Jeudi 15 novembre 1860
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36.
Lundi 26 novembre 1860, à une heure après midi, au village de Lorry-lès-Metz, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse, Me Gilbrin, procédera à l'adjudication en détail, de terres labourables, de croues, de vignes et de jardins situés bans de Lorry-lès-Metz et de Plappeville. (CdMo)
Mardi 19 mars 1861
Etude de Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, 4 bis.
Vente à cause de départ, à Tignomont, commune de Plappeville, de couchages, linge, meubles, 250 hectolitres de vin des années 1857, 1858, 1859 et 1860, 40 stères de bois de chauffage, bois de service, etc. ; appartenant à M. Stein, ancien médecin-accoucheur.
Jeudi prochain 21 mars 1861, dix heures du matin, chez M. Stein, à Tignomont, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente des objets désignés ci-après :
Bons couchages, matelas, plumons, duvets, traversins, oreillers, couvertures, rideaux, draps de maître et de domestique, taies, toiles en pièces ; armoires grandes et à dressoir, buffets, commodes, secrétaires, tables, chaises, fourneaux, batterie de cuisine, faïence, verroterie, poterie ; 40 stères de bois de chauffage bien sec, quantité de madriers et autres bois de service, cercles en fer pour cuves, foudres et tonneaux, d'autres ferrailles, vieux cuivre, débris de bois ; 250 hectolitres de vin des années 1857, 1858, 1859 et 1860, vins de Bordeaux, Bourgogne et de pays en bouteilles, bouteilles vides et autres articles.
A crédit et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
Samedi 27 avril 1861
Etude de Me Charles Berga, notaire à Metz, rue Nexirue, n° 7.
Jeudi 2 mai 1861, à midi, à Plappeville, Me Charles Berga, procédera à la vente par adjudication en détail, d'une maison avec cour, serre et jardin, une cuverie, deux luzernières, vignes et croues, situées à Plappeville et Ban-Saint-Martin, appartenant à Mme Bertin. (CdMo)
Samedi 19 octobre 1861
Exposition Universelle. Liste des récompenses. Décernées le 17 octobre 1861.
2e Division. Industrie.
Médailles de la Société d’Horticulture de la Moselle.
Médailles d’argent (grand module).
Beauchez, Plappeville. (CdMo)
Mardi 7 janvier 1862
Par décision du 27 décembre courant, M. le ministre de l'intérieur a accordé à la société de secours mutuels de Plappeville, une subvention de 400 fr. (CdMo)
Jeudi 30 janvier 1862
Collignon, commissaire priseur à Metz.
Vente après décès au village de Plappeville.
Couches, secrétaires, canapés, fauteuils, armoires, tables à jouer et autres, glaces, pendules, tableaux, gravures, un piano ; porcelaine, cristaux, bons couchages, linge de lit et de table, rideaux, batterie de cuisine, fourneaux, bois de chauffage, etc.
Environ 60 hectolitres de vin des années 1859, 1860 et 1861, vin en bouteilles, cuves, foudres, tonneaux vides.
Une bibliothèque composée d'environ 800 volumes ouvrages divers, et quantité d'autres objets.
Cette vente se fera lundi prochain 3 février 1862, à dix heures du matin, à Plappeville, au domicile de M. l'abbé Schmidt, décédé curé audit lieu.
Argent comptant et cinq centimes par franc. (CdMo)
Mardi 18 février 1862
Etude de Me Charles Berga, notaire à Metz, rue Nexirue, n° 7.
Le jeudi 6 mars 1862 à midi, au village de Plappeville, dans la maison de M. le général Lechesne, il sera procédé à l'adjudication en détail, de trois belles maisons de maître avec jardins, situées au village de Plappeville, près Metz, et de deux métairies de vignes, croues, jardin, prés, luzernières et terres labourables, situés bans de Plappeville et voisins.
Si les amateurs le désirent, il sera fait des lots de vignes et croues, qui seront vendus avec les maisons.
On pourra visiter les propriétés en s'adressant aux personnes qui y habitent. (CdMo)
Jeudi 20 février 1862
Etude de Jacquet, huissier à Metz, rue de la Haye, 2, successeur de M. Sarazin.
Vente à cause de départ au village de Plappeville, du beau mobilier, garnissant la maison de M. Leschesnes, général de brigade et garde du Louvre, à Paris ; et du restant du mobilier dépendant de la succession de M. Schmitt, décédé, curé audit Plappeville.
Le mardi 25 février 1862 et le lendemain, à dix heures du matin, dans la maison de M. Leschesnes et au domicile mortuaire de M. le curé Schmitt, à Plappeville, Jacquet, huissier à Metz, procédera à la vente des objets ci-après désignés :
Plusieurs lits de maître garnis d'excellents matelas, sommiers, duvets, lits de plume, traversins, oreillers, garnitures de rideaux, draps, deux pièces de toile ; dix glaces, deux meubles de salon complets, secrétaires, commodes, bibliothèque en acajou avec 200 volumes, un grand piano à queue en bois d'acajou, guéridons, tables, chaises, meubles de fantaisie, pendules, candélabres, un grand orgue, armoires, tableaux et gravures ; fourneaux, une belle batterie de cuisine, faïence, cristaux ; six cuves, foudres et futailles, bois et débris, et une grande quantité d'autres objets.
Argent comptant et cinq centimes par franc. (CdMo)
Samedi 22 mars 1862
Etude de Me Choné, notaire à Metz, rue de l'Evéché, 19 (ancienne rue des Prêcheresses), successeur de Me Richard-Nicolas.
Le jeudi 3 avril 1862, à midi au village de Plappeville, Me Choné, notaire à Metz, procédera à l'adjudication en détail de : une métairie de vignes, avec maison, jardin et croues, situés au village de Plappeville, ban dudit lieu et Ban-Saint-Martin, et dépendant de la succession de M. Charuel. (CdMo)
Samedi 17 mai 1862
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36.
Lundi 16 juin 1862, à deux heures après midi, au village de Plappeville, Me Gilbrin, procédera à l'adjudication en un seul lot ou en deux lots, d'une maison, située à Plappeville, lieudit au Rebeaumé, entre les héritiers Bouchez et une ruelle. (CdMo)
Mardi 3 juin 1862
Débit avec ou sans brasserie, situé à Plappeville, à vendre ou à louer présentement.
