Samedi 23 février 1850
Etude de Me Woirhaye, avoué à Metz, rue Haute-Pierre, 8.
Vente par licitation, par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, le mardi 12 mars 1850, à midi, au village de Woippy, au lieu qui sera indiqué au son de la caisse.
En exécution d'un jugement rendu par le tribunal civil de Metz, en la chambre du conseil, le 1 er février 1850, par suite de la requête à lui présentée par Pierre Remiatte, vigneron à Woippy, en qualité de tuteur de Anne Remiatte et Charles Remiatte, ses deux enfants mineurs, nés de son mariage avec Catherine Mangenot, son épouse décédée, procédant par Me Woirhaye, son avoué.
En présence de Antoine Mangenot, manœuvre à Woippy, subrogé-tuteur desdits mineurs, il sera procédé à la vente de l'immeuble ci-après :
Un
terrain en nature de verger et de vigne, situé ban de Woippy, sous le Moulin, entre François Lapointe et François Paulin, comme il se contient ; sur la mise à prix de 100 francs.
L'adjudication aura lieu par le ministère de Me Rollin, sous les clauses et conditions d'un cahier des charges dressé par lui à cet effet, et déposé en son étude.
Fait et rédigé à Metz, le 18 février 1850, par l'avoué soussigné. Signé L. Woirhaye. (CdMo)
Samedi 2 mars 1850
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3.
Dimanche 10 mars 1850, à trois heures de l'après-midi, Me Rollin, notaire à Metz, procédera à la vente en détail et à crédit de plusieurs pièces de
vignes et de
terres, situées sur le ban de Woippy, près Metz. (CdMo)
Samedi 30 mars 1850
Vente après décès. Lundi prochain 1er avril, dix heures du matin, dans la maison de campagne de Madame Marin, à Woippy, Sarazin procédera à la vente du
mobilier garnissant ladite maison, couchages, beaux meubles, glaces, pendules, un char à bancs, etc. A crédit. (CdMo)
Mardi 2 avril 1850
Occasion avantageuse. A vendre à la
Maison-Rouge, commune de Woippy-lès-Metz :
1° Une machine à vapeur de nouvelle construction, de la force de 10 chevaux, avec son générateur. Cette machine fait fonctionner un moulin, plusieurs pompes à eau et à matières, un tire-sac, un cylindre à laver les pommes de terre, 2 cylindres laminoirs et un pétrin.
2° Deux appareils distillatoires, montés d'après le système le plus perfectionné, pouvant produire ensemble 10 à 11 hectolitres d'esprit désinfecté par 24 heures à 92 degrés et à jet continu ; chacun d'eux se compose de deux grandes chaudières en cuivre rouge, d'un avant-chauffeur à double fond, d'un désinfecteur, un manchon rectificateur, de cinq plateaux à air libre et d'un réfrigérant. Les agrès sont composés de plusieurs réservoirs d'eau en cuivre et en zinc, de 50 cuves à fermentation de 14, 15 et 30 hectolitres, de deux foudres à cuire les pommes de terre, de tous les tuyaux en cuivre et plomb, nécessaires à la conduite des eaux ou des matières à distiller, etc.
3° Un générateur tout neuf, de la force de 20 chevaux
4° Deux chaudières à serpentins en cuivre, propres à la raffinerie des mélasses et à la fabrication des sucres de fécules, avec leurs filtres, réservoirs, etc, ces chaudières sont nécessaires pour la distillation des mélasses.
L'on vendrait à volonté des amateurs, soit le tout ensemble, soit la machine à vapeur seule, soit enfin un ou les deux appareils distillatoires. S'adresser à M. de Bony, propriétaire à la Maison-Rouge, commune de Woippy-lès-Metz. (CdMo)
Jeudi 25 avril 1850
Etude de Me Maline, avoué à Metz, rue Tête-d'Or, n° 11.
Adjudication sur licitation, le mardi 21 mai 1850, deux heures après midi, en l'étude et par le ministère de Me Toussaint, notaire à Metz, rue de la Glacière, 7, d'une belle
maison de maître avec
jardin y attenant, située au village de Woippy, et de deux grandes
pièces de terre, ban dudit lieu, premier arrondissement du canton de Metz.
En exécution d'un jugement par défaut rendu au tribunal de première instance séant à Metz, le 8 mars 1850, enregistré ;
Entre : 1° M. Jean-Antoine-Aimé-Edmond Puel, docteur en médecine, demeurant à Metz, et dame Clarisse-Alexandrine Marin, son épouse, du chef de celle-ci ; 2° et M. Ernest-Edouard Marin, percepteur des contributions directes, demeurant à Nomeny, demandeurs, procédant par le ministère de Me Maline, leur avoué, d'une part ;
Contre : M. Charles-François-Aristide Marin, propriétaire, demeurant à Faulx, arrondissement de Nancy, agissant tant en son nom personnel que comme administrateur des personnes et de biens de : 1° Françooise-Clarisse-Ernestine Marin ; 2° Louise-Charlotte-Appolinaire Marin ; 3° Charles-Ernest Marin ; 4° Charles-Edouard-Eugène Marin ; 5° et Edmond-Alexandre Marin, ses cinq enfants encore mineurs, nés de son mariage avec dame Sophie-Marie-Louise Thouvenin, son épouse encore existante, défendeur et défaillant, faute par lui d'avoir constitué avoué, d'autre part.
Me Toussaint, notaire à Metz, à ce commis, procédera, aux jour, lieu et heure indiqués en tête, à la vente par adjudication, aux plus offrants et derniers enchérisseurs, et à l'extinction des feux, des immeubles ci-aprés désignés, indivis entre les parties.
Désignation des immeubles à vendre telle qu'elle est insérée au cahier des charges.
PREMIER LOT.
Une maison de maître ; située au village de Woippy, avec jardin y attenant et dépendances, entre le chemin du Rucher au midi et la propriété de M. le docteur Puel au nord, la rue de Nachy à l'ouest et la propriété du sieur Paquet à l'est. En avant de ladite maison, une cour d'entrée avec pavillon à droite et à gauche. Le pavillon de droite est composé d'une cave, d'un logement de jardinier et bûcher ; le pavillon de gauche, d'une remise, écurie et grenier à foin. La maison se compose : au rez-de-chaussée, d'une cuisine avec office, de deux chambres et cabinets ; au premier étage, d'un grand salon, de cinq chambres à coucher et cabinets ; au-dessus un grand grenier sous comble.
Derrière la maison.
Une terrasse plantée en jardin anglais avec kiosque à colonnes de marbre et un couvert en tilleuls. Une autre terrasse, sur laquelle une pompe, plantée en charmilles et d'arbres fruitiers. Un grand jardin potager, avec serre et pièce d'eau vive. Un verger de l'autre côté de ladite pièce d'eau. Le tout est entouré de murs garnis d'espaliers. On jouit d'une belle vue.
DEUXIEME LOT.
Une pièce de terre de la contenance de 2 hectares 40 ares, lieu-dit au Rucher, ban de Woippy, entre M. le Président Pécheur et le chemin de Woippy au nord, le sieur Paquet et la pièce ci-après désignée, dont elle est séparée par un fossé au midi, le chemin de Devant-les-Ponts à l'est, et le chemin du Coupillon à l'ouest.
TROISIEME LOT.
Une autre pièce de terre de la contenance de 37 ares 75 centiares, lieu-dit au Rucher, ban de Woippy, entre le sieur Paquet au midi, la pièce ci-dessus désignée, dont elle est séparée par un fossé au nord et à l'est, et le chemin du Coupillon à l'ouest.
Mises à prix desdits immeubles.
Mises à prix : sur le 1er lot : 14 500 f., sur le 2ème lot : 12 500 f., sur le 3ème lot : 5 000 f.
L'adjudication desdits immeubles aura lieu sous les clauses et conditions d'un cahier d'enchères, dressé par Me Toussaint, et déposé en son étude, où il en sera donné communication aux amateurs.
Les enchères seront ouvertes sur les mises à prix ci-dessus indiquées et ainsi fixées par le jugement. Rédigé par Me Maline, avoué poursuivant soussigné. J. Maline. (CdMo)
Mardi 30 avril 1850
Par arrêté de M. le ministre des finances en date du 13 avril 1850, M. Georges (Jean-Victor) est nommé Percepteur surnuméraire dans le département de la Moselle, en remplacement de M. Mathis, appelé à la perception de Woippy. (CdMo)
Mardi 30 avril 1850
Mercredi 1er mai aura lieu l'inauguration de la délicieuse église gothique de Woippy, construite par MM. Sturel, sur les dessins de M. Gautiez, architecte. Pourquoi l'évêque a-t-il choisi ce jour ? Nous l'ignorons. Ce qu'il y a de certain, c'est que cette église n'est dédiée ni à saint Jacques ni à saint Philippe, dont on célèbre la fête le 1er mai. Dernièrement, à la chapelle Sainte-Chrétienne, lors du baptême de deux négresses habillées en turc, on a distribué en guise de pain bénit, des amandes blanches et roses ; à Woippy, sans doute on y ajoutera le bleu, pour avoir un pain bénit de circonstance, c'est-à-dire tricolore.(CdMo)
Mercredi 1er mai 1850
C’est mercredi, 1er mai, qu’aura lieu la consécration de la charmante église de Woippy, dont la construction, qui fait tant d’honneur au talent de M. Gautiez, architecte, et qui est due à la générosité d’une personne que tout le monde bénit, mais que personne n’ose nommer, dans la crainte de blesser sa modestie.
