Le Bulletin paroissial de Woippy
Année 1962 |
N° 1. Janvier 1962 |
LE MOT DU PASTEUR
MES BIEN CHERS AMIS,
Permettez, que votre curé vous adresse les voeux les meilleurs pour l'année qui va commencer. Selon les prévisions faites, elle sera l'année d'un événement capable de marquer le monde pour des siècles. Vous ne l'ignorez pas l'année du « IIe Concile du Vatican » !
Trop de chrétiens ne réalisent pas encore l'importance exceptionnelle du prochain Concile. Il est impossible d'aimer le Seigneur sans aimer son Église et sans s'intéresser à un événement qui, pour longtemps, va marquer sa vie. Impossible de prier vraiment le Père sans englober dans ses intentions le souci majeur de la communauté de ses enfants. Impossible de croire à l'Esprit-Saint sans accepter et suivre son action dans ce qui se passe et aussi dans ce qui se passera.
Le Concile œcuménique est la réunion de tous les évêques de l'Église catholique, sous la présidence du Pape, pour exercer ensemble leurs pouvoirs en vue d'enseigner, de conduire et de sanctifier la communauté universelle des catholiques.
Ne confondons pas avec le Conseil œcuménique des Églises qui, depuis quelques années, réunit périodiquement les délégués de 180 collectivités protestantes et de certaines Eglises orthodoxes. Donc, réunion d'un Concile, ai-je dit plus haut. Je dis plus exactement célébration d'un Concile, comme on dit célébration de la sainte messe. Ce mot « célébration » souligne le caractère d'intervention du Saint-Esprit dans cette réunion.
En vingt siècles il n'y aura eu que vingt et un Conciles. Entre l'avant-dernier (Concile de Trente 1542-1563) et le dernier (Ier Concile du Vatican 1869-I870), il s'est écoulé trois cents ans. Le prochain Concile, appelé « Vatican II », a lieu cent ans après le précédent.
En quatre siècles, trois Conciles ; c'est l'importance de l'événement qui se prépare. Le prochain sera totalement différent des Conciles passés, ne fût-ce que par sa composition.
En 325, le Concile de Nicée réunit 318 évêques, dont 6 seulement d'Europe. La raison est facile à donner. Le message du Christ, né en Palestine, s'était répandu surtout en Orient et dans le Nord de l'Afrique ; pendant longtemps l'empire romain avait entravé son extension. Une conséquence de l'énorme prédominance de l'Orient : les débats eurent lieu en grec. Un des points du Concile le Credo que nous chantons à la messe.
En 1542-1563, le Concile de Trente réunit 250 évêques, dont 10 seulement d'Orient. La raison... Les Turcs ont anéanti les Églises orientales, tandis que l'Occident s'est largement ouvert à la religion chrétienne. Prédominance donc de l'Occident.
En 1870, le Ier Concile du Vatican réunit 700 évêques venus du monde entier mais originaires d'Europe.
Le prochain Concile réunira 2 500 évêques, dont 100 originaires d'Asie, 50 d'Afrique et la masse des évêques des deux Amériques. Pourquoi ? Partout, l'Église prévoyant la montée des peuple, a établi une hiérarchie indigène. Cette fois, le monde entier sera au rendez-vous. Les cadres latins vont éclater sous cette poussée.
Il y a donc un fait nouveau dont les conséquences sont imprévisible.
Ce qu'il faut, ce qui importe, c'est que chaque évêque, se sentant soutenu par son peuple, y apporte un coeur aussi large que celui du Seigneur, une compréhension exceptionnelle des aspirations légitimes de ses fidèles, mais aussi des problèmes des autres peuples. Ce qui importe, c'est que nous ayons les mêmes dispositions, afin d'accepter avec joie et avec respect les décisions qui vont être prises pour LE BIEN DE TOUS.
Chers Amis, comprenons l'événement majeur de cette année nouvelle : prions l'Esprit-Saint de créer Lui-même ce monde nouveau et de changer la face du monde ; lequel en ce moment n'est guère encourageant.
BONNE ET SAINTE ANNEE ! VOTRE CURÉ
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PENSÉE. « Il est vrai que les produits agricoles sont destinés d'abord à satisfaire les besoins primaires aussi leurs prix doivent-ils être accessibles à l'ensemble des consommateurs. Mais on ne peut s'appuyer sur ce motif pour réduire toute une catégorie de citoyens à un état permanent d'infériorité économique et sociale. » (Encyclique de JEAN XXIII.)
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LA VIE PAROISSIALE
BAPTÊMES en l'église paroissiale :
= Le 3 décembre, Laurent Turlut, rue de l'Eglise ; Chantal Mathieu, route de Thionville, Cité Levivier.
