Année 1853

Samedi 22 janvier 1853
A vendre, pommes de terre de Thury. Pour semence et régénération de l'espèce, à 4 fr. l'hectolitre. Méthode particulière de culture, 50 c., recommandée à MM. les curés et maires des communes pauvres du département. Dépôt à Metz, rue Vincentrue, n° 52, chez le marchand de farine. (CdMo)

Vendredi 18 février 1853
A vendre ou à louer une grande et vaste maison d'exploitation avec jardin derrière, sise à Woippy. Entrée en jouissance de suite, pour le jardin, et le 23 avril prochain, pour ladite maison. S'adresser à M. Delatte, à Woippy. (MoMo)

Mardi 22 février 1853
Un loup a été aperçu, samedi matin, sur le chemin qui conduit de Semécourt à Woippy. L'animal a été poursuivi, durant quelques minutes, par deux paysans qui amenaient des porcs sur le marché de Metz. Ils savaient été avertis de sa présence par l'effroi de ces derniers, qui tout-à-coup refusèrent d'avancer. (CdMo)

Jeudi 24 février 1853
Grande et belle maison avec jardin derrière, située au village de Woippy, sur la route de Metz à Briey, entre le chemin de Fèves au levant et Lamiable au couchant, à vendre par adjudication définitive, sur la mise à prix de 3 500 fr., le lundi 28 février 1853, heure de midi, au village de Woippy, et par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz. (CdMo)

Mardi 5 avril 1853
Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17.
Adjudication définitive.
Le lundi 18 avril 1853, à l'heure de midi, Me Félix Simon, notaire à Metz, procédera, au village de Woippy, en la maison n° 28, à l'adjudication, en deux lots, de deux belles maisons de campagne, situées à Woippy, sur la route de Metz à Briey, avec vastes dépendances et beaux jardins à la suite, traversées par un cours d'eau.
On pourra traiter de gré à gré avant l'adjudication.
S'adresser sur le lieux pour voir ces maisons, et à Me Félix Simon, notaire à Metz, pour prendre connaissance des titres de propriété et des conditions du procès-verbal. (CdMo)

Jeudi 14 avril 1853
Hier mercredi, dans l'après-midi, l'échafaudage d'un bâtiment en réparation, rempart St-Thiébault, s'est affaissé. Un ouvrier maçon de Woippy, père de famille, a été tué ; trois de ses camarades sont plus ou moins gravement blessés. (CdMo)

Chien perdu.
Le 4 avril courant, il a été perdu sur le pâquis de Woippy un jeune chien courant, âgé de dix mois, haut sur pattes, le corps effilé, avec une grande queue, le corps marron sur le dos ; la tête et les oreilles marron, les yeux et la gueule tachés de feu. Il répond au nom de Flambaux . Prière aux personnes qui en auraient connaissance de la ramener chez M. Manuel, à Metz, ou chez Dussel, à Woippy. (CdMo)

Vendredi 15 avril 1853
Hier, dans l'après-midi, des maçons qui travaillaient à une maison en construction près de la porte Saint-Thiébaut, sont tombés du haut d'un échafaudage sur le pavé. Deux ont été blessés, et un troisième a été tué sur le coup. Ce dernier est, dit-on, un ouvrier de Woippy. L'ouvrier qui est mort se nomme Vignon. Il était âgé de 32 ans, et père de trois enfants en bas âge. (MoMo)

Dimanche 17 avril 1853
La chute de trois ouvriers maçons dont nous avons parlé dans notre dernier numéro, et qui a occasionné la mort de l'un d'eux, doit être attribuée, nous assure-t-on, au peu de solidité de l'échafaudage sur lequel ils travaillaient, à une hauteur de 8 mètres du sol. Une instruction judiciaire se fait à ce sujet, mais si sévère que puisse être la peine à encourir par l'auteur ou les auteurs de cette coupable négligence qui a coûté la vie à un père de famille, elle ne rendra pas un père aux enfants qui n'avaient que lui pour soutien. Des mesures devraient être prises pour éviter des malheurs aussi irréparables. (MoMo)

