Vendredi 5 avril 1811
A louer.
La ferme des Grandes-Tappes, pour entrer en jouissance à la St-Georges, 23 avril 1812, consistant en maisons, granges, écuries, étables, bergeries, loges à porcs, bâtiments, colombier, cours, jardins, chènevières, 319 jours ou 113 hectares 11 ares 74 centiares de terres labourables ; 64 jours ou 22 hectares 69 ares 44 centiares de prés ; 16 jours ou 5 hectares 67 ares 36 centiares de paturals et pâtis ; et 8 jours ou 2 hectares 84 ares de bois, dont la futaie surnuméraire est réservée, et généralement tout ce qui dépend de ladite terre, sans autre exception. Les soumissions seront reçues pendant le mois d’avril 1811, en l’étude de Me Mathieu, notaire à Metz, où l’on pourra prendre communication des clauses du bail. (JdMo)
1er août 1823
Immeubles patrimoniaux, situés à la Maxe, sur les bans de Thury, Saint-Georges et de la Grange-d'Envie, commune de Woippy, à vendre en détail, par licitation, en l'étude et par le ministère de Me Rollin, notaire royal, demeurant à Metz, rue de la Princerie, n°6.
L'adjudication préparatoire aura lieu le lundi 18 août 1823, deux heures après-midi. On fait savoir qu'en vertu de deux jugements rendus par le tribunal de première instance, séant à Metz, les 18 mars et 27 mai 1823, enregistrés et signifiés, entre les héritiers majeurs de dame Marie-Catherine Evrard, veuve de Jean Collignon, décédé à la Maxe près Metz, et Luc Collignon, vigneron à Sainte-Barbe, en qualité de légataire de ladite défunte, d'une part ; entre le sieur Louis Pelte, cultivateur à Uckange, en qualité de père et tuteur de Marguerite, Georges, Elisabeth, Marie-Gabrielle, Marie-Louise et Louise les Pelte, ses six enfants encore mineurs nés de son mariage avec Marguerite Evrard, sa première femme ; Anne Lorrain, veuve d'Antoine Evrard, demeurant à Hauconcourt, en qualité de mère et tutrice de Marguerite, Anne, Elisabeth et Marie les Evrard, enfants encore mineurs nés de son mariage avec ledit Antoine Evrard ; Henry Bastien, tourneur, demeurant à Boussange, Marguerite Semin, son épouse, veuve en premières noces de Georges Forfert, décédé cultivateur audit lieu, agissant en qualité de co-tuteur et tutrice de Pierre et Jean Forfert, seuls enfants encore mineurs nés du mariage d'entre ledit Georges Forfert et ladite Marguerite Semin ; Catherine Evrard, mineure émancipée, demeurant à Amnéville, Georges Evrard, manoeuvre, demeurant au même lieu, tant en son nom personnel qu'en qualité de curateur à l'émancipation de ladite Catherine Evard, tous ausi en qualité d'héritiers de ladite défunte Marie-Catherine Evrard, et encore contre Pierre Collignon, Barbe Collignon et Anne Collignon, dont les domiciles sont inconnus, en qualité de légataire de ladite veuve Collignon, d'autre part ; et par suite d'un rapport d'experts, il sera procédé les jours et heures ci-dessous rappelés, en l'étude et par le ministère dudit Me Rollin, notaire à Metz, à l'adjudication préparatoire, en détail et à l'extinction des feux, des immeubles dépendant de la succession de feue Marie-Catherine Evrard, dont la désignation suit :
1° Partie d'une maison située à la Maxe, commune de Woippy, entre Dominique Duval, d'une part, et un pré appartenant à M. de Marion, d'autre, indivise avec demoiselle Jeanne Evrard, propriétaire d'une chambre, d'une écurie sous l'escalier du grenier, de moitié de la cave, de la décharge au-dessus de la cave et de la chambre à four, du grenier au-dessus de ladite chambre, et du tiers du jardin à la suite de la cour ; la cour et la chambre à four sont communes avec Dominique Duval, ladite cour est encore commune avec ladite Jeanne Evrard.
2° Une pièce de terres, ban de Thury, contenant environ un hectare 41 ares 81 centiares, ou 4 jours, comme ils se contiennent, les aboutissants de part et d'autre, M. Legrand, au midi, madame Pichon, au nord.
3° Une pièce de terres, lieu-dit au ban Saint-Georges, contenant environ 35 aresz 47 centiares, ou un jour, comme il se contient, François Goujon, d'une part, François Bergotin, d'autre.
4° Et une pièce de terres, ban de la Grange-d'Envie, contenant environ 17 ares 73 centiares, ou un demi-jour, comme il se contient, Jean Neveu, d'une part, les aboutissants, d'autre.
Aux conditions du cahier des charges, dont il sera donné lecture avant les adjudications, et communication en tout temps en l'étude dudit Me Rollin, notaire. (JdMo)
Dimanche 17 octobre 1830
A vendre à l’amiable, une belle ferme composée de maison de fermier, colombier, granges, écuries et autres bâtiments ; d’une autre petite maison ; de 66 hectares 4 ares 71 centiares de terres labourables ; de 4 hectares 56 ares 14 centiares de prés, de jardins, pâtis, chènevières et autres dépendances, le tout situé à La Maxe, commune de Woippy près Metz ; d’un revenu net de 2 500 francs par an. S’adresser, pour les renseignements, à Me Guevel, notaire à Mezt, rue des Allemands, n° 32. (JdMo)
Jeudi 14 décembre 1836
Sur la demande du citoyen Dufour, rapporteur de la 3ème commission, le Conseil renouvelle avec les plus vives instances, le vœu qu’il a déjà émis à diverses reprises, pour la séparation de la section de La Maxe et Thury de la commune de Woippy, et l’érection de ces sections en municipalités distinctes, mais sous la réserve que les fermes de Grandes et Petites-Tappes resteront réunies à Woippy. (CdMo)
Samedi 20 février 1841
Vente à cause de cessation, à la cense de Thury, près la Maxe, commune de Woippy, du
train de labour, fonds de boutique de maréchal-ferrant, de blé, orge, avoine, foin, paille, lits, linge et autres objets, appartenant à Mme veuve Hurlin. Jeudi prochain 25 février courant, dix heures du matin, et jours suivants, à la même heure, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente du train de labour et d'objets mobiliers, ci-après désignés. (…) (CdMo)
Mardi 30 mars 1841
Etude de Me Berga, notaire à Metz, rue Nexirue, n° 7.
