25 avril 1828 Inventaire du 25 avril 1828 (ADM 350 U 34) Aujourd’hui vingt huit avril mil huit cent vingt huit dix heures du matin A la requête de Dame Jeanne Badé, propriétaire, domiciliée au moulin haut commune de Woippy, veuve du Sieur Joseph Leblanc, décédé propriétaire, demeurant dans ladite commune, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et ledit défunt Joseph Leblanc son mari, qui comme légataire de tous les biens meubles et effets mobiliers dépendant de la succession et usufruitière de tous les immeubles acquis ensemble situés dans la commune de Woippy, suivant son testament passé en minute devant le notaire soussigné le vingt huit décembre dix huit cent vingt, enregistré le deux janvier suivant. Plus à la requête des Sieurs François Leblanc et Joseph Leblanc tous deux garçons majeurs meuniers domiciliés à Woippy agissant tant en leurs noms personnels comme héritiers de feu Joseph Leblanc leur père que comme légataires à titre particulier de ce dernier, en vertu de son testament dont la date est ci-dessus relatée. De Dame Madeleine Leblanc épouse du Sieur François Mathieu, meunier, demeurant à Lorry devant le Pont, se disant de son mari suffisamment autorisée en vertu de la procuration passée en brevet devant le notaire soussigné le six février dernier annexé aux présentes. Assisté de Me Charles Bing, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Metz, demeurant en ladite ville, leur conseil. Plus à la requête de Dame Marie Leblanc veuve en première noces du Sieur Jacques Reiter, présentement épouse du Sieur Dominique Vignon, propriétaire, domiciliée à Woippy, de lui également à ce présent bien et dûment autorisée. Assistée de Me Jean Victor Germain, avoué près le tribunal de première instance séant à Metz, demeurant en ladite ville, son conseil. Lesdits François Leblanc, Joseph Leblanc, Madeleine Leblanc et Marie Leblanc, seuls et uniques héritiers, chacun pour un quart de feu le Sieur Joseph Leblanc leur père. A la conservation des droits des parties et de tout autre qu’il appartiendra, il va être par M. Lucien Joseph Dominique Nicolas Roget, notaire à la résidence de Metz, soussigné, en présence des témoins ci-après nommés procédé à l’inventaire général et description exacte de tous les biens meubles et effets mobiliers, deniers comptants et les papiers et renseignements dépendant de la succession dudit défunt Joseph Leblanc et de la communauté qui a existé entre lui et sa veuve qui seront trouvés dans les lieux ci-après désigné le moulin haut, commune de Woippy, où il est décédé le trente décembre dix huit cent vingt. Sur la représentation qui leur sera faite desdits objets par la Dame veuve Leblanc entre les mains de laquelle le tout est demeuré depuis le décès de son mari. Elle vient à l’instant de prêter serment entre les mains des notaires et témoins soussignés de tout montrer et indiquer comme aussi de n’avoir rien vu et de ne rien savoir qui ait été caché ni détourné des objets dépendant des succession et communauté dont s’agit. La prisée des choses qui y sont sujettes sera faite par le Sieur Jean Louis Joseph Lalance, huissier près la justice de paix du premier arrondissement et du tribunal de première instance séant à Metz, expert choisi à cet effet par les parties, il a promis de faire cette prisée en la conscience en égard au cours du temps. Auquel inventaire il va être procédé sous la réserve la plus expresse des droits de toutes les parties sans que les qualités quelles viennent de prendre puissent leur nuire, préjudicier, ni leur être opposées, (…) (…) Lecture faite (…), les assistants ont signé ci-après avec le notaire # lecture faite. # à la réserve de la Dame Mathieu qui a déclaré n’avoir l’usage d’écrire ni signer.