Dimanche 17 avril 1853
Mercredi dernier, les employés de l'octroi apercevant un individu qui entrait en ville avec un paquet, voulurent voir ce qu'il contenait. Ils l'ouvrirent et s'aperçurent que c'était la moitié d'un veau mort-né que cet homme, restaurateur dans un des quartiers populeux de la ville, cherchait à introduire contrairement aux ordonnances de police, et en fraudant les droits. M. le commissaire de police de la 1ère division prévenu de ce fait, désira savoir d'où provenait cette viande de mauvaise aloi. Les recherches qu'il fit avec l'inspecteur des boucheries l'amenèrent à découvrir qu'elle avait été vendue par un boucher de Woippy chez lequel ils se transportèrent aussitôt. Indépendamment de l'autre partie du veau venu avant terme, ils trouvèrent chez ce boucher 30 kil. de viande exposée en vente et qui était en putréfaction. M. le commissaire de police saisit cette viande et dressa procès-verbal. (MoMo)

Jeudi 21 avril 1853
Etude de Me Guerquin, notaire à Metz, rue des Récollets, 7.
Une grande maison de maître avec jardin derrière, entouré de murs, traversé par un ruisseau alimentant la pièce d'eau qu'il renferme ; deux pièces de vignes, une croue, un grand terrain planté de peupliers, un bois et un pré, le tout situé à Woippy et sur le ban de ce lieu, à vendre par adjudication, en détail, au village de Woippy, le mardi 3 mai 1853, à une heure après midi, par le ministère de Me Guerquin, notaire à Metz.
S'adresser, pour voir la maison, à M. François Lapointe, qui en est voisin. (CdMo)

Jeudi 5 mai 1853
La liste des jurés qui doivent faire le service de la session des assises du 3ème trimestre 1853, qui s'ouvrira à Metz le lundi 16 mai 1853, au palais de justice, neuf heures du matin, est ainsi composé : (…) Gille, aubergiste à Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur. (CdMo)

Dimanche 8 mai 1853
Supplément au N° 55 du Moniteur de la Moselle.
Chemin de fer de Paris à Strasbourg. Embranchement de Metz à Thionville.
Département de la Moselle - Arrondissement de Metz
Communes de Woippy, Maizières, Talange et Hagondange
Jugement d'expropriation.
... sur le territoire de la commune de Woippy, entre la Maison-Rouge et la limite de Maizières...

Vendredi 20 mai 1853
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3.
Terres situées sur le territoire de la commune de Woippy, à la Maxe, près de Thury, à vendre par adjudication par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz. Le mardi 7 juin 1853, à midi, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse. (MoMo)

Mardi 5 juillet 1853
Etude de Me Guerquin, notaire à Metz, rue des Récollets, 7.
Lundi 11 juillet 1853, à deux heures après midi, au village de Woippy, dans la maison à vendre, Me Guerquin, notaire à Metz, procédera à l'adjudication, en un ou quatre lots, d'une maison de ferme avec jardin y attenant, entouré de murs, le tout d'une superficie de 56 ares 4 centiares, entre le jardin de Mlle Marcus au midi, et le jardin du sieur Cousin, au nord.
S'adresser, pour voir la maison, à M. Etienne Delatte, rentier à Woippy. (CdMo)

Mercredi 20 juillet 1853
Variétés. Agriculture. Nouveau mode d'assolement mis en pratique par M. Pelte, cultivateur à la Grange-d'Envie (Moselle)
L'infériorité relative de l'agriculture dans nos départements de l'est, comparée à celle de la Beauce, de la Flandre et de l'Allemagne, provient, selon nous, de ce que l'on s'occupe trop peu, dans nos localités, des plantes … (à suivre sur 4 autres numéros non consécutifs) (MoMo)

Vendredi 29 juillet 1853
Publications légales. Préfecture de la Moselle.
Nouvelle enquête sur le projet de construction d'un chemin de fer de Metz à Thionville.

