuries, qui ont été aménagées dans les anciens bâtiments d'exploitation de le ferme.
Quelques personnalités honoraient en outre cette manifestation de leur présence. Parmi elles, on reconnaissait MM. Hoffmann, adjoint au maire de Woippy, et représentant M. Debs, maire de la commune ; Oehmke, conseiller municipal de Metz, et Gaillot, secrétaire général de la mairie; Marchetti, directeur départemental des Services vétérinaires ; Ferry, directeur du collège d'enseignement général de Metz-Chambières ; le Dr Chevalier, président d'honneur du club, et Zensig, président, ainsi que les membres du comité.
Après avoir fait le tour des diverses installations qui leur furent présentées, un vin d'honneur leur fut servi dans le bar-saloon, où un orchestre bénévole entretenait une ambiance musicale.
Une reprise de jeunes cavaliers présenta alors les montures du club, sous la direction du maître de manège, M. Treillet, commissaire sportif ; tandis que M. Pennerath faisait sur un cheval, qu'il a pris en main il y a trois mois seulement, une très belle démonstration de haute-école, comportant des passages au pas espagnol, des changements de pied au galop, des appuis et autres figures classiques pour les écuyers de tradition. (RL)
Mardi 7 août 1962
Football-Club
- L'assemblée générale de la société aura lieu demain mercredi à 20 h. 30, au siège, café Clausse-Dubois. Tous les membres et tous les sympathisants sont cordialement invités. La présence de tous les joueurs inscrits au club est indispensable.
- Claude Bertrand qui, cette année encore, aura la responsabilité de l'entraînement et de la formation des différentes équipes, donne rendez-vous à tous les joueurs inscrits, pour 18 h. 15, au siège, vendredi prochain, 10 août.
A compter de cette date, les séances d'entraînement auront lieu tous les mercredis et vendredis, à partir de 18 h. 15. (RL)
Mercredi 8 août 1962
Début d'incendie à Woippy
Les pompiers de Metz ont été appelés hier soir, vers 19 h. 15, à Woippy, où un incendie venait de se déclarer dans la cuisine d'un appartement du village américain, situé 32, route de Metz.
Un chiffon était tombé sur un appareil de chauffage et des flammes se produisirent, risquant de se communiquer aux objets se trouvant dans la pièce.
Le feu a pu être maîtrisé avant qu'il ne prenne de l'extension. Les dégâts sont insignifiants. (RL)
Jeudi 9 août 1962
Sous la présidence de M. Jean Weber, s'est tenue, hier soir, à Woippy, la réunion traditionnelle d'avant-saison du Sporting-Club de football, à laquelle assistaient tout le comité, M. Gérard Ravidas, secrétaire ; M. Joseph Philippe, trésorier, ainsi que tous les joueurs, groupés autour de leur entraîneur, M. Claude Bertrand.
Le comité avait inscrit à l'ordre du jour, l'organisation de la nouvelle saison et la fin des travaux en cours, sur la rénovation du stade. Un autre point très important fut étudié dès le début de l'assemblée : quatre équipes seront engagées en championnat, une jouera en troisième F.F.F., l'autre dans le championnat de l'Union départementale des jeunes lorrains ; quant aux équipes « juniors » et « cadet », elles disputeront leur championnat respectif, en espérant se classer très honorablement.
Aucun départ ne sera enregistré, mais par contre, un important renfort s'est manifesté, notamment avec les nouveaux venus, Remiatte et Petitjean des P.T.T., Schmitt, qui revient d'accomplir ses obligations militaires et Schaeffer de Devant-les-Ponts.
Les quarante joueurs, qui composeront les deux équipes « fanion » seront une nouvelle fois placés sous la responsabilité de M. Claude Bertrand, qui avant d'être entraîneur de cette sympathique association, joua dans les équipes « amateurs » et « réserves » professionnelles du Football-Club de Metz ; ses plus belles heures furent celles passées en compagnie de son camarade Georges Zwunka, une des vedettes de l'équipe professionnelle du F.C. Metz, qui fut son coéquipier à Ban-Saint-Martin.
Le premier match de championnat est prévu pour le 16 septembre, mais d'ici le début de l'épreuve, chacun aura le désir d'aiguiser sa « forme », afin de ne pas rater une saison pleine d'espoir. (RL)
Samedi 11 août 1962
Permanence médicale
La permanence médicale depuis ce soir samedi à 18 heures, jusqu'à lundi à 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et pour toutes celles situées dans leur périphérie, sera assurée par le Dr Scharf, Woippy, tél. 60.69.09.
CARNET BLANC
Nous apprenons le prochain mariage de M. Pierre Vincent, chauffeur-livreur, résidant rue du Graoully, avec Mlle Lucie Gérôme, ouvrière, résidant à Lorry-lès-Metz ; ainsi que celui de M. Léon Feltz, agent technique, avec Mlle Marcelle Bona Fia, résidant à Bidestroff.
Félicitations et vœux de bonheur aux futurs époux. (RL)
Dimanche 12 août 1962
Un piéton renversé près de Saint-Rémy
Hier soir, vers 22 h., M. Gregory Walilo, âgé de 72 ans, sans domicile connu, circulait à pied, route de Thionville, lorsqu'à la hauteur de la Sablière, peu après Saint-Rémy, il fut renversé par un vélomotoriste.
