L’abbé Paul L’Huillier est né en 1867. Ordonné prêtre en 1891, il est tout d’abord vicaire à Saint-Martin de Metz, puis curé de Kerprich-lès-Dieuze.
En janvier 1902, il est nommé à Woippy en remplacement de l’abbé Laurent transféré à Gorze. Cette même année, il fonde le cercle Saint-Etienne (qui, avec la Lyre, deviendra l’Union de Woippy en 1925).
Nommé archiprêtre à Dieuze, il quitte Woippy en octobre 1912.
En novembre 1928, alors âgé de 61 ans, l’abbé L’Huillier est nommé supérieur du petit Séminaire de Montigny-lès-Metz. A cette même date, il est aussi nommé chanoine honoraire de la cathédrale de Metz.
A la fin de l’année scolaire 1938-39, le chanoine L’Huillier, âgé de 71 ans, aussi directeur de l’Œuvre des vocations sacerdotales cesse ses fonctions.
Nommé chanoine titulaire de la cathédrale, il se retire à la Sainte-Famille. Il y décède le 29 septembre 1940.
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Ci-dessous, le procès-verbal de l'installation de l'abbé L'Huillier à la cure de Woippy, le 16 décembre 1901.
Registre du Conseil de fabrique, séance de Quasimodo, 6 avril 1902 (extrait) :
(…)
Etablissement d’un calorifère.
Mr le Curé propose ensuite à l’approbation du Conseil l’établissement d’un calorifère dans l’église, afin de faciliter l’assistance aux offices pendant l’hiver, surtout aux paroissiens des nombreux écarts qui arrivent glacés dans une église absolument froide et humide. Mr le Curé se charge complètement de la dépense (environ 2 500 m.), au moyen de dons qui sont à sa disposition à ce sujet, sans que la fabrique en ait à apporter quoique ce soit. Dans ces conditions le Conseil accepte et décide de faire les démarches voulues pour que l’autorité diocésaine veuille bien approuver la délibération et qu’ainsi les travaux puissent être faits pour l’hiver prochain.
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Confirmation. Dans le jardin du presbytère vers 1904.
Au milieu, François Paulin et l'abbé L'Huillier. A droite, le suisse M. Humbert.
Un partie du conseil de fabrique en 1906
De gauche à droite : Eugène GUSSE, Pierre KIEFFER, Emile JUNGLING.
Auguste PIERRET, l'abbé L'HUILLIER, l'abbé WEBER, François PAULIN.
Absents sur la photo : Jean-Pierre FABERT (de Ladonchamps) et Eugène HENNEQUIN (maire).
Remarque : Eugène Gusse ne fait pas partie du Conseil, il est sonneur de cloches (depuis octobre 1903), il s'occupe aussi du calorifère.
Auguste Pierret, ancien maire (1881-1891) remplace M. Eugène Mangenot, ancien président du conseil, décédé en mars 1906).
L'abbé Wéber a été nommé auxiliaire à Woippy en octobre 1906.
Confirmation - 1908 (?)
Au troisième rang : Pierre KIEFFER (le parrain) et les abbés L'HUILLIER et WEBER.
* * * *Quelques événements durant la présence de l'abbé L'Huillier.
Mercredi 25 décembre 1901 (
Le Lorrain)
Nominations ecclésiastiques. Par décision de Mgr l’Evêque, M. Paul L’Huillier, desservant de Kerprich-lès-Dieuze, a été transféré à Woippy. (…)
Jeudi 22 mai 1902 (
Le Lorrain)
Belle fête à Woippy.
Le lendemain de la pentecôte (19 mai) on inaugurait dans notre paroisse une magnifique grotte de Lourdes. D’après tous les anciens pèlerins de Lourdes, c’est tout ce qu’il y a de plus ressemblant avec la vraie grotte de Lourdes. Ce n’est pas étonnant puisqu’elle a été construite d’après la maquette faite à Lourdes même pour la grotte que l’on vient d’élever dans les jardins du Vatican.