Partie comprise entre Longeville-lès-Metz et Woippy (arrondissement de Metz).
Metz, le 25 juillet 1853,
Le préfet de la Moselle, comte de l'Empire, officier de le Légion d'honneur, commandeur de l'ordre du mérite de St-Michel de Bavière,
Vu les projets concertés entre MM. les officiers du génie militaire et MM. les ingénieurs des ponts-et-chaussées, conformément à l'avis de la commission mixte des travaux publics du 7 mars 1853, et aux décisions de MM. les ministres de la guerre et des travaux publics des 25 et 29 du même mois, pour la partie du chemin de fer d'embranchement de Metz à Thionville, situé entre Longeville et la Maison-Rouge;
Vu les plans et états parcellaires des terrains que le chemin de fer devra occuper, présentés par la compagnie, conformément auxdits projets;
Vu les notices explicatives également présentées par la compagnie avec les observations suivantes, savoir :
Commune de Longeville-lès-Metz
(...)
Commune de Woippy
Tracé général.
Le chemin de fer, à son entrée sur le territoire de Woippy, se dirige en ligne droite jusqu'au chemin de la Maxe à Woippy, où il s'infléchit à droite pour prendre l'alignement de la partie déjà exécutée sur le territoire au delà de la Maison-Rouge. Il traverse dans ce parcours le chemin de la Maxe à Woippy, la route départementale n° 5 et le ruisseau de Woippy. La longueur de cette partie est de 1975 mètres.
Ouvrages d'art. Ecoulement des eaux.
Les ouvrages d'art pour cet objet consistent :
1° En un aqueduc de 1 mètre 50 centimètres d'ouverture sur le ruisseau de la Bonne-Fontaine, à l'entrée du territoire ;
2° En un aqueduc de 0,60 centimètres sur un fossé d'irrigation dans le confin des Trente-Fauchées ;
3° En un aqueduc de 0,80 centimètres sur le fossé qui sépare les confins des Trente-Fauchées et des Wattenires ;
4° En un aqueduc de 1 mètre 50 centimètres sur le fossé de gauche du chemin de Woippy à la Maxe ;
5° En un viaduc de 3 mètres sur le ruisseau de Woippy ;
6° En un aqueduc de 2 mètres entre le ruisseau de Woippy et le jardin de la Maison-Rouge ;
Pour assurer l'écoulement des eaux de cette commune, on fera, en outre, le curage :
1° Du fossé qui sépare les confins des Trente-Fauchées et des Wattenires sur 50 mètres en amont et 100 mètres en aval de l'aqueduc construit pour le passage des eaux de ce fossé sous la route de Metz à Thionville ;
2° Du fossé de gauche du chemin de Woippy à la Maxe, depuis la traversée du chemin de fer jusqu'aux prés de la ferme de St-Eloi ;
3° Du fossé qui reçoit les eaux du débordement du ruisseau de Woippy, depuis la route de Metz à Thionville jusqu'au milieu du confins du Vieux-Benot.
Ces curages et les fossés latéraux au chemin de fer, dont les pentes seront convenablement réglées, auront pour effet d'assainir et d'améliorer sensiblement les parties basses des confins des Trente-Fauchées, Wattenires, la Couleuvre, sur le Neuf-Pré, le Beau-Pré et Derrière-le-Four.
Rétablissement des voies de communication.
Le chemin de Woippy à la Maxe et la route départementale n° 5, coupés par le chemin de fer, traverseront la voie au moyen de passages à niveau.
Le chemin de fer, dans cette partie de la commune de Woippy, y compris toutes ses dépendances, occupera une surface totale de 5 hectares 74 ares 23 centiares indépendamment des 8 hectares 34 ares 71 centiares déjà occupés au delà de la Maison-Rouge.
Vu le titre II de la loi du 3 mai 1841, sur les mesures d'administration relatives à l'expropriation ;