Le piéton souffre de contusions multiples. Il a été transporté par l'ambulance des sapeurs-pompiers à l'hôpital Belle-Isle. (RL)
Lundi 13 août 1962
Collision entre voitures sur la route Metz-Thionville : trois blessés légers
Deux voitures sont entrées en collision hier, vers 16 h. 50, sur la route nationale Metz-Thionville, à proximité du village de Saint-Rémy. Trois des occupants de l'un des véhicules ont été légèrement blessés. Il s'agit de Mme Germaine Sepans, 37 ans, domiciliée à Joeuf et de ses deux enfants André, 13 ans et Daniel 10 ans, qui ont pu regagner immédiatement leur domicile après soins.
La police de Metz a effectué les constatations d'usage. (RL)
Mardi 14 août 1962
Le F.C.W. au challenge d'Argancy
Le jour de l'Assomption et dimanche prochain, le F.C.W. participera à un tournoi de football à Argancy.
En match éliminatoire, il sera opposé à Talange. Coup d'envoi à 14 h. 30. Le second match aura lieu à 16 heures et se déroulera entre Argancy et Moulins-Alger.
Les joueurs sont convoqués pour 13 h. 15, au siège, d'où se fera le départ.
Rénovation du stade
Le stade Général-Gibon, qui vient d'être complètement nivelé, est ensemencé depuis ce jour.
Il est rappelé à tous les enfants qu'il leur est interdit de venir jouer sur ce nouveau terrain. Tout contrevenant sera poursuivi.
Permanence médicale
Pour les fêtes de l'Assomption, la permanence médicale, depuis ce soir mardi, à 18 heures, jusqu'à jeudi, à 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy, et de toutes celles se trouvant situées dans leur périphérie, sera assurée par le docteur Tordjman, à Woippy, tél. 60.68.12. (RL)
Mercredi 15 août 1962
La foudre tombe sur le transformateur de l'usine élévatrice de St-Eloi
Un peu partout, de violents orages ont éclaté, hier, dans notre région.
Vers 17 heures, la foudre tomba sur le transformateur de l'usine élévatrice de Sant-Eloi. Le feu sa propagea très rapidement à la toiture. Appelés sur les lieux, les sapeurs-pompiers de Metz vinrent très rapidement à bout du sinistre, mais les dégâts sont très importants.
L'usine d'électricité envoya immédiatement sur les lieux des ouvriers, afin de réparer le transformateur et d'assurer le bon fonctionnement de l'usine.
Notre photo : Un électricien réparant les dégâts. (RL)
26, 27 et 28 août prochains : fête patronale
Les 26, 27 et 28 août prochains, la cité des fraises sera en liesse. En effet, ce sera pendant ces trois journées que se dérouleront les différentes manifestations prévues pour la fête patronale.
Cette année, rien n'est laissé au hasard. Du plus petit au plus grand, tout le monde sera comblé. Le samedi, après que les organisateurs, sous la présidence de M. le Maire, auront inauguré officiellement cette fête, il sera possible d'aller visiter l'exposition avicole internationale à l'école de filles. Pendant ce même temps, les amateurs de quilles pourront démontrer leur adresse en essayant de remporter le transistor, premier prix du concours organisé au café Cocilovo.
Pendant les trois jours qui suivront différentes festivités sont prévues. Mais le clou de cette soirée sera la venue, pour la première fois en France, du plus jeune trompettiste de la télévision italienne : Louis Ferrari, qui, en compagnie de son orchestre, animera les différents bals, salle du Lion d'Or. (RL)
Jeudi 16 août 1962
Coopérative des producteurs de fraises
Les producteurs de Woippy, membres de la coopérative sont informés que le solde de paie concernant les livraisons de fraises et autres fruits, aura lieu samedi prochain 18 courant, de 15 à 17 heures, au siège de la coopérative.
Il est rappelé que les commandes de combustibles doivent être faites jusqu’à fin août prochain dernier délai. (LL)
Vendredi 17 août 1962
Avis mortuaire
Monsieur Jean PORTENSEIGNE, décédé le 16 août 1962, dans sa 48e année. Domicile mortuaire : 29, rue Général-de-Gaulle.
Samedi 18 août 1962
Permanence médicale
La permanence médicale depuis ce soir samedi à 18 heures jusqu'à lundi à 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles situées dans leur périphérie, sera assurée par le Dr Scharf, Woippy, téléphone 60.69.09.
CARNET BLANC
Nous apprenons le prochain mariage de M. Maurice Bouque, cisailleur à la Maison Levivier, avec Mlle Pierrette Bott, la gracieuse Reine des Fraises de 1961. Vœux de bonheur aux futurs époux.
4073 habitants
D'après le dernier dénombrement, la population de Woippy accuse le chiffre de 4.073 habitants. (RL)
Dimanche 19 août 1962
Hier matin se sont déroulées, à Woippy, les obsèques de Monsieur Jean Portenseigne, conseiller municipal de cette commune, et comptable au « Républicain Lorrain », brutalement arraché, jeudi, à l'affection de sa famille, dans sa 48e année.
La messe de requiem fut célébrée en l'église paroissiale par M. l'abbé Bémer, curé de Woippy, devant une très nombreuse assistance composée des habitants de la commune et d'anciens camarades de travail du disparu.
