Jeudi 27 janvier 1870
- Etude de Me Mathis, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36, successeur de Me Omer Gilbrin.
Adjudication volontaire. Le mardi 1er mars 1870, à deux heures de l'après-midi, en l'étude et par le ministère de Me Mathis, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36, d'une
Propriété de Campagne située à Woippy contenant : Une maison d'habitation, entre cour et jardin, composée de six pièces, cellier, écuries, située à Woippy, place de la Mairie. Un jardin potager et verger, en bon rapport, planté d'arbres, avec petite pièce d'eau, située derrière la maison, de la contenance de 42 ares environ.
Grandes facilités de payement. S'adresser, pour visiter la propriété, à M. Collignon, qui l'habite, et pour renseignements, à Me Mathis. (CdMo)
- Etude de Me Montjean, notaire à Metz, rue des Capucins, 10.
Le mercredi 16 février 1870, à deux heures, il sera, en l'étude et par le ministère de Me Montjean, procédé à la vente volontaire d'une
Propriété appelée la Maison-Neuve, située commune de Woippy, sur la route de Metz à Thionville, appartenant à MM. Guépratte et Watrin, et comprenant maison d'auberge, vastes écuries et jardin de 33 ares environ. (CdMo)
Samedi 26 février 1870
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Le lundi 14 mars 1870, à une heure de l'après-midi, au hameau de Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur, Me Emile Gilbrin, notaire, procédera à l'adjudication
d'un beau pré situé sur le ban de Saulny, contenant près de 2 hectares, à la sortie du bois de Woippy, près de la tuilerie de Villers. (CdMo)
Mardi 24 mai 1870
Etude de Jacquet, huissier à Metz, rue de la Haye.
Vente aux enchères à la Bayonville, ban de Woippy, en face de la Maison-Neuve
des récoltes à faire cette année sur environ 20 hectares de terres en nature de luzerne. Le dimanche 29 mai 1879, à une heure précise de l'après-midi, sur place, lieu-dit la Bayonville, Jacquet, huissier, procédera à la vente, à l'encan, des récoltes en luzerne à faire cette année sur les terrains sus-désignés. Appartenant à M. Jacquin, négociant à Metz. A crédit. (CdMo)
Mardi 13 septembre 1870
- Metz. Le blocus de Metz a ses spectacles. Hier, on a lancé un ballon, emportant des lettres particulières, lesquelles devront être mises à la poste par l'autorité du lieu où le ballon tombera. Une foule considérable a pendant longtemps pris plaisir à suivre des yeux l'aérostat que le vent semblait pousser vers l'Alsace. (CdMo)
- Lundi, à deux heures du matin, un parti ennemi a tenté de surprendre nos avant-postes à Woippy. Il a été reçu par un détachement du 26ème de ligne qui, à ce moment-là, relevait ses sentinelles. Celles-ci ont fait un feu de peloton sur les Prussiens qui ont laissé trois des leurs sur le terrain. En rentrant, ce même parti est tombé dans une embuscade qui lui a enlevé une dizaine d'hommes et un officier. (CdMo)
Mercredi 19 octobre 1870
Dimanche, dans le bois de Woippy, plusieurs de nos soldats ont été faits prisonniers par les Prussiens, en étant en train de fagoter. Depuis quelques jours, les avant-postes étaient confiés à des Polonais qui fraternisaient avec nos troupiers et leur offraient à boire du vin et de l’eau-de-vie. Dimanche, les Polonais avaient été relevés de leur faction, et ceux des nôtres qui acceptèrent les politesses de l’ennemi furent retenus prisonniers. On affirme cependant que deux chasseurs d’Afrique qui étaient emmenés par une patrouille prussienne ont été délivrés par les éclaireurs à cheval du 3e chasseurs, commandés par leur lieutenant M. Decros.
Nos soldats doivent donc de plus en plus se mettre en garde contre les ruses de leurs adversaires. Qu’ils craignent jusqu’aux présents des Prussiens. La captivité est dure à Mayence, et à ce sujet nous nous rappelons quelques détails donnés par les derniers Français qui en sont revenus.
Les habitants de la ville étaient très sympathiques à nos braves soldats ; plusieurs avaient offert d’en loger chez eux, mais comme ils ne voulurent pas accorder la même hospitalité aux militaires prussiens, le gouverneur refusa d’accueillir leur demande. Bien plus, tout Mayençais convaincu de secourir un Français en lui donnant soit du pain, soit quelque autre aliment, fut menacé d’une condamnation de trois mois de prison. Nos soldats n’ayant pas d’argent, subissent les plus dures privations : plus moyen de fumer, à peine ont-ils à manger pour se soutenir. On les fait travailler aux fortifications, on frappe ceux qui refusent, et très souvent, la distribution des vivres ayant lieu pendant la corvée, ceux qui ont pu s’y soustraire y participent seuls, tandis que ceux qui retournent du travail n’ont plus rien à manger. Aussi, quelle joie lorsqu’on est compris dans un échange de prisonniers ! Les prussiens vous disent bien en souriant ironiquement : « Allez à Metz mourir de faim. »
Mieux vaut mourir de faim avec les siens que de périr misérablement dans la servitude. (IdMo)
Mardi 25 octobre 1870
Nos morts.
Encore un trépas glorieux ! Le brave général Gibon, promu il y a moins d'un mois, à ce grade, a succombé aux suites de la blessure qu'il a reçue, le 7, à l'attaque de Ladonchamps. C'était une nature énergique, un cœur trempé d'acier. Il commandait cet admirable 25ème de ligne qui a laissé tant de ses de braves sur tous nos champs de bataille. Les funérailles du général Gibon ont été célébrées mercredi à l'église de Woippy, au milieu d'un grand concours de camarades. La population tout entière suivait le cercueil, s'associant à la douleur commune. Le curé de Woippy, dans une allocation touchante et bien inspirée, a jeté quelques fleurs sur cette tombe si tristement et si prématurément ouverte. ( IdMo. Aussi dans le
Vœu National du 23 octobre 1870)
Jeudi 10 novembre 1870
Metz. Avis concernant la valeur des monnaies.
1 thaler = 3 fr. 75 cts.
8 silbergros = 1 fr.
1 silbergros = 13 cts.
1 florin de l'Allemagne du sud = 2, 15 fr.
1 kreutzer = 4 cts.
1 florin autrichien = 2, 50 fr.
1 kreutzer autrichien = 2, 12 cts.
100 centimes = 1franc = 8 silbergros = 28 kreutzer de l'Allemagne du Sud.
Metz, le 31 octobre 1870. Le lieutenant-général de division et commandant, signé : Von Kummer. (CdMo)
Mardi 27 décembre 1870
Metz. Avis.