Dans la cuisine prenant jour sur une cour Une crémaillère, un bouche four, deux --, un chenet, un soufflet à canon, un gril, deux lampes pendantes, une poêle à frire, un crochet en fer, prisés onze francs. Une marmite d’un fourneau, un moyen chaudron, deux autres petits chaudrons, un moulin à poivre, une lanterne, un arrosoir de chambre, une pinte en étain, un sceau cerclé en fer, un --, seize cuillères à bouches, une autre grande cuillère à ragout, seize fourchettes, le tout fer battu, prisés le tout ensemble treize francs. Une cuillère à pot, une écumoire, quatre cocottes en fer avec leur couvercle, treize assiettes, un plat, un saladier, deux cruches, deux écuelles, un --, le tout faïence, trois cruches, un pot de gré, un pot et une écuelle terre de champagne, trois bouteilles, huit verres, deux salières de verre, un plat à barbe faïence, prisés ensemble six francs.. Une table bois de chêne, un banc même bois, cinq chaises garnies de roseaux plus une autre, un rideau à la croisée avec tringle en fer, un buffet boulé bois de chêne verni, garni en fer, dans lequel deux pots de gré, une écuelle de faïence, prisé le tout treize francs. Un ciel de lit garni de deux tringles en fer, deux rideaux en tir lamé verte, un traversin, une taie à carreaux, une autre taie en coutil, deux draps toile --, une couverture piquée, un petit oreiller avec sa double taie, un couvre-pieds toile de coutil avec sa double taie de toile à carreaux rouge, le tout prisé quarante-cinq francs. Dans une chambre à côté de la cuisine prenant jour sur le ruisseau Un gril, un chandelier en cuivre, un petit chaudron en airain, une bassinoire en airain, neuf assiettes en faïence, une écuelle en faïence, un pot et une grande cruche en gré, une petite mesure cerclée en fer, deux poids, mesures nouvelles, un miroir à bâton doré, un vieux rideau avec la tringle, prisés quatorze francs. Un coffre bois de noyer garni en fer, un fauteuil de canne, six chaises garnies de roseaux, une pendule dans sa boîte bois de chêne et ses poids en plomb, une petite romaine, un fer à gaufres, quatre pots et une cruche de gré, un marteau de voitures, une enclume à l'usage des faucheurs, une petite balance avec ses plateaux en cuivre, une seringue en étain, quatre écuelles d'étain, un bocal, cinq bouteilles en verre, le tout prisé vingt-neuf francs. Dans une alcôve Une paillasse, un lit empesé, deux traversins de même dont un avec sa double taie, deux draps toile d'étoupe, une couverture piquée toile peinte, un couvre-pieds toile dans sa taie de coutil, et sept double taies de toile à carreaux, deux rideaux en chamoise rayé bleu avec leurs tringles, le tout au-dessus de ladite alcôve, prisé le tout ensemble cinquante-six francs Dans une alcôve à côté de la précédente Une paillasse, un lit empesé, deux draps toile d'étoupe, une couverture piquée de chamoise rayée, un traversin dans sa taie de coutil et double taie de toile blanche, un couvre-pieds dans sa taie de futaine, avec sa double taie de toile peinte à carreaux, deux pans de rideaux comme les précédents et une tringle en fer, prisé le tout ensemble soixante-deux francs. Dans une chambre prenant jour sur le jardin Il s'est trouvé une grande armoire bois de noyer fermant à deux volets, le Sieur François Leblanc fils a déclaré que cette armoire n'existait pas au décès de son père, qu'il l’a acquise du Sieur Vagner, ébéniste à Metz et qu'il en a payé le prix qui était de cent francs, le seize mai mil huit cent vingt sept, que conséquemment cette armoire lui appartient qu'elle ne fait pas partie de la succession ni de la communauté qu'elle ne devait pas être portée sur cet inventaire, il s'oblige d'ailleurs de prouver que c'est lui qui en a payé le prix de ses propres deniers. (…) Dans la même chambre Une couche bois de chêne, une armoire fermant à un seul volet bois de sapin, six chaises, quinze petits cadres. La veuve Leblanc déclare que la couche doit lui appartenir et qu'il ne doit pas en être fait mention ici, l'ayant acquis dans le mois de décembre dernier. Joseph Leblanc déclare qu'il a acquis les cadres en famille lors de la vente du mobilier de la succession de Marie Leblanc sa tante et qu'il a acquis les chaises de M. Taverdun, ancien curé à Norroy. La couche est d'une valeur de dix francs, les chaises neuf francs et les cadres trois francs et l'armoire douze francs. (…) (…) Objets de la succession dans la même chambre Une commode bois plaqué fermant à trois tiroirs avec son dessus en marbre, deux rideaux de croisée toile brochée avec une tringle en fer, le tout prisé vingt-quatre francs. Sur la couche précédemment décrite Une