Parmi les personnes présentes, on reconnaissait notamment M. Debs, maire de Woippy, ainsi que plusieurs membres du Conseil municipal ; Mme Puhl-Demange, directrice du « Républicain Lorrain » et M. Puhl, administrateur, accompagné de plusieurs chefs de service et d'une importante délégation du personnel de notre journal.
Au pied du catafalque avaient été déposées plusieurs gerbes et couronnes offertes notamment par le Maire et le Conseil municipal de Woippy, la Direction du « Républicain Lorrain », le Personnel administratif du « Républicain Lorrain », les anciens camarades de la compagnie « Le Phénix ».
Une garde d'honneur était en outre représentée par le porte-drapeau de la section locale du l'U.N.C., et par le président de celle-ci, M. Léon Henry.
Après la messe, le convoi funèbre se forma à la sortie de l'église, pour gagner à pied le cimetière communal, situé à quelques centaines de mètres de là, sur la route de Lorry.
Avant l'inhumation, et en présence de l'épouse et des parents du défunt, écrasés par la douleur, MM. Debs et Henry adressèrent successivement à leur ami et camarade un suprême adieu, au nom de la municipalité et des Anciens combattants de Woippy.
Tous deux exaltèrent l'excellent esprit de camaraderie de M. Jean Portenseigne et les services éminents qu'il ne cessa de rendre à la communauté locale, et en particulier depuis son élection, en 1959, comme conseiller municipal. L'un et l'autre également attestèrent au nom de la population et des Anciens combattants le fidèle et affectueux souvenir qu'ils garderont du disparu.
En ces pénibles circonstances, nous renouvelons à la famille de M. Jean Portenseigne l'expression de nos bien sincères condoléances. (RL)
Mercredi 22 août 1962
La fête patronale de prépare
Comme chaque année à cette époque, la cité des fraises connait une activité inhabituelle.
En effet, la fête patronale se prépare. Le Football-Club, qui a la charge de l'organisation de la fête qui aura lieu les 27 et 28 août, met tout en œuvre pour que les différentes manifestations prévues surpassent les festivités que Woippy ait connues. C'est ainsi que pour la première fois, en plus des attractions habituelles (attractions foraines, concours de quilles, matinée et soirée dansantes, etc.), une exposition avicole internationale attirera la foule à l'école de filles.
La cité des fraises aura également la primeur, au cours des différents bals, et ceci pour la première fois en France, d'applaudir le jeune trompettiste Louis Ferrari qui, tout récemment encore, fut la vedette du grand gala de l'amitié italo-suisse.
Tout le monde doit être satisfait, même les fins gourmets qui pourront assouvir leur appétit en dégustant le cochon de lait ou les différents menus prévus dans les cafés de la cité.
Les amateurs de quilles pourront s'adonner à leur passion favorite en essayant de remporter le transistor, premier prix du concours, organisé au café Cocilovo. (RL)
Jeudi 23 août 1962
Sur les chantiers de la future gare de triage de Woippy
Une pelle mécanique arrache trois des quatre câbles téléphoniques desservant la région sidérurgique et le Grand-Duché
- Importantes perturbations au nord de la Moselle
- Plusieurs localités isolées
METZ. - D'importants travaux sont actuellement en cours en bordure de la nationale 53 Metz-Thionville. Ils ont pour but la construction de la future gare de triage créée par la S.N..C.F. près de Woippy - Saint-Remy. C'est sur ce chantier qu'en début d'après-midi, hier, une pelle mécanique ouvrant une tranchée, a sectionné trois des quatre câbles téléphoniques reliant Metz à Thionville, isolant pratiquement de toutes communications par fil plusieurs localités dont Maizières-lès-Metz et Hagondange, obligeant celles en provenance de Thionville et du Luxembourg à destination de Metz à emprunter des lignes de détournement.
L'accident s'est produit hier, vers 14 h. 30. Au-delà de Saint-Remy, le long de la route, l'entreprise adjudicataire des travaux de pose des conduites destinées à alimenter en eau les différentes installations de la gare de triage, a mis en œuvre une pelle mécanique qui creuse une tranchée profonde de plus d'un mètre. Soudain, l'ouvrier conduisant l'engin sentit une résistance sous les dents de la pelle : il stoppa son moteur, mais il était déjà trop tard. Dans la terre meuble, des câbles avaient été sectionnés : trois sur quatre. Ce sont les câbles téléphoniques qui relient Metz aux localités du nord du département.
L'endroit se situe à quelques mètres du début de la déviation de la route, l'ancien tracé ayant été rectifié pour permettre l'installation des voies ferrées. L'année dernière, les P.T.T. modifiaient eux aussi le schéma de pose de leurs lignes téléphoniques installées en bordure de la chaussée, à quelque 80 centimètres de profondeur. De la droite de la route (direction Metz-Thionville), elles furent dirigées vers la gauche, passant sous la route actuelle. C'est là que la pelle les a sectionnés.
Il s'agit de deux câbles haute fréquence, qui permettent chacun 140 communications simultanées, le 3e de basse fréquence donne passage à environ 250 communications en même temps. Quant au câble demeuré intact, il intéresse les abonnés des environs.