1° Au bureau de la poste de la gare, 2° Dans la rue de la Cathédrale, n° 1, est exposée une boîte de lettres.
Heures de levées : Pour la première, 5 minutes avant le départ de chaque train. Pour la deuxième, 7 h 10 du matin, 4 h. et 9 h. du soir.
Metz, le 19 décembre 1870. Le directeur des postes, signé : Jessée. (CdMo)
Jeudi 29 décembre 1870
La Commission de secours aux campagnes du Comice agricole de Metz a parcouru jeudi dernier les localités de la Maxe et de Maizières, où elle a réparti 500 kilos de riz. La délégation de la Société Liégeoise, qui l'accompagnait, a distribué en outre 500 kilos de farine. (
Moniteur ) (CdMo)
Samedi 31 décembre 1870
Metz. Avis.
Le public est prévenu que, dans la ville de Metz, outre les boîtes aux lettres placées devant le bureau de poste, rue des Clercs, 26-28, et à la gare, onze autres boîtes sont établies à des points différents, savoir :
N° 1, Rue des Clercs, 2, maison du Cercle ; N° 2, Place du Saulcy, au coin de la rue du Pont-des-Morts ; N° 3, Porte de France, maison du Corps de garde ; N° 4, Saint-Clément, rue du Pontiffroy ; N° 5, Rue des Trinitaires, 12 ; N° 6, Saint-Eucaire, rue des Allemands, 106 ; N° 7, Place des Charrons, 6 ; N° 8, rue Fournirue, 48, N° 9, Rue de l'Esplanade, au coin de la rue Serpenoise ; N° 11, au coin de l'ancien bureau de poste, rue de la Cathédrale, 1.
La boîte rue des Clercs, 26-28, est levée, même hors des heures du service du guichet, avant le départ de chaque courrier ; celle de la Gare, 5 minutes avant le départ du train servant de transport des dépêches : les lettres qui y sont trouvées sont expédiées par le premier courrier partant. Les onze autres boîtes sont levées trois fois par jour, savoir : à 7 heures du matin, à 3 heures et à 8 heures du soir, en suivant l'itinéraire indiqué par les numéros d'ordre.
Outre ces 13 boîtes, placées dans la ville de Metz même, il se trouve encore des boîtes aux lettres dans les villages suivant :
1, Ars-Laquenexy ; 2, Amanvillers ; 3, Ban-Saint-Martin ; 4, Borny ; 5, Chailly-sur-Nied ; 6, Châtel-Saint-Germain ; 7, Chesny ; 8, Chieulles ; 9, Concy ; 10, Courcelles-sur-Nied ; 11, Cuvry ; 12, Devant-les-Ponts ; 13, Failly ; 14, Flanville ; 15, Grigy ; 16, Jury ; 17, Jussy ; 18, Laquenexy ; 19, Lessy ; 20, Longeville-lès-Metz ; 21, Lorry-lès-Metz ; 22, Magny ; 23, Malroy ; 24, Marly ; 25, La Maxe grande et petite ; 26, Mécleuves ; 27, Mercy-le-Haut ; 28, Mey ; 29, La Maison-Neuve ; 30, Montoy haut et petit ; 31, Moulins-lès-Metz ; 32, Noisseville ; 33, Nouilly ; 34, Peltre ; 35, Plantières ; 36, Plappeville ; 37, Pouilly ; 38, Queuleu ; 39, Retonfey ; 40, Rozérieulles ; 41, Le Sablon ; 42, Saulcy ; 43, Scy ; 44, Servigny-lès-Barbe ; 45, Sainte-Barbe ; 46, Saint-Julien-lès-Metz ; 47, Sainte-Ruffine ; 48, Tignomont ; 49, Vallières ; 50, Vantoux ; 51, Vany ; 52, Vaux ; 53, Vrémy ; 54, Woippy.
Ces 54 boîtes aux lettres sont levées tous les jours de la semaine, les dimanches exceptés, au passage des facteurs ruraux. Metz, le 24 décembre 1870. Le directeur des postes, signé : Jessée. (CdMo)
Mardi 11 avril 1871
A céder à Woippy, près Metz.
UN JOILI PETIT MAGASIN d'Epicerie et de Mercerie. Conditions avantageuses.
S'adresser à M. Emile Poulain, audit Woippy. (CdMo)
Jeudi 18 mai 1871
A vendre ou à louer pour entrer en jouissance de suite
UN MOULIN A FARINE situé à Woippy, près Metz.
Comprenant un tournant, une paire de meules, un rouage nouveau système, une machine à battre et une scierie mécanique mue par eau et vapeur.
Bâtiment d'habitation et d'exploitation, cour et jardin. Pour visiter la propriété, s'adresser à M. Michel Nicolas, meunier à Woippy, qui l'habite.
Et pour traiter, soit Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1, soit à M. Rollet, ancien huissier, en la même ville, rue de l'Abreuvoir, 8 bis. (CdMo)
Jeudi 18 mai 1871
Le traité de Paix.
Texte exact du traité de paix communiqué à l'Assemblée par M. Jules Favre.
18 articles. (CdMo)
Dimanche 18 juin 1871
Aubas, commissaire-priseur à Metz, rue des Murs, n° 23.
Jeudi 22 juin 1871, à 2 heures, vente aux enchères après décès, à Woippy, de meubles, couchages, glaces, pendules, couverts en argent, montre en or. (MoMo)
Mercredi 5 juillet 1871
Le public est informé que les dossiers relatifs aux déclarations de perte de Maizières-lès-Metz, Marange-Sylvange, Norroy-le-Veneur et Belle-Vue, Fèves, Semécourt, Hauconcourt, Talange, la Maxe et Hagondange sont déposés du 3 au 11 juillet 1871 au commissaire de police du canton de Metz, rue Mazelle, n° 97, où les intéressés peuvent, pendant ce délai, prendre connaissance du travail de l'évaluation et présenter par écrit leurs observations.
Metz, le 30 juin 1871. Le Préfet de la Lorraine allemande, Baron de Koenneritz. (MoMo)
Mercredi 2 août 1871
Le public est informé que les dossiers relatifs aux déclarations de perte de Borny, Lorry-lès-Metz, Plappeville, Plesnois, Saulny et Woippy, seront déposés du 2 au 10 août, de huit heures à midi, au commissaire cantonal de police à Metz, rue Mazelle, n° 27. Les intéressés pourront, pendant ce délai, prendre connaissance du travail d'évaluation et présenter par écrit leurs observations.