paillasse, un lit empesé, un matelas, un traversin dans sa taie de coutil avec la double taie de toile, un oreiller toile de coutil avec sa double taie toile peinte à carreaux, un couvre-pieds dans sa taie de coutil avec sa double taie de toile rayée rouge, une courte pointe de chamois rayée bleu, le tout prisé quatre-vingt-dix-huit francs. Dans l'armoire bois de noyer, quatorze draps, supportés, neufs autres plus neufs, quinze nappes, le tout, toile d'étoupe, trois de chaudrées, prisé avec quatre bonnets de coton et trois serviettes de chanvre, soixante-huit francs. Une glace avec son cadre antique, prisée dix-huit francs, laquelle Mme Leblanc déclare avoir acheté de ses deniers personnels depuis le décès de son mari. (…) Dans le vestibule Un pétrin bois de sapin avec son couvercle en chêne, un cuveau à main cerclé en fer, une scie à main, un racle et deux pelles de four, une fourche de fenaison, deux bêches, une houette, une hotte d'osier, un panier, le tout prisé onze francs. Une toile pour semis, prisée un franc. Dans la chambre au premier Six chaises garnies de paille, une table bois de noyer, une commode boulier bois plaquée, une tourtière en airain, deux cadres, prisé le tout ensemble dix-neuf francs. Une armoire à dressoir, bois de noyer, fermant à deux volets, deux tiroirs, garnis en cuivre, sur laquelle quatorze assiettes, deux plats, quatre soucoupes, le tout faïence, quatre assiettes, une petite mesure en --, un Christ, un vieux chandelier --, le tout prisé quatorze francs. Une armoire bois de noyer fermant à deux volets, deux tiroirs garnis en cuivre, prisée trente francs. Un grand chaudron d'airain et un petit, le tout prisé dix-huit francs. Une couche à colonnes avec sa garniture en quatre pans avec deux tringles en fer, sur laquelle une paillasse, un matelas, deux draps toile d'étoupe, un traversin dans sa taie de coutil, un petit oreiller même taie, un couvre-pieds toile de coutil avec double taie à carreaux rouges, prisé le tout soixante-quatorze francs. Sept draps supportés, trois autres même toile neuve, le tout d'étoupe, dix-sept nappes même toile, cinq serviettes toile de chanvre, un mouchoir de poche à carreaux bleus, dix tabliers de cuisine, le tout prisé cinquante-cinq francs. Un kilogramme de fil de chanvre de la récolte dernière. La veuve prétend que ce fil de chanvre doit lui appartenir en propriété attendu qu'elle en a payé la façon et qu'elle a récolté le chanvre sur des propriétés qui lui appartiennent. Ce kilogramme de fil est d'une valeur d'un franc cinquante centimes. La veuve prétend aussi que dans les sept draps inventoriés dans l'article précédent, il y a quatre draps qui sont sa propriété attendu qu'elle les a fait faire depuis le décès de son mari. (…) Une table pliante, bois mêlé, une table bois de noyer sur ses quatre pieds, un vieux coffre bois de chêne, le tout prisé six francs. Une couche à colonnes bois de chêne sur laquelle une paillasse, un matelas, deux draps toile d'étoupe, un couvre-pieds dans sa taie de futaine avec sa double taie de toile peinte, un traversin en coutil, prisé ensemble cinquante-six francs. Sur le grenier Trois cent quinze botte de paille de blé et -- et environ quatre mille de foin, prisé quatre-vingt-dix francs -- les deux milles kilogrammes. Deux tonneaux futailles, quatre hottes à sapin dans différents endroits, deux échelles dont une démantibulée, dix-huit douves de tonneaux, prisés douze francs. Une couche bois mêlé trouvé sous la paille et cinq feuilles de tuyaux à fourneaux, plus trois autres et un coude, trouvé également sous la paille. Les Sieurs Joseph Leblanc et François Leblanc ainsi que Madame veuve Leblanc s'opposent à ce que le bois de lit et les tuyaux soient inventoriés, attendu que ces objets qu'ils ne possèdent que depuis le dix février dernier ont été payés de leurs deniers, qu'ils avaient fait don de ces objets à Marie Mathieu, petite-fille de la veuve Leblanc et filleule de la veuve Reiter, pour son mariage projeté, que celle-ci pensait devoir mettre ces objets sous le foin craignant de les laisser comprendre dans l'inventaire ce qu'elle avait fait en le disant de concert avec le fils Reiter qui est élève chez la