Jeudi 31 mai 1810
Vente par surenchère.
Le sieur Dominique Steffe, marchand huilier, demeurant à Woippy, était propriétaire de ces immeubles ; mais par contrat reçu par Purnot et son collègue, notaires impériaux à Metz, le 23 février dernier, dont l’extrait est en copie, pour ce nom enregistré, il les a vendus volontairement au sieur Joseph-Nicolas Joly, percepteur des contributions de l’arrondissement de Bazoncourt, demeurant à Vaucremont, et demoiselle Lucie Soury son épouse, pour une somme de 12 000 fr. Le sieur Mathias Geib, marchand de chevaux, demeurant à Metz, et Dlle Louise Humbert son épouse, créanciers hypothécaires dudit sieur Dominique Steffe, par contrat reçu par Purnot, notaire, en présence de témoins, le 11 ventôse an 12 ; la minute enregistrée le lendemain par le sieur Gossin, qui a reçu 48 fr. 40 cent., et suivant le transport à eux passé devant Me Berga et son collègue, notaires impériaux à la résidence de Metz, le 25 mars 1808 ; la minute enregistrée au bureau de Metz, par le sieur Gossin, qui a reçu 49 fr. 72 cent. ; par la demoiselle Thérèse Simony, veuve du sieur Pierre François, à son décès ferblantier à Metz, y demeurant, dont les poursuivants sont cessionnaires, et à ses droits ont requis la mise aux enchères desdits immeubles, et les ont surenchéris du dixième, qui est de 1200 francs, suivant qu’il est expliqué ci-après ; sur la notification à eux faite à la requête dudit sieur Joly et son épouse, par exploit du sieur Brasseur, huissier à Metz, en copie, pour ce nom enregistré, du 23 mai dernier, de l’extrait de leur contrat d’acquisition, transcrit le 25 février 1809, vol. 44, n°171.
Désignation des immeubles.
PREMIER LOT. Une maison située à Metz, rue du Terme ; le sieur Simon Hannesse d’une part, et la veuve Colba d’autre, vendue au sieur Joly et son épouse pour une somme de 600 fr. Les poursuivants l’ont surenchérie du dixième, qui est de 60 fr.
DEUXIEME LOT. Une maison située à Woippy, avec un petit jardin y attenant, une de vigneron à côté, entre M. Iberlinne d’une part, et Grégoire Thiriet d’autre ; dans lequel jardin le sieur Steffe, vendeur, a droit à 22 centiares d’une sorte, 22 pieds, et 2 centiares de l’autre, 2 pieds en largeur, le surplus dudit jardin ayant en largeur par le haut 97 centiares, 97 pieds ; en largeur par le bas 119 centiares, 119 pieds, et la longueur 177 centiares, 177 pieds, appartient pour moitié au sieur Steffe, vendeur ; et pour l’autre moitié indivisible avec l’épouse dudit sieur Joly, acquéreur, et le sieur Nicolas Soury, maréchal-ferrand à Metz, son frère ; cette dernière moitié ne faisant pas partie de la vente ; lesquelles maisons et jardin ont été vendus par ledit sieur Steffe au sieur Joly et son épouse, pour 3 100 fr. Les poursuivants l’ont surenchéris du dixième, qui est de 310 fr.
TROISIEME LOT. Un pressoir situé à Woippy, avec ses cuves et ustensiles ; François Bouchère d’une part, et le jardin d’Antoine Hennequin d’autre, vendu pour 2000 fr. Les poursuivants l’ont surenchéri du dixième, qui est de 200 fr.
QUATRIEME LOT. Vignes, ban de Woippy. Une pièce de 8 ares 97 centiares, 2 mouées, lieu dit à la Bernette ; le sieur Steffe d’une part, et le sieur Virion d’autre. Une pièce de 8 ares 97 centiares, 2 mouées, appelée en Chillon, avec une croue au bas ; le sieur Steffe de part et d’autre. Une vigne de 8 ares 97 centiares, 2 mouées, appelée sur le moulin ; M. Séchehaye d’une part, et les héritiers de M. Pécheur d’autre. Une pièce de 13 ares 31 centiares, 3 mouées, appelée le Cloute ; madame Bouland d’une part, et Joseph Remiatte d’autre.