Metz, le 28 juillet 1871. Le Préfet de la Lorraine allemande, Baron de Koenneritz. (MoMo)
Samedi 14 octobre 1871
ANNIVERSAIRE DU 7 OCTOBRE 1870 A WOIPPY.
Dans une dernière lutte, soutenue en avant de Ladonchamps, le 7 octobre 1870, des soldats français succombèrent, hélas! en trop grand nombre, en accomplissant leur devoir. Plusieurs furent enterrés au cimetière de Woippy.
Le patriotisme des habitants s'était plu à orner leurs tombes, mais à l'approche du jour qui avait été témoin de leur valeur héroïque et de leur glorieux trépas, on voulut leur rendre un hommage plus complet, leur témoigner une reconnaissance plus réelle. « Ils sont morts pour nous, disait-on, nous devons prier pour eux. »
Cédant au désir général qui, du reste, répondait si bien à ses propres aspirations, M. le curé de Woippy annonça qu'il célébrerait, le 7 octobre, un service solennel pour les soldats morts à Ladonchamps et pour tous les enfants de la paroisse, victimes de la guerre.
Dès le matin, le village présentait un aspect inaccoutumé ; à 10 heures, le glas funèbre annonçait le commencement de la cérémonie ; la vaste église de Woippy pouvait à peine contenir le flot des assistants. M. le Maire et le Conseil municipal s'y étaient rendus en corps.
D'un côté, étaient les jeunes gens, en tenue de cérémonie ; de l'autre, les jeunes filles vêtues de blanc, tous des couronnes au bras ; venait ensuite une foule nombreuse, en grand deuil, composée non seulement des habitants de Woippy, mais encore de Metz et des villages voisins.
Dans le chœur s'élevait, surmonté d'une croix en fleurs blanches, un riche catafalque offert par une généreuse famille ; sur la face antérieure, une croix de la Légion d'honneur dans une couronne d'immortelles ; sur les faces latérales des candélabres entourés de lierre, et des oriflammes funèbres avec des inscriptions appropriées à la circonstance.
Un nombreux clergé avait voulu apporter aux défenseurs de la France le tribut de ses prières et de ses sympathies.
Après la grand'messe, on se rendit processionnellement sur les tombes des morts du 7 octobre. Le cortège s'étendait dans un ordre parfait, sur une distance de plus de cinq cents mètres. Les jeunes gens avançaient sur deux colonnes, après eux les jeunes filles.
Au milieu, deux bannières voilées, puis une énorme couronne destinée au brave général Gibon. La croix de fleurs blanches était portée par une demoiselle précédant le clergé, à la suite duquel marchaient M. le Maire, le Conseil municipal et toute l'assistance.
Le clergé s'arrêta devant une grande croix, érigée par les soins du Conseil de fabrique, sur les tombes des soldats, afin de perpétuer ainsi le souvenir de leur dévouement ; on y lisait l'inscription suivante :
Aux soldats français morts pour la défense de la patrie, les habitants de Woippy reconnaissants.
Après avoir béni les tombes des soldats, M. le curé se dirigea vers celle du général, qui disparut, comme les autres, sous une avalanche de couronnes.
Les cérémonies religieuses terminées, le clergé se remit en marche vers l'église, et la foule s'écoula, livrée aux graves pensées que lui avait inspirées cette triste et imposante cérémonie, dont les habitants de Woippy se souviendront toujours.
Quelques personnes s'attendaient à un discours, mais plus éloquente que les discours était 1'attitude de cette population si nombreuse, venue spontanément pour attester, par cette manifestation religieuse, sa douleur, ses regrets, ses espérances. A. C. (MoMo)
Mardi 9 janvier 1872
Etude de M. A. Masson, huissier à Metz, rue Bonne-Ruelle, 2.
Pour cause de cessation d'exploitation, vente aux enchères au village de Woippy d'un
train de culture et d'objets mobiliers.
Le lundi 15 janvier 1872, à dix heures du matin, au village de Woippy, M. Alexandre Masson, huissier à Metz, procédera à la vente aux enchères de : 7 chevaux de trait en bon état, une jument pleine, 3 vache, 5 génisses, 2 voitures Malboroug avec leurs échelles, un char à bancs, 2 tombereaux, 2 charrues avec leurs accessoires, herses en fer, balances, 30 chaînes, une bâche, 2 civières.
Un grand van, une turlutaine, un hache-paille, 40 sacs à grains, six harnais complets. 75 kilogrammes de laine. Bois de lit, 12 plumons, 15 oreillers, 8 traversins, 24 draps, couvertures.
Fourneau en fonte, quantité de ferraille et autres objets. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (MoMo)
Samedi 16 mars 1872
Dimanche soir, M. Obellianne, fermier à la Maxe, eut une contestation avec ses domestiques qui s'étaient absentés pendant une partie de la journée. M. Obellianne était déjà rentré, dit-on, dans sa chambre à coucher, quand les domestiques récalcitrants se présentèrent encore pour donner de nouvelles explications. Exaspéré de cette insistance, le fermier les menaça d'un coup de fusil, s'ils ne s'éloignaient au plus vite. Et joignant l'effet à la menace, il tira sur eux à travers la porte vitrée de sa chambre. La charge vint malheureusement frapper au coude le garçon de labour Rittgen, pour lequel on craint l'amputation du bras.
A deux heures du matin, M. Obellianne a été arrêté par la police. (MoMo)
Mardi 9 avril 1872
Monsieur le rédacteur,
Nos populations avaient accueilli avec un vrai sentiment de satisfaction la lettre de M. le Président de la Lorraine à M. le Maire de Metz, par laquelle ce fonctionnaire supérieur faisait connaître que l'autorité saurait adoucir les conséquences de la loi relative à l'usage de la langue allemande, dans les parties annexées où l'on ne parle que le français.
Cependant, Monsieur le rédacteur, on vient d'effacer, dans la gare de Metz, toute les indications qui étaient faites en langue française, pour y substituer des mots allemands que le public ne comprend pas. De là, des incertitudes regrettables, des demandes de renseignements à des employés qui ne peuvent répondre parce qu'ils ne comprennent pas le français, enfin des ennuis, des contrariétés qu'il était si facile d'éviter en laissant exister les indications françaises et en y ajoutant purement et simplement le même texte en allemand. De cette manière, tout eût été bien.
Permettez-moi aussi de faire observer que, pour les demandes relatives aux zones militaires, on exige que toutes les réclamations soient écrites en allemand, et cela, avant même la promulgation de la loi. Cependant les habitants de Scy, de Plappeville, de
Woippy, de Queuleu, de Plantières, de Vallières, etc., si intéressés dans la question, n'ont point d'interprète à leur portée ; ils sont donc exposés à devoir se rendre à Metz, où les interprètes sont fort rares et très chers, et il s'ensuit ainsi des démarches et des frais onéreux, sans même savoir si l'interprète ou le traducteur a bien rendu la pensée du pétitionnaire.