Mgr l’évêque de Metz, assisté d’un nombreux clergé, procédera lui-même à cette touchante cérémonie, qui, suivant le rite catholique, doit commencer aujourd’hui par une pieuse veille que le prélat doit faire sur les lieux mêmes. (VN)
Dimanvhe 5 mai 1850
Comme nous l’avons annoncé, l’inauguration de la belle église de Woippy a eu lieu mercredi 1er mai au milieu d’un grand concours de personnes, venues de Metz et des environs. Cette belle cérémonie, à laquelle la présence de Mgr l’évêque imprimait un imposant caractère, a profondément ému les assistants.
Cet empressement de fidèles toujours si nombreux partout ou une occasion se présente de glorifier le nom de Dieu, est un sûr garant que la foi est encore vivace dans les cœurs ; c’est une consolation pour le présent ; c’est un espoir pour l’avenir!... (VN)
Jeudi 9 mai 1850
Consécration de la nouvelle église de Woippy.
C’est le 1er mai qu’a eu lieu la consécration de la nouvelle église de Woippy, cette solennité était d’autant plus digne d’intérêt, qu’elle renouvelait un antique et pompeux cérémonial du pontifical romain, que nos pères déployaient à une autre époque de ferveur et de foi.
Les populations des villages voisins s’étaient réunies en foule pour assister à cette imposante cérémonie et pour participer aux faveurs spirituelles que notre pieux évêque répandait sur elles.
Le style de la nouvelle église de Woippy est l’ogival primitif à lancette, époque la plus pure du XIIIe siècle ; sa coupe est celle des anciennes basiliques, elle est remarquable par l’élégance de ses formes, par l’heureuse harmonie de ses lignes, par la sage distribution des ornements et surtout par sa parfaite unité.
Le portail est surmonté d’une tour composée d’un corps carré et d’une flèche entourée de quatre pyramides à jour ; la tour est accompagnée de deux tourelles qui renferment les escaliers.
La face antérieure de la tour est percée, au-dessus du portail, d’une charmante rose qui appartient à l’époque de transition, ainsi que la croix qui couronne le portail.
L’intérieur de l’église offre une nef principale et deux bas-côtés ; la nef, qui forme avec le transept une croix latine, est séparée des bas-côtés par des groupes de colonnes couronnées de chapiteaux richement sculptés qui soutiennent une voûte en pierre coupée par des nervures ornées à leur intersection de clés sculptées d’une dessin varié.
Le chœur, de forme polygonale, se compose d’un avant-chœur avec bas-côtés, et du sanctuaire, où se trouve le maître-autel qui, à lui seul, est un véritable petit monument qui contribue puissamment à la décoration intérieure de l’édifice. Les quatre piliers du fond du chœur sont ornés des figures des quatre évangélistes, supportés sur de riches culs-de-lampe et couronnés de dais du XIIIe siècle.
Disons en passant, que cet édifice eût considérablement gagné, si les deux tourelles qui accompagnent la tour principale eussent été couronnées de flèches en pierre ; toutefois, malgré ce défaut qu’on ne doit pas craindre de signaler dans une œuvre sérieusement conçue et consciencieusement exécutée, la nouvelle église de Woippy fait le grand honneur à son architecte, M. Gautiez, qui a déjà doté notre contrée de plusieurs monuments du Moyen Âge.
Cette église due à la munificence d’une âme pieuse, restera comme un monument authentique de la charité et de la foi de sa fondatrice dont le nom vivra à jamais dans l’histoire de l’art chrétien au XIXe siècle.
Exprimons à cette occasion un vœu : c’est celui de voir le style ogival appliqué désormais à la construction de nos monuments religieux. Ce style est à la fois le mieux approprié aux cérémonies du culte catholique, et le plus en harmonie avec son symbolisme ; enfin, et c’est surtout par cette considération qu’à nos yeux il doit l’emporter sur l’art antique, c’est qu’il rompt complètement avec les traditions de l’art païen, comme la religion du Christ a rompu avec le polythéisme. (VN)
Nota : cette description est reprise dans l’Annuaire de Verronnais 1850-1851 avec toutefois deux précisions :
- au nom de M. Gautiez sont accolés : MM. Sturel, entrepreneurs ;
- et après "Cette église due à la munificence d’une âme pieuse" : Mlle Rose Marcus, fille d’un ancien pharmacien de Metz.
On retrouve aussi cette description dans le Supplément à la Statistique de la Moselle, édité par Verronnais, à Metz, 1851, pages 353-354.
René Paquet complète cette description en y ajoutant quelques détails tels les vitraux du chœur, les autels latéraux, la chaire à prêcher et les bancs.
Samedi 15 juin 1850
Etude de Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, 4 bis.
Vente aux enchères, au village de Woippy, d'un train de voiturier appartenant à Nicolas Lentz. Jeudi 20 juin 1850, dix heures du matin, à Woippy, chez Nicolas Lentz, aubergiste, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente des objets ci-après décrits :
Une bonne jument poulinière, habituées à la limonière ; un poulain d'un an, une charrette, un tombereau à essieux de fer et presque neuf, une carriole avec bancs garnis, trois harnais complets, une charrue, herse, et autres objets. A crédit jusqu'au 25 décembre 1850. (CdMo)
Samedi 13 juillet 1850
Périquet, huissier, demeurant à Metz, rue du Petit-Paris, 6.
Vente pour cause de départ, à la Maison-Rouge, commune de Woippy, d'un matériel de distillerie et raffinerie avec tous ses accessoires, 12 000 kilogrammes de mélasse de diverses qualités, un cheval, harnais, char à bancs, voiture, tombereaux, baquets, foudres, cuves, cuvelles, une boutique de maréchal-ferrant, un atelier de menuiserie et de tonnelier, et d'un mobilier.
Le lundi 5 août 1850 et jours suivants, à neuf heures du matin, à la Maison-Rouge, commune de Woippy, au domicile de M. de Bony, il sera, par Périquet, huissier à Metz, procédé à la vente des objets dont la désignation suit, savoir :
(voir l'annonce du mardi 2 avril 1850 : 1°, 2°, 3° et 4°)
Les objets ci-dessus seront vendus soit en gros, soit en détail, au gré des amateurs.
Douze mille kilogrammes de mélasses, de diverses qualités, en fûts, propres à la vente ; un cheval, harnais, char à bancs ; une boutique de maréchal-ferrant, une autre boutique de menuiserie et tonnellerie, une pompe à corps en fonte, une autre portative ; trente hectolitres de noir animal ; quatre bacs garnis en zinc, quatre-vingt sacs, deux ponts à fossés, d'un mobilier, et d'autres objets dont le détail serait trop long.
A crédit et aux conditions du procès-verbal, à charge de fournir caution si on l'exige. (CdMo)
Jeudi 8 août 1850
Voici la liste des jurés qui doivent faire le service des assises pendant le troisième trimestre de 1850, qui s'ouvriront le 19 août, sous la présidence de M. Michel, conseiller : (…) Bandoux, ex-receveur des contributions indirectes à Woippy. (CdMo)
Mardi 27 août 1850
La distribution des prix aux élèves du Lycée de Nancy a eu lieu le 21 de ce mois. Parmi les lauréats, nous avons remarqué les noms suivants, qui appartiennent à la Moselle : (…) Henderson, de Woippy (anglais) (CdMo)
Jeudi 29 août 1850
Me Gougeon, notaire à Metz, rue de la Princerie, 3, procédera :
Le dimanche 1er septembre 1850, deux heures après midi, au village de la Maxe, à l'adjudication en détail d'une belle maison toute neuve, avec jardin et cour, située à Saint-Remy, commune de Woippy, sur la route de Thionville, et de terres labourables situées bans de Woippy, Argancy et Hauconcourt. (CdMo)
Samedi 5 octobre 1850
Nouvelle espèce de pommes de terre, garantie inattaquable à la maladie, avec la méthode de plantation et de culture. A Thury, près Metz (Moselle). (CdMo)
Samedi 7 décembre 1850
Etude de Me Machetay, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, n° 23.
D'un exploit de Muller, huissier à Metz, en date du 21 novembre 1850, enregistré, fait à la requête de M. Pierre-Antoine Hurlin, cultivateur, demeurant aux Petites-Tappes, commune de Woippy, lequel a élu domicile en l'étude de Me Machety, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, n° 23.
Il appert que ledit requérant a signifié à 1° M. le procureur de la république, près le tribunal civil de Metz, en son parquet ; 2° à dame Marie-Catherine Leclerc, épouse du sieur Jean-Christian Philippe, propriétaire et brasseur, demeurant à Metz, rue du Pontiffroy, n° 45, copie d'un acte en date du 9 novembre 1850, enregistré, contenant dépôt fait au greffe du tribunal de première instance, séant à Metz, par le requérant, d'un jugement d'adjudication sur surenchères, rendu par ledit tribunal le 22 août 1850, par suite de l'expropriation poursuivie sur le sieur Jean-Christian Philippe et dame Marie-catherine Leclerc, son épouse ci-dessus nommée, à la requête de M. Legrand, docteur en médecine, demeurant à Metz, aux termes duquel jugement le sieur Hurlin s'est rendu adjudicataire d'une maison située à Metz, rue du Pontiffroy, n° 45, autrefois n° 141, moyennant 67 100 francs, prix moyennant lequel ledit sieur Hurlin avait surenchéri ladite maison, et sous les conditions portées audit jugement d'adjudication.
