Samedi 6 janvier 1855
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, n° 36. Lundi 15 janvier 1855, à une heure après midi, au village de Woippy, près Metz, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse, Me Gilbrin procédera à l'adjudication en détail d'une
petite ferme, située sur le ban de Woippy, consistant en 13 hectares 31 ares 25 centiares de terres labourables, et en 4 hectares 70 ares de prés. Pour voir cette propriété et connaître les conditions de la vente, s'adresser audit Me Gilbrin. (CdMo)
Jeudi 11 janvier 1855
Résumé des Publications légales. Vente par licitation, le 18 janvier, à Metz, en l'étude de Me Gilbrin, de
deux pièces de terre situées à Woippy et Devant-les-ponts, dépendant des successions de Louis-Beaudier Duval et de Marie-Anne Berjottin. Mise à prix 600 fr. Me Machetay, avoué. (CdMo)
Mardi 16 janvier 1855
Le mercredi 24 janvier 1855, à onze heures du matin, au village de Woippy, Me Gougeon, notaire à Metz, rue Serpenoise, n° 60, procédera à la vente en détail de : 1° Une belle maison de maître, avec vastes jardins, située à Saint-Remy. 2° D'une autre maison située à Woippy, terres labourables, prés, bois, étangs et chènevières, situés sur les bans de St-Remy, Woippy, Ladonchamps et Norroy-le-Veneur. Pour connaître les conditions, s'adresser audit Me Gougeon, en son étude sise à Metz, rue Serpenoise, 60. (CdMo)
Samedi 20 janvier 1855
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36. Lundi 5 février 1855, à dix heures du matin, au village de Woippy, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse, Me Gilbrin procédera à l'adjudication définitive de
trois pièces de terre et de pré situés ban de Woippy, dont la désignation suit : Une pièce de terre, lieu-dit à la Fausse-Corvée, contenant 3 hectares 13 centiares, entre les héritiers Delatte et M. Victor Poulain, aboutissant sur le chemin de la Maxe. Une pièce de terre, lieu-dit les Trente-Fauchées, entre M. Roger et le chemin de fer, contenant 1 hectare 1 ares 60 centiares. Une pièce lieu-dit les Trente-Fauchées, contenant 12 hectares 78 ares 42 centiares, dont 7 hectares 66 ares 92 centiares sont en terres labourables et 5 hectares 11 ares 5 centiares en prés, entre M. Joseph Thiébault, le chemin de fer et le ruisseau de la Bonne-Fontaine, aboutissant sur la route de Thionville. Pour voir ces immeubles et connaître les conditions de la vente, s'adresser à Me Gilbrin, avec lequel on pourrait traiter avant le jour fixé pour l'adjudication. (CdMo)
Jeudi 15 février 1855
Le jeudi 22 février 1855, à midi, au village de Woippy, dans la maison commune, Me Gougeon, notaire à Metz, rue Serpenoise, n° 60, procédera à la vente en détail de :
1° Une belle maison de maître, avec grand jardin, située à Saint-Remy, sur la route de Thionville, à 8 kilomètres de Metz ;
2° Une autre maison, pré, bois, étang et terres labourables, situés sur les bans de Woippy, Saint-Remy, Ladonchamps et Norroy-le-Veneur. (CdMo)
Samedi 17 février 1855
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, n° 36.
Lundi 26 février 1855, à dix heures du matin, au village de Woippy, en la maison commune, Me Gilbrin procédera à l'adjudication définitive, en gros ou en détail, d'
une pièce située ban de Woippy, lieu-dit le Trente-Fauchées, contenant 3 hectares 87 ares 29 centiares de terres labourables et 4 hectares 87 ares 29 centiares de prés. S'adresser à Me Gilbrin, avec lequel on pourrait traiter avant le jour fixé pour l'adjudication. (CdMo)
Samedi 24 février 1855
Etude de Ferry, huissier à Metz, place Saint-Louis, n° 48. Vente par autorité de justice. Jeudi prochain 1er mars 1855, à dix heures du matin, à la
ferme de Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur, il sera procédé à la vente de 12 bons chevaux de trait, dont deux beaux poulains de deux ans, 5 vaches, 40 poules et deux coqs, deux grandes voitures, un char à bancs, un tombereau, herses, charrues, chaînes, balances, 20 hectolitres de blé, 16 hectolitres d'avoine, 2 hectolitres de féveroles, 360 gerbes d'avoine, bâches, sacs à grains, 1 hectolitre de seigle, haricots, foin, regain, lard, jambons, cervelas, batterie de cuisine. Mobilier consistant en matelas, plumons, oreillers, traversins, couvertures, horloges, tables, chaises, armoires, commodes, secrétaires, 36 chemises, 30 draps, toile de chanvre, garde-robe d'homme et de femme, cuveaux, cuvelles, pommes de terre, houille, fagots, et quantité d'autres objets. Le tout argent comptant et cinq centimes par franc. (CdMo)
Samedi 24 février 1855
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1. Le lundi 5 mars 1855, à deux heures après midi, au village de Woippy, en la maison commune, il sera, par le ministère dudit Me Emile Gilbrin, procédé à l'adjudication en détail de
terres et jardins ban de Woippy. (CdMo)
Samedi 7 avril 1855
Il y a quelques jours, M. le commissaire de police de la première section de Metz fut prévenu qu'un incendie venait d'éclater à Woippy. Ce fonctionnaire se rendit aussitôt sur le lieu du sinistre, mais à son arrivée le feu était éteint. On constata que, quelques heures auparavant, un cheval auquel on donnait à manger avait, d'un coup de tête, renversé la lanterne que portait son maître, lequel n'avait pu empêcher le feu de se communiquer à de la paille qui se trouvait là. De l'écurie, l'incendie n'avait pas tardé à se propager et à dévorer le fourrage qui se trouvait dans les greniers. La perte est évaluée à 600 fr. (CdMo)
Samedi 14 avril 1855