La terre de Thury, commune de Woippy, premier canton de Metz, à vendre à l'amiable. Cette terre consiste, suivant pied-terrier, nouvellement établi, en 1° Un château avec ses dépendances, clos, jardins, vergers et bois ; une maison de ferme et bâtiments d'exploitation ; ensemble d'une superficie de 8 hectares 18 ares 59 centiares. 2° Des terres labourables aux trois saisons, de la contenance ensemble de 88 hectares 42 ares 27 c. 3° Et des prés, de la contenance totale de 11 hectares 2 ares 52 centiares. S'adresser à M. Berga, notaire à Metz, pour connaître le prix et les conditions de vente, et pour prendre connaissance du pied-terrier, ainsi que des conventions actuelles de location de la ferme ; et pour visiter la propriété, s'adresser au jardinier qui y demeure. Il sera accordé des facilités pour les paiements. (même annonce le 1er mai) (CdMo)
Jeudi 22 avril 1841
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place St-Louis, N° 48. Dimanche 2 mai 1841, à midi précis, en la demeure du sieur Poinsignon, aubergiste à la Maxe, commune de Woippy, Me Gilbrin procédera à la laisse à bail en détail de
terres labourables et de
prés, situés sur le ban de Thury et sur les bans voisins. (CdMo)
Jeudi 15 juillet 1841
- Vente à cause de départ, au château de Thury, prés la Maxe, commune de Woippy, d'un bon cheval de cabriolet, deux vaches, d'autres bestiaux, deux chars à banc, armoires, commodes, glaces, literie, linge, fauteuils, cent chaises, batterie de cuisine, et autres articles.
Appartenant à Mme la comtesse de Jaubert, rentière audit Thury. Dimanche prochain, 18 juillet courant, dix heures du matin, et jours suivants, au château de Thury, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente des objets désignés ci-dessus. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
- Vente après décés, à la ferme de Thury, près la Maxe, commune de Woippy, du
mobilier,
denrées,
bestiaux, et des
récoltes de 60 hectares de terres, ensemencés de blé, marsages, pois, pommes de terre, millet, chanvre, etc.,
dépendant de la succession de Madame veuve Hurlin, décédée audit Thury. Mardi prochain 20 juillet 1841, dix heures du matin, et jours suivants, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente du mobilier et des récoltes ci-dessus indiqués. A crédit et aux conditions du procès-verbal. CdMo)
Samedi 24 juillet 1841
Vente aprés décès, à la cense de Thury, prés la Maxe, commune de Woippy, des
bestiaux, cent hectolitres de colza, cent hectolitres de blé, vingt-cinq hectolitres de méteil, farine, literie, linge de lit et de table, toile, chanvre façonn&é, étoupe, lard, meubles, fourrages, et autres objets, dépendant de la succession de Mme veuve Hurlin, décédée audit Thury. Jeudi prochain, 29 juillet courant, dix heures précises du matin, et jours suivants, à la même heure, et sans discontinuer, jusqu'à six heures du soir, à Thury, domicile mortuaire de Mme Hurlin, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente du mobilier dépendant de la succession de ladite Vve Hurlin, consistant en : (…) (CdMo)
Samedi 31 juillet 1841
- Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place St-Louis, n° 48.
Dimanche 22 août 1841, à midi précis, à Thury, commune de Woippy, Me Gilbrin procédera à l'adjudication d'une belle et vaste
maison entourée de jardins, située à Thury.(CdMo)
Jeudi 23 janvier 1845
Machine à battre le blé. De la force de deux chevaux (construction de Thomas, de Moineville), à vendre présentement. Elle est en très bon état, et l'on s'en défait que pour la remplacer par une plus grande. S'adresser à M. Pelte, cultivateur à la Grange-d'Envie. (CdMo)
Mardi 17 février 1846
Maline, commissaire-priseur. Vente aux enchères, de 6 à 800 hectolitres de
pommes de terre première qualité, provenant de terrains sablonneux, propres à la plante et à la table, au château de Thury, commune de Woippy, 1er canton de Metz, le lundi 2 mars 1846, à neuf heures du matin. A crédit. (CdMo)
Jeudi 5 septembre 1846
Vente aux enchères de bestiaux, à la cense des Petites-Tappes, commune de Woippy, près Metz. Mercredi 9 septembre 1846, les dix heures du matin, à la ferme des Petites-Tappes, commune de Woippy, il sera, par le ministère du sieur Muller, huissier audiencier au tribunal de 1ère instance et à la justice de paix du 1er canton de Metz, y demeurant place de Chambre, 13, procédé à la vente aux enchères des
bestiaux dont le détail suit :
Quarante porcs du Tonquin et autres, depuis l'âge de trois mois jusqu'à un an; un beau verrat ; soixante-dix agneaux ; quatre jeunes taureaux de deux ans et au-dessous ; deux belles vaches avec leurs veaux. A crédit jusqu'au 11 novembre 1847. (CdMo)
Samedi 5 octobre 1850
Nouvelle espèce de pommes de terre, garantie inattaquable à la maladie, avec la méthode de plantation et de culture. A Thury, près Metz (Moselle). (CdMo)
Samedi 7 décembre 1850
Etude de Me Machetay, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, n° 23.