Lesdits dépôt et exploit ont été faits en conformité de l'article 2194 du code civil, pour parvenir, de la part de l'acquéreur, à purger les hypothèques légales dont ladite maison peut être grevée.
Déclarant mondit sieur Hurlin, que ceux du chef desquels il pourrait être formé des inscriptions pour raison d'hypothèques légales n'étant pas tous connus, il faisait la présente publication conformément aux dispositions des avis du conseil d'état des 1er juin 1807 et 8 mai 1812.
Pour extrait certifié par Me Machetay, avoué soussigné. Signé A. Machetay. (CdMo)
Jeudi 9 janvier 1851
Etude de Me Guerquin, notaire à Metz, rue des Récollets, 7.
Le dimanche 26 janvier 1851, après les vêpres, au village de Woippy, dans la maison à vendre, il sera, par le ministère de Me Guerquin, notaire, procédé à l'adjudication, en gros ou en 4 lots, d'une grande
maison de ferme ou d'exploitation, avec grand
jardin derrière et à côté, située à Woippy, entre Mlle Marcus et le sieur Cousin. (CdMo)
Samedi 8 février 1851
Périquet, huissier, demeurant à Metz, rue du Petit-Paris, 6.
Vente après décès, au village de Woippy, près Metz, d'un beau
train de labour , 100 hectolitres de colza, 200 hectolitres de blé, avoine, seigle, semence de trèfle ; voitures, une mécanique à battre, une boutique de maréchal-ferrant, vins, et d'un mobilier considérable ;
Le tout dépendant de la succession de M. Buzy, décédé propriétaire-cultivateur audit lieu.
Le lundi 17 février 1851, dix heures du matin et jours suivants, à Woippy, au domicile de feu M. Buzy, il sera procédé par Périquet, huissier à Metz, à la vente des objets dont la désignation suit ; savoir :
Quatorze bons chevaux de trait, tant hongres que juments ; deux entiers âgés l'un de trois et l'autre de cinq ans ; poulains, harnais, six vaches, trois génisses, porcs, laies, poules, canards ; trois voitures à la Marlborough, tombereaux, charrues, herses, deux ponts-levis, une mécanique à battre le blé, une boutique de maréchal-ferrant, une chaudière en fonte. Cent hectolitres de colza, 200 hectolitres de blé, 50 hectolitres d'avoine, seigle, semence de trèfle ; 9000 kilos de paille, vin des récoltes 1848, 1849 et 1850. Soixante-dix paires de draps, serviettes, nappes ; une grande quantité de matelas, duvets, plumons, oreillers ; commodes, secrétaires, armoires, buffets, bois de lit ; bois de construction et autres, fagots ; 300 kilos de lard salé, une batterie de cuisine et autres objets dont le détail serait trop long à décrire. A crédit.
Ordre de la vente : le lundi 17 février on vendra les chevaux, vaches, voitures et les denrées ; le mardi et le mercredi, le mobilier et les vins. (CdMo)
Jeudi 20 février 1851
Le sieur C. Berveiller à l'honneur d'informer MM. les limonadiers, débitants et amateurs de bière, qu'il vient de remonter à neuf et de mettre en activité la
brasserie de la Maison-Rouge, située sur la route de Metz à Thionville, près Woippy. (CdMo)
Samedi 22 février 1851
Etude de Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 4 bis.
Vente à cause de cessation de culture, à Ladonchamps, commune de Woippy. Jeudi prochain 27 février, dix heures du matin, chez M. Maire, cultivateur à Ladonchamps, il sera procédé à la vente du
beau train de culture décrit ci-après :
Vingt-huit bons chevaux de trait, au nombre desquels plusieurs entiers et juments poulinières ; 5 poulains, 10 belles vaches, 5 génisses, 20 porcs, un porc mâle, plusieurs laies, poules, canards ; quatre voitures à jantes larges, un char à bancs, charrues, herses, vingt-huit colliers, grands vans, bâches, beurtoires, pétrins, couchages, linge, et autres meubles. A crédit. (CdMo)
Jeudi 13 mars 1851
Etude de Me Guerquin, notaire à Metz, rue des Récollets, 7.
Le dimanche 16 mars 1851, après les vêpres, au village de Woippy, Me Gerquin, notaire, procédera à l'adjudication, en détail, d'une
maison de vigneron avec pressoir à bascule, située à Woippy ; de plusieurs pièces de vignes, croues, prés, terres et bois, situés sur les bans de Woippy, Saulny er Devant-les-Ponts.
Immédiatement après la vente on procédera à la laisse à bail, en détail, de plusieurs grandes pièces de terres, situées ban de Woippy. (CdMo)
Samedi 29 mars 1851
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3.
A vendre de gré à gré, en un ou deux lots,
une maison située au village de Woippy, n° 115, lieu-dit au hameau de Nachy, avec jardin derrière, entre M. Sturel et la veuve Hennequin. S'adresser à cet effet audit Me Rollin, notaire. (CdMo)
Samedi 26 avril 1851
A vendre ou à louer,
une maison avec jardin, située à Woippy. S'adresser à M. Reitter, n° 28. (CdMo)
Samedi 3 mai 1851
Etude de Me Machetay, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, n° 23.
D'un exploit de François, huissier à Metz, en date du 30 avril 1851, enregistré, il appert que dame Marie Catherine Hurlin, veuve en premières noces du sieur Jean-Pierre Lerond, décédé cultivateur à Ennery, aujourd'hui épouse du sieur Jean-Baptiste Gilles, cultivateur, demeurant à Thury, commune de Woippy, a formé contre ledit sieur Gilles, son mari, sa demande en séparation de biens ; Et que Me Machetay, avoué près le tribunal civil de Metz, demeurant en ladite ville, a été constitué pour occuper pour la demanderesse. Pour extrait certifié sincère par Me Machetay, avoué soussigné. Signé A. Machetay. (CdMo)
Samedi 17 mai 1851
Vente d'un
train de labour, à la ferme de Thury, commune de Woippy. Lundi prochain 19 mai courant, dix heures du matin, et jours suivants, François, huissier à Metz, procédera à la vente du train de labour appartenant à M. Gille, cultivateur audit lieu, consistant en quinze bons chevaux, deux poulains, deux vaches, quantité de volailles, deux voitures à la Marlborough, un tombereau, charrues, herses, une petite voiture dite char à bancs, harnais, colliers, chaînes, balances, trois grandes armoires, glaces, bois de lit, commodes, secrétaires, quantité de plumons, matelas, draps de lit, draps nappes, serviettes, batterie de cuisine, étain, airain, 80 hectolitres de blé, 60 sacs de minettes et divers autres objets. A crédit jusqu'au 11 novembre 1851. (CdMo)
Mardi 17 juin 1851
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1.
Le jeudi 3 juillet 1851, à 2 heures du soir, il sera par Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédé en son étude, à l'adjudication d'une
jolie maison de maître avec jardin derrière et à côté, contenant 40 ares environ, située au village de Woippy, au hameau de Nachy, entre M. Puel et M. Pécheur. (CdMo)
Samedi 21 juin 1851
Même annonce que ci-dessus avec modification de la fin : entre les héritiers de Madame Marin et M. Pécheur. Cette maison jouit d'une fort belle vue et est très agréablement située. (CdMo)
Mardi 12 août 1851
Dimanche dernier, dans la matinée, un chien a déterré, près de la route de la Maison-Rouge, à Woippy, le cadavre d'un enfant nouveau-né. On présume qu'il était enfoui là depuis une quinzaine de jours : on parle, à cette occasion, de l'arrestation d'une fille de service à Woippy. (CdMo)
Samedi 20 septembre 1851
Etude de Me Simon, notaire à Metz, rue du Porte-Enseigne, 17-19.
Le mardi 30 septembre 1851, à deux heures de l'après-midi, Me Simon, notaire à Metz, procédera, en son étude, à l'adjudication, en un seul lots, de la
belle ferme dont suit la désignation :
Une ferme, dite la Grange-aux-Dames, située sur les territoire des communes de Woippy et de Devant-les-Ponts, à 4 kilomètres de la ville de Metz, composée de bâtiments d'exploitation, vastes dépendances, 54 hectares 85 ares 62 centiares de terres labourables, et 2 hectares 72 ares 85 centiares de prés.
Le bail expire le 23 avril 1854. S'adresser, pour voir la propriété, à M. Alexandre, fermier à la Grange-aux-Dames, et audit Me Simon, pour prendre connaissance des titres de propriété et des conditions du procès-verbal. (CdMo)
Samedi 27 septembre 1851
Mercredi, une femme de Woippy, occupée dans un champ longeant la grand'route, laissait vaguer, à sa fantaisie, sur le bord du chemin, un enfant d'environ dix-huit mois, quand des voitures à vide, traversant la route, la roue de l'une d'elles passa sur le pauvre petit. Il n'a pas été tué sur le coup, mais sa vie est en grand danger. (CdMo)
Jeudi 27 novembre 1851
Cour d'assises de la Moselle. Présidence de M. de Mailler, conseiller.