Avis aux chasseurs. A vendre : 1° Trois bons chiens courants, chassant bien toute espèce de gibier et surtout le sanglier. De forte taille. On les a vu arrêter des marcassins de 25 à 30 kilos. 2° Chien et chienne d'arrêt. Le chien âgé de 5 ans, poil ras et de race anglaise, quête et rapporte bien. La chienne âgée de 6 ans, de couleur orange, chasse bien aussi. 3° Deux fusils, coups doubles et à pistons, canons damas de la fabrique de Saint-Etienne. S'adresser, pour les renseignements, à M. Dussel, propriétaire à Woippy. (CdMo)
Samedi 28 avril 1855
Etude de Me Charles Berga, notaire à Metz, rue Nexirue, n° 7. A vendre à l'amiable, pour entrer en jouissance de suite, une
jolie propriété de campagne, située à Woippy, près Metz, composée d'une maison d'habitation, vaste et très commode, cour, remises, écuries, grandes aisances et dépendances, beau jardin, dans lequel se trouve une serre et une pièce d'eau. S'adresser, pour voir les lieux, au jardinier de Mme Gueden, à Woippy, et pour traiter, à Me Charles Berga, notaire. (CdMo)
Mardi 10 juillet 1855
Le 4 de ce mois, à sept heures du matin, le sieur Duplessis, de Woippy, cueillait de la fleur de tilleul sur la place de France, au Fort-Moselle ; tout à coup, son échelle glissa, et il fut précipité à terre avec tant de violence qu'il eut la tête horriblement contusionnée. Un chirurgien d'artillerie et quelques infirmiers de l'hôpital militaire lui donnèrent les premiers soins que réclamait son état. Transporté à l'hôpital Bon-Secours, il y est mort le lendemain. (Moniteur)
Mardi 24 juillet 1855
Résumé des Publications légales. Vente par licitation, le 7 août, à Woippy, d'une
maison et de terres, dépendant de la succession de Jean Drémeré. Mise à prix, 1 380 fr. Me Machetay, avoué. (CdMo)
Jeudi 6 décembre 1855
Nous lisons dans
l'Indépendant de la Moselle : « Un incendie s'est déclaré mardi, vers quatre heures du matin, dans les caves de la distillerie située sur la route de Thionville, commune de Woippy. Les dommages doivent être considérables, écrit un témoin oculaire : des pièces fortement cerclées en fer éclataient comme des bombes et répandaient au loin des flots d'alcool enflammé. Les pompiers de Metz et des détachements d'artillerie de notre garnison se sont rapidement transportés sur les lieux ; mais leurs efforts ont dû se borner à préserver la partie supérieure de l'édifice ; le contenu des caves a été entièrement consumé ou avarié. La maison qui vient d'être le théâtre de cet événement et qui s'appelle la
Maison Neuve, a été incendiée il y a douze ou quinze ans déjà ; alors aussi elle était, croyons-nous, occupée par une distillerie. A ces renseignements, nous ajouterons que la perte mobilière est évaluée à 15 000 fr. environ. Les caves contenaient 190 hectolitres tant d'alcool qu'eaux-de-vie. On ne peut encore estimer à combien s'élèveront les dégâts causés au bâtiment, vu la secousse éprouvée par la voûte. Le tout, du reste, était assuré au
Centre mutuel. Les causes de l'incendie sont encore inconnues. Les habitants de Woippy se sont portés les premiers sur les lieux du sinistre et l'on a surtout remarqué le zèle apporté par l'instituteur de cette commune. Nous devons dire aussi que l'on a généralement regretté que les pompiers de Metz n'aient pu être pourvus plus tôt des chevaux nécessaires au transport de leurs pompes. (CdMo)
Jeudi 31 janvier 1856
On se rappelle l'incendie qui éclata le 4 décembre dernier à la distillerie de la Maison Neuve, commune de Woippy. Nous apprenons que la compagnie de
Centre mutuel , qui avait assuré cette usine, vient d'adresser une médaille à M. Lecomte, jardinier, qui s'est particulièrement distingué lors du sinistre. On attribue la préservation des caves renfermant une grande quantité d'alcool, au sang-froid de ce citoyen en présence du danger. (CdMo)
Samedi 23 février 1856
A louer, une
belle et vaste maison, à Woippy, composée de beaux appartements, caves, écuries, greniers, grange, un jardin entouré de murs garnis d'espaliers, contenant 1 hectare. Pour traiter, s'adresser à Périquet, huissier à Metz, rue du Petit-Paris, 6. (CdMo)
Jeudi 13 mars 1856
Dimanche matin, un vol de poissons a été commis à Woippy, dans un vivier qui appartient à Mme G. Les auteurs de ce vol sont, dit-on, entre les mains de la justice. (CdMo)
Mardi 18 mars 1856
Un cruel malheur vient de frapper un de nos plus honorables concitoyens : M. Pelte, ancien cultivateur à la Grange d'Envie, tout récemment décoré de la Légion d'Honneur pour services rendus à l'agriculture, a perdu hier son fils unique. Eugène Pelte avait suivi de bonne heure les exemples paternels. Dès qu'il eut achevé d'étudier il s'adonna sans réserve à la vie et aux travaux des champs. Il s'était établi dans cette même ferme où son père a conquis, par un opiniâtre et intelligent labeur de plus de trente années, son aisance et sa réputation : il vient de mourir, à peine âgé de 25 ans, enlevé par une maladie de poitrine. En cette triste circonstance tous les amis de M. pelte, tous ceux qui le connaissent, s'associent à la douleur de cet homme si honorable, de ce père si cruellement éprouvé. (CdMo)
Samedi 19 avril 1856
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3. Le lundi 5 mai 1856, à dix heures du matin et jours suivants s'il y a lieu, à
la ferme de la Grange d'Envie, commune de Woippy, près Metz, Me Rollin, procédera à la vente en détail, pour cause de décès, du beau train de culture de M. Pelte. (CdMo)
Mardi 29 avril 1856
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue Aux Ours, 3.