S'adresser à M. Martin Bartelet, au Fort, rue Pilâtre-de-Rozier. (CdMo)
Mardi 2 septembre 1862
A louer une belle maison de campagne avec jardins d'agrément et de produits.
S'adresser à M. de Coulon, à Plappeville. (CdMo)
Jeudi 23 octobre 1862
Etude de Me Toussaint, notaire à Metz, rue de la Glacière, n° 7.
Le mercredi 29 octobre 1862, à midi, au village de Lorry-lès-Metz, dans la salle de M. Génot, aubergiste, Me Toussant, notaire à Metz, procédera à l'adjudication en détail d'une bonne métairie de vignes, croues, prés et jardins, situés bans de Lorry, Plappeville et Saulny. (CdMo)
Jeudi 9 avril 1863
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36.
Lundi 13 avril 1863, à deux heures après midi, au village de Plappeville, Me Gilbrin procédera à l'adjudication de terres labourables et d'un jardin, situés bans de Plappeville et Ban-Saint-Martin.
A louer, pour entrer de suite en jouissance, la maison de campagne de Mme veuve Frécot, à Plappeville.
S'adresser à Me Hennequin, notaire à Metz, et pour voir la propriété à M. de Coulon, à Plappeville. (CdMo)
Samedi 17 octobre 1863
Plusieurs jardins, situés sur la route de Plappeville, à vendre au prix de 400 fr. et au-dessus. (CdMo)
Mardi 20 octobre 1863
Etude de Me Hennequin, notaire à Metz, rue du Haut-Poirier, 4.
Le mercredi 28 octobre 1863, à onze heures du matin, Me Hennequin, notaire à Metz, procédera au village de Lorry-lès-Metz, à la vente par adjudication de vignes, terrains et jardins, situés bans de Lorry-lès-Metz et Plappeville. (CdMo)
Mardi 8 décembre 1863
Plappeville, 6 décembre. - Nous venons de recevoir une bonne nouvelle pour le succès de nos reboisements. On annonce comme positif que le ministre vient d'accorder à 9 communes de l'arrondissement de Metz (dont font partie Lessy, Norroy, Plappeville, Scy, etc.) des subventions en arbres et en argent, pour les encourager à continuer, en 1864, les reboisements commencés cette année. La subvention en numéraire serait de près de 700 fr., et celle en nature consisterait en près de huit cent mille plants d'ailantes, d'épicéas et de pins noirs.
Vous savez que déjà, dans sa dernière session, le Conseil général du département avait élevé de 600 à 1500 fr. l'encouragement qu'il accorde chaque année aux travaux de reboisement des terrains communaux en pente. (CdMo)
Samedi 12 décembre 1863
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3.
Adjudication, le 26 décembre 1863, à midi, au village de Plappeville, d'un jardin avec loge en maçonnerie, et de terrains plantés, vignes et petit bois, situés sur les territoires des communes de Plappeville et de Ban-Saint-Martin. (CdMo)
Mardi 19 janvier 1864
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36.
Mardi 9 février 1864, à une heure après midi, au village de Plappeville, dans la maison commune, Me Gilbrin procédera à l'adjudication en détail d'un corps de biens, composé de terres labourables, de vignes, de terrains plantés et de prés, situés sur les bans de Plappeville, Devant-les-Ponts, Ban-Saint-Martin et Lorry. (CdMo)
Samedi 26 mars 1864
Etude de Me Hennequin, notaire à Metz, rue du Haut-Poirier, n° 4.
Le lundi 28 mars 1864, à midi, au village de Plappeville, Me Hennequin, notaire à Metz, procédera à la vente par adjudication de terres et croues et de bâtiments situés à Plappeville. (CdMo)
Samedi 11 juin 1864
A vendre, la récolte du pré Saint-Jacques, de 2 hectares 50 ares, sur le ban de Plappeville.
S’adresser : à Plappeville, au sieur Gilbert père ; et à Metz, au propriétaire du pré, rue Jurue, n° 15. (CdMo)
Mardi 25 octobre 1864
Une pension de retraite de 1448 fr. a été accordée à M. Charaux (François-Victor-Miximin), officier comptable de 1ère classe des hôpitaux militaires, né à Plappeville-lès-Metz, et domicilié à Montigny, en activité à la division de Constantine (Algérie). (CdMo)
Samedi 10 décembre 1864
Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17.
Le lundi 26 décembre 1864, à une heure de l’après-midi, Me Félix Simon, procédera au village de Lorry-lès-Metz, à l'adjudication en détail, de vignes, terres, terrains plantés et prés, situés sur les bans de Lorry-lès-Metz, Plappeville, Saulny et Lessy. (CdMo)
Mardi 10 janvier 1865
Par arrêt en date du 5 janvier courant, M. le préfet de la Moselle a nommé M. le docteur Quarante, médecin cantonal de la 19ème circonscription, en remplacement de M. le docteur Lallemand, démissionnaire. Cette circonscription se compose des communes de Rozérieulles, Châtel-Saint-Germain, Lessy, Amanvillers, Ban-Saint-Martin, Devant-les-Ponts, Fèves, Longeville-lès-Metz, Lorry-lès-Metz, Moulins-lès-Metz, Plappeville, Plesnois, Saulny, Scy, Semécourt, Woippy. (CdMo)
Mardi 24 janvier 1865
Résumé des publications légales.
Adjudications sur licitation le 7 février 1865, par Me Omer Gilbrin, notaire à Metz, de plusieurs pièces de terres, vignes, croues, pré et jardin, situés ban de Lorry-lès-Metz, Plappeville et Devant-les-Ponts ; dépendant de la succession de Mme Barbe Bouvier, décédée épouse Mangenot. Mise à prix de 30 à 300 fr. Me Maline, avoué à Metz. (CdMo)
Samedi 28 janvier 1865
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, n° 36.
- Mardi 7 février 1865, à deux heures après midi, à Lorry-lès-Metz, Me Gilbrin procédera à l'adjudication en détail de terres, de vignes, de croues, de prés et de jardins, situés sur les bans de Lorry, de Plappeville et de Devant-les-Ponts.
