(Sans indication contraire, tous les articles sont extraits du Républicain Lorrain)
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Lundi 3 janvier 1972
Trois jeunes mineurs volent deux voitures qui sont retrouvées accidentées
Dans la nuit d'hier, trois jeunes gens âgés de moins de 18 ans, l'un demeurant à Woippy - Saint-Éloy et les deux autres habitant dans le quartier Chambière, se sont emparés de deux voitures en stationnement : une « 504 » et une « MG ». Ces voyous ont abandonné les véhicules, qui sont hors d'usage. Déjà spécialisés dans le vol de voitures, ces adolescents sont connus des services de police. L'un d'entre eux a été surpris sur l'autoroute Metz-Thionville, il y a quelques mois, dans une M.G. « empruntée ». Il avait pris la fuite alors que les agents de la brigade motocycliste voulaient l'appréhender.
Dimanche 9 janvier 1972
- La communion solennelle aura lieu le 21 mai prochain, jour de la Pentecôte. Se faire inscrire : pour Woippy-Centre et le quartier du Roi, au presbytère, 13, rue de Biche, tous les mercredis et vendredis du mois de janvier, entre 17 h 30 et 18 h 30 ; pour Woippy-Saint-Éloi, le quartier Boileau, Pré-Génie et Bonne-Fontaine, au presbytère, 2, rue Roget, tous les mardis et samedis de ce mois entre 18 h et 19 h. Prière d’apporter le livret de famille ou un certificat de baptême. Les enfants qui se suivent d’un an peuvent la faire ensemble. Après les inscriptions, les parents recevront une circulaire avec des renseignements complémentaires concernant les jours et heures de catéchisme. Pour la cérémonie, aucun costume n’est imposé. Liberté est laissée aux parents.
Mardi 11 janvier 1972
Heurts et malheurs
Heurté par un cyclomotoriste alors qu’il cheminait rue du Fort-Gambetta, hier matin vers 6 h 50, M. Hocine Bouguettouche, 37 ans, demeurant au foyer Sonacotra à Woippy-St-Éloi, a été contusionné. Il a rejoint son domicile après soins.
Mercredi 12 janvier 1972
DIVERS
Robert (13 ans) mortellement blessé par une voiture à Woippy-Saint-Éloi
Un écolier a été renversé par une voiture et mortellement blessé, hier soir, vers 19 heures, à Woippy-Saint-Éloi.
L’accident s’est produit chemin de Saint-Éloi, alors que l’adolescent regagnait, la classe terminée, le domicile familial, 3.31, rue Gabriel-Poulmaire.
Il s’agit de Robert GALLET, 13 ans.
Transporté à l’hôpital Bon-Secours par une ambulance des sapeurs-pompiers, Robert succombait à ses terribles blessures au cours de ce transfert.
Une enquête a été ouverte afin d’établir les circonstances exactes de ce drame.
Woippy-Saint-Éloi
Une petite chienne de 3 ans, à pelage long blanc et noir, tête noire à grandes oreilles et portant deux taches noires sur le dos à été perdue. Elle porte un collier vert. La personne qui l’a recueillie est priée de bien vouloir la rapporter à Mme Singer, 48, rue du Fort-Gambetta à Saint-Éloi.
Jeudi 13 janvier 1972
DIVERS
On recherche les témoins de l’accident mortel du chemin Saint-Éloi
Dans notre édition d’hier nous avons relaté l’accident qui a coûté la vie au jeune Robert GAILLET, 11 ans, renversé par une voiture mardi, vers 19 h 20, chemin de Saint-Éloi, alors qu’il regagnait son domicile 8/31, rue Gabriel-Poulmaire. Grièvement blessé il décédait durant son transfert à l’hôpital Bon-Secours. Robert faisait partie d’une famille de 9 enfants dont le père, M. Albert GAILLET, exerce la profession de livreur. Ses obsèques auront lieu demain vendredi, à 15 h 30, en la chapelle de Woippy-Saint-Éloi. A la suite de cet accident la brigade des accidents invite tous témoins à se faire connaître 3, rue Edmond-Goudchaux à Metz, tél. 68.28.95.
Jeudi 20 janvier 1972
LA GENDARMERIE DANS LES GRANDS ENSEMBLES
Au moment où l’on parle de vague de délinquance ou pénurie d’effectifs dans la police, la gendarmerie nationale lance une opération dans les grands ensembles, qui ne manque pas d’intérêt. Jeunes livrés à eux-mêmes, insuffisance des services de surveillance apparaissent comme les symptômes du mal, passivité de l’autre, rapidement, certains quartiers situés généralement dans la périphérie des villes deviennent des centres où règne la loi de la jungle. Pour compléter ce tableau, un manque d’équipements sportifs ou socioculturels, et l’on se trouve confronté au vrai problème : que faire de ces jeunes, comment les occuper, comment leur éviter les tentations que leur offrent les bandes de jeunes voyous ? C’est à cette situation critique que la gendarmerie nationale tente de faire face. Son opération, commencée il y a trois ans, à Créteil-Mont-Melsy, s’est avérée efficace à un certain niveau. C’est pourquoi, à l’exemple de la région parisienne, des antennes sociales s’implantent à présent en province.
Pour la première fois en Moselle
La Moselle se présente en précurseur provincial dans cette opération. Saint-Éloi, dans la banlieue de Metz, a été choisi pour l'installation de cette première antenne sociale en Lorraine, étant considéré à juste titre comme un lieu de prédilection pour des testes de ce genre. Véritable « cité-dortoir » abritant 6.000 personnes, Saint-Éloi suit une courbe ascendante, puisque l'on avance déjà le chiffre des 10.000 pour les années à venir. Ces zones déshumanisées souffrent de leur isolement et de l'insécurité entretenue par des troupes de jeunes oisifs. Il faut ajouter le caractère cosmopolite de cette grande banlieue où l'on ne compte pas moins de vingt nationalités, dont une majorité de Nord-Africains et d'Italiens. Les contacts sont d'autant plus délicats que la mentalité de certains n'est pas toujours compatible avec celle des voisins.
Huit gendarmes dans une cité
Le « centre de ralliement » a été désigné à Saint-Éloi, mais ce choix ne limite en rien la zone de prospection des gendarmes appartenant à cette brigade spéciale. Plappeville, Lorry-les-Metz, La Maxe, Saulny et Woippy, forment la tournée que chaque matin, une « Estafette » entreprend pour aller au-devant de l’habitant.
« Saint-Éloi n’est pas un pôle de concentration ou d'attraction, nous a déclaré le colonel Bardi, commandant le groupement de la Moselle, la vocation de la gendarmerie est de créer le contact et d'aller vers l’habitant. Cette mise en confiance est indispensable, pour arriver à faire comprendre aux gens que nous ne sommes pas là pour les verbaliser ou leur faire des reproches, mais pour les assister et éventuellement les protéger ».
L'effectif de cette brigade de Saint-Éloi est de huit gendarmes tous choisir parmi les meilleurs de l'arme. Formés psychologiquement, ils ont été préparés pour travailler dans ces conditions un peu particulières, se trouvant mêlés directement aux civils. Les bureaux sont dans un immeuble comme les autres, leurs logements mitoyens de ceux des ouvriers ou des fonctionnaires qui vivent à Saint-Éloi. Leur chef, le futur adjudant Giovannini, connaît très bien le territoire qui lui est imparti, puisqu’il était jusqu'à la fin de cette année, détaché à la compagnie ayant déjà sous sa protection Saint-Éloi et ses environs, tout comme son adjoint, le chef Dupont.
Prévenir plutôt que réprimer
Si l’un des buts essentiels de cette antenne est de faire diminuer au plus vite les délits de toutes sortes dans ces quartiers ou ces communes, il ne s'agit en rien de répression. La gendarmerie a choisi la persuasion : « Les enquêtes qui nous sont demandées nous arrivent généralement du juge des enfants, pour déterminer l'influence du milieu sur les actes de l'enfant, nous précisa le chef Giovannini. Nous évitons de sévir. En cas d'infraction mineure, nous essayons avant tout de convaincre les jeunes de ne point recommencer et d'êtres raisonnables. A l'occasion, nous faisons de l'assistance, en rendant des services plus personnels à certains d'entre eux qui, par exemple, cherchent du travail. A la longue, les jeunes nous sauront gré de nos interventions et beaucoup n’hésiteront plus à venir se confier à nous ».
Cette tolérance et cette compréhension apparaissent au colonel Bardi comme primordiales pour mener à bien cette expérience qu'il espère voir se multiplier : « Il y a longtemps que, chiffres en main, je me battais pour que Saint-Éloi soit doté d’une brigade. Désormais, nous y sommes parvenus grâce à la compréhension des différentes instances. Il s’agit maintenant de faire nos preuves. Nous ne voulons point brûler les étapes et progressivement nous cherchons à nous rapprocher de la population sans arborer le spectre du képi. En cela, le mode de vie de nos hommes a facilité cette adaptation, puisqu’ils vivent dans les mêmes conditions que les civils. Ils vont aux supermarchés comme tout le monde, sont gênés par les moyens de circulation précaires comme tout le monde… et leurs enfants vont à l’école du coin comme leurs petits camardes ».
« Nous nous sentons en sécurité »
La voix de la population n'a pas tardé à se faire entendre pour soutenir cette opération, telle cette mère de famille qui allait chercher sa fillette à l'école : « Si vous saviez comme nous sommes contents de voir ici des gendarmes. On nous oubliait complètement, quelques fois on voyait passer une voiture noire, mais c'était épisodique. Maintenant, les gendarmes sont sur place, nous nous sentons plus en sécurité. Je redoutais toujours de laisser ma fille jouer toute seule, maintenant je suis plus tranquille ».
Les familles des gendarmes se sont très bien faites à cette nouvelle vie : « Nos voisins nous ont vu arriver avec une certaine prudence, nous déclara la femme d’entre eux ; les « barrières » sont tombées ; nous cohabitons parfaitement. Il y a quelques jours, une petite fille avait disparu, mon mari est parti avec le chef Giovannini à sa recherche et ils l'ont retrouvée en train de jouer près de l’école. Cette réussite a détendu l'atmosphère et nous sommes maintenant à leurs yeux des voisine comme les autres ». Des voisins qui ont fait l'unanimité : un employé de banque qui a délaissé le soleil de la Canebière pour venir travailler à Metz, ne nous a-t-il pas avoué qu'il était heureux de voir les gendarmes, d'autant plus que le chef de la brigade est méridional et qu’ainsi, ils pourront, en été « jouer aux boules ensemble ! ».
« Une main de fer dans un gant de velours »
Il faut insister sur l’action de la municipalité de Woippy qui favorisa l’implantation de cette gendarmerie. En effet, à l’heure où Woippy-Saint-Éloi aborde un niveau d’expansion important, de nouvelles structures doivent être établies pour subvenir aux besoins toujours grandissants de cette population active. La gendarmerie symbole de la sauvegarde et de la surveillance, devient par là même un élément essentiel dans ce plan de rénovation. M. Debs, maire de Woippy, exprima sa satisfaction devant l'arrivée des gendarmes : « Nous sommet très heureux de pouvoir accueillir enfin cette brigade, la période d'installation est désormais terminée, et notre maréchaussée peut commencer un travail qui, de toute évidence, doit être fructueux. Un problème : l'accès et l'environnement laissent à désirer. Nous allons nous efforcer de faire quelque chose au plus vite. Les gendarmes s’intégreront facilement, car ils ont un esprit de compréhension qui correspond parfaitement au caractère de mes administrés. Ils auront parfois des tâches ingrates, mais si l’on veut vivre en paix, il faut respecter l’esprit communautaire qui est le nôtre. C’est un peu la main de fer dans le gant de velours ».
Quelques lacunes restent à combler et plus particulièrement quant à l’accès au poste. Lentement, mais sûrement, il s’agit maintenant de s'atteler à la finition. D'ores et déjà, la gendarmerie vit à l'heure des grands ensembles à Saint-Éloi. À litre indicatif, l’intitulé téléphonique de cette brigade : 68.48. 32.
Heurts et malheursRoute de Thionville, à Woippy, une jeune cyclomotoriste a été victime d’une chute. Il s’agit de Mlle Yolande Bonaventura, 17 ans, demeurant 17, rue Victor-Poulain, qui a été transportée à Sainte-Blandine.
JOURNÉE DU SANGLe centre départemental de transfusion avec l’accord de la municipalité et le concours du comité de la section locale de la Fédération mosellane des donneurs de sang bénévoles, lance un pressant appel à tous les habitants de Woippy-Centre, des Quatre-Bornes, des cités du Roi, Bonne-Fontaine et Saint-Éloy, afin qu’ils participent nombreux à la journée du sang organisée le samedi 29 janvier, de 16 heures à 19 h 30, au centre social familial et culturel, 1, rue du Chapitre, à Woippy-Saint-Éloy.
WOIPPY-ST-ÉLOI
Création d’une nouvelle association de loisirs éducatifs et culturels
Réuni au centre familial, une vingtaine de personnes ont pris la décision de créer une association dont le titre est « Association loisirs éducatifs et culturels des familles de Woippy-Saint-Éloi ».
Le conseil d'administration est en place et le bureau a été élu à bulletin secret avec en qualité de président M. Mertes J.-P. ; vice-présidents MM. Aurard René et Lienhard Albert ; secrétaire, M. Mertes ; adjoint, Mme Bendetti Rosine : trésorier, M. Lienhard Camille, adjoint, M. Pierron Camille ; commissaires aux comptes Mme Pierre Odette et M. Risa Pierre.
Après la lecture du bilan 1971 et de trois mois d'existence fut adopté à l'unanimité. Pour le début de 1972 le nombre d`enfants inscrits a doublé et compte tenu de cette perspective le montant de la participation a été fixé à 1 F.
Un concours de belote est prévu pour le mois de février.
Le jour de l'assemblée constitutive a été fixé au 29 janvier. Les parents sont invités à y prendre part.
Les répétitions pour enfants se font le samedi de 15 à 17 h : danses écossaises, resp. Mme Zamotelly ; mini-majorettes, resp. Mlle Pierre, le dimanche de 15 à 17 h : groupes de majorettes et de drapeaux, resp. Mlle Mertes Jeanne. Ces répétitions se font au centre familial, rue du Chapitre.
Mercredi 26 janvier 1972
WOIPPY-ST-ÉLOI
Le centre départemental de transfusion sanguine avec la participation de la municipalité de Woippy et de concours de la Fédération mosellane des donneurs de sang, lance un pressant appel à tous les habitants de Woippy-Centre, Quatre-Bornes, cité Le Martet, cité du Roi, Boileau, Bonne-Fontaine et Saint-Éloy afin qu’ils participent très nombreux à la journée du sang organisée samedi 29, de 16 à 20 heures dans les locaux du Centre culturel social et familial, 1, rue du Chapitre à Woippy-St-Éloy.
Mercredi 27 janvier 1972
NÉCROLOGIE
M. Emile GAILLARD vice-président de l’A.S. SAINT-ÉLOI
C’est avec peine que la population du quartier Saint-Éloiloi, les sportifs de Woippy et des environs, apprendront le décès de M. Emile Gaillard, âgé de 60 ans, vice-président de l’A.S. Saint-Éloi. Domicilié 39, rue Ferdinand-Sechehaye, le défunt, électricien retraité, avait été l’un des membres fondateurs les plus actifs de l’Association Sportive du quartier Saint-Éloi. Depuis la création de cette dernière société, les amateurs du ballon rond pouvaient voir les samedis et dimanches le brave « père Mimile » encourager ses protégés, sur les différents stades de la région messine.
Ses obsèques auront lieu demain vendredi, à 15 h 30, en la chapelle rue Roget.
Rappelons que le défunt qui était natif d’Isigny-sur-Mer (Calvados) était venu se fixer dans notre région bien avant la dernière guerre.
Nos condoléances à toute la famille.
WOIPPY-ST-ÉLOI
Association populaire familiale
Les familles dont les enfants désirent fréquenter les jeudis éducatifs doivent se faire inscrire au Centre social, à partir du lundi 31 janvier et jusqu’au mercredi 2 février, de 14 à 16 h. Toute inscription doit être accompagnée de l’adhésion à l’A.P.F.
Des machines collectives sont à la disposition des membres adhérents chez M. Block, 49-102, rue J.-P. Pêcheur, et chez Mme Spaeth, 15, rue F.-Sechehaye.
Des consultations ménagères auront lieu prochainement.
Samedi 29 janvier 1972
JOURNÉE DU SANG
Toutes les personnes de Woippy-Centre et des différents quartiers annexes aptes à offrir leur sang, sont invités à participer à la Journée du sang, qui a lieu ce samedi 29, de 16 à 20 heures, au Centre Culturel, 1, rue du Chapitre, au Quartier Saint-Éloi.
- La pharmacie Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye au quartier Saint-Éloi sera ouverte demain dimanche de 19 à 20 heures.
Dimanche 30 janvier 1972
OBSÈQUES
Une foule nombreuse est venue rendre un dernier hommage à M. Emile GAILLARD, vice-président de l’A.S. Saint-Éloi, décédé à l’âge de 60 ans.
La messe de requiem fut célébrée par M. l’abbé SPANG, de l’équipe sacerdotale.
Parmi les témoignages de sympathie apportés à la famille de défunt, on remarquait ceux de plusieurs conseillers municipaux, les présidents et représentants de l’Association Sportive et des différentes sociétés du quartier Saint-Éloi, etc.
Nous renouvelons nos condoléances à la famille.
Jeudi 3 février 1972
• Le samedi 12 février quatre mariages auront lieu dans la localité : ceux de M. Robert Becker, ouvrier, demeurant 26, rue Roget, avec Mlle Anne Clemens, même adresse.
- De M. Michel Delauzum, manutentionnaire, 23, rue Victor-Poulain, avec Mlle Joëlle Gorius, femme de ménage, 21, rue Victor-Poulain.
- De M. Albert Petitjean, pontonnier, 3-24, rue Roget, avec Mlle Mauricette Mathieu, même adresse.
- De M. Jacques Ruffenach, vendeur-magasinier, 30-24, rue du Chapitre, avec Mlle Chantal Botzem, caissière, 55, rue Jean-Pierre-Pêcheur.
Samedi 5 février 1972
Heurts et malheurs
Dimanche 6 février 1972
Heurts et malheurs
Hier, vers 15 h 30, rue du Fort-Gambetta, à Woippy-Saint-Éloi, la petite Régine WYRWAS, cinq ans, dont la mère, qui est veuve, habite 15, rue Victor-Poulain, traversait la chaussée avec sa petite sœur, âgée de six ans et d’autres enfants.
Soudain survint une « 2 CV » se dirigeant vers La Maxe qui heurta la tête de l’écolière avec la clenche gauche de la portière avant gauche.
Grièvement blessée à la tête, la petite victime a été transportée à l’hôpital Sainte-Croix par l’ambulance des sapeurs-pompiers.
À ce sujet, les témoins du heurt sont priés de se présenter à la brigade des accidents, 3, rue Edmond-Goudchaux, tél. 68.28.95.
LES PARENTS D’ÉLÈVES DE SAINT-ÉLOI : « LA SITUATION SCOLAIRE DU QUARTIER EST GRAVE »
Les membres du bureau de l'Association des parents d'élèves se sont réunis en session extraordinaire afin d’étudier la situation scolaire du quartier, qui, affirment-ils, est très grave : plus de 350 élèves perdent une heure et demie en trajets inutiles, ce qui entraîne pour eux une fatigue supplémentaire et pour les familles des frais plus lourds.
À la rentrée de septembre 1972, plus de 900 enfants seront en âge de fréquenter le CES Saint-Éloi, qui n'est encore qu'à l'état de projet.
La situation est alarmante, c'est pourquoi le bureau, fermement décidé à passer à l'action, a convoqué en réunion extraordinaire les membres du comité de l'A.P.E. le mercredi 9 février, à 20 h 30, au centre familial et social de la rue du Chapitre.
- M. Jean SEGARRA, âgé de 37 ans, demeurant 32-30, rue du Chapitre à Woippy, employé à la ville de Woippy, a fait une chute hier soir vers 20 heures. Transporté à l’hôpital Sainte-Croix par les ambulances de Metz-Nord, M. Segarra souffre d’une fracture du tibia et de péroné.
Lundi 7 février 1972
Heurts et malheursSérieusement blessé au cours d’une rixe
Hier en début d’après-midi, les sapeurs-pompiers ont pris en charge, rue Ferdinand-Sechehaye à Woippy, un homme qui avait été sérieusement blessé à la tête au cours d’une rixe. Il s’agit de M. Pierre ECK, 37 ans, demeurant 67, rue Roget. Il a été transporté à l’hôpital Ste-Croix.
Mardi 8 février 1972
DIVERS
Renversée par une voiture la petite RÉJANE (5 ans) a succombé à ses blessures
Dans notre édition de dimanche, nous avons relaté les circonstances d’un accident survenu samedi, vers 15 h 30, rue du Fort-Gambetta, à Woippy-Saint-Éloi. La petite Réjane WYRWAS, âgée de 5 ans, traversait la chaussée, en compagnie de sa sœur et d’autres enfants, lorsqu’elle fut heurtée par une voiture qui se dirigeait vers La Maxe. Grièvement blessée à la tête par une clenche de la portière avant gauche de la voiture, la fillette fut prise en charge par les sapeurs-pompiers et transportée à l’hôpital. Elle ne devait cependant pas survivre à ses blessures et succombait dans le courant de la journée de dimanche.
Réjane était la dernière d’une famille de huit enfants déjà durement éprouvée. En effet, il y a trois ans, le père de famille, M. Léon Wyrwas, avait été enlevé à l’affection des siens.
Les obsèques de la fillette seront célébrées aujourd’hui mardi, à 14 h 30, au cimetière de Woippy.
Nous présentons nos sincères condoléances à toute la famille.
ACTIVITÉS SOCIALES AU QUARTIER ST-ÉLOI
Des rencontres et réunions ont lieu, au centre social et culturel, rue du Chapitre.
Les mercredis et vendredis, de 14 à 17 heures, les personnes âgées se réunissent ; un goûter leur est servi ou des jeux les attendent.
Le mercredi la CANNAM organise une consultation ménagère pour les Nord-Africains du quartier.
La jeune association loisirs éducatifs et culturels des familles de Woippy-Saint-Éloi organise des répétitions toutes les semaines. Mini-majorettes, le samedi, de 15 à 16 heures, sous la direction de Mlle Béatrice Pierre.
Danses écossaises et majorettes, le dimanche, de 15 à 16 heures, sous la responsabilité de Mme Marie Sanotteli et Mlle Jeannette Mertes.
Le concours de belote aura lieu à la date du 12 février.
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L'association « Loisirs éducatifs et culturels » de Woippy-Saint-Éloi a appris avec regret le décès accidentel d’une jeune majorette du groupe, Réjane Wyrwas, arrachée à l’affection de sa famille à l’âge de 5 ans.
Aussi l’association prie ses membres de bien vouloir assister aux obsèques qui auront lieu aujourd’hui, mardi, à 14 h 30, au cimetière de Woippy.
CINQ MARIAGES SAMEDI
Samedi prochain 12 février, cinq jeunes couples prononceront le « oui » qui les unira pour ta vie.
En la chapelle St-Éloiloi, rue Roget, de 14 h à 18 h, seront unis : M. Robert BECKER, ouvrier, 28, rue Roget, avec Mlle Anne CLEMENS, même adresse ; M. Michel DELAUZIN, manutentionnaire, 23, rue Victor-Poulain, avec Mlle Joëlle GORIUS, femme de ménage, 21, rue Victor-Poulain ; M. Albert PETITJEAN, pontonnier, 8-24, rue Roget, avec Mlle Mauricette MATHIEU, même adresse ; M. Jacques RUFFENACH, vendeur - magasinier, 30-24, rue du Chapitre, avec Mlle Chantal BOTZEM, caissière, demeurant 55, rue Jean-Pierre-Pêcheur.
Nos félicitations aux familles et meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
Mercredi 9 février 1972
Revenant de la revue un porte-drapeau victime d’un accident route de Thionville
Un habitant de Woippy-Saint-Éloiloi, M. Joseph Dibinger, 64 ans, demeurant 10, rue Corneille-Agrippa, a été retrouvé sans connaissance hier soir, vers 19 h 25, étendu sur la route de Thionville, à hauteur du N° 103. Près de lui son cyclomoteur au cadre duquel était attaché, enroulé autour de sa hampe, le drapeau que M. Dibinger avait porté à l’occasion de la prise d’armes organisée place de la République pour le départ du général Valentin.
Le malheureux se trouvait au moment où il fut découvert à côté d’un camion parfaitement éclairé, et l’on se perd en conjectures sur les causes de l’accident dont il a été victime. Aussi, toute personne susceptible d’apporter un témoignage est priée de se faire connaître à la brigade des accidents à Montigny, 3, rue Edmond-Groudchaux (téléphone 68.28.95).
M. Dibinger a été transporté par l’ambulance des sapeurs-pompiers à l’hôpital Bon-Secours où les médecins ont constaté une fracture du crâne.
INAUGURATION DES MAGASINS GLAD
QUI ONT QUINTUPLÉ LEUR SURFACE
Sur l’un des axes de circulation du quartier de Woippy - Saint-Éloi, les habitants ont depuis plusieurs années la possibilité de s’approvisionner en produits de première nécessité auprès du commerce multi-services GLAD, 17, rue du Fort-Gambetta.
Derrière la vitrine illuminée dans le soir d’hiver, les clients ont toujours été assurés de trouver sourire et chaleureux accueil. Mais depuis de longs mois, bien des mères et des pères de familles avaient exprimé le souhait que ce quartier populaire possède une unité commerciale offrant sur un même emplacement un éventail encore plus complet de produits.
Grâce au dynamisme de M. et Mme Glad, ce souhait est devenu réalité. Passant de la surface initiale de 89 m
2 à celle, plus que quadruplée de 389 m
2, le magasin, après de vastes travaux qui viennent de s’achever, était en mesure lundi soir, d’accueillir pour un cocktail d’inauguration, les personnalités et les ombreux amis qu’ont su se faire par leur gentillesse et leur serviabilité, les sympathiques propriétaires.
Désormais, la clientèle est assurée de trouver chez GLAD, « UN SHOP HOMMES ET DAMES » présentant les gammes les plus complètes et les plus « dans le vent » du « prêt-à-porter ».
La confection pourra aussi être assurée. C'est là l’une des spécialités nouvelles mais l’on trouvera aussi des rayons fournis dans : la droguerie, les articles de bazar, l’épicerie, le tabac, les journaux, les chaussures, la bonneterie, la mercerie, sans oublier le blanchissage - teinture - nettoyage des vêtements sous la signature de « Pierrette - Teintnet ». Nous n’aurons garde d’oublier le service de gaz butane et celui de distribution de Mazout...
Parmi les personnalités qui entouraient M. et Mme Glad et le dévoué personnel, on notait la présence de MM. Moitry, 1er adjoint, représentant M. Debs, maire de Woippy, souffrant ; Floret et Drosse, adjoints ; ainsi que les conseillers municipaux de Woippy, dont Mme Glad fait partie ; Feltz, président de la CMDP de Woippy et sous-directeur de la Banque de Crédit Mutuel Lorrain de Metz ; Fabert, président de l'ACM ; Giovannini, commandant la nouvelle brigade de gendarmerie de Woippy ; Depeige, inspecteur commercial ; ainsi que les représentants des entreprises participantes et des firmes représentées par les produite offerts au public.
NOTRE PHOTO : M. et Mme GLAD au milieu d’une partie des nombreuses personnalités.
Jeudi 10 février 1972
Pour le respect du repos du voisin
Vivre dans une H.L.M. exige plus ou moins une vie commune. Les bruits de certains locataires, lors de fête de famille ou autre, sont entendus par tous les occupants de la même entrée, et souvent après vingt-deux heures et tout le voisinage ne peut ainsi se reposer.
De nombreuses plaintes à ce sujet sont déposées à la mairie, mais il est inconcevable de nos jours qu’il faille l’intervention des services de police pour amener tout le monde à respecter les lois, alors qu’un peur de compréhension de chacun aplanirait beaucoup de querelles et satisferait la majorité.
Vendredi 11 février 1972
Situation scolaire dramatique à Saint-Éloi
Une assemblée extraordinaire à réuni mercredi toutes les A.P.E. de Woippy en présence d’un représentant de la Fédération des conseils de parents d’élèves.
L’analyse précise de la situation scolaire basée sur une enquête minutieuse fait apparaître qu’actuellement 350 élèves sont transportés journellement dans onze établissements scolaires de Metz ; à la rentrée prochaine, 550 autres élèves seront en âge de fréquenter un C.E.S. ce qui fera donc un total de 900 enfants. Cette situation est inacceptable.
En effet, ces enfants encore d’un jeune âge, subissent un préjudice du fait des fatigues imposées par les transports ; par ailleurs, des frais de transport pèsent lourdement sur le budget des familles.
En conséquence, les différentes associations ont décidé de demander une audience à M. le Préfet, à M. l’Inspecteur d’académie et à MM. les Maires de Metz et de Woippy pour souligner la gravité du problème et le souci des parents de garantir l’avenir de leurs enfants et d’exiger des solutions rapides.
Samedi 12 février 1972
MARIAGE
Mlle Chantal BOTZEN, caissière au « Baudiscount » de la Patrotte, domiciliée 55, rue Jean-Pierre-Pêcheur, prendra pour époux, aujourd’hui samedi, à 17 h, en l’église Saint-Éloi, M. Jacques RUFFENACH, magasinier à la DAVUM, demeurant 30-24, rue du Chapitre.
Aux futurs époux, nous présentons nos meilleurs vœux de bonheur.