Audience du 21 novembre. Infanticide. Le 4 juillet, la fille Poinsignon, d'Aboncourt, se présenta à Woippy pour servir chez Richet, cabaretier, qui lui dit de s'adresser à sa femme. Celle-ci à la vue de la taille de la fille Poinsignon, lui demanda si elle était mariée. Madeleine Poinsignon lui répondit qu'elle était veuve depuis deux ans, qu'elle n'était point enceinte, et qu'il eût été plus heureux pour elle de l'être, parce que depuis sa dernière couche, elle était atteinte d'hydropisie. Elle resta chez les époux Richet. Le dimanche 27 juillet, les époux Richet partirent pour Metz vers quatre heures du matin et ne revinrent chez eux que de huit à neuf heures. Après vêpres, la femme Mangenot, belle-sœur de la femme Richet, s'aperçut que la fille Poinsignon avait frotté du pied sur le plancher, comme pour essuyer quelque chose : c'était une tache de sang. La femme, avertie de la grossesse de Madeleine, lui paya son mois et la congédia pour aller faire ses couches à Metz, dans une maison de charité. Madeleine lui répondit qu'elle n'avait aucune inquiétude à cet égard et qu'elle attendrait encore plus de huit jours pour sa délivrance. Elle avait déjà eu trois enfants naturels.
Le 5 août elle revint à Aboucourt paraissant toujours enceinte. Elle déclara au maire de la commune qu'elle revenait de Woippy. Celui-ci exigea un certificat de Richet. Le 9 août elle était à Woippy et le lendemain elle en partait avec son certificat.
A peu près au même moment le jeune Etienne Fayot, en conduisant des vaches près de Woippy ; aperçut un gros chien qui grattait vivement la terre comme pour déterrer quelque objet. Il chassa cet animal et reconnut avec effroi le cadavre d'un enfant nouveau né qui avait été enfoui dans une raie de champ. Le maire est prévenu. On reconnaît sur la bouche de l'enfant un mouchoir usé appartenant à un enfant Richet.
Sur ces entrefaites le parquet de Thionville averti par le maire d'Aboncourt prescrivait des recherches sur le compte de l'accouchement de Madeleine Poinsignon. Arrêtée le 10 août à Aboucourt par la gendarmerie, Madeleine avoua son crime. Elle a vécu dans le libertinage, mais sa probité n'a jamais été soupçonnée. Me Serot, avocat-général, Me Clinchant, défenseur d'office. L'accusée a été condamnée à la peine de vingt ans de travaux forcés. (CdMo)
Mardi 16 décembre 1851
A vendre, pour entrer en jouissance de suite, ensemble ou séparément, deux jolies
maisons de campagne situées à Woippy, près Metz. Ces maisons, en face de la route de Metz à Briey, conviendraient pour le commerce. Les jardins sont traversés par un ruisseau dont l'eau sert à leur irrigation. Le tout d'une contenance de 57 ares 66 centiares. S'adresser sur les lieux, n° 28. (CdMo)
Jeudi 5 janvier 1852
Etude de Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, 4 bis.
Vente après cessation de commerce . Au village de Woippy, de bons couchages, beau linges, meubles, glaces, pendules, char à bancs, vitraux, foudres, cuves, 70 hectolitres de vin de 1850 et 1851, etc, appartenant à M. Reiter.
Lundi 12 janvier 1852, et le lendemain, dix heures du matin, à Woippy, chez Jean Reiter, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente des objets désignés ci-après : Quantité de couchages, matelas, plumons, traversins, duvets, oreillers, rideaux de lits et de croisées, trente paires de draps de maître, et autres de domestiques, nappes, serviettes ouvrées et damassées, taies d'oreillers et de traversins, tabliers de cuisine, armoires, commodes, secrétaires, chiffonniers, consoles, couches, pupitre en bois d'acajou et noyer, fauteuils et chaises garnis, tables de grandeurs diverses, glaces d'une et de deux pièces, deux jolies pendules à sujets dorés, chandeliers en cuivre et en bronze, trois poêles en faïence, fourneaux, belle batterie de cuisine en fer, fonte, cuivre et airain, porcelaine, faïence, verrerie et poterie, tables et bancs d'auberge, 60 vitraux, cloches et paillassons, plusieurs grands foudres, cuves, cuveaux, cuvelles, bouteilles vides, futailles, 70 hectolitres de vin rouge et blanc, des années 1850 et 1851, bois, fagots, échalas, outils d'écurie et de jardin, légumes et autres articles. A crédit jusqu'au 1 er mai 1852. (CdMo)
Jeudi 12 février 1852
Etude de Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, 4 bis.
Vente après décès, au
Moulin-Haut de Woippy. Mardi prochain 17 février courant, et le lendemain, dix heures du matin, au domicile mortuaire de M. Blanc, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente des objets ci-après décrits : Trois bons chevaux, deux vaches, 24 porcs, voitures à jantes larges, charrettes, carriole, poules, canards, 4000 kilogrammes de foin, 2000 kilogrammes de regain, paille, avoine. Cinq lits montés, matelas, plumons, traversins, oreillers, couvertures, duvets, vingt paires de draps, nappes, serviettes, garde-robe de chemises d'hommes, armoires, pendule, glaces, commodes, secrétaires, batterie de cuisine, alambic, chaudières en cuivre, grandes cuves, 15 hectolitres de vin, récolte de 1851, futailles, bois de chauffage, 1500 gros fagots, lard salé, et autres articles. A crédit. (CdMo)
Mardi 17 février 1852
Etude de Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, 4 bis.
Vente considérable après décès, au village de Woippy. Aujourd'hui mardi 17 février et jours suivants, dix heures de matin, au Moulin-haut de Woippy, il sera procédé à la vente aux enchères des objets décrits ci-après : Trois bons chevaux, deux vaches, 24 porcs, 2 laies, 40 poules et canards, une voiture à jantes larges, 2 charrettes, une carriole toute neuve, charrues, herses, harnais, cordages ; 4000 kilogrammes de foin, regain, paille, blé, avoine. Cinq lits montés, matelas, plumons, traversins, oreillers, couvertures, duvets, rideaux de lit et de croisée, 20 paires de draps, nappes, serviettes, tabliers de cuisine, garde-robe de chemises d'hommes ; armoires, glaces, pendule avec sa botte, commodes, secrétaires, tables, chaises ; batterie de cuisine, chaudières en cuivre, alambic avec ses accessoires, grandes cuves, cuveaux, cuvelles ; 15 vitraux, 2 roues de voitures ; 15 hectolitres de vin récolte 1851, futailles vides ; pommes de terre, ferrailles, bois de chauffage, 1500 gros fagots, plusieurs fourneaux et autres articles. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
Mardi 9 mars 1852
Etude de Me Mangin, avoué à Metz, rue du Heaume, 8.
D'un exploit de Périquet, huissier à Metz, en date du 6 mars 1852, enregistré le 8 même mois, n° 1202, aux droits de 2 fr. 20 c., Il résulte que dame Joséphine Cuny, épouse du sieur Adam Cuny, négociant, demeurant à la Maison-Neuve, près Metz, elle domiciliée audit lieu, a formé contre son mari et contre M. Claude Chambeau, ancien notaire, demeurant à Metz, en sa qualité de syndic à la faillite des sieurs Cuny frères, devant le tribunal de première instance de ladite ville, une demande en séparation de biens, et qu'elle a constitué Me Mangin, avoué audit siège, à l'effet d'occuper pour elle sur cette demande. Pour extrait certifié par l'avoué de la dame Cuny, soussigné. Metz, le 8 mars 1852. Signé Mangin. (CdMo)
Jeudi 11 mars 1852
Etude de Me Machetay, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, n° 23.
Vente par licitation de divers pièces de terre, près et jardin, situés au village et sur le ban de Trémery (canton de Vigy), le lundi 5 avril 1852, à onze heures du matin, au village de Trémery, dans le lieu qui sera indiqué au son de la caisse ; Et par le ministère de Me Dauphin, notaire, demeurant à Vigy.
En exécution d'un jugement rendu en la chambre du conseil du tribunal de première instance séant à Metz, le 30 janvier 1852, enregistré, sur la requête à lui présentée, par dame Marie-Catherine Hurlin, veuve en première noces du sieur Jean-Pierre Lerond, décédé cultivateur à Ennery, et en deuxième noces, du sieur Jean-Baptiste Gilles, décédé cultivateur à Thury, agissant en qualité de mère-tutrice naturelle et légale, de Marie Gilles, sa fille mineure, née de son deuxième mariage avec ledit sieur Jean-Baptiste Gilles, procédant par le ministère de Me Machetay, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, 23.
Ladite mineure Gilles ayant pour subrogé-tuteur M.
Pierre Obellianne, cultivateur, demeurant à Woippy. Il sera, le lundi 5 avril 1852, à onze heures du matin, au village de Trémery, dans le lieu qui sera indiqué au son de la caisse, et par … etc… (les immeubles à vendre sont situés ban de Trémery, succession dudit sieur Jean-Baptiste Gilles). (CdMo)
Mardi 16 mars 1852
Etude de Me Woirhaye, avoué à Metz, rue Haute-Pierre, 8.