D'un exploit de Muller, huissier à Metz, en date du 21 novembre 1850, enregistré, fait à la requête de M. Pierre-Antoine Hurlin, cultivateur, demeurant aux Petites-Tappes, commune de Woippy, lequel a élu domicile en l'étude de Me Machety, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, n° 23.
Il appert que ledit requérant a signifié à 1° M. le procureur de la république, près le tribunal civil de Metz, en son parquet ; 2° à dame Marie-Catherine Leclerc, épouse du sieur Jean-Christian Philippe, propriétaire et brasseur, demeurant à Metz, rue du Pontiffroy, n° 45, copie d'un acte en date du 9 novembre 1850, enregistré, contenant dépôt fait au greffe du tribunal de première instance, séant à Metz, par le requérant, d'un jugement d'adjudication sur surenchères, rendu par ledit tribunal le 22 août 1850, par suite de l'expropriation poursuivie sur le sieur Jean-Christian Philippe et dame Marie-catherine Leclerc, son épouse ci-dessus nommée, à la requête de M. Legrand, docteur en médecine, demeurant à Metz, aux termes duquel jugement le sieur Hurlin s'est rendu adjudicataire d'une maison située à Metz, rue du Pontiffroy, n° 45, autrefois n° 141, moyennant 67 100 francs, prix moyennant lequel ledit sieur Hurlin avait surenchéri ladite maison, et sous les conditions portées audit jugement d'adjudication.
Lesdits dépôt et exploit ont été faits en conformité de l'article 2194 du code civil, pour parvenir, de la part de l'acquéreur, à purger les hypothèques légales dont ladite maison peut être grevée.
Déclarant mondit sieur Hurlin, que ceux du chef desquels il pourrait être formé des inscriptions pour raison d'hypothèques légales n'étant pas tous connus, il faisait la présente publication conformément aux dispositions des avis du conseil d'état des 1er juin 1807 et 8 mai 1812.
Pour extrait certifié par Me Machetay, avoué soussigné. Signé A. Machetay. (CdMo)
Samedi 3 mai 1851
Etude de Me Machetay, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, n° 23.
D'un exploit de François, huissier à Metz, en date du 30 avril 1851, enregistré, il appert que dame Marie Catherine Hurlin, veuve en premières noces du sieur Jean-Pierre Lerond, décédé cultivateur à Ennery, aujourd'hui épouse du sieur Jean-Baptiste Gilles, cultivateur, demeurant à Thury, commune de Woippy, a formé contre ledit sieur Gilles, son mari, sa demande en séparation de biens ; Et que Me Machetay, avoué près le tribunal civil de Metz, demeurant en ladite ville, a été constitué pour occuper pour la demanderesse. Pour extrait certifié sincère par Me Machetay, avoué soussigné. Signé A. Machetay. (CdMo)
Samedi 17 mai 1851
Vente d'un train de labour, à la ferme de Thury, commune de Woippy. Lundi prochain 19 mai courant, dix heures du matin, et jours suivants, François, huissier à Metz, procédera à la vente du train de labour appartenant à M. Gille, cultivateur audit lieu, consistant en quinze bons chevaux, deux poulains, deux vaches, quantité de volailles, deux voitures à la Marlborough, un tombereau, charrues, herses, une petite voiture dite char à bancs, harnais, colliers, chaînes, balances, trois grandes armoires, glaces, bois de lit, commodes, secrétaires, quantité de plumons, matelas, draps de lit, draps nappes, serviettes, batterie de cuisine, étain, airain, 80 hectolitres de blé, 60 sacs de minettes et divers autres objets. A crédit jusqu'au 11 novembre 1851. (CdMo)
Samedi 20 septembre 1851
Etude de Me Simon, notaire à Metz, rue du Porte-Enseigne, 17-19.
Le mardi 30 septembre 1851, à deux heures de l'après-midi, Me Simon, notaire à Metz, procédera, en son étude, à l'adjudication, en un seul lots, de la belle ferme dont suit la désignation :
Une ferme, dite la Grange-aux-Dames, située sur les territoire des communes de Woippy et de Devant-les-Ponts, à 4 kilomètres de la ville de Metz, composée de bâtiments d'exploitation, vastes dépendances, 54 hectares 85 ares 62 centiares de terres labourables, et 2 hectares 72 ares 85 centiares de prés.
Le bail expire le 23 avril 1854. S'adresser, pour voir la propriété, à M. Alexandre, fermier à la Grange-aux-Dames, et audit Me Simon, pour prendre connaissance des titres de propriété et des conditions du procès-verbal. (CdMo)
Samedi 10 avril 1852
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place Saint-Louis, n° 36.
Jeudi 15 avril 1852, à midi, à la Maxe, commune de Woippy, Me Gilbrin procédera à l'adjudication d'une pièce de terre située ban de Woippy, appartenant à la fabrique de l'église succursale de Thury. (CdMo)
Jeudi 15 avril 1852
Etude de Me Guerquin, notaire à Metz, rue des Récollets, 7.
Le dimanche 18 avril 1852, après les vêpres, à la Maxe, commune de Woippy, Me Guerquin, notaire, procédera à l'adjudication, en détail, de plusieurs pièces de terres labourables situées sur le ban de la Maxe. (CdMo)
Samedi 22 janvier 1853
A vendre, pommes de terre de Thury. Pour semence et régénération de l'espèce, à 4 fr. l'hectolitre. Méthode particulière de culture, 50 c., recommandée à MM. les curés et maires des communes pauvres du département. Dépôt à Metz, rue Vincentrue, n° 52, chez le marchand de farine. (CdMo)
Vendredi 20 mai 1853
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3.