= Le 10 décembre, Fausto Gagosi et William Gagosi, route de Thionville.
hors de la paroisse :
= Le 12 novembre, église Saint-Vincent, Metz, Eliane Danlion, rue Général-de-Gaulle.
= Le 19 novembre, église de Queuleu, Laurence Menet, rue Général-de-Gaulle.
= Le 3 décembre, Hôpital Bon-Secours, Christian Visilit, rue de la Gare ; Jean-Marc Steffen, rue de la Gare. SÉPULTURES
= Le 17 novembre, Marie Natier, 81 ans, rue de Metz.
= Le 29 novembre, Paul Marchal, 46 ans, rue Général-de-Gaulle.
MARIAGE. Néant.
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Il me serait très agréable de communiquer que le bon esprit règne dans toute les classes de catéchisme. Hélas ! je constate avec grande peine que certains garçons et aussi certaines filles organisent quelques chahuts qui troublent l'ordre et empêchent le prêtre de s'acquitter de sa mission. Plaise à Dieu que dans les résolutions pour bien commencer année les troublions se décident sérieusement à mener une vie exemplaire.
Les offrandes pour l'oeuvre de la Propagation arrivent lentement. Jusqu'à ce jour elles atteignent la somme de mille nouveaux francs, l'an dernier la paroisse a eu le bonheur de faire l'envoi de deux mille nouveaux francs. Au classement général du diocèse nous occupions la 86e place.
Je vous serais très reconnaissant si vous vouliez m'avertir lorsqu'un des chers vôtres vous quitte pour se rendre, à l'hôpital ! Je me ferai un devoir et un plaisir de lui rendre visite.
LE TOURISME DU DIMANCHE
Le Pape Jean XXIII vient de rappeler, aux jeunes réunis pour le dixième anniversaire du Centre Touristique de la Jeunesse italienne, que le tourisme du dimanche n'atténue pas les obligations sacrées de ce jour « dont on ne s'acquitte pas en assistant simplement à la messe ; ce précepte comprend, en plus du repos dominical, le recueillement familial et la pratique des oeuvres de miséricorde ». Notez, s'il vous plaît, cette recommandation sur l'agenda des grandes et petites vacances.
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0,25 NF - VAGNER-NANCY, 3, rue du Manège - Le Gérant : A. SOSSET. Le Directeur responsable Abbé J. BEMER |
N° 2. Février 1962 |
Le mot du pasteur
BIEN CHERS AMIS,
Nous venons de fêter Noël. Dieu est venu dans le monde, chez nous !
Dieu n'est pas un être lointain, perdu dans les nuages, inaccessible et intouchable. Dieu est venu nous trouver dans le Christ Jésus, homme comme vous et moi. On l'a vu, entendu, on l'a touché! Pas la peine de lever les yeux au ciel ! Il est intervenu sur la terre. Il a mis le nez dans nos petites affaires; il est venu dire son mot. « Le bon Dieu, il est loin, vous croyez qu'il a le temps de s'occuper de nous. » C'est ainsi que s'expriment certains !
Réflexion ridicule ! Le bon Dieu qui est si loin et qui ne s'occupe pas de nous. Il n'existe pas, dit-on ! Celui qui existe c'est le Père qui envoie son Fils. Le Père qui avec son Fils nous envoie l'Esprit pour nous habiter. Et cet Esprit qui est Dieu, vous l'avez reçu au baptême ! Dieu est plus proche de vous que l'air que vous respirez : DIEU, C'EST JESUS-CHRIST.
S'il s'est rapproché à ce point-là, c'est pour venir nous poser une question. Cette question, elle est là, elle attend toujours notre réponse.
Le Christ vient nous demander si nous sommes avec Lui ou contre Lui ! Il faut choisir. Il vient nous demander si nous voulons travailler avec Lui pour sauver le monde. Il faut fournir une réponse. Dieu dans son Christ a tellement aimé le monde qu'il s'est livré pour nous. Il vient nous dire qu'aimer, ça veut dire donner sa chair et son sang, qu'être avec Lui, c'est l'imiter, que sauver le monde, ça veut dire accepter la croix et mener une vie nouvelle ressuscitée. Il faut savoir si nous marchons ou si nous ne marchons pas. Celui qui croit est celui qui marche. L'incroyant est celui qui n'en veut pas. Même s'il va à la messe plusieurs fois la semaine.
Veux-tu venir avec moi, voilà la question du Seigneur Jésus. Seulement regardons bien à quoi elle nous engage. Il s'agit de croire que :
Le monde des hommes se sauve par le Christ et non pas par les progrès de la technique et de la science.
Le bonheur de l'homme, c'est le Christ et non l'argent et le confort. La tâche la plus urgente, c'est de collaborer à la construction du royaume universel du Christ et non seulement à l'aménagement du monde terrestre.
Chacun de nos actes a besoin d'imiter l'Acte majeur du Christ : le don aux autres, de tout Lui-même sur la croix en vue de la Résurrection.