Vente judiciaire, par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3. Le jeudi 1er avril 1852, à deux heures de l'après-midi, à la Maison-Neuve, commune de Woippy, sur la route de Metz à Thionville, de la
vaste propriété de la Maison Neuve, dépendant de la faillite du sieur Lefort.
En exécution d'un jugement rendu par le tribunal de première instance de Metz, le 13 février 1852, en la chambre du conseil dudit tribunal, sur la requête à lui présentée, par M. Charles Meyer, liquidateur, demeurant à Metz, agissant en qualité de syndic définitif de la faillite du sieur Claude-Louis Lefort, ex-agent de change, à Metz, procédant par le ministère de Me Woirhaye, son avoué près ledit tribunal, demeurant à Metz, rue Haute-Pierre, 8. Il sera, par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, commis à cet effet, par le jugement pré-rappelé, procédé à la vente de la propriété ci-après désignée :
Une vaste propriété, dite la Maison-Neuve, située commune de Woippy, à 5 kilomètres de Metz, à l'embranchement de la route de Metz à Thionville et du chemin vicinal de Metz à Woippy, composée de bâtiments d'habitations , granges, écuries, jardins anglais et potager, caves et dépendances, brasserie et bâtiment servant à l'exploitation de la galvanisation du fer.
Cette propriété, d'une contenance totale de 65 ares 64 centiares, sera vendue en un, deux ou trois lots ; ces trois lots seront composés comme l'indique le plan géométral de ladite propriété, dressé le 31 janvier dernier, par M. Bertrand, architecte, demeurant à Metz ; lequel plan porte la mention suivante : enregistré à Metz, le 3 février 1852, fol. 159, verso case 8e , reçu 2 fr. 20 c. pour décime, signé Lanty, et se trouve annexé au cahier des charges, dressé par Me Rollin, le 27 du même mois.
Le troisième lot est composé notamment de la brasserie exploitée par le sieur Bolley ; quant aux premier et deuxième lot, composés de la maison de maître, de vastes remises et des bâtiments qui servent à la galvanisation du fer, ils pourraient être facilement convertis, soit en les réunissant, soit même séparément, en maison de ferme, d'auberge ou de commerce.
Les enchères seront ouvertes sur les mises à prix suivantes, fixées par le jugement pré-rappelé, savoir :
1° Pour le premier lot, composé des bâtiments de la galvanisation, avec jardins et dépendances, à la somme de 8 000 fr.
2° Pour le deuxième lot, composé de la maison de maître, jardins et dépendances, à la somme de 8 000 fr.
3° Et pour le troisième lot, composé de la brasserie avec jardin et autres dépendances, à la somme de 8 000 fr.
Cette vente aura lieu sous les clauses et conditions du cahier des charges, dressé par ledit Me Rollin, notaire, et déposé en son étude, où les amateurs pourront en prendre communication, ainsi que le plan y annexé. Les amateurs pourront s'adresser aussi soit à M. Meyer, syndic de la faillite Lefort, rue de la Fonderie, n° 3, soit à Me Woirhaye, avoué poursuivant, rue Haute-Pierre, 8.
Fait à Metz, le 5 mars 1852, en l'étude de Me Woirhaye, avoué de M. Meyer, soussigné. Signé : Woirhaye. (CdMo)
Mardi 30 mars 1852
- Etude de Me Machetay, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, n° 23.
Adjudication par voie d'expropriation forcée, d'un
terrain planté d'arbres et de vignes, situé sur le ban de Woippy, premier canton de Metz (Moselle). Le jeudi 29 avril 1852, à onze heures du matin, à l'audience des criées du tribunal de première instance séant à Metz, au Palais de Justice.
Suivant procès-verbal du ministère de Sarazin, huissier à Metz, en date du 17 janvier 1852, visé le même jour par M. Obellianne, maire de la commune de Woippy, enregistré le 21 du même mois, dénoncé par acte du ministère du même huissier en date du 23 dudit mois de janvier 1852, visé le même jour avant l'enregistrement par M. Obellianne, maire de la commune de Woippy, enregistré aussi le même jour et transcrit avec l'exploit de dénonciation au bureau des hypothèques de Metz ledit jour, 23 janvier 1852, volume 24, n° 25 et 26, par M. Thomas, vérificateur, qui a perçu 2 fr. 68 c. pour la saisie et 1 fr. 51 c. pour la dénonciation ; M. Lion-Moïse Cahen, marchand de bestiaux, demeurant à Ennery, qui a constitué Me Nicolas-Auguste Machetay, avoué près le tribunal de première instance séant à Metz, demeurant en ladite ville, rue des Mures, n° 23, a fait saisir réellement sur le sieur Joseph Boville, ancien maréchal-ferrant, et dame Marie Gendarme, son épouse, demeurant ensemble à Woippy, les immeubles ci-après désignés.
En conséquence, il sera, le jeudi 29 avril 1852, à onze heures du matin, à l'audience des criées du tribunal de première instance séant à Metz, au palais de justice, procédé à l'adjudication par voie d'expropriation forcée, en un lot au plus offrant et dernier enchérisseur, et à l'extinction des feux, desdits immeubles.
Désignation des immeubles, telle qu'elle est insérée au procès-verbal de saisie du 17 janvier 1852.
Ban de Woippy, 1er arrondissement du canton de Metz (Moselle).
Un terrain planté d'arbres et d'un peu de vigne, formant deux parcelles contiguës, contenant ensemble 29 ares 37 centiares, lieu-dit la Citadelle, portée à la matrice cadastrale de la commune de Woippy, section E ; la première parcelle sous le n° 1,117, 2 e classe, pour un revenu de 4 fr. 78 c., et l'autre n° 1,118, 1 e classe, pour un revenu de 17 fr. 54 c. Ce terrain a pour voisins, le sentier communal d'une part et la vigne de la veuve Lapointe ou son acquéreur d'autre part.
La publication du cahier des charges dressé par Me Machetay, avoué poursuivant, a eu lieu le jeudi 18 mars 1852, à l'audience des criées dudit tribunal de première instance de Metz.
L'adjudication aura lieu sous les clauses et conditions insérées audit cahier des charges, déposé au greffe du tribunal précité, où les amateurs pourront en prendre communication, ainsi qu'en l'étude de Me Machetay, avoué poursuivant.
Les enchère ne seront reçues que par le ministère d'avoués, et elle seront ouvertes sur la mise à prix fixée par le poursuivant, à la somme de 600 fr.
Fait et rédigé à Metz, le 20 mars 1852, par Me Machetay, avoué poursuivant la vente et soussigné. Signé : A. Machetay. (CdMo)
- Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, n° 36.
Dimanche 4 avril 1852, à midi, au village de Woippy, en la maison commune, Me Gilbrin procédera à l'adjudication, en un seul lot ou en dix lots, d'une
pièce de terre contenant 1 hectare 60 ares, située ban de Woippy, lieu-dit les Près-des-Ceps, entre divers aboutissants au nord, Mme veuve Lallemand au midi, la route de Woippy à l'est, et les près de la Grange-aux-Dames à l'ouest. (CdMo)
Samedi 10 avril 1852
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, n° 36.
Jeudi 15 avril 1852, à midi, à la Maxe, commune de Woippy, Me Gilbrin procédera à l'adjudication d'une
pièce de terre située ban de Woippy, appartenant à la fabrique de l'église succursale de Thury. (CdMo)
Jeudi 15 avril 1852
Etude de Me Guerquin, notaire à Metz, rue des Récollets, 7.
Le dimanche 18 avril 1852, après les vêpres, à la Maxe, commune de Woippy, Me Guerquin, notaire, procédera à l'adjudication, en détail, de plusieurs
pièces de terres labourables situées sur le ban de la Maxe. (CdMo)
Samedi 24 avril 1852
- Etude de Me Simon, notaire à Metz, rue du Porte-Enseigne, n° 17-19.
Le mardi 4 mai 1852, à deux heures de l'après-midi, Me Simon, notaire à Metz, procédera en son étude, à l'adjudication, en 2 lots, de
2 belles maisons de campagne, situées à Woippy, sur la route de Metz à Briey, avec vastes dépendances et beaux jardins à la suite, traversés par un cours d'eau. On pourra traiter de gré à gré avant l'adjudication. S'adresser, pour voir ces maisons, à M. Jacquemaire, ancien avoué, demeurant à Woippy ; à Me Simon, notaire à Metz, pour prendre connaissance des titres de propriété et des conditions du procès-verbal ; et à Me Toussaint, notaire à Metz, pour prendre des renseignements. (CdMo)
- Périquet, huissier à Metz, rue du Petit-Paris, n° 6.
Vente après décès. Lundi prochain 26 avril 1852, à dix heures du matin, à Woippy, au domicile de M. Jean Reiter, il sera procédé par Périquet, huissier à Metz, à la vente des objets dont la désignation suit, savoir :
Une belle batterie de cuisine, vingt-quatre draps, taies d'oreillers, nappes nappées, quarante chemises de femme, bois de lit en acajou avec paillasses élastiques, matelas, plumons, duvets, commodes, secrétaires, toilettes, tables de nuit, belles pendules, glaces, vingt-quatre fauteuils et chaises garnis en damas ; un char à bancs suspendu sur ressorts avec bancs et capote ; cinq foudres cerclés en fer, deux belles cuves, 100 hectolitres de futailles, 69 hectolitres de vin rouge, et autres objets. A crédit. (CdMo)
Dimanche 9 mai 1852
Etude de Me Maline, avoué à Metz, rue de la Tête-d'Or, n° 11.