Terres situées sur le territoire de la commune de Woippy, à la Maxe, près de Thury, à vendre par adjudication par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz. Le mardi 7 juin 1853, à midi, dans la maison qui sera indiquée au son de la caisse. (MoMo)
Mercredi 20 juillet 1853
Variétés. Agriculture. Nouveau mode d'assolement mis en pratique par M. Pelte, cultivateur à la Grange-d'Envie (Moselle)
L'infériorité relative de l'agriculture dans nos départements de l'est, comparée à celle de la Beauce, de la Flandre et de l'Allemagne, provient, selon nous, de ce que l'on s'occupe trop peu, dans nos localités, des plantes … (à suivre sur 4 autres numéros non consécutifs. Non reproduits ici) (MoMo)
Samedi 25 mars 1854
Pommes de terre de Thury, à chair fine, hâtives et productives, garanties privilégiées contre la maladie. Prix l'hectolitre : pour la table, 7 fr. ; pour semence, 5 fr. Dépôt rue Vincentrue, 26, à Metz. (CdMo)
Mardi 18 mars 1856
Un cruel malheur vient de frapper un de nos plus honorables concitoyens : M. Pelte, ancien cultivateur à la Grange d'Envie, tout récemment décoré de la Légion d'Honneur pour services rendus à l'agriculture, a perdu hier son fils unique. Eugène Pelte avait suivi de bonne heure les exemples paternels. Dès qu'il eut achevé d'étudier il s'adonna sans réserve à la vie et aux travaux des champs. Il s'était établi dans cette même ferme où son père a conquis, par un opiniâtre et intelligent labeur de plus de trente années, son aisance et sa réputation : il vient de mourir, à peine âgé de 25 ans, enlevé par une maladie de poitrine.
En cette triste circonstance tous les amis de M. pelte, tous ceux qui le connaissent, s'associent à la douleur de cet homme si honorable, de ce père si cruellement éprouvé. (CdMo)
Samedi 19 avril 1856
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3.
Le lundi 5 mai 1856, à dix heures du matin et jours suivants s'il y a lieu, à la ferme de la Grange d'Envie, commune de Woippy, près Metz, Me Rollin, procédera à la vente en détail, pour cause de décès, du beau train de culture de M. Pelte. (CdMo)
Mardi 29 avril 1856
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue Aux Ours, 3.
La ferme de la Grange d'Envie, située sur le territoire de la commune de Woippy, près Metz et bans voisins, à louer par adjudication, aux enchères, pour une période de neuf ans, qui sera censée avoir commencé le 23 avril 1856.
Cette excellente ferme se compose, d'après le relevé cadastral, de 153 hectares 36 ares 99 centiares, y compris les fossés et chemins d'exploitation ; les près figurent dans cette contenance pour environ 8 hectares 27 ares ; un reste de bois, rasé à blanc et toc, et destiné à être défriché immédiatement, y figure pour 3 hectares environ ; le surplus de ce bois est déjà livré à la culture.
La situation de cette propriété à 5 kilomètres de la ville, la qualité naturelle de son sol, le parfait état dans lequel l'a mise l'agriculteur distingué qui l'a cultivée pendant de longues années, la bonne disposition des bâtiments d'exploitation et notamment de la vacherie, en font une propriété vraiment exceptionnelle qui offre de grands avantages au fermier qui l'exploitera.
L'adjudication de ce bail aura lieu par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, dans les bâtiments mêmes de la ferme, lundi 5 mai 1856, à neuf heures très précises du matin. Aussitôt après la location, il sera procédé à la vente du train de culture de M. Pelte. Cette vente doit commencer à dix heures. (CdMo)
Jeudi 19 mai 1856
Etude de Me Machetay, avoué près le tribunal de première instance, séant à Metz, y demeurant, rue des Murs, 23.
Vente par licitation, de trois grandes fermes, appelées La Grange d'Envie, la ferme de St-Eloy et la ferme de Woippy. Toutes trois situées sur le territoire de la commune de Woippy, premier canton de Metz. Une maison, située à Metz, rue Sous-Saint-Arnould, 2 ; une maison de maître avec jardin y attenant ; une autre petite maison, sises toutes deux à Woippy ; et d'autres immeubles, consistant en terres , croues, jardins, vignes et bois, sis sur les communes de Woippy, et de Devant-les-Ponts. Le tout dépendant de la succession de Mlle Marie-Rose Marcus, décédée rentière à Metz.
Par le ministère de Me Rollin, notaire, demeurant à Metz, rue aux Ours, 3.
Le lundi 30 juin 1856, à une heure de l'après-midi, dans l'étude de Me Rollin, pour l'adjudication des trois fermes et de la maison de Metz, et le lendemain mardi 1 er juillet, à onze heures du matin, au village de Woippy, dans la maison qui sera indiqué au son de la caisse, pour les autres immeubles.
Les enchères seront ouvertes, savoir :
Pour la Grange d'Envie, d'une contenance de 142 hectares 84 ares 39 centiares, sur la mise à prix de, ci…. 400 000 fr.
Pour la ferme de Saint-Eloy, d'une contenance de 143 hectares 60 ares 28 centiares, sur la mise à prix de, ci…. 300 000 fr.
Pour la ferme de Woippy, contenant 61 hectares 85 ares 30 centiares, sur la mise à prix de , ci…. 170 000 fr.
Pour la maison de Metz, sur la mise à prix de, ci…. 35 000 fr.
Pour la maison de maître, sise à Woippy, sur la mise à prix de , ci…. 12 000 fr.
Et pour les autres immeubles, sur les mises à prix détaillées au cahier des charges déposé en l'étude de Me Rollin où les amateurs pourront en prendre communication. Pour extrait ; signé A. Machetay. (CdMo)
Jeudi 31 juillet 1856
Etude de Me Machetay, avoué à Metz, rue des Murs, 23.
Le mardi 19 août 1856, à une heure de l'après-midi, en l'étude et par le ministère de Me Rollin, notaire, demeurant à Metz, rue aux Ours, n° 3, il sera procédé à l'adjudication définitive par licitation, avec autorisation de vendre, même au-dessous des mises à prix, des immeubles ci-après détaillés, sis au village et sur le territoire de la commune de Woippy, premier canton de Metz, dépendant de la succession de Mlle Marcus, rentière à Metz :
1° La ferme dite la Grange d'Envie, contenant 152 hectares 88 ares 46 centiares, louée pour neuf années, à partir du 23 avril dernier, moyennant un canon de 12 280 fr., net d'impôts. La mise à prix était de 400 000 fr.