La ferme de la Grange d'Envie, située sur le territoire de la commune de Woippy, près Metz et bans voisins, à louer par adjudication, aux enchères, pour une période de neuf ans, qui sera censée avoir commencé le 23 avril 1856. Cette excellente ferme se compose, d'après le relevé cadastral, de 153 hectares 36 ares 99 centiares, y compris les fossés et chemins d'exploitation ; les près figurent dans cette contenance pour environ 8 hectares 27 ares ; un reste de bois, rasé à blanc et toc, et destiné à être défriché immédiatement, y figure pour 3 hectares environ ; le surplus de ce bois est déjà livré à la culture. La situation de cette propriété à 5 kilomètres de la ville, la qualité naturelle de son sol, le parfait état dans lequel l'a mise l'agriculteur distingué qui l'a cultivée pendant de longues années, la bonne disposition des bâtiments d'exploitation et notamment de la vacherie, en font une propriété vraiment exceptionnelle qui offre de grands avantages au fermier qui l'exploitera. L'adjudication de ce bail aura lieu par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, dans les bâtiments mêmes de la ferme, lundi 5 mai 1856, à neuf heures très précises du matin. Aussitôt après la location, il sera procédé à la vente du train de culture de M. Pelte. Cette vente doit commencer à dix heures. (CdMo)
Jeudi 15 mai 1856
Mardi matin, après avoir soigné minutieusement sa tenue, un brigadier du 7 ème d'artillerie appartenant au détachement cantonné à Woippy, s'est allé pendre à un arbre du chemin conduisant à l'ancienne église. Pour consommer son suicide, ce malheureux, qui n'était âgé que de 25 ans, avait emporté la cravate de l'habitant chez lequel il logeait. Une somme assez ronde a été trouvée dans ses vêtements. (CdMo)
Jeudi 19 mai 1856
Etude de Me Machetay, avoué près le tribunal de 1ère instance, séant à Metz, y demeurant, rue des Murs, 23. Vente par licitation, de
trois grandes fermes, appelées La Grange d'Envie, la ferme de St-Eloy et la ferme de Woippy. Toutes trois situées sur le territoire de la commune de Woippy, 1 er canton de Metz. Une maison, située à Metz, rue Sous-Saint-Arnould, 2 ; une maison de maître avec jardin y attenant ; une autre petite maison, sises toutes deux à Woippy ; et d'autres immeubles, consistant en terres , croues, jardins, vignes et bois, sis sur les communes de Woippy, et de Devant-les-Ponts. Le tout dépendant de la succession de Mlle Marie-Rose Marcus, décédée rentière à Metz. Par le ministère de Me Rollin, notaire, demeurant à Metz, rue aux Ours, 3. Le lundi 30 juin 1856, à une heure de l'après-midi, dans l'étude de Me Rollin, pour l'adjudication des trois fermes et de la maison de Metz, et le lendemain mardi 1 er juillet, à onze heures du matin, au village de Woippy, dans la maison qui sera indiqué au son de la caisse, pour les autres immeubles. Les enchères seront ouvertes, savoir : Pour la Grange d'Envie, d'une contenance de 142 hectares 84 ares 39 centiares, sur la mise à prix de, ci…. 400 000 fr. Pour la ferme de Saint-Eloy, d'une contenance de 143 hectares 60 ares 28 centiares, sur la mise à prix de, ci…. 300 000 fr. Pour la ferme de Woippy, contenant 61 hectares 85 ares 30 centiares, sur la mise à prix de , ci…. 170 000 fr. Pour la maison de Metz, sur la mise à prix de, ci…. 35 000 fr. Pour la maison de maître, sise à Woippy, sur la mise à prix de , ci…. 12 000 fr. Et pour les autres immeubles, sur les mises à prix détaillées au cahier des charges déposé en l'étude de Me Rollin où les amateurs pourront en prendre communication. Pour extrait ; signé A. Machetay. (CdMo)
Samedi 21 juillet 1856
Woippy : Total des dons pour les inondés du midi : 285 fr. (CdMo)
Jeudi 31 juillet 1856
Etude de Me Machetay, avoué à Metz, rue des Murs, 23. Le mardi 19 août 1856, à une heure de l'après-midi, en l'étude et par le ministère de Me Rollin, notaire, demeurant à Metz, rue aux Ours, n° 3, il sera procédé à l'adjudication définitive par licitation, avec autorisation de vendre, même au-dessous des mises à prix, des immeubles ci-après détaillés, sis au village et sur le territoire de la commune de Woippy, premier canton de Metz, dépendant de la succession de Mlle Marcus, rentière à Metz : 1° La ferme dite la Grange d'Envie, contenant 152 hectares 88 ares 46 centiares, louée pour neuf années, à partir du 23 avril dernier, moyennant un canon de 12 280 fr., net d'impôts. La mise à prix était de 400 000 fr. 2° La ferme dite Saint-Eloy, contenant 143 hectares 60 ares 28 centiares, louée pour 25 ans à partir du 23 avril 1854, moyennant un canon annuel de 3 800 fr. en argent, 133 hectolitres de blé et autres prestations en nature net d'impôts. La mise à prix était de 3200 000 fr. 3° La ferme dite la Ferme de Woippy, contenant 62 hectares 65 ares, louée pour 8 ans à partir du 23 avril 1856, moyennant un canon annuel de 1 940 fr. 75 et autre prestations en nature net d'impôts. La mise à prix était de 170 000 fr. 4° Une maison de maître avec jardin en dépendant, dont la mise à prix était de 12 000 fr. 5° Et une autre petite maison contiguë à la précédente. Mise à prix 1 200 fr. Pour avoir des renseignements, s'adresser à Me Rollin, notaire, chargé de la vente. Pour extrait : signé A. Machetay. (CdMo)