veuve Leblanc, son aïeule maternelle, que du reste ils pourront justifier par pièces probantes qu'ils ont réellement payé tout récemment ces objets qui d'ailleurs ont été mis sous le foin à leur insu (# ils observent en outre que le fond du lit ne se trouvait pas sous le foin mais à côté) (…) Le tout prisé douze francs. Sur un autre grenier à côté Un tas de ferrailles, vingt-deux bottes de paille de vigne, deux girouettes, un vieux dévidoir, deux cuvelle bois de sapin, un - de fèves en paille, prisés treize francs. Sur un grenier dans le bâtiment faisant aile au moulin Seize planches de sapin, quatre autres planches en chêne, prisées vingt-deux francs. Il est observé par la dame veuve Leblanc et les enfants, la dame Vignon exceptée, que lesdites planches ont été achetées récemment pour rétablissement du moulin par le Sieur Lamiable dont le prix est encore dû. Trois cents kilogrammes de regain, prisés huit francs. Deux brancards de voitures pouvant valoir trois francs. Les fils Leblanc déclarent que ces brancards ont été coupés récemment dans le bois qu'ils ont acquis de M. Lamiable et qui leur appartiennent. (…) Dans l'écurie au-dessous de ce grenier Une vache sous poils noirs, treize canards, prisés quatre-vingt-dix francs. Une meule, six paquets d'échalas, un stère de bois, prisés quinze francs. Les fils Leblanc font les mêmes déclarations que ci-dessus, que les échalas et le stère de bois proviennent des bois qu'ils ont fait couper cette année dans le bois qu'ils ont acquis de la succession de Lamiable, qu'ils ont payé le prix de la meule. (…) Il a été vaqué à tout ce que dessus jusque sept heures du soir ; ce fait tout ce qui est ci-dessus décrit est resté à la garde et possession de la dame veuve Leblanc qui s'en est chargée et a promis de les représenter à qui de droit. La vacation pour la continuation du présent inventaire a été remise à lundi prochain une heure après-midi, les parties ont promis de s'y trouver au domicile de la veuve Leblanc où il est présentement procédé. Ainsi clos et arrêté la présente séance dans la commune de Woippy les jour, mois et an susdits en présence des Sieurs Nicolas Bernard, propriétaire, et de Jean Remy, tisserand, domiciliés tous deux audit Woippy, témoins connus et requis qui ont signé ci-après avec les parties requérantes et assistantes, à la réserve de la dame Mathieu qui a déclaré n'avoir usage d'écrire ni signer de ce requise après lecture faite. Dans la grange Trois futailles, deux autres petites, un grand van avec ses--, un petit van dossier -- cerclé en fer, prisé le tout ensemble quarante-six francs. Deux charrettes avec chacune deux roues, prisée chacune trente francs ce qui fait soixante francs. Cinq monceaux de bois de la longueur d'environ trois mètres, prisé sept francs cinquante centimes. Le Sieur François Leblanc déclare que les deux articles précédents lui appartiennent personnellement comme les ayant acquis de ses propres deniers, motif pour lequel il s'oppose pour qu'ils ne soient pas inventoriés. (…) Une voiture à quatre roues à larges gentes, essieux en fer, ainsi que les bras avec balances et échelles, prisée cent cinquante francs. Deux --, trois grands madriers de quinze mètres et demie de longueur, deux quartiers de bois d'un mètre et demie de longueur sur le tiers d'un mètre de largeur, prisés cinquante francs. Un chevalet avec son -- à deux mains, un établi, prisés trois francs. Le Sieur Joseph Leblanc s'oppose à ce que les objets compris aux trois articles ci-dessus soient inventoriés comme lui appartenant personnellement. (…) Six bottes de paisseaux estimés neuf francs. Les frères Leblanc déclarent qu'ils ont fait faire ces paisseaux il y a environ quinze jours avec du bois à eux appartenant. (…) Dans les écuries Un cheval borgne de l'âge de vingt-deux ans, couleur rouge, prisé trente francs. Un cheval gris aveugle dès la fauchette de l'âge de quinze ans, prisé cent francs. Un autre cheval poil gris de l'âge de dix ans, prisé cent quatre-vingt-dix francs. Un cheval entier de l'âge de six ans poil noirs, prisé trois cents francs. La veuve Leblanc déclare que ce cheval a été acheté par elle pour la somme de vingt francs à la veuve du