Par le fait du sectionnement des trois câbles, Maizières-lès-Metz et Hagondange, reliés directement à Metz, sont donc isolés téléphoniquement. Thionville est également coupé mais a la possibilité d'acheminer les communications par des voies d'échappement via Longwy. Son central a néanmoins perdu 50 % au moins de son potentiel, et tous les échanges vers Paris s'en trouvent très gênés.
Hayange, reliée à Thionville, et Luxembourg dans ses relations avec la France, sont dans une situation identique. Néanmoins, les Postes et Télécommunications ont pris des dispositions nécessaires pour réduire au minimum cette gêne et acheminer les communications avec le maximum de rapidité, compte tenu des difficultés rencontrées.
Une équipe de spécialistes des P.T.T. s'est rendue immédiatement sur place, cependant que l'entreprise chargée des travaux de terrassement, mettait le personnel voulu à sa disposition, afin de mettre à nu les câbles sur la longueur demandée pour faciliter le travail de réparation. Celui-ci devait durer toute la nuit, et l'on avait bon espoir hier soir, de voir les choses remises en état dès ce matin, à 7 h. 30 ou à 8 h. (RL)
Ainsi que nous le relatons en page régionale, Maizières-lès-Metz et Hagondange ont été isolés téléphoniquement, cependant que le trafic téléphonique entre Metz et Thionville, ainsi que les autres localités du Nord du département, a subi d'importants retards hier après-midi et toute la dernière nuit. La raison en est le sectionnement de trois des quatre câbles de liaison, par une pelle mécanique ouvrant une tranchée sur le chantier de la future gare de triage de Woippy. Les travaux de réparation s'étant poursuivis toute la nuit, les communications doivent être rétablies cependant dès ce matin.
On voit sur notre photo : dans la tranchée où au premier plan travaillent des terrassiers, les spécialistes des P.T.T. (au fond) s'affairent au raccordement des câbles sectionnés par la pelle mécanique. (RL)
Vendredi 24 août 1962
Après la rupture de câbles téléphoniques à SAINT-REMY toutes les liaisons ont été rétablies dans la matinée d'hier
Comme nous l'avons relaté dans notre édition d'hier, une pelle mécanique ouvrant une tranchée sur le chantier de la nouvelle gare de triage à Woippy - Saint-Rémy a, au début de l'après-midi de mercredi, sectionné trois des quatre câbles téléphoniques reliant Metz à Thionville.
Certaines localités de la région furent totalement isolées, d'autres ne pouvaient obtenir leurs communications qu'en empruntant des lignes de détournement. Une équipe se spécialistes des P.T.T. se rendit immédiatement sur les lieux et se mit au travail. Celui-ci se poursuivit toute la nuit et hier, dès 8 heures, la ligne à haute fréquence (liaisons à longue distance) était réparée, celle à basse fréquence (liaisons départementales) devait l'être dans la matinée. Peu à peu, les liaisons avec Thionville, Hagondange, Rombas et les autres localités de cette région industrielle étaient rétablies. A midi, tout était terminé et le trafic avait repris normalement. (RL)
450 sujets présentés à l'exposition avicole du syndicat « Le Progrès » inaugurée demain après-midi
L'exposition avicole du groupement de Metz et Metz-Campagne organisée par la société locale « Le Progrès » se prépare. Organisée de main de maître, elle dépassera en tous points celles des années précédentes. Rappelons qu'elle se tiendra les 25, 26 et 27 août à l'école des filles, et qu'elle sera inaugurée en présence des personnalités locales et départementales demain samedi, à 16 heures.
Toutes les races de poules, lapins, pigeons, faisans, etc. seront représentées parmi les 450 sujets exposés où tout éleveur cherchant un reproducteur pourra, en toute connaissance, choisir la bête qu'il désire, toutes étant en vente après le passage du jury.
Une date à retenir, puisqu'elle coïncide avec la fête patronale de la cité des fraises. (RL)
Samedi 25 août 1962
AUX MUSICIENS DE L’UNION
Les musiciens de l’Union de Woippy sont informés que la société prêtera son concours pour l’inauguration de l’exposition avicole.
Les exécutants (batterie et harmonie) se rassembleront aujourd’hui samedi, à 15 h. 45, salle de l’ancienne mairie.
Le président demande à tous les exécutants d’être présents à ce rassemblement. (LL)
La cité des fraises en liesse à l'occasion de la fête patronale
Pendant quatre jours, la cité des fraises sera en liesse. Envahi par les manèges et baraques foraines, Woippy, d'aujourd'hui à mardi, connaîtra les festivités de la fête patronale.
AUJOURD'HUI : à 16 h., inauguration officielle de l'exposition avicole, à l'école des filles, exposition qui pourra être visitée jusqu'à mardi.
A la même heure, ouverture du concours de quilles, au café Cocilovo, avec comme principaux prix : un transistor, une oie, un canard, etc.
A 20 h. 15, ouverture officielle de la fête, par M. le Maire de Woippy, en présence des organisateurs et des garçons de fête.
DIMANCHE : 10 h., messe solennelle ; 12 h., départ des différentes tournées de rubans ; 16 h. 30, ouverture du bal, salle du Lion d'Or, avec la présence du jeune trompettiste de la télévision ; Louis Ferrari.
LUNDI : 9 h. 30, messe de Requiem, en souvenir de tous les morts de la commune.