Vu l'article 37 du cahier des charges annexé à la loi du 19 juillet 1845, rendu applicable au chemin de fer de Metz à Thionville par la convention qui y est relative, passé entre le ministre des travaux publics et la compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg, le 25 mars 1852, approuve par décret du même jour, l'article qui stipule que le nombre, l'emplacement et la surface des gares ou stations des chemins de fer seront déterminés par l'administration, après enquête préalable ;
Vu l'article 44 du même cahier des charges, ainsi conçu :
« Les ponts à construire à la rencontre des routes royales et départementales, et des rivières ou canaux de navigation et de flottage, ainsi que les déplacements des routes royales et départementales, ne pourront être entrepris qu'en vertu de projets approuvés par l'administration supérieure.
Le préfet du département, sur l'avis de l'ingénieur en chef des ponts-et-chaussées, et après les enquêtes d'usage, pourra autoriser le déplacement des chemins vicinaux et la construction des ponts à la rencontre de ces chemins et des cours d'eau non navigables ni flottables. »
Vu les instructions transmises par M. le sous-secrétaire d'Etat des travaux publics, les 9 et 25 décembre 1846.
Arrête :
Article premier.
Une enquête est ouverte sur les projets définitifs présentés par la compagnie concessionnaire, d'après le tracé concerté entre les deux services du génie militaire et des ponts-et-chaussées, pour l'établissement du chemin de fer de Metz à Thionville, le déplacement et rétablissement des communications actuelles entre Longeville et la Maison-Rouge, sur le territoire des communes de Longeville-lès-Metz, le Ban-St-Martin, Metz, Devant-les-Ponts, Woippy.
Art. II
Les plans et états parcellaires des terrains que le chemin de fer devra, d'après les projets des officiers du génie militaire, occuper sur le territoire de ces communes, seront déposés pendant huit jours à la mairie de chacune d'elles, afin que les parties intéressées puissent en prendre connaissance.
Art. III
Le délai fixé par l'article précédent courra à dater de l'avertissement qui sera donné collectivement aux parties intéressées, de prendre communication des plans déposés.
Cet avertissement sera publié et affiché dans chaque commune. Il sera, en outre, inséré dans l'un des journaux publiés dans l'arrondissement de Metz.
Art. IV
MM. les maires de Longeville-lès-Metz, le Ban-Saint-Martin, Metz, Devant-les-Ponts et Woippy, certifieront chacun ces publications et mentionneront sur un procès-verbal qu'ils ouvriront à cet effet, et que les parties qui comparaîtront seront requises de signer, les déclarations et déclamations qui leur auront été faites verbalement, et y annexeront celles qui leur seront transmises par écrit.
Art. V
MM. les maires de communes ci-dessus désignées sont autorisés à convoquer le conseil municipal, pour délibérer sur les projets présentés, en ce qui concerne l'emplacement des chemins de fer, des gares, le déplacement et le rétablissement des communications actuelles.
Art. VI
A l'expiration du délai de huitaine prescrit par l'article II, une commission se réunira à la préfecture. Cette commission, composée conformément aux prescriptions de l'article VIII de la loi du 3 mai 1841, recevra pendant huit jours les observations des propriétaires et autres intéressés, et donnera son avis.
Art. VII
MM. les maires de Longeville-lès-Metz, le Ban-Saint-Martin, Metz, Devant-les-Ponts et Woippy, sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.
Fait à Metz, en l'hôtel de la préfecture. Le Préfet de la Moselle, Malher. (MoMo)

