raconte-moi-woippy Retour menu

Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( 1865 - 1867 )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Courrier de la Moselle (CdMo)
Indépendant de la Moselle (IdMo)
Vœu National (VN)
Moniteur de la Moselle (MoMo)  Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy, des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

Après avoir pris connaissance du tableau ci-dessus, sélectionnez votre année ou bien utilisez l'ascenseur
Sélection :
| 1866 | 1867 |
| Groupe d'années précédentes (1860-64) | Groupe d'années suivantes (1868-69) |

Année 1865

Jeudi 5 janvier 1865
Le sieur Scheller père, agissant au nom de son fils mineur, avait formé devant le tribunal de Thionville, et contre le sieur Hurlin, cultivateur, une demande en dommages-intérêts en réparation d'un accident dont son fils Jean Scheller, âgé de douze ans, avait été victime, alors qu'il travaillait à la machine à battre le grain de Hurlin, laquelle lui avait broyé un pied. Sur cette demande, et après des enquêtes, le tribunal de Thionville avait rendu un jugement qui, tout en reconnaissant que l'accident était dû, en grande partie, à l'imprudence de la victime, déclarait cependant que Hurlin avait commis lui-même une imprudence en employant au service de sa machine un enfant de douze ans et le condamnait à payer au demandeur 500 fr. de dommages-intérêts. Sur appel interjeté par Hurlin, la cour impériale de Metz, dans son audience du 7 décembre dernier, a rendu, sous la présidence de son premier président, un arrêt par lequel, reconnaissant qu'il n'y a nulle imprudence à reprocher à Hurlin, elle a réformé le jugement du tribunal de Thionville, et débouté Scheller père de sa demande en le condamnant aux frais. (CdMo)

Mardi 10 janvier 1865
Par arrêt en date du 5 janvier courant, M. le préfet de la Moselle a nommé M. le docteur Quarante, médecin cantonal de la 19ème circonscription, en remplacement de M. le docteur Lallemand, démissionnaire. Cette circonscription se compose des communes de Rozérieulles, Châtel-Saint-Germain, Lessy, Amanvillers, Ban-Saint-Martin, Devant-les-Ponts, Fèves, Longeville-lès-Metz, Lorry-lès-Metz, Moulins-lès-Metz, Plappeville, Plesnois, Saulny, Scy, Semécourt, Woippy. (CdMo)

Samedi 14 janvier 1865
- Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17.
A vendre de gré à gré, une très bonne ferme située au village de Semécourt et sur les bans de Semécourt, Woippy, Plesnois, Fèves, Norroy-le-Veneur et Maizières-lès-Metz, consistant en maison de ferme, et 60 hectares de terres labourables, prés, jardins et chènevières. S'adresser, pour prendre des renseignements, connaître les conditions de la vente et pour traiter, audit Me Félix Simon. (CdMo)

- Etude de Me Espagne, notaire à Metz, rue Serpenoise, 58 et 60, successeur de Me Gougeon.
Le jeudi 9 février 1865, à deux heures de l'après-midi, en l'étude et par le ministère de Me Espagne, notaire, il sera procédé à l'adjudication des maisons avec vastes bâtiments de la Maison-Neuve, cours, jardins et dépendances, sur la route de Metz à Thionville, à l'angle de cette route et du chemin de Woippy. Ces maisons et ces bâtiments sont propres à tous genres de commerce. Cette propriété conviendrait aussi à un pensionnat ou à tout autre établissement de ce genre. On traiterait de gré à gré avant le jour fixé pour l'adjudication. S'adresser à Me Espagne, soit pour avoir des renseignements, soit pour traiter. (CdMo)

Jeudi 26 janvier 1865
Résumé des Publications légales.
Vente sur publications judiciaires, le 13 février 1865, par Me Espagne, notaire à Metz, de différents immeubles, consistant en : bois sur le territoire de la commune de Norroy-le-Veneur, et en bois et taillis, situés sur le territoire de Woippy. (CdMo)

Etude de Me Charles Berga, notaire à Metz, rue Nexirue, 7.
A vendre, de gré à gré, pour entrer en jouissance de suite, la propriété de Thury, située commune de Woippy, dans la plaine de Thionville, à 4 kilomètres de Metz et à proximité de la Moselle, composée d'un château avec ses dépendances, cour, jardin, enclos, terres labourables, le tout d'une contenance d'environ vingt hectares. Cette propriété se vendrait en deux lots, composés, savoir : le premier du château et d'un enclos de terres labourables y attenant, d'une contenance de sept hectares, dans lequel se trouvent un petit bois et une grande pièce d'eau vive empoissonnée, et le second de trois pièces de terres contenant ensemble environ 12 hectares 37 ares 22 centiares. S'adresser, pour les renseignements et pour traiter, à Me Charles Berga, notaire à Metz. (CdMo)

Jeudi 2 février 1865
Etudes de Mes Woirhaye et Maline, avoués à Metz.
Vente, sur publications judiciaires, par le ministère de Me Espagne, notaire à Metz, le lundi 13 février 1865, à deux heures de relevée, au village de Woippy, de différents immeubles, consistant en bois, situés sur le territoire de la commune de Norroy-le-Veneur, et en bois-taillis, situés sur le territoire de la commune de Woippy. (CdMo)

Samedi 11 février 1865
Le mardi 14 mars 1865, à deux heures après midi, il sera procédé, en l'étude et par le ministère dudit Me Charles Berga, notaire, à la vente, par adjudication, de la ferme de la Grange-aux-Dames, située sur le territoire des communes de Woippy, Devant-les-Ponts et Norroy-le-Veneur, premier canton de Metz, exploitée par M. Philippe Sallerin, d'une contenance cadastrale de 42 hectares 17 ares 63 centiares, dont environ 5 hectares de prés, et d'un revenu, net d'impôts, de 3 300 fr. S'adresser, pour les renseignements, à Me Charles Berga, notaire à Metz. (CdMo)

Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17.
Le lundi 27 février 1865, à midi, au village de Semécourt, Me Félix Simon, notaire à Metz, procédera à l'adjudication, en détail, d'une ferme située à Semécourt, sur les bans de Semécourt, Fèves, Norroy-le-Veneur, Plesnois, Woippy, Maizières et Marange, consistant en maison de ferme, terres labourables, prés et jardins, d'une superficie de 60 hectares. S'adresser audit Me Félix Simon, pour prendre connaissance des conditions de ces ventes. (CdMo)

Mardi 21 février 1865
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Le lundi 27 février 1865, à une heure, à Woippy, il sera, par Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédé à l'adjudication, en détail, de plusieurs belles pièces de vignes, bans de Woippy et Devant-les-Ponts, et un terrain planté, d'environ 35 ares, lieu-dit Sous-l'Hâte. (CdMo)

Jeudi 23 février 1865
Voici l'état des chevaux entiers du département de la Moselle qui, d'après les propositions de M. l'inspecteur général des haras, ont été compris au nombre des étalons approuvés ou autorisés pour la monte en 1865.
Ce sont : Pour l'arrondissement de Metz. Etalons approuvés : (…) Fripon, né en 1861, à M. Maire (Dominique), de Woippy. (CdMo)