Canton de cou, ban de Woippy. Une pièce de vigne de 8 ares 87 centiares, 2 mouées, avec une belle croue garnie d’arbres au bas ; M. Séchehaye d’une part, et les héritiers Pécheur d’autre. Une pièce de 8 ares 87 centiares, 2 mouées, avec une croue au bas garnie d’arbres : M. Bartelemy d’une part, et M. Ladonchamps d’autre. Ban de la ville, canton de Frierre. Une pièce de vignes contenant1 hectare 6 ares 50 centiares, 24 mouées ; M. Rolland d’une part, et M. Fauconnier d’autre. Une pièce de vignes de 17 ares 75 centiares, 4mouées, même ban, ; M. Auburtin d’une part, et M. Maline d’autre. Une autre pièce de vignes de 17 ares 75 centiares, 4 mouées, à la Haute-Ferrière ; M. Mélin d’une part, et Me Vivien d’autre. Lesquelles vignes et croues ont été vendues par le sieur Steffe au sieur Joly et son épouse, pour 5300 fr . Les poursuivants l’ont surenchéris du dixième, qui est de 530 fr.
CINQIEME LOT. Prés. Trente-un ares 7 centiares de prés, trois quarts et demi, nommés le Quignot, ban de Woippy ; le ruisseau de le Bonne-Fontaine d’une part, et plusieurs aboutissants d’autre. Un autre pré, ban de Woippy-lès-Fléchards, contenant 48 ares 81 centiares, 1 jour trois huitièmes ; M. Ladonchamps de part et d’autre. Les près faisant partie ou moitié de deux pièces de prés, indivis avec la dame Joly et le sieur Soury ; lesquels ont été vendus pour 1000 fr. Les poursuivants les ont surenchéris du dixième, qui est de 100 fr. Le prix de la vente en totalité est de 12 000 francs, qui avec le dixième de 1200 francs, fait celle de 13 200 francs. Lesdits biens seront d’abord criés et adjugés provisoirement en cinq lots, et ensuite en gros, pour être adjugés aux plus offrants. Les adjudications définitives auront lieu à l’audience des criées dudit tribunal, au palais de justice, le 11 juillet 1810, onze heures du matin. Le premier lot, sur la mise à prix de 670 fr., pour laquelle somme l’adjudication préparatoire a eu lieu. Le deuxième lot, sur la mise à prix de 3410 fr., pour laquelle somme l’adjudication préparatoire a eu lieu. Le troisième lot, sur la mise à prix de 2200 fr., pour laquelle somme l’adjudication préparatoire a eu lieu. Le quatrième lot, sur la mise à prix de 5830 fr., pour laquelle somme l’adjudication préparatoire a eu lieu. Le cinquième lot, sur la mise à prix de 1100 fr., pour laquelle somme l’adjudication préparatoire a eu lieu. L’adjudication définitive en gros aura lieu sur la mise à prix de 13235 fr., prix de ladite adjudication préparatoire. La vente sera faite sous les clauses et conditions énoncées au cahier des charges déposé au greffe du tribunal, où les curieux pourront en prendre connaissance, auquel est jointe la notification du contrat du sieur Joly et son épouse. On s’adresse à Me Jean-François Génot, avoué audit tribunal de première instance à Metz, y demeurant, place Saint-Louis, n°27, chargé d’occuper pour les surenchérisseurs, et chez lequel ils font élection de domicile. Les enchères ne seront reçues que par le ministère d’avoués près ledit tribunal. (JdMo)
Mardi 31 juillet 1810
A louer présentement.
Une maison à Woippy, consistant en plusieurs chambres, remises, écuries, caves, greniers et beaux jardins derrière. Ladite maison, située à l’entrée du village, est propre à faire une auberge. S’adresser au sieur Lamiable, propriétaire audit Woippy. (JdMo)
Jeudi 31 janvier 1811
A louer présentement.
Une petite maison de campagne, à Woippy, à côté de celle de M. Iberlile, avec un très beau jardin. S’adresser à M. Joly, à Metz, près du lycée, n°329. (JdMo)
Dimanche 10 février 1811
A louer ou à vendre présentement.
Une maison située au village de Woippy, consistant en plusieurs chambres plafonnées, tapissées et boisées, cabinet, cuisine, écuries, remise et jardin derrière.
A louer présentement.
Un bel appartement au centre du village de Woippy, composé de deux chambres, une cuisine, cabinet, le tout au premier étage ; beau et grand jardin derrière où se trouve un joli verger bien planté. S’adresser, pour ces deux objets, chez M. Philippe Spiegel, place de la Comédie, n°6, à Metz.