- Lundi 27 février 1865, à deux heures après midi à Plappeville, Me Gilbrin, procédera à l'adjudication en détail de terres labourables, de vignes, et de jardins, situés sur les bans de Plappeville et de Devant-les-Ponts.
Samedi 10 juin 1865
Etude de Me Montjean, notaire à Metz, rue de la Glacière, 7, successeur de Me Toussaint.
Adjudication volontaire en détail. Le mercredi 28 juin 1865 à midi, au village de Lorry-lès-Metz, par le ministère de Me Montjean, d'une grande maison avec cuverie, pressoir et jardin de 4 ares 36 ca, y attenant située à Lorry. D'un jardin en plein rapport, de 17 ares 7 ca, situé à Devant-les-Ponts, dans lequel deux maisonnettes ; de 3 hectares 93 ares 66 centiares de vignes ; de 89 ares 29 centiares de terrains plantés ; de 24 ares 79 centiares de pré et de 4 ares 60 centiares de bois, situés sur les bans de Lorry, Plappeville et Devant-les-Ponts. Entrée en jouissance immédiate. S'adresser à M. Montjean. (CdMo)
Mardi 13 juin 1865
Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17.
Le jeudi 20 juillet 1865 à deux heures de l'après-midi, Me Félix Simon, notaire à Metz, procédera en son étude, à l'adjudication des immeubles ci-après désignés :
1er lot : Une très belle et très vaste propriété de campagne située à Lorry-lès-Metz, composée d'une grande maison de maître, serre, logement de jardinier, jardin anglais, jardin potager et bois d'agrément d'une superficie de 2 hectares 34 ares d'une seul tenant. On jouit d'une vue magnifique de la maison et des jardins. Cette propriété offre une résidence aussi confortable qu'agréable à 5 km de Metz.
2ème lot : 86 ares 50 centiares de vignes ; 1 hectare 30 ares de vergers et un jardin, situés bans de Lorry-lès-Metz, Plappeville et Devant-les-Ponts.
(Les trois lots suivants sont dans d’autres communes …)
Le tout dépendant de la succession de Mme Geisler, née Rouyer. (CdMo)
Jeudi 29 juin 1865
Par décision du 21 juin courant, M. le Ministre de la justice et des cultes a accordé à la commune de Plappeville un secours de deux mille francs pour l'acquisition d'un presbytère. (CdMo)
Mardi 5 septembre 1865
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n°1.
A vendre par adjudication, au village de Plappeville, en la maison à vendre, le mercredi 4 octobre 1865, à 2 heures après midi, une maison de campagne avec jardins et dépendances, sis à Plappeville, dépendant de la succession de M. Jacquemin.
S'adresser pour tous les renseignements à M. Emile Gilbrin, notaire à Metz. (CdMo)
Mardi 10 octobre 1865
Par décret en date du 27 septembre dernier, M. Viansson, président actuel, est nommé président de la Société de secours mutuels de Plappeville. (CdMo)
Samedi 14 octobre 1865
Etude de Me Montjean, notaire à Metz, rue des Capucins, 10, successeur de Me Toussaint.
Le jeudi 19 octobre 1865, à une heure, en la maison commune de Devant-les-Ponts, et à trois heures en la maison commune de Plappeville, Me Montjean, notaire à Metz, procédera à l'adjudication, volontaire, de jardin, vignes, croues, prés et bois, situés sur les bans de Devant-les-Ponts, Plappeville et Lorry. (CdMo)
Mardi 24 octobre 1865
Résumé des publications légales.
Adjudication sur licitation, le 9 novembre 1865, par Me Omer Gilbrin, notaire à Metz, d'une maison avec jardin, située à Plappeville, dépendant de la succession de Madame Charaux. Mise à prix 2.000 fr. Me Maline, avoué à Metz. (CdMo)
Samedi 30 décembre 1865
Etude de Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, 1 bis.
Le mercredi 10 janvier 1866, à midi, au village de Plappeville, Me Ernest Bernard procédera à l'adjudication en détail, de terres, croues, situées sur les bans de Plappeville, Ban-Saint-Martin et Lorry-lès-Metz. (CdMo)
Samedi 10 février 1866
Etude de Me Montjean, notaire à Metz, rue des Capucins, 10, successeur de Me Toussaint.
Le vendredi 23 février 1866, à une heure après midi, en la maison de Devant-les-Ponts qui sera indiquée au son de la caisse, Me Montjean, notaire à Metz, procédera à l'adjudication volontaire, en détail, d'un jardin garni de 600 arbres fruitiers en plein rapport, situé prés de la porte de Thionville ; d'une maison située à Lorry-lès-Metz et de vignes, prés et croues, situés bans de Devant-les-Ponts, Lorry-lès-Metz et Plappeville. (CdMo)
Mardi 20 février 1866
Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17.
Le lundi 12 mars 1866, à une heure de l'après-midi, Me Félix Simon, procédera au village de Lorry-lès-Metz, à l'adjudication, en détail, d'une métairie de vignes, terrains plantés et prés, situés sur les bans de Lorry-lès-Metz, Plappeville et Devant-les-Ponts. (CdMo)
Jeudi 1er mars 1866
Etude de Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, 1 bis.
Le mardi 13 mars 1866, à une heure de l'après-midi, au village de Plappeville, Me Ernest Bernard, notaire, procédera à l'adjudication, en détail, de terres, vignes et croues, situées bans de Plappeville et du Ban-Saint-Martin.
Pour tous renseignements, s'adresser audit Me Bernard. (CdMo)
Samedi 24 mars 1866
Etude de Me Omer Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36.
Mardi 27 mars 1866, à une heure après-midi, Me Gilbrin, procédera à l'adjudication, en détail de vignes et de croues, situées à Plappeville. (CdMo)
Mardi 29 mai 1866
Metz, le 25 mai 1866
Monsieur le Rédacteur,
Veuillez me permettre de signaler, par l'intermédiaire de votre journal, une bonne œuvre qui emporte avec elle le mérite de servir d'exemple aux populations des campagnes.
Il y a quelques jours, la mort et venue enlever une jeune fille de vingt-cinq ans, à l'affection de son père, vigneron à Plappeville.