Jeudi 23 février 1865
Etude de Périquet, huissier à Metz, rue du Heaume, 9.
Vente aux enchères, pour cause de cessation d'agriculture, de 80 mètres de fumier, quatre chevaux de trait, un âne, vaches, voitures, chars à bancs, charrues, herses, rouleaux, coupe-racines, hache-paille, une mécanique à battre, une boutique de maréchal-ferrant, chaudière, futailles, un petit pressoir, un moulin à pommes de terre. Cette vente aura lieu lundi prochain, 27 février 1865, à neuf heures du matin, au château de Thury, commune de Woippy. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)

Mardi 28 février 1865
Woippy. Par arrêté préfectoral du 24 février dernier, M. Poulain (Victor), conseiller municipal, a été nommé maire de Woippy. (CdMo)

Samedi 4 mars 1865
Etude de Me Péridon, notaire à Metz, rue aux Ours, 3, successeur de Me Rollin.
Le jeudi 16 mars 1865, à une heure après midi, Me Péridon, notaire à Metz, procédera, au village de Woippy, à la vente, par adjudication, en détail, de terres, prés et bois, situés territoire de Woippy et voisins. (CdMo)

Mardi 7 mars 1865
Travaux à exécuter à Thury (La Maxe), section de Woippy, pour la reconstruction de l'église. Estimation …. 32 700 fr. Les travaux du clocher, compris dans cette somme pour 8 200 fr., seront ajournés jusqu'à la rentrée des fonds nécessaires à la dépense. L'adjudication aura lieu au rabais, par soumissions cachetées, sur timbre à 50 c. Les plans, devis et cahier des charges sont déposés chez M. Jacquemin, architecte, avenue Serpenoise, 20, à Metz. (CdMo)

Jeudi 9 mars 1865
3 000 bottes d'échalas environ, à vendre à des prix très modérés. S'adresser à M. Fournier, propriétaire à Woippy. (CdMo)

Mardi 14 mars 1865
Samedi matin, vers six heures, un petit garçon d'une douzaine d'années, qui remplissait pour son père ou sa mère, l'office de garde-barrière sur le chemin de fer de Metz à Thionville, au passage à niveau de route de Woippy, a été rencontré par un train, qu'il n'avait entendu venir que tardivement, et tué sur le coup. Il reste encore dix enfants au malheureux garde-barrière. On nous demande, à cette triste occasion, pourquoi l'on entend plus, du moins, sur le parcours de Metz à Maizières-lès-Metz, le son de la corne des gardes-barrières qui était pour leurs voisins de station un avertissement des plus utiles et leur permettait de remplir leurs fonctions en toute sécurité ? (CdMo)

Jeudi 16 mars 1865
Woippy. Par arrêté préfectoral en date du 13 mars courant, M. Lahaire (Charles) a été nommé adjoint au maire de Woippy, en remplacement de M. Mangenot (François). (CdMo)

Samedi 25 mars 1865
Etude de Me Montjean, notaire à Metz, rue de la Glacière, 7, successeur de Me Toussaint.
Le mardi 18 avril 1865, à midi, au village de la Maxe, commune de Woippy, Me Montjean, notaire, procédera à l'adjudication volontaire, en gros ou en détail, au gré des amateurs, d'une maison appelée le Petit-Château, avec grange, écuries, bergerie, jardins et pré y attenant, le tout situé à la Maxe. On pourra traiter à l'amiable avant l'adjudication. (CdMo)

Samedi 25 mars 1865
Etude de Me Ignace, notaire à Metz, rue du Haut-Poirier, 4, successeur de Me Hennequin.
Adjudication volontaire, le lundi 22 mai 1865, une heure de relevée, en l'étude et par le ministère dudit Me Ignace, notaire, d'un moulin à farine en parfait état, à un tournant et une paire de meules à l'anglaise, avec rouages à nouveau système, et machine à battre mue par eau, situé à Woippy, à 4 kilomètres de Metz, sur la route de Briey, comprenant bâtiments d'habitation et d'exploitation, écuries et engrangements, écluses, cours d'eau intarissable, jardin potager planté d'arbres fruitiers en dépendant. S'adresser, pour visiter les lieux, au propriétaire qui l'habite, et pour les conditions, audit Me Ignace, notaire, dépositaire des titres de propriété. (CdMo)

Jeudi 11 mai 1865
A vendre, un chien et une chienne d'arrêt, race anglaise, parfaitement dressés. Le chien est âgé de cinq ans, arrête d'une manière remarquable ; la chienne, âgée de deux ans, demi-épagneule, rapporte aussi très bien. S'adresser, pour les renseignements, à M. Dussel, à Woippy. (CdMo)

Mardi 16 mai 1865
Hier lundi, 15 du courant, un incendie a éclaté, vers neuf heures du matin, à Woippy, dans une maison appartenant au sieur Reiter. Le mobilier et le linge sont devenus la proie des flammes, et le bâtiment est très fortement endommagé. On dit le propriétaire assuré, mais pour une somme inférieure aux dégâts. A trois heures après midi deux pompes, servies par les habitants du lieu, fonctionnaient encore. (CdMo)

Mardi 4 juillet 1865
A vendre cinq chiens courants chassant bien le lièvre et le sanglier dans la perfection, et un chien d'arrêt de trois ans, très bien dressé. S'adresser à M. Fournier, propriétaire à Woippy. (CdMo)

Jeudi 13 juillet 1865
Concours agricole de Boulay (9 juillet 1865).
Appel des lauréats et distribution des prix. (…) Art. 6. Encouragement à l'entreprise de travaux de drainage. Encouragement et prime de 25 fr. à M. Beauvent, de la Maison-Neuve, pour ses poteries. Art. 8. Reboisement. 1er prix, une médaille d'argent : M. Michel, de Norroy-le-Veneur. Aux gardes forestiers qui ont donné le plus de soins aux reboisements effectués. Quatre prix de 25 fr. chacun : … M. Arnould, de Fèves. (CdMo)

Mardi 18 juillet 1865
Dimanche matin, on a retiré de la Moselle, au-dessous de la digue de Watrineau, le corps d'un jeune homme de Woippy, âgé de 24 ans, qui s'y était noyé la veille. (CdMo)
>> Dans la colonne d'état civil du même journal : Décès : (…) Le 17, E. Fagot, 24 ans, manœuvre. (S'agit-il de la même personne ???)

Samedi 26 août 1865
Fêtes champêtres. Dimanche 27, lundi 28 et mardi 29 août courant. A Montigny … A Ancy… A Woippy, le bal sera sur la place publique, et en cas de mauvais temps, chez M. Boulay. Un service d'omnibus sera organisé sur cette localité par M. Braun. Dans toutes ces localités, il y aura un bon et nombreux orchestre, de très belles illuminations par Dits, et tous les débitants seront fournis de comestibles et de liquides de premier choix. (CdMo)