2° La ferme dite Saint-Eloy, contenant 143 hectares 60 ares 28 centiares, louée pour 25 ans à partir du 23 avril 1854, moyennant un canon annuel de 3 800 fr. en argent, 133 hectolitres de blé et autres prestations en nature net d'impôts. La mise à prix était de 3200 000 fr.
3° La ferme dite la Ferme de Woippy, contenant 62 hectares 65 ares, louée pour 8 ans à partir du 23 avril 1856, moyennant un canon annuel de 1 940 fr. 75 et autre prestations en nature net d'impôts. La mise à prix était de 170 000 fr.
4° Une maison de maître avec jardin en dépendant, dont la mise à prix était de 12 000 fr.
5° Et une autre petite maison contiguë à la précédente. Mise à prix 1 200 fr.
Pour avoir des renseignements, s'adresser à Me Rollin, notaire, chargé de la vente. Pour extrait : signé A. Machetay. (CdMo)
Mardi 7 avril 1857
La Maxe (annexe de Woippy). Un individu de cette commune a été trouvé pendu vendredi dernier. On dit que par suite d'un préjugé, trop enraciné dans la campagne, ce malheureux n'a été décroché qu'à l'arrivée des autorités judiciaires de Metz. (CdMo)
Mardi 15 septembre 1857
Résumé des Publications légales.
Purge d'hypothèque. Vente à Dominique-Nicolas Roget, ancien notaire à Metz, par les légataires universels de Marie-Rose Marcus, de la ferme de Woippy, moyennant 135 500 francs. Me Machetay, avoué.
Samedi 23 janvier 1858
Vente pour cause de cessation d'exploitation, du beau train de labour appartenant à Mme veuve Remy, cultivatrice à la Maxe.
Le 15 février 1858, à dix heures du matin, François, huissier à Metz, procédera à la vente de 25 bons chevaux de trait, dont 6 juments prêtes à faire poulain ; 3 entiers dont 1 âgé de trois ans, race anglaise, et 2 autres de quatre et cinq ans ; 5 poulains d'un an et de deux ans, provenant de la monte du haras de la station de Metz ; 10 belles vaches et 2 taureaux dont 1 de dix-huit mois et l'autre de trois ans, de race anglaise ; quantité de voitures, charrues, herses, rouleaux, tombereaux, balances avec des traits en fer et divers autres objets. Aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
Mardi 3 août 1858
Etude de Periquet, huissier à Metz, rue du Petit-Paris, 6.
Le dimanche 8 août 1858, à quatre heures du soir, sur le chemin de Saint-Remy à la Maxe, ban de Woippy, au lieu-dit le Pâtural, il sera procédé à la vente de la récolte sur pied d'une pièce de terre ensemencée en avoine, de la contenance de 4 hectares. A crédit. (CdMo)
Mardi 5 avril 1859
Un ancien sous-officier retraité, décoré de la Légion d'Honneur, s'est suicidé le 30 mars dernier, à la Maxe, annexe de Woippy. Les langues dévotes se sont, aussitôt, si bien exercées sur la fin de ce malheureux qu'on trouva difficilement quelqu'un qui voulût se charger de transporter ses restes au cimetière. Cependant trois jeunes gens se présentèrent ; il leur fallait un véhicule et ils le trouvèrent, à force de recherches, chez un habitant ; mais celui-ci refusa obstinément de leur prêter son cheval, « afin, disait sa femme, qu'il ne crevât pas dans l'année ! ». Les trois jeunes gens s'attelèrent donc eux-mêmes à la voiture et, seuls, ils conduisirent le cercueil au cimetière.
L'opération était à peine terminée quand arriva un fonctionnaire de l'église qui, le dimanche allume les cierges et quête pour les trépassés. Grand fut son étonnement en apprenant qu'on s'était permis d'introduire le cercueil par la porte du cimetière : d'après le genre de mort du défunt son corps ne devait pénétrer dans le champ du repos qu'en le passant par dessus la muraille !
Quand donc se trouvera-t-il dans chaque village un homme assez éclairé, assez chrétien, pour combattre et déraciner tous ces préjugés ridicules, qui pourraient ne paraître que de grosses bêtises s'ils n'étaient, malheureusement, ce qu'il y a de plus contraire à la charité ? (CdMo)
Jeudi 13 novembre 1862
Le journal administratif enregistre les faits suivants :
Woippy : Lundi, vers neuf heures du matin, au hameau de la Maxe, un enfant de quatre ans, s'amusant avec des allumettes chimiques, a mis accidentellement le feu à la maison de son père, puis s'est enfui. Les flammes ont envahi deux habitations, dont une à été totalement consumée. Les propriétaires sont la veuve Bettinger et le sieur Henriquet, maçon. (CdMo)
Jeudi 29 janvier 1863
Etude de Me Félix Simon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 17.
Le jeudi 5 février 1863, à l'heure de midi, Me Félix Simon, notaire à Metz, procédera, au village de la Maxe, en la maison du sieur Vagner, à l'adjudication, en détail, d'un corps de biens, situé à la Maxe, commune de Woippy, consistant en maison, terres labourables et prés, d'une contenance de 16 hectares. S'adresser, pour tous renseignements, audit Me Félix Simon, et à M. Sarrazin, négociant à Metz, rue de la Haye. (CdMo)
Jeudi 30 juillet 1863
Etude de Périquet, huissier à Metz, rue du Heaume, 9.
La récolte d'une pièce de terre, ensemencée en avoine, contenant 3 hectares 90 ares, située sur le ban de la Maxe, commune de Woippy, aboutissant sur le chemin de Saint-Remy à la Maxe. La vente aura lieu sur place, soit en gros, soit par lots, dimanche prochain 2 août 1863, à quatre heures du soir. (CdMo)
Samedi 28 novembre 1963
Etude de Me Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, 1 bis.