Mardi 15 février 1972
Victimes d’accidents deux sexagénaires succombent à leurs blessures
Dans la soirée du mardi 8 février, vers 19 h 25, route de Thionville, on découvrait près d’un camion en stationnement, à hauteur du N° 123, le corps inanimé d’un cyclomotoriste. Ce dernier, M. Joseph Dibinger, 64 ans, mécanicien retraité des T.C.R.M., ancien FFI et trésorier du groupement des porte-drapeaux de la Moselle, demeurant 10, rue Corneille-Agrippa à Woippy-Saint-Éloi, était atteint d’une fracture du crâne. Il fut transféré à l’hôpital St-julien de Nancy, et c’est dans cet établissement qu’il devait succomber à ses blessures. Les obsèques auront lieu demain, à 9 h 30, a, l’église Saint-Clément.
Il est demandé à tout témoin éventuel de bien vouloir se faire connaître d’urgence à la brigade des accidents, 3, rue Edmond-Goudchaux à Metz (tél. 68.28.95)
(…)
Mercredi 16 février 1972
Heurts et malheursUn cyclomotoriste, M. Fernand AUBIN, 36 ans, demeurant 32, rue de Ryneck, à Woippy - Saint-Éloi, qui circulait vers Maizières-lès-Metz, a percuté hier matin à 6 h 15, un camion en stationnement route de Thionville.
Blessé au visage, M. Aubin a été transporté à l’hôpital Belle-Isle par l’ambulance des sapeurs-pompiers.
Aujourd’hui obsèques de M. Joseph Dibinger
Comme relaté hier, M. Joseph Dibinger, retraité des T.C.R.M., domicilié rue Corneille-Agrippa à Woippy-Saint-Éloi, est décédé des suites de ses blessures.
Le défunt était surtout connu par son activité sportive. Il avait été membre fondateur du Racing-Club Metz qui, voici une dizaine d’années devint l’A.R.R. Metz, sous l’impulsion de M. Muller, l’actuel président. Le défunt se dévoua sans compter et tous les dimanches on pouvait le voir sur les différents stades de la région.
Il était également trésorier, en tant qu’ancien F.F.I., du groupement des porte-drapeau de la Moselle.
Ses obsèques auront lieu ce mercredi, en la chapelle Saint-Clément, rue du Pontiffroy à Metz.
Depuis quelques années, il jouissait d’une retraite amplement méritée, après avoir rempli une vie de labeur aux T.C.R.M. de Metz.
À son épouse, née Gertrude Wolf, et à la famille nous adressons nos sincères condoléances.
Vendredi 18 février 1972
Trois écoles de WOIPPY avaient été cambriolées
Les gendarmes de St-Éloi arrêtent le voleur et récupèrent une grande partie du butin
Fondée le mois dernier, la gendarmerie du quartier St-Éloi à Woippy, après une courte période de « rodage » vient d’inscrire sa première affaire à son palmarès 1972.
Il s’agit de l’arrestation d’un jeune cambrioleur qui depuis quelques mois avait pillé trois écoles de Woippy.
Le délinquant a été écroué hier.
Sept receleurs ont également été interceptés et une grande partie du butin a été récupérée.
Depuis près d’un mois les gendarmes de Saint-Éloi recherchaient le nommé Alain K., 17 ans et demi, qui faisait l’objet d’un mandat d’amener du juge d’instruction.
Par ailleurs, le jeune homme était soupçonné d’un cambriolage dans un magasin des « Eco » route de Plappeville. Enfin, il s’était évadé au mois de décembre de l’IPES de Neufchâteau où il avait été placé à la suite de nombreux méfaits.
Pour s’enfuir de la région de Neufchâteau, il avait d’ailleurs dérobé une voiture en compagnie d’un camarade.
Les gendarmes savaient que depuis ce temps, il vivait de rapines, se cachant chez des amis complaisants. Avant-hier, ils le retrouvèrent et le placèrent en état d’arrestation. Le jeune homme ne tarda pas à avouer trois cambriolages.
A la brigade de Woippy - Saint-Éloy un gendarme s’emploie à faire l’inventaire du butin récupéré. |
Dans la nuit du 6 au 7 janvier, il avait « visité » l’école de garçons de Woippy-Centre, emportant un magnétophone, un téléviseur, un électrophone, une machine à écrire, un poste de radio, une horloge électrique et plusieurs autres objets.
Le préjudice fut estimé à 4.000 F.
A l’école de filles de Woippy-Centre, il avait dérobé un guide-chant, un poste de radio et un électrophone.
Enfin, au groupe scolaire de la rue Roget à Saint-Éloy, il était entré en jetant un pavé dans une fenêtre. Il s’était, approprié un poste de télévision, un électrophone et divers objets d’une valeur de 3.000 F.
Il est probable qu’une partie des méfaits ait été accomplis en compagnie de son frère arrêté il y a quelques jours par la police pour d’autres faits.
Le délinquant avait trouvé un complice en la personne d’un père de neuf enfants qui se chargeait de trouver des acquéreurs pour le butin. Les gendarmes ont ainsi interpellé sept receleurs qui ont restitué une grande partie des objets volés.
Dimanche 20 février 1972
Heurts et malheurs
Victime d’un accident rue Mazelle hier vers 1h 15, Mme Marie Caponigro, 34 ans, demeurant 4, rue Gabriel-Poulmaire à Woippy, a été blessée et transportée à Belle-Isle par les sapeurs-pompiers.
LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE LA CONSTRUCTION PROCHAINE DU QUATRIÈME GROUPE SCOLAIRE AU QUARTIER SAINT-ÉLOI
Des empêchements de dernière minute devaient retarder à plu sou moins longue échéance, la construction d’un quatrième groupe scolaire à Saint-Éloi.
C’et à cet effet que M. Georges Moitry, premier adjoint, M. André Debs, maire, étant actuellement immobilisé, à la suite d'une chute survenue à la sortie de la mairie, a convoqué le conseil municipal en séance extraordinaire.
À la majorité des membres présents, l'assemblée s'est prononcée sur le choix du terrain d'implantation du quatrième groupe scolaire à Saint-Éloi et sur le procédé de construction : celui de la préfabrication, demandant en outre une rectification des limites territoriales avec Metz pour permettre l'implantation du groupe, entièrement sur Woippy, chargeant un architecte d'établir l'avant projet et sollicitant les autorisations administratives nécessaires pour débuter rapidement les travaux.
D'autre part, et toujours dans le but d'aménager les installations de ce quartier, le conseil a demandé l'inscription de la commune au VIe Plan pour la construction d'un gymnase type C à Saint-Éloi.
Avant de clore la séance, M. Moitry aborda une autre question qui ne concerne pas ce quartier, mais toujours d'ordre scolaire.
Il s'agit de la désignation des membres qui feront partie du bureau d'adjudication des travaux de construction de deux nouvelles classes maternelles à l'école du centre et de 1a même réalisation au quartier du Roi. L'ouverture des plis est fixée au jeudi 2 mars, à 14 h 30 en mairie.
Mercredi 23 février 1972
Les problèmes scolaires du quartier Saint-Éloi
L’Association des parents d’élèves de St-Éloi communiquent :
« Lors de l’entrevue qu’elle a eue avec M. l’Inspecteur d’Académie et M. l’Inspecteur départemental de l’Education nationale de la circonscription de Metz-I, l’association des parents d’élèves de St-Éloi a exposé la situation scolaire du quartier St-Éloi. Elle a insisté sur la gravité de cette situation et la nécessité de construire très rapidement le CES.
Les autorités académiques ont répondu qu’elles étaient très conscientes de ce problème et qu’elles mettraient tout en œuvre pour qu’uns solution soit apportée très rapidement.
Pour sa part, la municipalité de Woippy est également consciente du problème, mais ce n’est pas suffisant. En effet, connaissant les difficultés qui se sont présentées pour l’acquisition des terrains où sera construit le groupe IV, l’association craint qu’une situation analogue ne se reproduise si des mesures énergiques ne sont pas prises à l’encontre de certains promoteurs.
Dans les jours qui suivent, l’APE sera reçue par M. le Préfet de Région et par M. le Maire de Metz, qui sont également concernés par ce problème. »
Vendredi 25 février 1972
NOTÉ POUR VOUS
Dans le cadre des activités ménagères, une information sur le lait, et présentation commerciale, se ... place dans les repas, aura lieu mardi 29 février, de 14 à 16 heures, au centre socioculturel, rue du Chapitre, dans le quartier Saint-Éloi.
Mardi 29 février 1972
• Dimanche prochain seront célébrées les fiançailles entre Mlle Marie-France FAGGIANO, approvisionneuse au magasin Baudiscount de la Patrotte et M. Enrique REY, mécanicien à la société Prafer. Les deux jeunes gens sont les enfants, d’une part de M. et Mme Vito Faggiano, maçon, domiciliés 6, rue Roget à St-Éloi ; d’autre part de M. et Mme Eliberto Rey, mécanicien également à la Ste Prafer, demeurant à la cité Sonacotra C-26, toujours à St-Éloi. Nos félicitations et meilleurs voues aux futurs fiancés et compliments aux familles.
Vendredi 3 mars 1972
C’est en la chapelle de Saint-Éloi que demain samedi, à 17 heures, sera célébré le mariage de M. Gérard Blond, monteur en chauffage-sanitaire, fils de Mme et M. Gabriel Blond, employé aux usines Scholtès, et domiciliés 37, rue de Ryneck, avec Mlle Chantal Pinck, dont les parents résidents au 35, de la même rue.
Vendredi 4 mars 1972
Du trafic de voitures volées au pillage d’une fromagerie !
Une dizaine d’arrestations opérées par les gendarmes de WOIPPY - ST-Éloi
En l’espace de quinze jours, les gendarmes de la nouvelle brigade de Woippy-Saint-Éloi en sont à leur deuxième opération d'envergure contre les délinquants de toutes sortes. Récemment, ils avaient arrêté les auteurs d'une série de cambriolages dans les écoles du secteur de Woippy. Mardi, ils ont interpellé une dizaine de personnes qui ont participé soit à des vols de voitures, soit à d'autres délits.
Les principaux meneurs de cette équipe André X, 20 ans et Daniel X, 19 ans, de Woippy, ont été écroués à la maison d'arrêt. Les autres, Philippe X, 21 ans, demeurant à Montigny-lès-Metz ; Jean-Marie X, 21 ans ; Marie-Jeanne X, l9 ans ; Paulette X, épouse X, 26 ans ; Andrée X, 21 ans ; Robert X, 23 ans et deux mineurs de 17 ans ont été laissés en liberté provisoire.
L'enquête a débuté à la suite d'un contrôle nocturne effectué à Woippy, par la brigade de Saint-Éloy. Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1 h 30 du matin, les gendarmes demandèrent leurs papiers à un groupe de jeunes qui déambulaient dans les rues. L'un déclara : « Nous revenons d'écouter des disques ». Mais les gendarmes remarquèrent qu’ils avait les mains pleines de cambouis et trouvèrent cela étrange. Le lendemain, ils approfondirent la question et apprirent, qu'en fait, le groupe avait « brico1é » plusieurs voitures volées.
Au cours de l'interrogatoire, les délinquants reconnurent qu'ils avaient dérobé trois « Ami 6 ». Les véhicules avaient été dépouillés de leurs accessoires et de leur batterie.
Par la suite, les gendarmes devaient apprendre que X, le mauvais génie de la bande, se livrait à un véritable trafic de voitures volées entre la France et le Luxembourg. Ils ont d'ailleurs saisi des plaques d'immatriculation luxembourgeoises qui servaient à maquiller les voitures.
X et quelques-uns de ses complices ne s'embarrassaient guère de scrupules pour leurs achats. Tous leurs vêtements, vestes, pantalons, chaussures, etc., provenaient de vols dans les grands magasins de Metz, Thionville et Hayange.
Le reste du groupe a participé à des vols de moindre importance mais qui, à la longue, portaient cependant un gros préjudice aux victimes. Il a été ainsi établi que la plupart d'entre eux se chauffaient avec du charbon volé au préjudice de Madame Fléres, née Marie Badoit, négociante en combustibles. Cette dernière s'est d'ailleurs plainte de la disparition de plusieurs tonnes de charbon. En outre, au mois d'août 1971, une partir de la bande avait vo1é plusieurs centaines de fromages au dépôt FROMALOR, de Woippy. Ils avaient emporté leur butin à l'aide de trois grands sacs et avaient mangé du fromage pendant des semaines.
A Woippy-Saint-Éloi, la grande majorité de la population se félicite de l'action des gendarmes. Leur présence et leurs rondes contribuent en effet à assurer la protection des biens et la sécurité des personnes. Les gens du quartier n'hésitent d'ailleurs pas à venir à la brigade de la rue Charcot pour confier leurs craintes lorsque certaines bandes se montrent menaçantes. A leur mission de prévention et de répression des délits, les gendarmes de Saint-Éloy joignent une action sociale dont les effets commencent à se faire sentir dans ce quartier.
• Le concours de belote organisé par l'Association des loisirs et culture des familles de Woippy - Saint-Éloi, prévu pour le 5 mars, est reporté au dimanche suivant.
Lundi 6 mars 1972
Demain, obsèques de Mme Vve Marcel ELTGÈS
En 1960, M. et Mme ELTGÈS, propriétaires d’un important commerce de confiserie en gros, venaient s'installer route de Thionville. Deux ans après, Mme Eltgès avait la douleur de perdre son mari. Dans notre précédente édition, nous avons eu le regret d'annoncer le décès de Mme Eltgès.
Depuis son arrivée à Woippy, la défunte, par sa bonté, ses actes généreux et ses conseils toujours écoutés, avait l’estime de tous.
Après la construction de la chapelle de la rue Roget, au quartier Saint-Éloi, elle fut une des principales animatrices de cette paroisse et, lors de se fondation, fut nommée à l’unanimité vice-présidente de l'Association des Amis de St-Éloi où, grâce à l’activité de la disparue, on aimait se retrouver.
Ses obsèques auront lieu demain mardi, à 10 h. 30, en l’église du Centre-ville.
A toute la famille, nous renouvelons nos sincères condoléances.
Mardi 7 mars 1972
Heurts et malheurs
M. René Aurard, chauffeur à la DAVUM, domicilié 56, rue Roget, à Woippy-Saint-Éloi, s’est cassé une cheville, hier soir vers 20 heures. Une ambulance Metz-Nord-Dietrich l’a transporté à Bon-Secours.
Nouvelles du Foyer Saint-Éloi
M. Guy Andrez a travaillé au Foyer Saint-Éloi pendant six ans. Ce n’et pas sans regret que les jeunes et les familles du quartier ont appris son départ pour assumer la direction du foyer d’accueil de Saint-Julien-lès-Metz. Nous lui souhaitons pleine réussite dans ses nouvelles fonctions.
Après un mois d’activités réservées exclusivement aux scolaires, le Foyer Saint-Éloi reprend son rythme normal pour tous. « Le Tonneau » est à nouveau ouvert de 20 heures à 22 heures, tous les soirs, sauf le mercredi, pour garçons et filles de plus de 14 ans.
D’autre part, que les éducateurs se tiennent à la disposition des familles pour l'inscription de leurs enfants à la colonie organisée par le Foyer Saint-Éloi à Briançon (Val des Prés) pendant le mois de juillet. Une permanence est assurée au Foyer tous les jours, de 16 heures à 18 heures.
Activités proposées au Foyer :
Atelier éducatif : tous les jours, sauf le mercredi, de 16 heures à 18 heures, pour scolaires.
Piscine le jeudi, de 13 h. 30 à 16 heures (1,50 F).
Cinéma : jeudi 9 mars, à 16 h. 30, « Les Trois Cadeaux merveilleux » (0,50 F).
Entrainement de ping-pong : mercredi, de 20 heures à 22 heures et match de championnat le jeudi.
Mercredi 8 mars 1972
- Quatre habitants de Saint-Éloy ont reçu diplôme et médaille d’argent pour récompenser leur dévouement à la cause de l’humanisme. Félicitations à ces nouveaux décorés, MM. J.-M. Buigou, A. Consbruck, G. Lang et J. Pierre.
- Concours de belote dimanche prochain 12 mars, à 14 h. 30, organisé par l’Association éducative culturelle des familles de Saint-Éloi. Nombreux prix dont un cochon de lait. L’inscription (5 F) est reçue auprès de M. Aurard, 56, rue Roget ; M. Pierron, 48-95, rue Ferdinand-Sechehaye ; M. Pierre, 48, rue de Ryneck.
OBSÈQUES
Hier matin, en l’église de Woippy-centre ont eu lieu les obsèques de Mme Vve Marcel ELTGÈS, née Marguerite Leroux, P.-D.G. des établissements du même nom, confiserie en gros, route de Thionville, décédée à l’âge de 70 ans.
La messe d’enterrement fut célébrée par M. l’abbé Spang, de l’équipe sacerdotale.
Parmi les personnalités venues témoigner leur sympathie à la famille, on remarquait M. Keller, président des « Amis de Saint-Éloi » ; tous les membres de cette association ; Mme Delcombre, épouse de l’ancien trésorier de cette société, habitant actuellement Marseille, qui s’était déplacée spécialement pour rendre un dernier hommage à la défunte ; plusieurs conseillers municipaux ; la direction et le personnel des Ets Eltgès ; de nombreux commerçants et habitants du quartier Saint-Éloi et de la route de Thionville, etc.
Nous renouvelons nos condoléances à la famille.
Samedi 11 mars 1972
Heurts et malheurs
Au cours d’une collision avec une voiture, un motocycliste, Robert Hilt, demeurant rue Roget, à Woippy, a été contusionné hier après-midi. L’ambulance des sapeurs-pompiers l’a transporté à l’hôpital Bon-Secours.
- La pharmacie Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye, au quartier Saint-Éloy, sera ouverte demain dimanche de 19 à 20 heures.
- Réunion de l'UNC demain dimanche, à 15 heures, au centre culturel du quartier Saint-Éloy à l'intention de tous les anciens et jeunes combattants de ce quartier qui sont cordialement invités.
Mardi 14 mars 1972
A Woippy, le quatrième groupe scolaire de Saint-Éloy : bientôt une réalité
Dans tous les services municipaux et administratifs, on s’active pour que débutent au plus tôt les travaux du quatrième groupe scolaire du quartier Saint-Éloy.
Cet ensemble scolaire se compose de deux fois douze classes primaires, soit vingt-quatre classes, et deux fois quatre classes maternelles, soit huit classes.
Notre cliché reproduit un groupe de quatre classes maternelles. Ce nouveau genre de construction est inédit dans la circonscription, et le fait le plus caractéristique de cet ouvrage, c’est que la lumière naturelle y pénètre par le haut, le toit étant transparent.
Mercredi 15 mars 1972
Heurts et malheurs
Grièvement blessé sur l’autoroute A 31, le piéton n’est toujours pas identifié
À l’hôpital Ste-Blandine, un inconnu est dans le coma. C’est le piéton pris en charge par une voiture alors que, lundi soir, il traversait, venant de La Maxe et se dirigeant vers Woippy, la voie Thionville-Metz de l’autoroute A 31. Nous avons relaté dans notre édition d’hier les circonstances de cet accident qui a fait un autre blessé : l’automobiliste.
Le piéton, démuni de papiers et dont l’état interdit tout interrogatoire, n’est toujours pas identifié, malgré les recherches qui ont été faites dans les entreprises travaillant dans le secteur. Car, apparemment, il s’agit d’un ouvrir étranger à la région, et qui pourrait être employé dans l’une des nombreuses firmes représentées sur les chantiers en cours aux alentours de La Maxe ;
L’homme, d’une taille de 1 m 75, est de corpulence moyenne, d’une quarantaine d’années, au visage rond, aux chevaux châtains grisonnants taillés en brosse. Il était vêtu au moment de l’accident d’une chemise kakie, d’un pantalon foncé, d’une veste marron ; coiffé d’un chapeau tyrolien marron et chaussé de souliers noirs. Il portait sur lui une paire d’épais gants de cuit tels qu’en utilisent les ouvriers manipulant des câbles métalliques.
Les personnes susceptibles de donner des renseignements permettant d’identifier le blessé sont invités à se faire connaître soit à la gendarmerie de Woippy-Saint-Éloy, soit au PC de l’autoroute (téléphone 68.86.29 ou 69.04.34).
AU FOYER SAINT-ÉLOI
En raison d’une réunion professionnelle des éducateurs, ce vendredi, le foyer sera fermé dans l’après-midi jusqu’à 19 heures, mais il sera ouvert le soir pour les adolescents de 20 à 22 heures, sauf le mercredi.
Les ateliers éducatifs pour les scolaires auront lieu jeudi de 16 à 18 heures.
Piscine : le jeudi, départ devant le foyer à 13 h 30. Participation : 1,50 francs.
Cinéma : vendredi à 20 h 30, au foyer, « pépé le Moko », avec Jean Gabin. Participation : 1 F.
Ping-pong : entraînement, mercredi soir de 20 à 22 heures. Match de championnat jeudi soir à Woippy-Centre.
Jeudi 16 mars 1972
L’inconnu blessé sur l’autoroute a succombé à ses blessures
Dans notre précédente édition, nous avons signalé l’accident qui s’est produit lundi soir sur l’autoroute Metz-Thionville, non loin de La Maxe. Un piéton fut happé par une voiture et grièvement blessé. L’homme, qui n’a pu être identifié jusqu’à ce jour, a succombé hier après-midi à ses blessures.
Rappelons qu’il s’agit d’un jeune homme d’environ 25 ans, 1,75 m, cheveux blonds et longs, moustache blonde, barbe mal rasée, visage ovale, nez pointu, menton fuyant, yeux bleus. Il serait susceptible d’être connu dans le secteur de Woippy - St-Éloi. Toute personne pouvant donner des précisions sur cet inconnu est priée de s’adresser au P.C. autoroute (tél. 68.86.29) ou à la gendarmerie de Woippy-St-Éloi (tél. 68.48.32).
• À la maternité de l’hôpital Bon-Secours, à Metz, est née Claudine, douzième enfant de M. et Mme Aïssa Feknous, électricien à l’entreprise générale d’électricité, domiciliés cité SONACOTRA.
Au papa nous présentons nos félicitations, à la maman nous souhaitons un prompt rétablissement et au bébé une excellente santé.
Vendredi 17 mars 1972
JEAN-MARIE (6ANS) ÉTAIT COUVERT DE BLEUS
« Je ne voulais pas qu’il devienne un bandit » affirme le père écroué pour mauvais traitements
Metz. – Depuis avant-hier soir, un père de six enfants, Abed Layafi, de nationalité algérienne, demeurant 48, rue du Fort-Gambetta à Woippy-Saint-Éloi, près de Metz, est emprisonné pour mauvais traitements à enfant.
Dans le quartier plusieurs personnes avaient remarqué que l’un des enfants Layafi paraissait être le souffre-douleur de son père. Il semblait souvent affamé et portait des ecchymoses. Dernièrement, le garçonnet arriva à l’école dans un état pitoyable, portant des bleus au visage, dans le dos et sur les fesses. La gendarmerie de Woippy-St-Éloi fut avisée de ces faits et fidèle à sa mission sociale dans ce quartier, fit examiner l’enfant par un médecin.
Il ne faisait aucun doute que les ecchymoses provenaient de coups violents. Le père fut interrogé. Il ne nia pas les faits. Les trois aînés de la famille ne sont pas de lui et ils avaient déjà été placés par le juge des enfants jusqu’à l’an dernier. L’un d’eux, le petit Jean-Marie, était fréquemment maltraité, notamment lorsqu’il s’oubliait au lit.
Abed Layafi qui semble confondre dressage et éducation, s’enfermait alors dans une pièce avec l’enfant et le frappait avec une laisse de chien.
Déféré au parquet, le mauvais père a été entendu par le juge d’instruction et placé sous mandat de dépôt.
LES ACTIVITES DU CENTRE SOCIAL
Le centre social et familial de la rue du Chapitre abrite un grand nombre d’activités et sert de local à diverses sociétés.
En voici les principales :
Association populaire des familles, dont le responsable est M. Bloch. Elle représente et défend les familles ainsi que leurs intérêts devant les autorités. Elle est également à la disposition des familles par ses nombreux services. Elle organise notamment les jeudis éducatifs, avec des ateliers organisés, danses, inscriptions pour colonies de vacances.
Foyer des anciens, qui regroupe une soixantaine de personnes tous les mercredis et vendredis, de 14 à 17 heures.
Consultations ménagères, avec la location de machines à tricoter, de cireuses, mais surtout le conseil éclairé des animatrices lors des rencontres des mères de famille.
Service loisir, qui loue du matériel de camping.
L’association des parents d’élèves, qui s’occupe de tous les problèmes scolaire du quartier.
Le comité « Union des Vietnamiens », (responsable : M. Aubertin) qui vient de fêter son Nouvel An, le Têt.
Un groupe de majorettes, dirigé par Mme Gravel.
Les loisirs éducatifs et culturels (responsable : M. Mertes) qui, depuis des année regroupant les jeunes du quartier pour de nombreuses activités.
La Fraternité des handicapés et malades, qui se réunit tous les mois.
Une école arabe qui groupe une cinquantaine de jeunes.
L’Association sportive (football), qui tient des réunions hebdomadaires.
Le Foyer avec ses activités de ping-pong, handball.
Les Migrants (responsable ; Mme Rhami) ou service des étrangers.
Les donneurs de sang bénévoles (responsable : M. F. Aubin).
Le Judo-Club.
La commission d’aide aux Nord-Africains dans la métropole.
Le service de l’assistance social (Mlle BAILLY).
Rencontre avec les évangélistes (responsable : M. Blasiack).
En outre, il faut signaler que les salles peuvent servir aux fêtes de famille. Il faut s’adresser aux permanences tenues par M. Bauer, tous les jours, de 15 à 17 heures. (S’y prendre un mois à l’avance).
UN QUARTIER à cœur ouvert
WOIPPY 1972 : 1.500 ha de sol qui s’ouvrent sur la ville de Metz et en reçoivent le souffle puissant. Un « seuil » qui constitue, à n’en pas douter, une situation privilégiée mais que franchissent les problèmes propres à toutes les communes situées sur la frange des grands centres urbains.
En dix ans, divers mouvements font tripler sa population. La cité éclate : son centre s’étoffe, ses quartiers bougent, ses zones périphériques s’industrialisent.
C’est la crise de croissance. Voici un village confronté soudain avec les difficultés de « l’âge adulte ».
Mais Woippy, c’est aussi la cité des particularités : le centre, bien groupé autour de son clocher ; des écarts dispersés ; un lotissement privé ; une route nationale qui semble l’amputer de son plus gros quartier : Saint-Éloy.
Saint-Éloy, double héritage, et pour Metz, et pour Woippy, Saint-Éloy, ce « hiatus » de l’habitat, propriété de Metz sur le ban « woippysien ». Saint-Éloy, ouvert sur les toits messins, mais placé comme un verrou sur la porte de la localité.
Là, c’est la colère : écoles, collèges d’enseignement secondaire, commerces, implantations sociales et de loisirs font défaut ou brillent par leur insuffisance. Depuis toujours, les habitants y ont le sentiment d’être des « mal-aimés ». Aujourd’hui, las de l’isolement et du dénuement, excédés par certain ostracisme, ils veulent faire éclater leurs frontières de béton et réclament le droit de cité. Ainsi, à travers les revendications relatives aux infrastructures nécessaires à la vie, ils font le procès des grands ensembles construits au mépris de toute dignité humaine. |
SAINT-Éloy, le secteur oublié du développement
Sur le plan apparaît toute la particularité de Woippy: localité placée comme un verrou sur la porte de Metz et séparée de Saint-Éloy - son plus gros quartier - par la « frontière » de la R.N. 53 Metz-Thionville. |
Pour Woippy, 1962, c’est l’année du « bond en avant » : avec 4.073 habitants, voici le village devenu bourg. Déjà les structures se distendent sous la poussée conjuguée d’une jeunesse qui monte en flèche, des familles attirées par l’heureux équilibre ville - campagne du secteur, des premières vagues d’émigrants compris dans le programme de relogement de Metz. Dans un premier temps, la commune parvient à absorber sans trop de peine cette intrusion massive.
Mais le rythme des arrivées s’accélère et les facultés d’adaptation se trouvent prises de court. Les grands ensembles n’épargnent pas la localité : c’est le quartier du Roi, c’est Saint-Éloy. La population triple en dix ans : en 1972, la voici portée à 132.546 âmes. Dans l’intervalle, la ville voisine, qui étouffe de plus en plus dans ses remparts, a lancé d’autres vagues d’émigrants.
Pour répondre aux besoins croissants, 1a municipalité de Woippy a dû, d’abord, combler le retard pris dans les domaines de l’éducation nationale, des équipements sociaux, sportifs et culturels, par l’aménagement des réalisations existantes ; puis s’engager dans une audacieuse politique de créations. Parallèlement à l’implantation de la gare de triage, d’importance régionale, à la fixation sur sa ceinture d’industries et d’établissements en plein développement, une ample action est menée contre tous les « points faibles » de la structure municipale. Si bien qu’aujourd’hui, les résultats peuvent témoigner du dynamisme et de l’opiniâtreté des élus locaux : réseau d’assainissement pratiquement terminés, modernisation de l’éclairage public, aménagement de rues, réalisations scolaires. A la mairie, on ne cache pas son principal souci : « Ce qui nous préoccupe au premier chef, c’est la jeunesse et les écoles ».
WOIPPY, UNE LOCALITÉ EN CRISE DE CROISSANCE
A cet égard, les chiffres sont éloquents : pour l’éducation nationale, 160 enseignants ; 3.486 élèves scolarisés ; 90 classes primaires ; 22 classes maternelle ; 18 classes de C.E.G. En outre, une douzaine d’associations bénéficient des magnifiques salles de sport de la mairie, du gymnase du quartier du Roi, de deux terrains de football, réalisations qui répondent admirablement aux aspirations de la jeunesse. Toutefois, si les résultats sont probants, les besoins sont encore aigus. Ainsi, l’effort est centré sur le plan scolaire : à Woippy-Centre, la construction d’un C.E.S. 900 va démarrer cette année.