Toute la paroisse était là, heureuse de montrer sa dévotion bien connue à Notre-Dame de Lourdes, heureuse d’entendre l’éloquente et émouvante allocution de notre ancien curé, heureuse de suivre la procession presque sans fin, en chantant l’Ave Maria, comme à Lourdes, heureuse de prier de tout cœur et sans respect humain, comme on fait à Lourdes, heureuse de s’unir aux enfants de la première communion pour demander à la Vierge immaculée de protéger toujours notre chrétienne population. Notre bon curé avait eu l’heureuse inspiration d’inviter l’abbé G. Collin, directeur du pèlerinage messin à Lourdes, à bénir cette magnifique grotte que nous devons à la pieuse générosité d’une de nos meilleures familles.
Un ancien pèlerin de Lourdes.
Cette photographie a été prise le jour de l'Adoration.
La personne à droite sur les marches avec sa petite fille tient dans ses bras une sainte Vierge qu'elle a fait bénir.
Mardi 28 mars 1905 (
Le Messin)
La fraisière. Une nouvelle interdiction. On nous écrit :
Cette fois, il ne s'agit pas de cimetière, mais d'une grotte de Lourdes et l'intéressante correspondance que nous recevons et publions ci-dessous prouvera que l'intolérance s'attaque même au culte de la Vierge. Drôle de moyen d'apaiser les consciences.
« Dans notre village, il y a une église et un curé ; ce n'est pas étonnant, me direz-vous, car des curés il y en a partout et même ailleurs et des églises, on en construit plus que partout. Oui, mais à côté de cela, il y avait une bonne paroissienne bien pieuse, ce qui est plus rare, car il y a des paroisses où l'on ne trouve plus de piété chez aucune paroissienne. Donc, je continue.
La
brave femme ayant eu un de ses enfants malade s'en va faire avec lui le pèlerinage à Lourdes, promettant à la Vierge, dans le cas où son fils guérirait, de faire ériger dans notre commune une reproduction commémorative de la grotte de Bernadette. L'enfant, cependant, mourut. La bonne mère, malgré cela, pensant que d'autres malheureuses mamans, dans des cas similaires, ne pourraient pas se payer le voyage de Lourdes et voulant leur donner la consolation de pouvoir, aux pieds de la Vierge, soit demander la guérison de leur enfant, soit exhaler leur douleur de l'avoir perdu, résolut quand même de faire ériger la grotte promise et en parla à notre curé, qui accueillit l'idée avec la plus grande allégresse.
La grotte fut donc construite près de l'église et une magnifique statue de la Vierge y fut installée, et l'érection du monument se fit en grande solennité avec toutes les pompes accoutumées. Malheureusement, après coup, une idée plus que drolatique germa dans la boîte crânienne de notre Môssieur le Curé. Lors de la neuvaine de l'Assomption, il prétendit que seules les demoiselles de la Congrégation avaient le droit de chanter devant la grotte et, comme la généreuse donatrice avait fait emplette de cantiques imprimés pour que tout le monde pût chanter les louanges de la Vierge, notre Môssieur le Curé la traita d'imbécile!! Le peuple chanta tout de même, et notre curé furieux a débéni la grotte, l'a mise en interdit tout comme un simple cimetière et défend à ses paroissiens de s'agenouiller devant la belle statue de la bonne Vierge dont ils étaient si fiers. Une pauvre femme même ayant eu une vache malade eut la malencontreuse idée de s'agenouiller devant la grotte pour demander la guérison de sa bête. La vache mourut néanmoins, et le curé qui avait vu la bonne femme priant, prétendit que la mort de sa vache était due à son impiété pour avoir prié dans un endroit défendu par lui.
Les orphelins de Metz, sous la conduite de leurs bien-aimées gardiennes, vinrent par hasard chez nous et allèrent, sous la conduite de leur bonne sœur, prier Notre-Dame de Lourdes. Une sœur sacristine vint leur déclarer qu'il était défendu de prier là !