Je ne pense pas, Monsieur le Rédacteur, que vous vous refusiez à insérer la présente lettre dans votre journal, attendu qu'elle ne renferme rien d'inconvenant. C'est d'ailleurs, le meilleur moyen de faire connaître aux autorités les besoins des populations. Peut-être même, que ces autorités seront satisfaites d'être ainsi renseignées, afin de pouvoir obvier aux inconvénients qui leur sont signalés ; car elles doivent être animées du désir d'amoindrir autant que possible les douloureux embarras que nous occasionne une bien pénible transition.
Un de vos anciens abonnés . (MoMo)
Jeudi 11 avril 1872
Metz. Depuis mardi, les horloges de la ville sont réglées sur le méridien de Cologne. (GdL) (MoMo)
Samedi 18 mai 1872
Résumé des publications légales.
Vente par licitation d'immeubles situés à Woippy, Devant-les-Ponts et Saulny, et d'une maison à Woippy, le 23 mai. Jugement du tribunal civil de première instance de Metz, du 26 février 1872, succession Poulain, femme Godey, architecte à Lille. MMes Woirhaye, avoué et Péridon, notaire à Metz. (MoMo)
Samedi 1er juin 1872
Etude de Me François Iager, notaire à Metz, rue Nexirue, 7, successeur de M. Charles Berga.
Le lundi 10 juin 1872, à une heure de l'après-midi, au village de Woippy, en la maison commune, Me Iager, notaire à Metz, procédera à la vente en détail de Terres et Bois défrichés d'une contenance totale d'environ 3 hectares 71 ares 25 centiares, situés sur les bans de Woippy et Saulny, appartenant à Mme veuve Klein, de Metz. (MoMo)
Samedi 3 août 1872
Résumé de publications légales.
Purge d'hypothèque d'un terrain en nature de jardin potager, à Servigny-lès-Raville, acquis par ladite commune, des époux Hurlin, de Woippy. Me Dourt-maline, avoué à Metz. (MoMo)
Samedi 10 août 1872
Avis. Depuis le 22 juillet dernier, une agence de poste a été établie à Woippy, canton de Metz.
L'arrondissement rural de cette agence de poste comprend les localités suivantes :
Aumont, Bellevue, Calembourg, le Chêne, Exnorroy, fort Saint-Eloy, Franclonchamps, la Grange-d'Envie, la Grange-aux-Dames, Ladonchamps, Lorry, Maison-Neuve, Maison-Rouge, Maxe (la grande et la petite), Moulin-au-Pré, Norroy-le-Veneur, Plesnois, le Point-du-Jour, la Rue, Saulny, Sainte-Adèle, Sainte-Agathe, Sainte-Anne, Saint-Baudier, Saint-Eloy, Saint-Maurice, Saint-Remy, Saint-Vincent, Tapes (les grandes et les petites), Thury, Tournebride, Tuilerie, Vigneulles, Villers-les-Plesnois, Wasnanque-au-Charreau.
L'agence de poste à Woippy reçoit ses dépêches par un courrier à pied marchant entre Woippy et Metz, une fois par jour, aux heures ci-après indiquées :
Départ de Metz à 7 h 15 du matin, Arrivée à Woippy à 8 h 30 du matin.
Départ de Woippy à 6 heures du soir, Arrivée à Metz à 7 h 15 du soir. (CdMo)
Mardi 20 août 1872
Etude de Me Péridon, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3.
Le lundi 26 août 1872, à 10 heures du matin, au village de Woippy, Me Péridon procédera à la vente par adjudication de divers immeubles situés sur le territoire de Woippy, près Metz. (MoMo)
Jeudi 29 août 1872
Travaux de fortification à Metz.
On lit dans l'Allgemeine Militair Zeitung du 17 août :
(…) On entreprendra au printemps prochain la construction du fort des Bordes, entre Queuleu et Saint-Julien. Il est aussi question de mettre en état de défense les hauteurs de Woippy, afin de commander plus directement la vallée de la Moselle en aval de Metz, et de flanquer efficacement le fort de Plappeville.
Quant aux anciens forts, on continue sans relâche à les perfectionner. (…) (MoMo)
Jeudi 19 septembre 1872
Etude de M. Alexandre Mason, huissier à Metz, rue Bonne-Ruelle, 2.
Vente aux enchères publiques à la ferme de Ladonchamps, annexe de Woippy, de 25 bêtes à cornes appartenant à M. Dominique Maire, cultivateur audit lieu. Mardi prochain, 24 septembre 1872, à 10 heures du matin, à la ferme de Ladonchamps (6 kilomètres de Metz), il sera, par le ministère de Me Alexandre Masson, huissier à Metz, procédé à la vente aux enchères de :
16 belles et bonnes vaches dont plusieurs prêtes à vêler ; 7 génisses ; 1 beau taureau, âgé de 2 ans, race croisée Durham ; et 1 taurillon pur sang, âgé de 5 mois. A crédit jusqu'au 11 novembre 1872, pour les personnes connues et solvables. (MoMo)
A vendre
6 coupes de bois. Le lundi 23 septembre 1872, à 2 heures après midi, rue de l'Evêché, n° 63, à Metz, il sera procédé, s'il est fait des offres suffisantes, à la vente, sur soumissions cachetées, des coupes suivantes, appartenant aux héritiers de M. Roget :
Vigny-Solgne, 2 hectares 21 ares, lieu-dit le Bois-Blanc.
Chailly-lès-Ennery, Bois de Champion, au canton Mangelberg, 3 hectares 66 ares.
Même bois, coupe n. 2, 6 hectares 65 ares.
Saulny-le-Chesnois, 3 hectares.
Saulny-la-Gentière, près Woippy, 3 hectares 9 ares.
Vaux, Belchamps, 4 hectares 79 ares.
Pour renseignements, s'adresser aux gardes. (MoMo)
Samedi 5 octobre 1872
Le 30 septembres 1872, à Metz.
Jour néfaste, date douloureuse qui ne s'effacera jamais de notre souvenir !
Ce jour là était le dernier pour l'option !
Maintenant que ce terme fatal est dépassé, que tout est fini....., il nous sera permis, sans doute, de constater la dignité avec laquelle nos compatriotes lorrains ont subi cette nouvelle et terrible épreuve.
Nous les avons vus partir, depuis des mois, ces jeunes gens qui ont tout quitté pour ne point quitter la France !