Toute notre vie doit être transformée en don d'amour ! Celui qui veut économiser sa vie, sauver sa mise, la perdra. Celui qui acceptera de la perdre en la donnant, la sauvera. Il faut savoir se décider. Alors oui ou non !
Le Christ attend notre réponse! La question est posée. Les invitations sont envoyées.
REPONDONS APRES MURE REFLEXION ET ALORS SUIVONS!
VOTRE CURÉ
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LA VIE PAROISSIALE
Etat religieux
Baptêmes. A la paroisse :
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Le 10 décembre, Jocelyne Satori, Saint-Eloy.
= Le 24 décembre, Marie-Noëlle Petit, domaine Ladonchamps
= Le 26 décembre, Bruno Bortolotto, Bellevue.
= Le 7 janvier 1962, Eric-Fernand Loison, route de Thionville.
Mariage. Néant.
Sépultures :
= Le 16 décembre, François Bott, 84 ans, rue du Rucher.
= Le 9 janvier 1962, Eugène Lahaire, 67 ans, rue Général-deGaulle.
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Relevé de l'année
A la paroisse 33 baptêmes, 10 mariages, 25 sépultures.
Hors de la paroisse 29 baptêmes
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Versements effectués
Oeuvre Pontificale de la Propagation de la Foi : 230 000 francs.
Noël : Pour ceux qui ont faim : 65 000 francs.
Denier de Saint-Pierre : 15 000 francs.
Institut Catholique de Paris 5 000 francs.
A tous ceux qui ont contribué à ces oeuvres, MERCI TRÈS CORDIAL !
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Il est probable que sous peu il sera possible de songer et aussi de commencer la réparation des orgues gravement endommagées par les faits de guerre. Coût approximatif : cinq millions d'anciens francs. Une partie des frais est couverte par les dommages de guerre. Le reste devra être trouvé à la paroisse. Vous ne bouderez certainement pas ; d'autres travaux ont été entrepris et menés à bien. Le facteur d'orgues chargé de la réparation nous assure de réaliser une bonne besogne ; nous pourrons compter sur dix-neuf jeux. Heureux ceux qui après cette réparation auront le plaisir d'assister au premier récital donné en notre église paroissiale.
Le mois de février nous fera entrer dans l'Avant-Carême avec le dimanche de la Septuagésime. Il nous est recommandé de nous préparer dès ce dimanche à assurer à notre âme un renouveau pascal. Vivons avec Notre-Seigneur, laissons-nous enseigner par Lui pour goûter sa Bonté et les richesses de son Coeur. VOTRE CURÉ
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Avouer que l'on a tort, c'est prouver modestement que l'on est devenu plus raisonnable.
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N° 3. Mars 1962 |
A propos du Concile œcuménique
CHERS AMIS,
Nous le savons, JEAN XXIII nous a annoncé la date du Concile : le 11 octobre 1962. Précisons la chose.
• Au Concile œcuménique seront invités les 2.500 évêques du monde entier (ainsi que les supérieurs généraux des quatre grands Ordres religieux bénédictin, dominicain, franciscain, jésuite) et, peut-être, les observateurs délégués par les autres « confessions » chrétiennes (anglicane, orthodoxe, protestante). Les laïcs - pas plus les prêtres - n'y auront part.
• Dans les diverses commissions qui préparent les matières à débattre (2 800 propositions à l'étude!), il y a des prêtres et des évêques, mais pas de laïcs.
• Un certain nombre de laïcs ont exprimé leur regret de ne pas avoir une part active dans les commissions préparatoires; mais le Pape n'a pas jugé nécessaire de faire appel à eux, laissant aux membres des commissions le soin de consulter ceux qu'ils jugeaient particulièrement compétents.
• Des évêques se sont adressés publiquement à tous les laïcs de leur diocèse, afin d'obtenir leurs suggestions. D'autres dignitaires de l'Eglise ont réuni des laïcs autour d'eux ; par exemple, le Cardinal Léger au Canada.
• Des journalistes, catholiques ou non, se plaignent de n'être pas informés davantage sur le déroulement et l'orientation des réunions de ces commissions. Très aimablement le Pape a dit :
• Nous les invitons courtoisement à se rendre compte qu'un Concile n'est pas une académie ni un parlement, mais plutôt une rencontre solennelle de toute la Hiérarchie ecclésiastique pour les questions touchant la vie ordinaire de l'Eglise et le bien des âmes. Il est clair que tout cela suscite aussi une réserve et un respect tout spéciaux.
• Cette discrétion ne doit étonner personne. Les directeurs de journaux admettent-il des... observateurs quand ils délibèrent sur la marche de leur entreprise et particulièrement sur leurs projets ?