Notre curé, qui pousse la politesse jusqu'à ne pas rendre à ses paroissiens protestants le salut que ceux-ci lui accordent, crache par terre en passant devant la grotte interdite. On se demande si un jour il ne lui prendra pas fantaisie de se poster par là avec son martinet à nœuds pour fustiger ceux de se paroissiens qui arriveraient à enfreindre son interdit renversant.
Les gens sérieux ne font que hausser les épaules, mais les gamins de notre école communale ont composé une chanson sur un air de la Mascotte, et dans les rues, on n'entend plus que ce refrain : “ Ah! Nous n'avons plus Laurent! ”
A noter que le prédécesseur de notre Môssieur le Curé actuel, quoique éreinté par son successeur, ne vient pas à la Fraisière sans aller s'agenouiller et prier longuement devant la grotte litigieuse, appelant sans doute les lumières spirituelles sur ce frère dont l'esprit semble atteint d'une étrange maladie. W. Pie »
Samedi 3 juin 1905 (
Le Messin)
Des coteaux vignobles. On nous écrit :
« Monsieur le rédacteur,
Dans votre numéro du mardi 28 mars 1905, vous avez relaté quelques incidents au sujet de cette belle grotte de Lourdes, établie devant l'église de Woippy par Madame veuve Baugenez. Entre autres choses il était question d'une interdiction de prier devant cette grotte. Je puis confirmer cette allégation, car pareille chose m'est arrivée dimanche dernier. Après avoir mis ma petite offrande, je me tenais bien tranquillement devant la grotte en faisant une petite prière et en même temps en me faisant un plaisir d'examiner ce beau travail.
Tout à coup le bedeau de la paroisse s'approcha et, il faut le dire, me dit bien poliment : « Monsieur, il faut partir d'ici, il est défendu de rester là ». Comme je m'étonnai de cette défense, en ripostant que je ne faisais aucun tapage, et que, par conséquent, je ne devais gêner personne, le bedeau me réitéra l'interdiction de stationner là.
Partout ailleurs, cependant, où il existe semblable grotte, il ne viendrait à l'idée de personne d'en chasser ceux qui y viennent sans manquer aux convenances. Et j'ai été amené à me demander si peut-être le bedeau n'agissait pas de son propre chef pour des raisons connues de lui seul. En donnant la publicité à ce qui précède, peut-être aurons-nous la clé de l'énigme en même temps que la levée d'une interdiction aussi bizarre et que personne ne s'explique. X. »
Lors du Congrès eucharistique de Metz de 1907, qui eut lieu du 6 au 11 août, l'abbé L'Huillier participa aux séances de la section jeunesse :
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Mardi 27 octobre 1908 (
Le Courrier de Metz)
Les habitants de Woippy étaient en liesse hier, à l’occasion de la bénédiction de leurs nouvelles cloches. Grâce à la munificence de généreux donateurs, du Conseil municipal et des habitants, le svelte clocher de l’église de Woippy, qui est une perle d’art gothique, due au cerveau génial de notre regretté architecte messin Remy Jacquemin , va enfin recevoir des hôtes dignes de lui.
Les anciennes cloches provenant encore de la vieille église, et datant de plus d’un siècle, étaient trop petites et en partie fêlées ou faussées, et le vœu caressé successivement par plusieurs curés, ainsi que par les habitants, depuis longtemps déjà, s’est enfin réalisé ; tout vient à point à qui sait attendre.
Le jeu se compose de trois grosses cloches, do (dièse), ré (dièse) et mi (dièse) : la plus grosse, “ Rose ”, pèse 1700 kilos, la seconde, “ Marie ”, 1200, et la troisième, “ Marie-Adeline ”, 900 kilos et sortent des célèbres ateliers Farnier, de Robécourt (Vosges), qui a fourni, bien que son offre soit la plus basse, un travail d’un son très pur et d’un fini parfait.