Mardi 19 septembre 1865
Moselle. Metz, 19 septembre 1865. Conseil général de la Moselle. Séance du 24 août 1865.
(…) Formation de commune. Thury et la Maxe, annexe de Woippy.
Un autre membre de la commission des objets généraux donne lecture au Conseil d'un rapport de M. le Préfet, relatif à une demande formée par les habitants du village de la Maxe, du hameau de Thury et des fermes de Franclonchamps et de la Grange-aux-Dames, tendant à obtenir la distraction de ces sections de la commune de Woippy dont elles font partie et leur création en municipalité distincte.
M. le Rapporteur s'exprime de la manière suivante, dans le rapport qu'il fait au Conseil sur cette affaire : « Les habitants du village de la Maxe, du hameau de Thury et des fermes de Franclonchamps, de la Grange-d'Envie et de la Grange-aux-Dames, demandent que ces localités soient distraites de la commune de Woippy dont elles dépendent et dont elles sont éloignées de plus de 5 kilomètres, pour être érigées en une commune séparée sous le nom de la Maxe, qui en serait le chef-lieu. Tout le monde est d'accord pour reconnaître la convenance et l'utilité de cette mesure. Qu'on lise, en effet, les procès-verbaux d'enquête, le rapport du Commissaire chargé d'y procéder, la délibération du Conseil municipal doublé de la commune-mère, celle de la Commission syndicale nommée dans le sein des Sections demanderesses, l'avis de M. le Directeur des Contributions directes et celui du Conseil d'arrondissement, on n'y trouvera que des raisons données en faveur de la séparation, sans qu'une seule objection soit venue la combattre. Les sections demanderesses ont déjà formé une commune distincte qui a existé sous le nom de Thury, depuis l'organisation primitive jusqu'au 9 Février 1810, époque à laquelle cette commune et celle de Ladonchamps ont été, pour cause de faiblesse sans doute, réunies à celle de Woippy ; mais aujourd'hui ces sections ont grandi, et elles présentent, dans leur ensemble tous les éléments nécessaires pour obtenir de nouveau leur affranchissement. La nouvelle commune comprendrait une étendue superficielle de 576 hectares et une population de 354 habitants, ce qui laisserait encore à Woippy une contenance de 1457 hectares et une population de 1091 habitants. Les limites proposées sont fixées et paraissent bien déterminées. Le territoire de la Maxe et de ses écarts formerait un seul tenant régulier, composé de deux sections intégrales du plan cadastral actuel, sans aucun fractionnement, en sorte que la séparation des pièces cadastrales s'exécuterait facilement et n'entraînerait qu'une dépense insignifiante. D'ailleurs, la Maxe possède déjà une église, un presbytère et une maison d'école, et la fertilité du sol de cette contrée ne permet pas de douter que les habitants puissent subvenir aisément aux autres charges communales. En conséquence, et sur la demande de M. le Préfet, votre Commission vous propose, Messieurs, d'émettre un avis favorable à la distraction sollicitée et au rétablissement de l'ancienne commune de Thury, sous le nom de la Maxe. »
Les conclusions de ce rapport sont mises aux voix et adoptées par le Conseil. (CdMo)

Samedi 30 septembre 1865
Moselle. Metz, 30 septembre 1865. Conseil général de la Moselle.
Suite de la séance du 25 août 1865. (…) Offre de M. Champigneulles, propriétaire à Thury-Saint-Baudier, de son château et dépendances pour la création d'un hospice-hôpital. Par une lettre adressée à M. le Préfet le 21 de ce mois, M. Champigneulles, propriétaire à Thury, offre de faire donation au Département de son château de Thury et dépendances pour la création d'un hospice-hôpital. Le Conseil, tout en remerciant M. Champigneulles de ses généreuses et charitables intentions, regrette que cette proposition faite tardivement ne puisse pas être étudiée avec la maturité qu'elle demande ; il prie M. le Préfet d'examiner l'affaire afin de pouvoir en entretenir l'assemblée dans sa prochaine session. (CdMo)

Mardi 10 octobre 1865
Les cultivateurs des communes ci-après, des arrondissements de Metz et de Sarreguemines, seront admis à faire, à la mairie de leur commune, aux dates suivantes, la déclaration de planter du tabac, en 1866, pour l'approvisionnement des manufactures impériales, savoir :
Le 21 octobre, (…) Woippy et Saint-Remy. Le 23 octobre : (…) Lorry-lès-Metz. (CdMo)

Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la cathédrale, 1.
Le mardi 24 octobre 1865, à une heure, à Woippy, il sera, par le ministère du même notaire, procédé à l'adjudication, en détail, de terres, terrains plantés et vignes, ban de Woippy. S'adresser, pour tous renseignements, à Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1. (CdMo)

Samedi 11 novembre 1865
Hier, vendredi, 10 du courant, un incendie a éclaté vers sept heures du soir, chez le sieur Pierret, à Woippy. Le feu, dont la lueur se voyait parfaitement de l'Esplanade, a pris naissance dans l'écurie. On dit les fourrages et denrées entièrement consumés. La pompe de Lorry est arrivée sur le lieu du sinistre ainsi que plusieurs pompes de Metz et une partie de la garnison. (CdMo)

Mardi 14 novembre 1865
Le Moniteur de la Moselle donne les détails suivants sur l'incendie de Woippy dont nous avons parlé dans notre dernier numéro : « Vendredi soir, vers sept heures, un incendie s'est déclaré à Woippy, au domicile du sieur Pierret, cultivateur. La perte, dont six mille kilogrammes de foin, trois mille de trèfle et deux mille de paille, est évaluée à quatre mille francs. Le tout est assuré à la Compagnie l'Aigle. La cause de cet incendie paraît accidentelle. Les premiers secours ont été donnés par les pompiers de Lorry et de Woippy, sous la direction de M. le lieutenant Vatrinet, qui a attaqué le sinistre avec beaucoup d'intelligence. Une section de sapeurs-pompiers de Metz, conduite par MM. le capitaine Demoget et le lieutenant Muscat, est arrivée à dix heures du soir et a fait activement manœuvrer deux pompes, spécialement employées pour le service des feux de campagne. Un détachement du 21 ème , composé de cent cinquante hommes commandés par un officier, s'est rendu sur les lieux et n'est rentré que samedi matin, à trois heures. Les pompiers et la gendarmerie ont rivalisé de zèle. » (CdMo)

Jeudi 16 novembre 1865
Résumé des Publications légales.
Adjudication par suite de surenchère, le 30 novembre 1865, à l'audience des criées du tribunal de première instance de Metz, d'un moulin, situé à Woippy, sur la route de Metz à Briey, composé de bâtiments d'habitation et d'exploitation, avec jardin potager y attenant, aisances et dépendances, et d'une petite maison, située aussi audit Woippy, provenant des époux Barrière, acquis par M. Albin Geisler et les époux Léonard, et surenchéris par M. Michaux, du Sablon. Mise à prix résultant de la surenchère du dixième : 10 400 francs. Me Woirhaye, avoué à Metz. (CdMo)

Mardi 5 décembre 1865
8 coupes de bois. Le mardi 12 décembre 1865, à onze heures du matin, rue de l'Evêché, 63, à Metz, il sera procédé à la vente, sur soumissions cachetées, des huit coupes suivantes, appartenant aux héritiers de M. Roget : 1° Ban de Woippy (Queue-de-l'Etang), 4 hectares 78 ares ; 2° Norroy-le-Veneur (la Jullière), 5 hectares 80 ares ; 3° Saulny (le Chesnois), 4 hectares 70 ares ; 4° Saulny (Cheval-Rosse), 3 hectares 34 ares ; 5° Chailly-lès-Ennery (Champion), 7 hectares 3 ares ; 6° Vaux (Vaux), 3 hectares 48 ares ; 7° Rurange-Luttange (Rurange-Luttange), 2 hectares 72 ares ; 8° Solgne-Vigny (Vigny), environ 2 hectares. (CdMo)

Mardi 12 décembre 1865
Résumé des Publications légales.
Vente par suite de saisie immobilière, le 21 décembre 1865, à l'audience des criées du tribunal de 1ère instance de Briey, d'un bâtiment servant de grange et d'un terrain planté en bois, situées au village de Pontoy, saisis sur les époux Beauvent, de la Maison-Neuve, commune de Woippy. Mise à prix : 30 fr.
Me Gassaux, avoué. (CdMo)