train de M. Voendenbrouck, laquelle a eu lieu après le décès de son mari. (…) Trois colliers dont un avec ses chaises en fer, deux selles avec leurs avaloirs, une dossière, deux brides, prisé quarante-huit francs. François Leblanc déclare que les objets compris en l'article précédent lui appartiennent comme les ayant acquis de ses deniers chez M. Dauphinet, rue du Pontiffroy. (…) (…) Il existe une charrue sur un des terrains dépendant de la communauté, (…) (…) Dans une autre écurie Deux porcs, prisés quarante-huit francs. (…) (…) (…) (…) Les Sieurs Leblanc (...) déclarent qu'ils ont acheté pour quarante-huit écus à la foire de Thionville les porcs dont parle (...), ces porcs étant leurs propriétés, ils ont pu en disposer à leur gré. (…) (…) demande qu'une herse en fer existant sur un des terrains de la communauté soit portée au présent inventaire. La Dame Leblanc déclare que cette herse est au champ et qu'elle l'a fait faire depuis environ deux ans. Cette herse a été estimée quinze francs. La charrue dont est fait mention d'autre part ayant été amenée devant la maison a été estimée avec ses chaînes et ses --, vingt francs. Une herse en bois, un cuveau à lessive, un tas de bois de vigne, prisés neuf francs. Un vieux tombereau avec ses limons et sans roues, avec une échelle, prisés sept francs. Dans la cave Un tonneau futaille dans lequel environ trois hectolitres soixante litres de vin, prisé avec la futaille cinquante-sept franc. Dans la chambre où se trouve le moulin Il s'est trouvé un cuveau pouvant valoir cinq ou six francs. (…) Dans le jardin Il s'est trouvé quatorze cloches sur des couches valant vingt et un francs. Le Sieur François Leblanc prétend que ces cloches lui appartiennent. (…) Dans une chambre prenant jour sur le ruisseau et déjà inventoriée Il s'est trouvé deux cravates, une saucière, une bride avec deux fourreaux, une corde de voiture, prisées dix francs. (…) (…) (…) Objets omis Un pot der fer prisé deux francs. Il existe sept futailles qui se trouvent à Metz en ce moment dans le local de l'hôpital Bonsecours, ils contiennent ensemble trente-deux hectolitres, ils sont d'une valeur d'environ cinquante francs. La veuve Leblanc déclare (…) qu'elle a envoyé à un tisserand de Manom pour confectionner une pièce de toile quinze kilogrammes de fil de chanvre et sept et demie de fil d'étoupe, ainsi que deux sacs contenant ce fil. Ce fil provenant de la dernière récolte en chanvre, elle s'oppose à ce qu'il soit porté au présent inventaire (…). (…) Argent comptant La veuve Leblanc déclare qu'au décès de son mari il ne s'en est pas trouvé. Elle déclare aussi qu'elle n'en possède point en ce moment. Créances actives Il n'en est ici aucune en ce moment et il n'en existait aucune à l'époque du décès du défunt, ainsi que le déclare sa veuve. (…) (…) (…) (…) (…) (…) Dettes passives Les frais funéraires et ceux de dernière maladie ont été acquittés par la Dame veuve Leblanc, elle justifiera à combien pour mémoire ... mémoire Il était également dû quelques contributions ... mémoire La Dame veuve Leblanc déclare avoir payé à l'acquit de la communauté les dettes ci-après énoncées. Elle justifiera par quittances avoir payé à Lurion, maçon à Woippy, une somme de cinq cents francs pour réparations faites à la maison dépendant de la communauté, sise à Woippy, dans la grande rue, réparations faites avant le décès de son mari, et elle se réserve en outre de justifier par quittances en bonne formes qu'elle a payé en outre une somme de quinze cents francs à divers individus pour la reconstruction de cette même maison. Il est dû à M. Vautrin, ancien conseiller, demeurant à Metz, une rente annuelle et viagère de cent cinquante francs constitué sur sa tête par le défunt et sa veuve, cette rente était régulièrement de cent quatre-vingt francs, M. Vautrin l'a réduite volontairement à cent cinquante francs. Le capital nécessaire pour servir cette rente viagère est de trois mille francs. Au décès du défunt il était dû trois cents francs d'arrérage qui ont été acquittés par sa veuve par quittance du vingt janvier dix huit cent vingt-quatre. La veuve Leblanc a en outre payé annuellement cette même rente viagère, ce qu'elle