Jeudi 4 août 1853
C'est le mardi 16 août courant que s'ouvrira la session des assises de la Moselle pour le 3ème trimestre de 1853. La Cour impériale de Metz, sous la présidence de M. Woirhaye, a procédé, en l'audience du mardi 2 août, au tirage au sort du jury. Sont sortis les noms de : (…) Mangenot, propriétaire à Woippy. (CdMo)

Mercredi 10 août 1853
Chemin de fer de Paris à Strasbourg. Embranchement de Metz à Thionville. Département de la Moselle - Arrondissement de Metz.
Tableau des offres faites par la Compagnie, en exécution des articles 6 et 23 de la loi du 3 mai 1841.

Dimanche 14 août 1853
Un vol d'effets d'habillement a été commis dans la luit du 8 de ce mois, au domicile du sieur Pelte, fermier à Woippy, au préjudice de quatre de ses domestiques, par le nommé G... né à Béchy. Ce dernier, surpris en flagrant délit, a été aussitôt mis en état d'arrestation. (MoMo)

Mardi 16 et jeudi 18 août 1853
Périquet, huissier à Metz, rue du Petit-Paris, n° 6.
Vente après décès et pour cause de changement de domicile, au village de Woippy. Dimanche prochain 21 août 1853, à une heure de l'après-midi, à Woippy, au domicile du sieur Reiter, il sera procédé à la vente, d'une belle batterie de cuisine, fourneaux en faïence, une cheminée en tôle, un déjeuner en porcelaine, quantité de draps, taies, nappes, serviettes unies et nappées, bois de lits en acajou avec paillasses élastiques, une couche d'enfant bois d'acajou avec paillasse élastique, matelas, plumons, oreillers, duvets, rideaux de salon, commodes, secrétaires, tables de nuit, une toilette, bureaux, console, un pupitre, le tout bois d'acajou, deux prie-Dieu en velours, glaces, 8 fauteuils en acajou garnis de damas, 12 chaises garnies en crin, 3 foudres cerclés en fer, 2 belles cuves cerclées en fer, 100 hectolitres de futailles vides, 25 hectolitres vin rouge récolte de 1852, bouteilles, vitraux et ustensiles de jardin, 2 bons fusils de chasse, chiens d'arrêt et chiens courants, pistolets et autres objets dont le détail serait trop long. A crédit. (CdMo)

Mercredi 24 août 1853
Une voiture, appartenant au sieur Moïse Mayer, boucher à Woippy, stationnait sur la route de Thionville. Cette voiture laissait entrevoir les plus belles tranches de veau qu'on pût désirer. Un marchand de fruits de Moyeuvre, N…, aperçut cette proie facile et tentante ; la route était déserte, pas un regard à l'horizon, il n'y avait qu'à étendre le bras. Mettre la main sur un morceau, l'emporter en fuyant à toutes jambes, devait être pour le marchand de fruits l'affaire d'un instant. Il essaya ; mais aussitôt il parut effrayé de la faute qu'il allait commettre et renonça à son projet ; toutefois, un œil qu'il n'avait pas vu, mais qui le voyait, un œil accusateur était ouvert sur lui. Une poursuite a été dirigée vendredi contre le gourmand, qui aura à répondre du sans-façon avec lequel il paraît vouloir satisfaire son goût pour la viande. (MoMo)

Samedi 27 août 1853
Une grande maison de maître, située à Woippy, au haut du village, avec cour devant et jardin derrière, entouré de murs, contenant 40 ares, traversé par un ruisseau qui alimente la pièce d'eau qu'il renferme, entre François Lapointe et plusieurs propriétaires, à vendre ou à louer, pour entrer en jouissance de suite.
S'adresser, pour voir la maison, au voisin François Lapointe, et pour connaître le prix et les conditions, à Me Guerquin, notaire. (CdMo)

Mardi 30 août 1853
On demande pour la Saint-Martin, un jardinier marié, connaissant bien son état sous tous les rapports. S'adresser à M. Bartelemy, à Woippy. (CdMo)

Mardi 20 septembre 1853
(…) Secours de 200 fr. a été accordé à la dame Vignon, de Woippy, dont le mari a été tué, à Metz, le 13 avril dernier, en tombant d'un échafaudage. (CdMo)

Jeudi 3 novembre 1853
A louer présentement, pour entrer en jouissance de suite, la Brasserie de la Maison-Rouge, près Woippy. Cette brasserie, entièrement montée à neuf, est pourvue de tout son matériel en très bon état, occupe un vaste local. Elle a trois belles caves dallées et cimentées, une grande touraille anglaise, deux rafraîchissoirs en cuivre rouge, une pompe dont l'eau est inépuisable, un moulin à malt, et tout le reste du matériel nécessaire à l'exploitation. S'adresser à la Maison-Rouge, au propriétaire. (CdMo)