Mardi 12 août 1856
Avant-hier soir, dimanche, sur l'Esplanade, M. Charles Gautiez, architecte, est tombé inanimé, par suite de la rupture d'un anévrisme. Transporté immédiatement dans la pharmacie la plus voisine, celle de M. Gruyer, rue des Clercs, il a reçu des soins qui ont prouvé que tout secours était inutile et que la mort avait été instantanée. M. Charles Gautiez était un homme distingué, et, ce qui vaut mieux encore, un homme honnête et loyal. Comme architecte on lui doit la chapelle de Ste-Chrétienne,
l'église de Woippy, le séminaire de Montigny, la maison de la Basse-Montigny, le petit lycée, et enfin Ste-Constance, qui est tout uniquement un chef-d'œuvre d'architecture. L'hôtel Lejeune, si remarquablement disposé, est aussi une de ses constructions. Les obsèques de cet homme si regrettable auront lieu, demain mercredi, à dix heures du matin. Les personnes qui l'ont connu et qui, par une omission bien involontaire et bien compréhensible, n'auraient pas reçu d'invitations, sont priées de la part de la famille, de vouloir bien se considérer comme invitées à son convoi. (CdMo)
Jeudi 14 août 1856
Une foule considérable assistait hier à l'enterrement de M. Ch. Gautiez, dont nous avons annoncé la mort dans notre dernier numéro. C'était un dernier et solennel hommage rendu, par la population entière, à un honnête homme et à un homme de talent. (CdMo)
Jeudi 2 octobre 1856
A louer, pour entrer en jouissance à la St-Martin prochaine,
maison située à Saint-Remy, route de Thionville à 6 kilomètres de Metz. Cette maison est composée de six pièces, avec chambre à four, cave, grenier, cour, remise, et un beau et bon jardin muré contenant 36 ares. On pourrait au gré des amateurs, la diviser en deux ou trois parties pouvant convenir à quelque rentier comme habitation d'agrément ou à des mésoyers. Le propriétaire céderait des terres en location. S'adresser rue Vincentrue, 6, à Metz, au premier étage. (CdMo)
Samedi 25 octobre 1856
Etude de Me Maujean, notaire à Metz, rue Jurue, n° 29. Le mardi 4 novembre 1856, à deux heures après midi, Me Maujean procédera, en son étude, à l'adjudication d'une
grande pièce de terre, contenant 3 hectares 81 ares 30 centiares, située sur le ban de Woippy ; on traitera de gré à gré avant adjudication. S'adresser, pour tous renseignements, audit Me Maujean. (CdMo)
Samedi 1er novembre 1856
Faits locaux. Un de nos plus honorables magistrats, M. Charles Pêcheur, président de chambre à la cour impériale de Metz, ancien membre du conseil municipal, membre de la Légion d'Honneur, est mort le 29 octobre, à l'âge de 66 ans. Il a été enterré hier, à Woippy, où il était mort. Une foule nombreuse, qui aurait été plus nombreuse encore sans l'éloignement du lieu d l'inhumation, l'a accompagné à sa dernière demeure. La cour, en robes noires, et le tribunal faisaient partie du cortège funèbre. MM. Woirhaye, premier président, Lambert, doyen des conseillers, et le docteur Dieu, parent du défunt, ont payé en quelques paroles un juste hommage à sa mémoire. M. Charles Pêcheur, laisse la réputation d'un magistrat intègre et éclairé ; son dévouement n'était pas exclusif d'une certaine indépendance qui se justifiait d'ailleurs par la droiture et l'élévation de son esprit : comme homme privé la bienveillance formait le fond de son caractère. Il était du nombre de ces hommes rares qui meurent aimés, estimés, et regrettés de tout le monde. (CdMo)
Jeudi 27 novembre 1856
Vente aux enchères, de 10 chevaux, 4 vaches, 2 génisses, 3 chariots et tombereaux. Le tout réformé par la Poste aux Chevaux de Metz et par son établissement de culture à Woippy. Le mardi 3 décembre 1856, à dix heures du matin, sur la place de la Comédie, à Metz, il sera, par le ministère de M. …, commissaire-priseur, procédé à la vente aux enchères de : 1° Dix chevaux de diligence ; 2° deux vaches du pays ; 3° une vache anglo-suisse ; 4° une vache bretonne de très petite taille ; 5° une génisse hollandaise ; 6° une génisse anglo-suisse ; 7° deux grands chariots propres à tous transports (boîtes à patent) ; 8° un grand tombereau d'un mètre et demi (boîtes à patent). Au comptant et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
Samedi 7 février 1857
Woippy. Des souscriptions, s'élevant à 375 fr., ont été réalisées dans cette commune pour la fondation d'une salle d'asile, mais la dépense devant atteindre le chiffre de 900 fr., le maire, M. Roget, s'est chargé de payer la différence de ses propres deniers. Ce don généreux, fait observer le journal administratif, vient fort à propos en aide à la commune, qui n'a en ce moment aucune ressource à affecter à la création d'un établissement aussi utile. (CdMo)
Samedi 14 février 1857
Par jugement du tribunal correctionnel de Metz, en date des 5 et 13 janvier 1857, ont été condamnés pour falsification de substances alimentaires (chicorée mise dans le café en poudre), les épiciers dont les noms suivent : A cinq francs d'amende : femme Boudot, à Saulny. A dix francs d'amende : femme Huguet, à Lorry-lès-Metz ; Derome, à Woippy. A vingt francs d'amende : Génot, à Lorry-lès-Metz. Etc... (CdMo)
Samedi 21 février 1857