A louer pour 3, 6 ou 9 années.
Une jolie maison de campagne avec ses dépendances, située à Woippy, près Metz ; la maison est composée de plusieurs appartements, cuisine, cave, cellier, une grande cour d’entrée avec porte cochère, écuries, grange, basse-cour, et autres petits bâtiments pour élever les bestiaux ; le tout entouré de grands jardins plantés d’arbres en plein rapport ; et d’une pièce de vignes de la contenance d’un hectare 1 ares (25 mouées), attenant aux dits jardins, et dans le même enclos. S’adresser à Me Berga, notaire à Metz, rue Nexirue, n°167. (JdMo)
Vendredi 5 avril 1811
A louer.
La ferme des Grandes-Tappes, pour entrer en jouissance à la St-Georges, 23 avril 1812, consistant en maisons, granges, écuries, étables, bergeries, loges à porcs, bâtiments, colombier, cours, jardins, chènevières, 319 jours ou 113 hectares 11 ares 74 centiares de terres labourables ; 64 jours ou 22 hectares 69 ares 44 centiares de prés ; 16 jours ou 5 hectares 67 ares 36 centiares de paturals et pâtis ; et 8 jours ou 2 hectares 84 ares de bois, dont la futaie surnuméraire est réservée, et généralement tout ce qui dépend de ladite terre, sans autre exception. Les soumissions seront reçues pendant le mois d’avril 1811, en l’étude de Me Mathieu, notaire à Metz, où l’on pourra prendre communication des clauses du bail. (JdMo)
Mercredi 5 juin 1811
A vendre ou à louer présentement, pour entrer en jouissance de suite.
Une maison patrimoniale située à Woippy, composée de plusieurs chambres, cabinets, boisés, plafonnés et tapissés, tant au rez-de-chaussée qu’à l’étage, cuisine, écurie, remise, jardin derrière ladite maison.
A louer, pour entrer pareillement en jouissance de suite.
Un bel appartement situé au centre du village de Woippy, composé de deux chambres, cabinets, cuisine, le tout au premier étage, beau et grand jardin derrière, où se trouve un joli verger bien planté. (JdMo)
Lundi 15 juillet 1811
A louer.
Une petite maison de campagne située à Woippy, à une demi-lieue de Metz, consistant en trois pièces de plein-pied ; au premier étage, une chambre à coucher avec alcôve, salon, salle à manger et cabinet, le tout plafonné, boisé et tapissé, avec armoires dans les boiseries ; une cuisine, garde-manger, cave, remise, et un jardin planté d’arbres, tant haut-vents qu’en espaliers et en plein rapport. On aura la jouissance de cette maison jusqu’à la St-Martin prochaine, moyennant un prix très modique. On pourra avoir un plus long bail si on le désirait. S’adresser, rue des Prêcheresses, n°539, en face de l’Esplanade, au bureau de la loterie impériale. (JdMo)
Vendredi 20 septembre 1811
Excellente jument poulinière, taille de cabriolet, harnais complet de charrette, deux harnais de cabriolet, caparaçon peu supporté, charrette à six places avec son couvercle, patache à deux ou trois places, avec siège suspendu, plusieurs autres objets relatifs à l’équipement d’un cheval ; belles couchettes en bois de merisier, tables de nuit, chiffonnières, et autres ustensiles de ménage ; bois à brûler en hêtre, charme et chêne pelé, tout scié et fendu ; excellent fruits d’hiver, etc. S’adresser, à Woippy, près Metz, maison de M. de Beccary, vis-à-vis l’ancien château. (JdMo)
Lundi 31 août 1818
La fête du Roi (Louis XVIII) à Woippy.
( … ) De même que l’on voit le Roi travailler également au bonheur de toutes les classes, et de protéger tous les cultes, de même aussi on voit tous les cultes et toutes les classes réunir leurs vœux pour le bonheur et la conservation d’un monarque chéri. Les protestants de Metz ont fait dans leur temple des prières publiques. Les habitants des campagnes se sont empressés à célébrer cette fête.