Mardi 29 novembre 1853
Etude de Me Rollin, notaire à Metz.
A vendre de gré à gré, 30 hectares 76 ares 66 centiares, de terres et pré, situés sur le ban de Woippy, près Metz, en 12 parcelles. Pour en jouir immédiatement. S'adresser à Me Rollin, notaire à Metz, pour connaître le prix et les conditions de la vente. (CdMo)

Mercredi 7 décembre 1853
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3.
A vendre de gré à gré, 10 hectares 76 ares 66 centiares de terres et prés situés sur le ban de Woippy, près Metz, en 12 parcelles. Pour en jouir immédiatement. S'adresser à Me Rollin, notaire à Metz, pour connaître le prix et les conditions de la vente. (MoMo)

Année 1854

Retour haut de page

Mardi 3 janvier 1854
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, n° 36.
Jeudi 5 janvier 1854, à midi, au village de Woippy, en la maison commune, Me Gilbrin procédera à l'adjudication, en gros ou en détail, d'une pièce de terre contenant un hectare soixante centiares, située ban de Woippy, lieu-dit le Pré-des-Sept, et de croues et de chènevières, situées sur les bans de Lorry et de Devant-les-Ponts. (CdMo)

Mardi 17 janvier 1854
Résumé des Publications légales.
Saisie. Vente, le 26 janvier, devant le tribunal de Metz, d'une maison avec jardin, de terrains plantés et de vignes, situés au village et sur les bans de Plesnois et de Norroy-le-Veneur, saisie sur Jean-Nicolas Didier, autrefois vigneron à Plesnois, par la fabrique de l'église de Woippy. Mise à prix, 75 fr. Me Machetay, avoué. (CdMo)

Mardi 24 janvier 1854
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 5.
Le lundi 6 février 1854, à une heure de relevée, au village de Woippy, près Metz, ledit Me Rollin procédera à l'adjudication, en détail et à long crédit, de douze parcelles de terres sises ban dudit Woippy, de la contenance totale de 10 hectares 76 ares 66 centiares. Pour entrer en jouissance tout de suite. (CdMo)

Mardi 7 février 1854
Résumé des publications légales.
Cession à la compagnie du chemin de fer de Strasbourg, par J.-P. Périquet, de 8 ares 6 centiares de terre, ban de Woippy, moyennant 525 fr. 90 c. (CdMo)

Samedi 25 février 1854
Etude de Ferry, huissier à Metz, place Saint-Louis, n° 48.
Vente de 28 portions de souille, bois Saint-Vincent, commune de Woippy. Mardi 28 février 1854, à dix heures du matin, au bois de Saint-Vincent, commune de Woippy, il sera procédé à la vente de 28 portions de bois de souille, essence chêne et charme. A crédit jusqu'au 11 novembre prochain, et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)

Samedi 25 mars 1854
Pommes de terre de Thury, à chair fine, hâtives et productives, garanties privilégiées contre la maladie. Prix l'hectolitre : pour la table, 7 fr. ; pour semence, 5 fr. Dépôt rue Vincentrue, 26, à Metz. (CdMo)

Samedi 13 mai 1854
A vendre, pour entrer en jouissance de suite, une belle maison de campagne située à Woippy, avec un bon jardin entouré de murs et traversé par un ruisseau. S'adresser à Woippy, n° 28. (CdMo)

Mardi 5 septembre 1854

Samedi 16 septembre 1854
C'est hier vendredi 15 septembre, qu'a eu lieu l'ouverture du chemin de fer de Metz à Thioville. On retrouvrea plus loin les heures de départ des trains. L'inauguration qui devait avoir lieu demain dimanche, n'a été, dit-on, retardée de huit jours, qu'afin de permettre à la municipalité de Thionville de faire tous les préparatifs nécessaires à la solennité. (CdMo)


Jeudi 19 octobre 1854
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1.
Le jeudi 26 octobre 1854, une heure après midi, au village de Woippy, en la maison commune, il sera, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédé à l'adjudication en détail de deux maisons sises à Woippy, et de terres labourables, croues et vignes, situées ban dudit lieu. (CdMo)