Nous les avons vus s'éloigner du sol natal, ces industriels, ces commerçants, ces ouvriers que rien n'a pu déterminer à vivre sous un régime qui rappelle trop nos malheurs !
Et que dire de ces familles pauvres s'en allant au hasard, sans ressources peut-être, mais que la pauvreté n'a pas effrayées, s'il faut la subir en terre française ?
S'arracher aux espérances de toute sorte, aux souvenirs, aux tombeaux des pères et des ancêtres, pour recommencer, sous un autre ciel, une autre et pénible existence.
Voilà du dévouement !
Voilà ce que l'on peut appeler, avec un légitime orgueil, des sacrifices à la patrie !
Mais, que de larmes ont été versées et que de liens brisés !
Les uns restent, les autres partent ; les fils surtout !
« C'est le soir : le départ est fixé au lendemain. La famille entière est réunie. Le père est préoccupé ; la mère pleure silencieusement ; les sœurs, anxieuses et désolées, préparent le léger bagage du
voyageur. On parle peu, mais une tristesse navrante plane sur cet intérieur jadis si paisible et si heureux : « Nous reverrons-nous jamais ? »
Et quand l'heure de se séparer est venue, quand le jeune homme, après avoir dit sa dernière prière en famille, à genoux devant ses parents, leur demande une dernière bénédiction, les cœurs débordent et les sanglots éclatent. Mais les courages ne faiblissent pas. L'enfant a voulu partir, il partira. La mère a pleuré ; mais elle a consenti, et dans la suprême étreinte de son amour, elle a recommandé à son fils d'être toujours fidèle à Dieu et à la France ! »
Sans doute, ces lignes ne sont point écrites pour tous ceux qui les liront ; mais en présence d'une aussi poignante désolation, il nous paraît impossible que ceux-là mêmes ne respectent pas le sentiment qui les a dictées. V. DIDIOT (MoMo)
Jeudi 31 octobre 1872
Etude de Me Mathis, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36.
Lundi 11 novembre 1872, à une heure de l'après-midi, au village de Woippy, en la maison à vendre, Me Mathis, notaire à Metz, procédera à l'adjudication d'une grande
Maison d'Auberge avec terrain et jardin y attenant située à Woippy. Entre la route et Mademoiselle Mettelin. (MoMo)
Samedi 2 novembre 1872
Les communes ci-après appartenant à la circonscription de la recette des contributions indirectes de Woippy, savoir : Amanvillers, Ban-Saint-Martin, Devant-les-Ponts, Lorry-lès-Metz et Vigneulles, Plappeville, sont réunies à la circonscription du bureau des contributions d'Ars-sur-Moselle. (MoMo)
Jeudi 5 décembre 1872
Un malfaiteur, signalé à la police et recherché par elle depuis un certain temps, a été arrêté à Woippy, le 28 novembre, dans les circonstances suivantes :
Mlle Maire, de Woippy, avait remarqué de sa fenêtre, un individu d'allures suspectes, qui errait autour de l'église, dont la porte était fermée à clef ; une personne ayant ouvert cette porte, l'homme entra derrière elle sans qu'elle s'en aperçut. Mlle Maire, curieuse et inquiète de savoir ce qu'il pouvait faire à l'église, y entra à son tour et ne le voyant pas, elle regarda partout et finit par apercevoir dans un confessionnal, des pieds qui ne pouvaient appartenir qu'à celui qu'elle cherchait. Elle fit sortir avec elle la personne qui, sans s'en douter, avait introduit l'individu en question, ferma la porte à clef et alla prévenir le maire, qui s'empressa d'arriver, ouvrit la porte et aperçut notre homme agenouillé dévotement sur le maître-autel. Aux questions du maire, il répondit qu'il était entré à l'église pour prier et se reposer ; mais le maire, ancien officier de gendarmerie, peu satisfait de ces explications et pensant avec raison qu'il avait pris son attitude dévote en entendant tourner la clef dans la serrure, l'arrêta et envoya quérir la police à Metz, dont les agents reconnurent l'individu et l'emmenèrent en prison. (
Courrier) (MoMo)
Jeudi 2 janvier 1873
Le nombre des familles émigrées de l'Alsace-Lorraine en Algérie s'élève en tout à 382, composées de 1 930 personnes ; sur ce nombre, 28 familles comptant 195 têtes, possédaient seules le capital de 5 000 fr. exigé par la loi du 15 septembre 1871. Malgré cela, dit le rapport du gouvernement général, l'administration a dû également, par suite de leur option pour la nationalité française, recevoir, placer et nourrir ces familles, et leur donner non seulement des terrains, mais aussi des ustensiles agricoles et de ménage, et les mettre dans la possibilité d'attendre les premières récoltes.
Outre les Alsaciens-Lorrains, 621 autres familles, comptant 2 986 membres, ont émigré en Algérie. Ce nombre total de 1 003 familles, composées de 5 016 personnes, dont 1 202 hommes, 1 113 femmes et 2 701 enfants, ont été placées dans 24 villages, dont une partie est seulement en voie de fondation. (Kirchenbote) (MoMo)
Jeudi 16 janvier 1873
La Commission instituée pour la fixation des indemnités de guerre dans l'arrondissement de Metz a repoussé, comme tardives, les demandes des personnes ci-après désignées ; toutefois la poste n'a pas pu découvrir leurs adresses à l'effet de leur remettre l'avis de rejet, savoir :
(…) Jean Rémiatte, à Woippy ; Nicolas Seele, à Lorry-lès-Metz.
De même, des lettres concernant les indemnités de guerre, que j'ai adressées aux personnes ci-après désignées, n'ont pu leur être remises par la poste, et m'ont été renvoyées, savoir :
Louis Simpt, à Woippy. (…)
Je porte cette circonstance à la connaissance des intéressés.
Metz, le 16 décembre 872. Pour le président de la Lorraine, Le Conseiller supérieur de régence délégué, Baron de Reitzenstein. (MoMo)
Mardi 28 janvier 1873
Les dernières tempêtes ont occasionné partout des inondations comme on ne se souvient pas en avoir jamais vu. Entre Woippy et Metz, la route était couverte d'eau sur un espace de plus de cent mètres. (MoMo)
Jeudi 30 janvier 1873
Nous apprenons que dans le courant de cette année on commencera la construction d'un nouveau fort à Woippy, au nord-ouest de Metz. (MoMo)
Mardi 4 février 1873
Le sieur Victor Virrion, cultivateur à Woippy, trouva dans le courant d'octobre dernier, un récépissé de la Caisse d'épargne de Metz, et une procuration en blanc qui lui eût permis de toucher à la caisse d'épargne la somme de 2140 fr., montant des titres égarés.