• A la Commission centrale du Concile, un personnel est à la disposition des journalistes pour tout renseignement actuellement communiquable. A leur intention on aménage actuellement, dans un palais de la place Pie-XII, une vaste salle très moderne (avec air conditionné et installations pour traductions simultanées).
• Lorsque le Concile se réunira, a dit le Pape, ses délibérations seront diffusées partout par les moyens modernes de divulgation. Nous ne devons rien cacher de ce qui pourrait être utile aux âmes. Mais s'agissant de choses sérieuses et graves, nous avons le devoir de les présenter avec prudence et simplicité, sans rien concéder à la curiosité ni à la polémique. Notre langage, serein et équilibré, doit éclairer, dissiper les malentendus, en éloignant les erreurs avec la force de la vérité.
• Dans de multiples revues, en tous pays, des laïcs compétents publient des articles documentés et courageux dans lesquels ils font part des suggestions qu'autorise leur spécialité.
• A titre d'exemple, voici un faisceau de requêtes qui ont clôturé les journées d'études des Informations Catholiques Internationales, remarquable revue bimensuelle dirigée par des laïcs français (163, boulevard Malesherbes, Paris-17e) :
= La foi au Christ n'implique pas la perte de la foi en l'homme que l'Église prenne au sérieux un monde qui se prend lui-même au sérieux.
= Que l'Église soit accueillante aux techniques de domination de la nature et d'organisation humaine que les hommes mettent en oeuvre pour aménager leur condition humaine.
= Que l'Église s'adapte sans peur à un monde en expansion démographique, urbanisé, solidaire, sollicité par ces techniques efficaces qu'anime aujourd'hui le marxisme.
= Que cette attention au monde se manifeste déjà par une plus grande attention à ces « hommes du monde » que sont les laïcs.
= Que l'Église parle par des signes visibles de pauvreté, de véritable amour, de sainteté... qui frappent plus que la parole. • Prenant de plus en plus conscience de la valeur du sacrement de Mariage, les laïcs attendent de l'Église une étude plus poussée des grâces et des droits que leur confère ce sacrement.
• Ils souhaitent aussi une décentralisation des pouvoirs de l'Église et, par exemple, une procédure plus conforme aux droits de la personne humaine, quand il s'agit de condamner tel auteur. (Voir Revue Nouvelle, déc. 59.)
• Des écrivains ecclésiastiques publient des ouvrages importants, pour préciser la mission des laïcs dans l'Eglise.
Citons, par exemple : Le Sacerdoce des fidèles, par Monseigneur de Smedt, évêque de Bruges (Ed. Desclée de Brouwer) ; Le Laïc dans l'Eglise, par Monseigneur Glorieux (Collection « Sacerdoce et Laïcat », Ed. Ouvrières., Paris).
POUR BIEN COMPRENDRE LA PORTÉE DE CE GRAND EVENEMENT, LE PLUS IMPORTANT DU SIECLE, PRIONS ET RESTONS AU COURANT, PAR LA LECTURE DES JOURNAUX ET DE REVUES CATHOLIQUES.
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NOTRE VIE PAROISSIALE
Baptêmes donnés à l'église paroissiale :
= Le 21 janvier, Marcel Digulimo, rue Saint-Nicolas.
= Le 28 janvier, Jean-Louis Portenseigne, rue Général-de-Gaulle ; Daniel Baumann, rue de l'Église.
= Le 4 février, Wagner Véronique, rue Général-de-Gaulle.
= Le 11 février, Grossmann Thiéry, Sainte- Agathe.
hors de la paroisse :
Le 15 janvier, Jean-Luc Haffenmeyer, rue de Briey.
Mariage. Néant.
Sépultures
= Le 17 janvier, Jean-Luc Haffenmeyer, 1jour.
= Le 3 février, Louis Watrin, rue de Ladonchamps.
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MARS... MOIS DE CAREME
Ouf ! vont dire quelques-uns, mois de régime et de la diète ! Pourquoi pas, chers Amis ! N'est-il pas utile de s'adonner à la réflexion ? Revoir où on en est dans l'affaire capitale de son existence. Savoir que la vie a tout de même un sens profond ! Il faut chercher la solution vraie aux grands problèmes qui nous travaillent.
Écoutons avec plus de sérieux la voix du Christ-Jésus qui nous parle par son Église. Prenez s'il vous plaît, chers Amis, la peine d'ouvrir votre missel, lisez et relisez l'épître et l'évangile de chaque jour de Carême. Dites-vous, en lisant ces extraits de la Bible Dieu te parle, il te demande ta réponse. Où en es-tu dans ta vie! Y a-t-il concordance ou opposition ? Préparez tous les jours votre confession pascale. Quel bon moyen pour passer de la mort à la vie éternelle. Faites l'essai, vous ne le regretterez pas.