« Et nous ? » rétorquent les habitants de Saint-Éloy.
Tous les problèmes des grands ensembles. |
Cette interrogation inquiète résume la colère des familles de cette zone sous-équipée, écartelée trop longtemps entre ville et bourg. De crainte en exaspération, on en est venu dans une belle unanimité à réclamer justice : « Nous ne voulons plus vivre comme des parias. Nous sommes les « laissés-pour-compte » du développement. Assez de paroles et de promesses, nous voulons maintenant des actes ».
Saint-Éloy, sorti du sol comme un accident, où vient mourir la dernière vague des émigrants messins. « Cité arbitraire », comme tous les grands ensembles, et qui connaît, comme eux, les mêmes carences. Concentration d’hommes qu’isolent des frontières de béton. « L’image de marque » de Saint-Éloy ? Etablie par ces chiffres : 61 classes primaires pour 1.559 enfants ; 15 classes maternelles pour quelque 800 bambins ; des effectifs scolaires trop denses ; groupes 1 et 2, 27 élèves en moyenne par classe : groupe 3, environ 90 ; un cours moyen de 37 enfants ; dans les maternelles, 35 petits par classe. D’une enquête serrée menée par l’A.P.E. de saint-Éloy, il ressort que 80 pour cent des écoliers ont au moins un an de retard au cours moyen 2. Par ailleurs, sur 187 élèves au cours moyen 1, quelque 33 pour cent ont un an de retard ; 28 pour cent, deux ans, et 4 pour cent, d’entre eux 3 ans de retard.
- « On a toujours été en retard d’une école. Cette situation doit cesser », déclarent les représentants des parents d’élèves.
« Image de marque » qui peut se compléter ainsi : pour quelque 6.000 habitants, une épicerie, une pharmacie, un bureau de tabac, une teinturerie. Pour 350 élèves, pas de CES, mais les établissements de Metz. Pour la prochaine rentrée, quelque 940 jeunes et... le même vide. Un centre social, un terrain de football. Pas de gymnase. Des rues, des immeubles, des places au sol pelé.
Comment en est-on venu là ? Pourquoi Saint-Éloy ?
Dans les années 1965, la municipalité messine achète des terrains sur le ban de Woippy, afin de faire face à son programme de relogement. L’ambition est limitée : construire quelque 200 logements. Mais les populations déplacées affluent. D’autres immeubles sortent de terre, se multiplient à un rythme accéléré et finissent par créer une agglomération qui va souffrir d’une pénible ambiguïté : woippycienne de nom mais messine de sol, de fonctionnement et d’équipements. Ainsi, des logements sociaux, on en est arrivé à une réalisation qu’il faut bien qualifier d’anarchique. Dans cette course effrénée au logement les implantations productives (des commerces, par exemple) ne suivent pas. Que dire alors des infrastructures scolaires, socio-culturelles et sportives, qui, elles, seront toujours considérées comme improductives ? Dès le début, les habitants connaissent le « désert ». Conçu pour répondre à un besoin immédiat, séparé de Woippy-centre par la R.N. 53 aussi sûrement que par une frontière, Saint-Éloy est voué aux difficultés dès sa naissance.
- « Pour nous, c’est un gros morceau, admettent les élus de Woippy. Nous avons hérité d’une situation aberrante on a bâti sans réserver de terrains pour les infrastructures nécessaires à la vie. Aussi n’est-on plus décidé à laisser construire d’autres logements dans ce périmètre. Les promoteurs nous ont précisé qu’ils nous avaient accordé le dixième de la surface totale. Or, ce dixième est occupé par les places et le réseau routier ».
Pour les habitants du quartier, cette situation fait d’autant plus mal qu’elle touche à leur dignité : « Il y a de la ségrégation à notre égard. Ou nous lance toujours à la figure que nos gosses sont des dévergondés. Croyez-vous qu’ils le soient beaucoup plus qu’ailleurs ?
Il y a ici un grand nombre de familles honorables. Alors, pourquoi nous jeter toujours la pierre ? Parlons des Jeunes. Que doivent-ils faire ? Où doivent-ils aller ? Il n’y a rien ici pour eux. Regardez autour de vous, il n’y a que des maisons et des rues. On n’a même pas un jardin public avec quelques bancs pour les mères et leurs bambins. Si vous n’avez pas de voiture, pour vous évader, alors vous êtes cloué ici toute l’année ».
Saint-Éloy, c’est cette mère de 8 enfants, ulcérée, dont la voix vibre d’indignation : « Voilà l’urbanisme aujourd’hui ! On monte une véritable ville, on y entasse les gens sans se demander comment ils pourront vivre ! Quand ils fabriquent une cité comme celle-1à, ils n’ont qu’à placer en même temps les écoles et les commerces. Partout, on implante des supermarchés. Pourquoi pas chez nous ? »
C’est aussi cette maman de sept enfants qui appuie sa colère de larges gestes : « On aurait dû penser à la jeunesse. Tenez, dans un bloc de 116 logements, il y a 500 enfants ! Qu’y a-t-il pour eux ? Pas d’aires de jeux, pas d’espaces verts, pas de lieux de détente, rien pour égayer la vie. Alors, les femmes vivent enfermées dans leur appartement. C’est le vase clos. Et croyez bien que, quand je suis venue ici, je n’avais pas le choix. »
De son côté, la municipalité est consciente de la nécessité de doter ce quartier des équipements collectifs propres à améliorer le cadre de vie. Mais répondre aux besoins c’est pouvoir disposer de finances suffisantes. Au chapitre des projets figurent pour Saint-Éloy l’implantation du groupe scolaire 4, qui doit résoudre la question du primaire ; la réalisation d’un CES 900 en 1974 et d’un CES 600 quelques années plus tard.
Pour les édiles, la tâche n’est pas simple : la jeunesse, c’est bien la grosse préoccupation. (Les électeurs ne représentent que 40 pour cent de la population totale). Le développement suppose un plan d’équipement déterminant la surface d’occupation des sols et la densité des habitants, « sans oublier que nous faisons partie d’une agglomération et d’une région qui doivent être attractives ». Le dédoublement de la RN 412 qui doit traverser Woippy en plein centre ne va-t-il pas constituer une voie de rupture ? « Souvenons-nous que nous sommes concernés pour plus de 200 hectares par la zone d’aménagement différé qui entre dans le cadre de la création de la métropole Nord-Lorraine. En outre, nous allons nous occuper du quartier Le Martet, cité privée de 100 pavillons, et prendre en charge Saint-Éloy. Nous avons un programme de rattrapage social, sportif et scolaire. Tout cela représente des affaires qui ne sont pas minces ! »
Mais le mécontentement de Saint-Éloy traverse la RN 53 et vient battre la mairie : « Que devient notre CES dont on parle depuis 6 ans ? Qu’y a-t-il de prévu pour les 940 élèves en âge de fréquenter ce genre d’établissement à la prochaine rentrée ? Vous n’avez tout de même pas l’intention de les faire transporter par bus sur Metz ? Que peut-on répondre aux parents d’élèves qui sont à bout de patience ? »
Et c’est vrai que, là-bas, de l’autre côté de la grand-route, dans chaque foyer, la colère a remplacé la résignation sous la lampe familiale. Chaque jour, 350 jeunes prennent le chemin de 11 établissements messins, de Chambière à Taison, de Cormontaigne à Devant-les-Ponts. Ce sont des levers à 6 heures, des départs de car à 6 heures 45, des trajets fatigants, des retours à 19 heures 30, des leçons et devoirs jusqu’à 21 heures, des couchers à 22 heures : journées qui, pour un garçon ou une fille de 12 ans, n’ont pas moins de 18 heures. Ce sont aussi des problèmes d’ordre financier : « J’ai sept enfants. Pour ma gamine, je mets de ma poche, 168 francs pour la pension, 36 francs de transports, 50 à 60 F, de fournitures diverses, par trimestre. Et comment voulez-vous faire avec la seule bourse ? Si vous avez six ou sept enfants, voyez la somme de frais que ça donne ! Et je ne suis pas seule dans ce cas. Savez-vous qu’ici, sur une unique rue, on a recensé 450 enfants ? »
A l’amertume de « ne pas savoir de quel côté on est « s’ajoute l’irritation de « se sentir des oubliés ». A cette suggestion formulée par une maman de six enfants : « Qu’ils fassent au moins les classes de 6e et de 5e sur place, en préfabriqué », s’oppose maintenant cette menace, née de trop d’illusions : « Si l’on ne s’occupe pas de nous, il faudra que les parents refusent d’envoyer leurs gosses à l’école à la prochaine rentrée ! »
Alors, les familles excédées confient leurs soucis aux associations représentatives du quartier. Le 9 février dernier, une assemblée réunit les A.P.E. de Saint-Éloy, de Bonne-Fontaine et de Woippy-Centre, en présence d’un délégué de la Fédération des conseils de parents d’élèves. Une unanimité se dégage pour reconnaître la gravité de la question et la nécessité d’adopter des solutions rapides. Après une enquête serrée sur la situation scolaire, un rapport rassemble les « chiffres de l’inquiétude », avec des conclusions sans détour : « Parvenir à des effectifs moyens dans les classes maternelle et primaires ; besoin d’un personnel qualifié et stable ; urgence de l’implantation du CES. Le document - coiffé par une triple interrogation : « Qu’y a-t-il de prévu ? Quand ? Où ? » - est ensuite présenta à l’inspection académique, à la sous-préfecture, aux mairies de Woippy et de Metz. Démarches empreintes de fermeté, certes, mais que domine une volonté d’aboutir à des résultats positifs.
Dialogues ouverts, à ton franc et courtois.
940 ELEVES… SANS C.E.S. !
Devant les élus de Woippy, l’échange de vues démarre en force :
« Tout le monde s’accorde sur l’urgence du problème. Mais il faut agir. L’essentiel est donc de trouver une solution concrète car en dépend l’avenir des enfants qui sont le meilleur investissement d’un pays. Il faut absolument un CES à Saint-Éloy.
Quelles dates pouvez-vous avancer pour sa construction ? », lancent les représentants de parents d’élèves.
De l’autre côté de la table des délibérations, l’équipe municipale, - malgré sa compréhension et sa bonne volonté - ne peut que répondre avec une pointe de regret : « Nous ne pouvons pas vous donner de date pour le démarrage du CES. Vous savez que nous voulons équiper ce quartier de façon valable et faire les réserves foncières pour préparer l’avenir. Soyez donc assurés que nous allons accélérer le mouvement pour supprimer cette situation intenable. Notre souhait serait de le voir prêt pour la prochaine rentrée. Mais le problème crucial, c’est le terrain. Et nous avons à lutter pour l’obtenir. Notre choix se porterait sur un sol qui réunit nombre d’avantages, en bordure de la rue du Fort-Gambetta. Encore faut-il pouvoir en disposer ! La municipalité a demandé l’expropriation. Dès que la déclaration d’utilité publique aura été prononcée et l’expropriation reconnue, on pourra construire ».
Quatre commerces pour 6.000 habitants. |
Mais l’inquiétude des parents d’élèves n’est pas encore désamorcée : elle revient en force sur le tapis vert, lancinante : « Comment allez-vous faire pour transporter quelque 900 élèves ? Les transporteurs ont proposé cette solution : l’organisation de deux services. L’enfant se lèvera donc une demi-heure plus tôt. Il se trouvera à Metz devant les grilles fermées de l’école et patientera jusqu’à l’ouverture. Qu’il gèle, neige, ou pleuve. Donc, fatigue supplémentaire et totale insécurité. Croyez-vous que les parents pourront accepter cela ? ».
« Situation intenable », estiment les édiles de Woippy. « Imbroglio insoutenable à terme », reconnaît-on à l’hôtel de ville de Metz. Les deux municipalités ont recueilli un lourd héritage ; aujourd’hui, dans un parfait esprit de collaboration, elles rapprochent leurs points de vue et réunissent leurs efforts pour effacer « l’ambiguïté de Saint-Éloy ». A cet effet, une commission municipale mixte étudie la politique à suivre en matière de fonctionnement et d`implantations nouvelles. Déjà, on s’engage sur la voie d’une solution : « Nous avons offert à Woippy, ou la rectification de son ban communal - Saint-Éloy étant intégré à Metz - ou le maintien de Saint-Éloy à Woippy, qui aura à assurer le fonctionnement. Woippy refusant l’amputation de ce quartier, nous lui avons proposé alors une prise en charge progressive des frais ».
C’est ainsi qu’un véritable « transfert de paternité » est en train de s’opérer : en 1972, Woippy assume 25 pour cent des frais ; en 1973, elle aura 50 pour cent à prendre en compte ; en 1974, lui reviendront 75 pour cent et en 1975 la totalité de la gestion sera entre ses mains (ainsi que le programme d’équipement). Formule qui devrait permettre une transposition sans douleur. En outre, la voirie sera remise en état par la ville de Metz, geste qui procède du même esprit de compréhension à l’égard de la « cité-cadette ». (Un point reste en litige : 1 milliard 300 millions d’A. F. d’emprunts restent à amortir, que Woippy aurait à rembourser sur 50 ans).
Ainsi, le processus est décidément engagé, qui fera de Saint-Éloy un quartier comme les autres et de ses résidents – les « mal-aimés » d’hier – des habitants de Woippy à part entière, intéressés à tous les projets et réalisations d’une cité en marche… (RL)
Mme FINK, rue de Ryneck :
– Pour moi, le plus important c’est le commerce. Vous avez vu ce qu’on a comme boutique ici ? C’est là qu’il faudrait faire un effort important. Ensuite, on devrait s’occuper de la question des aires de jeu. On en a bien quelques-unes mais on y met… les vieilles voitures, les carcasses de touts sortes ! Comment voulez-vous que les gosses puissent y jouer ? Donc, s’est urgent de pouvoir leur donner des endroits propres, avec des bacs à sable.
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Mme KESSLER, rue Gabriel-Poulmaire :
– Pour moi, ce sont les commerces qui font défaut. Les prix sont excessifs car il n’y a pas de concurrence. Un supermarché est indispensable. Parlons aussi du cadre : si les logements sont corrects, par contre, l’extérieur est rébarbatif, désagréable au possible... Vous avez regardé le quartier ? Qu’on nous installe des espaces verts pour égayer la vie !
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M. PANOFF, rue Gabriel-Poulmaire :
– A la prochaine rentrée, je vais avoir le problème du C.E.S. pour ma fille. Pour mon garçon, l’année suivante. Donc, il nous faut un C.E.S. dans les meilleurs délais. Quant aux commerces, parlons-en ! Vous ne croyez pas que les 6.000 habitants d’ici méritent un supermarché ? Pour le reste, nous n’avons que des immeubles. A quand les espaces verts et les aires de jeux ? Les gens se sentent abandonnés.
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Mme WESTERKAMP, rue de Ryneck :
– Il y a un gros problème aussi importent que les autres : c’est le C.E.S. qu’on attend vainement depuis des années. J’ai une fille qui doit se rendre à Metz pour ses études. Deux autres de mes enfants vont devoir fréquenter un C.E.S. à la prochaine rentrée. Pouvez-vous imaginer la fatigue que les transports occasionnent ?... Et les difficultés financières ?...
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Mme LARBI, rue Ferdinand-Sechehaye :
– Ce qu’il faut d’abord, ce sont les commerces. Vous verriez les prix qu’on pratique ici !... On est obligé d’aller route de Thionville pour avoir des prix acceptables… Je pourrais aussi vous parler du bruit dans la cité, à cause des jeunes qui occupent les rues. Mais c’est la seule place qu’ils ont pour s’ébattre. Dans l’après-midi, mon bébé est plusieurs fois sorti du sommeil. Evidemment, si les jeunes avaient autre chose que la rue...
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Mme KIRCH, rue Gabriel-Poulmaire :
– Je ne me plains pas ici et je fais tout mon possible pour partir. Ce n’est pas drôle, vous savez ! Il n’y a pratiquement pas de commerces et je suis obligée de descendre en ville. Quant aux écoles, on se rend bien compte que les enfants y apprennent moins bien qu’à Metz où ils allaient avant… En plus, comme il n’y a rien d prévu pour les jeux, les gosses restent tout le temps à la maison. Voilà leur univers !...
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M. HIGEL, rue Victor-Poulain :
– La première chose : s’inquiéter des jeunes. S’il y avait les infrastructures sportives
Adéquat, les jeunes seraient suffisamment occupés et la délinquance diminuerait de moitié. Mais il faudrait les amener à construire eux-mêmes leurs installations. Il y aurait là un double résultat : l’occasion leur serait offerte de se révéler ; ils prendraient soin de leurs propres réalisations.
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Aujourd’hui et demain « Le Républicain Lorrain » tient une permanence au centre social de Saint-Éloy, pour mieux connaître les aspirations de ses lecteurs.
Avec la publication aujourd’hui, d’une page spéciale consacrée à Woippy et à Saint-Éloy, son « quartier-charnière », et après l’expérience concluante effectuée à la ZUP de Borny, « LE REPUBLICAIN LORRAIN » poursuit son action en vue de se rapprocher de ses lecteurs.
Ainsi, pour la seconde fois, notre journal va au-devant d’eux, là où ils vivent, là où ils sont confrontés avec les problèmes de tous les jours dans la cadre même de leur existence.
Saint-Éloy fait donc l’objet de cette deuxième opération « à cour ouvert ». Afin d’entendre ses habitants, de recueillir leurs préoccupations et leurs opinions sur la situation de leur quartier, deux journalistes tiendront une permanence aujourd’hui vendredi, de 10 à 12 heures et de 14 à 10 heures, ainsi que demain samedi, de 14 à 19 heures, au centre social, familial et culturel rue du Chapitre à Saint-Éloy.
Nous voudrions mettre à profit ce contact direct pour chercher à découvrir de quelle façon nos lecteurs conçoivent leurs relations avec leur journal.
En recevant leurs avis et suggestions, nous serons mieux à même de comprendre leurs problèmes et de les aider à les résoudre. |
Samedi 18 mars 1972
Heurts et malheurs
Le jeune homme mortellement blessé sur l’autoroute a été identifié
Dans nos précédentes éditions nous avons signalé l’accident qui a coûté la vie à un piéton sur l’autoroute Metz-Thionville non loin de La Maxe. La victime qui n’avait aucun papier sur elle n’avait pu être identifiée le jour de l’accident.
Il s’agit de M. Joël WEBER, 24 ans, originaire d’Amnéville, demeurant 44, chemin Saint-Éloy à Woippy.
Ses obsèques auront lieu lundi, à 10 heures, en l’église de Maizières-lès-Metz.
Mercredi 22 mars 1972
La permanence du « Républicain Lorrain » à Saint-Éloy : un fructueux contact avec les habitants du quartier
Avec la parution d’une page spéciale consacrée au quartier de Saint-Éloy, « Le Républicain Lorrain » a voulu témoigner une nouvelle fois de l’intérêt qu’il porte à la vie des quartiers et aux problèmes de leurs habitants.
Renouvelant sa fructueuse expérience de la ZUP de Metz-Borny (effectuée la 24 février dernier) notre journal a voulu aller plus loin encore : deux journalistes ont, en effet, tenu une permanence les vendredi 17 et samedi 18 mars, dans les locaux du centre social de la rue du Chapitre, mis gracieusement à leur disposition par le responsable de l’établissement.
Ainsi, pendant deux jours, « Le Républicain Lorrain » a vécu au contact direct de ses lecteurs qui n’ont pas manqué de venir, en toute amitié, exposer leurs préoccupations et confier leurs craintes, leurs espoirs et leurs aspiration.
Nous avons pu dans un climat de confiance à la fois resserrer les liens humains existant et établir de nouveaux rapports avec les habitants. Leurs souhaits, avis et suggestions vont nous permettre, connaissant mieux leurs soucis de mieux les aider à résoudre leurs problèmes.
Et c’est bien là l’heureux résultat de ce genre de rencontre.
Au Foyer Saint-Éloy
Atelier éducatif : Jeudi et vendredi, de 16 h. à 18 h.
Piscine : Jeudi, départ à 13 h. 30 (participation 1,50 F).
Ping-pong : Entraînement mercredi de 20 h. à 22 h. Match de championnat jeudi à 20 h., à Saint-Éloy, contre F.J.T. Metz.
Séance de judo : Mercredi, à 17 h. 30, à Saint-Éloy, scolaires et adolescents. Samedi, à 18 h., à la M.J.C. Saint-Barbe, pour scolaires.
Jeudi 23 mars, au Foyer à 20 h. : Assemblée générale de tous les jeunes du quartier. Ordre du jour : élections des différents responsables ; préparation des activités du deuxième trimestre (week-end, camps, canoës).
Le Foyer sera fermé du lundi 27 mars au lundi 3 avril 1972 inclus.
-- Un portefeuille contenant divers papiers d’identité et une somme d’argent a été perdu lundi soir dans le quartier de Saint-Éloy. La personne ayant trouvé ce portefeuille est priée de le rpporter au domicile de M. Bauer, 45, rue de Ryneck, à Saint-Éloy.
Mercredi 29 mars 1972
PARENTS D'ÉLÈVES
Les parents d’élèves du quartier Saint-Éloi, Bonne-Fontaine et du centre communiquent :
« Les responsables des trois APE conscients des problèmes que pose l’absence de CES à Saint-Éloi, se sont réunis pour entreprendre une action commune auprès des administrations. Ils ont été reçus par M. l’Inspecteur d’académie et la municipalité de Woippy. Etaient présents M. Rausch, conseiller général, maire de Metz, et M. le Préfet de la Moselle et de la région Lorraine.
A la suite de ces audiences, ils se sont à nouveau réunis le jeudi 16 mars dernier, pour tirer les conclusions de ces entrevues ».
Vendredi 31 mars 1972
« CARNAVAL-JONQUILLES »
L’Association Loisirs éducatifs et culturels des Familles organise le 1er avril une fête « Carnaval-Jonquilles » en plein air sur la place de la rue du Chapitre à Saint-Éloy.
Au programme du samedi 1er avril : 17 heures ; inauguration ; 20 heures : défilé des majorettes avec flambeaux ; 22 heures : soirée dansante jusqu’à l’aube avec divers jeux et attractions.
Le dimanche 2 avril : 10 heures : présentation de porte à porte par les Majorettes qui offriront des bouquets de jonquilles provenant de Gérardmer ; 14 h : concours de travestis, divers prix récompenseront les meilleurs jeux de rues ; 20 h : soirée dansante avec attractions et divers jeux. Buvettes et différents stands, concours de travestis, inscriptions sur la fête le dimanche, de 10 à 14 heures.
Pour préparer leur sortie du quartier les majorettes et les Mini-Majorettes répèteront le samedi 1er avril au centre, rue du Chapitre.
Samedi 1er avril 1972
Heurts et malheurs
Une collision a opposé deux voitures, hier soir, à 21 heures, route de Thionville, à hauteur de la gare de Metz-Nord.
L’accident a fait un blessé, M. Ahmed Rouguy, 37 ans, manœuvre, demeurant au foyer nord-africain de Woippy.
Transport à Bon-Secours assuré par les pompiers.
Dimanche 2 avril 1972
UN QUARTIER à cœur ouvert
Une « réhabilitation » architecturale voulue par les édiles
SAINT-Éloy : les premiers pas du développement
« Saint-Éloy, secteur oublié du développement ; Saint-Éloy, ce « hiatus » de l'habitat ; Saint-Éloy, cité de l'isolement, du dénuement, des mal-aimés ». Autant d'appellations apposées comme d'attristantes étiquettes sur le plus gros quartier de Woippy, et qui recouvrent l'amertume et le ressentiment des habitants. (Voir le « R.L. » du 17 mars : « Un quartier à cœur ouvert »).
On se souvient de ces ouvriers, mères de famille, responsables d'associations, excédés et malheureux, au bord de la colère : « Où sont nos commerces, notre CES, nos espaces verts et nos aires de jeux ? Quand cessera-t-on de nous rejeter de Metz et de Woippy ? » Voix de l'inquiétude dont les échos sont parvenus jusqu'au tapis vert de la mairie. Une réponse est tombée dans la maison communale, qui vient de franchir la RN 53 et de toucher le quartier oublié : « Vous avez été trop longtemps délaissés. Nous allons faire un gros effort de financement pour combler les insuffisances en matière d'équipement. Un architecte s’occupe déjà de vous ».
C'est vrai : depuis quelques jours, avec l'étude des possibilités d'implantations nouvelles, l'opération « mise en valeur » de Saint-Éloy est entrée dans sa phase préliminaire.
Entreprise dont l'ampleur et les difficultés n'échappent pas aux édiles woippysiens, ancrés dans leur volonté de fournir à cette population « bannie » une indispensable qualité de vie ; mission de « réhabilitation » architecturale de tout un quartier, dont vient d'être investi par la municipalité M. Jolin, architecte urbaniste messin, pour qui le travail de rattrapage des infrastructures se double de la louable ambition d`offrir un urbanisme à la mesure de l'homme.
« Le conseil municipal de Woippy est très sensible aux grands problèmes de Saint-Éloy. Conscient que c'est là son quartier le plus défavorisé, il a décidé d'effectuer un rattrapage matériel et psychologique, en recherchent partout la qualité. Ainsi, je viens d'être chargé des études de programmation et d'implantation des bâtiments publics. J'ai là un rôle de coordination sur tout ce qui pourra se faire dans le quartier. Ce point est essentiel : Saint-Éloy a souffert du manque de coordination entre les diverses instances concernées. Ce qui explique son côté « disparate ». Saint-Éloy résulte aussi d'un malentendu ».
Une opération pilote pouf le quartier
Et M. Jolin de déployer un plan où M. Dubuisson, architecte de la ville de Metz, avait fixé les premiers traits du quartier, dans le souci de lui donner une physionomie. Document préliminaire que l'architecte avait l'intention d'affiner mais que « tout le monde vint à considérer comme une base définitive ». Arrivèrent les promoteurs : des 180 logements de départ, on devait en arriver, par « vagues » successives, à la quantité actuelle.
« Je viens seulement d'être chargé de ce travail. Dans un premier temps, je compte faire un ratissage du quartier pour dresser un inventaire des terrains utilisables. Je veux recueillir le maximum d'informations et étudier toutes les possibilités pour valoriser au mieux le secteur. C'est peut-être ambitieux, mais j'aimerais faire de cette entreprise une opération pilote qui montrerait qu'on peut rattraper correctement une réalisation urbaine mal engagée ».
Pour l'instant, la municipalité de Woippy a bloqué la construction sur le « ban » de Saint-Éloy. Une grande idée préside désormais à tous les projets : entreprendre une implantation et l'achever ; ne plus admettre de chantiers ouverts aux quatre coins ; plus de « coup-à-coup », mais un plan global établi à l'avance ; ensuite, en fonction des disponibilités financières, déblocage progressif des divers programmes. Ainsi, la première phase concerne l'équipement scolaire.
La semaine prochaine, on va commencer le groupe 4, pour quelque 1.500 gosses, et qui sera livré pour la rentrée. À un mois d'intervalle suivront deux maternelles. Mais je ne vois pas ce groupe scolaire sur un plan habituel. Je le veux plus à la mesure des enfants, donc plus bas, plus décortiqué en volume. J'aimerais ainsi pouvoir casser la monotonie. Evidemment, cela revient plus cher. Mais la municipalité a bien compris mon intention. Elle m'a répondu : « D'accord. Ces gens ont été trop longtemps mal lotis. Nous ferons ces efforts pour faire cesser dans la population le sentiment de ségrégation ». Vous savez, donnez de la qualité aux gens et ils respecteront ce que vous leur offrez ».
Le remodelage d'un paysage
Unité et rassemblement : deux actions sur lesquelles M. Jolin veut baser le nouveau Saint-Éloy. Et c'est bien d'un regroupement des infrastructures qu'il s'agit : derrière le Centre social s'érigeront le groupe scolaire, un ensemble culturel et sportif, une moyenne surface commerciale, situés dans un périmètre central et accompagnés de petits espaces verts, d'aires de jeux, de cheminements piétonniers. Création architecturale, certes, mais aussi remodelage d'un paysage.
« Je voudrais créer un pôle d'attraction, un centre de vie. Pour que les habitants puissent y trouver tout l'agrément souhaité, je veux être rigoureux dans le traitement des détails. Ainsi, je ne souhaite pas qu'on vienne au groupe scolaire en voiture. Des allées où l'on flâne, une placette avec quelques bancs et un lampadaire, des bouquets d'arbres ici et là : voilà ce qu'il faut. Autour des écoles, j'aimerais fabriquer un paysage ondulé, à l'aide de buttes agrémentées de plantations vertes ou fleuries. Cette zone centrale deviendra une aire d'animation, un foyer d'échanges humains. On peut dire que, quand le programme scolaire sera réalisé, le quartier commencera à vivre ».
Une politique des espaces verts
Mais les préoccupations poussent des pointes dans d'autres directions. Aussi bien sur la planche de travail de M. Jolin que sur la table des délibérations municipales, elles amènent à tirer des plans, à former des projets. De quoi sera fait l'ensemble sportif ? Sont prévus un gymnase de 20 m x 40 m, deux plateaux d'éducation physique, une piscine au bassin de 25 m x 10 m. Les crédits ne sont pas encore débloqués, mais le terrain nécessaire est déjà réservé. Et les commerces ? Des pourparlers ont été engagés avec un promoteur de surface commerciale intéressé par le quartier. En cas d'accord, une moyenne surface de 2.000 m2 pourrait sortir du sol à Saint-Éloy. Et le CES ?