Le concours de quilles se prolongera toute la journée, pour se terminer à 24 h., heure des rampeaux ; à 20 h., ouverture du bal, avec le concours de twiste et différents jeux.
MARDI : à 20 h., ouverture du bal, sous la présidence de sa Majesté Jeannine II, reine de la Mirabelle, accompagnée de ses demoiselles d'honneur ; à partir de 24 h., commenceront les cérémonies habituelles prévues pour la clôture de la fête.
Petits et grands pourront d'autre part se divertir aux différentes attractions foraines et les fins gourmets pourront satisfaire leur appétit en dégustant les escargots ou le cochon de lait servis dans les différents cafés de la cité. (RL)
Aux musiciens de l'Union
Les musiciens de l'Union de Woippy sont informés que la société prêtera son concours à l'inauguration de l'exposition avicole.
Les exécutants (batterie et harmonie) se rassembleront aujourd'hui samedi à 15 h. 45, salle de l'ancienne mairie.
Le président demande à tous les exécutants d'être présents à ce rassemblement. (RL)
Dimanche 26 août 1962
Echos des Quatre-Bornes
La période des vacances amène chaque année un nombre impressionnant de pensionnaires supplémentaires au chenil, rue de la Corvée. Cet afflux augmente, on s'en doute, le concert des aboiements nocturnes. Déjà fort gênant en période normale, le bruit actuel n'est pas du tout pour arranger la population avoisinante qui voudrait, elle aussi, bénéficier d'une période d'accalmie.
Il est à noter aussi qu'il n'est pas rare d'entendre nuitamment dans telle ou telle rue, le chien d'un particulier se manifester trop bruyamment et troubler ainsi le repos des voisins.
Dans l'un comme dans l'autre cas, il y va de la tranquillité de toute une population laborieuse.
A propos du chenil, il est bon de rappeler que suivant décision du Conseil municipal, son déplacement doit s'opérer avant la fin de cette année.
Contrairement à ce qui s'est passé l'année dernière à la même époque, l'approvisionnement en pain de la population s'est déroulé cette année sans la moindre difficulté, malgré l'absence de l'un des deux boulangers du quartier. Ce fait qui dénote une bonne organisation de la part des responsables de la boulangerie, est tout à leur honneur et méritait d'être signalé. (RL)
M. MONDON a inauguré l'exposition des aviculteurs de Metz-Ville et Metz-Campagne ouverte hier à WOIPPY
M. Mondon, entouré de MM. Debs, Heipp et Kopp, coupe le ruban qui barre l'entrée de l'exposition. |
L'exposition avicole des éleveurs de Metz-Ville et campagne organisée par la société « Le Progrès », de Woippy, s'est ouverte hier après-midi, à l'école des filles de la commune, où elle a été inaugurée par M. Raymond Mondon, député-maire.
A son arrivée dans la cour de l'école de filles, sous un préau dans lequel a été disposée l'exposition, M. Mondon fut accueilli par M. Debs, maire de Woippy, accompagné des membres du conseil municipal et des dirigeants de la société d'aviculture et les membres du jury.
La musique de l'Union Woippy prêtait en outre son concours, sous la direction de son chef, M. Muller, et de son chef de clique, M. Bott.
Parmi les personnalités présentes, et dévoués organisateurs, on reconnaissait en particulier MM. Heipp, président de la société « Le Progrès » ; Muller, président du groupement d'aviculture de Metz-Ville et campagne ; Grammes, secrétaire du « Progrès » ; Martin, trésorier, ainsi que les membres du jury d'exposition, MM. Gambette, Kanka, Roehn et Noël ; M. l'abbé Bémer, cure de Woippy ; les membres du corps enseignant ; MM. Sechehaye, président de l'Union de Woippy ; Kopp, président de la Coopérative fruitière ; Perrin, gérant du bureau de Metz du Crédit agricole ; Rausch, représentant de la maison Sanders, qui participa matériellement à l'exposition en offrant la nourriture des sujets présentés ; ainsi que plusieurs présidents de sociétés d'aviculture voisines.
Après avoir coupé le ruban symbolique, M. Mondon parcourut les allées au long desquelles étaient alignées les nombreuses cages présentant les lapins et oiseaux faisant l'objet du concours.
Une cinquantaine d'exposants ont présenté ainsi environ 400 sujets des différentes races.
Après la visite de l'exposition, un vin d'honneur fut servi en plein air, dans la cour de l'école, et, à cette occasion, M. Heipp tint à remercier vivement tous les organisateurs de cette manifestation, ainsi que les nombreux participants, et la municipalité de Woippy, pour le concours apporté par chacun.
Après lui, les membres du jury firent part de leurs observations sur les sujets examinés et tirèrent les conclusions pratiques de cette importante confrontation des multiples élevages représentés. (RL)
- Permanence médicale
La permanence médicale de ce soir samedi 18 heures à lundi 27, 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et pour toutes celles se trouvant situées dans leur périphérie sera assurée par le docteur Gourvennec (Marange-Silvange), tél. 60.21.41.
- Mairie fermée
A l'occasion de la fête patronale, les bureaux de la mairie seront fermés lundi et mardi.