NOS VITRAUX
Avez-vous pris quelques instants dans votre existence pour admirer les nouveaux vitraux posés au cours du mois de février? Comment les trouvez-vous? Ceux qui se sont conformés à l'imitation sont charmés!
Une petite requête ! Vous serait-il possible d'aider la paroisse à trouver quelque 50 000 anciens francs pour solder le tout qui s'élève à près de 400 000 anciens francs! MERCI D'AVANCE.
VOTRE CURÉ
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Ma chair est une nourriture (parole du Christ). Alors pourquoi en privez-vous votre âme? |
N° 4. Avril 1962 |
Le Concile
Pour connaître les vérités révélées (dogmes) et les lois à observer (morale) il serait simple, semble-t-il, d'en rester au message du Seigneur, tel qu'il se présente dans l'Evangile.
Mais, tout n'est pas dit dans l'évangile. Le Christ n'a rien écrit; son enseignement oral s'est d'abord transmis par la parole, avant d'être transcrit en partie par les évangélistes. Les lettres des apôtres, par exemple, contiennent d'autres éléments de son message.
La « tradition » orale (tradition = transmission) a précédé les écrits et ceux-ci ne l'ont pas captée entièrement. Telle est la position de l'Église catholique.
En fait, il faut d'abord remettre le message du Christ dans son contexte, dans son cadre palestinien (pays, langue, costumes, organisation religieuse, etc. )
Sinon, on court le risque de confondre, avec le véritable enseignement du Seigneur, ce qui n'est que « Couleur locale ».
Ainsi, il a dit : « Si ton oeil te scandalise, arrache-le... disciple... » Ces expressions et combien d'autres font scandale si on ignore les usages et le sens des mots, à cette époque.
Trop de chrétiens se jettent inconsidérément sur la Bible (particulièrement sur l'Ancien Testament) et s'étonnent ensuite de n'y trouver qu'obscurités et objections. Mieux vaut s'abstenir aussi longtemps qu'on ne possède pas un minimum de formation biblique...
Par ailleurs, le Christ n'est pas venu nous présenter des formules de catéchisme, mais une vie à partager.
La vie - celle de l'esprit et du coeur - ne se met pas en formules sèches, comme c'est le cas dans les mathématiques et les sciences dites exactes.
On ne voit pas un fiancé présenter à celle qu'il aime la liste écrite et complète des pensées à avoir et des attitudes à prendre jusqu'au cinquantième anniversaire de leur mariage... et au-delà!
Le Christ a révélé sa pensée, tantôt en formules nettes, tantôt en images et en paraboles, toujours par son exemple, il a promis de rester parmi nous jusqu'à la fin des temps, pour nous éclairer sur 1e message qu'il nous révélait durant sa vie terrestre.
Il nous faut donc vivre dans son intimité si nous voulons saisir la richesse de la Vérité éternelle, avec laquelle il s'identifie.
Mais les hommes sont nés batailleurs, discutailleurs, orgueilleux, rancuniers, têtus, pécheurs et tout ce qui leur tombe entre les mains - y compris le message du Seigneur - leur sert de projectile.
Le Seigneur a évidemment prévu ce que les hommes feraient de sa parole ; Il a voulu cependant la confier à des êtres humains pour qu'elle se propage à travers le temps et l'espace. Comment, dès lors, s'étonner de voir l'ivraie se mêler au bon grain ?
D'ailleurs, oublie-t-on les bagarres entre les apôtres eux-mêmes pour obtenir la place de... premier ministre dans un royaume qu'ils imaginaient terrestre ? (Voir S. MARC, ch. x, 35-45.)
Aucune religion n'est épargnée... Des discussions passionnées, on passe aux injures, aux dissidences, aux rancunes séculaires et même.... aux guerres de religion!.. Jusqu'au jour où on se dit « Mieux vaudrait se réconcilier... »
Le Christ prévoyant a confié la diffusion de sa vie et de son message à une communauté (Église) visible, en la dotant d'une autorité elle aussi visible qui, en des circonstances spéciales, jouit de l'infaillibilité pour définir sa pensée.
Cette autorité est elle-même entre des mains humaines et ce serait une naïveté de croire quelle a toujours procédé selon les règles de la charité et de la prudence.
A côté des discussions conciliaires ou pontificales qui sont marquées par l'action du Saint-Esprit et donc infaillibles, il y en a d'autres qui furent parfois inspirées par l'intolérance, la précipitation, la rancune, la recherche même d'avantages matériels, sans faire primer les droits de Dieu et des hommes.
Ainsi, au XVIe siècle, l'attitude de certains papes et dignitaires de l'Église a provoqué la révolte de chrétiens - sincères, mais pas toujours adroits et éclairés - qui ont voulu réformer l'Église... en faisant bande à part! D'où les groupes protestants, fondés par Luther, Calvin, Zwingle, etc.