« La municipalité, consciente de son urgence, voudrait le faire au plus tard pour 19073. Quant à l’Education nationale, elle l’a programmé pour 1974. Actuellement, on étudie diverses solutions pour son implantation. Il ne sera sûrement pas construit, comme envisagé, sur le terrain bordant la rue du Fort-Gambetta. Plutôt à proximité du terrain de football. Il est même question de lui adjoindre un CET et des équipements sportifs sur 3 ou 5 ha. La question n'est pas simple, Il faut aussi insister sur les détails. Par exemple, le conseil municipal a obtenu que des abris d'autobus soient installés à Saint-Éloy. Ce n'est pas négligeable. Pour ma part, j'aimerais pouvoir acquérir le fort Gambetta qui nous permettrait de créer un parc magnifique, et à peu de frais. Autour du quartier, les habitants auront une couronne d'espaces verts. Je vais m'attacher à trouver aussi de petites surfaces pour y fixer des zones de verdure. Tout ne se fera pas en quelques mois, mais on peut dire que, avec les premiers aménagements, il y aura quelque chose de changé à Saint-Éloy d'ici la fin de l'année ».
Vers une petite ville autonome ?
Ainsi, voici Saint-Éloy au cœur des grands projets ; voici ses habitants qui, pour la première fois, vont pouvoir apprécier le « goût de la sollicitude » ; se sentir réhabilités par la valorisation de leur cadre de vie, et se découvrir, en participant plus activement à leur milieu physique, une autre image de marque. La participation de l'homme à son architecture : une idée chère à M. Jolin.
« Il faudrait que les gens soient de certains travaux. Bien entendu, des tâches qui leur soient accessibles. Vous savez qu'à l'occasion de terrassements, je veux utiliser la terre pour façonner des mouvements de sol. Je pourrais, par exemple, leur proposer du pelletage ou du brouettage ».
Une autre idée que polit l'architecte de Saint-Éloy :
« Je souhaiterais faire du quartier une petite ville autonome, qui dépendra bien sûr de Woippy. C'est pourquoi je voudrais en gonfler le centre beaucoup plus et en faire un pôle d'attraction ».
Saint-Éloy : hier, oublié ; aujourd’hui, concerné ; demain, transfiguré. Des étapes sur un long chemin pavé de compréhension, de respect humain et de bonne volonté. L’histoire aussi, souvent douloureuse, d'une population en quête du droit de cité…
Mercredi 5 avril 1972
LA SEMAINE AU FOYER SAINT-Éloy
Après une semaine de fermeture, le foyer reprend normalement ses activités.
Ateliers éducatifs : mercredi, jeudi et vendredi de 16 heures à 18 heures.
Piscine : jeudi à 13 heures 30 (1,50 F).
Cinéma : vendredi à 20 heures 30 : « Commando de représailles », 1 F.
SECTION CULTURISME
Ouverte depuis 3 ans, la section a initié à ce sport une trentaine de jeunes qui sont venus avec plus ou moins de régularité. Grâce à la ténacité de son moniteur, M. José Rey, la section est actuellement en plein essor.
Les séances d’entraînement ont lieu tous les jours de 18 à 21 heures dans une salle annexe du gymnase chapelle, rue Roget.
Les nombreux appareils qui servent à la pratique de ce sport ont été acheté en partie par les jeunes eux-mêmes.
JUDO-CLUB
Après le départ de M. Guy Andrez, et Robert Ropars, une réorganisation du judo-club est en cours.
Les horaires seront désormais les suivants :
- tous les mardis de 17 heures 30 à 19 heures pour les scolaires ;
- tous les vendredis de 20 à 21 heures 30, pour les adolescents.
Ces séances seront la mise en application des cours magistraux de M. Guillemin qui communiquera son programme en début de mois aux judokas.
Un stage s’est déroulé au Palais des Sports de Metz pendant les vacances de Pâques, stage qui a été très profitable au judo-club de Saint-Éloy, tant au point de vue technique que compétitif.
Patrick Madziara s’est classé premier dans sa catégorie ; Dominique Pham Van, obtient une troisième place.
Le « Carnaval-Jonquilles », une preuve de vitalité au quartier Saint-Éloy
« Carnaval Jonquilles »… on a rassemblé pour le week-end pascal à Saint-Éloy, les fleurs et l’anecdote souriante du calendrier.
L’association « Loisirs éducatifs et culturels de Woippy-Saint-Éloy » essaie, au maximum de donner de la vie à un quartier qui, jusqu’alors, était plutôt pauvre en animation.
Les jeunes, les enfants ont besoin de se regrouper au sein de certaines manifestations ! N’est-ce pas une des raisons pour lesquelles cette association fut créée en décembre dernier.
Vieille de six mois, elle atteint déjà son régime de croisière ; forte de 100 membres, elle entend offrir à tous les habitants du quartier quatre fêtes par an. Fêtes qui lui donneront la possibilité de regrouper toute une population et de développer les activités pour les jeunes : troupes de majorettes, laboratoire de photographie et laboratoire de radio-mécanique.
Pour Pâques, l’association a voulu placer sa manifestation sous le signe de la JONQUILLE. De charmantes majorettes, de blanc et de rouge vêtues, sont allées de maison en maison proposer leurs bouquets avec ce sourire qui désarme les plus irréductibles.
Ce sourire doré ne fut qu’un moment d’une fête comportant… défilé de majorettes, concours de travestis, jeux multiples et grand bal en plein air. Stands et buvette complétaient l’ensemble.
À quelques pas du centre de Metz, Saint-Éloy trouvait son âme de quartier, définissant ses limites, connaissant ses amis.
Les organisateurs : MM. Jean-Pierre Mertes, président ; Aurard et Pierre, vice-présidents ; Joseph Mertes, secrétaire ; Camille Lienhardt, trésorier ; Riss, assesseur, et Mme Jean-Pierre Mertes, présidente d’honneur et responsable des majorettes, etc., ont bien fait les choses. Ils ont, en six mois, réalisé beaucoup de choses et ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.
Vendredi 7 avril 1972
• Les naissances du 8 au 23 mars : Rachel Haffenmeyer, 10/32, place Jean-Perrin ; Jean-Michel Schwaller, 177/153, rue P.-et-M.-Curie ; Jérôme Faucher, 2, rue de Champagne ; Sandra Christol, Woippy ; Laurence Saunier, 2.29, rue Victor-Poulain.
Samedi 8 avril 1972
Accident du travail
Hier, vers 18 h, le jeune William CLAUDON, 16 ans, domicilié 2.23, rue Victor-Poulain à Woippy-Sait-Éloy, employé à la menuiserie Hartenstein, 30, route de Briey à Woippy, a été accidenté au cours de son travail. Les deux doigts de la main droite ont été tranchés, il a été transporté par une ambulance Dietrich à l’hôpital Bon-Secours où il a été admis.
Lundi 10 avril 1972FAITS DIVERS
Echec aux malfaiteurs : deux équipes de voleurs de voitures prises en flagrant délit
(…)
Double arrestation rue Serpenoise
La deuxième équipe de voleurs a été arrêtée vers 9 heures du matin, rue Serpenoise. Un automobiliste, M. Michel A., demeurant rue Pierre-Deny, était à la recherche de sa voiture « Ami 8 » qui lui avait été volée place Chappé. Soudain, il vit son propre véhicule passer devant lui et aller s’arrêter un peu plus loin, rue Serpenoise.
M. A. s’empressa de prévenir une patrouille du corps urbain et quelques minutes plus tard, les deux individus qui se trouvaient dans la voiture furent appréhendés.
Il s’agissait des nommés Michel He., 25 ans, demeurant 15, rue du Wad-Billy, qui conduisait la voiture volée, et Robert Cl., 25 ans, demeurant 2, place Jean-Perrin à Woippy. Tous deux ont déjà été condamnés. Ils ont été interrogés par les officiers de police adjoints Minster et Yosslé. Cl. faisait l’objet d’un avis de recherche. Mais il est possible que la justice ait d’autres faits à leur reprocher, car le parquet a ordonné un complément d’enquête à leur sujet.
Mardi 11 avril 1972
Heurts et malheurs
Une voiture sortant d’un garage est entrée en collision hier, vers 18 h 10, route de Thionville, avec un cyclomoteur. Le conducteur du deux-roues, M. Paul SCHMITT, 18 ans, manutentionnaire, 31, rue Ferdinand-Sechehaye, à Woippy, souffre de contusions aux poignets. Il a pu regagner son domicile après avoir reçu des soins.
Mercredi 12 avril 1972
DIVERS
Un jeune ouvrier de Woippy se noie dans des eaux industrielles à Serémange
EMPORTE PAR LES EAUX INDUSTRIELLES L’OUVRIER SE NOIE
HAGONDANGE. – Hier, au cours de la matinée, les ouvriers d’une entreprise privée procédaient à d’importants travaux de nettoyage dans les importantes canalisations souterraines des usines SOLLAC, à Serémange.
Vers midi, l’un des ouvriers travaillant dans les souterrains glissa et fut entraîné par le courant assez violent. Malgré l’intervention rapide de ses compagnons de travail, l’ouvrier ne fut arrêté que par un râteau-filtreur, mais hélas, il avait cessé de vivre. Il s’agit de M. Christian Ritty, âgé de 23 ans, marié et père d’un enfant, demeurant Cité Sonacotra, à Woippy (57).
LA SEMAINE AU FOYER SAINT-ÉLOY
Cinéma : « Astérix la Gaulois », jeudi à 16 h 30, (0,50 F).
Ateliers éducatifs : Lundi, mardi et jeudi, de 16 à 18 heures.
Ping-pong : match mardi et jeudi soir ; entraînement mercredi soir, de 20 h à 22 h.
Culturisme : Tous les jours de 18 à 21 h, salle annexe de la chapelle.
Piscine : Jeudi à 13 h 30, départ devant le foyer (1,50 F).
Visite de l’usine de La Maxe, jeudi après-midi pour les 10-14 ans (sous toute réserve).
D’autre part, le foyer accueillera les anciens de la cité vendredi, à 16 h, pour un goûter et la projection d’un film « le Soleil brille pour tout le monde » de John Ford, 1952. Ce film sera projeté en soirée pour les adolescents (entrée 1 F).
Samedi 8 avril, s’est déroulé un tournoi de judo à l’A.S.P.T.T. Metz. Le club de St-Éloy y était représenté par une dizaine de judokas. L’équipe y a fait très bonne impression : Patrick Madziara a gagné 2 combats et Roger Lienherr 4. Félicitations à toute l’équipe.
Jeudi 13 avril 1972
Heurts et malheurs
Camion contre cyclo
Vers 21 h 30, au carrefour de La Maxe, un cyclomotoriste, M. Joseph Charrette, 30 ans, domicilié 6, rue Gabriel-Poulmaire, à Woippy-St-Éloy, a été renversé par un camion. Souffrant de multiples contusions, il fut conduit par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Belle-Isle.
Vendredi, obsèques de M. Christian RITTY
Les obsèques de M. Christian RITTY, 23 ans, domicilié Cité Sonacotra, à Woippy, décédé dans les circonstances tragiques que nous avons relatées dans notre précédente édition, seront célébrées vendredi, à 10 h 30, en la chapelle St-Clément, à Metz. Elles seront suivies de l’inhumation au cimetière de Woippy.
Originaire de Metz, où il naquit le 15 septembre 1949, M. Christain RITTY avait épousé le 24 décembre 1970, Mlle Micheline Heyar ; de cette union un garçonnet, Jean-Michel, devait voir le jour.
M. Christian Ritty, employé dans une entreprise messine, effectuait des travaux de nettoyage dans les canalisations souterraines des usines SOLLAC à Serémange, quand il fut victime de cet accident qui allait lui coûter la vie.
Nous présentons nos sincères condoléances à la famille.
Vendredi 14 avril 1972
Mariage : Ce samedi, 15 avril, à 11 heures, à la mairie, sera célébré le mariage de M. Michel Henry, boulanger, domicilié 4-83 rue de Berne à Metz, avec Mlle Nicole Becker, vendeuse-caissière, demeurant 5, rue Jaslon.
Meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux parents.
Samedi 15 avril 1972
VANDALISME
Les habitants du quartier Saint-Éloy sont avisés que de nombreuses dépréciations sont actuellement commises sur l’ensemble de ce secteur et notamment sur des installations de sécurité, panneaux de signalisation, stop, interdiction de stationner, etc.
De tels faits sont inqualifiables étant donné le nombre d’accidents qui pourraient en découler. Toute infraction sera désormais poursuivie avec la plus extrême vigueur.
Dimanche 16 avril 1972
RÉUNION EXTRAORDINAIRE DES PARENTS D’ÉLÈVES
Les représentants des trois associations de parents d’élèves de Woippy, des quartiers Saint-Éloy, Bonne-Fontaine et du Centre, ont entrepris de multiples démarches auprès des différents services administratifs pour attirer l’attention sur le grave problème du C.E.S. de Saint-Éloy.
À la suite de ces démarches, ils organisent le vendredi 21, à 20 h 30 au Centre Social familial et culturel, rue du Chapitre, à Saint-Éloy, une assemblée générale extraordinaire. Cependant, après le compte rendu des audiences, une action devra être décidée, « la sécurité et l’avenir des enfants étant en jeu », estiment les associations.
Mardi 18 avril 1972
Un couvreur fait une chute de 7 mètres du haut d’une toiture
Hier, vers 16 h 40, M. Lucien MANGIN, 30 ans, demeurant 47, rue Jean-Pierre-Pêcheur à Woippy-Saint-Éloy, couvreur, effectuait des travaux à la toiture de l’immeuble situé 21, rue de Metz, à Plappeville.
Soudain, M. Mangin perdit l’équilibre et tomba d’une hauteur de sept mètres.
Blessé sur plusieurs parties du corps et portant en outre des plaies aux mains, il a été transporté à l’hôpital Bon-Secours par l’ambulance des sapeurs-pompiers.
LA SEMAINE AU FOYER SAINT-ÉLOY
Vendredi, le Foyer Saint-Éloy avait accueilli les anciens de la coté à l’occasion d’un goûter suivi de la projection d’un film.
Quarante personnes âgées se sont donc rencontrées autour d’une table fleurie de roses rouges. Le divertissement a été accueilli avec la plus grande joie et ce fut pour les anciens l’occasion de se rencontrer dans la bonne humeur et dans un cadre accueillant.
Invités et organisateurs, les jeunes en l’occurrence se souviendront de cette journée sous le signe de la gaieté.
CAMP ET COLONIE DE VACANCES
Il reste encore des places pour le camp de vacances organisé par le Foyer Saint-Éloy à Briançon, au mois de juillet. Ce camp est réservé aux garçons de 13 à 15 ans. Renseignements et inscriptions, s’adresser aux éducateurs du Foyer.
PISCINE
Jeudi, à 13 h 30, devant le Foyer.
PING-PONG
L’entraînement mercredi soir, de 20 h à 22 heures. Dernier jour de championnat, jeudi, match contre Sainte-Barbe.
ATELIER ÉDUCATIF
Lundi, mardi, jeudi.
FERMETURE HEBDOMADAIRE DU FOYER
Mercredi et exceptionnellement vendredi après-midi.
Mercredi 19 avril 1972
Association loisirs éducatifs et culturels
Le deuxième concours de belote est prévu le 23 à 15 heures, au Centre culturel, rue du Chapitre à St-Eloy.
Participation 5 F se faire inscrire chez les responsables, ou chez M. Pierron, 48-94, rue F.-Sechehaye, 10 lots sont à gagner (rôtissoire, casque sèche-cheveux, etc.)
Dernier délai d’inscription le 23 à 14 heures.
Les responsables organisent une « sortie du Muguet » le 30 avril, départ à 8 heures et retour vers 18 heures, au programme : Rallye pédestre et concours de muguet pour les enfants, participation de 2 F pour les moins de 16 ans et 4 F au-delà.
Les cartes de membres sont disponibles chez MM. Lienhardt, Mertes, Pierron, Aurard, Pierre, Riss.
Pour tous renseignements : permanences tous les jours, sauf samedi et dimanche de 12 h 15 à 13 h 30 chez Mertes, 62, rue Roget, à St-Éloy.
Mercredi 19 avril 1972
SACHEZ-LE
Pour le référendum, dimanche, trois bureaux de vote seront installés en ville :
Le premier salle Saint-Exupéry, pour les habitants du centre-ville et des Quatre-Bornes (pour le centre-ville, rue de Ladonchamps, jusqu’à l’immeuble Tiné).
Le deuxième à l’école du quartier du Roi, pour les habitants de ce quartier, rue de Ladonchamps à partir de l’immeuble Tiné, route de Rombas, Bellevue, Saint-Rémy.
Le troisième à l’école maternelle du quartier Saint-Eloi, pour les habitants de ce quartier, route de Thionville, rue de Maison-Neuve.
D’autre part, il est rappelé, et ceci notamment aux nouveaux habitants de la commune, qu’ils doivent obligatoirement s’être fait inscrire pour voter dans l’un de ces trois bureaux.
Jeudi 20 avril 1972
Deux tournevis confondent le jeune voleur de voiture
Les gendarmes de la brigade de Woippy-Saint-Eloy ne chôment pas. Récemment, ils interpellaient un jeune homme du quartier qu’ils soupçonnaient être l’auteur du vol d’une batterie servant à électrifier le clôture d’un parc.
Au cours de l’interrogatoire, les enquêteurs avaient sciemment disposé sur la table plusieurs outils, dont deux tournevis qu’ils avaient retrouvés à la fin du mois de mars dernier dans une « 3 CV » volée. Notons qu’à cette date les auteurs du vol avaient été poursuivis par les représentants de l’ordre et qu’ils s’étaient jetés contre une clôture de jardin et une « 403 » en stationnement.
Or, spontanément, le voleur de batterie affirma être le possesseur des tournevis sans se rendre compte qu’il venait de se mettre dans une fâcheuse position.
Ce furent alors les aveux du vol de la « 3 CV » commis au préjudice d’une enseignante messine. Il mit en cause un complice, mineur comme lui. Entendu à son tour, ce dernier reconnut avoir subtilisé une « 4 L » avec un troisième larron, âgé de 18 ans, et avoir, en outre, dérobé le portefeuille d’un concierge qui avait commis l’imprudence de lui offrir à boire.
Présentés au parquet, le trio a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt du Cambout.
MARIAGES
Samedi prochain 22 avril, sera célébré, à la mairie de Woippy, le mariage de M. Jean-Marie BOUIGOU, employé, place Jean-Perrin, avec Mlle Lucie BOUIGOU, même adresse.
Le samedi 29 aura lieu celui de M. Jacques BECKER, agent S.N.C.F., 67, rue Ferdinand-Sechehaye, avec Mlle Chantal POLIVKA, vendeuse, 2/17, allée des Glaïeuls.
Nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et nos compliments aux familles.
• À propos du référendum de dimanche, il y a lieu de préciser que les nouveaux habitants et en particulier ceux de Saint-Eloy, doivent être inscrits sur la liste électorale en mairie de Woippy, pour pouvoir voter dans l’un des trois bureaux de vote. Sinon, ils se rendront dans le bureau de leur ancienne résidence.
Samedi 22 avril 1972
• Les habitants de Saint-Eloi, Pré-Génie, Bonne-Fontaine sont informés que les transports « Rapide de Lorraine » et « Unicar » reprennent à partir de lundi 24 avril ; itinéraire normal par Prégénie, arrêt place Perrin, rue Sechehaye, rue Pierre-Pêcheur.
Dimanche 23 avril 1972
Le secteur Pré-Génie de Saint-Eloy sort de son isolement : dès demain lundi, les cars desservent de nouveau l’ensemble de la cité
Le secteur Pré-Génie du quartier de Saint-Eloy va sortir de son isolement : à partir de demain lundi 24 avril, les services de cars desserviront de nouveau cette « zone-sœur » de la cité woippysienne. Ainsi viennent d’en décider les deux transporteurs chargés de cette ligne récente... et quelque peu perturbée depuis plusieurs semaines.
Une bonne nouvelle pour les habitants ; mais aussi une « petite histoire » qui vaut la peine d’être contée…
La décision frappée de la date toute fraîche du 19 avril, ne pourra que réjouir le population « abandonnée » de Pré-Génie : « les cars en partance de Metz emprunteront la rue Pierre-Boileau, la rue Pierre-et-Marie-Curie, la place Perrin (demi-tour), la rue Pierre-et-Marie-Curie, la rue Pierre-Boileau, la rue Saint-Éloy, la rue du Fort-Gambetta, la rue Ferdinand-Sechehaye et la rue Jean-Pierre-Pêcheur. Le retour sur Metz s'effectuera par la rue Corneille-Agrippa, la rue Gabriel-Poulmaire, la rue Victor-Poulain, la rue du Fort-Gambetta et la route de Thionville. Le car quittant Metz à 12 h 10 empruntera à l'aller l'itinéraire précité et reviendra par l’itinéraire de l’aller en sens inverse.
Le car « écoliers » de 7 h 25, Saint-Eloy-Chambière entrera dans la cité Saint-Eloy par la rue Jean-Pierre-Pêcheur, desservira les trois arrêts de la cité et rejoindra le Pré-Génie par la rue de Saint-Éloy. »
Décision, qui répond heureusement aujourd'hui à des inquiétudes, voire à certaine exaspération, vieilles de plusieurs semaines. En effet, depuis février dernier, les cars de voyageurs et d'écoliers ne pénétraient plus dans le périmètre de Pré-Génie, à la suite de la coupure d'un chemin provisoire (privé), qui leur permettait de relier la rue Pierre-et-Marie-Curie à la rue du Fort-Gambetta. Ce « cordon ombilical », bien qu'en piètre état, assurait une étroite liaison entre la cité et son secteur écarté, tous les habitants se sentant concernés par une desserte à cadence régulière.
Et puis, un matin, les véhicules durent s’arrêter au niveau de la place Jean-Perrin : plus de passage, une bande de gazon coupait net les ornières du chemin. Dès lors, les autobus évitèrent le Pré-Génie et ce fut, pour les habitants désolés, l'isolement le plus complet. A nouvelle situation, nouvelles habitudes de vie. Il fallut bien pour se rendre à Metz, aller chercher l'arrêt de la RN 53 Metz-Thionville, ou bien joindre les trois stations de la cité même.
« Venant de Metz, ils stoppent au coin de la rue Boileau sur la nationale, en face d’un centre commercial, sur la RN 53, au coin de la rue du Fort-Gambetta et de la rue Victor-Poulain. Vous voyez les déplacements ? Le Pré-Génie se trouve totalement isolé, coupé du reste de la cité. Ce n’est quand même pas normal ! » s’est indigné l’A.P.F. du quartier.
Aussitôt ses responsables sont intervenus auprès de transports afin de leur faire réviser le nouvel itinéraire, démarche provoquée par une seule préoccupation : la réinsertion rapide du Pré-Génie dans le circuit de desserte de Saint-Éloy. Leur mécontentement ? Exprimé en une seule phrase : « ce n’est pas parce qu’on coupe un chemin qu’on doit abandonner toute une population. » Leur proposition ? Contenue dans quelque mots : « Il est facile pour les chauffeurs d’entrer par la rue Pierre-Boileau, d’emprunter la rue Pierre-et-Marie-Curie, de faire demi-tour place Jean-Perrin, où l’espace ne manque pas, et de revenir sur Saint-Éloy par la rue de Saint-Éloy pour desservir le reste de la cité ».
« On nous a répondu : « Nous ferons le nécessaire ». Mais cette situation pour le moins anormale dure depuis février dernier. Quand va-t-on rétablir cette portion de ligne ? Quand va-t-on bien vouloir considérer que les habitants, les écoliers de Pré-Génie, ont autant besoin des transports que ceux de la cité ? »
Des questions teintées d’inquiétude que l’A.P.F. locale lançait encore voici quelque jours ; des questions qui viennent de trouver une réponse par une décision des transporteurs en date du 19 avril ; des questions qu’il fallait poser, puisque… « À compter du lundi 24 avril »… On connaît maintenant la suite…
Sur ce plan, le nouvel itinéraire des cars. On remarquera que le secteur Pré-Génie est de nouveau inséré dans le circuit de desserte, la place Jean-Perrin servant de « plaque tournante ».
Mardi 25 avril 1972
LA SEMAINE AU FOYER ST-ÉLOY
Section ping-pong. – La saison s’est terminée jeudi soir. L’équipe du foyer s’est remarquablement comportée. Pour se première année de championnat l’équipe se classe 8e sur 12.
Maintenant que le championnat est terminé, l’équipe va se préparer à la coupe et au challenge de la ville de Metz qui aura lieu au mois de mai.
Sorties et promenades. – Pour le week-end du 1er mai, le Foyer St-Eloy organise une sortie « Muguet » dans les bois de Peltre, le dimanche 30 avril, pour les 8 - 13 ans et une sortie au parc d’Uckange, le lundi 1er mai, pour les plus de 16 ans. Départ pour les deux sorties : 9 heures devant le Foyer ; retour vers 18 heures.
Piscine. – Jeudi, 13 h 30, départ devant le Foyer ; participation : 1,50 francs.
Vendredi 28 avril 1972
A.S. WOIPPY SAINT-ÉLOI
Aujourd’hui vendredi à 20 heures, aura lieu l’assemblée annuelle de l’association sportive Saint-Eloi. Au programme, élection du comité pour l’année 71-73, rapport financier.
LES NAISSANCES DU 11 AU 25 AVRIL :
Arnould Lionel, 185-192, rue P.-et-M.-Curie.
Yasmina Merabet, 25, rue Ferdinand-Sechehaye.
Valérie Theveniaud, 48-96, rue Ferdinand-Sechehaye.
LA QUESTION DES TRANSPORTS À ST-ÉLOY :
toujours des préoccupations pour les associations représentatives du quartier
À Saint-Eloy, le fait « d’être à l’écart » a toujours constitué un sérieux handicap pour l’épanouissement de la cité, ses habitants ayant longtemps souffert par ailleurs de leur « double appartenance » à Metz et à Woippy (Ambigüité en passe de se résorber grâce à l’esprit de compréhension des deux municipalités. Voir « le républicain Lorrain » des 17 mars et 2 avril derniers). Phénomène d’isolement « planté comme un écueil » dans la vie même du quartier, et battu en brèche de longue date par les associations représentatives.
Sur la table de l’A.P.F. locale, le dossier « Transports » est lourd : il résume tous les efforts, toutes les tentatives, tous les engagements des responsables pour obtenir une liaison routière efficace avec la grande ville voisine, pour offrir aux résidents de Saint-Eloy une desserte régulière d’autocars à l’intérieur de la cité. Persévérance d’un côté, bonne volonté de l’autre, collaboration patiemment poursuivie entre les parties concernées, auront permis de satisfaire les plus grosses revendications. Mais quels points restent en suspens dans cet épais dossier « Transports » qui nourrit les préoccupations de l’A.P.F. ?
« Il n’y avait rien en 1970. Ca fonctionne depuis 1971 ».
Deux dates-clés pour les habitants de Saint-Eloy ; deux pôles entre lesquels s’inscrit l’action des membres de l’A.P.F. en vue d’insérer le quartier dans un circuit de desserte par cars. Prétention largement motivée par les quelque 6.000 âmes de la cité et les 350 jeunes qui, faute de CES sur place, doivent prendre quotidiennement le chemin de onze établissements messins.
Pendant des mois, les représentants de la population vont tout mettre en œuvre pour obtenir la création d’une ligne de bus englobant Saint-Eloy tout entier dans le réseau de ramassage. Interventions successives auprès des transporteurs, des Ponts-et-chaussées, de l’académie, qui aboutissent heureusement ; un service « usagers » et « écoliers » prend bientôt en charge le quartier et son secteur écarté Pré-Génie.
- « Avant, les gens allaient chercher les bus venant de Thionville sur la R.N. 53. Ou alors, quand le véhicule n’était pas trop chargé, il faisait un crochet par la cité. Mais c’était très aléatoire. Pour les transports scolaires, la grosse difficulté a été de recenser les enfants concernés. Nous avons dû notamment diffuser quelques 2.000 tracts pour aviser les familles. Aujourd’hui, il y a une vingtaine de cars de voyageurs. Nous n’avons ainsi pas de problèmes au niveau de la fréquence de desserte ».
Mais tout n’était pas encore gagné pour l’A.P.F. En effet, un jour de février dernier, une nouvelle pièce allait se glisser dans le dossier et provoquer de nouvelles et pressantes démarches après des transporteurs : à la suite de la coupure d’un chemin privé, les cars évitèrent le secteur Pré-Génie, ne desservant plus que les trois stations de la cité - même. Pour les habitants de cette « zone-sœur » de Saint-Eloy, c’était de nouveau l’isolement. Là encore, obstination des uns et compréhension des autres devaient permettre de trouver la solution appropriée : le 24 avril dernier, le circuit de desserte était rétabli intégralement (Voir « Le Républicain Lorrain » du 23 avril).
L’HISTOIRE D’UN ARRÊT D’AUTOBUS
Bien que les revendications essentielles aient été satisfaites, le dossier « Transports » reste ouvert sur le bureau de l’A.P.F. : un point, en suspens depuis près d’un an, revient fréquemment au centre des discussions et continue de cristalliser l’attention des habitants et de leurs représentants.
- « Nous avons demandé la mise en place d’un arrêt supplémentaire pour les cars venant de Saint-Eloy, en haut de la rue Winston-Churchill à Metz, près du tribunal. Les 15 juin 1971, nous sommes intervenus auprès du maire de Metz, qui ne s’y est pas opposé à priori. D’ailleurs, le 28 juin, il écrivait au directeur de l’un des entreprises de transport concernées :
« J'aimerais que vous puissiez étudier cette possibilité. » L'affaire semblait bien engagée puisque, le 3 septembre suivant, ce même directeur répondait à M. Rausch :
« Après enquête menée aussi bien auprès de nos usagers que de l'A.P.F. de Saint-Eloy, il s'avère en effet qu'un tel arrêt rendrait d'éminents services à tous les voyageurs qui ont à faire à Metz. Dans ces conditions, nous ne pouvons qu'approuver l'initiative de l'A.P.F. et nous vous demandons de bien vouloir autoriser nos véhicules à s'arrêter à cet endroit ». Mais le 2 novembre, notre requête est repoussée inexplicablement par l'hôtel de ville : « Décision a été prise de ne pas donner suite à votre demande concernant cette implantation ». Et, le directeur de l'entreprise de nous faire part de son regret, une semaine plus tard : « Nos efforts n'ont pas été couronnés de succès ».