M. Victor Virrion s‘est empressé de déposer ces pièces entre les mains de M. le Maire de Woippy, qui put les faire remettre à leur propriétaire, ouvrier coupeur de la maison Sceurat, à Verdun.
Porter un pareil acte de probité à la connaissance du public est la plus belle récompense que l'on puise offrir à M. Virrion. (MoMo)
Jeudi 20 février 1873
Etude de Rouin, huissier à Metz, rue des Murs, 23.
Vente pour cause de cessation complète d'exploitation au hameau de Thury, écart de la Maxe, du
Train de culture appartenant à M. Charles Hurlin, propriétaire-cultivateur audit lieu.
Le lundi gras, 24 février 1873, à 10 heures du matin, au domicile de M. Hurlin, à Thury, il sera procédé à la vente aux enchères du train de labour dont la désignation suit :
12 chevaux de trait de première force parmi lesquels 5 juments pleines et 2 anglo-normands, 2 poulains d'un an, 19 vaches et génisses de race suisse toutes prêtes à vêler, 1 taureau propre à la boucherie.
3 voitures dites Malborough, toutes neuves avec échelles et bignons, une autre voiture avec ses accessoires, 1 tilbury, 2 tombereaux, 2 chariots à colza, 7 charrues dont 3 à grandes hayes renforcées avec avant-train de pays et 4 autres n.2, hayes cintrées avec avant-train Dombasle, 1 scarificateur, 1 rayonneur, une houe à cheval, hache-paille, coupe-racines, le tout venant de Nancy, 3 rouleaux dont un de la force de 5 chevaux, herses en fer, d'autres en bois, 5 grandes bâches à colza, une forge de maréchal-ferrant et tous ses accessoires, outils de jardinier et de culture, chaînes, balances, cordages, beurtoire, quantité de harnais, et beaucoup d'autres articles. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (MoMo)
Mardi 29 avril 1873
D'après des décisions récentes, l'autorité militaire a renoncé à construire un fort près de Woippy, pour protéger la vallée de la Moselle du nord ; des difficultés de terrain extraordinaires s'y opposent. On a repris le projet d'élever des tours blindées. (MoMo)
Mardi 3 juin 1873
La culture du Fraisier.
La réapparition des fraises sur le marché parisien nous engage à parler de la culture de cet excellent fruit et particulièrement du fraisier dit des quatre saisons.
Cette culture est facile, toutefois il y a quelque précautions à prendre pour conserver au fruit sa grosseur qu'il perd facilement si on ne le soigne pas. Ainsi, outre la façon ordinaire à donner au sol, il importe beaucoup de débarrasser fréquemment les plantes des nombreux filets qu'elles poussent et qui, si elles sont un moyen de reproduction, sont en même temps une cause d'affaiblissement, et diminuent à la fois la production des fruits et leur grosseur. Il faut aussi renouveler les plants assez fréquemment.
On concilie la nécessité d'avoir des plants pour le renouvellement avec l'obligation d'enlever les filets, en conservant une des planches qui est arrivée à son terme de bon produit ; on la garde comme mère pour la reproduction ; on la détruit quand les filets qu'elle produit en
grande abondance ont été pris pour les nouvelles planches à créer.
Un autre soin non moins essentiel est de renouveler de temps à autre l'espèce par voie de semis. On cherche, pour récolter la graine, les plus belles fraises ; et pourvu que la graine en soit bien mûre, on préfère les fraises de la fin de l'été pour être plus sûr d'avoir un plant bien franchement remontant.
On sème la graine en terrine sur les premières couches de printemps ; on repique en pleine terre, et même deux repiquages successifs valent mieux qu'un seul. On remet en place à la fin de septembre ou au commencement d'octobre, et au printemps suivant on fait une bonne récolte. Quant une planche ainsi formée a duré deux ans ou trois, ou plus, on doit la détruire, et l'on peut s'en servir avec avantage pour laisser pousser les filets destinés à fournir d'autres plants.
Ajoutons que l'arrosage des fraisiers avec de l'eau à laquelle on a ajouté par arrosoir quelques grammes d'huile de pétrole, détruit ou éloigne le mans ou ver blanc du hanneton, qui fait tant de mal à cette culture. (
Français) (MoMo)
Samedi 24 mai 1873
A vendre au village de Woippy, près de l'église, une
belle propriété d'une contenance de 53 ares. Elle se compose d'une maison de maître, d'une cuverie pouvant être convertie en remise et écurie ; et deux beaux jardins séparés par une terrasse d'un verger, trois pompes et une orangerie, le tout entouré de murs. S'adresser au propriétaire, M. Buchot. (MoMo)
Samedi 5 juillet 1873
Etude de Rouin, huissier à Metz, rue des Murs, 23.
Vente pour cause de cessation de culture au village de Borny, de 16 chevaux, 3 vaches, etc., appartenant à M. Nicolas Delatte, propriétaire.
Le jeudi 10 juillet 1873, à 10 heures du matin, au domicile de Madame Delatte, à Borny, Rouin, huissier à Metz, procédera à la vente aux enchères des objets ci-après décrits : 16 bons chevaux de trait parmi lesquels plusieurs juments, 3 vaches dont une avec son veau, quantité de harnais, brides, colliers et autres articles. (MoMo)
Mardi 22 juillet 1873
La nuit dernière, 2 chevaux ont été volés dans les écuries de M. Nassoy, cultivateur à Sainte-Agathe, commune de Woippy. D'après les traces laissées sur le sol, tout fait présumer que les auteurs de ce vol se sont dirigés vers Briey. (MoMo)
Mardi 26 août 1873
Manière de reconnaître les œufs frais.
Les œufs sont appelés frais quand ils ont un ou deux jours en été, et de un à six jours en hiver. La coquille étant poreuse, l'eau de l'intérieur s'évapore et l'œuf est moins plein. Quand un œuf est vieux, le jaune descend en bas, ce qu'on peut voir en le regardant avec une bougie allumée ou devant le soleil. Si on le secoue, il fait sentir un léger choc qui n'a pas lieu quand il est frais.
Pour reconnaître l'âge des œufs, on fait fondre ou dissoudre 125 grammes de sel de cuisine dans un litre d'eau pure, et quand il est bien fondu, on plonge l'œuf dans cette eau ; s'il est d'un jour, il descend au fond du vase ; s'il est de la veille, il n'atteint pas le fond ; s'il a trois jours, il flotte dans l'eau ; s'il a plus de cinq jours, il vient à la surface et la coque ressort d'autant plus qu'il est âgé. (MoMo)
Mardi 2 septembre 1873
Etude de Me Martzloff, notaire à Metz, rue Jurue, n° 15.