Le pauvre homme était désolé et privé d'un utile concours pour les travaux des champs.
Sur un appel, fait par le curé de la paroisse, de venir en aide au malheureux vigneron, une vingtaine d'habitants de la localité, ayant à leur tête l'agent général de la Société de secours mutuels, se sont rendus, le lundi de Pentecôte, dans les vignes de l'infortuné père et lui ont bravement taillé toute la besogne nécessitée pour le moment.
Veuillez agréer, monsieur, etc. J.-.F. B. (CdMo)
Samedi 11 août 1866
Etude de Me Montjean, notaire à Metz, rue des Capucins, 10, successeur de Me Toussaint.
Le mardi 21 août 1866, à une heure, Me Montjean procédera à l'adjudication volontaire et définitive, au village de Lorry-lès-Metz, d'une maison avec jardin, située à Lorry ; d'un beau jardin, situé ban de Devant-les-Ponts, près la porte de Thionville, et de plusieurs pièces de vignes et croues, bans de Lorry, Plappeville et Devant-les-Ponts.
Annonce identique le 18 août mais date d’adjudication reportée au lundi 10 septembre 1866. (CdMo)
Samedi 18 août 1866
Location de la chasse de Plappeville, sur les terrains communaux, le 29 août 1866, à midi et demi, à la mairie. (CdMo)
Mardi 21 août 1866
Voici la liste des jurés appelés par le sort à siéger aux assises de la Moselle qui se sont ouvertes hier, à neuf heures du matin, au palais de justice, à Metz :
(…) M. Thiry, rentier et propriétaire, à Plappeville. (CdMo)
Jeudi 4 octobre 1866
Plappeville. Dimanche dernier, à dix heures du matin, le garde champêtre de Plappeville a arrêté, dans une maison située sur la route de Plappeville à Lorry, un jardinier, natif du département de la Moselle, au moment où il s'emparait d'un sac d'argent placé dans une armoire qu'il venait de briser. (CdMo)
Jeudi 20 décembre 1866
Etude de Me Omer Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36.
Lundi 7 janvier 1867, à midi, au village de Plappeville, Me Gilbrin procédera à l'adjudication en détail, de terres labourables et de croues situées sur les bans de Plappeville et du Ban-Saint-Martin. (CdMo)
Samedi 21 septembre 1867
Gillet, commissaire-priseur à Metz, rue de l'Evêché, 5, successeur de M. Collignon.
Vente, en détail et aux enchères, au village de Plappeville, près Metz, au domicile de M. Charraux, le mardi 1er octobre 1867, à une heure après midi, de vins en fûts et en bouteilles, kirsch et eau de vie, savoir :
60 hectolitres de vin de Plappeville, récolte de 1865 ; une pièce de thiaucourt de 1857 ; une feuillette de bordeaux fin de 1857 ; une pièce de vin blanc de Risseling de 1863 ; 550 bouteilles de vin de Bordeaux, récoltes de 1854 et 1857 ; 300 bouteilles de vin de Bourgogne, récolte 1857 ; 200 bouteilles de vin de Guentrange, récoltes de 1857 et 1859 ; 100 bouteilles de vin blanc de basse Moselle, récolte 1857 ; 150 bouteilles de kirsch et d'eau-de-vie de mirabelle de 1857 et 1859. Au comptant. (CdMo)
Jeudi 17 octobre 1867
Plappeville. La veuve Gény, de Plappeville, a été trouvée morte le samedi matin 12 octobre courant, dans son lit ; un de ses fils, enfant de onze ans, couchait avec elle dans le même lit, il ne s'était point aperçu du décès subit de sa mère. La veuve Gény, âgée de cinquante ans, laisse six enfants dont quatre mineurs ; elle appartenait à une famille estimée dans l'endroit ; sa fin a douloureusement impressionné la commune. (CdMo)
Samedi 1er février 1868
Etude de Me Mathis, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36, successeur de Me Omer Gilbrin.
Maison, terres, prés, vignes, terrains plantés, à vendre lundi 17 février 1868 à midi, en la maison commune de Plappeville.
Me Mathis, notaire, procédera à l'adjudication d'une maison, sise à Plappeville et de diverses parcelles de terres, prés, vignes, terrains plantés, situés territoire de Plappeville et du Ban Saint-Martin.
Voir l'affiche pour la désignation parcellaire. (IdMo)
Dimanche 9 février 1868
Etude de Me Mathis, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36, successeur de Me Omer Gilbrin.
Maison, terres, prés, vignes, terrains plantés, à vendre lundi 17 février 1868, à midi en la maison commune de Plappeville, Me Mathis, notaire, procédera à l'adjudication d'une maison sise à Plappeville, et de diverses parcelles de terres, prés, vignes, terrains plantés, situées territoire de Plappeville et du Ban-Saint-Martin. Voir l'affiche pour la désignation. (MoMo)
Dimanche 16 février 1868
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Le jeudi 5 mars 1868, à une heure après midi, au village de Plappeville, en la maison à vendre, il sera par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire, procédé à l'adjudication d'une maison sise à Plappeville, lieu dit en Rebaumé, et de terrains plantés, ban dudit lieu. S'adresser, pour les renseignements à Me Emile Gilbrin, notaire à Metz. (MoMo)
Dimanche 8 mars 1868
On lit dans le
Vœu national :
« La croix placée sur le mont Saint-Quentin, au-dessus du village de Plappeville et de Tignomont, a été transportée, mardi dernier, 25 février, dans le cimetière de Plappeville. Cette croix est fort ancienne ; il en est fait déjà mention dans quelques chartes du pays Messin, en 1600, sous Henri IV : peut-être existait-elle avant cette époque, mais aucun acte authentique ne l'établit. Placé sur un point admirablement choisi, ce monument religieux dominait tous les alentours et attirait de loin les regards, grâce aux quatre arbres qui l'environnaient d'une auréole de verdure. Les exigences de la défense de la place de Metz n'ont pas permis de conserver cette croix : le terrain où elle s'élevait est compris dans le périmètre du futur ouvrage désigné d'abord sous le nom de fort des Carrières, mais qui, sur une observation des autorités locales, va prendre désormais le nom plus rationnel de fort de Plappeville.