Adjudication sur licitation, le jeudi 3 juin 1852, en la maison commune, au village de Woippy, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1,
1°
D'un moulin dit le Moulin-Haut de Woippy, situé sur le ruisseau de Woippy, ban de ladite commune ;
2° de deux maisons situées au village de Woippy ;
3° Et de différents immeubles, consistant en terres, prés, vignes, jardins et bois, situés sur les bans de Woippy et Saulny, premier canton de Metz (Moselle).
En exécution d'un jugement contradictoire, rendu par le tribunal de première instance séant à Metz, le 12 mars 1852, enregistré ;
Entre : le sieur François Blanc, meunier, demeurant à Woippy, demandeur, comparant et procédant par le ministère de Me Maline, son avoué, demeurant à Metz, rue de la Tête-d'Or, 11, d'une part ;
Contre : 1° Le sieur Jean Reiter l'aîné, propriétaire, demeurant à Woippy ; 2° Dame Marie Reiter, épouse du sieur Antoine Quieppe, charpentier, demeurant à Hauconcourt, et ce dernier pour assister et autoriser son épouse pour la validation de la procédure ; 3° Le sieur Louis Pierre Reiter, menuisier, demeurant à Woippy ; 4° Jean Reiter le jeune, propriétaire, demeurant à Woippy ; 5° Dominique-Etienne Vignon, voiturier, demeurant à Woippy ; 6° Etienne Vignon, maçon, demeurant à Woippy, agissant en qualité de tuteur de Marie-Rose Vignon et François Vignon, tous deux enfants mineurs, nés de son mariage avec dame Marie Blanc, son épouse décédée ; 7° Dame Marguerite Mathieu, épouse du sieur Nicolas Liégey, charpentier, demeurant à Pont-à-Mousson, et ce dernier pour autoriser son épouse pour la validité de la procédure ; 8° Dame Marie-Madeleine Mathieu, épouse du sieur Jean-Baptiste Bachelier, meunier, demeurant à Labry, et ce dernier pour assister et autoriser son épouse pour la validité de la procédure ; 9° Pierre Mathieu, manœuvre, demeurant à Metz ; 10° Dame Madeleine Mathieu, épouse du sieur Jean Woirgard, voiturier, demeurant à Metz, et ce dernier pour assister et autoriser son épouse pour la validité de la procédure ; 11° et le sieur Louis Mathieu, charpentier, demeurant à Pont-à-Mousson, défendeurs, comparant et procédant par le ministère de Me Woirhaye, leur avoué, d'autre part ;
Les mineurs Vignon ayant pour subrogé-tuteur, le sieur Louis-Pierre Reiter, menuisier, demeurant à Metz, l'un des défendeurs ;
Me Emile Gilbrin, notaire à ce commis, procédera, aux jour, lieu et heure indiqués en tête, à la vente par licitation, aux plus offrants et derniers enchérisseurs et à l'extinction des feux, des immeubles ci-après désignés :
Désignation des immeubles à vendre telle qu'elle est insérée au cahier des charges.
1er lot. Le moulin dit le Moulin-Haut de Woippy, situé sur le ruisseau de Woippy, ban de ladite commune, et les dépendances y attenant, consistant en : 1° Trois corps de bâtiments, le premier comprenant l'ancien moulin ; le second, la grange et les écuries, et le troisième, le nouveau moulin ; 2° Treize ares 30 centiares de jardin, à gauche du chemin qui conduit au moulin ; 3° Un hectare 6 ares en jardin et terres labourables, joignant la grange et les écuries derrière la roue du moulin ; 4° Deux hectares 48 ares 29 centiares en prés et prés défrichés, entre le ruisseau du moulin au midi, le ruisseau des Roches au nord, le chemin communal au levant et le chemin des Roches conduisant à Lorry, au couchant ; mise à prix … 16 000 fr.
2ème lot. Un hectare 6 ares de terres labourables, lieu-dit au-dessus de l'Etang, ban de Woippy, avec fossé, le sieur Nicolas Boucherez au levant et la veuve Lapointe au couchant.
Cette pièce sera vendue en deux lots, composés ainsi qu'il suit :
1° La moitié à prendre du côté du sieur Boucherez et du fossé dans toute la longueur ; mise à prix … 750 fr.
2° La moitié à prendre du côté de la veuve Lapointe, aussi dan stoute la longueur ; mise à prix … 750 fr.
3ème lot. Environ 40 ares de terre, ban de Woippy, lieu-dit aux Quatre-Vingt-Livres, le fossé d'une part et Pierre Reiter d'autre, avec une petite pointe séparée du surplus de la pièce par la route, et aboutissant sur le chemin des Roches ; mise à prix … 600 fr.
4ème lot. Deux hectares 12 ares, ban de Woippy, lieu-dit en Moinpartie-en-Vignes, et l'autre partie en terres, entourée de haies vives et de fossés, entre la ruelle St-Balise au levant, François Lurion, Job et autres aux couchant, la ruelle de Chesnois au nord et la ruelle de Marquise-Fontaine au midi. Cette pièce sera vendue en quatre lots, composés ainsi qu'il suit :
1° Le premier lot, comprenant la partie en vignes, d'une contenance de 70 ares environ, entre la ruelle Saint-Balise au levant, la ruelle de Marquise-Fontaine au midi, les terres au nord et au couchant ; mise à prix … 1 500 fr.
2° Le second lot, comprenant les terres sur toute la longueur de la pièce, entre les vignes composant les troisième et quatrième lots au levant, les sieurs Lurion, Job et autres au couchant, la ruelle de Marquise-Fontaine au midi, et la ruelle du chemin au nord, contenant environ 50 ares ; mise à prix … 500 fr.
3° Le troisième lot, comprenant la moitié des terres, au-dessous des vignes, entre le quatrième lots au levant, les vignes au midi, et la ruelle du Chesnois au nord, contenant environ 44 ares ; mise à prix … 600 fr.
4° Le quatrième lot, comprenant l'autre moitié des terres, au-dessous des vignes, entre la ruelle Sainte-Blaise au levant, le troisième lot au couchant, les vignes au midi et l aruelle de Chesnois au nord, contenant environ 44 ares ; mise à prix … 600 fr.
5ème lot. Dix-sept ares 10 centiares de terres, ban de Woippy, lieu-dit aux Quatre-Vingt-Livres, entre Charles Lapointe et M. Sechehaye ; mise à prix … 300 fr.
6ème lot. Vingt-six ares 60 centiares, en nature de jardin, lieu-dit le Jardin-du-Roi, entouré de murs, à gauche de la grande route de Metz à Briey ; mise à prix … 300 fr.
7ème lot. Un bois en défrichement, lieu-dit Devant-le-Moulin, ban de Woippy, contenant environ 90 ares, François Mangenot au midi, les héritiers de Madeleine Reiter au nord, les terres de M. Sechehaye au couchant, et le huitième lot au levant ; mise à prix … 1 000 fr.
8ème lot. Un bois, lieu-dit Devant-le-Moulin, ban de Woippy, contenant environ un hectare, François Mangenot au midi, les héritiers de Madeleine Reiter au nord, le septième lot au couchant, et le neuvième lot au levant, avec permission de défricher ; mise à prix : 1 400 fr.
9ème lot. Un autre bois, lieu-dit Devant-le-Moulin ban de Woippy, contenant environ 1 hectare quatre-vingt-cinq ares, les héritiers de Madeleine Reiter au levant, M. Sechehaye au couchant, les héritiers Reiter, d'Uckange, au nord, et les terres de Charles Lapointe au midi, avec permis de défricher ; mise à prix … 1 600 fr.
10ème lot. Une maison située à Woippy, près du pont, entre M. Roget d'une part, et M. Gillot de l'autre ; logement au rez-de-chaussée ; à l'étage, logements et greniers ; battoir, cuverie, chambre à four, écuries et cour ; mise à prix … 2 400 fr.
11ème lot. Un autre maison, située à Woippy, à gauche du pont, entre le ruisseau d'une part, et MM. Brice, Thiébaut et Mangenot, d'autre, composée sous le sol d'une cave voûtée ; au rez-de-chaussée, une chambre à four et écuries ; à l'étage, une chambre, cabinets et greniers ; mise à prix … 1 500 fr.
12ème lot. Environ un hectare de terre, ban de Saulny, lieu-dit en Chaumieulle, le ruisseau du moulin au midi, les héritiers Delatte au nord, les prés de Saulny au couchant, le chemin et le ruisseau des Roches au levant.
Cette pièce sera vendue en deux lots composés ainsi qu'il suit :
1° Le premier lot, comprenant la moitié dans toute la longueur de la pièce à prendre à côté du ruisseau du moulin ; mise à prix … 800 fr.
2° Le second lot, comprenant l'autre moitié à prendre du côté des héritiers Delatte ; mise à prix … 1 200 fr.
Par le jugement ci-dessus énoncé et daté, les parties ont été autorisées à faire procéder d'abord à l'adjudication en détail et en plusieurs parcelles, des immeubles formant les 2e , 4e et 12e lots, sur les mises à prix ci-dessus indiquées, et à faire procéder ensuite à l'adjudication en gros de chacun de ce lots, sur les mises à prix formant le montant des adjudications partielles, ou sur le montant des adjudications des parcelles vendues, réunies aux mises à prix de celles qui n'auraient pu l'être, de manière que les adjudications en détail ne seront définitives que s'il ne survient point d'enchères sur le gros.