Le mercredi 9 décembre 1863, à une heure après midi, au village de la Maxe, commune de Woippy, Me Bernard procédera à l'adjudication, en un ou plusieurs lots, d'une pièce de terre, ban de Thury. (CdMo)
Mardi 26 avril 1864
Etude de Me Hennequin, notaire à Metz, rue du Haut-Poirier, 4.
A vendre à l'amiable, avec grandes facilités de paiements, le château de Thury, à 4 kilomètres de Metz, dans la plaine de Thionville, près de la Moselle, composé : 1° De vastes bâtiments d'habitation, deux pavillons, grandes remises, écuries, granges entre cours et jardins clos de murs, le tout en parfait état ;
2° Et petit bois d'agrément, deux pièces d'eaux vives et terres de jardinage d'un contenu de 7 hectares 10 ares, attenant au château et clos de haies vives et de larges fossés.
On y ajouterait treize hectares de terres de toute première qualité, si on le désire.
S'adresser, soit au propriétaire qui l'habite, soit à Me Hennequin, notaire. (CdMo)
Jeudi 8 décembre 1864
A vendre, une bonne machine à battre presque neuve, avec ou sans son grenier. S'adresser, pour la voir, à M. Vagner, aubergiste, à la Maxe, commune de Woippy, et pour traiter, à M. Léonard (Jacques), à Gorze. (CdMo)
Jeudi 5 janvier 1865
Le sieur Scheller père, agissant au nom de son fils mineur, avait formé devant le tribunal de Thionville, et contre le sieur Hurlin, cultivateur, une demande en dommages-intérêts en réparation d'un accident dont son fils Jean Scheller, âgé de douze ans, avait été victime, alors qu'il travaillait à la machine à battre le grain de Hurlin, laquelle lui avait broyé un pied. Sur cette demande, et après des enquêtes, le tribunal de Thionville avait rendu un jugement qui, tout en reconnaissant que l'accident était dû, en grande partie, à l'imprudence de la victime, déclarait cependant que Hurlin avait commis lui-même une imprudence en employant au service de sa machine un enfant de douze ans et le condamnait à payer au demandeur 500 fr. de dommages-intérêts.
Sur appel interjeté par Hurlin, la cour impériale de Metz, dans son audience du 7 décembre dernier, a rendu, sous la présidence de son premier président, un arrêt par lequel, reconnaissant qu'il n'y a nulle imprudence à reprocher à Hurlin, elle a réformé le jugement du tribunal de Thionville, et débouté Scheller père de sa demande en le condamnant aux frais. (CdMo)
Jeudi 26 janvier 1865
Etude de Me Charles Berga, notaire à Metz, rue Nexirue, 7.
A vendre, de gré à gré, pour entrer en jouissance de suite, la propriété de Thury, située commune de Woippy, dans la plaine de Thionville, à 4 kilomètres de Metz et à proximité de la Moselle, composée d'un château avec ses dépendances, cour, jardin, enclos, terres labourables, le tout d'une contenance d'environ vingt hectares.
Cette propriété se vendrait en deux lots, composés, savoir : le premier du château et d'un enclos de terres labourables y attenant, d'une contenance de sept hectares, dans lequel se trouvent un petit bois et une grande pièce d'eau vive empoissonnée, et le second de trois pièces de terres contenant ensemble environ 12 hectares 37 ares 22 centiares. S'adresser, pour les renseignements et pour traiter, à Me Charles Berga, notaire à Metz. (CdMo)
Samedi 11 février 1865
Le mardi 14 mars 1865, à deux heures après midi, il sera procédé, en l'étude et par le ministère dudit Me Charles Berga, notaire, à la vente, par adjudication, de la ferme de la Grange-aux-Dames, située sur le territoire des communes de Woippy, Devant-les-Ponts et Norroy-le-Veneur, premier canton de Metz, exploitée par M. Philippe Sallerin, d'une contenance cadastrale de 42 hectares 17 ares 63 centiares, dont environ 5 hectares de prés, et d'un revenu, net d'impôts, de 3 300 fr. S'adresser, pour les renseignements, à Me Charles Berga, notaire à Metz. (CdMo)
Jeudi 23 février 1865
Etude de Périquet, huissier à Metz, rue du Heaume, 9.
Vente aux enchères, pour cause de cessation d'agriculture, de 80 mètres de fumier, quatre chevaux de trait, un âne, vaches, voitures, chars à bancs, charrues, herses, rouleaux, coupe-racines, hache-paille, une mécanique à battre, une boutique de maréchal-ferrant, chaudière, futailles, un petit pressoir, un moulin à pommes de terre.
Cette vente aura lieu lundi prochain, 27 février 1865, à neuf heures du matin, au château de Thury, commune de Woippy. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
Mardi 7 mars 1865
Travaux à exécuter à Thury (La Maxe), section de Woippy, pour la reconstruction de l'église. Estimation …. 32 700 fr. Les travaux du clocher, compris dans cette somme pour 8 200 fr., seront ajournés jusqu'à la rentrée des fonds nécessaires à la dépense. L'adjudication aura lieu au rabais, par soumissions cachetées, sur timbre à 50 c.
Les plans, devis et cahier des charges sont déposés chez M. Jacquemin, architecte, avenue Serpenoise, 20, à Metz. (CdMo)
Samedi 25 mars 1865
Etude de Me Montjean, notaire à Metz, rue de la Glacière, 7, successeur de Me Toussaint.
Le mardi 18 avril 1865, à midi, au village de la Maxe, commune de Woippy, Me Montjean, notaire, procédera à l'adjudication volontaire, en gros ou en détail, au gré des amateurs, d'une maison appelée le Petit-Château, avec grange, écuries, bergerie, jardins et pré y attenant, le tout situé à la Maxe. On pourra traiter à l'amiable avant l'adjudication. (CdMo)
Mardi 19 septembre 1865
Moselle. Metz, 19 septembre 1865. Conseil général de la Moselle. Séance du 24 août 1865.