Samedi 30 décembre 1865 A Rollet, huissier à Metz, rue de l'Abreuvoir, n° 8 bis. Vente aux enchères publiques, de Bois taillis (Souille), au bois de Woippy, lieu-dit à la Queue-de-l'Etang, sur le chemin de Woippy à Norroy-le-Veneur. Le jeudi 4 janvier 1866, à dix heures du matin, il sera, par le ministère de A. Rollet, huissier à Metz, procédé, sur place, à la vente aux enchères publiques et en détail de la superficie de soixante parcelles de bois taillis (souille seulement), de la contenance chacune d'environ huit ares. A crédit jusqu'au 11 novembre prochain. (CdMo)

Année 1866 Retour haut de page

Jeudi 11 janvier 1866
A vendre ou à louer, pour entrer en jouissance de suite, ou au 23 avril 1866, au gré des amateurs, le moulin de Woippy, près Metz, dans l'intérieur du village, avec ses dépendances. S'adresser à M. Rémond, Brasserie Reinert, à Montigny-lès-Metz. (CdMo)

Samedi 10 février 1866
Etude de Périquet, huissier à Metz, rue du Heaume, 9.
Vente aux enchères, pour cause de cessation complète d'exploitation, d'un beau train de culture et d'un bétail considérable, à la Grange-aux-Dames, commune de Woippy, appartenant à M. Alexandre, propriétaire-cultivateur. Le mercredi 21 février 1866, à onze heures précises du matin, à la Grange-aux-Dames, il sera procédé, par Périquet, huissier à Metz, à la vente aux enchères et en détail, du train de culture dont suit la désignation ; savoir : Vingt-quatre chevaux de trait, de première force, au nombre desquels un étalon, huit juments pleines, huit poulains d'un an à trois ans ; vingt-quatre harnais ; seize vaches laitières, race croisée Durham-Suisse et autres, dont cinq prêtes à vêler, huit génisses de deux ans, un taureau, croisé Durham-Suisse, âgé de deux ans, deux cents poules, vingt-cinq canards ; quatre voitures à la Marlborough, avec échelles, bignons, petites voitures, chars à bancs, huit charrues (système Dombasle), vingt herses à dents de fer et autres, rouleaux, tombereaux, hache-paille, coupe-racines, brancards et civières à colza, grands et petits vans, bascules, bâches à colza, et autre objets. A crédit, jusqu'au 11 novembre 1866, pour les personnes connues et solvables. (CdMo)

Mardi 6 mars 1866
A vendre, pour cessation de commerce, une belle et vaste Distillerie et Vinaigrerie avec tout son matériel, le tout en parfait état, situé à la Maison-Neuve, commune de Woippy, à deux kilomètres de Metz. S'adresser au bureau du Courrier. (CdMo)

Samedi 17 mars 1866
Etude de Périquet, huissier à Metz, rue du Heaume, 9.
Vente, après décès, d'un beau Train de voiturier. Chevaux de premier choix, harnais, tombereaux, charrettes, voiture à quatre roues, un char à bancs, charrues, herses, extirpateur, rouleaux, hache-paille, grand et petit vans, bâches et civières à colza ; une vache fraîche de lait, une génisse ; cinq porcs maigres. Cette vente aura lieu mardi prochain, 20 mars 1866, à onze heures du matin, au village de Woippy, au domicile de Mme veuve Sido. A crédit, à charge de fournir caution si on l'exige. (CdMo)

Mardi 20 mars 1866
Moselle. Metz, 20 mars 1866. Concours d'animaux de boucherie de Metz.
C'est pour la troisième fois qu'un concours d'animaux de boucherie est organisé, par les ordres du gouvernement, dans les départements du Nord-Est. En 1863 et 1864, Nancy a été le siège de cette solennité. Les agriculteurs de la Moselle ont demandé avec instance que Metz eût son tour, et le ministre de l'Agriculture, en se rendant à ce vœu, a décidé qu'il y aurait désormais alternance entre les deux villes. Le but qu'on se propose, par les concours d'animaux de boucherie, est de faire connaître les races. Ainsi, c'est un succès que nous proclamons. Nous en exposerons les détails, au point de vue des progrès de l'agriculture et de l'intérêt public, dans le rapport succinct que le jury nous a chargé de faire en son nom. J. A. Barral. Primes et distinctions accordées à la suite du Concours. Espèce bovine. 3 ème classe. Vaches. Prix ce la ville de Metz. (…) 85 fr. à M. Féry, à Woippy (Moselle). Prix du Comice de Metz. 60 fr. à M. Floze, à Maizières-lès-Metz (Moselle). (CdMo)

Mardi 3 avril 1866
Etude de Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, 1 bis.
A vendre, de gré à gré, une belle propriété de campagne située à Woippy, composée d'une maison de maître avec grand jardin, logement de jardinier, écuries, remises, serre, entre la route de Metz et de Briey et la maison de cure. Pour visiter la propriété, s'adresser, sur les lieux, au sieur Gérard Dreméré, maçon, et pour traiter, à Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, 1 bis. (CdMo)

Samedi 7 avril 1866
Etude de Jacquet, huissier à Metz, rue de la Haie, 2.
Vente, après décès, au village de Woippy, du Mobilier considérable, dépendant de la succession de Madame Catherine Delatte, décédée rentière audit lieu, veuve de M. Pierre Obellianne. Le lundi 9 avril 1866, à dix heures précises du matin, au village de Woippy, J acquet, huissier, procédera à la vente aux enchères, des objets ci-après décrits :
Une bonne vache prête à vêler, poules ; bons matelas, plumons, duvets, traversins, oreillers, couvertures en laine, d'autres en coton et piquées, 40 paires de draps fil de chanvre, 24 nappes, 60 serviettes, 50 taies grandes et petites, tabliers de cuisine, essuie-mains, torchons, sacs à grains, garde-robe et quantité de chemises de femme, rideaux de lit et de fenêtre ; une montre, une bague et boucles d'oreilles en or ; grandes armoires, tables de salle à manger, tables de nuit et à jouer, buffets, chaises, secrétaires, commodes, une horloge avec sa boîte, plusieurs bois de lit avec paillasses élastiques, glaces, trumeaux, cadres ; faïence, verroterie ; batterie de cuisine, marmites, chaudrons, casseroles, braisières, tourtières, cuivre, étain, airain, fourneaux en fonte ; vins en bouteilles des années 1857, 1859 et 1862, 21 hectolitres de vin de 1864, 28 hectolitres de vin rouge, gris et blanc, de la récolte de 1865, 2 belles cuves cerclées en fer, l'une de 32 hectolitres et l'autre de 24 hectolitres, futailles, 136 bottes d'échalas, bois de chauffage, fagots, betteraves, blé, orge, tourteaux ; vitraux, cloches, paillassons, piquets, planches et beaucoup d'autres articles. A crédit jusqu'au 11 novembre 1866. (CdMo)

Jeudi 12 avril 1866
Etude de Me Omer Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-louis, 36.
Lundi 7 mai 1866, à une heure après midi, au village de Woippy, Me Gilbrin procédera à l'adjudication d'une propriété composée d'une maison de maître, avec cour d'entrée, fermée par une grille en fer, d'un beau jardin derrière entouré de murs, dans lequel existe un cours d'eau vive, et de vastes dépendances. Pour voir la propriété et connaître les conditions de la vente, s'adresser à Me Gilbrin, notaire, avec lequel on pourrait traiter avant le jour fixé pour l'adjudication. (CdMo)