L'adjudication de ces immeubles aura lieu aux clauses et conditions d'un cahier des charges, dressé par Me Emile Gilbrin, et déposé en son étude, où les amateurs pourront en prendre communication.
Les enchères seront ouvertes sur les mise à prix ci-dessus indiquée et fixées par le jugement.
Rédigé par Me Maline, avoué poursuivant soussigné : J. Maline. (MoMo)
Mardi 11 mai 1852
Résumé des publications légales : Séparation de biens, prononcée le 23 avril, entre Joséphine Cuny et Adam Cuny, négociant à la Maison-Neuve, près Metz. Me Mangin, avoué. (CdMo)
Dimanche 16 mai 1852
Etude de Me Woirhaye, avoué à Metz, rue Haute-Pierre, 8.
Vente judiciaire, le mardi 1er juin 1852, à deux heures de l'après-midi, en l'étude et par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3, avec faculté d'adjuger même en-dessous des mises à prix, de la
vaste propriété de la Maison-Neuve, dépendant de la faillite du sieur Lefort.
En exécution de deux jugements rendus par le tribunal de première instance de Metz, les 13 février et 23 avril 1852, en la chambre du conseil dudit tribunal, sur la requête à lui présentée, par M. Charles Meyer, liquidateur, demeurant à Metz, agissant en qualité de syndic définitif de la faillite du sieur Claude-Louis Lefort, ex-agent de change à Metz, procédant par le ministère de Me Woirhaye, son avoué près ledit tribunal, demeurant à Metz, rue Haute-Pierre, 8. Il sera, par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, commis à cet effet, par le tribunal, procédé à la vente de la propriété ci-après désignée :
DESIGNATION.
Une vaste propriété, dite la Maison-Neuve, située commune de Woippy, à 5 kilomètres de Metz, à l'embranchement de la route de Metz à Thionville et du chemin vicinal de Metz à Woippy, composée de bâtiments d'habitations, granges, écuries, jardins anglais et potager, caves et dépendances, brasserie et bâtiments servant à l'exploitation de la galvanisation du fer.
Cette propriété, d'une contenance totale de 65 ares 64 centiares, sera vendue en 1, 2 ou 3 lots ; ces trois lots seront composés comme l'indique le plan géométral de ladite propriété, dressé le 31 janvier dernier, par M. Bertrand, architecte, demeurant à Metz ; lequel plan porte la mention suivante : Enregistré à Metz, le 3 février 1852, fol. 159, verso, case 8, reçu 2 fr. 20 c. pour décime, signé Lanty, et se trouve annexé au cahier des charges, dressé par Me Rollin, le 27 du même mois.
Le troisième lot est composé notamment, de la brasserie exploitée par le sieur Bolley ; quant aux premier et deuxième lots, composés de la maison de maître, de vastes remises et des bâtiments qui servaient à la galvanisation du fer, ils pourraient être facilement convertis, soit en les réunissant, soit même séparément, en maison de ferme, d'auberge ou de commerce.
Les enchères devaient être ouvertes sur les mises à prix suivantes, fixées par le jugement pré-rappelé du 13 février 1852 :
1° Pour le premier lot, composé des bâtiments de la galvanisation, avec jardins et dépendances, à la somme de 8 000 fr.
2° Pour le deuxième lot, composé de la maison de maître, jardins et dépendances, à la somme de 8 000 fr.
3° Et pour le troisième lot, composé de la brasserie avec jardin et autres dépendances, à la somme de 8 000 fr.
Mais, par le jugement du 23 avril 1852, le tribunal a autorisé la vente de ces lots, même au-dessous desdites mises à prix.
Tableau de la composition des lots, qui cependant pourront être modifiés lors de l'adjudication, au gré des amateurs.
LE PREMIER LOT COMPREND :
Le bâtiment principal de l'usine de galvanisation, contenant 4 ares 66 centiares ;
Le petit bâtiment accessoire, couvert en tôle, les ateliers, bureau, logement de portier, cour et dépendances, contenant 5 ares 63 centiares.
Et la portion de jardin derrière, contenant 15 ares 30 centiares.
Total du premier lot : 25 ares 9 centiares.
LE DEUXIEME LOT COMPREND :
Le logement de maître et dépendances, 3 ares 82 centiares ;
Colombier et chambre de domestique, 13 centiares ;
La cour et autres terrains environnants, 4 ares 70 centiares ;
Et la portion de terrain qui se trouve derrière, contenant 14 ares 87 centiares.
Total du deuxième lot : 25 ares 54 centiares.
ENFIN LE TROISIEME LOT COMPREND :
La brasserie occupée par le sieur Bolley, 1 are 37 centiares ;
Le débit de la brasserie et dépendances, 3 ares 90 centiares ;
Le cours et autres accessoire, 2 ares 2 centiares ;
La partie de jardin derrière, 7 ares 3 centiares ;
Et le terrain détaché, 1 are.
Total du troisième lot : 15 ares 64 centiares.
Cette vente aura lieu sous les clauses et conditions du cahier des charges, dressé par ledit Me Rollin, notaire, et déposé en son étude, où les amateurs pourront en prendre communication, ainsi que le plan y annexé. Les amateurs pourront s'adresser aussi, soit à M. Meyer, syndic de la faillite Lefort, rue de la Fonderie, n° 3, soit à Me Woirhaye, avoué poursuivant, rue Haute-Pierre, 8.
Fait à Metz, le 10 mai 1852, en l'étude de Me Woirhaye, avoué de M. Meyer, soussigné. Signé : Woirhaye. (MoMo)
Samedi 22 mai 1852
- Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1.
Le jeudi 3 juin 1852, à dix heures du matin, en la maison commune, au village de Woippy, Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédera à l'adjudication par licitation, en détail : 1° du
moulin dit le Moulin-Haut de Woippy, et de ses dépendances ; 2° de deux maisons, sises à Woippy ; 3° et de plusieurs
pièces de terres, prés, vignes, jardins et bois, situés sur les bans de Woippy et de Saulny.
Le tout indivis entre M. François Blanc, meunier à Woippy, et les héritiers de M. Joseph Blanc, décédé meunier audit lieu. (CdMo)
- Etude de Me Woirhaye, avoué à Metz.
Mardi 1er juin 1852, à deux heures de l'après-midi, vente judiciaire et définitive, même au-dessous de la mise à prix, en l'étude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3, de
la propriété de la Maison-Neuve, située sur la route de Metz à Thionville, à l'embranchement qui conduit à Woippy, dépendant de la faillite Lefort.
Cette propriété se compose de bâtiments d'habitation, jardin verger et potager, brasserie, vastes bâtiments ayant servi à l'usine de la galvanisation du fer, granges, écuries, et autres dépendances. Le tout d'une contenance de 66 ares 64 centiares. La division de la propriété a été opérée en trois lots, mais le tribunal a autorisé la vente en gros ou en détail, avec faculté de modifier les lots. S'adresser, pour les renseignements et les conditions de la vente :
1° A Me Rollin, notaire, dépositaire du cahier des charges, du plan et des titres de propriété ;
2° A M. Meyer fils, syndic de la faillite Lefort, rue de la Fonderie, n° 3, à Metz ;
3° Et à Me Woirhaye, avoué poursuivant la vente.
Pour extrait certifié par le soussigné. L. Woirhaye. (CdMo)
Mardi 25 mai 1852
- Résumé des publications légales : Vente judiciaire, le 1er juin, en l'étude de Me Rollin, notaire à Metz, de la vaste propriété dite de la Maison-Neuve (commune de Woippy). Mise à prix 24 000 fr. Me Woirhaye, avoué. (CdMo)
- Résumé des publications légales : Faillite Cuny frères, exploitant l'établissement de galvanisation à la Maison-Neuve, près Woippy. L'époque de la cessation des paiements a été fixée provisoirement au 25 juin. Les créanciers sont convoqués pour le 8 juin, en la salle d'audience du tribunal de commerce. (CdMo)
Samedi 26 juin 1852
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3.
Le lundi 12 juillet 1852, à deux heures de relevée, à Woippy, près Metz, dans la maison à vendre, il sera procédé, par ledit Me Rollin, à la vente par adjudication d'une
jolie petite maison de campagne, située au village dudit Woippy, avec écurie et remise y attenant, ainsi qu'un beau et vaste jardin entouré de murs, qui sont garnis d'espaliers en plein rapport.
L'adjudication aura lieu sur la mise à prix de 8 000 fr. ; une seule enchère adjugera. (CdMo)
Jeudi 29 juillet 1852
A vendre plusieurs chiens d'arrêt parfaitement dressés. S'adresser à Dussel, à Woippy. (CdMo)
Samedi 14 août 1852
Résumé des publications légales : Faillite Cuny frères, fabricants de galvanisation à la Maison-Neuve près Woippy. Vérification des créances le 30 août, salle d'audience du tribunal de commerce de Metz. (CdMo)
Jeudi 2 septembre 1852
Nous lisons dans l'Indépendant : « Lundi 30 août, pendant l'orage qui a éclaté, vers six heures du soir, sur une partie de notre banlieue, quelques personnes des environs de Lorry ont aperçu sur la côte qui sépare ce village de Woippy, un météore d'un éclat très vif et d'une forme allongée dont l'apparition a duré quelques minutes. Ce globe de feu, éclatant ensuite avec un bruit pareil à la détonation d'un fusil, s'est dispersé en fragments obscurs, qu'un de nos amis a recueillis ». (CdMo)
Vendredi 3 septembre 1852
Annonces et Avis divers. Préfecture de la Moselle. Enquête sur le projet de construction d'un
chemin de fer de Metz à Thionville.