A Woippy, elle a été annoncé la veille par le son de la cloche et le bruit des boîtes. Le 25, les autorités locales, MM. les officiers en non-activité et les propriétaires réunis chez M. le maire, se sont rendus en corps à l’église, où une messe a été chantée en musique. Une quête a été faite pour les pauvres, qui ont ensuite dîné chez M. le desservant. M. le maire a donné un banquet dans lequel on a porté la santé du Roi et de son auguste famille. Ensuite M. le maire a ouvert un bal dans la maison de campagne de M. Weyer, payeur du département, qui s’est empressé de l’offrir dans cette circonstance. Pendant ce bal, qui était d’un effet très pittoresque par le mélange des costumes citadins et villageois, dans un édifice illuminé et pavoisé, d’autres habitants se livraient à divers jeux.
M. le maire, a près avoir pourvu, à ses frais, aux rafraîchissements pour la jeunesse du lieu et les militaires qui se sont présentés, a fait tirer, à ses frais aussi, des pièces d’artifices exécutées par M. Tavernier. Pendant tous ces plaisirs, les cris de vive le Roi ont été répétés avec enthousiasme. Nous recevons de tous les points du département des relations à peu près semblables, qui prouvent l’unanimité des sentiments et de l’amour que l’on a dans tout le département pour le Roi et les Bourbons. (JdMo)
Dimanche 24 septembre 1820
Le concours ouvert par l’arrêté de M. le préfet, du 11 février dernier, pour une distribution de primes en faveur des plus belles juments et des plus beaux attelages de bœufs, a eu lieu hier à Metz pour l’arrondissement dont la ville et le chef-lieu.
(…) Les primes pour les attelages de bœufs ont été accordées, à savoir :
La première, à M. Poulmaire, de la Maison-Rouge. Aux termes de l’article 9 de l’arrêté de M. le préfet, le dixième de la prime doit être remis au conducteur habituel de l’attelage. (JdMo)
Mercredi 24 janvier 1821
Pendant l’année 1820, les sœurs de la charité maternelle de Metz, ont pratiqué dans cette ville 550 accouchements . Ce nombre se compose de 36 femmes accouchées dans l’hospice, de 244 accouchées à domicile et secourues par la société, de 45 accouchées sans autre secours, et 225 accouchées gratuitement et n’appartenant pas à la charité maternelle. Le nombre des enfants qu’elles ont vaccinés pendant la même année, est de 1145 et celui des malades qu’elles ont soignés à domicile des de 477. Les opérations faites, également en 1820, par les sœurs placées à Sierck, Woippy, Châtel, Haye, Forbach et Ars, présentent les résultats suivants : 308 femmes accouchées, 188 malades soignés à domicile, 265 individus vaccinés, Et 175 enfants admis dans les écoles de Woippy et d’Ars, dont les sœurs sont aussi chargées. (JdMo)
Mardi 1er mai 1821
Un violent orage a éclaté samedi dernier, au-dessus de Metz. Une grêle abondante a ravagé les territoires de Woippy, de Norroy, de Malroy et de plusieurs autres communes. Les eaux pluviales déversées des côtés de la rive gauche de la Moselle, ont couvert de plus de trois pieds la route de Metz à Thionville près de Ladonchamps. Un fiacre qui y passait, a été soulevé et entraîné, et les personnes qu’il renfermait se trouvaient exposées au plus grand danger, lorsqu’on est venu leur porter des secours. (JdMo)
Jeudi 9 mai 1822
Le sieur Boucheré, maréchal des logis au régiment des hussards de la Moselle, qui s’était distingué dans un incendie qui a eut lieu l’année dernière au village de Beaufort, près Stenay, a reçu une médaille d’honneur qui lui a été remise solennellement lundi dernier en présence des troupes de la garnison de Metz sous les armes.
Le sieur Boucheré est né au village de Woippy, près Metz. (JdMo)
Dimanche 16 juin 1822
Un violent orage a éclaté au-dessus de Metz, dans la nuit du 14 au 15 de ce mois, et, en moins d’une heure, il a détruit tout espoir de récolte dans un grand nombre de communes voisines de cette ville.
Les pertes paraissent immenses. Les rapports qui parviennent à chaque instant ajoutent de nouvelles communes à la liste de celles qui ont éprouvé les effets désastreux de l’orage. On cite particulièrement les vignobles du Ban-St-Martin, de Woippy, Lorry, Saulny, Lessy, Châtel, etc., les fermes de St-Eloi et de Grimont. Les vignes, les navettes, les légumes, les fruits, les grains, tout est haché.