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1. Le mercredi 25 février 1857, à deux heures après midi, au village de Woippy, il sera par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédé à l'adjudication, en détail, de terres labourables, prés, terrains plantés, vignes et bois, situés bans de Woippy et Saulny. (CdMo)
Jeudi 26 mars 1857
Etude de Me Bouton, notaire à Metz, place Saint-Louis, 8. Le mardi 7 avril 1857, à deux heures de l'après-midi, ledit Me Bouton procédera, en son étude, à l'adjudication d'un pré contenant 54 ares 12 centiares, ban de Woippy, aboutissant sur la grande route de Thionville, lieu-dit à la Mairie, entre MM. Barthelemy et Lecomte, en face du grand chemin de Woippy. (CdMo)
Jeudi 2 avril 1857
Woippy. Procès-verbal a été dressé contre la femme Mayer (Charles) pour avoir mis en vente du lait falsifié au moyen d'un mélange d'eau. (CdMo)
Mardi 7 avril 1857
La Maxe (annexe de Woippy). Un individu de cette commune a été trouvé pendu vendredi dernier. On dit que par suite d'un préjugé, trop enraciné dans la campagne, ce malheureux n'a été décroché qu'à l'arrivée des autorités judiciaires de Metz. (CdMo)
Jeudi 28 mai 1857
A vendre de gré à gré, pour entrer en jouissance de suite, une jolie petite maison de campagne avec un grand jardin entouré de murs y attenant, située au village de Woippy, entre la route de Briey et celle de Norroy. S'adresser, pour voir cette habitation, à la personne qui l'habite, et pour les conditions de la vente, rue des Jardins, n ° 2, à Metz. (CdMo)
Samedi 6 juin 1857
Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, n° 17. Le mercredi 17 juin 1857, à une heure de l'après-midi, Me Félix Simon, notaire à la résidence de Metz, procédera, en la maison de M. Humbert, située à la Maison-Neuve, commune de Woippy, à la vente par adjudication, en détail, de 1 hectare 36 ares 45 centiares de terres labourables en deux pièces, et de 2 hectares 95 ares 12 centiares de pré en plusieurs pièces, dont une partie défrichée, le tout situé sur le territoire de la commune de Woippy, près Metz. S'adresser audit Me Félix Simon pour prendre connaissance des titres de propriété et des conditions du procès-verbal. (CdMo)
Mardi 9 juin 1857
Résumé des Publications légales. Séparation de biens demandée par Anne-Marie Pierret, contre Jean-François Dussel, propriétaire à Woippy. Me Woirhaye, avoué. (CdMo)
Samedi 27 juin 1857
Vente par autorité de justice, au village de Woippy. Dimanche prochain, 5 juillet 1857, à trois heures de l'après-midi, sur la place publique de Woippy, il sera procédé à la vente aux enchères des récoltes pendantes par racines, saisies à la requête de M. Eugène Péter, ferblantier à Metz, sur Jean-François Dussel, de Woippy. Ban de Woippy. 1° Sur environ 88 ares de terre, en six sillons, dont trois en blé, deux en colza, et un en avoine, lieu-dit le Bois Sainte-Glossinde. 2° Sur un hectare 97 ares 70 centiares de bois défrichés, lieu-dit Sainte-Glossinde, en neuf sillons, dont cinq en avoine et quatre plantés de pommes de terre. 3° Sur 46 ares de terre, lieu-dit les Champs-Chaudrons, en quatre sillons, dont deux en orge, et les deux autres plantés de pommes de terre, et autres légumes. 4° Sur deux portions communales, lieu-dit au Paquis, contenant environ 35 ares, ensemencés de blé. Argent Comptant. (CdMo)
Jeudi 9 juillet 1857
Etude de Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, 4 bis. Vente après décès, au village de Woippy. Mardi 14 juillet 1857, dix heures du matin, au domicile mortuaire de Nicolas Boucheré, décédé vigneron à Woippy, il sera procédé à la vente du mobilier et des récoltes, dépendant de sa succession et de ses communautés : Une vache, deux porcs. Bons couchages, linge garde-robes et chemises d'homme et de femme, lard, 5 hectolitres de blé, 10 hectolitres de colza, bois de chauffage, deux cuves et autres objets. La récolte de quinze pièces d'immeubles ensemencés de blé, orge, pois, pommes de terre, disettes, vignes et légumes. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
Mardi 11 août 1857
Résumé des Publications légales. Séparation de biens prononcée entre Anne-Marie Pierret et Jean-François Dussel, propriétaire à Woippy. Me Woirhaye, avoué. (CdMo)
Jeudi 27 août 1857
Etude de Me Charles Berga, notaire à Metz, rue Nexirue, n° 7. Le jeudi 3 septembre 1857, à deux heures, en l'étude de Me Charles Berga, notaire, vente par adjudication volontaire de la terre de Thury, à quatre kilomètres de Metz. Belle habitation, dite le Château, grandes dépendances disposées pour une exploitation agricole très perfectionnée. Trente-sept hectares de terre et prés de premier ordre, en neuf pièces. Jardins potagers et fruitiers et plein rapport, jardin anglais, bosquets, deux pièces d'eau vive, l'une dans les jardins, l'autre empoissonnée, traversant dans toute sa longueur le parc, qui a plus de 7 hectares.
Entrée en jouissance de suite. On traitera avant adjudication. S'adresser à Me Berga, pour connaître les conditions. (CdMo)
Mardi 15 septembre 1857
Résumé des Publications légales. Purge d'hypothèque. Vente à Dominique-Nicolas Roget, ancien notaire à Metz, par les légataires universels de Marie-Rose Marcus, de la ferme de Woippy, moyennant 135 500 francs. Me Machetay, avoué.
