15 novembre 1701 (3E 3892)
Vente de la métairie de Bize par Jean Fetiq et Marguerite Nicolas à Nicolas Marchand et Catherine Thionville son épouse.
(Extrait).
(Transcrit avec l'orthographe actuelle)
Par devant les notaires royaux établis à
Metz et y résidant soussignés, furent présents
le Sr Jean Fetiq ci-devant procureur à la Cour et l’un
des anciens échevins de cette ville, la demoiselle
Marguerite Nicolas son épouse, de lui autorisée
à l’effet des présentes, lesquels ont reconnu et
confessé avoir vendu, cédé, quitté, et abandonné
et par ces présentes vendre et demeurer quittes et
abandonner en tout droit de propriété avec
promesse de garantie de tous troubles, évictions, et
empêchements quelconques au Sr Nicolas Marchand
bannerot* de la paroisse St Jean St-Vit, et à delle
Catherine Thionville, sa femme, aussi de lui autorisée
à l’effet des présentes, présents et acceptant chacun
par moitié pour leur gagière en faire et disposer
à leur volonté.
Une métairie de terres
labourables située au village de Woippy ban
d’icelui et joignant, consistant en une
maison, ses appartenances et dépendances,
usuraires devant, le jardin à côté, ladite maison
entre la maison curiale d’une part et un
sentier qui conduit à l’église d’autre. Terres, prés,
chènevières, pâturaux, et généralement en quoi
le tout puisse consister sans aucune réserve.
Le tout est venu à ladite delle venderesse des
successions de ses père et mère par
les partages faits entre elle et ses cohéritiers et de
successions comme ils ont déclaré ou autrement.
* Bannerot : dans les ordonnances de Metz de 1555, on appelait bannerot ou bannerot de paroisse, des agents chargés de lever, sur les habitants de chacune des paroisses de la ville, les dons pour les pauvres.
Vente du 25 avril 1749 (3E 5036)
(Extrait)
Pardevant les notaires royaux à Metz soussignés fut présent Mr Nicolas Marchand, prêtre, curé de l’église paroissiale de St Gorgon de cette ville, y demeurant en sa maison curiale sise rue de la Princerie.
Lequel a vendu et abandonné dès maintenant à toujours en toute propriété irrévocablement et promit garantie de tous troubles, évictions, dettes, hypothèques et autres empêchements généralement quelconques, ... faire valoir envers et contre tous, au Sieur François Ulfranc La Biche, intéressé dans les affaires du Roi, demeurant audit Metz, rue des Clercs paroisse St Georges, et à Delle Marie Anne Dieudonnée Ancel son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, ses neveu et nièce, présents et acceptant chacun par moitié pour leur gagière, une métairie de terres labourables située au village de Woippy, ban d’icelui et joignants, consistant en une maison size entre celle curiale dudit lieu d’une part, et le sentier qui conduit à l’église dudit Woippy d’autre, les usuaires du devant et jardin à côté de ladite maison, en terres, prés, chènevières, pâturaux, bois et autres dépendances de ladite métairie, en l’état qu’elle est actuellement et comme elle se contient, compris aussi les héritages provenant tant d’acquisitions, adjudications qu’autrement qui y ont été réunis, le tout sans aucune autre réserve que des vignes sises audit lieu de Woippy, bans d’icelui et joignants, qui ne sont aucunement comprises en ces présentes, mais au contraire en demeurent distraites et réservées au profit de mondit sieur vendeur, auquel tous lesdits immeubles sont échus, comme légataire universel ainsi qu’il a été dit, de Delle Catherine Thionville sa mère, veuve à son décès du sieur Nicolas Marchand bourgeois de cette ville, institué en cette qualité suivant son testament reçu par Me Bernard notaire audit Metz en présence de témoins le vingt-six mai mil sept cent trente, lu et publié le seize décembre mil sept cent trente-deux.
Auxquels lesdits sieur et delle Marchand, lesdits biens étaient venus en vertu du contrat d’acquisition qu’ils en avaient fait de défunt Mr Jean Fetiq, ancien procureur au parlement de cette ville, et delle Marguerite Nicolas son épouse, devant défunt Me Monsel et son confrère, notaires audit Metz, le quinze novembre mil sept cent-un, (...)