Mercredi 2 Mai 1866
Metz, le 27 avril 4866. Monsieur le rédacteur,
En 1865, j'avais établi un service d'omnibus entre Metz et Woippy ; mais cet essai n'ayant pas été satisfaisant, je n'avais pas l'intention de le renouveler cette année. Cependant une combinaison qu'on vient de me proposer me fait momentanément revenir sur ma détermination. On me dit ceci : « Entre Metz et Woippy, il n'y a sur la route ordinaire qu'une ou deux maisons de campagne, vous ne pouvez donc compter que sur les voyageurs de ce village, tandis que si vous faisiez passer votre service (de Metz à Woippy) par la route de la Bonne-Fontaine, qui est bordée de maisons de campagne, vous trouveriez dans cette combinaison beaucoup plus d'éléments de succès ». Sur les instances réitérées des personnes intéressées à l'établissement de ce service, je me suis laissé aller à promettre que je m'en occuperais. Je suis donc allé de Metz à Woippy par la route dite de la Bonne-Fontaine et j'ai reconnu qu'en effet ce projet est réalisable. La route de Metz jusqu'au hameau du Sansonnet est en parfait état ; mais il n'en est pas de même de la partie qui relie cette dernière localité au village de Woippy, malgré les rechar­ gements de gros gravier et de pierres qui ont été opérés sur cette portion de chemin appartenant au territoire de la commune de Devant-les-Ponts et à celui de la commune de Woippy. En conséquence, j'engage les personnes intéressées à l'établissement du service en question à faire les démarches nécessaires, près de l'Administration, afin d'obtenir d'elle l'amélioration de cette petite portion de chemin, et, aussitôt que ce résultat sera obtenu, je m'empresserai de leur donner satisfaction. Pensant que dans cette affaire le seul moyen d'aboutir c'est de donner de la publicité au présent avis, je viens vous prier, Monsieur le rédacteur, de vouloir bien m'accorder l'insertion de la présente dans les colonnes de votre journal, et d'en agréer à l'avance mes remerciements, etc.
Auguste BRAUN. (MoMo)

Mardi 15 mai 1866
Les amis et les personnes de connaissance de M. Nicolas Delattre, décédé cultivateur à Saint-Eloi, commune de Woippy, sont priés d'assister à son enterrement, qui aura lieu jeudi prochain, 17 mai courant, à neuf heures du matin. On se réunira à la maison mortuaire. (CdMo)

Jeudi 17 mai 1866
A vendre ou à louer, pour entrer en jouissance de suite, le moulin de Woippy, près Metz, avec ses dépendances, cour devant, propres à toutes espèces d'industries, à cause du cour d'eau. S'adresser à M. Rémond, Brasserie Reinert, à Montigny-lès-Metz. (CdMo)

Mardi 22 mai 1866
M. Bellevoye, graveur, continue son intéressante collection de vues des monuments des environs de Metz. Une nouvelle livraison, qui vient de paraître, contient quatre eaux fortes représentant les églises de Woippy, du Sablon, de Plappeville et l'église et le château de Moulins-lès-Metz. Cette publication mérite, comme les précédentes, les encouragements des amateurs de notre histoire locale. (CdMo)

>> Au bas de l'annonce du service des omnibus Plappeville et Montigny, précisant les heures de départs, le nota suivant :
Le service de Metz à Woippy, par la route de la Bonne-Fontaine sera monté aussitôt que le chemin du Sansonnet à Woippy sera mis en état, ce qui pourrait être fait en très peu de temps et à très peu de frais. Ceci, en réponse aux personnes qui, depuis quelques jours, ne cessent de demander quand commencera ce service. C'est à elles à insister près de qui de droit, pour obtenir ce que l'Entreprise aussi désire de son côté. Voir, dans le Moniteur de la Moselle du 2 courant, une lettre qui a trait à cet objet (voir plus haut). (CdMo)

Jeudi 7 juin 1866
OMNIBUS de Montigny, Plappeville et de Woippy
LE SERVICE DE WOIPPY concernera le Dimanche 10 juin courant.

HEURES DES DEPARTS :
De la
Poste-aux-Chevaux
pour
MONTIGNY
De
MONTIGNY
pour
METZ
De la
Poste-aux-Chevaux
pour
PLAPPEVILLE
De
PLAPPEVILLE
pour
METZ
De la
Poste-aux-Chevaux
pour
WOIPPY
De
WOIPPY
pour
METZ
8 h 1/2 mat.
1 h 1/2 soir
3 h 1/2 soir
6 h 1/2 soir
9 h matin
2 h soir
4 h soir
7 h soir
9 h 1/2 mat.
Midi 1/2
4 h 1/2 soir
10 h matin
4 h soir
5 h soir
10 h 1/2 mat.
2 h 1/2 soir
5 1/2 soir
11 h matin
3 h soir
6 h soir
20 centimes par place 40 centimes par place 30 centimes par place
TRAJET DE L'OMNIBUS DE METZ A WOIPPY : Poste-aux-Chevaux, rue Saint-Marcel, rue Saint-Vincent, rue Saint-Clément, rue du Pontiffroy, porte de Thionville, gare Nord, route de la Bonne-Fontaine ou de Lorry jusqu'en haut du Sansonnet et de là à Woippy.

Samedi 23 juin 1866
Par décision en date des 13 mai et 2 juin 1866, M. le Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics a, sur la recommandation de M. le Préfet, accordé un secours de quatre cent vingt francs, à répartir ainsi : (…) M. Perette (Nicolas), de Woippy, blessé le 10 avril, cent dix francs. (CdMo)

Mardi 10 juillet 1866
Ancienne Vinaigrerie Winsbach, sur la route de Thionville. A vendre, pour entrer en jouissance de suite, une très belle maison avec un beau jardin, pouvant servir pour un commerce de graines ou de fourrages. S'adresser, pour la visite et pour le prix, au sieur Léon, mercier en gros, rue Fournirue, 32, Metz. (CdMo)