Mardi 22 septembre 1857
Résumé des Publications légales. Vente par licitation, le 12 octobre, à Woippy, d'une maison avec terre et vignes, dépendant de la succession de Nicolas Boucheré. Seize lots, variant de 150 à 1 800 francs. Me Mangin, avoué. (CdMo)
Mardi 29 septembre 1857
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1. Le lundi 12 octobre 1857, à midi, en la maison commune de Woippy, il sera, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédé à l'adjudication d'une maison sise à Woippy et de terres, vignes et terrains plantés, ban dudit lieu. (CdMo)
Samedi 24 octobre 1857
Nous lisons dans le
Vœu national : « Lundi dernier, vers cinq heures du matin, une honnête laitière de St-Remy, annexe de Woippy, se rendait à Metz par la route de Thionville, lorsqu'elle trébucha dans un objet qu'elle n'avait pu voir dans l'obscurité. C'était une sorte de gibecière ou sac en cuir, telles que les portent d'ordinaire les voyageurs. La laitière, qui est connue dans sa commune pour être d'une rigide probité, se hâta de porter sa trouvaille chez son fils, employé de M. Lametz, éperonnier ; elle venait là demander quelles étaient les démarches à faire pour retrouver le propriétaire du sac. Inspection faite, on reconnut qu'outre quelques effets d'habillement, il contenait une somme de 360 fr. En quittant son fils, la laitière apprit, par des dfemmes de son village, que la personne qui avait fait cette perte était M. Lamiable, grainetier à Metz. M. Lamiable possède une maison sur la route de Thionville ; en revenant de Sedan par la diligence, il s'était fait arrêter devant chez lui et avait jeté sa gibecière sur la route pour aider le conducteur à descendre un panier de fruits de la voiture et le porter à son domicile. C'est dans cet instant qu'était passée la laitière. Joyeuse d'apprendre que le légitime propriétaire était retrouvé, cette femme retourna chez son fils qui se hâta de quitter son travail pour rapporter la gibecière, contenant et contenu, chez M. Lamiable. Mais celui-ci déclara que le sac contenait, non 360 fr., mais bien 725 fr., et il réclama la différence. Dans la journée, M. Lamiable porta plainte à la gendarmerie contre la pauvre laitière dont on peut se figurer la désespoir. Mais le lendemain, mardi, M. Lamiable dut prévenir lui-même les agents de l'autorité que sa plainte n'avait aucun fondement ; il avait, en effet, retrouvé dans une poche le surplus de l'argent qu'il croyait avoir placé dans sa gibecière. Malheureusement, les soupçons exprimés, les plaintes portées ont eu quelque retentissement dans la commune qu'habite cette brave et digne femme, et si nous avons raconté cette aventure avec tous ces détails, c'est pour rétablir publiquement la vérité sur un acte de probité récompensé si tristement. » (CdMo)
Samedi 28 novembre 1857
Mercredi vers quatre heures du soir, un bien triste accident est arrivé sur la route de Metz à Woippy. Un ouvrier employé chez M. Dubrot, plâtrier, rue du Pontiffroy, en rétablissant quelque ustensile dérangé sous une voiture qu'il conduisait, est tombé, et la roue lui a passé sur la tête. Ramené à l'hôpital Bon-Secours, ce malheureux est mort dans la soirée, laissant, dit-on, une veuve et quatre ou cinq enfants. (CdMo)
Mardi 22 décembre 1857
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1. Le mercredi 6 janvier 1858, une heure après midi, au village de Woippy, il sera, par le ministère de Me Emile Gilbrin, procédé à l'adjudication, en détail, d'une maison sise à Woippy, et de jardins, terres labourables et croues, ban dudit lieu. (CdMo)
Samedi 23 janvier 1858
Vente pour cause de cessation d'exploitation, du beau train de labour appartenant à Mme veuve Remy, cultivatrice à la Maxe. Le 15 février 1858, à dix heures du matin, François, huissier à Metz, procédera à la vente de 25 bons chevaux de trait, dont 6 juments prêtes à faire poulain ; 3 entiers dont 1 âgé de trois ans, race anglaise, et 2 autres de quatre et cinq ans ; 5 poulains d'un an et de deux ans, provenant de la monte du haras de la station de Metz ; 10 belles vaches et 2 taureaux dont 1 de dix-huit mois et l'autre de trois ans, de race anglaise ; quantité de voitures, charrues, herses, rouleaux, tombereaux, balances avec des traits en fer et divers autres objets. Aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
Samedi 13 mars 1858
Woippy, près Metz. Le cabaret du sieur Charette vient d'être fermé, dit le journal administratif, par suite de scènes de désordre et de voies de fait envers des agents de l'autorité. (CdMo)
Samedi 10 juillet 1858
Résumé des publications légales. Saisie. Vente le 22 juillet, devant le tribunal de Metz, de deux maisons et de terres, bois et vigne, situés ban de Woippy, saisie sur Jean Reiter, par Charles-Laurent Pierron, ancien avocat. Mise à prix : 8 000 francs. Me Maline, avoué.
Samedi 10 juillet 1858
Vente de dix chevaux réformés par la Poste-aux-Chevaux de Metz. Le mardi 13 juillet 1858, à midi, au village de Woippy, devant les écuries de M. Braun, il sera procédé à la vente aux enchères de dix chevaux : Entiers, Juments et Hongres. A crédit jusqu'au 11 novembre et aux conditions du procès-verbal. Il sera fait remise de 5 p. 100 aux personnes qui payeront comptant. Nota : Un omnibus partira de la Poste-aux-Chevaux à 11 heures. Retour à Metz, à 2 heures. (CdMo)
Mardi 3 août 1858
Etude de Periquet, huissier à Metz, rue du Petit-Paris, 6. Le dimanche 8 août 1858, à quatre heures du soir, sur le chemin de Saint-Remy à la Maxe, ban de Woippy, au lieu-dit le Pâtural, il sera procédé à la vente de la récolte sur pied d'une pièce de terre ensemencée en avoine, de la contenance de 4 hectares. A crédit. (CdMo)
Samedi 14 août 1858
Résumé des publications légales. Vente par licitation, le 31 août, à Woippy, d'une maison et de jardins et vignes, dépendant de la succession de Victor Gadelle. Mise à prix : 1 310 francs. Me Woirhaye, avoué. (CdMo)
Samedi 4 septembre 1858
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, n° 56. Jeudi 16 septembre 1858, à midi, au village de Woippy, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse, Me Gilbrin procédera à l'adjudication en détail d'une propriété située au village et sur les bans de Woippy et de Devant-les-Ponts, composée d'une maison de maître avec maison de vigneron, d'un beau jardin, de vignes et de croues. (CdMo)