En faisant des fouilles préliminaires sur l'emplacement où doit rayonner le fort Saint-Quentin, des ouvriers ont découvert quelques traces de maçonnerie, notamment une fenêtre ogivale taillée dans une pierre unique. Ce remarquable fragment d'architecture d'un autre âge appartenait sans contredit à l'église célèbre qui, autrefois, sur cette colline élevée, dressait dans les airs son clocher surmonté d'une croix, non loin de la croix moderne que les travaux des fortifications nouvelles vont faire disparaître dans quelques temps. » (MoMo)
Vendredi 13 mars 1868
Une intéressante brochure, extraite des mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de la Moselle (année 1867), vient de paraître à la librairie Rousseau-Pallez sous ce simple titre : PLAPPEVILLE. Son auteur, M. Viansson, maire de cette commune, a su réunir dans une trentaine de pages un grand nombre d'anciens documents relatifs aux annales de cette localité, et reliés entre eux par un récit dont le style élégant ajoute sans cesse à l'intérêt. L'écrin rehausse encore les richesses historiques qu'il renferme. Ce travail succinct, apprécié comme il le mérite, sera une bonne fortune pour les amateurs d'histoire et d'archéologie, un agréable passe-temps pour tous ceux qu'intéressent les souvenirs des temps qui ne sont plus. (MoMo)
Mercredi 15 avril 1868
Le nommé Weber, prussien d'origine, habitait Plappeville depuis environ dix-huit mois, et travaillait comme maçon aux fortifications de la ville. Depuis l'ouverture des travaux du fort des Carrières, il y avait pris tâche, et dans le but d'augmenter ses ressources s'était chargé de loger plusieurs ouvriers. Afin de construire des lits à ses pensionnaires, il avait eu la malheureuse idée d'aller samedi soir dérober des planches aux entrepreneurs du fort. Surpris par le garde de Plappeville, le sieur Antoine, ancien gendarme, il s'attendait à une visite domiciliaire pour le lendemain, et dès le matin il avait bu chez lui quelques verres d'eau de vie, pour chasser, disait-il à sa femme, les idées noires qui l'obsédaient.
A huit heures du matin, en effet, le Maire de Plappeville, M. Viansson, accompagné du garde Antoine et du représentant des entrepreneurs, M. Constantin, pénétra dans la maison de Weber ; celui-ci, armé d'un couteau catalan, frappa le malheureux garde. M Viansson, s'étant jeté en avant pour désarmer l'assassin, reçu lui-même sept coups de cette terrible arme.
Aux cris de M. Constantin accourut M. Charaux, ancien officier comptable, armé de pistolets. Les victimes couvertes de sang ne purent être arrachées des mains du meurtrier que dans un état déplorable.
La maison fut cernée par la population ; à l'arrivée de la gendarmerie, on y pénétra et on trouva l'assassin étendu mort sur son plancher, entouré de sa femme et de ses deux pauvres petits enfants.
Weber armé de son couteau, était monté au grenier, s'était couché sur le dos et s'était porté à l'abdomen un coup qui avait déterminé une mort immédiate.
Les constatations légales ont été faites par M. le Procureur impérial ; M. le Juge d'instruction, arrivé immédiatement, a procédé à une enquête. Les blessés ont reçu les premiers soins de deux jeunes médecins militaires, MM. les docteurs Alphonse Dieu et Rockel.
La blessure du garde Antoine est bien grave, son état inspire des craintes sérieuses, vu son âge. M. le maire Viansson a reçu deux coups terribles : l'un dans la région du foie, l'autre au côté gauche, profonde de six à sept centimètres. Grâce à la vigoureuse constitution du blessé, son état n'est cependant pas désespéré.
Ce lugubre drame a profondément impressionné les habitants si paisibles de Plappeville et leur inspire d'anxieuses préoccupations pour le temps que dureront les travaux des forts.
Plappeville, mardi matin : La situation des blessés ne s'aggrave pas, l'espoir de les sauver se maintient. (MoMo)
Vendredi 17 avril 1868
Nous recevons de Plappeville des nouvelles rassurantes. Les blessés se trouvent beaucoup mieux. L'espoir d'une solution favorable s'accentue de plus en plus. (MoMo)
Annonce : Le jeudi 16 avril courant, commencera le service des omnibus entre Metz et Plappeville.
Bureau : rue du Pont Saint-Marcel.
De Metz à 9 h ½, midi et demi, 4 h ½.
De Plappeville à 10 h, 1 h et 5 h. (MoMo)
Lundi 20 avril 1868
Les nouvelles reçues des victimes de l'assassinat de Plappeville continuent à être plus rassurantes, vu la gravité et la multiplicité des blessures. En ce qui concerne M. Louis Viansson-Ponte, les inquiétudes qu'on avait sur sa vie semblent diminuer au fur et à mesure que le temps s'écoule, et si quelques journées se passent encore sans accident, on peut le considérer comme sauvé. Quant au pauvre garde champêtre Antoine, son état reste toujours très alarmant. (IdMo)
Mercredi 22 avril 1868
Les craintes suscitées par l'affreuse blessure du garde champêtre de Plappeville ne se sont que trop réalisées. Le malheureux Antoine a succombé hier.
L'état de M. Viansson continue à ne pas empirer. (MoMo)
Mercredi 22 avril 1868
Le vieux garde champêtre de Plappeville, Antoine, qui avait reçu un coup de couteau au bas ventre, dans la scène d'assassinat qui a épouvantée cette commune le jour de Pâques, est mort dimanche, dans la soirée. Toute la population du village assistait hier à l'enterrement de ce brave homme. Le mieux se soutient heureusement dans l'état de l'autre victime, M. le maire Viansson. (IdMo)
Vendredi 24 avril 1868
Liste des délégués cantonaux, arrêtée par le Conseil départemental, sur la proposition de M. le Préfet, pour la période triennale commençant le 15 avril 1868.