Que s'est-il passé entre l'accueil favorable du 15 juin et le refus catégorique du 2 novembre ? Quelque quatre mois auront suffi pour que cette proposition, apparemment acceptable, « retourne à l'expéditeur » assortie d'un « non » sans éclaircissements. A l'A.P.F. cet échange de correspondances soulève toujours des discussions, alimente une déception générale et déclenche encore tout un jeu de questions : pourquoi cette réponse négative ? Quelles raisons peut-on invoquer ? Et pourquoi ne pas nous les fournir ?
- « Vous savez, avec cet arrêt, on ne réclame pas la lune. C'est vraiment une nécessité. Pour les usagers venant de Saint-Eloy, il n'y a que trois possibilités pour descendre à Metz : la station de l'île du Saulcy, le monument aux Morts ou la gare routière. Vous remarquerez que les gens qui ont à faire à la mairie, à la cité administrative ou à l'office d'HLM, doivent effectuer de longs déplacements à partir de l'un ou l'autre de ces arrêts. Pour les vieilles personnes, croyez-vous que c'est facile ? Logiquement, cette demande ne devrait pas poser de problèmes car la place ne manque pas rue Winston-Churchill. Alors, pourquoi c refus ? »
LES RAISONS D’UN REFUS
Malgré le refus opposé à la requête de l'APF, l'idée de cet arrêt supplémentaire fait son « bonhomme de chemin » et vient se glisser dans les débats du comité technique départemental des transports. Là, le représentant des usagers, saisi par les associations familiales, soulève le problème, développe ses arguments et fait valoir la nécessité d'une telle implantation. Mais cet organisme officiel, à vocation technique, n'a aucune autorité pour trancher en la matière, le pouvoir de décision appartement à la ville.
- « C'est une question importante, nous a-t-il précisé, aussi bien pour 1es gens de Saint-Eloy que pour tous les usagers qui viennent d'outre-Moselle. On ne leur offre pour tout choix que des arrêts éloignés du plein-centre. Vous voyez le déplacement pour se rendre place d'Armes, par exemple ? Je dois dire aussi qu'il y a un certain désarroi parmi les clients lorsque le bus stoppe aux feux du carrefour avenue Ney - rue Winston-Churchill. Ils ne comprennent pas l'interdiction qui leur est faite de descendre là et l'obligation de poursuivre jusqu'au monument aux Morts. De même, les chauffeurs sont souvent embarrassés par l’insistance des usagers qui veulent mettre à profit le feu rouge pour quitter le véhicule. J'avais proposé l'arrêt sur le terre-plein du palais de justice, qui se trouve quelque peu en dehors du couloir de circulation ».
Ces raisons d'un refus, quelles sont-elles ? Aussi bien du côté de la mairie que des transports en commun de la région messine, on avance des considérations d'ordre technique ; on invoque surtout l'enquête de circulation en cours sur l'ensemble de la ville, et qui ne sera achevée qu'en fin d'année : « Tant que l'étude n'est pas terminée, on ne peut rien envisager ». Confirmation nous a été donnée par le représentant des usagers, qui n'a pas manqué de souligner la bonne volonté générale en cette affaire :
- « Le maire m'a d'ailleurs assuré qu'il attendait les résultats de cette enquête. Pour ma part, j'estime qu'il pourrait tout de même y avoir une tolérance, sans engager l'avenir. Ce que nous aimerions, c'est obtenir une autorisation provisoire. Il n'est pas douteux que cela pourrait aider à cette étude de circulation ».
Qu'adviendra-t-il de cette demande dans quelques mois ? Les usagers d'outre-Moselle, pour lesquels cet arrêt supplémentaire représente beaucoup, auront-ils satisfaction ? Ou bien cette requête « somme toute raisonnable » sera-t-elle assortie d'un nouveau refus ? À Saint-Eloy, on attend, on espère, on laisse son lourd dossier ouvert.
Samedi 29 avril 1972
Heurts et malheurs
- Un consommateur a été blessé par trois jeunes gens cette nuit, dans un café de la route de Thionville. Blessé au visage, M. Gérard Altmeyer, 23 ans, routier, demeurant 5, place J.-Perrin, à Woippy, a été transporté à Saint-André par une ambulance des sapeurs-pompiers.
Un nouveau groupe de majorettes :
« LA JEUNE RENAISSANCE »
Les majorettes de Woippy-Saint-Eloy feront leurs premières armes lundi prochain, 1er mai, à la fête du muguet, à Gorze. Cette nouvelle troupe s’appelle « La Jeune Renaissance de Woippy ». Elle compte 25 majorettes, âgées de 2 ans et demi à … 20 ans. Après un sérieux entraînement sous la conduite des musiciens de la Renaissance de Devant-les-Ponts, elles sont désormais prêtes pour la parade avec leurs ravissants sourires et leurs jolis costumes.
Elles ont d’ailleurs un programme assez chargé jusqu’au mois de juillet. Après la fête du muguet, elles se rendront à Saulny, le 7 mai. Les statuts de l’association ont été adoptés le 20 janvier dernier et déposés dernièrement au tribunal d’instance. Le comité se compose ainsi : Présidente : Mme Georgette Gravel, qui est à l’origine de la création de la troupe ; vice-président : M. René Tritz ; secrétaire : Mme Paulette Deys ; trésorier : M. Camille N’Guyen ; assesseurs : MM. André Gravel, Adam Westerkamp, René Westerkamp, Louis Finck, Yvette Finck.
Le siège de la « Jeune Renaissance de Woippy » est fixé à Woippy-Saint-Eloi, 36, rue du Fort-Gambetta.
Nous souhaitons longue vie et beaucoup de succès à ce nouveau groupe. (Photo Palace)
L’accueil de la municipalité à la brigade de gendarmerie
Installée depuis peu de mois en plein cœur du quartier Saint-Éloy, la brigade de gendarmerie, placée sous le commandement du chef Giovannini, a déjà eu à maintes reprises l'occasion de justifier sa présence par ses multiples et efficaces interventions
Aussi la municipalité a-t-elle tenu à faire plus ample connaissance avec les sympathiques éléments composant cette brigade en organisant à leur intention une petite réception dans l'un des salons de la mairie.
Les édiles profitèrent de cette heureuse circonstance pour accueillir M. Chanut, sous-préfet de Metz-Campagne, qui quitte le département à la fin de la semaine pour gagner le Loir-et-Cher.
M. Debs, le dynamique maire de Woippy, dit son regret de voir partir M. Chanut et lui offrit un bel ouvrage relatant la petite histoire de la localité. Puis il souhaita une cordiale bienvenue aux gendarmes ainsi qu'à leurs chefs, le lieutenant-colonel Le Dorze, chef d'état-major ; le lieutenant-colonel Bardi, commandant le groupement ; le capitaine Saturnino, commandant la compagnie, et ses adjoints, le lieutenant Thirion et les adjudants-chefs Emo et Joyeux.
Au nom de l’ensemble de ses collaborateurs, le lieutenant-colonel Bardi remercia la municipalité pour la chaleur de son accueil et loua les services déjà rendus par la jeune équipe de la brigade locale.
En conclusion à cette réception, M. Chanut évoqua les multiples missions que remplissent chaque jour ceux qui appartiennent à cette noble arme qu'est la gendarmerie, avant de souhaiter pleine et entière prospérité à Woippy et à ses habitants.
Une information ménagère ayant pour thème des menus de fête rapides, faciles, pas très chers, aura lieu le mardi 2 mai, de 14 à 16 heures, au Centre socioculturel, rue du Chapitre, à Saint-Éloy, avec le concours d’une conseillère ménagère.
Dimanche 30 avril 1972
Heurts et malheurs
Hier, peu après 18 heures, au carrefour formé par l’avenue Foch et la rue des Augustins, deux voitures sont entrées en collision. La passagère de l’une d’elles, Mme Jacqueline ORTH, 38 ans, demeurant 2-7, rue Gabriel-Poulmaire à Woippy, a été légèrement blessée.
Conduite à l’hôpital Saint-André par une ambulance des sapeurs-pompiers, elle y a reçu des soins avant de regagner son domicile.
Mardi 2 mai 1972
Heurts et malheurs
Un cyclomotoriste, Charles Lerch, 60 ans, domicilié 44, chemin Saint-Eloi à Woippy, a été renversé par une voiture, vers 15 h 30 dimanche, au carrefour formé par les rues Paul-Diacre et de la Chapelle. Blessé au visage, il a été convoyé sur Bon-Secours par les sapeurs-pompiers.
Mercredi 3 mai 1972
ÉCOLE MATERNELLE
Les inscriptions à l’école maternelle Saint-Eloi, groupe 4, des enfants nés en 1967, 1968, 1969 et 1970, auront lieu les vendredi 5 et samedi 6 mai, toute la matinée.
Vendredi 5 mai 1972
CARNET BLANC
Mardi prochain, 9 mai, aura lieu à la mairie, le mariage de M. Messaoud Ferroum, machiniste, demeurant 55, rue Ferdinand-Sechehaye, avec Mlle Anna Martz, même adresse.
Le lendemain, mercredi 10 mai, M. André Plasinski, peintre, demeurant 24, rue Jean-Pierre-Pêcheur, sera uni à Mlle Jeannine Remy, même adresse.
Nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
Dimanche 7 mai 1972
LA SEMAINE AU FOYER SAINT-ÉLOY
Atelier éducatif : lundi, mercredi, vendredi, de 16 à 18 heures.
Piscine : jeudi, départ à 13 h 30 (participation 1,50 F).
Cinéma : lundi à 20 h 30, « Belles de nuit », avec Gérard Philippe. Prix d’entrée, 1 F. Jeudi à 15 h 30, « Les Aventures des pieds nickelés ». Prix d’entrée, 0,50 F.
Judo-Club : mardi à 17 heures, Saint-Eloy ; vendredi à 20 heures, Saint-Eloy.
Le foyer sera fermé exceptionnellement mardi. Il sera donc ouvert mercredi.
Mercredi 10 mai 1972
AU QUARTIER SAINT-ELOY
• L’Association « Loisirs éducatifs et culturels » des familles de Woippy-Saint-Eloy invite ses membres à participer à l’un des deux brevets pédestres organisés par le Club touristique lorrain le dimanche 14 à Gorze.
Pour le « randonneur pédestre » (plus de 14 ans au 1er janvier 1972), responsable M. Raymond Mertes, 62, rue Roget.
Pour le « jeune marcheur » (moins de 14 ans, âge minimum 6 ans), responsable Michel Pierron, 48/94, rue F.-Sechehaye, et Jean-Claude Muller, 14, rue F.-Sechehaye.
Pour les deux brevets, participation aux frais de déplacement, 2 F.
Prévoir un vêtement de pluie en cas de mauvais temps.
• Le même jour, les majorettes et les mini-majorettes défileront à Maizières-lès-Metz. Répétition générale le samedi 13 mai pour : mini-majorettes, de 15 à 17 h, dans les nouveaux locaux Pré-Trompette ; majorettes (cannes), de 15 à 17 h, et majorettes (drapeaux), de 17 h à 18 h 30, au centre de Saint-Eloy.
Seules, les filles présentes aux différentes répétitions défileront sauf en cas d’excuse valable (des instructions complémentaires seront données aux répétitions.
• Reprise des danses « écossaises », à partir du jeudi 18, dans les locaux du Pré-Trompette. Inscription chez la responsable, Mme Marie Zanotelli, ou 62, rue Roget.
Jeudi 11 mai 1972
MARIAGES
Le 25 mai prochain, aura lieu à la mairie, le mariage de M. Jean Garni, conducteur d’engins, demeurant 18, rue Poulmaire, avec Mlle Renée Kreuz, distributrice, demeurant à la même adresse.
À Metz aura prochainement lieu le mariage de M. Alain Henrion, demeurant rue Périgot, port public, à Metz, avec Mlle Monique Christophe, vendeuse, demeurant 10, rue du Chapitre.
Nos félicitations aux familles et meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
Samedi 13 mai 1972
Association loisirs éducatifs et culturels des familles de Woippy-Saint-Eloi
Les membres sont invités à participer à un des deux brevets pédestres organisés par le Club touristique lorrain, le dimanche 14 mai, à Gorze.
1er brevet « randonneur pédestre », responsable Mertes Raymond, 62, rue Roget, pour les plus de 14 ans au 1er janvier 1972.
3e brevet, « le jeune marcheur », responsable Pierre Michel, 48-94, rue Ferdinand-Sechehaye, et Muller Jean-Claude, 14, rue F.-Sechehaye, pour les moins de 14 ans, âge minimum 6 ans.
Pour les deux brevets, participation aux frais de déplacement : 2 F.
Prévoir un vêtement de pluie en cas de mauvais temps.
Le même jour, les majorettes et mini-majorettes défileront à Maizières-lès-Metz. Répétition générale le samedi 13 mai pour :
Mini-majorettes : de 15 h à 17 h, dans les nouveaux locaux Pré-Trompette.
Majorettes (Cannes) : de 15 h à 17 h, au centre de Saint-Eloi.
Majorettes (Drapeaux) : de 17 h à 18 h 30.
Seules les filles présentes aux diverses répétitions défileront dimanche (sauf excuse valable).
xxx
Reprise des danses « écossaises », à partir du jeudi 18 mai, dans les locaux de Pré-Trompette.
Inscriptions prises jusqu’à ce jour, chez la responsable, Mme Zanotelli Marie, ou 62, rue Roget.
Mercredi 17 mai 1972
BLESSÉ SUR UN CHANTIER À CUSTINES
La flèche d’une grue ayant cédé, M. Sadi SAADI, 43 ans, domicilié foyer-hôtel Sonacotra, à Woippy, ouvrier à l’entreprise Vurenhorst et Humbert, occupé actuellement sur un chantier à Custines, a été coincé. Il a été transporté à la clinique de traumatologie de Nancy par l’ambulance du centre de secours de Pompey.
RÉUNION ÉVANGÉLISTEDimanche 21 mai, il n’y aura pas de réunion évangéliste au Centre social, familial et culturel. La prochaine réunion aura lieu le 28 mai.
Vendredi 19 mai 1972
UN CENTRE DE LOISIRS
L’Association populaire familiale organise pendant les prochaines vacances, un centre de loisirs à Saint-Eloi. Les enfants qui y seront inscrits, seront encadrés par des moniteurs et un directeur. Ils organiseront pour eux des jeux, des travaux manuels et des sorties comme pour les jeudis éducatifs.
Le centre de loisirs fonctionnera tous les jours, de 8 h 30 à 12 h et de 14 à 18 heures. Les enfants rentreront pour le repas de midi à la maison et apporteront leur goûter.
Le centre de loisirs donne droit aux bons de vacances de la Caisse d’Allocations familiales.
Il faut que les demandes soient envoyées à la caisse avant le 31 mai par les parents, même s’ils de sont pas sûr d’envoyer leurs enfants au centre de loisirs.
L’inscription se fera au centre familial et culturel, rue du Chapitre, tous les après-midi, de 14 h 30 à 17 heures, à partir du 24 mai.
Il sera demandé une participation de 10 à 15 F.
Les enfants âgés de 5 à 10 ans, nés entre le 1er janvier 1962 et le 31 décembre 1967, y seront acceptés dans la mesure où il y aura des places.
Samedi 20 mai 1972
CARNET BLANC
Le samedi aura lieu à la mairie le mariage de M. Lucien Koelch, lamineur, demeurant 17, rue des Loges, à Pierrevillers, avec Mlle Lucette Kratz, demeurant 65, rue Ferdinand-Sechehaye.
Le 24 juin. À Metz, se marieront M. Serge Guichon, agent d’assurances, demeurant 39, rue Ferdinand-Sechehaye, et Mlle Paulette Guffrov, ouvrière, demeurant 3-374, rue Hainault, à Metz.
Nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
Mardi 23 mai 1972
• Le conseil municipal se réunir vendredi prochain 26 mai. A l’ordre du jour en particulier : implantation et construction du quatrième groupe scolaire de Saint-Eloy ; suppression de l’adjudication de la fête patronale ; personnel communal (promotions et révisions des effectifs).
Mercredi 24 mai 1972
FIANÇAILLES
Nous apprenons les fiançailles de Mlles Annie et Marguerite Wendling, demeurant 70, rue de Ryneck, avec MM. Rauland et Toni Romany, domiciliés 3, allée des Glaïeuls. La cérémonie toute familiale se déroulera le dimanche 18 juin.
Nous présentons nos félicitations aux jeunes gens et aux parents.
Vendredi 26 mai 1972
Une soirée spectacle préparée par les enfants de l’association loisirs éducatifs et culturels aura lieu le 27 mai à 20 h 30 au centre culturel, rue du Chapitre à Saint-Eloy, en l’honneur des mamans.
Ce même jour, rendez-vous à 19 heures pour l’ensemble des groupes de majorettes pour la préparation de cette soirée.
Mardi 30 mai 1972
CENTRE DE LOISIRS
L’Association populaire familiale rappelle qu’elle organise un Centre de Loisirs à St-Eloy pendant les prochaines vacances.
Le Centre de Loisirs fonctionnera tous les jours de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h, à partir du 3 juillet, pendant trois semaines. Les enfants rentreront pour le repas de midi.
Le centre de Loisirs donne droit aux bons de vacances de la caisse d’Allocations familiales. Les demandes sont à envoyer avant le 31 mai 1972.
La participation des familles est de 15 F par enfant et de 10 F à partir du troisième enfant pour trois semaines.
L’inscription se fait au centre social et culturel, rue du Chapitre, tous les jours de 4 h à 17 h, sauf le samedi. Seront acceptés les enfants de 5 à 10 ans.
Apporter livret de famille, numéro de la Sécurité Sociale et de la Caisse d’Allocations Familiales ; carnet de vaccinations et bons de vacances. On est prié de s’inscrire au plus tôt.
Jeudi 1er juin 1972
Heurts et malheurs
Route de Thionville, hier vers 2 heures du matin, un cyclomotoriste, M. Lucien Kachnyarz, 36 ans, demeurant rue des Œillets à Woippy, a été blessé lors d’une collision avec une voiture. Il a été transporté à l’hôpital Bon-Secours par les sapeurs-pompiers.
Vendredi 2 juin 1972
À Woippy, ouverture du centre socioculturel du Pré-Génie
Le centre social et culturel du Pré-Génie, installé dans un des quartiers de Saint-Eloy, est ouvert depuis mercredi. Il n’y a pas encore eu d’inauguration officielle, de couper de ruban et de discours, mais une ambiance de fête pour une journée d’exception à laquelle étaient invités les anciens du quartier. Ils étaient près de cent anciens à se réjouir de l’ouverture de ce centre, ouverture qui leur permettait de se retrouver autour d’un bon déjeuner.
Le président d’AFTRALOR (Association en faveur des travailleurs vivant en Lorraine) ; M. Dervaux et M. Menderfeld, animateur permanent du centre, ont accueilli Mme Marie Judlin, adjoint au maire de Metz, qui, depuis quelques mois, suivait avec intérêt la construction du centre.
Cette belle réalisation, conçue dans une architecture élégante et actuelle, permettra de dispenser des activités culturelles et sociales favorisant la promotion de la vie collective. Ce centre servira à tous les habitants de ce nouveau quartier, y compris à ceux de la rue Boileau, car il est le seul à posséder une grande salle : celle-ci faciliter les réunions d’associations ou de familles.
Dès à présent, on prévoit des activités diverses : ciné-club, soirées d’information, conférences, repas, ping-pong, jeudis éducatifs, gymnastique, danse rythmique, etc.
Une cuisine installée rationnellement favorisera le développement de cours ménagers et, entre autres, l’incitation à l’art culinaire.
Cette première manifestation au centre, ce club du troisième âge, laisse bien augurer de la vie de ce lieu de réunion.
Samedi 3 juin 1972
Il dévalisait les passantes…
sans même descendre de cyclomoteur
Les gendarmes de Woippy-St-Eloi ont identifié et arrêté le mystérieux individu qui, l’autre soir vers 20 h, à Woippy, a volé le sac à main d’une passante. Cette dernière, une jeune femme de 22 ans, exerçant la profession de femme de ménage, revenait de son travail à bicyclette. Elle était suivie par un individu à cyclomoteur. Soudain, celui-ci la dépassa et sans ralentir, attrapa le sac à main qui se trouvait dans la sacoche du vélo. La jeune femme faillit tomber, tandis que le sac à main roulait à terre et son contenu s’éparpillait sur le sol. Le voleur descendit alors de cyclomoteur, prit le porte-monnaie et s’enfuit.
En possession du signalement du coupable, les gendarmes de Woippy l’identifièrent rapidement. Il s’agissait de Patrick HINSBERGER, 21 ans, demeurant rue du Chapitre, déjà condamné à plusieurs reprises. Plus assidu à des promenades oisives en ville qu’à son travail, le jeune homme est défavorablement connu dans le quartier où il passe pour un meneur. Déféré au parquet de Metz, il a été écroué à la maison d’arrêt.
Par ailleurs, de nombreuses agressions du même genre ayant eu lieu ces derniers temps dans l’agglomération messine, il est demandé aux personnes qui reconnaîtraient en Hinsberger leur agresseur de bien vouloir se faire connaître à la brigade de Woippy-Saint-Eloy, rue Charcot.
Jeudi 8 juin 1972
Demain vendredi, sera célébré le mariage de M. Robert WILHELM, retraité, demeurant route de Thionville, avec Mlle Simone REGNIER, retraitée des P.T.T., à Mesvres (Saône-et-Loire).
Le 8 juillet, aura lieu celui de M. Christian CHARLES, cuisinier, 100, rue de Gimont à Louvigny, avec Mlle Denise WYRWAS, aide-cuisinière, 15, rue Victor-Poulain. Le 10, à Semécourt, celui de M. Domenico GONZALES, chauffeur, 1, rue des Hortensias, avec Mlle Colette GRÉGOIRE, institutrice, 11, rue de Verdun à Semécourt.
À Metz, prochainement, celui de M. Patrick SIERPUTOWICZ, contrôleur, 155, rue Pierre-et-Marie-Curie, avec Mlle Josyane SCHMITT, préparatrice en pharmacie, 6, rue Saint-Georges à Metz. Et à Strasbourg, celui de M. Francis ECK, préparateur, demeurant dans cette ville, avec Mlle Anne KOSTER, vendeuse, 48, rue Roget. Vœux de bonheur aux futurs époux.
Dimanche 11 juin 1972
• Les inscriptions scolaires pour les quartiers Pré-Génie, Bonne-Fontine et Boileau des enfants nés en 1966, seront reçues demain lundi, ainsi que mardi à l’école, groupe 3, rue Gabriel-Poulmaire à Saint-Eloy. Se munir du livret de famille et du carnet de vaccinations.
• Les A.P.F. de Saint-Eloy demandent aux familles ayant fait inscrire leurs enfants pour les différentes colonies de vacances de se présenter à la permanence du mardi 13, afin de compléter les dossiers. D’autre part, les inscriptions pour les colonies de vacances et centres aérés continuent à être prises entre 14 heures et 16 h 30, au centre culturel, rue du Chapitre.
Lundi 12 juin 1972
Les Indochinois de Saint-Eloy ont fêté le 3e anniversaire de la création
du gouvernement provisoire du Sud-Viêt-Nam
Venu de Paris M. Pham Van-ba, directeur de la mission permanente en France du gouvernement révolutionnaire provisoire de la République du Sud-Viêt-Nam, a fait le point de la situation des combats et des espoirs qu’ils permettent quant à la libération finale de l’oppression américaine.
Cet exposé a eu lieu en centre culturel de Saint-Eloy. Il a été suivi d’une petite fête pour le 3e anniversaire de la création du G.R.P.
Notre photo : Une vue du bureau pendant l’exposé de M. Pham Van-ba.
Mardi 13 juin 1972
• Les inscriptions scolaires pour les rues : Corneille Agrippa, Jean-Pierre-Pêcheur, Jaslon, du Chapitre, de Ryneck, du Fort-Gambetta (du N° 1 au N° 22), ainsi que pour la route de Thionville, seront reçues au groupe scolaire N° 1, à partir du 16 juin, tous les jours de classe. Prière de se munir du livret de famille et du carnet de vaccinations.
Dimanche 18 juin 1972
Heurts et malheurs
Rue d’Estrées, hier après-midi, un cyclomotoriste, M. Said Hahal, 37 ans, demeurant au foyer Sonacotra à Woippy, a été blessé aux mains et aux jambes au cours d’une collision avec une voiture. Il a été conduit à Bon-Secours par l’ambulance des sapeurs-pompiers.
Jeudi 22 juin 1972
Heurts et malheurs
Un peu avant 19 heures, hier, un jeune homme, Gilles BLONDF, seize ans, apprenti pâtissier, domicilié rue de Ryneck, à Woippy - Saint-Eloi, a été renversé par une voiture alors qu’il circulait à cyclomoteurs. Contusionné, il a été transporté à l’hôpital Bon-Secours par l’ambulance des pompiers.
• L’A.P.F. de Saint-Eloy signale que les inscriptions pour le centre de loisirs continuent jusqu’au 28 juin. Les familles ayant inscrit leurs enfants et qui n’ont pas versé leur participation, sont priés de le faire au plus tôt.
De même, il est demandé d’apporter les bons de vacances. Inscriptions au centre social, familial et culturel, 3, rue du Chapitre, de 14 h à 17h, tous les jours, sauf le samedi ;
Vendredi 23 juin 1972
CONSEIL MUNICIPAL :
Accord de principe pour la réalisation d’un lotissement industriel à l’est de la RN 53
La dernière réunion du conseil municipal était présidée par M. Georges Moitry, premier adjoint. Après s’être recueillis et avoir observé une minute de silence à la mémoire de M. Pierre Debs, secrétaire général de la mairie récemment décédé, l’assemblée prit les décisions suivantes :
Une partie des acquisitions et des travaux en cours sera financée par différents emprunts : 600.000 francs, pour l’acquisition des terrains d’assiette du 4e groupe scolaire de Saint-Eloy, et 2.045.000 F (dont 1.045.000 F auprès de la caisse des dépôts et consignations) pour la construction de celui-ci;
Le programme d’utilisation des crédits Barangé, présenté par les directeurs et directrices des écoles, et qui s’élève à 3.019 F, a été accepté à l’unanimité.
Devant les difficultés rencontrées depuis plusieurs années, l’assemblée a décidé de supprimer l’adjudication de la fête patronale et de l’attribuer aux sociétés locales.
Celle de 1972 sera organisée par l’association sportive de Saint-Eloy, dont le programme des manifestations a été approuvé. Les droits de place à payer par les forains et ambulants ont été rajustés en s’alignant sur les tarifs pratiqués par les communes environnantes.
Sur proposition de la commission d’urbanisme, les membres présents donnent leur accord de principe à la réalisation d’un lotissement industriel à l’est de la R.N. 53, et charge le maire de passer les conventions à cet effet.
Afin de restructurer l’ensemble du territoire de la commune situé à l’est de la R.N. 53 et au sud de l’étang de Saint-Remy, le conseil demande au directeur départemental de l’Equipement de proposer au préfet la prescription du plan d’occupation partielle des sols pour ce secteur.
CARNET BLANCProchainement seront célébrés les mariages de :
M. Daniel HISCHER, pâtissier, 153, route de Woippy, à Metz, avec Mlle Yvette REGAZZI, vendeuse, 42, rue Jean-Pierre-Pêcheur ;
M. Jean MARKIEWICZ, statisticien, 10, route de Thionville, avec Mlle Joëlle VASSEUR, étudiante, 8, rue Henry-de-Ladonchamps ;
M. Louis DEJARDIN, ouvrier, 26, rue du Chapitre, avec Mlle Henriette PEDE, même adresse, tous à Woippy ;
… Tandis qu’à Diesen (57), aura lieu celui de M. Richard FRANIA, soudeur-monteur, 3, allée des Bégonias, avec Mlle Alexandra TYS, vendeuse, 5, rue des Chênes, à Diesen.
Communiqué
La Direction de la Centrale de LA MAXE vous communique :
L’accès des parcs à suies situés sur la commune de WOIPPY entre l’autoroute A 31 et la RN 57 est strictement interdit et des panneaux d’interdiction indiquent le danger.
Des enfants ayant été interpelés sur les lieux à différentes reprises, il est vivement recommandé de leur interdire d’aller jouer sur les zones d’épandage et de les informer des dangers réels auxquels ils s’exposent.
Cette recommandation s’avère, l’approche des vacances, particulièrement indispensable.
Mercredi 28 juin 1972
Double mariage le 12 août, à 11 heures, en la chapelle Saint-Eloy où deux frères prendront pour épouse deux sœurs. Il s’agit des fils de Mme et de M. Lucien ROMARY, chef d’équipe, 3/1, allée des Glaïeuls : Tony, ouvrier, et Roland, cisailleur, qui uniront respectivement leurs destinées à celle des deux filles de Mme et M. Albert WENDLING, employé à la centrale E.D.F. de La Maxe, domiciliés 70, rue de Ryneck : Marguerite et Annie.
Aux futurs époux, nous présentons nos meilleurs vœux de bonheur et aux deux familles nos compliments.
LE CENTRE DE LOISIRS DE SAINT-ELOY NE POURRA OUVRIR FAUTE D’UN DIRECTEUR
L’Association populaire familiale a fait des démarches pour mettre sur pied un centre de loisirs dans le quartier Saint-Eloy. Toutes les difficultés ont été résolues sauf une. L’association n’a pas trouvé de directeur. Or, un centre ne peut être autorisé à ouvrir sans directeur diplômé. L’APF est donc obligée de renoncer à son projet, mais, dès maintenant, elle prépare les vacances de 1973. L’association prendra contact avec les familles qui avaient inscrit leurs enfants pour cet été.