Jeudi 4 novembre 1858
Woippy. Nous lisons dans le journal administratif : « Le jeudi 28 octobre, a eu lieu à Woippy, en présence des autorités locales et d'une grande partie de la population, une belle et touchante cérémonie, l'inauguration de la salle d'asile. Après la messe qui a été dite pour les jeunes enfants, l'assistance s'est rendue à la nouvelle salle élégamment décorée par les sœurs. M. le maire, dans son discours, a fait ressortir tous les avantages d'un asile et le bien que peuvent en retirer les pères de familles ; il a fait voir que les enfants, sous la direction des bonnes sœurs, recevaient les premières impressions qui conviennent à leurs âges, et les premiers principes de la religion qui sont les bases de la société. Il termina en demandant à la religion de vouloir couronner ses efforts et de leur donner de la solidité en les bénissant. Après de discours qui a été goûté et vivement applaudi, deux petites filles suivies d'autres enfants de leur âge, vêtues de blanc, ont adressé à M. et à Mme Roget, un compliment pour les remercier de leur bienfaits. Des chœurs de voix d'enfants, accompagnés par Mlle Puel, qui touchait de l'harmonium, ont ajouté un nouveau charme à cette cérémonie qui s'est terminée par quelques exercices des enfants sous la direction des sœurs. Hommage donc à M. Roget, à sa digne épouse, à sa famille et à toutes les personnes qui ont bien voulu faire tous les frais de l'asile. » (CdMo)
Jeudi 13 janvier 1859
Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17. Le jeudi 31 janvier 1859, à deux heures après midi, Me Félix Simon, notaire à Metz, procédera, en son étude, à l'adjudication en un seul ou en trois lots, au gré des amateurs, d'une belle propriété sise à la Maison-Neuve, commune de Woippy, située sur la route impériale de Thionville, à deux kilomètres de Metz, composée de jardin, d'une brasserie et de vastes bâtiments pouvant servir à toute sorte d'industrie. Pour tous renseignements, s'adresser à Me Félix Simon, notaire. (CdMo)
Samedi 15 janvier 1859
On nous écrit de Woippy, le 13 janvier : « M. le Rédacteur, je suis très malheureux et par une cause assez futile. Dernièrement un jardinier de mes voisins me fit cadeau d'un chat maraudeur, qu'il avait surpris et pris, dans son jardin, je ne sais de quelle manière. J'eus l'idée d'en faire une gibelotte, que je mangeai en compagnie de cinq de mes amis. C'était une bonne aubaine pour nous autres campagnards qui, bien qu'habitant aux portes de Metz, ne goûtons guère de viande quelconque, au prix où elle est, que cinq ou six fois dans l'année. Mais vous allez voir ! Depuis ce moment je suis mis au ban du village. Les enfants me montrent du doigt ; M. le maire, en passant, me menace paternellement de l'index ; M. le commissaire me mande par devant lui dès qu'il manque un chat dans la commune. Ailleurs on recense les chiens, ici on compte les chats. Que diable ! une fois n'est pas coutume. Je ne me nourris pas exclusivement de chats ; et parce que j'ai tâté d'un, il ne s'en suit pas que je les mange tous. Woippy serait habité par une colonie d'ancien égyptiens que je ne serais pas exposé à plus d'avanies, et il n'en serait pas pis si j'avais mangé un homme. Cette situation est intolérable ! Je viens donc humblement prier mes concitoyens de songer qu'on peut accidentellement manger du chat sans mériter d'encourir, pour cela, l'animadversion publique. Tous nos soldats d'Afrique en mangent quand ils en attrapent ; nos soldats de Crimée faisaient de même ; dans les bois nos chasseurs ne s'en font pas faute, et, journellement, une foule de braves parisiens dévorent de prétendues gibelottes de lapin dont ils savent bien qu'un chat fait tous les frais. Or, on laisse tous ces gens-là parfaitement tranquilles ; je demande qu'on m'y laisse aussi. Mais la plupart des indigènes de Woippy ne connaissent ni l'Afrique, ni la Crimée, ni les lippées de la chasse, ni celles de Paris ; sans cela ils verraient qu'il n'y a pas, dans mon fait, de quoi fouetter un chat. Ils se vengent de ce qu'ils ignorent en me tourmentant. Veuillez donc, je vous prie, protester de ma part contre leurs accusations. Assurez-les biens que je ne fais nullement la guerre à leurs chats et priez-les, en grâce, de me… donner la paix ! Agréez, etc. Dremerez (de Woippy) » (CdMo)
- Vente amiable, le mercredi 2 février 1859, à dix heures du matin, à Maison-Neuve, commune de Woippy, dans la brasserie de M. Humbert, propriétaire, par Dodier, huissier de justice. Cette vente consistera en ustensiles de brasserie, notamment deux chaudières en rosette, d'une contenance chacune de 9 hectolitres à 9 hectolitres et demi, une pompe à chaud, une cuve avec faux-fonds en rosette, d'une contenance de 22 hectolitres, un rafraîchissoir d'une contenance de 11 hectolitres, quatre-vingt futailles d'une capacité de 30 à 500 litres, outils de tonneliers, etc. Au comptant et cinq centimes par francs. (CdMo)
Mardi 8 février 1859
Répartition. MM. les créanciers vérifiés et affirmés du sieur Lefort, ex-agent de change, peuvent se présenter à partir du mardi 15 du courant, de dix heures du matin à quatre heures de l'après-midi, chez M. Charles Meyer, syndic, rue des Prisons-Militaires, 16, pour toucher un dividende de 1 p. 100, quatrième répartition. (CdMo)
Jeudi 3 mars 1859
Le 9ème régiment d'artillerie n'a pas fait hier, en Chambière, les exercices qu'on nous avait annoncés, mais il est sorti de la ville sur deux colonnes, par les portes de France et du Pontiffroy, et a simulé, vers Woippy, une reconnaissance et une attaque militaires. Les deux colonnes réunies sont ensuite rentrées en ville. (CdMo)
Jeudi 24 mars 1859
A vendre, pour 50 francs, 50 gros peupliers et saules à têtes, sur pied, à Saint-Eloi, à un kilomètre de Metz, et rendus franco en ville. (CdMo)
Mardi 5 avril 1859