- En marge de la cérémonie annuelle du Souvenir Français
Dernièrement, le comité local de la section du Souvenir Français que préside M. Henry posa les premiers jalons de la cérémonie qui cette année tombe justement le jour de la fameuse bataille de Ladonchamps de 1870, le 7 octobre. Comme chaque année, la cérémonie sera rehaussée par de hautes personnalités du département, des sections du S.F. des villages environnants et de toutes les sociétés locales. A l'issue de la cérémonie, une remise de décorations aura lieu. (RL)
Lundi 27 août 1962
De nombreux sujets de qualité à l’Exposition des Aviculteurs de Metz-Ville et Campagne, à Woippy
Le groupement des syndicats des aviculteurs de Metz-Ville et campagne a organisé son exposition annuelle qui, inaugurée samedi, sera encore ouverte au public aujourd’hui. Elle se tient sous le préau de l’école des filles.
M. Raymond Mondon, député-maire de Metz, vint couper le ruban qui barrait l’entrée de l’exposition, en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles MM. A. Debs, maire de Woippy ; l’abbé Bémer, curé de Woippy ; Heipp, président du syndicat « Le Progrès » ; sœur Gabrielle, directrice de l’école de filles ; sœur Marie-Colette, supérieure ; Mme Mayot, directrice de l’école maternelle ; les membres du jury ; MM. Gambetta, Kanada, Roehn, Noël ; MM. Sechehaye, président de l’Union de Woippy dont la phalange musicale prêtait son concours à la fête, sous la direction de MM. Muller et Bott, respectivement chef de musique et chef de clique ; Kopp, président de la Coopérative fruitière ; Perrin, gérant du bureau de Metz du Crédit agricole ; Rausch, représentant de la maison Sanders ; des présidents de sociétés d’aviculture, etc.
Les dirigeants du syndicat d’aviculture « Le Progrès » de Woippy, durant l’exposition. (Photo E.L.) |
L’exposition groupe près de 400 sujets de différentes races, présentés par une cinquantaine d’exposants.
Le palmarès
Volailles. – Faisans doré : établissement Scholtès ; Rhode laland : Thomas, Metz ; Dinde de Betsville : Thomas, Metz ; New Hamphire : Laudien, Coin-lès-Cuvry ; Sussex : Heipp, Woippy ; Canard de Barbarie : Heipp, Woippy.
Pigeons. – Strasser : Delle, Auboué ; Alouette, de Coboorg : Weiss Achille, Longeville ; poules hongroises : Fléres J.-M., Woippy ; Mondain : Mangin C, Bouvreuil d’Archangel : Mangin, Woippy ; coquille hollandais : Mangin, Woippy ; Merle des Flandres : Serge André, Woippy.
Champion voyageur : une note spéciale pour Gilbertoni, de Woippy.
Lapins. – Géant des Flandres : Ferme Keller, Saint-Eloi ; Géant Blanc de Bouscat : Gramus, Metz ; Géant papillon farnçais : Jo Neler ; Bleu de Vienne : Steffen, Montigny-lès-Metz ; Godard ; Vallières ; argenté de Champagne : Bacs, Montigny ; Lièvre belge : Jean Tattus ; Fauve de Bourgogne : Obringer, Metz-Borny ; Blanc de Vendée : Louis Leclert ; Papillon tricolore : J. Thomas, Bellex ; Rex : Gusse Claude, Woippy ; Argenté anglais : Deiss François ; Argenté anglais bleu : Serge André ; Argenté anglais fauve : Fernand Martin ;Eugène Russe ; Gusse Claude ; Polonais yeux bleus : Oscar Muller. (LL)
Lundi 27 août 1962
Au palmarès de l'exposition avicole de Woippy
En même temps que la fête patronale battait son plein dans la cité des fraises, l'exposition avicole du groupement des syndicats des aviculteurs de Metz-Ville et Campagne, installée sous le préau de l'école de filles, attirait de nombreux visiteurs.
Inaugurée samedi par M. Mondon, député-maire de Metz, cette exposition se termine aujourd'hui. Le jury, formé par MM. L. Gambette et H. Hanka, pour les lapins ; J. Roehn, pour la volaille, et J. Noël, pour les pigeons, devait décerner les appréciations suivantes à l'issue du vin d'honneur servi avec le concours de la Maison Berger.
(Voir le journal le Lorrain) (RL)
Mardi 28 août 1962
La reine de la Mirabelle ce soir au bal de la fête
Depuis dimanche, la fête bat son plein. Elle n'est pas encore terminée et, ce soir, dans la grande salle du Lion d'Or, un bal aura lieu avec le célèbre trompettiste Louis Ferrari et son orchestre.
La Reine de la Mirabelle 1962 honorera cette soirée de sa présence. (RL)
Mercredi 29 août 1962
Clameurs et gaieté devaient accueillir la reine de la Mirabelle, accompagnée de deux de ses demoiselles d'honneur, venues spécialement pour ouvrir le bal. L'organisateur principal, en la personne de M. Gérard Ravidas, avait déployé une énorme activité afin d'assurer le succès de cette soirée dansante qui enregistrait encore la présence de M. Maurice Natier, adjoint au maire, représentant la municipalité.
Sur des rythmes trépidants, jeunes et vieux s'élancèrent dans la ronde, animée par un orchestre dynamique et plein d'entrain.
Cette soirée laissera certainement à chacun de nombreux souvenirs qui ne s'estomperont pas facilement.