Vendredi 30 juin 1972
GYMKHANA AUTOMOBILE DIMANCHE À SAINT-ÉLOI
L’Association loisirs éducatifs et culturels des familles de Woippy-Saint-Eloi invite la population au gymkhana qu’elle organise le 2 juillet, de 10 h à 21 h, sur la place rue du Chapitre. Ce jeu consiste en une épreuve automobile avec obstacles sur un circuit réduit. De nombreux prix sont à gagner : radio-auto, antenne d’aile, pompe automobile, triangle de signalisation, couvre-volant, etc.
Par cette première expérience, les organisateurs espèrent intéresser beaucoup de monde.
Pour tous renseignements, s’adresser à M. Zanotelli Michel, 6/63, allée des Tulipes à Saint-Eloy.
Les répétitions des majorettes et danses écossaises prendront fin avec la dernière sortie du 13 juillet. Les répétitions mini-majorettes sont déjà suspendues.
Les diverses activités reprendront à la rentrée scolaire avec en plus la création de plusieurs ateliers.
Ce premier semestre a été satisfaisant pour l’ensemble des activités de l’association compte tenu des différentes manifestations et animations du quartier : 2 concours de belote, fête carnaval jonquilles, rallye pédestre qui a valu une coupe pour le brevet de randonneur, excursion à Gérardmer, sortie du muguet, soirée fête des Mères, fête des fraises avec confection de deux chars (qui a remporté le 4e prix), feu de la Saint-Jean et participation extérieures des majorettes à Maizières. Woippy et Saint-Julien, retraite aux flambeaux prévue pour le 13 juillet à 21 heures à Saint-Eloy.
On nous communique :
« Les associations de parents d’élèves de Saint-Eloy et Bonne-Fontaine ont appris avec surprise qu’il a été prévu d’occuper les locaux libérés par le groupe III. Ces classes mobiles ont été installées provisoirement en 1964 et sont dans un état lamentable (sanitaires insuffisants, toiture percée, pas de préau, etc.). De plus, on regrouperait huit classes de transition. Quand on sait que ce sont des élèves qui ont déjà des difficultés, il ne paraît pas que ce soit les aider à surmonter celles-ci de le mettre dans des locaux si peu adaptés à l’enseignement.
Une nouvelle fois, ce seront les enfants de Saint-Eloy qui feront les frais d’une situation scolaire désastreuse dans le premier cycle.
Samedi 1er juillet 1972
- Consultation de nourrissons au centre médico-social, le mercredi 5 juillet, de 13 h 30 à 15 heures.
- Pour obtenir le médecin de service, du samedi à 20 heures au lundi à 8 heures, téléphoner au 68.36.67.
- La pharmacie Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye, au quartier Saint-Eloy, sera ouverte demain dimanche de 19 à 20 heures.
- Ambulances jour et nuit : Dietrich, rue de la Gare, téléphoner au 68.34.32.
Dimanche 2 juillet 1972
Faits divers
Un cyclomotoriste de Rosselange tué à Woippy
Le rideau dense de la pluie qui tombait hier soir sur la région messine et la route glissante ont été cause d’un grave accident de la route qui a coûté la vie à un cyclomotoriste de Rosselange. Il était 21 h 30 lorsque, rue du Fort-Gambetta à Woippy, à une intersection, une voiture prit de plein fouet le cyclomotoriste M. Guillaume LORENZI, 58 ans, vendeur de journaux, domicilié 153, rue Hennequin à Rosselange. Le choc fut si brusque que M. Lorenzi fut tué sur le coup.
Jeudi 6 juillet 1972
Heurts et malheurs
Un jeune cycliste blessé, à Metz-Nord
Hier, vers 17 h 50, rue Pierre-et-Marie-Curie à Metz-Nord, un jeune cycliste, Maurice Birkle, 10 ans, demeurant dans cette même rue, a été renversé par une voiture et sérieusement contusionné. Les sapeurs-pompiers l’ont transporté à l’hôpital Belle-Isle. Il est demandé à la conductrice du véhicule qui avait quitté les lieux à l’arrivée de la police ainsi qu’à tout témoin de se faire connaître d’urgence à la brigade des accidents, 3, rue Edmond-Goudchaux (tél. 68.28.95).
Lundi 10 juillet 1972
FAITS DIVERS
À bord d’une voiture volée, trois pilleurs de vitrines provoquent un accident
L’un d’eux est arrêté
Une nouvelle équipe de voleurs de voitures vient d’être identifiée et neutralisée par les services de police. Deux membres de la bande sont en fuite mais ils sont connus et ne tarderont sans doute pas à être identifiés.
Samedi soir, vers 23 heures, le nommé Alexandre A., 18 ans, demeurant 18, rue Corneille-Agrippa, à Woippy-Saint-Eloy, rencontra deux jeunes gens du quartier qui cherchaient des distractions.
C’est ainsi que le trio se forma et décida sur-le-champ d’aller voler une voiture.
Près du centre de formation professionnelle de Metz-Nord ils réussirent à ouvrir les portières d’une « Simca 1301 » avec une paire de ciseaux.
Leur intention était de se rendre au bal de Moulins-lès-Metz. Mais, la voiture tomba en panne sèche au Ban-Saint-Martin. Quelques secondes plus tard, le trio avait volé une autre voiture de la même marque.
Ils roulèrent une partie de la nuit et quand, vers 4 heures du matin, la jauge d’essence indiqua que le réservoir était presque vide, ils abandonnèrent le véhicule à la Patrotte.
Dans un garage collectif d’une résidence, ils s’emparèrent alors d’une « 504 » et décidèrent d’aller cambrioler un magasin pour se faire de l’argent.
Dans le centre-ville, rue Pierre-Hardie, ils s’arrêtèrent devant un magasin d’appareils de radio. Ils brisèrent la vitrine avec un pavé et prirent à l devanture sept postes à transistors.
Le trio poursuivit sa route et s’apprêtait à rentrer à Woippy lorsque l’adolescent qui conduisait la voiture provoqua un accident. A tombeau ouvert, il remontait la rue de la Gendarmerie en sens interdit lorsqu’au carrefour de la rue d’Asfeld, la « 504 » percuta une voiture. Les trois délinquants qui n’étaient pas blessés prirent la fuite en courant. Mais l’automobiliste se lança à leur poursuite et parvint à arrêter A. qui fut remis entre les mains de la police.
La « 504 » a subi de très importants dégâts et l’autre véhicule est hoirs d’usage. A. sera déféré au parquet aujourd’hui.
Les deux fuyards sont recherchés par la police.
Mardi 11 juillet 1972
WOIPPY-ST-ÉLOI
Programme des 13 et 14 juillet
Le 13 juillet, à 21 h, deux grands bals gratuits pour les jeunes et les moins jeunes, sont organisés par l’Association populaire familiale au Centre social rue du Chapitre.
Le 14 juillet, de 14 à 17 heures aura lieu une grande fête enfantine à Woippy-St-Eloy.
Lundi 17 juillet 1972
Heurts et malheurs
Vers 1 h 15 du matin rue du Chapitre à Saint-Eloy, M. Mohamed KOPZILI, 22 ans, demeurant à Talange, a été blessé au thorax au cours d’une rixe. À la même heure, rue de Ryneck dans le même quartier, M. Marcel SABLET, 45 ans, demeurant rue Jean-Pierre-Pêcheur a été blessé au visage lors d’une agression. Ces deux hommes ont été transports par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Bon-Secours.
Vendredi 21 juillet 1972
- Le Centre départemental de transfusion sanguine et la Fédération mosellane des donneurs de sang lancent un pressant S.O.S. à tous les habitants de Woippy, cités Le Martet et du Roi, et à tous les généreux donateurs de Saint-Eloy, afin qu’ils participent nombreux à la journée du sang organisée le samedi 29 juillet, de 16 à 20 h, dans la salle du centre culturel, 3, rue du Chapitre à Woippy-St-Eloy.
CARNET BLANC
M. Georges Wiltz, ouvrier routier, fils de M. et Mme Jacques Wiltz, pensionné, demeurant rue Ferdinand-Sechehaye, et Mlle Yvette Pinot, aide-ménagère, dont les parents, M. et Mme Jean Pinot, résident rue du Chapitre, uniront leurs destinées samedi, à 11 h 45, en la chapelle Saint-Eloy.
Nous leur présentons nos meilleurs vœux, ainsi que nos félicitations aux deux familles.
Samedi 22 juillet 1972
Disparition
Mlle Patricia JAILLARD, 17 ans, demeurant 4, rue de Ryneck, à Woippy, chez sa mère, Mme Reistroffer, a disparu depuis samedi soir. Toutes les personnes qui l’auraient rencontrée sont priées de prévenir, soit le commissariat de police, soit sa mère, Mme Reistroffer, qui tient à faire savoir à Patricia qu’elle ne sera pas réprimandée à son retour.
Lundi 24 juillet 1972
Saint-Julien-lès-Metz : le premier festival de musique populaire, un succès qui mérite d’être renouvelé
À Saint-julien-lès-Metz, un encourageant succès a couronné le premier festival de musique populaire organisé par la société de musique l’Avenir.
Les organisateurs, il est vrai, avaient bien fait les choses, puisqu’ils proposèrent au nombreux public présent, une « affiche » ne comportant pas moins de cinq musiques, trois groupes de majorettes et un groupe folklorique. Un festival en somme qui méritait bien son nom.
Un défilé, haut en couleur, permit tout d’abord en début d’après-midi, aux habitants de Saint-Julien d’applaudir le groupe des majorettes de la localité, la musique de Saulny, les majorettes de Sainte-Marie-aux-Chênes, la musique la Jeanne-d’Arc de Vigy,
ainsi que les majorettes de Woippy-Saint-Eloi.
Un ensemble auquel vinrent s’ajouter, en fin d’après-midi, les formations de musique de Marange-Silvange, ainsi que de Metz-Devant-les-Ponts et le groupe folklorique Manhu de Hayange.
Le défilé ne constituait en effet qu’un aimable prologue puisqu’il fut suivi, l’après-midi, sur le terrain du Kiosque, d’un spectacle auquel participèrent toutes les musiques et groupes présents et qu’applaudit un très nombreux public.
Auparavant, M. Ferry, président de la société L’Avenir, et chef de musique, avait accueilli diverses personnalités amies et notamment M. Wéber, maire de Saint-Julien, et parrain du groupe des majorettes de la commune, ainsi que Mme Kauffmann, premier adjoint.
Mardi 25 juillet 1972
Tragique retour de vacances au soleil
Un camion fauche deux cars de colons lorrains
près de Dijon
Deux morts et douze blessés
Les vacances se sont terminées tragiquement pour un groupe de jeunes colons lorrains qui, après un séjour dans la région de Montpellier, devaient retrouver leurs familles hier après-midi. Cent cinquante enfants d'une douzaine d'années avaient pris place dans quatre cars pour rejoindre Pont-à-Mousson, Metz et Hagondange. Les quatre véhicules roulaient en convoi, à une centaine de mètres l'un de l'autre. Ils venaient de passer Dijon et se dirigeaient vers Langres. Soudain, un semi-remorque venant en sens inverse se déporta vers la gauche, juste devant le premier car qu'il percuta. Le véhicule fou alla ensuite heurter le second car avant de s'échouer dans les champs.
Des deux cars accidentés, il ne restait qu'un amas de ferraille duquel les sauveteurs s'empressèrent de retirer les victimes. Parmi celles-ci, deux enfants avaient cessé de vivre, neuf autres étalent blessés. D'autre part, trois adultes devient être également hospitalisés.
(Nos informations en Grande Région) (
Non reproduites ici)
APRES « LA FRAIDIEUE » ET LE PLATEAU D’ASSY…
Des petits colons lorrains victimes d’un terrible accident de la route près de Dijon : 2 morts, 12 blessés
(…) Parmi les blessés : Nadia AMOR, 11, rue du Fort-Gambetta à Woippy, atteinte d’un traumatisme abdominal (
Photo ci-contre).
Mercredi 26 juillet 1972
DEUX VÉLOS SANS PROPRIÉTAIRES
Ayant arrêté dernièrement deux jeunes gens qui circulaient sur des bicyclettes volées, les gendarmes de Woippy - Saint-Eloy se trouvent maintenant en possession de deux vélos dont ils recherchent les propriétaires. Il s’agit d’une part d'une bicyclette (taille moyenne) de marque Messina, couleur blanche, avec guidon de course. L'autre est un vélo de course repeint en bleu. Ces deux cycles sont à récupérer à la brigade de gendarmerie, rue Charcot, à Woippy.
Vendredi 28 juillet 1972
JOURNEE DU SANG DEMAIN À SAINT-ELOY
Le Centre départemental de la transfusion sanguine et la Fédération mosellane des donneurs de sang de Woippy lancent un pressant appel à tous les habitants de Woippy, cités Le Martet et du Roi et à tous les généreux donateurs de Saint-Eloy afin qu’ils participent nombreux à la journée du sang organisée demain samedi 29 juillet, de 16 à 20 h, dans la salle du centre culturel et social, 3, rue du Chapitre, à Woippy-Saint-Eloy.
Jeudi 3 août 1972
AUJOURD’HUI : JOURNÉE DU SANG
Les habitants de Woippy Pré-Génie viendront offrir un peu de leur sang ce jeudi de 15 h 30 à 20 h au centre socioculturel, rue Pierre-et-Marie-Curie.
Ils sont attendus très nombreux à cette journée de solidarité humaine. Le Centre de transfusion sanguine les remercie d’avance de leur geste généreux.
Mardi 8 août 1072
• Les majorettes et la musique de la « Jeune Renaissance » ont obtenu un succès flatteur à la fête patronale de Châtel-Saint-Germain, où elles ont reçu un accueil chaleureux. Prochaine sortie dimanche à Gomelange ; rassemblement des majorettes à 13 heures au siège, 36, rue du Fort-Gambetta ; des musiciens à 13 h 30, place du 14-Juillet. La 15 août, déplacement à Baccarat, avec rendez-vous des musiciens à 13 heures, place du 14-Juillet.
Jeudi 10 août 1972
- Une collision fait deux blessésAu cours de l’après-midi d’hier, à l’intersection des rues Pierre-et-Marie-Curie et Pierre-Boileau, une collision s’est produite entre un camion et une voiture légère, conduite par M. François OLB, 51 ans, domicilié 147/83, rue Pierre-et-Marie-Curie.
Le conducteur de la voiture légère ainsi que sa fille, Annie Olb, étudiante, ont été blessés et conduits à l’hôpital Bon-Secours où tous deux demeurent en observation.
• Il est rappelé à nouveau que conformément à un arrêté préfectoral du 11 février 1972, il est formellement interdit de laisser divaguer les chiens sur la voie publique. Plusieurs cas de rage ont été constatés et la responsabilité des propriétaires est gravement engagée au cas où un chien viendrait à mordre un enfant ou une grande personne.
Il est signé également que la divagation des chiens perturbe gravement la distribution du courrier par les préposés ainsi que l’accession des propriétés par les médecins appelés à prodiguer leurs soins aux malades. Il est donc demandé à tout possesseur d’un chien de ce conformer strictement à cette réglementation.
• Assemblée générale de la section des donneurs de sang bénévoles, le dimanche 13 août, à 10 h, au Centre social et culturel, 3, rue du Chapitre, Woippy-Saint-Eloy, en présence du président départemental. À l’ordre du jour, notamment renouvellement du comité et remise de décorations et diplômes.
Samedi 12 août 1972
La section locale de la Fédération mosellane des donneurs de sang bénévoles tiendra son assemblée générale annuelle demain dimanche 13 août à 10 heures, au Centre social, familial et culturel, 3, rue du Chapitre à Woippy-St-Eloy. À l’ordre du jour : allocutions du président départemental et du président de section, rapport moral du secrétaire et financier du trésorier, renouvellement du comité.
Cette assemblée sera suivie d’un vin d’honneur en présence des personnalités locales et départementales.
Dimanche 13 août 1972
FAITS DIVERS
Deux blessés graves dans une collision chemin de Saint-Eloi
Un très grave accident s’est produit, hier, peu après 17 heures, au carrefour du chemin Saint-Eloy et de la rue Boileau.
Une petite voiture, qui venait de la zone industrielle et allait emprunter le rue Boileau, fut très violemment percutée sur son flanc droit par une puissance berline qui, venant de la direction de La Maxe, se dirigeait vers Metz.
Sous le choc, les deux véhicules furent projetés de part et d’autre de la chaussée et les témoins de l’accident dégagèrent deux blessés graves des carcasses défoncées.
Au volant de la première, M. Jean-Michel Chainais, âgé de 20 ans, et domicilié à quelques centaines de mètres de là, 197-246, rue Pierre-et-Marie-Curie, souffrait d’un grave traumatisme crânien et avait perdu connaissance.
Dans le second véhicule, le conducteur, qui ne put être identifié, était plus gravement atteint et semblait dans le coma. Certains témoins certifient avoir vu dans cette voiture un second occupant qui, immédiatement après la collision, aurait quitté les lieux de l’accident.
Les deux blessés furent immédiatement transportés au centre hospitalier de Metz-Bon-Secours par les soins des sapeurs-pompiers, tandis que les agents de la brigade des accidents procédaient aux constatations d’usage et d’efforçaient d’établir l’identité du, ou des occupants de la seconde voiture.
Lundi 14 août 1972
APRÈS L’ORAGE
Le bac à sable transformé en pataugeoire
Les différents orages qui se sont abattus avant-hier sur l’agglomération messine ont laissé un peu partout des traces de leurs passages dévastateurs. À Woippy, quartier de Saint-Eloi, en face du centre socioculturel, à l’angle des rues Jaslon et du Chapitre, une grande marre d’eau s’est accumulée devant la consultation des nourrissons. Le bac à sable, qui occupe une partie de cet endroit en assez forte déclivité, avait un autre usage.
Les enfants, qui d’habitude y font des châteaux, pataugeaient dans ce pédiluve improvisé. Un « bassin » de ce genre, dans lequel on peut s’élancer en éclaboussant les camardes, est une aubaine que l’on ne retrouve pas tous les jours.
Ce qu’en pensent les mamans est une autre chose mais il est tout de même assez drôle d’esquisser des ricochets ou de se précipiter à bicyclette dans cette nappe liquide boueuse.
Les locaux de la consultation ont peut-être subi quelques dégâts mais en l’occurrence, les enfants s’en souciaient peu. Les ennuis des parents font parfois le bonheur des petits.
Jeudi 17 août 1972
Heurts et malheurs
L’un des accidentés du chemin Saint-Eloy est décédé
Dans notre édition de dimanche nous avons relaté la grave collision qui s’est produite le samedi, vers 17 heures, au carrefour du chemin de Saint-Eloy et de la rue Boileau entre deux voitures. Les conducteurs avaient été sérieusement blessés. L’un d’eaux retiré dans un état comateux de son véhicule avait été transféré à Nancy. Il y est décédé le 14. Il s’agit de M. Bernard Baumgartner, 34 ans, domicilié rue de la Paix. Ses obsèques auront lieu demain vendredi, à 10 h 30 en l’église de St-Clément.
À la famille nous présentons nos condoléances.
SORTIE CHAMPÊTRE DES DONNEURS DE SANG
La Fédération mosellane des donneurs de sang bénévoles organise le dimanche 3 septembre sa sortie champêtre annuelle qui aura lieu dans le cadre du château de Ladonvillers.
Les donneurs de sang, les membres ainsi que les amis sont cordialement invités à cette manifestation de plein air. La participation demandée est de 14 F. départ du centre commercial à Woippy-St-Eloi à 9 heures précises. À 12 h 30, un repas en commun les réunira tous dans la grande salle du château. A l’issue du déjeuner, bal champêtre de 15 à 19 h. Buvette, buffet, jeux divers.
Se faire inscrire, avant le 20 août, le nombre de places étant limité, au siège de section : 33, rue de Ryneck, à Woippy-St-Eloi.
Samedi 19 août 1972Avec nos meilleurs vœux
Le 12 août, en la chapelle Saint-Eloy à Woippy, a été célébré le mariage de deux frères et de deux sœurs.
Il s’agit des fils de Mme et M. Lucien ROMARY, chef d’équipe, 3/1, allée des Glaïeuls : Tony, ouvrier, et Roland, cisailleurs, qui unirent respectivement leurs destinées à celles des deux filles de Mme et M. Albert WENDLING, employé à la centrale E.D.F. de La Maxe, domiciliés 70, rue de Ryneck : Marguerite et Annie.
Bénédiction à St-Eloi du drapeau de la « Jeune Renaissance »
Dimanche prochain, 20 août, aura lieu la bénédiction du drapeau de la « Jeune Renaissance » de Woippy en la chapelle de Saint-Eloi rue Roget.
Cette cérémonie qui débutera par une messe célébrée par l’abbé REVEILLE à 9 heures, se poursuivra par la bénédiction du drapeau offert par le parrain et la marraine, en l’occurrence M. André DEBS, maire de Woippy, et Mme GLAD, sympathiquement connue dans la cité et conseillère municipale.
Ce drapeau concrétise les efforts accomplis depuis 14 mois par des personnes dévouées, pour créer un groupe de majorettes et de musique au sein de la cité Saint-Eloi. A ce jour, ces efforts incessants ont porté leurs fruits et la « Jeune Renaissance » peut s’enorgueillir de compter 30 musiciens et 30 majorettes.
Le palmarès de cette jeune formation est éloquent car depuis un an elle s’est particulièrement distinguée aux fêtes suivantes :
14 juillet 1971 et 1972 à Saint-Eloi - Arbre de Noël 1971 à Fontoy. 1er mai (fête du Muguet) à Gorze - Festival de musique à Saulny - Fête de Fontoy - Fête de quartier à Châtel-Saint-Germain et festival de musique à Gomelange.
À l’issue de la bénédiction, un vin d’honneur sera offert au domicile de Mme GRAVEL, la dévouée animatrice de la « Jeune Renaissance », 36, rue du Fort-Gambetta à Saint-Eloi.
Il est demandé aux membres de la « Jeune Renaissance » tant musiciens que majorettes, de se rassembler dès 8 h 15, dimanche matin, devant le domicile de Mme GRAVAL.
Il est demandé à toute la population de soutenir et d’encourager par leur présence cette sympathique cérémonie.
Dimanche 20 août 1972
Le diplôme des donneurs de sang bénévoles à M. AUBIN, président de la section de Woippy - Saint-Eloy
L’assemblée générale de la section des donneurs de sang a rassemblé une quarantaine de membres sur les 120 qui la composent. A l’issue de celle-ci, son président, M. Fernand Aubin, a reçu le diplôme d’honneur récompensant son inlassable action. Une superbe coupe lui fut également offerte. Tous ses amis le félicitèrent.
Cette réunion était honorée de la présence de MM. Debs, maire de Woippy et Frisch, président départemental de la fédération de la Moselle des donneurs de sans bénévoles.
Au cours des débats qui précédèrent le président, le secrétaire et le trésorier retracèrent la vie de la section et son action. De mars 1971 à décembre de cette année 99 permanences ont été tenues ou prévues. En 1971 le bureau s’est réuni 6 fois et le conseil d’administration 6 fois également. Trois journées du sang ont été organisées tandis que pour 1972 quatre faisaient partie des prévisions. Deux sorties ont mené respectivement 69 et 48 personnes à Hoff, Breschviller et au lac de Mittersheim en juin et septembre.
En ce qui concerne la propagande, des films sur le sang ou ayant un but éducatif ont été projetés et plus de 6.000 tracts supplémentaires édités pour les journées du sang. Il faut aussi mentionner que trois fêtes ont rassemblé les amicalistes. En résumé, la section peut être fière d’avoir fourni 432 flacons de sang en 1971 au Centre départemental de transfusion sanguine.
Le renouvellement du comité n’a pas apporté de surprises, il a été entièrement reconduit et se compose comme suit : président-fondateur, M. Fernand Aubin ; vice-président, M. Jules Pierre ; secrétaire, Mme Paulette Deye ; secrétaire adjointe, Mlle Geneviève Lange ; trésorier, M. Pierre Deye ; assesseurs, MM. Charles Cronauer, Antoine Violland, Léon Becker, Raymond Mathieu ; assesseur au compte général, M. Gilbert Bauer.
Mercredi 23 août 1972Un drapeau pour la « JEUNE RENAISSANCE » de Woippy-Saint-Eloy
« Ca fait plus d’un an que nous attendons ce moment, dit Mme Gravel, présidente de la société de majorettes la Jeune Renaissance de Woippy-Saint-Eloi. Maintenant, ça y est, nous avons un drapeau, l’emblème qui nous manquait. Je crois que c’est gagné ».
Fondée le 6 juin 1971, la Jeune Renaissance est définitivement mise sur les rails. Uniformes chamarrés, bâtons, fanfare et des expériences déjà : « Nous avons commencé en jupes blanches et en basket. Malgré les difficultés nous avons tenu. Des difficultés, nous en avons d’ailleurs encore : quelques musiciens qui nous ont lâchés au dernier moment. Mais nous sommes capables de continuer ».
Dans ce quartier « à problèmes » - notre journal les a longuement évoqués il y a quelques temps - même la création d’un groupe de majorettes est une œuvre sociale qui donne un but à la vitalité d’une cinquantaine de jeunes filles et garçons (dans la fanfare).
La cérémonie de dimanche, c’était en quelque sorte la récompense d’une année de soucis et de travail et la consécration de la société. Cela commença par une messe dans la toute simple chapelle de Saint-Eloi. Le curé, M. l’abbé Réveille et les paroissiens ont pris leur part de la joie des majorettes. Le drapeau, offert par les parrain et marraine, M. Debs, maire de Woippy, et Mme Gald, commerçante du quartier et conseillère municipale, fut béni. Après l’office, la Jeune Renaissance et ses invités, les musiciens de l’Avenir de Saint-Julien-lès-Metz, défilèrent dans les rues du quartier, suivis par la foule des enfants, tandis que les habitants se mettaient aux fenêtres.
Devant le domicile de leur présidente, ils donnèrent la preuve de leur jeune talent ; après quoi sociétaires et personnalités parmi lesquelles notamment le parrain et la marraine, M. Lesbaches, conseiller municipal, M. Ferry, président de la musique l’Avenir de Saint-Julien, participèrent au vin d’honneur.
Jeudi 24 août 1972
ECHOS DE LA VILLE
• À la veille de la rentrée scolaire l’achèvement du quatrième groupe scolaire à Saint-Eloi est en bonne voie, et il est raisonnable de penser que douze classes primaires seront mises à la disposition des écoliers pour la rentrée de septembre.
Vendredi 25 août 1072
SAMEDI ET DIMANCHE : FÊTE PATRONALE
La fête patronale sera inaugurée le samedi 26 août, à 17 heures, par M. Debs, maire, entouré des adjoints et conseillers municipaux. Après la gerbe traditionnelle qui sera déposée au monument aux Morts, M. le Maire présidera le vin d’honneur salle Saint-Exupéry, offert par l’Association sportive de Woippy-Saint-Eloy aux diverses personnalités ainsi qu'aux représentants des forains. À 21 heures débutera à la salle Saint-Exupéry un grand bal animé par l'orchestre Eddy Arven’s. Le mardi 29 août, un grand bal clôturera la fête, également à la salle Saint-Exupéry. Pendant 3 jours, manèges, tirs, confiseries, loteries, feront la joie des petits et des grands.
Les présidents des diverses associations de Woippy et du quartier Saint-Eloy sont cordialement invités par l’Association sportive de Saint-Eloy, organisatrice de la fête patronale à assister au vin d’honneur qui suivra le dépôt de gerbes, samedi, à 17 heures.
Toute la population de Woippy et des environs est invitée à participer à ces jours de festivités, spécialement aux deux soirées de gala du samedi 26 août et du mardi 19 août, salle Saint-Exupéry.
Dimanche 27 août 1972
La fête patronale de WOIPPY-SAINT-ELOY inaugurée hier
Cette année, c’est le Football-Club de Woippy-Saint-Eloy qui a eu l’honneur d’organiser la fête patronale de Woippy, dont c’était hier le premier jour.
Sous la direction de MM. Dorschner, président, et Gichon, jeune vice-président, le F.C. avait bien fait les choses.
En présence de MM. Debs, maire ; Drosse, adjoint et des conseillers municipaux, M. Dorschner déposa une gerbe au monument aux Morts de la ville.
Si les musiciens de l’Union étaient encore presque tous encore en vacances, il n’en était pas de même des personnalités locales, et MM. Billotte, président des associations patriotiques ; Sechehaye, président d’honneur de « l’Union » ; Bauer, président du centre socio-familial et culturel de Woippy-Saint-Eloy, ainsi que Mme Gravel, présidente de la société des majorettes « La Jeune Renaissance » qui devaient défiler dans la soirée, assistaient au dépôt de la gerbe offerte par le Football-Club.
Après la très simple cérémonie, l’on se rendit salle Saint-Exupéry où le F.C. invitait au vin d’honneur. C’est dans cette même salle qu’eut lieu samedi le bal d’ouverture. Un deuxième bal sera donné mardi.
Lundi 28 août 1972
A la sortie d’un bal à Woippy un gardien de la paix pris à partie par un jeune voyou
Depuis quelque temps, les agents de police qui effectuent de simples interventions de routine, sont assez souvent pris à partie par certains énergumènes… Les représentants de la sécurité publique ne sont plus respectés… Des quolibets lancés, on passe aux voies de faits.
Depuis 21 heures, samedi, le bal de la fête patronale de Woippy, salle Saint-Exupéry, était perturbé par des rixes presque continuelles. Les organisateurs, assez émus par l’atmosphère assez explosive, décidèrent de clôturer la manifestation à 1 heure au lieu de 4 heures.