Mardi 7 novembre 1854
Le mercredi 15 novembre 1854, à neuf heures du matin, au hameau de Saint-Remy, et le même jour à deux heures de l'après-midi, en la maison commune de Woippy, Me Gougeon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 60, procédera à la vente en détail, par adjudication, de cinq maisons, jardins, et de 32 hectares de terres labourables, prés, bois, étangs et chènevières, situées sur les bans de Woippy, Saint-Remy, Ladonchamps et Norroy-le-Veneur. Pour connaître les conditions, s'adresser audit Me Gougeon, en son étude, sise rue Serpenoise, n° 60, à Metz. (CdMo)

Samedi 25 novembre 1854
Cour d'assises de la Moselle. Présidence de M. Pidancet. Audience du 20 novembre.
Deux voleuses de profession. Deux accusées sont sur le banc des assises : ce sont les nommées Marguerite Muller, âgée de 45 ans, et Anne Kremer, âgée de 31 ans ; toutes deux sont d'origine étrangère et livrées au vagabondage. L'une d'elles, Anne Kremer, déjà mère de deux enfants, est enceinte d'un troisième. Voici, au reste les faits qui leur sont imputés par l'acte d'accusation. Le 1er juillet 1854, elles pénétraient dans l'habitation des époux Woirgard, de Marly. Ces derniers avaient négligé de fermer la porte extérieure de la maison. N'ayant pu réussir à s'introduire dans la chambre des époux Woirgard, qui était fermée à clef, les accusées traversent un corridor menant à une cour intérieure, sur laquelle prenait jour une fenêtre de cette chambre ; elles brisent le carreau, pénètrent et emportent tout ce qu'elles trouvent à leur convenance : chemises d'homme et de femme, des draps, des jambons, etc. Encouragées par ce premier succès, elles se rendent au village de Woippy, volent différents effets dans une maison appartenant aux époux Paulin, et de là, escaladent un petit mur, elles vont s'emparer de tout ce qu'elles trouvent sous la main dans la maison du sieur Faget, voisin. Le surlendemain, elles changent le lieu de leurs exploits, et se rendent à Malroy, s'introduisent dans la maison des époux Sart, en leur absence, et s'emparent d'une hotte placée dans le corridor, de 2 kilos de pain, de savon, de draps, de chemises, etc. Comme on le voit, l'industrie des deux accusées consistait à être à la piste des maisons dont les habitants étaient absents pour le soin de leurs affaires et d'en emporter tout ce qui était à leur convenance.

Elles firent d'abord des dénégations complètes, puis des aveux partiels devant l'évidence des faits.
Après le réquisitoire de l'avocat général et les plaidoiries de Me Tardif, défenseur de la fille Muller, et de Me Nettre pour la femme Kremer, le jury rapporte un verdict affirmatif sur toutes les questions, mitigé toutefois par le bénéfice des circonstances atténuantes pour la dernière.
En conséquence, sur les réquisitions du ministère public, la cour condamne la fille Muller à 7 ans de travaux forcés et la femme Kremer à 5 ans de réclusions. (CdMo)

Mardi 28 novembre 1854
Sur l'embranchement de Thionville, la station désignée sous le nom de Metz-Nord, hors la porte de France, a changé de nom : c'est maintenant la station de Devant-les-Ponts. Ce changement a été fait pour éviter les malentendus, beaucoup de voyageurs confondent la station de Metz-Nord avec celle de Metz-Sud. (CdMo)

Samedi 9 décembre 1854
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, n° 36.
Mardi 27 décembre 1854, à une heure après midi, au village de Woippy, près Metz, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse, Me Gilbrin procédera à l'adjudication en détail d'une petite ferme, située sur le ban de Woippy, qui était cultivée par le sieur Louis Barrière, consistant en 13 hectares 31 ares 25 centiares de terres labourables, et en 4 hectares 70 ares de prés. Pour voir cette propriété et connaître les conditions de la vente, s'adresser à Me Gilbrin, place Saint-Louis, n° 36. (CdMo)