Arrondissement de Metz, 1er canton de Metz :
MM. Abt, propriétaire à Hauconcourt : Hagondange, Hauconcourt, Talange ; - Génot, propriétaire à Maizières-lès-Metz : Fèves, Semécourt, Marange-Sylvange, Plesnois, Norroy-le-Veneur ; - Séchehaye, juge : Amanvillers et Maizières-lès-Metz ; - Marlier, conseiller à la cour : Ban-Saint-Martin, Devant-les-Ponts, Plappeville ; - Sérot, président à la cour impériale : Lorry-lès-Metz ; - Paquy, propriétaire à Lorry-lès-Metz : Woippy, La Maxe, Saulny ; - le colonel de Verneuil : Longeville-lès-Metz, Moulins et Scy-Chazelles. (MoMo)
Mercredi 29 avril 1868
Chronique départementale.
Nous nous plaisons à annoncer que par décret impérial M. Viansson, maire de Plappeville, vient de recevoir la décoration de chevalier de la Légion d'honneur.
On sait quel danger M. Viansson a couru tout récemment dans cette commune, en accompagnant le garde champêtre lors d'une visite domiciliaire.
Quant à la veuve du garde Antoine, l'administration prend les mesures nécessaires dans le but de lui venir en aide. (MoMo)
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Plappeville, le 27 avril 1868.
Monsieur le rédacteur,
J'ai l'honneur de vous transmettre, avec prière de l'insérer dans votre journal, l'adresse ci-jointe, qui, revêtue des signatures de tous les habitants de Plappeville, vient d'être présentée à notre brave maire, M. Viansson.
Veuillez agréer, dès maintenant mes remerciements. L'adjoint, N. Cointin.
« A Monsieur le Maire de Plappeville, les habitants de la commune.
Monsieur le Maire,
Nous ne pouvons vous dire avec quelle émotion indignée la commune de Plappeville a appris l'odieux et criminel attentat dirigé contre vous et le malheureux garde qui vous accompagnait dans la matinée du 12 ; ce sont choses qui se sentent plus qu'elle ne s'expriment. Nous n'avons pas à vous dire non plus, avec quelle sollicitude nous nous sommes associés tous aux inquiétudes des deux familles si douloureusement éprouvées. Cette sollicitude, les vœux qu'on portait chaque jour au chevet des deux malades, en vue de leur prompt rétablissement, en ont été la preuve ; pourquoi ces vœux n'ont-ils pas été entièrement exaucés ?
Mais s'il nous a fallu perdre l'une des victimes de l'affreuse catastrophe que nous déplorons toujours ; si la mort du brave garde Antoine, frappé comme vous, dans l'exercice de ses fonctions, nous laisse d'impérissables regrets ; nous n'en tenons que plus, aujourd'hui qu'on nous assure que vous, au moins, vous êtes sauvé ; nous n'en tenons que plus à vous exprimer la joie que nous fait éprouver cette bonne nouvelle, mettant si heureusement fin à nos plus vives appréhensions.
Il eût été par trop cruel de perdre, avec l'agent victime de l'accomplissement de son devoir, le chef dévoué qui s'était résolument exposé pour le protéger.
Nous ne doutons pas, Monsieur le Maire, que le Gouvernement de l'Empereur, jaloux de reconnaître tous les mérites, ne récompense bientôt, comme il convient, la ferme et courageuse abnégation que vous avez montrée en cette circonstance ; mais nous tenons, de notre côté, et dès maintenant, à vous faire parvenir, en attendant que nous puissions vous les redire de vive voix nous-mêmes, les sentiments unanimes que nous a inspirés votre conduite, et notre reconnaissance profonde en la divine Providence qui vous a conservé à l'attachement, plus entier que jamais, de vos respectueux administrés.
Puisse ce témoignage être également agréé des membres d'une famille à laquelle doit tant la commune et, surtout, de son vénéré doyen, dont le bonheur est aujourd'hui nôtre, comme ont été nôtres, tout le temps qu'elles ont duré, ses angoisses. (suivent les signatures). (MoMo)
Samedi 2 mai 1868
Les guêpes messines. (Titre d’une Chronique)
Le premier dimanche de mai les jeunes filles de Saulny, de Plappeville, de Lorry, d'Amanvillers et des villages environnants, vêtues de blanc et couronnées de fleurs, se rendaient, jadis, par troupes joyeuses, à la source appelée la Bonne Fontaine, voisine de Metz dans l'intention de célébrer, dans de gracieux ébats, le retour du printemps. Elles descendaient ensuite jusqu'à la ville pour chanter devant la demeure des personnages marquants des couplets désignés sous le nom de trimazos, et finissant chacun par le refrain suivant :
O trimazos.
Ç'o lo maye, ô mi maye.
Ç'o lo jouli mouë de maye.
Ç'o lo trimazos.
La révolution de 93 mis fin à cette coutume, qu'on ne chercha point depuis cette époque à faire revivre.
La tradition rapporte que la source dite de la Bonne-Fontaine possède des vertus médicinales favorables au sexe, et qu'elle est habitée par la Vierge elle-même qui, par une faveur particulière, se manifeste à travers le cristal des eaux à toutes celles qui lui ressemblent. Malheureusement les gens du pays assurent que la source est très rarement fréquentée de notre temps et que la Vierge n'est presque plus visible.
Freimann. (IdMo)
Dimanche 10 mai 1868
Voici en quels termes, simples et dignes à la fois, M. Viansson, maire de Plappeville, a remercié le Ministre de l'intérieur de la haute distinction qui lui est accordée :
Monsieur le Ministre,
Votre Excellence a apprécié avec une extrême bienveillance un acte de mes fonctions, à l'occasion duquel j'ai couru récemment quelques risques. La haute distinction que S.M. l'Empereur a daigné m'accorder dépasse de beaucoup le mérite d'un acte fort simple, dans lequel je n'ai vu que l'accomplissement d'un devoir. Pas un des maires des communes de la Moselle, mes collègues, n'eût hésité, j'en ai la conviction, à agir comme je l'ai fait. Ce sont leurs bons, loyaux et modestes services qui sont récompensés en ma personne. Je serai fier de porter, en songeant à eux, la croix que je dois aux bontés de Votre Excellence. Le rétablissement de ma santé auquel Votre Excellence veut bien s'intéresser, sera bientôt assez complet pour me permettre de reprendre la gestion des intérêts municipaux qui me sont confiés, heureux si quelque occasion se présente de prouver par son dévouement à l'Empereur et à sa dynastie ma vive et profonde gratitude.