A Metz, presque toutes les vitres exposées au vent, dans les quartiers de Chambière, du Pontiffroy, de Saint-Vincent, du Fort, ont été brisées par la grêle. On craint que la plaine de Thionville n’ait beaucoup souffert. L’orage venait de cette direction.
Malgré l’abondance de la pluie et de la grêle, l’état de la température n’a point changé. La chaleur est aussi forte qu’auparavant, elle semble encore nous menacer de nouveaux orages. (JdMo)
Le même journal du 20 juin annonce que les quatre arrondissements du département ont éprouvé à la fois les terribles effets de la grêle. On connaît 50 communes dont le territoire a été ravagé. Dans un grand nombre, il ne reste rien qui puisse donner l’espoir de la moindre récolte en aucun genre.
L’article continue en indiquant que dans quelques communes les grains ont été tellement hachés et enterrés qu’il ne reste plus le moindre vestige. Des arbres plantés depuis des siècles ont été déracinés. Des toitures ont été enlevées, des cheminées renversées. Des murailles ont conservé l’empreinte des grêlons qui les ont frappées. On en a vu presque partout d’un pouce de diamètre. La désolation des habitants des communes ravagées est à son comble.
Le tonnerre est tombé sur la flèche du clocher de Lorry-Vigneulle. Il a enlevé 20 mètres carrés de toiture, brisé des chevrons, percé une corniche en pierre de taille, et après avoir laissé des traces de son passage dans plusieurs endroits de l’église, il est sorti en passant sous la porte.
Mercredi 5 février 1823
Une fièvre éruptive scarlatine qui paraît devoir être attribuée à l’influence pernicieuse de la saison, a régné épidémiquement pendant les mois de décembre et janvier derniers, dans plusieurs communes du département. Le village de Woippy, près de Metz, en a particulièrement souffert. Sur 776 habitants, on a compté 206 malades, depuis le 20 novembre jusqu’au 25 janvier ; treize ont succombé. Il n’y a plus aujourd’hui qu’une vingtaine de convalescents.
M. le docteur Ibrelisle fils, qui s’était bénévolement chargé du traitement de cette épidémie, a donné aux malades les soins les plus assidus et les mieux entendus. On se loue aussi du zèle et de dévouement de MM. Dechez, curé, et Poulain, maire de Woippy, et des sœurs de la maternité placées dans cette commune.
M. Ibrelisle vient d’être nommé médecin des épidémies de l’arrondissement de Metz, en remplacement de M. Mousseaux, démissionnaire. (JdMo)
Jeudi 20 février 1823
Train considérable de labour, et une grande quantité de bois de service en chêne, ayant six ans de sciage, à vendre à la cense des Petites-Tappes, située dans la plaine de Thionville, près de Ladonchamps, commune de Saint-Remy, annexe de celle de Woippy.
Le mardi 25 du présent mois de février 1823, à dix heures du matin et sans discontinuation jusqu’à quatre heures de l’après midi, par le ministère du sieur Maline, commissaire-priseur à Metz, il sera procédé, à la cense des Petites-Tappes ci-dessus désignée, à la vente publique et à qui plus, d’un train de labour considérable et qui consiste :
En 24 bons chevaux et juments poulinières en bon âge, dont partie prête à pouliner, trois beaux entiers, 12 poulains de l’âge d’un, deux et trois ans. Vingt vaches de belle espèce, dont plusieurs avec leurs veaux, 2 beaux taureaux et plusieurs génisses. Soixante porcs de différents âges, quatre laies prêtes à mettre bas, un porc mâle et plusieurs laies avec leurs petits. Quantité de poules, dindons et autres volailles ; 20 ruches garnies de leurs abeilles en bon état. Quatre grands chariots dont trois à jantes larges bien ferrées avec essieux en fer garnis de grandes échelles et autres agrès, un petit chariot, huit charrues, vingt herses dont huit à dents de fer, bignons, tombereaux, charrettes, brouettes, roulots, etc. Une boutique de maréchal-ferrant composée de son enclume, bigorne, étaux, gros et petits marteaux, fer et ferrailles. Environ 4000 toises de bois de service en chêne, tels que madriers, planches et quartiers de toutes épaisseurs et dimensions, et de beaucoup d’autres objets dont le détail serait trop long. Le tout à crédit jusqu’au jour de Saint-Martin 11 novembre présente année, en payant cinq centimes par franc comptant, et encore à charge de donner caution solvable pour les personnes non connues, si on l’exige. (JdMo)