Mercredi 1er août 1866
Etude de Me Guével, avoué à Metz, rue Fournirue, 44-46, et de Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, n° 1 bis.
Vente par licitation, en détail, par le ministère de Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, n° 1 bis :
1° Le lundi vingt août mil huit cent soixante-six, à une heure de l'après-midi, à Woippy, dans la maison à vendre, d'une Maison avec jardin derrière, située au village de Woippy, et de deux Bois, situés sur le ban dudit lieu ;
2° Le mardi vingt-un août mil huit cent soixante-six, à une heure de l'après-midi, au village de Marsilly, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse, d'une pièce de terre située sur le ban de Marsilly. En exécution d'un jugement contradictoire rendu par le tribunal de première instance de Metz, le douze mai mil huit cent soixante-six, enregistré ; En la cause d'entre : (…) 6° M. Pierre Sallerin, majeur, demeurant à Jury, tous les sus-nommés agissant en qualité d'héritiers pour partie de défaut Pierre Obellianne, leur père, de Nicolas-Victor Obellianne, leur frère, et de Mme Catherine Delatte, leur mère, rentière à Woippy, décédée veuve de M. Pierre Obellianne, en son vivant cultivateur à Chagny-la-Horgne ; 7°… Il sera, par Me Ernest Bernard, notaire à Metz, à ce commis par le jugement sus-énoncé, procédé à la vente par licitation en détail et à l'extinction des feux, des immeubles suivants, indivis entre le parties, savoir : 1° Adjudication du lundi vingt août mil huit cent soixante-six, à une heure de l'après-midi, au village de Woippy, dans la maison à vendre.
Désignation des immeubles telle qu'elle est insérée au cahier des charges.
VILLAGE DE WOIPPY, 1er canton de Metz, arrondissement de Metz (Moselle).
- Une maison avec jardin et verger, aisances et dépendances, lieu-dit Nachi ; n° 679, 681 et 682 du plan cadastral, section E, entre Rémiatte et Jean Réding au levant, Mme veuve Sturel, la veuve Maréchal et M. Feydt au couchant.
Cette maison est composée : D'un rez-de-chaussée qui consiste en quatre chambres, battoir et écurie ; d'un premier étage, contenant trois chambres et un cabinet ; d'une cave voûtée et de deux greniers. Le jardin limité vers le midi par le ruisseau et entouré en partie de murs, est d'une contenance de dix-huit ares dix-neuf centiares. Mise à prix, six mille francs.
BAN DE WOIPPY.
- Un bois, lieu-dit sur l'Etang, contenant dux hectares seize ares, n° 36, section E du plan cadastral, entre M. Roget au couchant et M. Etienne Delatte au levant ; mise à prix, deux mille trois cent cinquante francs.
- Un bois, au même lieu, contenant deux hectares un are quatre-vingt-cinq centiares, n° 43 du plan, même section, entre l'étang et Etienne Delatte au midi, et François Methlin au nord ; mise à prix, deux mille quatre cent cinquante francs. 2° Adjudication du mardi vingt-un août mil huit cent soixante-six, à une heure de l'après-midi, au village de Marsilly, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse. (…)
Lesdites adjudications auront lieu aux clauses et conditions d'un cahier des charges dressé par Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, n° 1 bis, à ce commis, et déposé en son étude, où les amateurs peuvent, sans frais, en prendre communication. Fait et rédigé par Me Guével, avoué poursuivant, soussigné. Signé : C. Guéval. (Moniteur)

Jeudi 2 août 1866
Résumé des Publications légales.
Vente par licitation, en détail, par Me Ernest Bernard, notaire à Metz. Le lundi 20 août 1866, d'une maison avec jardin derrière, située au village de Woippy, et de deux bois, situés sur le ban dudit lieu. Sur la mise à prix de 10 800 fr. (CdMo)

Samedi 11 août 1866
Metz, le 12 août 1866.
Monsieur le Rédacteur,
J'ai l'honneur de vous transmettre, avec prière de vouloir bien l'insérer dans les colonnes du Courrier, un arrêté récent du Conseil de préfecture qui me paraît devoir préoccuper au plus haut degré les agriculteurs et les Comices agricoles de la Moselle.
M. Hurlin, cultivateur à Thury, vient d'être imposé au rôle des patentes, en qualité de distillateur. M. Hurlin, distille, il est vrai, pendent l'hiver, une partie de sa récolte de seigle ; il se sert, pour cette distillation, d'appareils très simples, mais bien confectionnés ; il n'emploie aucun agent chimique et ne rectifie pas les eaux-de-vie qu'il obtient ; son but principal est de donner à ses bestiaux, pendant l'hiver, à l'aide des résidus, une nourriture aussi saine qu'économique ; il retire en même temps de cette transformation un bénéfice très légitime.
La ferme de Thury est considérable, le bétail y est nombreux ; il faut, par conséquent, beaucoup pour le nourrir.
L'administration des contributions directes, sans entrer dans ces considérations, s'est fiscalement émue de la quantité d'eau-de-vie produite par M. Hurlin, et, tout en reconnaissant qu'il cesse de distiller dès les premiers jours du printemps, alors que les travaux des champs nécessitent pour ses chevaux une nourriture plus substantielle, tout en reconnaissant aussi qu'il n'achète aucune récolte étrangère pour la distiller et qu'il n'emploie aucun agent chimique, elle l'a imposé, en vertu des articles 13 de la loi du 25 avril 1844 et 18 de la loi du 18 mai 1850, parce que, suivant elle, il se sert de machines ou ustensiles autres que ceux affectés aux travaux habituels de l'agriculture.
M. Hurlin s'est adressé au Conseil de préfecture qui a rejeté sa demande en dégrèvement par le seul motif suivant : « Considérant qu'il résulte de l'instruction que le sieur HurIin emploie, pour la distillation de ses grains, des instruments et des appareils autres que ceux habituellement affectés aux travaux de l'agriculture, et que dès lors il n'est pas fondé à réclamer l'exemption accordée par l'article 43 de la loi du 15 avril 1844,
Arrête : La demande du sieur Hurlin est rejetée. »
M. Hurlin s'incline, quant à présent, devant cette décision ; mais, si telle doit être l'application des lois précitées, si les principes qu'elles posent ont été sainement interprétés, c'est sur la théorie même que M. Hurlin appelle l'attention des agriculteurs.
Sans doute, on n'emploie les appareils distillatoires ni pour retourner la terre, ni pour moissonner les récoltes , ni pour panser les chevaux, et dans ce sens restreint, on ne peut les considérer comme habituell ement affectés aux travaux de l'agriculture ; mais, servant à produire une nourriture spéciale du bétail, ils se rattachent par le lieu le plus étroit à l'exploitation elle-même. En second lieu, si l'usage par des cultivateurs d'appareils distillatoires ne peut donner lieu à l'exemption établie par la loi de 1844, en faveur des cultivateurs qui se bornent à transformer leurs seules récoltes ; si cette exemption ne concerne que ceux particulièrement appelés bouilleurs de cru, on ne comprend pas que le Conseil d'Etat, lorsque des questions analogues à celle-ci lui sont soumises par des cultivateurs, se préoccupe des circonstances accessoires (agents chimiques, etc...) et ne rejette pas immédiatement, pour le seul fait d'usage d'appareils distillatoires, les demandes en dégrèvement qu'ils portent à son tribunal.
Ne semblerait-il pas étonnant, d'ailleurs, qu'au moment même où le gouvernement cherche à favoriser l'agriculture, soit par l'institution de concours plus nombreux, soit par des encouragements de toute nature, on laissât, si telle doit être son interprétation, subsister une loi qui aurait pour effet de mettre les actes de l'administration des contributions directes en désaccord avec les intentions du pouvoir central, et les conseils de préfecture, dans la fâcheuse nécessité d'arrêter l'agriculture dans cette voie progressive vers laquelle on s'accorde à pousser : la production et l'élève d'un bétail plus nombreux.
Veuillez bien agréez, monsieur le Rédacteur, l'assurance de mes sentiments les plus dévoués. Tony Marlier. (CdMo)

Mardi 21 août 1866
Voici la liste des jurés appelés par le sort à siéger aux assises de la Moselle qui se sont ouvertes hier, à neuf heures du matin, au palais de justice, à Metz : MM. (…) 7°, Thiry, rentier et propriétaire à Plappeville ; 8°, Buchot, major en retraite, à Woippy… (CdMo)

Jeudi 30 août 1866
Woippy. Il y a une dizaine de jours, pendant la messe, un malfaiteur s'est introduit dans le presbytère de Woippy et y a dérobé une somme d'environ cent cinquante francs, appartenant tant au curé qu'à sa domestique. Jusqu'à ce jour, on ignore l'auteur de ce vol audacieux. (CdMo)