Plusieurs patrouilles de police vinrent sur les lieux.
La dernière, arrivant lors de la fermeture, fut priée, par les responsables, de rester sur les lieux. Les trois gardiens formant cette patrouille furent alors pris à partie par des jeunes gens. Ils subirent une bordée d’injures, de menaces et de provocations. Mais, soudain, le nommé Jean-Claude Neuveux, 26 ans, ouvrier bobineur, résidant à Woippy, quartier Saint-Eloy, s’élança sur l’un des policiers, lui donna un coup de tête… et s’enfuit ! Il était accompagné des frères Robert et Daniel Tattanelli, âgés respectivement de 21 et 23 ans, habitant à La Patrotte.
Ces trois personnages sont bien connus de la justice, en particulier Neuveux qui a déjà été condamné à plusieurs reprises pour vols, trafic d’armes et violences.
Arrêté ce matin, Neuveux sera déféré au parquet.
Mardi 29 août 1972Ainsi que nous l’avons relaté dans notre édition de dimanche, à la sortie du bal qui se tenait à la salle Saint-Exupéry, une patrouille de gardiens de la paix a été injuriée et provoqué par trois individus. À noter que la manifestation dansante s’était auparavant déroulée correctement et dignement.
Mercredi 30 août 1972
Un beau coup de filet des gendarmes de Metz
Un beau coup de filet à l’actif des gendarmes de la brigade de Metz : ils ont arrêté hier trois mineurs de Woippy-Saint-Eloy auteurs de nombreux bris de vitrines, tentatives de cambriolages et vols de cyclomoteurs.
Les jeunes voyous seront déférés au parquet ce matin.
Mardi 5 septembre 1972
Heurts et malheurs
- Victime d’une chute de bicyclette au pont Eblé, M. Adolphe Winterstein, 58 ans, demeurant 16, rue Corneille-Agrippa a été atteint de diverses contusions. L’ambulance des sapeurs-pompiers l’a transporté, pour soins, à l’hôpital Bon-Secours.
Mercredi 6 septembre 1972
MARIAGES
Le 9 septembre prochain à 10 heures sera célébré en mairie le mariage de M. Gérard MARTZEL, serrurier-chaudronnier, avec Mademoiselle Josiane DEJARDIN. Le futur époux demeure 4, rue du Graoully, et la future mariée, 20, rue Corneille-Agrippa.
Le même jour aura lieu le mariage de M. Valentino PANIZZOLI, coffreur, domicilié à Téterchen, 24, rue du Rocher, avec Mlle Gilberte STEILER, employée, habitant 7-76, place Jean-Perrin, à Woippy.
Le 16 septembre prochain, M. Alain LAGORD, actuellement militaire, domicilié à Rochefort, sera uni par le mariage à Mlle Reine CRONAUER, femme de ménage, domiciliée à Woippy.
À Saint-Benoît (88), M. Alain DESGRANGES, agent des Douanes, habitant 1, rue J.-P.-Pêcheur, sera uni par les liens du mariage à Mlle Colette REVIAL, monitrice éducatrice, résidant 7, rue de Mauroc, à Saint-Benoît.
À cette occasion, nous présentons aux futurs époux nos meilleurs vœux de bonheur et toutes nos félicitations aux parents.
Jeudi 7 septembre 1972- NOUVEAU GROUPE SCOLAIRE RUE PIERRE-ET-MARIE-CURIE
Afin que la rentrée puisse s’effectuer dans les meilleures conditions, les élèves des classes primaires seront accueillis dans la nouvelle école le lundi 18 septembre à 8 heures. Le directeur recevra les dernières inscriptions le mardi 12, de 14 à 16 heures, au centre social près de la nouvelle école.
- GROUPE SCOLAIRE SAINT-ELOI RUE ROGET
Le directeur et la directrice recevront les inscriptions le mardi 12 septembre de 14 à 16 heures. Se munir du livret de famille et du carnet de vaccination.
Un policier molesté à Woippy-Saint-Eloy
Hier matin, un sous-brigadier de police s’est rendu à Woippy-Saint-Eloy pour notifier une note du procureur de la république au nommé Joseph KIEFFER, 41 ans, domicilié 31, rue Victor-Poulain. Ce dernier prit très mal la chose et frappa le policier. Il accompagna ces voies de fait de tout un chapelet d’injures à l’égard de la police et de la magistrature. Placé en état d’arrestation, Kieffer a été déféré au parquet pour outrage à magistrat et voies de fait à agent de la force publique.
NOUVEAU GROUPE SCOLAIRE RUE PIERRE-ET-MARIE-CURIE
Afin que la rentrée puisse s’effectuer dans les meilleures conditions, les élèves des classes primaires seront accueillis dans la nouvelle école le LUNDI, 18 SEPTEMBRE, à 8 heures. Le directeur recevra les dernières inscriptions le mardi 12, de 14 à 16 heures, au centre social près de la nouvelle école.
GROUPE SCOLAIRE SAINT-ÉLOI RUE ROGET
Le directeur et la directrice recevront les inscriptions le mardi, 12 septembre, de 16 à 16 heures. Se munir du livret de famille et du carnet de vaccination.
Vendredi 8 septembre 1972
HomonymieDans notre précédente édition, nous avons signalé le différend qui a opposé le nommé Joseph KIEFFER, 41 ans, demeurant 31, rue Victor-Poulain à Woippy à un agent du corps urbain.
M. Joseph KIEFFER, 41 ans, ouvrier d’Etat, demeurant 55, rue Jean-Pierre-Pêcheur à Woippy-Saint-Eloy, nous prie de préciser qu’il n’a rien de commun avec le susnommé.
Samedi 9 septembre 1972
En vue de la sortie à Thionville, demain dimanche, les majorettes et musiciens de la Jeune Renaissance de Woippy - Saint-Éloi sont priés de se rassembler à 12 h. 30 devant le siège, 36, rue du Fort-Gambetta (Mme Gravel).
Dimanche 10 septembre 1972
La fête de Woippy-Saint-Eloy est ouverte
« La fête du quartier St-Eloy est ouverte… », comme l’a dit Mme Sapeth, présidente de l’A.P.F. Woippy, qui prononçait un petit discours de circonstance…
À cette inauguration, on notait la présence des représentants des donneurs de sang, du F.C.Woippy, du Foyer des jeunes, de l’Union de Woippy, de la gendarmerie, et, bien sûr, les conseillers municipaux, M. Lesbaches et Mmes Glad et Heipp.
Et la fête est lancée, attendant tous ceux qui sont avides de se détendre, de s’amuser en ces derniers jours de vacances. |
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Lundi 18 septembre 1972
Une baraque de jardin est la proie des flammes
Peu après 4 h, hier matin, les sapeurs-pompiers sont intervenus rue de Ryneck à Woippy où, pour une raison qui n’a pu être précisée, un feu s’était déclaré dans une barque de jardin. L’intervention des soldats du feu a rapidement écarté tout danger. La construction a cependant été sérieusement endommagée.
Mardi 19 septembre 1972
Kermesse le 15 octobre à Saint-Éloy
Un bal gratuit aura lieu le 14 octobre au Centre culturel de Woippy - Saint-Éloi, rue du Chapitre. Il est organisé par la section locale des donneurs de sang qui a retenu l’orchestre des Pop’Scriptum.
Le 15 octobre, sur la grande place du Chapitre, kermesse organisée au profit de cette section : inauguration à 10 h. en présence des personnalités départementales et locales et avec le concours des majorettes de la Renaissance de Saint-Éloy, dirigées par Mme Gravel. Plusieurs stands seront à la disposition des petits comme des grands : jeux de massacre, de pêche à la ligne, de ballon, cafétéria, buvette, brochettes, merguez, etc.
Le nouveau comité de la section des donneurs de sang
Désigné à l’occasion de l’assemblée générale de la section locale de la Fédération mosellane des donneurs de sang, le nouveau comité s’est réuni et a formé son bureau comme suit :
Président-fondateur : M. Fernand Aubin ; vice-président : M. André Consbrück ; secrétaire : M. Raymond Sidibe ; secrétaire-adjoint : Mme Catherine Becker ; trésorier : M. Jean-Marie Bouigou ; trésorier-adjoint : M. Antoine Violland ; commissaire aux comptes : MM. Gilbert Bauer et Charles Cronauer ; assesseurs : M. René Lillox, Mme Roberte François, MM. Maurice Kreyenborg et Claude Lampert.
Vendredi 22 septembre 1972
Pas de détritus sur les espaces verts
Toujours dans le cadre de la défense de l’environnement, il est demandé à tous, spécialement aux habitants de Saint-Éloi, de veiller à ce que les terrains herbeux et espaces verts ne soient plus jonchés de détritus ou papiers. Il est de tristes spectacles que l’on ne devrait plus voir, si un peu de discipline et de bonne volonté de la part de chacun se manifestaient.
Dimanche 24 septembre 1972
Direction et parents d’élèves du CES Taison confrontés avec le problème des 13 classes de transition et de SES en annexe sur Saint-Eloy
L’assemblée des parents d’élèves du C.E.S. Taison a été marquée par l’évocation d’un important problème : celui de l’annexe installée au quartier de Woippy-Saint-Eloy, annexe entièrement constituée par 13 classes de transition ou appartenant aux sections d’enseignement spécialisé (S.E.S.).
Pressentie primitivement pour prendre en contrôle cinq classes de ce type, la directrice, Mme Guillaume, s’est retrouvée à l tête d’une annexe comportant plus du double de ce chiffre. Que s’est-il passé ?
Le chiffre déjà important de cinq classes destinées aux enfants retardés, avait été accepté comme la conséquence du fait que le C.E.S Taison dont le recrutement scolaire s’étend à la Colline Sainte-Croix, à Saint-Eloy, au Pontiffroy et à Chambière, contrôle une population très diverses ou la proportion des enfants de migrants est l’une des plus importante de la ville. Ces enfants n’ont ni plus ni moins de moyens que ceux des Messins d’origine, mais sont souvent handicapés par la connaissance souvent imparfaite de notre langue dans leur milieu familial, d’où leur admission fréquente en classes de transition et en S.E.S.
Ce qui a provoqué l’inflation des classes au point d’atteindre le chiffre de treize, provient de l’appoint des élèves retardés du quartier même où se trouve installée l’annexe. Le quartier St-Eloy, en effet, devra attendre 1975 pour disposer des deux C.E.S. auxquels lui donne droit le chiffre de sa population. Ces C.E.S., lorsqu’ils seront construits, devront prendre en charge le nombre légal de classes de transition et de S.E.S et décharger du même coup le C.E.S Taison.
C’est en partie pour cette raison que Mme Guillaume, tout en mesurant ce que cette charge avait d’écrasant, a bravement accepté de contrôler ces centaines d’enfants retardés. Cela n’empêche pas qu’il y a là un problème sur lequel la directrice, autant que les parents d’élèves qui la soutiennent aimeraient que se penche sérieusement la municipalité de Metz.
Que demande-t-on aux édiles ?
- Que la création des deux C.E.S d Saint-Eloy prévus pour 1975 soit avancée au moins d’un an. (Rentrée 1974).
- Qu’en attendant cette construction accélérée, des locaux décents soient attribués aux élèves de transition et de S.E.S. Pour l’instant ces enfants et leurs enseignants ne disposent que de très anciennes classes mobiles, non repeintes, privées de l’équipement requis pour un enseignement spécialisé, et pour la plupart inchauffables (poêles en mauvais état).
À côté de ce grave problème à résoudre, d’autres questions plus positives ont été abordées.
Mme Guillaume, au cours de son intervention a souligné les résultats encourageants obtenus par les élèves pour le certificat d’études et pour le B.E.P.C. Le double fonctionnement de divisions normales et de divisions assurant la formation du premier cycle du lycée musical, a débouché sur de belles réussites. L’entente parfaite entre direction, enseignants et parents d’élèves contribue à maintenir une atmosphère excellente propice aux études.
L’ouverture de la séance avait été assurée par Mme Roederer, vice-présidente sortante et nouvelle présidente à la suite de l’élection qui suivit l’assemblée.
Elle exprima son accord avec le constat d’entente générale de la directrice, soulignant que cette entente s’étend, bien entendu, aux professeurs et chargés de cours du conservatoire. Elle rendit hommage au président sortant, M. Legendre, lequel ne se représente plus car il n’a plus d’enfants dans l’établissement.
« M. Legendre, déclara-t-elle, aura été un président responsable, informé, disponible, bienveillant mais ferme, compréhensif mais sans compromission, courtois mais résolu (…) »
Au cours des travaux le point fut fait sur les revendications antérieurement formulées auprès de la municipalité. L’installation sous gaines, conforme au cahier des charges, du courant à 220 est chose accomplie. Les sorties de secours ont été aménagées. Il reste à installer des portes s’ouvrant vers l’extérieur et des boîtes à clés.
Quant aux aménagements des bâtiments eux-mêmes pour permettre au C.E.S. d’accueillir ses élèves, leur plan réalisé par M. Fraise, architecte, sera examiné par un comité de parents d’élèves sous peu.
Le renouvellement du comité fut suivi de celui du bureau. Ce dernier est ainsi composé : présidente Mme Roederer ; vice-présidents : MM. Untereiner chargé des classes musicales et Mourer chargé des questions de Woippy ; secrétaire Mme Manivit ; secrétaires-adjoints Mme Thullier et M. This ; trésorier M. Thullier.
Mardi 26 septembre 1972
Vandalisme à Woippy-Saint-Eloy
Au cours de la nuit de samedi à dimanche des vandales se sont attaqué au C.E.S. Taison, rue Gabriel-Poulmaire à Woippy-Saint-Eloy. Ils ont brisé une trentaine de vitres et à l’intérieur, ils ont fait brûler des papiers au risque de mettre le feu à l’établissement. Par ailleurs, les vandales ont dérobé plusieurs livres. Le directeur du CES a déposé plainte au nom de l’Education nationale.
MARIAGESLe 30 septembre prochain à 11 h 15 seront unis en mairie Monsieur Hamid OULMI, barman, domicilié 84, rue aux Arènes, à Metz, avec Mlle Najia ATAR, étudiante 2-45, allée des Tulipes.
Le même jouir, à 11 heures sera célébré le mariage de Monsieur Jacques SCHULER, soudeur, et Mlle Marie-Claude BRUNET, domiciliée tous deux rue de Ryneck. Meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux familles.
Mercredi 27 septembre 1972
Homonymie
M. Eugène Humilière, demeurant N° 10 à Plesnois, ancien commerçant en fruits et légumes sur le marché de Metz, ancien conseiller municipal de cette commune, n’est lié par aucun lien de parenté avec le dénommé René Humilière, demeuarnt rue Corneille-Agrippa à Woippy-Saint-Eloi, récemment arrêté et écroué grâce à l’intervention des gendarmes de Vigy et Hagondange, pour agressions de jeunes femmes circulant à cyclomoteurs.
Mardi 3 octobre 1972
ASSOCIATION LOISIRS ÉDUCATIFS ET CULTURELS DES FAMILLES DE SAINT-ÉLOY
Reprise des activités à partir d’aujourd’hui 3 octobre :
Danses : Ecossais, mercredi de 15 h à 17 h ; majorettes mini de 14 h à 16 h le samedi ; majorettes drapeaux et battons le samedi de 17 h à 19 h.
Mercredi éducatif de 14 h à 16 h (divers ateliers).
Mardi atelier bois, de 18 à 20 heures pour les moins de 14 ans et de 20 à 22 heures pour les plus de 14 ans.
Les répétitions se feront en deux parties : 1re, danses, 2e, atelier (fabrication d’objets divers que les enfants offriront aux parents pour les différentes fêtes).
Une exposition des objets réalisés aura lieu courant décembre.
Les séances ont lieu dans les locaux de pré-trompette à Saint-Eloi où il y a lieu de s’adresser, pour tous renseignements et inscriptions le samedi de 14 h à 16 h.
• De Metz, nous apprenons la naissance de : Nadège LUCAS, 22-16, rue du Fort-Gambetta ; Valérie MARTIN, 181-176, rue Pierre-et-Marie-Curie ; Frédéric BARTHEL, 3, rue d’Alsace ; Valérie CORBOLIN, 189-210, rue Pierre-et-Marie-Curie.
Félicitations aux parents et meilleurs vœux de prospérité aux bébés.
Mercredi 4 octobre 1972
CENTRE D’ÉDUCATION MUSICALE
Un centre d’éducation musicale s’organise à Saint-Éloy et, très prochainement, des cours d’initiation musicale par la méthode O.R.T.F. ou par le Mélodica, seront mis à la disposition des enfants pour connaître leurs aptitudes musicales et les conduire ultérieurement à l’étude de l’accordéon, de la guitare, du piano. Admission des enfants : cours d’initiation méthode O.R.T.F. de 5 à 7 ans ; cours de solfège mélodica à partir de 7 ans et sans limite d’âge ; une classe pour les élèves plus âgés pourra être créée.
Pour inscriptions et renseignements complémentaires s’adresser au centre social, familial et culturel de Saint-Éloy, le lundi 9 octobre de 18 heures à 18 h 30.
ASSOCITION POPULAIRE FAMILIALE
Les séances de danses folkloriques qui avaient lieu auparavant les mardis, reprendront les samedis de 14 à 16 heures, à partir du 7 octobre. Les parents dont les enfants sont âgés de plus de 5 ans sont priés de les inscrire au centre social et culturel, 3, rue du Chapitre, auprès de M. et Mme PIERRET.
Cette année, le groupe concourra avec d’autres et aura l’occasion de participer à plusieurs fêtes locales.
Samedi 7 octobre 1972
FAITS DIVERS
Trois malfaiteurs arrêtés par la brigade des recherches de Metz et les gendarmes de Woippy
Poursuivant une enquête, les gendarmes de la brigade des recherches de Metz et leurs collègues de Woippy se présentaient, jeudi dernier, au domicile du dénommé Jean-Claude Neveux, 26 ans, dans le quartier Saint-Éloi à Woippy. Ils lui demandèrent si un certain Georges Garbarini, dit « Georgy », âgé de 29 ans, ne se trouvait pas chez lui. Malgré ses dénégations, les représentants de la loi procédèrent à une visite des lieux. Ils découvrirent celui qu’ils cherchaient dans un placard. A sa sortie de l’armoire, le dangereux malfaiteur se rebella et frappa les gendarmes qui voulaient l’appréhender.
Maîtrisé, il fut conduit en compagnie de son hôte à la brigade. Là, il reconnut différents vols, en particuliers des transistors. Avec Neveux, ils essayaient d’écouler le produit de cambriolages. Les deux larrons durant l’interrogatoire, mirent en cause un complice, Alain Keiber, 18 ans, résidant également à Saint-Eloi. Garbarini, qui a déjà eu maille à partir avec la justice, est en infraction à un arrêté d’interdiction de séjour. De plus, il a été trouvé possesseur d’un permis de conduire dérobé dans une « 504 » à Châtel-Saint-germain et qu’il avait tenté de falsifier.
Les compères ont été présentés hier au parquet et placés sous mandat de dépôt.
La brigade de Woippy a aussi mis fin, mardi et mercredi, aux agissements de voleurs de voitures demeuarnt à Saint-Éloi : Marcel Helin, 18 ans, dont le comparse est en fuite et un mineur de moins de 18 ans.
Dimanche 8 octobre 1972
Nécrologie : Mlle Olga DORSCHNER
Une longue maladie vient d’enlever à l’affection des siens Mlle Olga DORSCHNER, décédée à l’hôpital central de Nancy où elle avait été admise. Originaire de Masserol, dans les Hautes-Pyrénées, elle était entrée dans sa 29e année le 7 avril dernier.
Olga était la benjamine des six enfants de Mme Vve Emile Dorschner, domiciliée 75, rue Ferdinand-Sechehaye. Ses obsèques auront lieu lundi, à 14 h, en l’église luthérienne de la rue Mazelle à Metz.
À la maman, aux frères et sœurs ainsi qu’à toute la famille de la disparue, nous présentons nos sincères condoléances.
Lundi 9 octobre 1972
Le service des eaux procédera au rinçage des conduites d’eau potable la nuit prochaine (9 au 10), de 20 à 7 heures dans tout le lotissement des P.S.R. de St-Eloy comprenant les rues J.-P.-Pêcheur, de Ryneck, Corneille-Agrippa, du Chapitre, Gabriel-Poulmaire, Victor-Poulain, Ferdinand-Sechehaye, l’allée des Roses et la rue Roget.
Les usagers sont priés de se munir d’une quantité d’eau suffisante pour la durée des travaux. Pour ne pas entraver le bon fonctionnement des installations, il est expressément recommandé de ne pas ouvrir de robinets pendant la durée des travaux.
Mardi 10 octobre 1972
L’école de Woippy-Saint-Eloy une nouvelle fois saccagée par des vandales
À deux reprises en l’espace de quelques semaines les établissements scolaires de Woippy-St-Eloy ont été endommagés par des vandales. Ainsi, au cours du dernier week-end l’école de garçons et de filles de la rue Roget a été saccagée. Les bureaux, les meubles, un appareil de projection ont été brisés. Les films de l’appareil de projection ont été coupés en morceaux.
Les vandales ont même tué les hamsters et les poissons rouges que les écoliers élevaient avec beaucoup de soins. Enfin, les délinquants sont repartis en emportant des instruments de musique, des trousses et du matériel scolaire. Le préjudice est d’environ 2 150 F.
MARIAGES
Le 14 octobre sera célébré le mariage entre M. Alain Igel, ouvrier, domicilié 1A, rue du Wad-Bouton à Metz, et Mlle Mireille Hennequin, ouvrière, résidant 68, rue Roget.
Le même jour aura lieu le mariage de M. André Cholley, agent S.N.C.F., domicilié 7, cité du Parc à Corny, avec Mlle Marianne Brocker, ouvrière, habitant 40, rue Roget.
Vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux familles.
NAISSANCES
De la clinique « Les Berceaux », nous apprenons la naissance de Nathalie Crepin, 2, allée des Hortensias, et de Pascal Vincent, 148, chemin St-Eloi.
De Metz, celle de Cathye Keiber, 47, rue Jean-Pierre-Pêcheur ; David Foetz, 15, place Jean-Perrin ; Maeva Tevaeri, 2-48, place Jean-Perrin.
Félicitations aux parents et vœux de prospérité aux bébés.
Vendredi 13 octobre 1972
Heurts et malheurs
Un cyclomotoriste, M. Fernand Aubin, 37 ans, demeurant 33, rue de Ryneck à Woippy, a été renversé par une voiture automobile alors qu’il circulait hier, à 18 h, rue du Fort-Gambetta.
Blessé à la jambe droite, le cyclomotoriste a été transporté à l’hôpital Saint-André par une ambulance Hunault.
Vendredi 13 octobre 1972
ASSOCIATION POPULAIRE FAMILIALE SAINT-ÉLOI
À partir du mercredi 18 octobre, reprise des mercredis éducatifs de 14 à 16 h. Les inscriptions se feront en début de séance au local du centre, 3, rue du Chapitre.
Des cours de natation sont proposés aux enfants de 7 à 14 ans, le mercredi matin de 10 à 11 h 30. Les parents pourront faire inscrire leurs enfants ce jour vendredi, demain et le lundi 16 de 15 à 17 h, également au local du centre.
Les danses folkloriques ont lieu tous les samedis de 14 à 16 h. Inscriptions au même endroit.
Samedi 14 octobre 1972
KERMESSE DES DONNEURS DE SANG
C’est cet après-midi, à 16 h, que sera inaugurée la kermesse des donneurs de sang, place du Chapitre. Auparavant, une démonstration sera faite par les majorettes de la jeune Renaissance de Woippy qui défileront par les rues, dès 15 h 30, accompagnées de la musique.
Un vin d’honneur à 16 h 15, suivra au centre culturel, rue du Chapitre. Le rassemblement des musiciens et majorettes se fera à 15 h, devant le siège (Mme Gravel).
Dimanche matin, la kermesse reprendra et à 10 h, les majorettes donneront une nouvelle démonstration de leur talent. (Rassemblement des musiciens et majorettes à 9 h 30).
L’après-midi, à 14 h 15, les majorettes défileront dans les différents quartiers de la cité et les stands pour petits et grands, place du Chapitre, attendent un nombreux public.
CIRCULATION À SENS UNIQUE RUE DU FORT-GAMBETTA
En raison de travaux, la circulation des véhicules sera interdite dans le sens autoroute RN 53 sur la chaussée de la rue du Fort-Gambetta, dans la partie comprise entre la rue de Saint-Eloy et la RN 53 du 12 au 25 octobre. La circulation dans le sens autoroute RN 53 se fera par la rue de Saint-Eloy et Boileau. Sur la demi-chaussée de la rue du Fort-Gambetta empruntée par la circulation, le dépassement sera interdit dans les limites du sens unique.
Mardi 17 octobre 1972
FAITS DIVERS
Un blessé au cours d’une bagarre dans un bal à Woippy
La police a dû intervenir deux fois au cours du bal donné au centre socio-culturel de Woippy-Saint-Eloy, rue du Chapitre.
Des perturbateurs étaient venus à cette soirée dansante uniquement dans le but de créer des incidents et des bagarres. Au cours d’une altercation, un jeune homme, M. Alain Etienne, 18 ans, demeurant 14, rue Roget, a été blessé à l’œil gauche par un éclat de verre. Il a dû être transporté à l’hôpital Bon-Secours pour une opération de la cornée. L’un des perturbateurs, Aimé Pelletier, 24 ans, sans profession ni domicile fixe, a été arrêté et gardé à vue au commissariat central.
Au cours d’une autre rixe, un jeune homme de la rue Ferdinand-Sechehaye a été blessé au visage. L’un des antagonistes, Charles Alexandre, 29 ans, demeurant rue Roget, qui avait donné un violent coup de poing à un agent de police a été placé en état d’arrestation et conduit au commissariat central.
Vendredi 20 octobre 1972
L’association populaire familiale de Saint-Eloi communique :
« Les cours de natation avec maître nageur pour enfants âgés de 7 à 14 ans, fonctionnent tous les mercredis matin. Départ devant le Coop rue Ferdinand-Sechehaye, à 9 h 40.
Les parents dont les enfants sont intéressés sont priés de se faite inscrire de 15 à 17 heures, au centre social familial culturel, 3, rue du Chapitre. Se munir d’un certificat médical. »
• Les mercredis éducatifs ont repris leurs activités de 14 à 16 heures. Les danses folkloriques ont lieu tous les samedis, de 14 à 16 heures.
Samedi 21 octobre 1972
Faits divers
À l’intersection des rues Pierre-Boileau et Pierre-et-Marie-Curie à Metz, hier, vers 13 h 30, un cyclomotoriste de 17 ans, M. Norbert EPIFANI, aide-comptable, domicilié à Metz, 67-182, rue Pierre-et-Marie-Curie, est entré en collision avec une voiture. Souffrant d’un traumatisme crânien, il a été dirigé sur Bon-Secours par les sapeurs-pompiers.
LA KERMESSE À SAINT-ÉLOY : UNE RÉUSSITE
Après que M. Bouigou, remplaçant le président des donneurs de sang hospitalisé, eut souhaité la bienvenue aux diverses personnalités, il appartint à Mme Glad, représentant le maire, de couper le ruban inaugural de la kermesse des donneurs de sang, place du Chapitre - cité Saint-Eloy.
Auparavant, la « Jeune Renaissance » de Woippy, groupant musiciens et majorettes, avait défilé dans les rues de la cité, au grand plaisir des habitants, petits et grands.
Au cours du vin d’honneur qui suivit au centre social, M. Bouigou tint à remercier les personnalités parmi lesquelles on notait M. Hollweck, représentant le maire de Metz ; M. Bauer, président du Centre culturel et social ; Mme Spaeth, présidente de l’A.P.F. Saint-Eloy ; M. Cansell, président des parents d’élèves et de la M.J.C. ; le Dr Becker ; M. Nguyen ; MM. Sidot, Malmonté, Lesbaches, conseillers municipaux de Woippy ; Mme Gravel, présidente de la « Jeune Renaissance ».
M. Bouigou souhaita longue vie et prospérité à l’Amicale des donneurs de sang et invita tous les habitants à participer à cette kermesse qui se poursuivit le lendemain.
Mardi 24 octobre 1972
INFORMATIONS MÉNAGÈRES A.P.F. À SAINT-ELOY
Réunion le jeudi 26 octobre de 14 heures à 16 heures, au centre social, familial et culturel. 3, rue du Chapitre : « Les repas à base de poisson, d'œuf ou de viande », avec la participation d'une conseillère ménagère.
Mercredi 25 octobre 1972
Au registre des plaintes
Une voiture appartenant à Mlle Colette Margo, de Maizières-lès-Metz, a été volée à Woippy - Saint-Eloy. Le véhicule a été retrouvé mais la direction a été endommagée.
Vendredi 27 octobre 1972
De la clinique Les Berceaux, nous apprenons la naissance de : Pascal Henrion, 186-817, rue Pierre-et-Marie-Curie ; Valérie Point, 153, rue P.-et-M.-Curie ; Sylvain Walczak, 4-31, place J.-Perrin ; Yannick Roger, 5-64, rue du Docteur-Charcot.
De Metz : Abdelkader Aissa Abdi, 46, rue du Fort-Gambetta ; David Schmitt, 72, rue Roget ; Brahim Djerboub, 4-87, allée des Roses ; Christophe Thisse, 2-72, rue Jaslon ; Crystèle Fuzewski, 169-111, rue P.-et-M.-Curie ; Laurent Brozowski, 6-62, allée des Tulipes ; Isabel Estebez, 17, place J.-Perrin ; Zouhir Qedira, 21-10, place J.-Perrin ; Sophie Bolli, 183, rue P.-et-M.-Curie.
Toutes nos félicitations aux parents et meilleurs vœux de prospérité aux bébés.