L. Viansson.
Une pareille lettre honore celui qui l'écrit autant que celui qui la reçoit. Là, du reste, ne s'est pas bornée la sollicitude du Ministre de l'intérieur. En même temps que M. Viansson recevait la croix de la Légion d'honneur, un secours viager de 300 fr était accordé à la veuve de l'infortuné garde champêtre.
Les travaux des forts de Plappeville, de Saint-Julien et de Queuleu sont en activité. Des baraquements sont construits sur ces différents points, et des débits ou cantines y sont déjà établis. On dit que, dès le commencement de la semaine prochaine, 1500 hommes d'infanterie doivent y être employés. (MoMo)
Dimanche 21 juin 1868
Les obsèques de M. le président de Coulon ont eu lieu jeudi, 18 juin, à l'église de Plappeville.
Suivant le désir exprimé de longue date par le défunt, aucune convocation officielle n'avait été adressée. Néanmoins une nombreuse assistance se pressait dans l'église ; M. le premier président Darnis et M. le procureur général baron de Gerando, ainsi que plusieurs magistrats, avaient tenu à représenter la Cour impériale, à laquelle M. de Coulon avait si longtemps appartenu.
Le deuil était conduit par les petits-fils de M. de Coulon, M. Viansson-Pouté, maire de Plappeville, M. Adrien de Cléry, avocat général à Alger, M. Félix de Cléry, substitut à Remiremont, et M. Edouard Beneyton.
M. Henriet, conseiller, a prononcé sur la tombe les paroles suivantes :
« Ce n'était pas assez, Messieurs, des douleurs et des angoisses causées déjà par cet horrible événement du 12 avril, qui a porté le deuil parmi nous ; il nous était réservé d'avoir à pleurer une nouvelle victime!
Car ne nous le dissimulons pas, ce sont les (…) (…). » (MoMo)
Mercredi 5 août 1868
Etudes de Me François Iager, notaire à Metz, rue Nexirue, 7, et de Me Woirhaye, avoué à Metz, rue Haute-Pierre, n° 8.
Le lundi 7 septembre 1868, au village de Plappeville, à 7 heures du soir, vente de vignes défrichées aujourd'hui en luzernière et prés, situées ban de Plappeville et vignes situées au Ban-Saint-Martin. (MoMo)
Dimanche 3 janvier 1869
Etude de Me Emile Bertrand, avoué demeurant à Metz, rue des Murs, 23.
Vente d'une maison située à Plappeville, Grande-Rue.
Le mardi 26 janvier 1869, à deux heures de l'après-midi, en l'étude et par le ministère de Me Montjean, notaire, demeurant à Metz, rue des Capucins, n° 10, commis à cet effet.
En exécution d'un jugement par défaut rendu par le tribunal de première instance séant à Metz, le 28 août 1868, enregistré ;
En la cause d'entre : 1° Mme Charlotte-Adélaïde Viard, sans profession, rentière, demeurant à Metz, rue de la Haye, veuve de M. Georges Grégorie ; 2° Mme Mathilde Pilla, veuve en premières noces de M. Henry Grégorie, et épouse en secondes noces de M. Charles-Nicolas-Georges Grégorie, propriétaire rentier, demeurant ensemble à Metz, et ce dernier, tant en son nom personnel que pour la validité de la procédure, à l'effet d'assister sadite épouse qu'il autorise ;
Cohéritiers et cointéressés, demandeurs, comparant et procédant par le ministère de Me Emile Bertrand, avoué près le tribunal de première instance précité, demeurant en ladite ville, rue des Murs, 23, constitué pour occuper pour eux jusqu'à droit d'une part ;
Et M. Frédéric-Emmanuel-Timothée Wenger, pasteur, demeurant à Metz, rue Serpenoise n° 12, au nom et comme subrogé-tuteur de Louise-Elisa Grégorie, enfant encore mineure, née du mariage qui a existé entre M. Henry Grégorie et Mme Mathilde Pilla, sa veuve survivante, aujourd'hui épouse en secondes noces de M. Charles-Nicolas-Georges Grégorie, défendeur et défaillant, d'autre part ;
Il sera, le mardi 26 janvier 1869, à deux heures de l'après-midi, en l'étude et par le ministère de Me Montjean, notaire, demeurant à Metz, rue des Capucins, n° 10, commis à cet effet, procédé à la vente par licitation, aux plus offrants et derniers enchérisseurs et à l'extinction des feux, des immeubles ci-après désignés, indivis entre les parties et dépendant de la succession de M. Georges Grégorie, décédé rentier à Metz, et de la communauté de biens qui a existé entre lui et Mme Charlotte-Adelaïde Viard, sa veuve survivante.
Désignation des immeubles à vendre.
1° Une maison, située à Plappeville, Grande-Rue ; elle se compose d'une cave, d'un rez-de-chaussée et d'un étage avec greniers au-dessus et précédée, sur la rue, d'une cour avec grille en fer ; au rez-de-chaussée, d'un corridor, à la suite duquel une écurie, et à gauche une cuverie, à la suite de laquelle chambre à four donnant sur une petite cour, au bout, vestibule servant de cage d'escalier, salle à manger éclairée par deux fenêtres, et cuisine donnant sur le jardin ;
Au premier étage, salon et chambre à coucher, sur le jardin, cabinet derrière le salon, chambre de domestique donnant sur une petite cour, trois chambres à coucher éclairées sur la rue, cuisine et salle à manger donnant sur une petite cour, grenier au-dessus, entre deux chambres mansardées, petite cour derrière la chambre à four ; jardin à la suite du tout avec petite serre.
Une croue située à Plappeville, lieudit le Jâ, n° 691 au plan, contenant 2 ares 77 centiares.
Mise à prix, le tout, dix mille francs, ci 10.000 fr.
2° Un terrain planté contenant 11 ares 66 centiares, lieudit Momène, section B n° 717 du plan.
Mise à prix cent francs, ci 100 fr.
L'adjudication aura lieu sous les clauses et conditions insérées dans un cahier des charges dressé par ledit Me Montjeau, notaire à Metz, et déposé en son étude, où les amateurs pourront, sans frais, en prendre communication.