(…) Formation de commune. Thury et la Maxe, annexe de Woippy.
Un autre membre de la commission des objets généraux donne lecture au Conseil d'un rapport de M. le Préfet, relatif à une demande formée par les habitants du village de la Maxe, du hameau de Thury et des fermes de Franclonchamps et de la Grange-aux-Dames, tendant à obtenir la distraction de ces sections de la commune de Woippy dont elles font partie et leur création en municipalité distincte.
M. le Rapporteur s'exprime de la manière suivante, dans le rapport qu'il fait au Conseil sur cette affaire :
« Les habitants du village de la Maxe, du hameau de Thury et des fermes de Franclonchamps, de la Grange-d'Envie et de la Grange-aux-Dames, demandent que ces localités soient distraites de la commune de Woippy dont elles dépendent et dont elles sont éloignées de plus de 5 kilomètres, pour être érigées en une commune séparée sous le nom de la Maxe, qui en serait le chef-lieu.
Tout le monde est d'accord pour reconnaître la convenance et l'utilité de cette mesure. Qu'on lise, en effet, les procès-verbaux d'enquête, le rapport du Commissaire chargé d'y procéder, la délibération du Conseil municipal doublé de la commune-mère, celle de la Commission syndicale nommée dans le sein des Sections demanderesses, l'avis de M. le Directeur des Contributions directes et celui du Conseil d'arrondissement, on n'y trouvera que des raisons données en faveur de la séparation, sans qu'une seule objection soit venue la combattre,
Les sections demanderesses ont déjà formé une commune distincte qui a existé sous le nom de Thury, depuis l'organisation primitive jusqu'au 9 Février 1810, époque à laquelle cette commune et celle de Ladonchamps ont été, pour cause de faiblesse sans doute, réunies à celle de Woippy ; mais aujourd'hui ces sections ont grandi, et elles présentent, dans leur ensemble tous les éléments nécessaires pour obtenir de nouveau leur affranchissement.
La nouvelle commune comprendrait une étendue superficielle de 576 hectares et une population de 354 habitants, ce qui laisserait encore à Woippy une contenance de 1457 hectares et une population de 1091 habitants.
Les limites proposées sont fixées et paraissent bien déterminées.
Le territoire de la Maxe et de ses écarts formerait un seul tenant régulier, composé de deux sections intégrales du plan cadastral actuel, sans aucun fractionnement, en sorte que la séparation des pièces cadastrales s'exécuterait facilement et n'entraînerait qu'une dépense insignifiante.
D'ailleurs, la Maxe possède déjà une église, un presbytère et une maison d'école, et la fertilité du sol de cette contrée ne permet pas de douter que les habitants puissent subvenir aisément aux autres charges communales.
En conséquence, et sur la demande de M. le Préfet, votre Commission vous propose, Messieurs, d'émettre un avis favorable à la distraction sollicitée et au rétablissement de l'ancienne commune de Thury, sous le nom de la Maxe. »
Les conclusions de ce rapport sont mises aux voix et adoptées par le Conseil. (CdMo) |
Samedi 30 septembre 1865
Moselle. Metz, 30 septembre 1865. Conseil général de la Moselle. Suite de la séance du 25 août 1865.
(…) Offre de M. Champigneulles, propriétaire à Thury-Saint-Baudier, de son château et dépendances pour la création d'un hospice-hôpital.
Par une lettre adressée à M. le Préfet le 21 de ce mois, M. Champigneulles, propriétaire à Thury, offre de faire donation au Département de son château de Thury et dépendances pour la création d'un hospice-hôpital.
Le Conseil, tout en remerciant M. Champigneulles de ses généreuses et charitables intentions, regrette que cette proposition faite tardivement ne puisse pas être étudiée avec la maturité qu'elle demande ; il prie M. le Préfet d'examiner l'affaire afin de pouvoir en entretenir l'assemblée dans sa prochaine session. (CdMo)
Samedi 10 février 1866
Etude de Périquet, huissier à Metz, rue du Heaume, 9.
Vente aux enchères, pour cause de cessation complète d'exploitation, d'un beau train de culture et d'un bétail considérable, à la Grange-aux-Dames, commune de Woippy, appartenant à M. Alexandre, propriétaire-cultivateur.
Le mercredi 21 février 1866, à onze heures précises du matin, à la Grange-aux-Dames, il sera procédé, par Périquet, huissier à Metz, à la vente aux enchères et en détail, du train de culture dont suit la désignation ; savoir :
Vingt-quatre chevaux de trait, de première force, au nombre desquels un étalon, huit juments pleines, huit poulains d'un an à trois ans ; vingt-quatre harnais ; seize vaches laitières, race croisée Durham-Suisse et autres, dont cinq prêtes à vêler, huit génisses de deux ans, un taureau, croisé Durham-Suisse, âgé de deux ans, deux cents poules, vingt-cinq canards ; quatre voitures à la Marlborough, avec échelles, bignons, petites voitures, chars à bancs, huit charrues (système Dombasle), vingt herses à dents de fer et autres, rouleaux, tombereaux, hache-paille, coupe-racines, brancards et civières à colza, grands et petits vans, bascules, bâches à colza, et autre objets.
A crédit, jusqu'au 11 novembre 1866, pour les personnes connues et solvables. (CdMo)
Samedi 11 août 1866
Metz, le 12 août 1866.
Monsieur le Rédacteur,
J'ai l'honneur de vous transmettre, avec prière de vouloir bien l'insérer dans les colonnes du Courrier, un arrêté récent du Conseil de préfecture qui me paraît devoir préoccuper au plus haut degré les agriculteurs et les Comices agricoles de la Moselle.