25 novembre 1772 (3E 4498)
(Extrait)
Par devant les conseillers du Roi notaires à Metz soussignés fut présent Dame Anne-Madeleine Lefebure, douairière, veuve de Messire François De Fabert, vivant chevalier seigneur de Moulins, demeurant à Metz, rue de Lacrette, paroisse Saint-Gengoulf.
Laquelle a par ces présentes volontairement vendu, cédé, délaissé et abandonné dès maintenant et pour toujours et promet garantir de tous troubles, dettes, hypothèques, évictions, aliénations et autres empêchements quelconques à Pierre Barrière, laboureur au village de Woippy et à Marie Conel sa femme de lui autorisée à l’effet des présentes, y demeurant, étant ce jour audit Metz, à ce prenant et acceptant acquérir chacun pour moitié à titre de gagière pour en disposer à leur volonté,
Une métairie de terres labourables située au village et terroir dudit Woippy et terroirs circonvoisins, consistantes en une maison de maître, granges, écuries, terres labourables, prés, jardins, vergers, bois et autres dépendances ainsi que le tout se contient et en l’état qu’ils sont, sans par madite Dame venderesse en réserver ni retenir aucune chose et que le tout appartient à madite Dame au moyen de l’adjudication que lui en a été faite par décret forcé sur Mr Labiche, receveur et payeur des gages de la cour de parlement de Metz, le quinze juillet mil sept cent soixante-cinq, excepté néanmoins un jardin contenant un jour et demi ou environ situé au ban de Woippy lieudit au Ga, entre M. Perolle d’une part et les chanoines réguliers de la Trinité de cette ville d’autre, qu’elle a vendu au Sieur Paul Sechehaye, marchand audit Metz, et à Dame Françoise Olry, son épouse, par acte passé pardevant Me Vernier l’aîné, l’un des notaires dudit Metz et son consort, le vingt-huit mai mil sept cent soixante-sept ; et un demi jour de terre labourable comme il se contient situé au terroir dudit Woippy dans la saison de la fin dans my derrière le jardin travaux, aboutissant sur le petit sentier, le chapitre de l’église cathédrale de part et d’autre, qu’elle a pareillement vendu à Hubert Morise, maréchal-ferrant audit Woippy, et à Marguerite Dorvaux sa femme, par contrat passé pardevant Me Bournac l’un des notaires soussignés et son confrère le vingt février dernier et qui ne feront point partie de la présente vente, (...)
(Archives Municipales de Metz / CB3)
Vente du 28 février 1789 ( 3 E 3864)
(Extrait)
Par devant les Conseillers du Roi, notaires à Metz, soussignés furent présents,
- Dominique Barrière, meunier, demeurant à Woippy.
- Le Sieur Jean Louis Peupion, huissier, crieur juré à Metz, y demeurant place Saint-Jacques, paroisse Saint-Victor, au nom de Dominique Conel le jeune, vigneron propriétaire, demeurant à Beuvange, en qualité de curateur établi par justice aux enfants mineurs nés du mariage d'entre défunts Pierre Barrière, laboureur audit Woippy, et de Marie Conel sa femme, duquel il est fondé de pouvoir à l'effet des présentes en vertu de sa procuration re... au procès verbal d'adjudication dont il sera ci-après parlé, celui-ci passé devant Me Boutin, l'un des notaires soussignés, en présence de témoins le onze du présent mois.
- Nicolas Bassompierre, charron, demeurant audit Woippy, Anne Barrière sa femme, de lui autorisée.
- Jean Pierre Barrière, majeur, habitant audit Woippy.
- Nicolas Remiatte, tourneur à Metz, y demeurant rue du Cloître, paroisse Saint-Victor, et Marie Barrière, sa femme, aussi de lui autorisée.
Lesquels, en conséquence de la sentence rendue contradictoirement entre eux par les officiers de la justice dudit Woippy, sur les conclusions du procureur fiscal et avis de grad.. le vingt-sept novembre dernier et prononcée le seize décembre suivant, qui a ordonné la vente par licitation des immeubles dépendants des successions desdits défunts Pierre Barrière et Marie Conel sa femme; de la cédule proclamatoire dressée en exécution de ladite sentence, dûment signifiée le dix janvier dernier, contenant le détail et la désignation desdits biens immeubles, et les clauses, charges et conditions sous lesquelles l'adjudication en détail devait être faite ; icelle ainsi que ladite sentence demeurée jointe et annexée aux procès verbaux ci-après énoncés ; des procès verbaux de publication desdits biens immeubles, passés devant ledits Me Bouclier et ses confrères les quinze, vingt-deux, vingt-neuf janvier derniers, le cinq du présent mois de février, et du procès verbal d'adjudication de la maison ci-après désignée, aussi passé devant ledit notaire, et en présence de témoins, le onze du mois de février.