Le Concile prochain (le XXIIe en vingt siècles) n'a évidemment pas pour but de supprimer ou de changer les dogmes que l'Église a définis dans les Conciles précédents.
Dans une lettre adressée en octobre 1961 à l'épiscopat catholique par l'Union des Protestants des Pays-Bas, il était demandé l'abolition de différents dogmes, tels ceux qui concernent l'Eucharistie et la Sainte-Vierge!.. On comprend que le Cardinal Alfrink, archevêque d'Utrecht, ait exprimé son étonnement devant de telles exigences.
Mais le Concile, veut entre autres choses, préciser l'enseignement traditionnel de l'Église.
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Un « missel », c'est pour une vie ! Alors choisissez-le bien. Veillez à ce qu'il contient et non aux « décorations » de la couverture.
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VIE PAROISSIALE
Baptêmes à la paroisse :
Le 11 février, Thiéry Gassmann, Sainte-Agathe ; le 18 février,. Andrée-Marie-Josèphe Jansen, route de Lorry ; le 25 février, Alain-Marie Guastalli, rue de Ladonchamps ; le 4 mars, Jean-Christian Redt, Saint-Remy ; le 11 mars, Monique-Jeanne-Georgette Stef, Nachy.
Mariage. Néant
Sépultures :
Le 24 février, Adeline François, 88 ans, rue de Briey ; le 2 mars, André Gagneur, 26 ans, Nachy ; le 3 mars, André Florch, 1 heure, route de Metz ; le 5 mars, Marie Munier, 86 ans, Nachy ; le 6 mars, Alfred Bayer, 61 ans, rue de Ladonchamps.
PRECISIONS
• LE TEMPS PASCAL commence le dimanche 8 avril et se termine le dimanche 6 mai (dimanche du Bon Pasteur). Inutile de rappeler que l'on ne satisfait le grand devoir pascal qu'en faisant une confession sincère et repentante, avec le ferme désir de s'amender, suivie d'une communion fervente, précédée d'une préparation sérieuse et aussi accompagnée d'une action de grâces prolongée.
• LES HEURES DE CONFESSION sont fixées comme suit : les samedis, de 16 h. 00 à 18 h. 30 ; les dimanches matin, de 6 h. 00 à 8 h. 00 (Passion et Rameaux).
• DURANT LA SEMAINE-SAINTE : confessions mercredi, de 16 h. 00 à 19 h. 00. - Jeudi-Saint, de 10 h. 00 à 12 h. 00 et de 14 h. 00 à 19 h. 00 ; 20 h. 00, messe solennelle suivie de l'heure sainte, de 21 h. 15 à 23 h. 00. - Vendredi-Saint, confessions de 10 h. 00 à 12 h. 00 et de 14 h. 00 à 16 h. 45 ; 17 h. 00 office. - Samedi-Saint, confessions de 10 h. 00 à 12 h. 00 et de 14 h. 00 à 19 h. 00 ; 20 h. 40, office ; messe; Saint Jour de Pâques, confessions de 6 h. 30 à 8 h. 00 ; messes, 8 h. 00 et 10 h. 00. - Lundi de Pâques, 6 h. 00, confessions; 7 h. 00, messe lue ; 10 h. 00, grand-messe.
• LES MALADES et INFIRMES pourront se confesser et communier durant la semaine du dimanche de la Passion au dimanche des Rameaux.
• LE REPOSOIR DE LA FETE-DIEU sera érigé rue de Briey. Les habitants du quartier voudront bien se charger de l'érection et de l'ornementation. Parcours : rue de l'Eglise, rue Leclerc, rue de Briey et retour par le même trajet. Reposoir à la grotte et messe à l'église. |
N° 5. Mai 1962 |
le mot de votre curé
CHERS AMIS,
Les chrétiens se sont retrouvés aux messes du jour de Pâques. Ils étaient côte à côte à la sainte table. Ils s'étaient confessés les jours précédents. Puis ils se sont perdus de vue, peut-être jusqu'aux pâques 1963. J'imagine un « galupp » : Pourquoi... Monsieur, Madame, Mademoiselle, faites-vous vos pâques?
= Les uns : « C'est mon devoir. »
= Les autres : « Je ne suis pas un chien. »
= « Oh! dit un troisième, quelle scène me ferait ma femme si je ne les faisais pas ! »
= Puis encore : « On les a toujours faites dans ma famille et... »
Mais les autres dimanches... pourquoi n'êtes-vous pas au rendez-vous ?
= « Je n'ai pas le temps, ce n'est pas dans mes habitudes. »
Pie XII disait de ces chrétiens « Caricature de religion, et encore masque de christianisme mort. »
Les vraies pâques, les magnifiques ! qu'est-ce, alors?