Mardi 4 septembre 1866
On a arrêté, mercredi dernier, à Metz, un individu âgé de vingt-deux ans, prévenu d'avoir volé, dimanche 19 août, pendant la grand'messe, une somme de 180 fr. au domicile et au préjudice de M. le curé de Woippy, vol dont nous avons parlé dans un de nos derniers numéros. (CdMo)

Mardi 18 septembre 1866
Neuf coupes de bois.
Le jeudi 4 octobre 1866, à trois heures après midi, rue de l'Evêché, 63, à Metz, il sera procédé à la vente, sur soumissions cachetées, des neuf coupes suivantes, appartenant aux héritiers de M. Roget :
1° Chailly-lès-Ennery (Champion), 5 hectares 85 ares ; 2° Rurange-Luttange, 2 hectares 50 ares ; 3° Vaux, 3 hectares 45 ares ; 4° Marange-Sylvange, 3 hectares 1 are ; 5° Saulny (le Chesnois), 4 hectares 70 ares ; 6° Saulny (la Chapelle), 1 hectare 1 are ; 7° Saulny (la Gentière, près Woippy), 4 hectares 34 ares ; 8° Vigny-Solgne, 3 hectares 19 ares ; 9° Id, 2 hectares 79 ares. (CdMo)

Jeudi 18 octobre 1866
Le lundi 29 septembre 1866, à dix heures, sur le champ de foire, au Ban-Saint-Martin, il sera, par le ministère de Jacquet, huissier, procédé à la vente de 10 chevaux provenant du service des omnibus de Woippy, Montigny et Plappeville, qui cesseront cette année le vendredi 26 octobre courant. (CdMo)

Dimanche 11 Novembre 1866
On nous écrit de Woippy :
La population du village de Woippy vient de donner une nouvelle preuve des sentiments qui l'animent.
Malgré les sacrifices qu'elle a su s'imposer cette année en faveur des malheureux, souscription à propos de sauterelles, d'épidémie ou d'inondation, souscription particulière, dons de toutes sortes, elle vient de seconder le désir de ses administrateurs en assistant dimanche à une soirée organisée, au profit des inondés de septembre, sous le patronage de l'autorité, par M. Gavarni, ex-administrateur du théâtre de Metz, assisté de MM. E. Lallemand et A. Thiriot , habitants de cette ville, artistes amateurs ou de profession.
Grâce à l'intelligence, à la coopération très active de plusieurs personnes de Woippy, la salle de bal, appartenant à M. Boulay, aubergiste, avait été, pour cette circonstance quasi-solennelle, métamorphosée en salle de spectacle, ayant premières et deuxièmes places, gradins en amphithéâtre, un brillant éclairage, des coulisses praticables, un rideau de manœuvre, tentures de luxe, etc.
Parmi les marques d'obligeance, données dans le but d'amoindrir les frais, nous devons remarquer que les chaises ont été prêtées par M. le curé, que le piano a été fourni gratuitement par M. Frantz, marchand de musique, qui a pris encore a sa charge les frais de transport de Metz à Woippy, de Woippy à Metz.
Après avoir payé leurs places, un détachement de pompiers a fait en uniforme la police de la soirée, et l'a fort bien faite.
M. Poulain, fils du maire, M. Boulay, le menuisier de la commune, ont à qui mieux mieux aidé de leurs mains à édifier le petit théâtre.
Le piano était tenu tour à tour par MM. A. Thiriot et J. Thiriot.
Un cours de physique amusante, exécuté en trio par M M. Gavarni, E. Lallement et A. Thiriot, des chansonnettes fort gaies, dites par Gavarni, formaient la base d'une récréation qui a été très goûtée, surtout à la fin de ce couplet :
« De l'amitié, petits présents,
Vous qu'on dit très proches parents,
Faites par votre modestie
Qu'on vous accueille et qu'on sourit.
Donner est un doux passe-temps :
Je vais donner, donner longtemps ! »
Gâteaux, bouquets, bonbons, jouets et cigares, voltigeant à travers la salle, la gaieté de l'assemblée, jusque-là contenue, élevant tout à coup son diapason, ont quelque peu confisqué à leur profit le dialogue de la scène ; pendant quelques instants, nos comédiens improvisés ont dû se borner aux ressources de la pantomime. En ce moment, plein d'originalité et d'entrain, le spectacle était vraiment sur les gradins du fond. L'ordre y régnait toujours, assurément, maintenu par la présence de M. le maire de Woippy ; mais, enfin, l'ordre avait une désinvolture qui, pour un œil observateur, n'était pas sans charmes.
La femme à barbe ayant réclamé le silence pour ses exercices de force et d'adresse, chaque spectateur eut bientôt repris une pose attentive, et, à 10 heures, la sortie s'effectuait sans qu'aucun accident ou incident regrettable fussent venus troubler la soirée.

Mercredi 14 novembre 1866
Nous recevons de M. le maire de Woippy, la lettre suivante :
Monsieur le Rédacteur, Vous avez bien voulu parler, dans votre dernier numéro, des dons recueillis à Woippy pour différentes souscriptions. En voici le détail :
La souscription en faveur des victimes d'un ouragan à la Guadeloupe, en mars 1864, a produit 78 fr. 30.
La souscription en faveur des habitants de l'Algérie a été faite dans le mois de septembre 1866, elle a produit 73 fr. 30.
La souscription en faveur des inondés du Midi de la France, qui vient d'avoir lien, a produit 74 fr. 20, dont 68 fr. pour le village de Woippy, 2 fr. 20 pour l'annexe de Saint­Remy et 4 fr. pour la section de la Maxe.
Ce n'est pas tout, Monsieur le rédacteur ; une soirée amusante, au bénéfice des victimes des inondations, a produit une somme 116 fr., qui, ajoutée à celle de 74 fr. 20, forme un total de 190 fr. 20. Ce chiffre prouve que la charité n'a pas encore disparu de Woippy.
Nous remercions bien sincèrement M. Gavarni, M. Lallemand et MM. Thiriot, les acteurs de cette petite comédie, non seulement pour la gaieté qu'ils nous ont procurée, mais encore pour le désintéressement qu'ils ont apporté dans cette circonstance ; car la soirée était donnée par eux gratuitement.
Permettez-moi aussi de signaler nos pompiers, qui m'ont demandé la permission de revêtir leur uniforme pour le maintien du bon ordre. Une collecte faite entre-eux a produit 7 francs. Agréez, etc.
Le Maire de Woippy, Poulain. (MoMo)

Année 1867 Retour haut de page

Samedi 8 février 1867
Un boîte aux lettres mobile est placée à la voiture du courrier qui transporte les dépêches entre la recette principale de Metz et la recette de Briey. Le public pourra jeter des lettres dans cette boîte aux heures et lieux ci-après désignés, où le courrier devra s'arrêter une minute : De Metz à Briey. Le matin : Woippy, 5 h 30 m ; Saulny, 6 h ; Jérusalem, 6 h 30 m ; Sainte-Marie-aux-Chênes, 6 h 45 m ; Auboué, 7 h ; Moustier, 7 h 15 m. De Briey à Metz. Le soir : Moustier, 3 h 45 m ; Auboué, 4 h ; Sainte-Marie-aux-Chênes, 4 h 15 m ; Jérusalem, 4 h 30 m ; Saulny, 5 h ; Woippy, 5 h 15 m. (CdMo)