UNE JOLIE PROPRIETE située au village de Woippy, comprenant : Maison de maître, maison de jardinier, avec remise, ecurie, cave et greniers, laiterie, un jardin entouré de murs. Le tout d'une superficie de 48 ares 50 centiares. Entre le chemin de Woippy à Norroy et la route de Metz à Briey. A vendre par adjudication volontaire en l'étude de Me Martzloff, notaire, le jeudi 18 septembre 1873, à 2 heures de l'après-midi . Pour entrer en jouissance de suite. On traitera de gré à gré avant l'adjudication. S'adresser à Me Martzloff. (MoMo)
Samedi 25 octobre 1873
Etude de Me Lange, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1.
Adjudication en détail le lundi 3 novembre 1873, à une heure après midi, au village de Woippy, de différents immeubles en nature de terre et vigne. Aux conditions du procès-verbal. (MoMo)
Mardi 23 décembre 1873
Etude de Me François Iager, notaire à Metz, rue Nexirue, 9, successeur de Mes Ch. Berga et Félix Simon.
Le mercredi 7 janvier 1874, à une heure de l'après-midi, au village de Saulny, au domicile qui sera indiqué au son de la caisse, Me Iager procédera à la vente par adjudication :
1° D'une Pièce de Terre labourable située ban de Saulny, sur laquelle il existe une maison chalet, contenant un hectare 12 ares, dont 20 ares en nature d'étang, alimenté par la fontaine de la Chapelle. La source qui alimente cet étang est assez abondante pour l'établissement d'une usine.
2° Et de diverses parcelles de Croues et Bois situés ban dudit Saulny et Woippy. (MoMo)
Jeudi 19 février 1874
Etude de Me Lange, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Adjudication par le ministère de Me Lange, le lundi 2 mars 1874, à une heure de l'après-midi, au village de Woippy, de différents immeubles en nature de vigne et terre situés sur les bans de Woippy et Devant-les-Ponts. (MoMo)
Mardi 7 avril 1874
A vendre une belle Maison de campagne située à Woippy, près Metz. S'adresser à M. Steinmetz, huissier-priseur à Metz, rue Chaplerue, n° 9. (MoMo)
Lundi 13 avril 1874
Etude de Me Lange, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1.
Adjudication en détail et par lots, le jeudi 23 avril 1874, à 2 heures de l'après-midi, au village de Woippy, par le ministère de Me Lange, notaire à Metz, d'une grande propriété de campagne sise en la commune de Woippy. Pour visiter la propriété, s'adresser à M. Pallez, propriétaire à Woippy. (CdMo)
Samedi 9 mai 1874
Etude de Me Régnier, notaire à Vigy.
Le lundi 18 mai 1874, à midi, au village de La Maxe, près Metz, il sera procédé par le ministère de Me Régnier, notaire à Vigy, à la vente en détail d'une belle ferme composée d'une grande maison de ferme et de 55 hectares de terres et près, bans de La Maxe, Thury et Devant-les-Ponts.
De premier choix. Entrée en jouissance immédiate.
Cette vente aura lieu à la requête de M. Jacob Alexandre, négociant, demeurant à Boulay, et Daniel David, négociant, demeurant à Metz, rue du Haut-Poirier, n° 2, mandataire de la famille Guerquin. (MoMo)
Samedi 30 mai 1874
Etude de Me Lange, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Adjudication en détail le jeudi 4 juin 1874, à une heure après midi, au village de Woippy, au domicile qui sera annoncé au son de caisse, par le ministère de Me Lange, notaire à Metz, de 2 pièces de terre situées ban de Woippy contenant 1 hectare 38 ares 52 centiares. Et d'un pré sis ban de Saulny, contenant 68 ares 88 centiares. Aux clauses et conditions du procès-verbal. (MoMo)
Samedi 6 juin 1874
Etude de Me Martzloff, notaire à Metz, rue des Clercs, n°8.
Vente par licitation entre majeur et mineurs.
En vertu d'une ordonnance de M. le Juge de paix du premier canton de Metz, en date du 15 mai 1874, qui homologue une délibération du conseil de famille du même jour, les immeubles dépendant de la succession de dame Cécile Feyte, en son vivant propriétaire, demeurant à Woippy, veuve de M. Dominique Renauld, en son vivant manœuvre, domicilié audit lieu, et qui appartiennent indivisément aux héritiers de la défunte, savoir :
Pour moitié à M. Jean Renauld, son fils majeur, meunier, demeurant à Woippy ; Et pour l'autre moitié conjointement à Marie Renauld et Anne-Pauline Renauld, ses petites filles, mineures, représentant M. Jean-Baptiste Renauld, leur père, en son vivant menuisier, demeurant à Woippy, lesquelles mineures ont pour tutrice leur mère, dame Marie-Anne Lamarche, veuve en premières noces de leur père, et épouse en secondes noces de M. Jean-Baptiste Lahaire, marchand de vins, tous domiciliés à Woippy, ce dernier étant co-tuteur des mêmes mineures qui ont pour subrogé-tuteur ledit Jean Renauld, leur oncle.
Lesquels immeubles consistent en :
1° Une Maison, située à Woippy, faisant angle sur la place de la Chapelle, et sur la rue qui conduit au hameau de Nachy, limitée au nord par le chemin Derome, et au midi par M. Maire, acquéreur de M. Cerf Samuel, dont la mise à prix est de 2 500 fr. Et la contribution foncière de 10 fr. 12 c.
2° Et un jardin de la contenance d'environ 10 ares, situé au ban de Woippy. Au lieu-dit sur l'Ate, entre M. Jean-Baptiste Lahaire et M. Louis Lahaire, dont la mise à prix est de 250 fr. Et la contribution foncière de 36 c.
Seront vendus par le ministère de Me Martzloff, notaire à Metz, le jeudi 25 juin 1874, à une heure de l'après-midi, au village de Woippy, au domicile qui sera indiqué à son de caisse.
La vente aura lieu en deux lots à l'extinction des feux.