Dimanche 29 octobre 1972
ASSOCIATION DES PARENTS D'ÉLÈVES
VERS LA DISPARITION DES CLASSES MOBILES À SAINT-ÉLOY
Depuis la rentrée de septembre neuf classes de transition qui constituent une annexe du CES Taison, fonctionnent dans des baraques mobiles du quartier.
Les enfants qui fréquentent ces classes auraient besoin d'une ambiance favorable, d'un cadre agréable et d'un enseignement adapté.
Or, quelle est la réalité ? Ces enfants sont parqués dans des locaux malpropres, vieux, difficiles à chauffer, avec des installations sanitaires insuffisantes, sans préau. Il n'y a pas de matériel ; des incidents regrettables se sont produits.
Comment en aurait-il été autrement dans de telles conditions. Dès le mois de septembre, les représentants de l’APE sont intervenus pour dénoncer cette situation et essayer de trouver des solutions. Celles-ci ont été mises au point au cours d'une réunion à l'inspection académique où étaient présents, avec les autorités compétentes, les représentants des deux municipalités, les directeurs d'école et les représentants des parents d'élèves.
Les décisions suivantes ont été prises : après les vacances de la Toussaint, grâce à la compréhension de la municipalité, ces neuf classes s'installeront dans les locaux neufs restés libres au groupe trois du quartier Bonne-Fontaine.
Les représentants de la municipalité de Metz confirment que, ces classes auront les crédits indispensables à leur fonctionnement. Il a été réaffirmé que la construction du CES Saint-Éloi serait achevée pour la rentrée de 1974.
En attendant, à la rentrée de 1973 toutes les classes de sixième resteront dans le quartier, et les différentes administrations étudieront l'implantation de ce début de CES.
Tous ces problèmes ainsi que l'action à mener seront discutés au cours de l'assemblée générale des parents d'élèves qui aura lieu vers la mi-novembre.
Lundi 30 octobre 1972
Un ancien policier agressé par une quinzaine de voyous
Place de France, avant-hier, vers 22 h 30, un retraité de la police de 57 ans, M. Gustave Tonnon, demeurant 9 bis, rue Rochambeau, intervenait pour tenter de faire cesser le tapage causé par des jeunes gens de Woippy-Saint-Eloy. Ils s’acharnaient sur les voitures en stationnement, tapant sur les carrosseries.
Mal lui en prit, car il fut assailli par une quinzaine de ces voyous, qui le battirent « comme plâtre », la blessant à l’arcade sourcilière. La BSVP et les gardiens de la police urbaine intervinrent et interpellèrent six énergumènes, qui furent emmenés au poste.
Jeudi 2 novembre 1972
Mercredi 8 novembre 1972
Trois enfants traversaient la rue du Fort-Gambetta
CLARISSE, quatre ans, fauchée par une camionnette est mortellement blessée
Un drame navrant, qui devait, hélas ! coûter la vie à une fillette, a eu, hier soir, pour cadre la rue du Fort-Gambetta, à Woippy - Saint-Eloy.
Il était 18 heures environ, lorsque trois enfants traversèrent la chaussée à l’intersection des rues du Fort-Gambetta et Ferdinand-Sechehaye. Soudain arriva une camionnette qui se dirigeait vers l’allée des Tulipes. Le conducteur tenta une manœuvre désespérée à la vue du groupe, mais ne put éviter la petite Clarisse GŒTZ, âgée de 4 ans, dont les parents sont domiciliés 3/23, rue Roget.
Grièvement atteinte et souffrant en outre d’une fracture du crâne, la malheureuse fillette fut immédiatement transportées à l’hôpital Sainte-Croix par l’ambulance des sapeurs-pompiers.
Mais, malgré les soins dévoués dont elle fit l’objet, la jeune victime décéda peu après son transfert.
La brigade des accidents, qui a été chargée de l’enquête, invite tous les témoins à se présenter d’urgence à ses services, rue Edmond-Goudchaux, à Montigny-lès-Metz (tél. 68.28.95).
De la clinique Les berceaux nous apprenons la naissance de :
Hassana ATAR, 2, allée des Tulipes.
De Metz : Sandra PINTO, 48-84, rue J.-P.-Pêcheur. Jean-Luc et J.-Michel TRITZ, 42, rue J.-P.-Pêcheur. Anna Rita BRUZZESE, 102, rue Corneille-Agrippa. Rachid DJAFRI, 2-95, allée des Roses. Didier SCHULER, 32, rue de Ryneck.
Félicitations aux parents et meilleurs vœux de prospérité aux bébés.
MARIAGES
Nous apprenons le prochain mariage, célébré le 18 novembre à 16 heures, en l’église de La Patrotte, entre M. Michel Poesy, jardinier à la ville de Metz, demeurant 5, rue Ferdinand-Sechehaye, avec Mlle Evelyne Lombard, vendeuse, domiciliée 1/421, rue Charles-Nauroy, à Metz.
Vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux familles.
Jeudi 9 novembre 1972
Cet après-midi, obsèques de la petite Clarisse
Dans notre précédente édition, nous avons signalé l’accident dont a été victime, mardi soir, rue du Fort-Gambetta, la petite Clarisse GOETZ, 4 ans, dont les parents sont domiciliés 3/23, rue Roget, à Woippy-Saint-Eloy.
Renversée par une voiture, l’enfant devait décéder peu après son transfert à l’hôpital Sainte-Croix.
Se obsèques auront lieu aujourd’hui à la chapelle Saint-Eloy de Woippy, où un service d’ange sera célébré à 15 h 30.
Dans ces pénibles circonstances nous présentons nos sincères condoléances à la famille.
Vendredi 10 novembre 1972
LA RUE DU FORT-GAMBETTA : ATTENTION DANGER !
Un accident tragique qui a coûté la vie à un enfant de 4 ans vient rappeler aux responsables le danger de la rue du Fort-Gambetta, journellement utilisée par de nombreux poids lourd, malgré son étroitesse. En octobre, un article attirait l’attention des responsables de la circulation sur l’opportunité de faire passer par la rue Boileau tous les poids-lourds et véhicules de rendant ou venant de la zone industrielle de Metz-Nord en implantant au besoin un feu rouge à l’intersection de cette route avec la route de Thionville. Cet appel, hélas, ne s’est pas concrétisé à ce jour et faudra-t-il d’autres morts pour qu’enfin une solution soit apportée à une circulation intense ne pouvant plus être supportée par la rue Gambetta. Un appel pressant est lancé aux responsables de la circulation afin d’éviter qu’un tel drame de renouvelle.
Samedi 11 novembre 1972
ASSOCIATION LOISIRS ÉDUCATIFS ET CULTURELS DES FAMILLES DE SAINT-ÉLOY
À l’occasion du 11 novembre, les groupes défileront dans les rues de Saint-Eloy. Majorettes, mini-majorettes et Ecossais, se rassembleront devant les locaux du Pré-Trompettes à 14 heures, pour la préparation, et seront libérés vers 18 h 30, après avoir prix un goûter sur place.
Programme des activités de la semaine du 13 au 18 novembre :
Mardi de 18 à 20 heures, atelier bois, réservé aux plus de 8 ans, (travail du bois, pyrogravure, construction de chalet miniature, etc.).
Mercredi éducatif de 14 à 16 heures, pour les enfants de 6 à 10 ans et répétition danses écossaises de 15 à 17 heures.
Samedi de 14 à 16 heures, répétition mini-majorettes à partir de 4 ans, et majorettes de 16 à 18 heures, pour les plus de 6 ans.
L’association se joint à la douleur de la famille GOETZ, pour la perte accidentelle de Clarisse, qui a fait partie des mini-majorettes, et présente ses condoléances à la famille.
Mercredi 15 novembre 1972
Sous la surveillance des gendarmes de Woippy-Saint-Eloi six vandales doivent remettre en état l’école qu’ils avaient dévastée
METZ. – « Ecole fermée pour cause de vandalisme » annonçait, lundi matin, à la population, un panneau placardé à l’entrée du groupe scolaire de Woippy-Centre.
La veille, une troupe de jeunes vandales avait mis à sac toutes les classes. L'école était dans un tel état que les instituteurs avaient jugé impossible de faire la classe dans ces conditions. Entre-temps, les gendarmes de Woippy-Saint-Eloy avaient arrêté les coupables, dont la toute première sanction a été de remettre en état les locaux qu'ils avaient saccagés.
Les faits furent découverts dimanche après-midi. Les vandales, au nombre de six et âgés de 14 à 15 ans, étaient entrés dans le groupe scolaire en brisant un carreau puis en fracturant quelques portes, au cours de la nuit.
Ce fut alors un vrai carnage. Rien ne leur résista. Les cahiers déchirés et le matériel scolaire brisé jonchaient le sol. Les murs étaient éclaboussés de peinture. Les plantes vertes avaient été renversées et piétinées. Un cyclone n'aurait pas fait plus de dégâts. Le maire de la commune estimait que les dégradations ne montaient à plus de 6.000 F.
Aussitôt, les gendarmes de Woippy-Saint-Eloy ouvrirent une enquête. Ces faits étaient d’autant plus inquiétants que d’autres écoles de Woippy avaient déjà été saccagées il y a trois semaines. Les vandales avaient même étranglé les hamsters et assommé les poissons rouges.
Dimanche soir, les six vandales avaient été identifiés et ramenés à ola brigade de gendarmerie. Ils reconnurent les faits et déclarèrent qu’ils s’y étaient pris à trois fois pour dévaster l’école de Woippy-Centre.
Avec l’accord des parents, les gendarmes décidèrent de donner une sérieuse leçon aux six garnements. Toute la journée de lundi, alors que les écoliers de Woippy étaient en vacances forcées, les vandales durent ramasser ce qu’ils avaient éparpillé, ranger, laver, etc., sous la surveillance des gendarmes et de quelques institutrices.
Ils ne purent rentrer à la maison qu’à la nuit tombée. Là, ils reçurent un accueil assez réservé. En effet, leurs parents, civilement responsables, devront payer la note, le maire ayant décidé de déposer plainte.
Jeudi 16 novembre 1972
- Les parents de tous les élèves du quartier Saint-Eloi sont invités à l’assemblée générale de leur association le mardi 21 novembre, à 20 heures, au Centre social familial et culturel, 3, rue du Chapitre. Au cours de cette importante réunion, sera fait le bilan des actions passées et discuté l’ensemble des problèmes concernant l’avenir des enfants.
Lundi 20 novembre 1972
Un enfant blessé par un plomb de carabine à Woippy-Saint-Eloy
Un tireur imprudent a blessé un garçon hier matin à Woippy-Saint-Eloy. En effet, le jeune Robert Kreuz, 13 ans, demeurant 18, rue Gabriel-Poulmaire, a été atteint à la tête par un plomb de carabine. Il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté à l’hôpital Bon-Secours.
Mardi 21 novembre 1972
Avec nos meilleurs vœux de bonheur
- M. Michel POESY, jardinier à la ville de Metz, demeurant 5, rue Ferdinand-Sechehaye, à Woippy, a pris pour épouse, en l’église de cette localité, Mlle Evelyne LOMBARD, vendeuse, domiciliée à Metz, 1/421, rue Charles-Nauroy.
x x x
Prochainement auront lieu les mariages de :
M. Gabriel CRIPPA, ouvrier de fabrication, 67, rue de Ryneck, avec Mlle Nicole VOLLES, 20, rue Roget.
M. Fernand KARTES, pâtissier, 6, impasse des Marguerites à Cocheren, avec Mlle Odette CHARRETTE, vendeuse, 60, rue Roget.
M. Gérard HEINTZ, électricien, 35, rue Charles-et-Louis-Jacquart, à Metz, avec Mlle Mauricette MASSARD, aide-comptable, 205-292, rue Pierre-et-Marie-Curie.
Aux futurs mariés, nos meilleurs vœux de bonheur et aux familles nos félicitations.
Assemblée générale de l’A.S.P. Saint-Eloy
Les parents de tous les élèves du quartier Saint-Eloy sont invités à assister à l’assemblée générale de leur association, ce soir, mardi 21 novembre, à 20 heures, au centre social, familial et culturel, 3, rue du Chapitre.
Le bilan des actions passées sera évoqué ainsi que l’avenir des enfants.
Samedi 25 novembre 1972
Heurts et malheurs
Rue de la Gare à Woippy, hier, vers 18 h 30, une cyclomotoriste, Mlle Nicole Steiner, 16 ans, demeurant 59, rue Jean-Pierre-Pêcheur, a été renversée par une voiture et contusionnée. Elle a été transportée pour soins à l’hôpital Belle-Isle.
Un an après, les gendarmes de Woippy retrouvent les auteurs d’un cambriolage à Semécourt
Dans la nuit du 26 août 1971, des cambrioleurs avaient pillé la succursale des « Trois Vallées » gérée à Semécourt par M. Claude HEISER. Ils avaient fracturé une porte et vidé le tiroir-caisse qui contenait environ 1500 F.
Quelque temps plus tard, le 8 septembre, un lot important de marchandises fut volé lors d’un cambriolage aux Ets GEFCO, route de Thionville. Des colis de vêtements, de chaussures, de friandises, ainsi que de l’alcool furent notamment dérobés.
Plus d’un an après, les gendarmes de Woippy-Saint-Eloy viennent de retrouver les coupables à la suite d’un renseignement glané dans leur quartier.
Il s’agit de Jean-Paul VOLLES, 19 ans, demeurant rue Hanneaux ; de Guy VOLLES, 18 ans, demeurant place Jean-Perrin à Woippy ; de Michel LOUIS, 19 ans, demeurant route de Thionville, et d’un nommé Jacques, 19 ans, domicilié à Woippy également.
Le quatuor a reconnu les faits. Ils ont également avoué aux gendarmes de Woippy, une tentative de vol dans un café de la route de Thionville.
Bien mal acquis ne profite jamais : un an plus tard ils devront payer pour des délits qu’ils avaient presque oubliés. Hier ils ont été déférés au parquet. Après avoir été entendus par le juge Nauroy, ils ont été placés sous mandat de dépôt et écroués à la maison d’arrêt.
Dimanche 26 novembre 1972
- Hier, vers 18 h 30, Mlle Nicole STEINER, demeurant 54, rue Jean-Pierre-Pêcheur à Woippy, a été victime d’un accident de la circulation rue de la Gare à Woippy. Elle a été transportée par une ambulance Dietrich à l’hôpital Belle-Isle d’où, après soins, elle a pu regagner son domicile.
Mercredi 29 novembre 1972
Heurts et malheurs
Au pont Eblé, hier, à 13 h 20, un jeune cycliste, Pascal Mancip, 16 ans, demeurant 7, rue Charcot à Woippy, a heurté l’arrière d’une voiture qui venait de s’arrêter. L’adolescent a été blessé au visage et transporté à Bon-Secours par les sapeurs-pompiers.
Vendredi 1er décembre 1972Les parents d’élèves de Woippy-Saint-Eloi réclament la construction urgente d’un C.E.S. et d’un C.E.T.
Au cours de la réunion qu’elle a tenue dernièrement, l’association des parents d’élèves de Saint-Eloy a constaté qu’après un an de travail, elle a obtenu satisfaction sur divers points :
transfert des classes de transition des baraques au groupe scolaire P.-et-M.-Curie ;
assurance de la mise dans le plan de la construction d’un CES et d’un CET.
Mais l’APE regrette le manque d’interlocuteurs responsables. En effet, depuis sa création, les problèmes sont renvoyés entre les mairies de Woippy et de Metz sans qu’aucune des deux n’y apporte de solution. Le résultat de cet état de chose est que toutes les réparations restent en suspens et que la situation se dégrade.
Dans l’immédiat, l’Association exige que la sécurité des 220 enfants qui traversent la rue du Fort-Gambetta quatre fois par jour soit assurée : passage pour piétons, signalisation, déviation des poids-lourds, limitation de vitesse, éclairage, présence d’un agent de la circulation. Elle demande également avec insistance la remise en état de la clôture du groupe 2.
Une motion a été adoptée en fin de séance.
Les parents d’élèves de Woippy-Saint-Eloy y constate que « les problèmes scolaires sont loin d’être résolus : sur le plan des accès et de l’éclairage, ainsi que de la sécurité, et plus particulièrement sur le plan des équipements : construction du CES et d’un CET.
En conséquence, ils demandent que « le CES soit construit en 1973 et le CET en 1974 afin que les enfants du quartier aient les mêmes moyens que ceux des autres enfants de l’ensemble de notre pays. »
Si dans les mois à venir des garanties ne leur sont pas données, les parents d’élèves « mandateraient le comité pour étudier des modalités d’action qui seront soumises à une assemblée générale extraordinaire.
Dans l’immédiat, si la nomination de trois maîtres de classes de transition qui manquent depuis la rentrée de septembre n’intervenait pas dans les huit jours, les parents de tous les élèves de ces classes se verront dans l’obligation de garder leurs enfants à la maison jusqu’à ce que les conditions soient normales ».
Mardi 5 décembre 1972
Heurts et malheurs
Route de Thionville, au carrefour de La Maxe, hier, à 12 h 45, un écolier a été renversé par une voiture. Il s’agit du jeune Kader Defar, 12 ans, demeurant 3, rue Corneille-Agrippa. Légèrement blessé à la jambe droite, l’enfant a reçu des soins à l’hôpital Saint-André avant d’être reconduit à son domicile.
SAINT NICOLAS
La municipalité a invité saint Nicolas qui visitera aujourd’hui les écoles maternelles de la localité pour récompenser les enfants. Son périple durera toute la journée et 1.036 enfants seront ainsi récompensés, soit au groupe Pierre-et-Marie-Curie : 151 ; groupe place du Chapitre : 118 plus 144 ; groupe III et IV rue Roget : 150 plus 160 ; groupe du centre : 138 ; groupe quartier du Roi : 177.
NAISSANCES
De la clinique « Les berceaux » nous apprenons les naissances de : ROCHE Christelle, 8, rue de Champagne ; LEGER Laurent, 10, rue R.-Schuman ; WEIMAAR Christine, 152, rue P.-et-M.-Curie ; MOHAMADI Jamila, route de Rombas.
De Metz :
DENIS Fabienne, 5-11, rue Roget ; SAEZ Pascal, 100, rue Corneille-Agrippa ; DIDIER Nathalie, 43, route de Briey ; HERBIN François, 1, Devant-les-Moulin ; COISY Yan, 99, route de Metz ; ARIELLI Stefanio, 171, route de Rombas ; KACZMARECK David, 17, place Jean-Perrin ; JACQUES Emmanuel, 148, chemin Saint-Eloi ; SCHUSTER Alexandra, route de Rombas ; CONTINI Servais, 3-35, place Jean-Perrin ; PIERRARD Franck, 68, rue de Ladonchamps ; DALLEAU Nathalie, 157, rue P.-et-M.-Curie ; REMY Céline, 105, rue de Metz.
Félicitations aux parents et meilleurs vœux de prospérité aux bébés.
Mercredi 6 décembre 1972
Faits divers
Chemin Saint-Eloy, un cyclomotoriste renversé et tué par un camion
Un accident mortel de la circulation s’est produit hier, à 11 h 50, sur le chemin Saint-Eloy, à Woippy, à hauteur de l’immeuble numéro 12.
Un cyclomotoriste, M. Louis Duval, âgé de 31 ans, célibataire, originaire d’Argenteuil, employé au service de l’entreprise Perrin frère et domicilié au Foyer mosellan, situé dans cette même artère, a été heurté de plein fouet par un camion venant en sens inverse.
Violemment projeté sur la chaussée, le cyclomotoriste fut immédiatement transporté par l’ambulance des sapeurs-pompiers à l’hôpital Saint-André.
Hélas, malgré les soins dévoués qui lui furent prodigués, le malheureux devait décéder quelques instants plus tard.
L’enquête est menée par la brigade des accidents qui demande à tous les témoins de bien vouloir se présenter à ses services, rue Edmond-Goudchaux (tél. 68.28.95).
Mercredi 6 décembre 1972
Faits divers
Chemin Saint-Eloy, un cyclomotoriste renversé et tué par un camion
Un accident mortel de la circulation s’est produit hier, à 11 h 50, sur le chemin Saint-Eloy, à Woippy, à hauteur de l’immeuble numéro 12.
Un cyclomotoriste, M. Louis Duval, âgé de 31 ans, célibataire, originaire d’Argenteuil, employé au service de l’entreprise Perrin frère et domicilié au Foyer mosellan, situé dans cette même artère, a été heurté de plein fouet par un camion venant en sens inverse.
Violemment projeté sur la chaussée, le cyclomotoriste fut immédiatement transporté par l’ambulance des sapeurs-pompiers à l’hôpital Saint-André.
Hélas, malgré les soins dévoués qui lui furent prodigués, le malheureux devait décéder quelques instants plus tard.
L’enquête est menée par la brigade des accidents qui demande à tous les témoins de bien vouloir se présenter à ses services, rue Edmond-Goudchaux (tél. 68.28.95).
Jeudi 7 décembre 1972
Couchant sous un pont, les « ROBINSONS » de St-Eloy (14 et 15 ans) vivaient de rapines
Les gendarmes de la brigade de Woippy-St-Eloy viennent d’élucider plusieurs affaires allant de la simple rapine au cambriolage et au vol de voitures.
Dernièrement, les gendarmes avaient appris qu’une plainte avait été déposée à la suite d’un cambriolage commis dans une garderie d’enfants, rue du Chapitre, à Woippy.
Le préjudice était de l’ordre de 1.500 à 2.000 F et le butin se composait principalement de couvertures, de serviettes, de vêtements.
Leur enquête les amena sur les traces de quatre jeunes gens du quartier de 14 et 15 ans. Ces derniers avaient quitté leur famille depuis plusieurs jours. Les gendarmes les retrouvèrent sous un pont près de la gare de Woippy. C’est là que les quatre fugueurs avaient établi leur campement. Les couvertures volées à la garderie leur permettaient de dormir sous le pont sans trop avoir froid. Par ailleurs, pour se nourrir, ils volaient des poules et des lapins qu’ils faisaient cuire au feu de bois.
Un plaignant a déclaré que ces vols lui avaient causé un préjudice de l’ordre de 800 F.
Les « Robinsons » ne se contentaient pas de larcins. Ils avaient commis une agression sur un écolier du quartier et lui avaient dérobé sa montre qu’ils revendirent à une personne peu scrupuleuse.
Après avoir été interrogés à la gendarmerie, les quatre garnements ont été remis à leurs familles.
Les gendarmes de Woippy ont également éclairci une affaire de vols de voitures, après avoir glané des renseignements précis dans leur circonscription. Les auteurs en étaient trois adolescents de 14 et 15 ans qui, arrêtés, ont reconnu les faits. Ils avaient volé une « 3 CV » à un habitant de la rue d’Alsace, à Woippy et une « 2 CV » à une habitante de la rue Kellermann, à Metz. Deux d’entre eux qui sont des récidivistes en dépit de leur jeune âge, ont été écroués à la prison du Cambout. Le troisième a été placé dans un établissement spécialisé par le juge des enfants.
• Samedi prochain seront célébrées les fiançailles de Mlle Chantal AUBIN, 33, rue de Ryneck, avec M. Michel NASTIC, peintre en bâtiment, demeurant 6/239, building Ste-Barbe à Metz.
Les parents de la fiancée sont sympathiquement connus dans la cité, M. Aubin étant président de la section locale des donneurs de sang.
Nos meilleurs vœux de bonheur aux fiancés et compliments aux deux familles.
Samedi 9 décembre 1872
Heurts et malheurs
Route de Thionville, à Woippy, hier vers 7 h 40, un piéton, M. Patrick Tourbin, 20 ans, demeurant 9/47, place Jean-Perrin à Woippy, a été renversé par une voiture. Un second véhicule qui arrivait en sens inverse est ensuite passé sur le piéton qui était couché sur la chaussée. M. Tourbin, atteint d’une fracture de la jambe gauche, a été conduit à l’hôpital Saint-André par l’ambulance des sapeurs-pompiers.
SAINT NICOLAS DEMAIN À SAINT-ÉLOY
Saint Nicolas sera une fois de plus l’invité de l’Association loisirs éducatifs et culturels des familles de Saint-Eloy. Il défilera demain dimanche à partir de 4 heures dans les rues accompagné des majorettes et des Ecossais et bien sûr de père Fouettard.
Rassemblement des enfants des différents groupes de danse demain à 13 heures au local du Pré-Trompette, ils seront libérés vers 18 heures après avoir pris un goûter.
Mercredi 13 décembre 1973
Conseil municipal (extrait).
Pour la première fois dans la cité, des classes de neige auront lieu cet hiver pour les enfants des cours moyen 2. Environ 125 enfants pourront bénéficier de ces classes de neige qui durent une semaine au cours du deuxième trimestre scolaire et se passeront dans les Vosges (Xonrupt - La Tronche - Etival). La dépense par élève se monte à 174 francs et la commune prendra en charge la moitié de cette dépense soit 87 F. La participation communale sera d’environ 10.000 F.
Le devis des travaux d’agencement intérieur dans les classes du groupe scolaire Pierre-et-Marie-Curie (placards, armoires, étagères) se montant à 42.000 F est accepté.
L’assemblée a décidé la création d’un poste de femme de ménage et de deux postes d’aides maternelles pour l’école Pierre-et-Marie-Curie.
Accepté le projet de rémunérer uniformément les femmes de ménage aux écoles, à raison d’une heure de travail par classe, y compris les dépendances.
Approuvé le devis estimatif de 18.408 F destiné à l’aménagement d’un logement de service dans les locaux Salviam, récemment acquis rue du Fort-Gambetta.
Décidé d’implanter de nouveaux abris bus, devant le centre commercial de Saint-Eloy, place Jean-Perrin, route de Thionville, rue De-Gaulle (ancienne mairie). Il est envisagé d’y placer le téléphone et souhaité que chacun porte le plus grand soin à ces appareils destinés à la communauté.
Le conseil est favorable à l’interdiction de circulation pour les poids lourds de plus de 3,5 tonnes, rue du fort-Gambetta. Les poids lourds excédant cette charge emprunteront la voie industrielle et seul sera autorisé l’accès aux riverains, ainsi que le passage des transports en commun. Un arrêté du maire sera publié incessamment.
Le conseil municipal est favorable à l’installation d’un éclairage public provisoire, rue du Fort-Gambetta, au droit du chemin qui longe la propriété Salviam. Dépense estimée à 7.000 F.
Est d’accord pour que les deux groupes de maternelles au sein de l’ensemble Pierre-et-Marie-Curie soient dénommés « Les Coccinelles » et « Les Libellules ».
Jeudi 14 décembre 1972MARIAGE
Le 16 décembre sera célébré le mariage de M. André Szyjba, serrurier, 54, rue Roget, avec Mlle Joëlle Burgain, 9, rue des Pervenches, à Marly.
Nos meilleurs vœux de bonheurs aux futurs époux et félicitations aux familles.
Samedi 16 décembre 1972
• Les résidents des immeubles Bonne-Fontaine, Boileau, Pré-Génie sont invités par le centre culturel à une soirée rencontre ce samedi, à 20 h 30, au centre social.
Lundi 18 décembre 1972
Heurts et malheurs
Une voiture dérape et fait plusieurs tonneaux
Une voiture Ford Escort qui circulait hier vers 12 h 30, sur le C.D. 64, entre Berg-sur-Moselle et Gavisse a dérapé sur la chaussée, passant vraisemblablement sur une plaque de verglas.
Après avoir fauché une balise et effectué plusieurs tonneaux, elle s’est immobilisée en bordure de route.
Les occupants de la voiture, le conducteur Serge Delavie, 20 ans, demeurant à Metz-Magny et sa passagère Mlle Patricia Schmitt de Woippy-Saint-Eloi, ont été éjectés.
Des automobilistes de passage ont alerté une voiture de Sierck-Ambulance qui a transporté les deux blessés au centre hospitalier de Bel-Air à Thionville.
La voiture est hors d’usage.
Jeudi 21 décembre 1972
Faits divers
Deux voleurs de voitures pris en flagrant délit par la B.S.V.P.
Vers 21 h 45, hier soir, une patrouille de la B.S.V.P. effectuait une ronde dans le secteur de l’avenue Foch lorsque les agents aperçurent une « DS 19 » signalée volée au préjudice de M. Robert Munsch, électricien, demeurant 8, rue Maurice-Barrès, à Amnéville.
Deux jeunes gens se trouvaient à bord du véhicule. Une poursuite s’engagea, et les voleurs furent rejoints et maîtrisés, avenue de Blida. Il s’agissait du nommé Aimé Pelletier, 24 ans, sans profession, demeurant rue Ferdinand-Sechehaye à Woippy-Saint-Eloy, et d’un adolescent âgé de 15 ans. Tous les deux ont été déférés au parquet pour vol de voiture et défaut de permis de conduire.
- De la clinique « Les berceaux », nous apprenons les naissances de Gérald Weinsberg, 203, rue P.-et-M.-Curie ; Lionel Singer, 5, rue Roget ; et de Eric Jacques, 10, rue G.-Poulmaire.
Nos meilleurs vœux de prospérité aux bébés et félicitations aux parents.
Mercredi 27 décembre 1972
Le Père Noël se plaît chez nous
Chez les majorettes de Woippy-Saint-Eloy
Jeudi 28 décembre 1972
Heurts et malheurs
Rue Blondel, hier, à 8 h 45, une passante Mme Marie BASTIAN, 72 ans, demeurant 15, place Jean-Perrin, à Woippy a été heurtée par une camionnette qui effectuait une marche arrière. Contusionnée à la jambe gauche, elle a reçu des soins à l’hôpital Bon-Secours.
Vendredi 29 décembre 1972
Noël de joie
Rue Pierre-et-Marie-Curie à Woippy-Saint-Eloi.
Aux mercredis éducatifs de Woippy-Saint-Eloi.
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