Samedi 16 février 1867
Un décret impérial du 5 février courant a distrait les sections de La Maxe, Thury, la Grange-d'Envie, Franclonchamp, et la Grange-aux-Dames de la commune de Woippy, pour en faire une commune distincte. (CdMo)

Mardi 19 février 1967
Saulny. Dans la nuit du 10 au 11 de ce mois, un incendie a éclaté dans la maison du sieur Grosclaude, aubergiste à Saulny. Il a été combattu énergiquement et éteint en moins de deux heures par la population, par les pompiers de Woippy, arrivés les premiers, et par ceux de Norroy et de Lorry. Le dommage est évalué à quinze cents francs. (CdMo)

Samedi 23 février 1867
- A louer une maison de campagne avec jardin, située à Woippy. - A vendre, de gré à gré, une belle propriété de campagne située à Woippy, sur la route de Metz à Briey, composée d'une maison de maître en parfait état, et d'un beau jardin y attenant. Pour tous renseignements, s'adresser à Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, n° 1 bis. (CdMo)

Mardi 16 avril 1867
Eau ferrugineuse de la source connue sous le nom de source de la Roche de Woippy. A dater du jeudi 18 courant, un débit de l'eau de cette source se tiendra aux heures et aux lieux indiqués ci-après : De 7 à 8 h. du matin, sur la place de Chambre, à côté de la fontaine. De 9 h. du matin à 6 h. du soir, sur l'Esplanade, entre la statue de Ney et la rampe qui conduit à la Direction du génie. Prix du verre ou du demi-litre, 5 centimes. Entre 8 et 9 h. du matin, l'eau de la source de la Roche de Woippy sera portée à domicile au prix de 20 centimes le litre (indivisible). (CdMo)

Jeudi 25 avril 1867
Pendant l'orage qui a éclaté samedi dernier, dit l'Indépendant, la foudre est tombée sur le territoire de la commune de Woippy et a atteint deux chevaux attelés à une charrue ; ils ont été instantanément frappés de mort. Le conducteur de la charrue n'a reçu qu'une commotion légère. (CdMo)

Samedi 17 août 1867
Voici la liste des jurés appelés à siéger dans la 3 ème session des assises de 1867, qui s'ouvrira à Metz, lundi prochain 19 courant : MM. ( …) Poulain, propriétaire et maire à Woippy ; Michel, propriétaire et maire à Norroy-le-Veneur. (CdMo)

Jeudi 22 août 1867
Fêtes champêtres. Fête patronale de Woippy. C'est aussi dimanche 25, lundi 26 et mardi 27 de ce mois qu'aura lieu la fête de Woippy. Grand bal champêtre, dont l'orchestre sera dirigé par Gautier. Illuminations par Dits. Approvisionnements des plus complets en liquides et en comestibles chez tous les débitants. En cas de mauvais temps on dansera chez M. Bouchy. (CdMo)

Jeudi 22 août 1867
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1. Le lundi 9 septembre 1867, à une heure après midi, au village de Woippy, dans la maison à vendre, il sera, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédé à l'adjudication, en détail, d'une maison de maître avec jardin derrière, entouré de murs, sise à Woippy ; un bâtiment servant de pressoir, situé vis-à-vis ; un clos de 1 hectare 50 ares derrière le jardin de la maison, et deux belles pièces de vignes, ban de Devant-les-Ponts. Ces trois deniers articles seront vendus par lots si les amateurs le désirent. (CdMo)

Samedi 14 septembre 1867
Etude de Me Montjean, notaire à Metz, rue des Capucins, 10. Le mercredi 2 octobre 1867, à midi, Me Montjean procédera, en la maison commune de Woippy, à l'adjudication volontaire de :
1° Deux grandes maisons avec écuries, remises et grands jardins y attenant, situées au centre du village de Woippy ;
2° Et de différentes pièces de terre, vigne et bois, situés ban de Woippy. (CdMo)

Jeudi 19 septembre 1967
On vient d'inaugurer, sur le chemin de fer de Metz à Thionville, entre les gares de Devant-les-Ponts et Maizières, le système de pose de rails à l'allemande, qui consiste à placer au-dessous d'eux et parallèlement à la voie les traverses de bois, et non perpendiculairement aux rails comme on a fait jusqu'alors. Le chemin, par ce moyen, est rendu beaucoup plus doux et produit moins de cahots. (CdMo)

Mardi 24 septembre 1867
Metz, 22 septembre 1867. Monsieur le rédacteur, je lis, dans votre numéro du 19 courant, qu'on vient d'inaugurer entre les gares de Devant-les-Ponts et Maizières, un système de pose de rails à l'allemande, qui diminue sensiblement le nombre et l'intensité des cahots qu'on éprouve sur d'autres parcours. Cette amélioration notable, qui commence à Montigny, n'est pas due, comme paraît le croire l'auteur de l'article, au système de pose à l'allemande, dont je ne veux énumérer ni les qualités ni les défauts, mais bien au système Vignoles, qui consiste en rails de 6 mètres à large base, formant corps entre eux au moyen d'éclisses, et reposant sur des traverses en travers. Dans l'intérêt de la vérité, je vous prie, monsieur, de vouloir bien insérer ma lettre dans votre prochain numéro. Recevez, M. le rédacteur, etc. J. Garchery, employé au chemin de fer de l'Est. (CdMo)

Mardi 14 septembre 1867
Woippy. Le 18 septembre courant, à deux heures du matin, un incendie s'est déclaré à Woippy, dans un bâtiment servant de pressoir et appartenant à M. Obellianne, cultivateur à Antilly. Grâce à la promptitude des secours, en moins d'une heure on se rendit maître du feu. La perte peut être évaluée à 1 500 fr. Tout était assuré à la compagne l'Aigle. On ignore la cause de ce sinistre qui ne peut être attribué à la malveillance. (CdMo)

Jeudi 26 septembre 1867
- 5 coupes de bois. Le samedi 19 octobre, à trois heures après midi, rue Goussaud, 3, à Metz, il sera procédé à la vente, sur soumissions cachetées, des cinq coupes suivantes, appartenant aux héritiers de M. Roget : 1°, Chailly-lès-Ennery (Champion), 4 hectares 95 ares ; 2°, Rurange-Luttange, 3 hectares 8 ares ; 3°, Vaux, 3 hectares 51 ares ; 4°, Saulny (la Gentière, près Woippy), 5 hectares 15 ares ; 5°, Vigny-Solgne, 3 hectares 29 ares. (CdMo)

- Mercredi 2 octobre 1867, à onze heures du matin, au village de Woippy, près Metz, au domicile qui sera indiqué au son de la caisse, J. Toussaint, huissier à Metz, procédera à la vente, aux enchères et en détail, de : 5 beaux foudres de 12 à 40 hectolitres ; 8 belles et grandes cuves, quantité considérable de futailles, hottes en bois de sapin et cuvelles, le tout cerclé en fer ; deux crics, échelles ; matelas, plumons, traversins, oreillers, couvertures, duvets, draps de lits, sacs, manteaux en drap, châles, etc. ; bois de lit, armoires, commodes, secrétaire, tables de nuit, chaises, quatre belles glaces et trumeaux, fourneaux, batterie de cuisine et quantité d'autres objets. A crédit pour les personnes connues et solvables. (CdMo)

| Groupe d'années précédentes | Haut de page | Groupe d'années suivantes (1868-69) |

raconte-moi-woippy Retour menu