Un ancien sous-officier retraité, décoré de la Légion d'Honneur, s'est suicidé le 30 mars dernier, à la Maxe, annexe de Woippy. Les langues dévotes se sont, aussitôt, si bien exercées sur la fin de ce malheureux qu'on trouva difficilement quelqu'un qui voulût se charger de transporter ses restes au cimetière. Cependant trois jeunes gens se présentèrent ; il leur fallait un véhicule et ils le trouvèrent, à force de recherches, chez un habitant ; mais celui-ci refusa obstinément de leur prêter son cheval, « afin, disait sa femme, qu'il ne crevât pas dans l'année ! ». Les trois jeunes gens s'attelèrent donc eux-mêmes à la voiture et, seuls, ils conduisirent le cercueil au cimetière. L'opération était à peine terminée quand arriva un fonctionnaire de l'église qui, le dimanche allume les cierges et quête pour les trépassés. Grand fut son étonnement en apprenant qu'on s'était permis d'introduire le cercueil par la porte du cimetière : d'après le genre de mort du défunt son corps ne devait pénétrer dans le champ du repos qu'en le passant par dessus la muraille ! Quand donc se trouvera-t-il dans chaque village un homme assez éclairé, assez chrétien, pour combattre et déraciner tous ces préjugés ridicules, qui pourraient ne paraître que de grosses bêtises s'ils n'étaient, malheureusement, ce qu'il y a de plus contraire à la charité ? (CdMo)
Samedi 16 avril 1859
Etude de Me Bernard, notaire à Metz, rue Jurue, 29. Le lundi 25 avril 1859, lendemain de Pâques, au village de Woippy, à une heure après midi, Me Bernard procédera, dans la maison ci-après, à l'adjudication d'une belle maison de maître et en même temps propre à tout genre de commerce, avec jardin derrière, située à Woippy, n° 60, entre M. Munier et la Chapelle. On pourrait joindre à cette maison un jardin à proximité. S'adresser, pour voir cette maison, au propriétaire qui l'habite, et pour traiter, même avant l'adjudication, à Me Bernard. (CdMo)
Jeudi 12 mai 1859
Une maison avec jardin, sise à Woippy, et une métairie de vignes, bans de Woippy, Lorry et Devant-les-Ponts, à vendre par adjudication, en détail, le mardi 24 mai 1859, à midi, à Woippy, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1. (CdMo)
Samedi 14 mai 1859
Lauréats de la 27ème exposition de la Société d'horticulture : Bons et longs service :… Prix accordés par les Dames patronnesses : … Récompenses accordées par la Société : … Poterie : Médaille de bronze à M. Beauvent, fabricant à la Maison-Neuve, près Woippy. (CdMo)
Samedi 9 juillet 1859
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36. Lundi 18 juillet 1859, à une heure après midi, au village de Woippy, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse, Me Gilbrin procédera à l'adjudication, en détail, d'une maison avec jardin, située à Woippy, et de croues situées sur les bans de Woippy et Devant-les-Ponts. (CdMo)
Jeudi 4 août 1859
Chienne perdue. Une belle chienne d'arrêt, âgée de quatre à cinq ans, poil ras, tigré, grande queue, oreilles brunes, tâche blanche sur la tête, barbe sale, répondant au nom de Léda, à été perdue le 6 juillet dernier. On est prié de la ramener chez M. Reinert, brasseur, rue Saint-Médard, Metz, ou chez Dussel, à Woippy. Dix francs de récompense. (CdMo)
Mardi 16 et jeudi 18 août 1859
Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17. Le mardi 30 août 1859, à une heure après midi, au village de Woippy, au lieu qui sera indiqué au son de la caisse, Me Félix Simon, notaire à Metz, procédera à l'adjudication en détail d'une métairie de vignes, avec fruit au ceps, située sur les bans de Woippy et de Devant-les-Ponts. (CdMo)
Samedi 27 août 1859
Les deux batteries du 9ème d'artillerie, dont nous avons annoncé l'arrivée à Metz pour le 3 septembre, arriveront le 2 (vendredi prochain). Leur dernière étape étant Mars-la-Tour, l'entrée dans nos murs aura lieu par la porte de France, d'où elles se rendront sur la place Royale. Mais, vu l'insuffisance du casernement à Metz, ces deux batteries devront aller en cantonnement, l'une à Longeville et l'autre à Woippy. (CdMo)
Fêtes champêtres. Dimanche, lundi et mardi 28, 29 et 30 août. Woippy. On nous prie de bien spécifier qu'il s'agit de la fête patronale de cette localité. Nous le faisons volontiers. Pourtant la
Statistique de la Moselle contient ces lignes : « Les habitants de Woippy, pour témoigner leur reconnaissance à Mlle Marcus, de Metz, qui leur a fait bâtir une si jolie église, ont décidé qu'à l'avenir ils célébreront leur fête patronale le 2ème dimanche de juillet, époque qui concorde avec la fête du Sacré-Cœur sous l'invocation duquel se trouve placée la nouvelle église de Woippy ». Il paraît que l'on revient à l'ancien patron. Peut-être l'an prochain célébrera-t-on les deux fêtes. Où serait le mal ?
En cas de mauvais temps on danserait chez Haro, à la
Gaieté Française, enseigne de bon augure. (CdMo)
Samedi 17 septembre 1859
Maline, commissaire-priseur, à Metz. Vente aux enchères, au village de Woippy, au domicile de madame veuve Gueden, de meubles et effets, linge, couchages, vitraux de couche, ustensiles de jardinage, le lundi 19 septembre 1859, à dix heures du matin. Aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
Samedi 17 septembre 1859
Par divers arrêtés de M. le préfet, les usines ci-après ont été pourvues de règlements d'eau : (Entre autres) Moulin-Bas de Woippy, appartenant à M. Barrière. (CdMo)
Jeudi 6 octobre 1859
Etude de Me Bernard, notaire à Metz, rue Jurue, n° 29. Le mardi 11 octobre 1859, à midi, au village de Woippy, Me Bernard, procédera à l'adjudication en détail et à crédit de plusieurs pièces de vignes et d'une croue situées sur les bans de Woippy et Devant-les-Ponts. (CdMo)
Samedi 22 octobre 1859
Lundi 7 novembre 1859, à une heure après midi, au village de Woippy, dans la maison à vendre, Me Gilbrin, procédera à l'adjudication définitive d'une maison avec jardin, située au village de Woippy, dépendant de la succession de M. Michel Gusse. (CdMo)
Jeudi 15 décembre 1859
Bois à vendre, d'une contenance de 17 hectares 33 ares, avec permis de défricher, commune de Woippy. S'adresser, pour les voir, au sieur Griette (Maximilien), garde à Saulny, ou au sieur Dussel, à Woippy ; et pour les renseignements, à Metz, rue Chèvremont, 6, au 1er. (CdMo)