Une convention de famille, l'avis du conseil de famille et l'homologation de cet avis avec le cahier des charges de la vente sont déposés par acte du 29 mai 1874 dans l'étude dudit Me Martzloff, notaire, où chacun peut en prendre connaissance sans frais. (CdMo)
Jeudi 27 août 1874
- Vente de coupes de bois. Le lundi 22 septembre 1874, à deux heures après midi, rue de l'Evêché, 63, il sera procédé, s'il est fait des offres suffisantes, à la vente sur soumissions cachetées des coupes suivantes, appartenant les cinq premières aux héritiers de M. Roget, ancien notaire à Metz, et la dernière à M. le comte de Nettancourt :
1. Vigny-Solgne, le Bois-Blanc, 2 hectares 23 ares.
2. Chailly-lès-Ennery-Champion, Mangelberg, coupe n° 25, 4 hectares 74 ares. S'adresser au garde Bernard, à Champion.
3. Saulny, la Gentière, près Woippy, 3 hectares 32 ares. S'adresser au garde Julien, à Woippy.
4. Saulny, le Chesnois, 3 hectares 16 ares. S'adresser au garde Potdevin père, à Saulny.
5. Vaux, Bois-Lorry, 2 hectares 47 ares. S'adresser au garde Metthotte, à Gravelotte.
6. Mécleuves, Champel, coupe n° 13, 6 hectares 40 ares. S'adresser au garde Bride. (MoMo)
- A vendre un chien d'arrêt âgé de moins de 4 ans. S'adresser à Woippy, chez le jardinier de Mme Roget. (MoMo)
Jeudi 3 septembre 1874
M. Mangenot, maire de Woippy, a donné sa démission de membre du Conseil d'arrondissement de Metz . (MoMo)
Jeudi 8 octobre 1874
Etude de Me Lange, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Adjudication par le ministère de Me Lange, notaire à Metz, le lundi 19 octobre 1874, à trois heures de l'après-midi, au village de Woippy, en la maison commune, d'une maison située à Woippy et des immeubles situés sur le bans de Woippy et Devant-les-Ponts.
Jouissance immédiate. A plusieurs années de crédit et aux conditions du procès-verbal. (MoMo)
Samedi 10 octobre 1874
L'
Allegemeine Zeitung publie une lettre de Metz dans laquelle il est dit que la garnison de cette forteresse est sur le point d'être augmentée. Les nouvelles casernes de Bellecroix seront prêtes l'an prochain, et jusque là la caserne de cavalerie établie sur l'ancienne propriété des jésuites, à la Ronde, lui sera assignée. Les travaux des vieux forts progressent et s'achèvent graduellement, et il serait question d'ériger un nouveau fort sur la plaine de Woippy, au nord-ouest. Les anciens forts ayant été réparés, il n'y a plus lieu, malheureusement, comme ce fut le cas pour Strasbourg, de les éloigner de la ville. La cathédrale qui occupe le point central, est à 3 500 mètres seulement de Saint-Quentin, à 4 500 de Plappeville, à 3 000 de Saint-Julien, à 3 300 de Queuleu et à 4 900 mètres de Saint-Privat, alors que l'artillerie moderne porte à 8 000 mètres de distance. Quoique les forts soient couverts par le camp retranché, la ville ne serait pas à l'abri d'un bombardement de la part d'un ennemi établi à Queuleu ou à tout autre point éloigné de 1 000 mètres des forts. (MoMo)
Mardi 3 novembre 1874
Etude de Me Pécheur, notaire à Pange.
Maison d'habitation avec jardin et verger situés à Woippy, près Metz, à vendre. Le mardi 17 novembre 1874, à midi précis, au village de Woippy, en la maison, à vendre, Me Pécheur, notaire à Pange, procédera à l'adjudication aux enchères :
1° D'une belle maison, sise à Woippy, avec jardin y attenant, de la contenance de 77 ares 40 centiares, entre la voie publique à l'est, au midi et au nord, M. Clause à l'ouest.
2° D'un verger, lieu-dit les Grands-Jardins, contenant 32 ares 52 centiares.
3° Et d'une pièce de terre, contenant 8 ares 75 centiares, sous le Rucher. A crédit. (MoMo)
Samedi 26 décembre 1874
Les Forts.
Par la construction déjà entamée du fort de Woippy, il sera fait un nouveau pas dans le sens du développement et de la consolidation de la place de Metz.
Les forts occupent actuellement une circonférence de 24 kilomètres, laquelle englobe un grand nombre de communes et de maisons de campagne. L'ouvrage le plus formidable est l'ancien fort Saint-Quentin (appelé maintenant fort Frédéric-Charles), situé dans une position dominante sur le mont Saint-Quentin, même à une distance de 3 500 mètres de la Cathédrale de Metz. Comme le fort Saint-Quentin n'était fait que pour l'emploi d'un petit nombre de bouches à feu et que ce côté défectueux de l'ouvrage a été constaté lors du dernier siège et prouvé du reste par les pertes minimes que l'armée prussienne a eu à subir, le génie allemand l'a fortifié par une défense supplémentaire (le fort Manstein), établi à l'ouest et relié avec le premier par des retranchements et des remparts. Plus au nord se trouve le fort Alvensleben (autrefois celui de Plappeville). En passant ensuite sur la rive droite on rencontre le fort particulièrement connu sous le nom de Saint-Julien (à présent Manteuffel) qui fut construit en 1867, en même temps que celui de Saint-Quentin, et qui formait avec ce dernier une des principales positions des Français. De ce point jusqu'au centre de la ville il y a une distance de 3 000 mètres, tandis qu'entre le fort Saint-Julien et celui de Plappeville il se trouve 6 500 mètres d'intervalle, soit plus d'une lieue et demie. C'est cet intervalle qui devra être défendu et dominé par le feu du nouveau fort Woippy dont nous avons parlé au début.
Au sud de Saint-Julien est situé le fort Queuleu (maintenant Gœben), 3 300 mètres de la cathédrale ; ce dernier est de tous les ouvrages avancés celui qui a le plus d'étendue, mais il a paru trop éloigné du fort Saint-Julien : c'est pourquoi on a décidé de renforcer l'intervalle par l'achèvement du fort Zustrow, dont les travaux sont depuis longtemps commencés. C'est le fort Saint-Privat (prince Auguste de Wurtemberg) qui termine cette ceinture de fortifications détachées ; il se trouve juste à 4 kilomètres de la Cathédrale et à 4 200 mètres du fort Queuleu et du fort Saint-Quentin.
Le principal avantage que présente la nouvelle ligne de circonvallation, c'est que non seulement elle a été considérablement agrandie, mais -ce qui est très important- qu'elle doit procurer à la défense un terrain bien plus favorable pour déployer l'armée en cas de sortie. (
Journal d'Alsace) (MoMo)
Jeudi 31 décembre 1874
Etude de Me Lange, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Adjudication par le ministère de Me Lange, notaire à Metz, le samedi 2 janvier 1875, à une heure de l'après-midi, au village de Woippy, au domicile qui sera annoncé à son de caisse, de 3 pièces de terres labourables situées sur le ban de Woippy. Aux conditions du procès-verbal. (MoMo)