Parrains et marraines étaient : pour la grosse cloche, M. l’abbé Pierret et Mme Arnould ; pour la seconde, M. René Paquet et Mme Boda, et pour la troisième M. Victor Keller et Mme Edouard Henrion. M. l’abbé Pelt, vicaire général, présidait la cérémonie, assisté de M. l’abbé Amann, archiprêtre, curé de Saint-Vincent, et de M. l’abbé Laurent, archiprêtre, curé de Gorze, entouré d’une belle couronne de prêtres.
M. l’abbé Keller, curé de Vionville, un enfant de la paroisse, a prononcé le sermon de circonstance, sermon d’une haute élévation d’idées ; il a rappelé le but et les différentes fonctions des cloches et a retracé d’une façon touchante leur rôle ; depuis notre berceau jusqu’à notre tombe ; elles résonnent, toujours fidèles avec leur même son, mais avec des sentiments combien différents! tantôt faisant vibrer dans nos cœurs la joie et l’allégresse, tantôt mettant un baume sur nos douleurs. Ah! qu’il est doux, en effet, après une longue absence du toit natal, d’entendre les joyaux tintements des cloches de notre enfance, comme si elles saluaient notre retour au pays bien-aimé. C’est la voix du vallon, l’appel d’une sœur douce et tendre, ou encore la voix lointaine d’une mère chérie, combien regrettée ; quel beau thème pour un sermon et comme M. l’abbé Keller l’a magistralement développé.
La bénédiction des cloches terminée, les bénédictions matérielles, sous forme de dragées suivirent ; la manne dans le désert n’est sans doute pas tombée plus dru que les dragées ce jour-là et celui qui n’en a pas garni ses poches, c’est qu’il ne l’a pas voulu. Parrains et marraines avaient dû réquisitionner les réserves de nos fabricants de dragées.
N’oublions pas la vaillante fanfare de Woippy, qui, sous la direction de M. Boda, a contribué à rehausser l’éclat de la cérémonie et qui s’est imposée à l’admiration des assistants, par sa belle tenue et par une excellente exécution musicale.
Pour finir, nous demanderions encore un tout petit sacrifice, que l’on donne bientôt une sœur à l’unique touche de notre horloge ; en levant le regard vers elle, j’ai cru remarquer que cette bonne vieille “ toquante ” avait l’air triste et désolé. Comment, elle, la fidèle compagne des cloches avait-elle pu être oubliée en un si beau jour, vraiment j’en avais le cœur navré. Signé Edm. S.
Jeudi 29 octobre 1908 (
Le Lorrain)
Dimanche soir, c’était grand événement, grande joie et grande fête à Woippy.
M. Pelt, vicaire général, bénissait solennellement trois nouvelles cloches : Rose, du poids de 1800 kilos, Marie, 1200 kilos, et Marie-Adeline, 900 kilos, toutes trois sorties des ateliers de M. Farnier, des Vosges. Deux anciennes cloches demeurent à leur poste d’honneur et fraternisent au mieux avec leur nouvelles sœurs.
Elles sont dues à l’initiative hardie et à l’activité indomptable du zélé pasteur, à la générosité des habitants de Woippy, qui tous ont voulu spontanément y contribuer dans la mesure de leurs moyens. Honneur à tous! On signale cependant comme principaux donateurs : un jeune abbé dévoué à sa paroisse natale, un érudit qui n’oublie pas les œuvres sociales et religieuses, une dame dont le nom est synonyme de charité, et une antique et chrétienne famille de Woippy. Ne disons pas les noms pour ne pas blesser les modesties.
Mme Eugène Mangenot et Mlle Maria Paulin furent les gracieuses et charmantes quêteuses de ce jour.
Le sermon de circonstance fut donné par M. l’abbé Keller, curé de Vionville. L’orateur expliqua très habilement la mission de la cloche, qui est de charmer les cœurs, d’instruire les esprits et d’entraîner les volontés. Faut-il ajouter que l’orateur a lui-même donné l’exemple et qu’il a su au mieux plaire, instruire et toucher ?