Ont reconnu avoir par ces présentes, vendu, cédé, quitté, délaissé, transporté et abandonné dès maintenant et à toujours en tout droit de propriété irrévocablement, promettent et s'obligent en noms et en qualité qu'ils agissent, garantir, fournir et faire valoir envers et contre tous, de tous troubles, dettes, hypothèques, évictions, aliénations, et autres empêchements généralement quelconques au Sieur Jean Pierre Dusoleil ancien maître en pharmacie à Metz, y demeurant rue des Jardins, paroisse Saint-Victor et à Delle Anne Barbe Mouzon, son épouse, de lui autorisée à l'effet de ce qui suit, à ce présent et acceptant chacun par moitié à titre de gagière
Une maison située audit Woippy, lieudit en Biche, avec une grange, ses appartenances et dépendances, et les jardin et verger joints, le tout entouré de murs.
Pour desdites maison, grange, jardins, leur appartenances et dépendances, ainsi que le tout se contient, en jouir à l'avenir propriétairement par les acquéreurs, ainsi et comme lesdits vendeurs, lesdits défunts Pierre Barrière et sa femme et leurs auteurs en ont bien et dûment jouit ou dû jouir.
Cette vente est faite à charge par lesdits Sr et Delle acquéreurs de satisfaire exactement et ponctuellement à toutes les clauses, charges et conditions portées en ladite cédule proclamatoire dont ils ont eu à l'instant d'abondant lecture et communication, et moyennant la somme de quatre mille deux cent vingt Livres tournois à laquelle ledit sieur Dusoleil a porté le prix desdites maison, grange, jardins et dépendances, et pour laquelle ils lui ont été adjugé définitivement comme plus offrant et dernier enchérisseur ainsi qu'il conste par ledit procès verbal d'adjudication dudit jour onze du présent mois. Laquelle somme de quatre mille deux cent vingt Livres, lesdits Sieur et Delle acquéreurs, elle de lui autorisée, promettent et s'obligent solidairement l'un pour l'autre sans division ni discution et renoncement de payer, fournir et délivrer en bonne espèces ayant cours dans les termes, de la manière et ainsi que le tout est expliqué en ladite cédule proclamatoire dont extrait sera mis ensuite de l'expédition des présentes, à peine de tous dépens, dommages et intérêts obligeant pour sureté généralement tous leurs biens présents et futurs, et par privilège spécial les immeubles par eux sus-acquis, le tout qu'ils ont soumis solidairement comme dit est, une obligation ne dérogent à l'autre.
Au moyen de tout quoi les vendeurs ont consenti et consentent que lesdits Sr et Delle acquéreurs entrent dès ce jour en la vraie et réelle possession et propriété des immeubles sus-vendus dont ils promettent en leurs noms et qualités la garantie envers et contre tous, ainsi qu'elle est stipulée en ladite cédule proclamatoire, obligeant etc...
Adjudication du 17 mars 1808 (352 U 35)
(Extrait)
Aujourd’hui dix-sept mars dix-huit cent huit, deux heures après-midi, sont comparus pardevant Claude Purnot et son collègue notaires impérieux à la résidence de Metz, établis pour le ressort de la cour d’appel séant en ladite ville soussignés, D
e Marguerite Dusoleil, veuve de feu M. Jean-Christophe, à son décès directeur des contributions à Colmar, tant en son nom qu’en qualité de mère et tutrice maternelle aux trois enfants mineurs nés du mariage d’entre elle et ledit défunt.
Mr Jean-Aimé Lemonnier, qualifié par les actes précédents au nom et comme fondé de pouvoir du Sr Jean-Pierre-Anne Christophe, contrôleur des contributions, demeurant à Prissac, département de l’Indre, par acte passé en minute devant Purnot et son collègue le quatre août dernier, la minute enregistrée à Metz le six par Mr Gossin, ledit Sr Christophe agissant tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur de ses frères et sœurs mineurs.