1er août 1823
Immeubles patrimoniaux, situés à la Maxe, sur les bans de Thury, Saint-Georges et de la Grange-d’Envie, commune de Woippy, à vendre en détail, par licitation, en l’étude et par le ministère de Me Rollin, notaire royal, demeurant à Metz,, rue de la Princerie, n°6. L’adjudication préparatoire aura lieu le lundi 18 août 1823, deux heures après-midi. (…) (JdMo)
Jeudi 1er janvier 1824
Plusieurs corps de bâtiments appelés la Maison-Neuve, situés ban de Woippy, sur la route de Metz à Thionville, distants d’un quart de lieue, un huitième de myriamètre, de cette première ville, consistant en maison, cour, grange, brasserie construite à neuf, jardins entourés de murs, et toutes dépendances. A vendre par licitation, en l’étude et par le ministère de Me Rollin, notaire royal, demeurant à Metz, rue de la Princerie. L’adjudication préparatoire dudit immeuble aura lieu en ladite étude, le jeudi 29 janvier 1824, deux heures de l’après midi. On fait savoir qu’en exécution d’un jugement rendu par le tribunal de première instance, séant à Metz, le 29 juillet 1823, enregistré le 4 août, entre le sieur Jean-Baptiste Munier dit Saint-Paul, brasseur, demeurant à Maison-Neuve, commune de Woippy ; demoiselle Marguerite Munier, fille majeure, demeurant audit lieu ; etc.
Désignation : ladite Maison-Neuve, avec jardins, ses aisances et dépendances, composée de belles caves voûtées, de plusieurs appartements, de greniers, d’écuries, et d’une brasserie avec moulin à manège pour moudre l’orge, trois chaudières en rosette, contenant, l’une 120 hottes ou 48 hectolitres 52 litres, une autre 90 hottes ou 36 hectolitres 39 litres, et la troisième 25 hottes ou 11 hectolitres, etc, sur une mise à prix faite à 20 000 francs. (JdMo)
Vendredi 20 mai 1825
Immeubles patrimoniaux, dépendant de la succession de Jeau Mangenot, décédé vigneron à Woippy, et situés sur les bans de Devant-les-Ponts et de Woippy, à vendre par-devant Me Rollin, notaire à Metz. L’adjudication préparatoire a eu lieu en l’étude et devant ledit notaire, le lundi 16 mai 1825, deux heures après-midi, et l’adjudication définitive sera faite devant le même notaire, au village de Woippy, le dimanche 5 juin suivant, trois heures après-midi.
(…) A la requête de Françoise Lahaire, sa veuve, demeurant à Woippy, en qualité de tutrice de Catherine, François et Antoine Mangenot, encore mineurs, nés de son mariage avec ledit défunt, en présence de Nicolas Remiatte, leur subrogé-tuteur.
Désignation du ban de Woippy : un jardin planté d’arbres fruitiers, lieudit en Chenoux, contenant environ 13 ares, entre Antoine Thiébaut, d’une part, et Claude Collignon, d’autre.
Un autre situé au même lieu, contenant environ 17 ares, entre la veuve Didon, d’une part, et Louis Hennequin, d’autre, grevé en faveur de la commune d’un cens annuel et perpétuel d’un pot, ou 2 litres de vin.
Un autre au même lieu, contenant environ 13 ares, entre Antoine Thiébaut, d’une part, et Louis Henrequelle, d’autre part, aussi grevé d’un cens annuel et perpétuel d’un pot, ou deux litres de vin, envers la même commune.
On entrera en jouissance de suite. (JdMo)
Mercredi 20 juillet 1825
Terres situées sur le ban de Woippy, à vendre en trois lots, avec des facilités pour le paiement. Le mardi 26 juillet 1825, deux heures après midi, il sera procédé, en l’étude et par le ministère de Me Dilschneider, notaire royal, demeurant à Metz, près la fontaine St-Louis, n°8, à l’adjudication, aux plus offrants, en trois lots, des terres ci-après détaillées :
Premier lot : Une pièce de terre, autrefois en nature de pré, lieudit au Rucher, ban de Woippy, contenant 10 jours 90 verges, 3 hectares 62 ares 64 centiares, entourées de fossés au nord, au midi et au levant, et aboutissant au couchant sur le grand chemin, M. Bouchotte et M. Marcus d’une part, et M. Sincère d’autre.