Sur nos photos : en haut, la reine de la Mirabelle, entourée de ses demoiselles d'honneur et de la reine de Fraises. En bas : une partie de l'assistance durant le bal. (RL)
Mariage
Samedi a eu lieu, en l'église de Woippy, le mariage de M. Maurice BOUQUE, cisailleur à la S.A.F.E., fils de M. et Mme Joseph Bouque, cultivateurs à Hauconcourt, avec Mlle Pierrette BOTT, fille de M. et Mme Pierre Bott, agriculteurs à Woippy.
Nous présentons nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes époux et nos félicitations aux familles.
Notre cliché : Les jeunes époux à l'issue de la cérémonie nuptiale. (Ph. Schwartz) (RL)
ECHOS DE L'EXPOSITION AVICOLE
Après le succès enregistré à l'exposition des jeunes sujets, les dirigeants ont décidé d'attribuer de nombreux lots aux possesseurs des catalogues dont les numéros suivent : 087, 091, 186, 169, 022, 122, 106, 193, 105, 204, 235. Tous ces dons sont à réclamer au café Français, face à l'école de filles, jusqu'au 15 septembre. Passé ce délai, les dons seront la propriété de la société organisatrice.
Le président s'excuse des erreurs qui auraient pu se produire lors de la préparation du palmarès et remercie les personnes, qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de la présentation. (RL)
Mercredi 29 août 1962
Derniers échos de l’exposition avicole
Après le beau succès de l’exposition, les possesseurs de catalogues portant les numéros ci-dessous pourront retirer les lots qui leur sont attribués :
87, une paire de chaussures ; 091, une bonbonnière ; 186, un sécateur ; 169, un magnum de vin ; 022, un bon de 50 kg de briquettes ; 122, un litre de Curaçao ; 106, un cadre ; 193, un litre de Royal Poker ; 105, un briquet ; 204, un canard de barbarie ; 235, un lapin lièvre belge.
Ces lots sont à réclamer au café Français, face à l’école des filles jusqu’au 15 septembre, après cette date, ceux-ci seront propriété de la société organisatrice. (LL)
Vendredi 31 août 1962
Le triage de Woippy, dont la première partie entrera en service en mai prochain, sera achevé fin 1963
Il permettra alors un trafic quotidien de 3 000 wagons
Il y a un peu plus de deux ans qu’étaient donnés les premiers coups, non pas de pioche, mais de pelle excavatrice, qui marquèrent le début de l'important chantier ouvert par la S.N.C.F. à Woippy, pour la construction et l'aménagement du nouveau centre de triage. Ces travaux sont maintenant aux deux tiers de leur programme, et dans quelques mois une partie des nouvelles installations pourra être mise en service.
On voit sur notre photomontage deux vues des faisceaux de voies en cours d'établissement au nouveau triage et, en bas, le bâtiment qui permettra d'offrir 70 chambres à des employés célibataires. |
Il n'est pas inutile de rappeler les conditions dans lesquelles ont été décidés ces travaux et les motifs essentiels qui ont déterminé la SNCF à les entreprendre. Ces motifs sont de deux ordres. Tout d'abord, le désir de faire face dans l'avenir aux exigences de plus en plus grandes d'un trafic de marchandises en constante extension. D'autre part, la recherche d'un meilleur rendement, qui incitait à réaliser un centre de triage moderne, doté des installations techniques les plus récentes.
Jusqu’à maintenant, trois gares de triage principales, à Metz-Sablon, Jarny et Florange, totalisaient un trafic quotidien de 5.000 wagons environ.
Pour répondre à l'accroissement prévisible de celui-ci, il fallait donc envisager l'extension et l'agrandissement de ces trois principaux triages, devenus insuffisants ; la SNCF se heurtait toutefois dans ce projet à des difficultés considérables, notamment les impératifs de l'urbanisme dans une cité comme Metz, et l'impossibilité de trouver les terrains suffisants.
En outre, la modernisation d'installations anciennes aurait imposé de très importantes et coûteuses modifications du matériel, des voies et des bâtiments.
Par contre, l'extension du trafic de marchandises étant liée au développement de l'industrie sidérurgique dans notre région. Woippy et la vaste plaine qui s'étend au nord de la commune offraient un emplacement parfaitement situé géographiquement.
La SNCF a donc choisi ce terrain assez plat, d'environ 120 hectares, répartis sur une longueur de
4 kilomètres et une largeur de 300 mètres, et qui nécessitait les minimum de travaux de terrassement et d'ouvrages d'art.
Trois faisceaux de 800 à 900 mètres
Un centre de triage moderne se compose de trois parties essentielles, qui sont : un faisceau de réception où arrivent les wagons, un faisceau de débranchement où ils sont triés et séparés par destination, et un faisceau d’attente du départ où les convois sont formés en attendant l'heure de quitter la gare. Ces trois faisceaux sont complétés par des voies de formation qui sont raccordées de part et d’autre du faisceau de débranchement, ainsi que par des voies principales d'accès qui permettent le passage rapide des trains ne s'arrêtant pas en gare.
En ce qui concerne le triage de Woippy, l'importance des divers éléments est la suivante : le faisceau de réception comporte 16 voies de 800 mètres de long ; le faisceau de débranchement est formé de 48 voies de 900 mètres, et le faisceau d'attente de départ est constitué de 8 voies de 750 mètres. Enfin, cet ensemble est complété de deux faisceaux de formation, comptant chacun 8 voies de 800 mètres.