Écoutez... C'est un fils ou une fille de Dieu qui refait son âme à neuf, il s'approche de la source de vie. Le baptême s'était défraîchi! La confession vraie, humble, sincère a détruit les péchés. Un Carême consciencieux avait donné occasion à se préparer sérieusement. Le Christ mort sur la croix a enseveli les péchés dans son tombeau. La communion préparée avec foi a réuni l'âme du chrétien au Christ ressuscité. Cet homme, cette femme est capable de vivre avec le Christ par le Christ, penser et sentir avec lui, surtout aimer avec le Christ le Père des cieux et les hommes ses frères. Ce communiant pascal sérieux est un homme nouveau.
Sa foi, son expérience, sa charité ne peuvent qu'étonner le monde.
Sommes-nous, chers Amis, ces chrétiens sérieux ? Ou peut-être sommes-nous les pascalisants vautiniens qui n'ont rien compris à leur foi.
Sommes-nous de ces ressuscités qui rayonnent leur vie ? Peut-être un peu de l'un et un peu de l'autre!
En regardant les premiers, nous voudrions les mépriser. En regardant les vrais, nous rentrons sous terre et nous battons notre coulpe.
Franchement parlé, si nous étions des vrais ressuscités, serions-nous moins de pascalisants ? Certainement oui !
« Un foyer éteint ne réchauffe rien tout autour. Peut-être nous sommes-nous forgés un christianisme à notre guise, une nouvelle idole qui ne sauve pas, une religion qui ne dérange pas nos habitudes ». (Paroles prononcées par Pie XII)
Écoutons, prêtons l'oreille à une parole de saint Jean contenue dans sa fameuse Apocalypse : « Plût à Dieu que tu sois froid ou chaud ! Mais parce que tu es tiède, je vais te vomir de ma bouche ».
Que notre conversion sincère prépare cette Pentecôte nouvelle que le Pape Jean XXIII attend du prochain Concile!
Au travail, pour que règne le christ ! VOTRE CURE.
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TRISTE EST CELUI-LA QUI ÉCOUTE SONNER LA CLOCHE SANS QU'ELLE EXIGE RIEN DE LUI.
SAINT-EXUPÉRY
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VIE PAROISSIALE
BAPTEMES en l'église paroissiale :
Le 11 mars, Christian Malmonte, rue Saint-Eloy. - Le 25 mars, Isabelle Travers, rue Général-de-Gaulle. - Le 8 avril, Jacques Doschner, rue Saint-Eloy ; Béatrice Faggiano, rue Saint-Eloy ; Brigitte Martz, rue Saint-Eloy.
MARIAGE
Le 24 mars, Roland Webert et Josette Hames.
SEPULTURES
- 2 mars,
André Gagneur, 26 ans, Nachy. - 3 mars, André Florsch, 1 heure, route de Metz. - Le 5 mars, Marie Munier, 86 ans, Nachy. - Le 6 mars, Alfred Bayer, 61 ans, rue de Ladonchamps. - Le 13 mars, Frangine Roll, 1 an, Saint-Eloy. - Le 17 mars, André Volles, 1 an, Saint-Eloy. - Le 29 mars, Martin Spaeter, 61 ans, Nachy. - Le 30 mars, Marius Chastel, 63 ans 1/2, rue Haut-de-Ladonchamps. - Le 3 avril, Marie Thiriet, 81 ans, rue Patquet.
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LE MOIS DE MARIE...
sera célébré comme les années précédente. Nous rendrons hommage à Notre-Dame, en nous réunissant tantôt à l'église paroissiale, tantôt dans les quartiers désignés au prône de la messe dominicale. Malgré les travaux agricoles très en retard cette année, en raison d'un hiver qui se prolonge, nous ferons un gros effort pour suivre les exercices de piété en l'honneur de Notre-Dame. Qui de nous n'éprouve fortement le besoin de recourir à sa puissance d'intercession dont jouit notre Mère du Ciel ? Le monde, exposé à bien des dangers, trouvera son équilibre à condition que nous nous efforcions de suivre la voie enseignée et vécue par le sauveur le Christ Jésus.
MOIS DE MAI !
Mois des communions de nos jeunes enfants! La date retenue ne changera pas cette année. Le jeudi 31 mai, jour de l'Ascension de Notre-Seigneur, quelque trente-cinq enfants pourront être admis à la communion privée. Parents, aidez ces chers petits à se préparer dignement à la visite du Christ. Sachez que vous êtes terriblement responsables. Votre charte est lourde. Si vous-mêmes ne vivez pas votre christianisme, il y a grand danger que vos enfants courent le risque de manquer l'orientation pour leur vie entière. Puisse le Seigneur toucher votre coeur et vous faire réfléchir.
VOTRE CURÉ
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« Mon corps est une nourriture ! » a dit Jésus. Alors, pourquoi en privez-vous vos âmes ? |
N° 8. Juin 1962 |
Non disponible.