Deuxième lot : Une autre pièce de terre en trois sillons, limitée par quatre bornes, lieudit Sous le Rucher, même ban, contenant 1 jour 25 verges, 37 ares 72 centiares, M. Lansement au nord, M. Marcus au midi, le chemin au levant et M. Bouchotte au couchant.
Troisième lot : Et une pièce de terre en deux sillons, située à la Fin d’en My, près du village, même ban, contenant un jour 164 verges, ou 50 ares 9 centiares, et limitée par cinq bornes, M. Lansement d’une part, et ledit sieur Lansement et M. Jacquelot d’autre. Sous les conditions du procès-verbal dont il sera donné lecture avant l’adjudication. (JdMo)
Lundi 5 septembre 1825
Fruits de vignes pendant aux ceps, de trois métairies situées à Woippy, Fèves et Lorry-devant-le-Pont, dépendant de la succession de M. Charles Pierron, ancien juge au tribunal de commerce, à Metz, à vendre.
On fait savoir que le mardi 13 septembre 1825, deux heures après midi, il sera procédé en l’étude et devant Me Rollin, notaire à Metz, demeurant rue de la Princerie, n°6, à l’adjudication, à l’extinction des feux, des fruits de vignes pendant aux ceps, d’une métairie située au village de Woippy, bans dudit lieu et voisins, composée de 40 mouées de vignes, comme elles se contiennent, environ 1 hectare 42 ares, cultivée par Nicolas Perrin, vigneron demeurant à Woippy.
D’une autre à Fèves … et d’une troisième à Lorry-devant-le-Pont… (JdMo)
Lundi 13 février 1826
L’auberge de la Maison-Rouge, sise sur la route de Metz à Thionville, près de Woippy, jardin et autres bâtiments, à vendre ensemble ou séparément. Le corps de bâtiment où se trouve l’auberge est d’un revenu locatif annuel et sûr de 900 francs. S’adresser, sur les lieux, à M. Poulmaire, et à Metz, à Me Dilschneider, notaire. (JdMo)
Lundi 13 mars 1826
A louer, pour entrer en jouissance au 23 avril prochain, 75 jours de terres labourables (26 hectares 61 ares) ; un grand pré bordant la route de Metz à Thionville ; deux autres petits prés et un étang dans le bois de Woippy ; le tout situé sur le ban de la commune de Woippy, les terres et les prés avoisinant l’auberge de la Maison-Rouge. On pourra prendre connaissance des conditions de la laisse à bail, en l’étude de Me Berga, notaire royal, résidant à Metz. (JdMo)
Jeudi 20 juillet 1826
Vente en licitation, en un seul lot, à l’audience des criées du tribunal de première instance à Metz, d’un très beau corps de ferme, connu sous le nom de ferme de Saint-Eloy, ban de Woippy, à environ une demi-lieue de Metz. Cette ferme, située sur le ban de Woippy, se compose d’une maison d’exploitation considérable et d’autres manoirs, divisés en plusieurs corps de bâtiments situés au nord et à l’est ; d’une vaste cour, comprenant 1667 mètres carrés, dans laquelle est un gué contenant 1105 mètres superficiels, et une mare offrant une surface de 694 mètres ; de 117 hectares 31 ares 53 centiares, en 380 jours 305 verges de terres labourables, en 8 pièces ; de 19 hectares 4 ares 33 centiares, ou 56 jours 379 verges de prés, en 3 pièces ; et enfin de 1 hectare 72 ares 77 centiares, ou 4 jours 348 verges de verger, jardin et chènevière ; toutes ces pièces contiguës les unes aux autres et ne formant avec les corps de bâtiments ci-dessus qu’un seul et même héritage. Le total de l’estimation de cette ferme se monte , d’après le rapport des experts, à 116 mille francs. Sous les clauses et conditions convenues et arrêtées dans un cahier des charges déposé au greffe du tribunal de première instance de Metz, où les curieux pourront en prendre communication, ainsi qu’en l’étude de Me Germain, sise à Metz, place Saint-Louis, avoué poursuivant, et encore celle de Me Remond, rue Serpenoise, avoué des colicitants. L’adjudication préparatoire aura lieu le 3 août 1826, et l’adjudication définitive, le 17 du même mois, onze heures du matin. Les enchères ne seront reçues que par le ministère d’avoués. S’adresser, pour voir les biens, sur les lieux, au sieur Delatte, fermier. (JdMo)
Samedi 9 décembre 1826
A vendre en l’étude et par le ministère de Me Berga, notaire royal à Metz, demeurant rue Nexirue : un superbe corps de biens situé à Woippy, composé d’une vaste maison de maître avec un grand jardin et autres dépendances ; d’une métairie de vignes avec maison de vigneron ; et d’une belle ferme consistant en une grange, terres labourables, prés, chènevières et bois. L’adjudication préparatoire aura lieu le mardi 26 décembre 1826. (JdMo)
Vendredi 5 janvier 1827
Adjudication définitive, en gros ou par lots, à l’extinction des feux, le jeudi 11 janvier 1827, deux heures de l’après midi, en l’étude et par le ministère de Me Berga, notaire royal à Metz, rue Nexirue :
- Une très belle maison de campagne, située au village de Woippy, à côté de celle de M. Philippe, à la suite de laquelle est un jardin divisé en potager, verger, parterre, bosquets, etc ; à droite de ce jardin est le ruisseau de Woippy, dont le cours jusqu’à la route dépend de cette propriété.