Il existait, d’autre part, déjà deux voies principales de trafic, qui seront employées comme voies principales de passage pour les marchandises, et auxquelles s'ajouteront deux autres voies principales nouvelles, pour le trafic des voyageurs.
Les voies des divers faisceaux seront électrifiées et ne seront utilisées que pour le trafic des locomotrices électriques ou diesel.
L'aménagement de ces faisceaux a posé un certain nombre de problèmes techniques, et notamment la déviation de certaines routes ou chemins, qui fut faite en liaison avec les services des Ponts et Chaussées.
Déviation de routes
Pour donner à ces déviations le moins d'importance possible, les goulots d'étranglement entre les divers faisceaux, c'est-à-dire les emplacements où passe le plus petit nombre de voies, ont été situées à la hauteur des ouvrages d'art routiers déjà existants, et la déviation des routes transversales s'est faite à ces endroits.
C'est ainsi qu'ont été plus ou moins déplacés le C.D. 153, le chemin vicinal N° 5 et le chemin rural de Ladonchamps. Deux de ces chemins sont déjà aménagés et mis en service, et pour le C.D. 153, trois ouvrages nouveaux ont été construits à une plus grande largeur que le précédent, afin de permettre la transformation par les Ponts et Chaussées du chemin départemental en route nationale 412.
En outre, il a fallu pour dégager l'aire de construction du triage, déplacer latéralement de quelques centaines de mètres la route nationale 53 Metz-Thionville, sur une longueur de 1.900 mètres. Cette nouvelle portion a d'ailleurs été mise en service rapidement, en avril 1961, et on se souvient qu'une maison de gardien appartenant à la sablière Sablor, riveraine de la route, a été elle-même déplacée sur rails, sur une centaine de mètres, et replacée sur de nouvelles fondations.
Il fallut également dévier un certain nombre de câbles et de canalisations d'alimentation appartenant à l'EDF et aux PTT, ainsi que le feeder de la centrale de Richemont et la canalisation de 600 millimètres qui assure l'alimentation en eau de la ville de Metz.
70 chambres et 402 logements
Le centre de triage de Woippy sera lors de sa mise en service le plus moderne de la région de l’Est, et un des plus importants, seulement de l’Est, mais aussi de France, si l'extension sidérurgique se poursuit.
On prévoit d'ores et déjà un trafic quotidien de 3.000 wagons par jour, avec des pointes dépassant ce chiffre.
Le chiffre des investissements prévus dans cette réalisation peut être approximativement fixé aux premières évaluations, qui étaient de 6 milliards d'anciens francs en 1958. La première phase des travaux comporta la mise à niveau de l'aire de construction et le nivellement de celle-ci par des terrassements qui comportèrent l'exécution de remblais, provenant notamment du crassier voisin, qui permit l'obtention de 800.000 mètres cubes de matériau sain et solide, et l'établissement d’une plate-forme dans les meilleurs conditions.
Ci-dessus, la photo de M. Dreyer, ingénieur à la S.N.C.F., très connu et estimé à Metz et dans toute la région et qui est un des éminents collaborateurs et réalisateurs des grands travaux de la S.N.C.F. (Ph. Rieger.) |
Ces terrassements sont maintenant pratiquement terminés sur toute la surface de triage. Mais dès que les premières portions furent nivelées, les équipes passèrent à la seconde phase, c'est-à-dire à la pose des voies, qui fut commencée en 1961 et est maintenant bien avancée.
Parallèlement, on entreprenait la construction des bâtiments de service qui est, elle aussi, bien avancée. Un bâtiment comportant 70 chambres de célibataires est en cours de construction et sera complété par 402 logements dans la quartier du « Roi ».
Sur l'aire du triage, plusieurs postes de signalisation sont ou seront également aménagés pour abriter les dispositifs de manœuvre.
« tous relais », dit P.R.S., pour l’ensemble des voies principales de Woippy à Maizières. Ce poste est complété par un poste de débranchement pour triage automatique, un poste de formation des convois, un poste électronique de réception, un poste mécanique d’attente de départ, une sous-station d’alimentation électrique et bien entendu les infrastructures de caténaires.
Ces travaux d’ouvrages sont pratiquement terminés. Dans ces conditions, la SNCF compte mettre en service en mai 1963 la première partie exploitable et les deux voies principales nouvelles.
Le reste des faisceaux, c’est-à-dire la totalité du triage, serait en service à la fin de 1963.
Ainsi, en des délais extrêmement courts et suivant un planning de travail qui fut rigoureusement respecté, les services V.B. du 7e arrondissement auront mené à bien la réalisation de cet important complexe, qui permettra à la SNCF de répondre dans les meilleures conditions à l’expansion économique qui se manifeste dans les divers secteurs de notre région, et plus spécialement dans l’industrie de la métallurgie et de la sidérurgie.
Nous devons ces renseignements à l'obligeance des services de voies et bâtiments de la S.N.C.F. et notamment à MM. Dreyer, ingénieur et chef des services V.B. du 7ème arrondissement et Couffin, chef de station, chargé de la direction du chantier de Woippy. (RL)