D
e Catherine-Françoise Toussaint, veuve de M. Louis Dusoleil, à son décès pharmacien à Metz, en qualité de mère et tutrice à ses deux Dlles mineures ;
Les Sieurs Jean-Pierre Richard et Nicolas Richard, tous deux résidants à Sery, arrondissement de Briey.
Tous héritiers et représentants feu M. Jean-Pierre Dusoleil, ancien pharmacien à Metz, et d’Anne-Barbe Mouzon, son épouse, leurs père et mère et aïeux.
Lesquels en conséquence et par suite des procès-verbaux reçus de Purnot l’un des notaires soussignés et son collègue les deux, huit, vingt-deux octobre, cinq, dix-neuf novembre, trente-un décembre dernier, et trois du courant, dont minute précédentes dûment enregistrées, et d’après la transaction faite de la cour d’appel à Metz, le vingt-cinq février dernier, enregistré au bureau de Metz le quatre mars suivant par Mr Gossin qui est demeurée jointe et annexée au présent acte après que les parties ont déclaré reconnaitre leurs signatures apposées au bas du même acte, qu’elles l’ont de nouveau signé, certifié sincère et véritable et paraphé des notaires, pour en assurer l’état et d’après l’annonce en vente pour au jour, lieu et heure des immeubles ci-après désignés par des placards imprimés qui ont été apposés tant à Metz que Woippy et communes environnantes, et par l’insertion dans le journal du département de la Moselle, ainsi que cela est constaté par les certificats des maires et imprimeurs, ont requis la reprise de publication et adjudication définitive des immeubles. Ce qui a eu lieu ainsi qu’il fait :
Art. 1er. Une belle maison, sise à Woippy, ayant deux étages, composés de neuf chambres, salle à manger, cinq cabinets, cave voûtée, serre, écuries, cour, aisances et dépendances, deux grands jardins derrière fermés de mur, dont l’un en nature de verger, l’autre distribué en carreaux, garnis d’arbres en quenouille sur le prix de l’adjudication provisoire de sept mille francs, portée à sept mille cinq cents francs après cinq feux allumés dont trois éteints sans enchères par M. Jean Joseph Sechehaye, ancien conseiller au bailliage de Metz pour et au nom de M. Jean Philippe Sechehaye son fils, chevalier de la légion d’honneur, premier lieutenant de la dixième compagnie du cinquième régiment d’artillerie, ce présent à Irfurdt* en Saxe ; et à lui adjugée pour ledit prix et acceptant par Mr. son père résidant à Woippy pour et présent a promis payer aux échéances et pour sûreté a hypothéqué par privilège les biens sus acquit et a signé.
(* Erfurt :
a appartenu un temps à la Saxe, occupation des Français par Napoléon 1er.)
1893-94 : Le nouveau presbytère
(Registre du conseil de fabrique (ouvert en 1825, terminé en 1925)
- Pages 204 à 208 -
Séance extraordinaire du 12 novembre 1893
autorisée par Monseigneur en date du 9 courant.
(En marge : Nouveau presbytère)
Tous les membres convoqués et présents : MM. Eugène Mangenot, président ; Dominique Ladaique, Louis Munier, Pierre Kieffer, François Paulin, Laurent curé, et Boda délégué par M. le Maire.
Monsieur le Président appelle l’attention du Conseil sur l’importante question du nouveau presbytère à Woippy, et l’invite à délibérer à ce sujet :
Le Conseil de fabrique
I Considérant d’une part :
1° Que le presbytère actuel est petit, étroit, insuffisant en rapport avec l’église et la paroisse de Woippy ;
2° Qu’il est trop éloigné de l’église (600 mètres par la route et 400 mètres par le sentier) ce qui est un grave
inconvénient en tout temps, mais surtout en hiver ;
3° Qu’il est à une des extrémités du village et n’est point à la portée de tous les habitants.
II Considérant d’autre part :
1° Que la maison de maître de Madame Sechehaye est actuellement à vendre ;
2° Que cette maison est grande, spacieuse, commode et digne ;
3° Qu’elle est proche de l’église, au centre du village, et à la porté de tous ;
4° Que le prix demandé (12 000 marcs) est un chiffre modéré, acceptable et avantageux.