La fanfare, composée de 32 jeunes gens et dirigée par un maître, M. Joseph Boda, a jeté, sous les voûtes de l’église, sur la place et dans les rues, ses notes joyeuses et triomphales.
Que dire du spectacle réjouissant, amusant, consolant qui a suivi la cérémonie religieuse? Quelle foule sur la place, autour de l’église et autour du presbytère! Quelle grêle de dragées! Quel intéressant tohu-bohu !
On dit que c’est par centaines de kilos que les délicieux bonbons ont couvert le sol d’abord et rempli les poches ensuite. Allez, et demandez-en des nouvelles au bon peuple de Woippy !
Les enfants et les petits-enfants de ceux d’aujourd’hui rediront la fête mémorable et inoubliable du 25 octobre 1908. Signé Un ancien.
Vendredi 20 septembre 1912
(Festival). On nous écrit :
La Société « fanfare Saint-Etienne » fêtera dimanche prochain 22 septembre le 10ème anniversaire de sa fondation avec le concours de six autres Sociétés de musique des environs. A une heure aura lieu la réception des Sociétés à la gare. Tout le monde assistera aux vêpres ; après l’office, vin d’honneur et fête publique sur la place Saint-Etienne. Il y aura concert jusqu’à 8 heures du soir, jeux et divertissements pour tout le monde. En cas de mauvais temps, le concert aura lieu dans les salles de MM. Humbert et Galleron. A 8 heures, banquet de 100 couverts à l’hôtel du Cercle, concert philharmonique et vocal.
Aux amateurs qui voudraient prendra part à cette fête, on recommande de prendre un billet de dimanche.
Le cercle Saint-Etienne vers 1910.
Dernier rang (de gauche à droite) : Engène KRATZ, -?-, -?-, -?-, -?-,
Troisième rang : -?-, -?-, Augustin MANGENOT, Emile GUSSE, Eugène GUSSE, Jules ZENNEZENNE, -?-,
Deuxième rang : Charles LAPIED, Joseph WEBER, Edouard GUSSE, Emile MICHAUX, Albert MANGENOT, -?-, -?-, -?-, -?-, Gustave SCHMEISER, Constant PERRETTE,
Assis : Jules LECOMTE, Joseph MARCHAL, François LADAIQUE, l'abbé L'HUILLIER, Joseph BODA, François MANGENOT, Julien HUMBERT, M. BOUVIER.
Mercredi 9 octobre 1912
Dimanche 7 octobre 1912 a eu lieu dans la chapelle du château de Ladonchamps d’abord, à Woippy ensuite, la messe d’adieu de M. l’abbé L’Huillier, curé de Woippy, nommé archiprêtre à Dieuze.
A 10 heures, toute la population était réunie pour la messe. L’église était comble, la section chorale du Cercle St Etienne a chanté une très belle messe en musique sous la direction du sympathique et dévoué chef Joseph Boda.
M. le curé, dans un sermon plein de noblesse et d’émotion, remercia la paroisse de toutes les preuves de confiance et de bonne volonté qui lui avaient été données, et nous a priés de reporter cette confiance sur l’abbé Bigerel, qui, comme lui, est envoyé de Dieu. Ce discours a fait couler bien des larmes.
A 5 heures, la fanfare Saint Etienne, accompagnée de ses membres honoraires, est allée offrir à son président fondateur et bienfaiteur, l’abbé L’Huillier, un magnifique cadeau qui restera comme souvenir, ensuite, on vida quelques bonnes bouteilles ; la journée se termina par un discours du directeur de la fanfare, M. Boda, dans lequel il exprima les remerciements et les regrets de toute la société, à laquelle M. le curé portait tant d’intérêt. Huit jours auparavant, M. le curé avait déjà fait ses adieux aux congrégations des Enfants de Marie et des Mères Chrétiennes, aux chères sœurs, aux instituteurs et à toute l’école.
Un paroissien.
L'abbé Paul L'HUILLIER
Extrait de "Confrérie de Marie-Immaculée
Oeuvre des vocations du diocèse de Metz"
1948 - Editions Le Lorrain