M. Hurlin, cultivateur à Thury, vient d'être imposé au rôle des patentes, en qualité de distillateur. M. Hurlin, distille, il est vrai, pendent l'hiver, une partie de sa récolte de seigle ; il se sert, pour cette distillation, d'appareils très simples, mais bien confectionnés ; il n'emploie aucun agent chimique et ne rectifie pas les eaux-de-vie qu'il obtient ; son but principal est de donner à ses bestiaux, pendant l'hiver, à l'aide des résidus, une nourriture aussi saine qu'économique ; il retire en même temps de cette transformation un bénéfice très légitime.
La ferme de Thury est considérable, le bétail y est nombreux ; il faut, par conséquent, beaucoup pour le nourrir.
L'administration des contributions directes, sans entrer dans ces considérations, s'est fiscalement émue de la quantité d'eau-de-vie produite par M. Hurlin, et,
tout en reconnaissant qu'il cesse de distiller dès les premiers jours du printemps, alors que les travaux des champs nécessitent pour ses chevaux une nourriture plus substantielle, tout en reconnaissant aussi qu'il n'achète aucune récolte étrangère pour la distiller et qu'il n'emploie aucun agent chimique, elle l'a imposé, en vertu des articles 13 de la loi du 25 avril 1844 et 18 de la loi du 18 mai 1850, parce que, suivant elle, il se sert de machines ou ustensiles autres que ceux affectés aux travaux habituels de l'agriculture.
M. Hurlin s'est adressé au Conseil de préfecture qui a rejeté sa demande en dégrèvement par le seul motif suivant :
« Considérant qu'il résulte de l'instruction que le sieur HurIin emploie, pour la distillation de ses grains, des instruments et des appareils autres que ceux habituellement affectés aux travaux de l'agriculture, et que dès lors il n'est pas fondé à réclamer l'exemption accordée par l'article 43 de la loi du 15 avril 1844,
Arrête :
La demande du sieur Hurlin est rejetée. »
M. Hurlin s'incline, quant à présent, devant cette décision ; mais, si telle doit être l'application des lois précitées, si les principes qu'elles posent ont été sainement interprétés, c'est sur la théorie même que M. Hurlin appelle l'attention des agriculteurs.
Sans doute, on n'emploie les appareils distillatoires ni pour retourner la terre, ni pour moissonner les récoltes, ni pour panser les chevaux, et dans ce sens restreint, on ne peut les considérer comme habituell ement affectés aux travaux de l'agriculture ; mais, servant à produire une nourriture spéciale du bétail, ils se rattachent par le lieu le plus étroit à l'exploitation elle-même. En second lieu, si l'usage par des cultivateurs d'appareils distillatoires ne peut donner lieu à l'exemption établie par la loi de 1844, en faveur des cultivateurs qui se bornent à transformer leurs seules récoltes ; si cette exemption ne concerne que ceux particulièrement appelés bouilleurs de cru, on ne comprend pas que le Conseil d'Etat, lorsque des questions analogues à celle-ci lui sont soumises par des cultivateurs, se préoccupe des circonstances accessoires (agents chimiques, etc...) et ne rejette pas immédiatement, pour le seul fait d'usage d'appareils distillatoires, les demandes en dégrèvement qu'ils portent à son tribunal.
Ne semblerait-il pas étonnant, d'ailleurs, qu'au moment même où le gouvernement cherche à favoriser l'agriculture, soit par l'institution de concours plus nombreux, soit par des encouragements de toute nature, on laissât, si telle doit être son interprétation, subsister une loi qui aurait pour effet de mettre les actes de l'administration des contributions directes en désaccord avec les intentions du pouvoir central, et les conseils de préfecture, dans la fâcheuse nécessité d'arrêter l'agriculture dans cette voie progressive vers laquelle on s'accorde à pousser : la production et l'élève d'un bétail plus nombreux.
Veuillez bien agréez, monsieur le Rédacteur, l'assurance de mes sentiments les plus dévoués. Tony Marlier. (CdMo)
Samedi 16 février 1867
Un décret impérial du 5 février courant a distrait les sections de La Maxe, Thury, la Grange-d'Envie, Franclonchamp, et la Grange-aux-Dames de la commune de Woippy, pour en faire une commune distincte. (CdMo)
Dimanche 23 février 1868
Etude de Me Péridon, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3, successeur de Me Auguste Rollin.
Le lundi 9 mars 1868, à une heure de l'après-midi, à la ferme de Thury, commune de la Maxe, Me Péridon, notaire à Metz, procédera à la vente par adjudication en détail, d'un corps de ferme, composé de maison d'habitation et d'exploitation, et de 13 hectares 48 ares 28 centiares de terre en huit parcelles, situés sur les territoires de la Maxe, Devant-les-Ponts et Woippy ; les grandes pièces seront divisées si les amateurs le désirent. (Pour la désignation, voir les affiches).
Le lendemain, mardi 10 mars 1868, à neuf heures du matin, il sera procédé, au même lieu de Thury, dans les bâtiments de la ferme, à la vente
1° D'un train de culture, comprenant onze chevaux, quatre vaches, trois voitures à quatre roues à jantes larges, une voiture à quatre roues à jantes étroites, un char à battre le colza, un tombereau, une petite voiture à quatre roues, char à bancs suspendu sur ressorts, deux charrues, deux rouleaux, douze herses en bois et en fer, harnais de toute sorte, attirails de culture.
2° D'un mobilier de ménage, consistant en : literie, meubles, sacs pour la culture et généralement objets de toute nature composant le ménage. (MoMo)
Mercredi 18 mars 1868
Le 3 courant, un malfaiteur s'est introduit, dans la soirée, chez le sieur Poinsignon, rentier à la Maxe, et, après avoir pris une somme de huit francs dans un cabinet de décharge, a mis le feu au linge déposé dans cette pièce. Avec l'aide de ses voisins, le propriétaire a promptement arrêté le commencement d'incendie. Il éprouve une perte de 200 francs. (IdMo)