III Considérant enfin :
1° Que de longtemps et peut-être jamais, on ne retrouvera une aussi belle et aussi bonne occasion ;
2° Qu’un presbytère nouveau à construire (si plus tard on voulait construire) coûterait 25 à 30.000 marcs et serait
au-dessous des ressources de la commune et de la fabrique.
Le Conseil de fabrique, mû par ces considérations,
I Demande au Conseil municipal de Woippy de vouloir bien acheter la maison de Madame Sechehaye pour en faire le futur presbytère de la paroisse de Woippy ;
II Propose à la commune, pour couvrir le prix d’achat (12.000 m.)
1° De vendre le presbytère actuel qui pourra atteindre 4.000 m.
2° De vouloir bien s’entendre avec l’administration supérieure pour payer la différence de prix des 2 maisons
(8.000 m.)
III s’engage, pour la part de la fabrique,
1° à payer tous les frais des réparations et aménagements nécessaires au nouveau presbytère (lesquels frais pourront
s’élever à 4 000 marcs)
2° à ne rien demander, dans la suite, à la commune pour les réparations dudit presbytère.
IV Soumet enfin, très respectueusement, ces demandes, propositions et engagements, à l’appréciation et à l’approbation de Sa Gardeur Monseigneur l’Evêque de Metz.
Fait et signé en séance, au presbytère de Woippy, le 12 novembre 1893.
(Le même texte est traduit en langue allemande pages suivantes.)
La présente délibération a été vue et approuvée par M. Willeumier, vicaire général, en date du 15 novembre 1893.
Séance extraordinaire du 3 décembre 1893
Tous les membres convoqués et présents, MM. Mangenot, président, Ladaique, Munier, Kieffer, Paulin, Laurent curé, et Boda délégué par M. le Maire,
Le Conseil de fabrique
Considérant d’une part : 1° que les dettes de la fabrique sont actuellement éteintes, 2° qu’il y aura en caisse au 1er avril 1894 un reliquat d’environ six cents marcs ;
Considérant d’autre part : 1° que l’église de Woippy qui est en bon état n’exigera point de réparations et de dépenses extraordinaires pendant cinq ou six années, 2° que la fabrique en conséquence jouira pendant ce temps d’un reliquat annuel d’environ huit cents marcs,
Constate et déclare que la fabrique est en état de supporter les frais des réparations et aménagements nécessaires au nouveau presbytère,
Soumet sa délibération à l’approbation de Sa
Séance extraordinaire du 11 février 1894
Autorisée par Monseigneur l’Evêque en date du 8 courant.
Tous les membres convoqués et présents, MM. Mangenot, Ladaique, Munier, Kieffer, Paulin, et Laurent.
Mr le Président appelle l’attention du Conseil sur le plan et le devis des réparations relatif au futur presbytère et élaboré par les soins de Monsieur Keil, Architecte communal.
Le conseil, ayant pris connaissance du devis N° I qui s’élève à la somme de 4 650 marcs, à l’unanimité de ses membres, l’admet et lui donne sa complète approbation.
19 mai 1894 (ADM / 46E 165)
(Extrait)
V E N T E
Devant le notaire soussigné Henri MARTZLOFF, élisant domicile à Metz,
ont comparu
M. Nicolas Leitienne, caissier et comptable à Metz, y demeurant
agissant comme représentant de Mme Thérèse Emilie Sechehaye née Mairesse, rentière à Nancy, rue de la Monnaie N° 8, y demeurant, veuve de Pierre Eugène Sechehaye, suivant procuration du 10 mai 1894, certifié ce jour par le notaire soussigné et dont une copie est jointe au présent acte et enregistré, avec ce dernier.
Le comparant, agissant comme dit, déclare vouloir vendre et céder en toute propriété et aux conditions suivantes à la commune de Woippy
qui est autorisée à l'achat par le Président du Bezirk de Lorraine suivant décision du 17 mars 1894, après une adjudication menée par le notaire en fonction le 23 avril 1894 et dont pièce est jointe, à la commune précitée ici présente et représentée par le maire M. Benno Kalau von Hofe, demeurant à Devant-les-Ponts, route de Lorry N° 82, l'immobilier suivant
Commune de Woippy
La propriété dénommée le Château, située au village de Woippy comprenant un immeuble d'habitation et un jardin y attenant avec toutes ses annexes, le tout d'une surface de 41 ares et
30 centiares - section E - N° 598, 599 et 600 à côté de Lapied.
Justification de propriété
( ..... )