Le préfet de la Moselle, Officier de la Légion d'honneur,
Vu le décret du 25 mars 1852, qui concède à la compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg, l'embranchement de Metz à Thionville, et qui rend applicables à cette concession les clauses du cahier des charges annexé à la loi du 19 juillet 1845, spéciales à l'embranchement sur Metz et à la frontière de Prusse vers Sarrebruck ;
Vu l'art. 37 de ce cahier des charges qui stipule que le nombre, l'emplacement et la surface des gares ou stations du chemin de fer seront déterminés par l'administration, après enquête préalable ;
Vu l'art. 44 du même cahier des charges ainsi conçu :
« Les ponts à construire à la rencontre des routes royales et départementales, et des rivières ou canaux de navigation ou de flottage, ainsi que les déplacements des routes royales et départementales ne pourront être entrepris qu'en vertu des projets approuvés par l'administration supérieure.
Le Préfet du département, sur l'avis de l'ingénieur en chef des ponts et chaussées, et après les enquêtes d'usage, pourra autoriser le déplacement des chemins vicinaux et la construction des ponts à la rencontre de ces chemins et des cours d'eau non navigables ni flottables. »
Vu la loi du 3 mai 1841, et l'ordonnance royale du 18 février 1834 ;
Vu le tracé du chemin de fer de Metz à Thionville, présenté par la compagnie et indiqué, par une ligne rouge, sur la carte du département. Ce tracé est décrit comme il suit :
Commune de Montigny… Commune de Scy… Commune de Longeville… Commune du Ban-Saint-Martin… Commune de Devant-les-Ponts…
Commune de Woippy. Le chemin de fer entre sur le territoire de Woippy, au lieu-dit les Quatre-Jours, se dirige vers la Maison-Rouge, traverse les chemins de Metz à Woippy, de Woippy à la Maxe, le ruisseau de Woippy et le verger de la Maison-Rouge, s'incline à gauche à partir de ce dernier point, franchit la route départementale n° 5 à niveau, pour continuer en ligne droite à travers la plaine située entre la voie romaine et la route nationale n° 53, rencontre dans ce dernier trajet le chemin de Sainte-Agathe à Ladonchamps, le ruisseau de Belle-Vue et le chemin de Belle-Vue à Saint-Remy.
Commune de Maizières… Commune de Talange-Hagondange… Commune de Mondelange… Commune de Richemont… Traverse d'Uckange… Commune de Florange-Ebange… Commune de Thionville…
Arrête :
Art 1 er (…) …
Fait à Metz, en l'hôtel de la Préfecture. Pour le Préfet de la Moselle, empêché : La conseiller de préfecture délégué, Jacquinot. (MoMo)
Vendredi 6 octobre 1852
Annonces et Avis divers. Préfecture de la Moselle. Enquête sur le projet de construction d'un
chemin de fer de Metz à Thionville.
Partie comprise entre Montigny-lès-Metz et la limite de l'arrondissement de Metz, entre les territoires de Hagondange et Mondelange. Le Préfet de la Moselle, officier de la Légion d'honneur,
Vu les projets présentés le 2 août dernier par la compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg, pour la partie de l'embranchement de Metz à Thionville, située sur le territoire des communes de Montigny-lès-Metz, Scy-Chazelles, Longeville-lès-Metz, Le Ban-Saint-Martin, Devant-les-Ponts, Woippy, Maizières, Talange et Hagondange ;
Vu les plans et états parcellaires des terrains que le chemin d efer devra occuper d'après ces projets ;
Vu les notices explicatives desquelles il résulte que, en ce qui concerne la commune de Montigny-lès-Metz :
Commune de Montigny. Tracé général…
Commune de Woippy. Tracé général.
Le chemin de fer entre sur le territoire de Woippy, au lieu-dit les Quatre-Jours, se dirige vers la Maison-Rouge, traverse les chemins de Metz à Woippy, de Woippy à la Maxe, le ruisseau de Woippy et le verger de la Maison-Rouge, s'incline à gauche à partir de ce dernier point, franchit la route départementale n° 5 à niveau, pour continuer en ligne droite à travers la plaine située entre la voie romaine et la route nationale n° 53, rencontre dans ce dernier trajet le chemin de Sainte-Agathe à Ladonchamps, le ruisseau de Belle-Vue et le chemin de Belle-Vue à Saint-Remy.
La longueur du parcours est de 5 479 mètres.
Ouvrages d'art. Ecoulement des eaux.
L'écoulement des eaux de la plaine est assuré par des ouvrages d'art placés sur les cours d'eau rencontrés par le tracé ; ce sont :
1° Un aqueduc de 0 mètre 80 centimètres, sur le ruisseau, à la limite des territoires de Devant-les-Ponts et Woippy ;
2° Un aqueduc de 1 mètre 50 centimètres, sur le ruisseau de la Bonne-Fontaine, vis-à-vis de celui qui existe sous le chemin vicinal de Woippy à Metz ;
3° Un aqueduc de 0 mètre 80 centimètres, sur le fossé, près du chemin de Woippy à la Maxe ;
4° Un aqueduc de 1 mètre 50 centimètres, sur le ruisseau de Woippy ;
5° Un aqueduc de 1 mètre 50 centimètres, entre le ruisseau de Woippy et le verger de la Maison-Rouge ;
6° Un aqueduc de 1 mètre 50 centimètres, sur un ruisseau, au-delà de la Maison-Rouge ;
7° Un aqueduc de 1 mètre 50 centimètres, sur le ruisseau de Sainte-Agathe ;
8° Un viaduc de 2 mètres 50 centimètres, sur le ruisseau de Belle-Vue ;
9° Un aqueduc de 0 mètre 80 centimètres, sur le fossé du chemin de Belle-Vue à Saint-Remy ;
10° Un aqueduc de 0 mètre 80 centimètres, sur un fossé, à 40 mètres au-delà du chemin ci-dessus ;
11° Un aqueduc de 2 mètres, sur le ruisseau du pré Gervais.
Voies de communication.
Le chemin de Metz à Woippy, coupé par le chemin de fer, est rétabli sur la droite du tracé jusq'au chemin de Woippy à la Maxe. Ce dernier chemin, ainsi que toutes les autres voies de communication rencontrées par le tracé, franchissent le chemin de fer par des passages à niveau. Ce sont : la route départementale n° 5, le chemin de Ste-Agathe à Ladonchamps et celui de Belle-Vue à St-Remy.
Le chemin de fer, dans la commune de Woippy, compris toutes ses dépendances, occupera une surface totale de 13 hectares 63 ares 99 centiares.
Commune de Maizières… (MoMo)
Jeudi 14 octobre 1852
Lundi, dans la matinée, un enfant de 11 ans s'est laissé tomber d'une voiture de roulier, sur la route de Metz à Thionville, à quelque distance du château de Ladonchamps. Une roue lui est passé sur le bras gauche. (CdMo)
Samedi 13 novembre 1852
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Le jeudi 2 décembre 1852, deux heures après midi, il sera, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1, procédé à l'adjudication en détail, au village de Woippy, d'une
maison avec beau jardin derrière, située à Woippy, sur la route de Metz à Briey, et de terres labourables et terrains plantés, situés sur le territoire de ladite commune. (CdMo)
Mardi 23 novembre 1852
Cour d'assises de la Moselle. Présidence de M. Orbain, conseiller.
Audience du 16 novembre. Vols. Le 9 février 1852, la cour d'assises de la Moselle condamnait Marmolstein, réfugié polonais, cordonnier à Metz, à la peine de 5 années de prison et 10 ans de surveillance, pour avoir, le 11 novembre 1851, commis deux vols d'effets mobiliers dans la commune de Woippy, à l'aide d'un complice et avec escalade et effraction. La justice n'ayant pu mettre la main sur un autre réfugié polonais, Wavonowiez, la Cour d'assises condamna par contumace Wavonowiez, à la peine de 15 années de travaux forcés, le 5 juin 1852. Depuis cette condamnation, Wavonowiez s'est constitué prisonnier. Il vient purger sa contumace. Il se défend d'avoir été le complice de Marmolstein, ce qui ne l'empêche pas d'être condamné à 5 années de prison et 5 ans de surveillance. M. Beneyton soutenait l'accusation. Me Bouchon, défenseur. (CdMo)
Jeudi 23 décembre 1852
- Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1.
Le mercredi 29 décembre 1852, à deux heures après midi, il sera, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédé, au village de Woippy, à l'adjudication, en détail, de
terres labourables, situées ban dudit lieu. (CdMo)
- Résumé des publications légales : Purge d'hypothèques. Acquisition, par M. Humbert, propriétaire à Woippy, moyennant 15 400 fr., de la propriété dite la Maison-Neuve, commune de Woippy, dépendant de la faillite Lefort, ex-agent de change. Me Mangin, avoué. (CdMo)