- Une métairie de vignes, située aux village et ban de Woippy et ban de Devant-les-Ponts, composée de maison de vigneron, cuverie, pressoir, 24 mouées (ou 1 hectare 8 ares) de vignes et plusieurs croues.
- Une ferme située aux village et ban de Woippy, et ban de Devant-les-Ponts, cultivée par François Lapointe, de Woippy, composée d’une grange avec jardin derrière, de 116 jours environ (41 hectares 13 ares) de terres labourables, et de 26 jours (7 hectares) de prés. Cette ferme est d’un revenu brut de 1200 francs, écus, cent quartes (66 hectolitres) de blé froment, et quantité de clauses ménagères.
- Un canton de bois sur le ban de Woippy, de la contenance de 49 jours 45 verges (17 hectares 41 ares 83 centiares) divisé en coupées réglées.
Il y aura des facilités pour le payement. (JdMo)
Vendredi 9 mars 1827
Le public est averti que le mercredi 14 mars 1827, neuf heures du matin, deux heures de relevée, et jours suivants, audit village de Woippy, près Metz, dans la maison de campagne de M. Weyer, ancien payeur de la guerre, audit Metz, il sera procédé par le ministère du sieur Brasseur, commissaire-priseur, à la vente de meubles et effets, consistant, savoir : batterie de cuisine, fer et airain, buffets, armoires, commodes, tables à jeu, encoignures, consoles, secrétaires, bois acajou et noyer, canapés, fauteuils, bergères, couches, billard, glaces, trumeaux, pendules, forte-piano, une petite bibliothèque, couchages, fourneaux, tableaux, gravures, cercles pour cuves, pesseaux, 2000 kilogrammes de foin, paille, bois de chauffage, 100 hottes de vin de 1825, 50 idem de 1824, 25 idem de 1823, en pièces et foudres de 25 hottes cerclées en fer. Ces vins ne seront vendus que le 16 dudit mois, à Metz. (JdMo)
Mercredi 20 février 1828
Le lundi 25 février 1828, heure de midi, dans la commune de Woippy, au domicile du sieur Lapointe, il sera, par le ministère de Me Roget, notaire à Metz, procédé à l’adjudication en détail, de 50 jours de bois, 21 fauchées de prés et 43 jours de terres, situés sur les bans de Woippy et de Metz. (JdMo)
Mardi 24 juin 1828
- Le 29 juin 1828, au village de Saulny, il sera, par Me Roget, procédé à l’adjudication en détail, de 48 hectares de bois, une belle et vaste maison propre au commerce, 90 jours de terres labourables, 40 mouées de vignes, un pressoir, une grange, plusieurs prés et jardins, le tout situé à Saulny, sur le ban dudit lieu, et sur ceux de Woippy, Lorry et Norroy.
- Le Mercredi 2 juillet 1828, trois heures de relevée, en la commune de Woippy, il sera, par Me Roget, notaire à Metz, procédé à l’adjudication définitive de 13 fauchées et demie de prés, et de 38 jours de terre, dont 16 semés en blé et 4 en avoine. (JdMo)