Fait et rédigé à Metz, le 2 janvier 1869, par Me Emile Bertrand, avoué poursuivant la vente, soussigné.
Signé : E. Bertrand. (MoMo)
Dimanche 7 février 1869
Etude de Me Péridon, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3.
Le mardi 9 février 1869, à une heure de l'après-midi, à Plappeville, adjudication en détail, par le ministère de Me Péridon, de vignes et terres appartenant à la famille Sauny. (MoMo)
Vendredi 9 avril 1869
Dimanche dernier, on a trouvé un homme pendu à un arbre sur le ban de Plappeville, à une distance d'environ 1 kilomètre du village.
Cet individu est inconnu ; voici son signalement :
20 ans environ, talle de 1m 68, cheveux blonds, front haut, yeux gris, nez pointu, bouche petite, menton rond, visage ovale, petites moustaches rousses et barbiche de 15 jours environ. Vêtu d'une casquette de soie noire, cravate de soie de même couleur avec bouquets rouges et jaunes, veste en drap gris-brun, gilet de velours rayé avec boutons noirs, pantalon de drap gris cendré, un autre pantalon dessous en velours gris pâle, chemise en toile de chanvre marquée des initiales A.G. en coton rouge, chaussettes de laine grise et banche par le bas ; chaussé de bottines. Une ceinture en cuir avec boucle en fer. Dans sa poche, il avait une roulette métrique de 5 m de longueur et un mauvais mouchoir de poche à carreaux bleus et blancs. (MoMo)
Dimanche 18 avril 1869
Etude de Me Mathis, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36, successeur de Me Omer Gilbrin.
Mercredi 21 avril 1869, à une heure de l'après-midi, au village de Plappeville, Me Mathis, notaire à Metz, procédera à l'adjudication de diverses parcelles de terres, terrains plantés, vignes et prés, situés bans de Plappeville et du Ban Saint-Martin. (MoMo)
Mercredi 8 septembre 1869
La commune de Plappeville seule a fourni cette année 120 mille kilogrammes de mirabelles, d'un rapport de 15 à 16 mille fr. (MoMo)
Vendredi 10 septembre 1869
Un voiturier demeurant à Tignomont, et originaire de Bavière, a été trouvé mort, lundi matin, sur le territoire de Lessy. D'après l'examen du cadavre par M. le docteur Quarante, médecin cantonal, la mort doit être attribuée à l'ivresse. (MoMo)
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1.
A vendre par adjudication en détail par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, le jeudi 16 septembre 1869, une heure après midi, à Plappeville, deux belles maisons de rapport sises à Plappeville et plusieurs pièces de terres, croues, et vignes, ban de Plappeville et du Ban-Saint-Martin. (MoMo)
Dimanche 19 décembre 1869
Etude de Me Doury-Maline, avoué à Metz, rue de l'Esplanade, 1, successeur de Me J. Maline.
Vente par licitation, le lundi 10 janvier 1870, à une heure de l'après-midi, au village de Plappeville, au domicile qui sera indiqué au son de la caisse, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, commis à cet effet, d'une maison avec jardin y attenant et différentes pièces de terre situées au village et sur le ban de Plappeville, premier canton de Metz (Moselle).
En exécution d'un jugement contradictoire rendu par le tribunal de première instance séant à Metz, le 12 novembre 1869, enregistré ;
En la cause d'entre le sieur Jean-Baptiste Pallé, ancien marchand de vin demeurant à Plappeville, demandeur comparant et procédant par le ministère de Me Doury-Maline, avoué près le tribunal de première instance séant à Metz, y demeurant rue de l'Esplanade n° 1, constitué pour occuper pour lui, d'une part ;
Et dame Marie Pallé, épouse du sieur Jacques Nicolas, employé au chemin de fer de l'Est, demeurant rue du Rempart Belle-Isle à Metz, et ce dernier pour assister et autoriser la dame son épouse, défendeur comparant et procédant par le ministère de Me Emile Bertrand leur avoué constitué d'autre part ;
Il sera, aux jours, lieu et heure ci-dessus indiqués, et par le ministère de Me E. Gilbrin, notaire, commis à cet effet, procédé à la vente par licitation, au plus offrant, dernier enchérisseur, et à l'extinction des feux, des immeubles ci-après désignés, dépendant de la communauté de biens ayant existé entre ledit sieur Pallé et dame Oury, son épouse décédée.
Désignation insérée au cahier des charges.
1- Une maison, avec 8 ares 83 centiares de jardin y attenant, donnant au midi sur la route au bas du village de Plappeville, entre le chemin communal au couchant et M. Cousin au levant, aboutissant au Nord sur Varnier, section B, n° 521, 522 du cadastre ; mise à prix, 3600 frs.
2- Un terrain planté, autrefois en nature de vigne, de 3 ares 54 centiares, situé ban de Plappeville, lieudit les Groselles, entre Joseph Nicolas au midi et Madeleine Mangenot au couchant, section B, n° 903 au plan ; mise à prix, 40 frs.
3- Un autre terrain planté de 8 ares 14 centiares, ban de Plappeville, lieudit les Basses-Quemennes, entre le sentier au midi, le ruisseau au couchant, aboutissant sur M. Louis Caré et sur M. Placide Parisot, section B n° 421, 429 au plan ; mise à prix, 100 frs.
4- Un terrain de 2 ares 47 centiares, dont partie autrefois en nature de vigne, entre Madeleine Mangenot au midi et Louis Guilpart au couchant, section B, n° 899 et 900 au plan ; mise à prix, 40 frs.
5- Un terrain autrefois en vigne, de 4 ares 52 centiares, lieudit la Quemenne, entre Melle Husson au midi et M. Henriot au Nord, section B, n° 247 au plan, mise à prix, 100 frs.
L'adjudication aura lieu sous les clauses et conditions d'un cahier des charges dressé par Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1, et déposé en son étude où les amateurs peuvent sans frais en prendre communication.
Les enchères seront ouvertes sur les mises à prix ci-dessus indiquées et ainsi fixées par le jugement.
Fait et rédigé par Me Doury-Maline, avoué poursuivant la vente et soussigné.
Signé : V. Dourt-Maline. (MoMo)