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| Mademoiselle Marie Rose MARCUS 1793 - 1855 - 2 - |
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| Les documents présentés sont extraits des Archives départementales de la Moselle ou des Archives municipales de Metz. Toutes les recherches et études ont été effectuées par M. René MOGNON, membre de la Société d'Histoire de Woippy. |
22 octobre 1793 : Naissance de Marie Rose MARCUS
| Ce jourd’hui vingt trois octobre mil sept cent quatre vingt treize, l’an deux de la République française, les huit heures du matin, par devant moi Nicolas Térance Rousselot, membre du Conseil de la commune de Metz, élu pour constater les naissances des citoyens, est comparu en la maison commune le citoyen Dominique Marcus, apoticaire, demeurant rue sous St Arnould, accompagné de Jean-François Vallait, âgé de soixante et quatorze ans, ancien traiteur, demeurant place de Chambre et André Bouland, âgé de vingt deux ans, employé chez le payeur du département, demeurant même place, lesquels m’ont déclaré que Jeanne Victoire Bouland, sa femme en légitime mariage est accouchée le jour d’hier à neuf heures du soir dans sa demeure d’une fille qu’il m’a représentée et à laquelle il a donné le prénom de Marie Rose.
D’après cette déclaration, j’en ai rédigé le présent acte que j’ai signé avec le déclarant et les témoins. Fait à la maison commune de Metz les jours et an que dessus. ( A.M.Metz. Paroisse St Victor. GC 203 ) |
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Généalogie de Rose MARCUS
  Nota : Seule la lignée aboutissant à Rose Marcus est représentée. |
La fortune et les biens de Rose MARCUS
| Pierre Ernest MARCUS (départ de la généalogie) est en 1706, amodiateur et maire de Pontigny. Un partage du 11 avril 1771 (1), suite au décès de François MARCUS (son fils et arrière-grand-père de Rose), révèle à cette date l’étendue des biens à partager : immeubles (maisons, granges, terres, etc.) sur les bans de Pontigny, Condé-Northen, Loutremange, Volmerange, Helstroff, Macker, Halling, Les Etangs, Landonvillers et Courcelles-Chaussy ; c’est-à-dire un patrimoine considérable, qui en partie reviendra à Rose Marcus. En effet, son dernier testament du 26 septembre 1855 (2) indique qu’elle hérita des
immeubles de Pontigny, puisqu’elle donne et lègue au Grand Séminaire de Metz, sa ferme de Pontigny avec les bâtiments qui en dépendent. La totalité des legs et dons inscrits dans les différents codicilles et testaments représente au bas mot la somme de... 680 000 francs. En janvier 1846, Rose Marcus avait déjà fait don à la fabrique de la paroisse de Saint Baudier (La Maxe), la maison appartenant à ses parents et habitée par le curé pour en faire le presbytère (3). |
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