justifiera ... mémoire Madame Leblanc réclame les dot et apports qui lui sont dus résultant de son contrat de mariage. (…) (…) Il a été vaqué à tout ce que dessus jusqu'à sept heures un quart, tout ce qui est ci-dessus décrit est demeuré à la garde et possession de ladite Dame veuve Leblanc qui s'en est chargée et a promis le représenter quand et à qui il appartient. La vacation pour la continuation de présent inventaire a été remise à la semaine prochaine. Fait et arrêté la présente séance dans la commune de Woippy au domicile susdit en présence des Sieurs Jean-Baptiste Brulé père, vigneron, propriétaire domicilié à Woippy et de Nicolas Bernard propriétaire audit lieu, témoins connus et requis qui ont signé avec les parties et le notaire à la réserve de la Dame Mathieu qui a dit n'avoir l'usage d'écrire ni signer de ce requise, lecture faite. A pareille requête présent et à présent qui d'une part à la réserve de -- -- qui a terminé sa -- lors de la dernière vacation. Il a été par ledit Me Roger et son collègue notaire royaux à la résidence de Metz soussignés procédé à la continuation dudit inventaire de la manière et ainsi qu'il suit. Suite des dettes passives La veuve Leblanc déclare qu'elle a omis de réclamer d'autre part les avances qu'elle a faites pour la construction d'une cuverie qu'elle a fait bâtir dans la maison de la grande rue, elle justifiera par quittance le montant des numéraires qu'elle a soldé pour ces objets ... mémoire Elle déclare aussi que son mari avait fait reconstruire la tête de la vanne du moulin de Woippy et recouvrir la maison et reconstruire un four et qu'au décès de son mari l'indemnité promise pour toutes ces réparations était encore due qu'elle a été acquittée par elle pendant son veuvage ce dont qui les justifiera par quittance en fin elle déclare qu'en mil huit cent vingt-deux et mil huit cent vingt-quatre, elle a fait reconstruire le moulin de Woippy presque tout à neuf, elle réclame le montant des avances qu'elle justifiera avoir faites et qui ne sont pas d'après la loi à la charge des co-usufruitiers ... mémoire -- -- -- (…). (…) (…) (…) (…) Titres et papiers Un écrit sous seing privé fait à Lorry-devant-le-Pont le trente avril dix sept cent quatre vingt-quatre... Immeubles de la communauté Un moulin à eau avec ses dépendances situé à Woippy appelé le moulin haut, les prés et terres en dépendant, une petite métairie de vigne sise audit Woippy, plusieurs jardins et croues, une maison sise audit Woippy, avec son jardin entre Me Roget et Cunin, une autre maison au même lieu à côté du pont entre Thubain et le ruisseau, un jardin en champ Bané, quarante-deux ares de terre devant le moulin entre M. Delatte et les héritiers Bouland, un jardin entouré de mur sur la route de Briey entre Delatte et Marcus --, deux ares de terre ban de Saulny lieudit au Champ-Vigneulles, le tout -- -- tous autres immeubles ci-dessus désignés situés sur le territoire de la commune de Woippy. Un moulin à eau dit le moulin bas avec le logement du meunier, jardin potager terres vignes et prés audit lieu et deux petites croues. (…) (…) (…) (…) Il a été vaqué à tout ce qui dessus par simple vacation jusqu'à cinq heures sonnées ne s'étant plus rien trouvé à déclarer ni comprendre au présent inventaire, il a été clos. La veuve Leblanc s'est affirmée sincère et véritable et a prêté serment entre les mains des notaires soussignés d'avoir tout montré et indiqué comme aussi de nouveaux biens dus et de ne rien savoir qui ait été caché ni détourné des objets dépendant des succession et communauté dont s'agit ici. Et faire tout ce qui est en dépôt décrits est demeuré en la garde et possessions de ladite Dame Leblanc qui s'en est chargée et a promis le représenter quand et à qui il appartiendra # sous la réserve de tous droits résultant du testament précité qui l'établit légataire à titre universel de tous les biens meubles de la succession de son mari. Fait clos et arrêté le présent inventaire à Metz en l'étude les jour, mois et an susdits et ont toutes les parties signé avec les notaires à la réserve de la Dame Mathieu qui a déclaré n'avoir l'usage d'écrire ni signer de ce interpelée lecture faite. |