Réparation de la maison presbytérale de Woippy
L'acte de réparation de la maison presbytérale est daté du 4 janvier 1664. Est-ce le même presbytère dont il est question place de l'Orme ? Avec les deux extraits d'actes ci-dessous (vers 1622 et 1701), le presbytère est cité à cet endroit. Il est donc à peu près certain qu'il s'agisse dudit presbytère place de l'Orme. |
Les trois lettres sus-mentionnées auront par indivie la maison comme elle se contient, avec la grange joingnante que sciet cy-lieudit en Bize, au villaige de Woippy, decosté le chemin qui vast au château d'une part et le jardin qui l'entour d'aultre qui iceluy jardin entre Falbin demeurant à Gorze d'une part et la cloye du ruisseau du moulin d'aultre, avec (la maison) son allée qui sorte soubz ledit orme, entre la maison presbitérale d'une part et le jardin de la lettre. A d'aultre... |
ADM / 3E 3892 (extrait) |
... usuaires devant le jardin à costé, ladite maison entre la maison curiale d'une part et un sentier qui conduit à l'église d'autre. Terres, prés... |
Réparation de la maison presbytérale - 4 janvier 1664
(ADM / 3E 3007)
Comme ainsy soit que procès auroit esté convenir au bailliage et siège royal de ceste ville de Metz, entre Mr. François Rousselot, prestre curé de Voippy et Lorry devant Metz son annexe, pour raison des réparations de la maison presbitéralle dudit Voippy, contre les maires maimbourgs et habitants desdits lieux de Voippy et Lorry, ou tant auroit esté procédé que ledit Sr. curé avoit obtenu deffaut en l'audiance1, contre2 lesdits maires, habitans et comunaulté. Et pour empescher le cours de plus longues procédure, les partyes comparantes pardevant l'aman soubsigné et présents les tesmoins cy-après nommés, ont traité et transigé dudit différend comme s'ensuit scavoir, que Jean Poissard maire dudit Voippy, Voirin Lapied, laboureur demeurant audit lieu au nom et se faisant forts de toutte la communauté dudit lieu ; Pierre Calmez, maire audit Lorry ; Pierron Navelle eschevin ; Jean Hullo et Pierre Theuvenat tous deux maimbourgs dudit Lorry, se portant forts de toutte la communauté dudit lieu, ont promis et se sont obligés de faire travailler incessament et dès le comencement du printemps prochain à touttes les réparations utiles et nécessaires, |
qui se trouveront estre à faire en ladite maison presbitéralle dudit Voippy, tant de massonnerye, charpenterie, couverture qu'autres, suivant et conformément à la visite et rapport qui en sera faite jour sur autre, par Robert Didier, Jean Courtois et Jean Jubainville, masson, charpentier et couvreur, jurés de messieurs les vénérables primicier, doyen, chanoines et chapitre de l'église cathédralle dudit Metz, seigneurs dudit Voippy, que lesdites partyes ont nommé et choisy, du consentement dudit Sr. Rousselot, de payer et fournir tous les frais qu'il conviendra employer ausdites réparations, suivant les traites qu'ils en feront avec lesdits experts et de rendre lesdites réparations bien et deuement faites auparavant les moissons de la présente année sans que ledit Sr. Rousselot soit obligé d'y contribuer aucune chose. Moyennant quoy, touttes les procédures comencées demeureront esteintes et supprimées ; et lesdits habitants et comunauté deschargés des frais de ladite procédure, voyage d'huissier au moyen deux escus blancs qu'ils ont payé et délivré audit Sr. Rousselot qui les avoit fourny et |
advancé. Et pour l'accomplissement de ce que dessus, les partyes ont obligé tous leurs biens présents et futurs et promis de satisfaire ausdites réparations dans le temps susdit, à peine de tous despens dommages et intérests. Faict et passé audit Metz le quatre du mois de janvier mil six cent soixante quattre. Présents le sieur George Doris, chauffe cire3 en la chancelerie de la cour et monsieur Mr. Nicolas de Rouzière, conseiller du Roy au bailliage et siège royal dudit Metz, tesmoins pris et requis qui ont signé avec lesdites partyes. 1. Dans la marge : du bailliage et siège royal de Metz. 2. contre : à l’époque, signifie « avec ». 3. Ecrit chasse cire pour chauffe-cire : officier assistant le chancelier dans les cours souveraines (chargé à l’origine de préparer la cire à cacheter), (Paul Reymond, Dictionnaire des vieux métiers, page 23). |