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N° 7. Juillet 1962 |
Non disponible. |
N° 8. Août 1962 |
Le mot de votre curé
MES CHERS AMIS,
Le problème des lectures se pose toujours avec une acuité nouvelle. Il y a des jeunes, des adultes, voire même des vieillards qui dévorent tout, parfois avant qu'on ait pu s'en apercevoir. Il y a aussi les passifs, les réfractaires qui ne dépassent jamais les six premières pages d'un livre ! Il y a les autres, qui lisent un peu, ou beaucoup, méthodiquement ou au hasard.
Freiner les uns, stimuler les autres, trouver pour chacun ce qui lui convient, c'est un art véritable qui demande qu'on s'y intéresse. Les répercussions des lectures sur le psychisme de l'homme sont considérables. On devient ce qu'on lit! Un garçon ou une fillette n'est pas le ou la même après avoir lu son illustré. On s'identifie au héros de sa lecture, à Tintin, à Tartan, à Bayard, à Don Bosco ou à Leclerc...
La petite fille et l'adulte s'assimilent à Jeanne d'Arc, Christiane, Charlotte Corday ou à B.B. Les uns et les autres ont ingurgité inconsciemment une masse de pensées et de sentiments qui se réveilleront un jour ou l'autre, soit pour les aider, soit pour peser sur leurs passions.
Il est des lectures qui détendent, qui développent le sens de l'honneur, ouvrent au monde, élargissent le coeur, donnent l'envie d'être meilleur, le goût de se dépasser.
Il en est d'autres dont on sort l'âme assez trouble, sans aucun goût devant la vie et l'effort. La hiérarchie des valeurs est plus ou moins faussée, les instincts égoïstes ou violents éveillés ou exaspérés.
Contraindre un enfant à lire de « bons livres » est presque aussi impossible que de lui interdire de lire « en cachette » les illustrés douteux, s'il en a ainsi décidé.
L'essentiel est de « créer » un climat. Que faire pour y parvenir ?
1° Il faut acheter livres, revues, journaux avant que l'enfant les demande. De même est préparé le repas par la maman avant que les enfants et aussi le mari se soient aperçus qu'ils avaient faim.
2° Parents, ne méprisez pas les lectures de vos enfants. Lisez avec sympathie des passages, ne craignez pas de tomber dans l'infantilisme.
3° Il faut, et j'insiste, que toutes les lectures qui traînent dans la maison soient susceptibles de tomber sous les yeux des enfants, car cela arrivera inévitablement.
4° Lire chaque soir en famille un chapitre d'un livre, en discuter ensemble. Un moyen très utile pour créer une unité entre tous.
5° Demander dès la rentrée à notre bibliothèque paroissiale, ouverte tous les vendredis à partir de 16 h. 30, tout ce qui vous intéresse et qui soit profitable à tous : parents et enfants. Les responsables de la bibliothèque écouteront vos désirs et s'efforceront de vous contenter.
Que l'année scolaire 1962-63 vous profite à tous et développe largement les facultés humaines et spirituelles. Entrez toujours plus avant dans l'homme parfait, le chrétien requis pour l'ère atomique.
BIEN A VOUS : VOTRE CURÉ
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NOTRE VIE PAROISSIALE
BAPTEMES
- Le 15 juillet, Marie-Thérèse Barthelemy, Bellevue ; Pascal-Marie-Victor Heipp, Saint-Remy.
- Le 22 juillet, Alain Schneider, rue Ladonchamps ; Isabelle Amadoro, rue de Briey ; André-Marie Conrard, rue Saint-Eloy.
- Le 23 juillet, Christine-Anne-Marie Meyer, Les Berceaux.
- Le 29 juillet, Isabelle-Irène-Marie Kieffert, rue de la Résistance ; Béatrice-Marie-Reine Bott, rue de Metz.
- Le 5 août, Marcelline-Marie Scolard, Saint-Eloy ; Hervé-Marcel Remiatte, rue de Metz.
SÉPULTURE
- Le 7 juillet, Martine Scharff. 13 mois, Saint-Eloy.
- Le 31 juillet, Victor Humbert, rue saint-Nicolas.
MARIAGE : Néant.
LES INSCRIPTIONS
sur les listes des candidats à la communion solennelle et privée ne sont toujours pas encore demandées. La rentrée des classes approche. N'attache-t-on pas et plus d'importance a ces grands actes de la vie chrétienne ? Y voit-on tout simplement une quelconque cérémonie qui regroupe pour quelques heures les membres de la famille ? Notre foi chrétienne est au-dessus de tout cela. Nous voulons tous faire route vers le Christ et entraîner avec nous sur la route du ciel tous nos frères et nos soeurs ! Jaugeons, s'il vous plaît, nos terribles responsabilités et réfléchissons un peu.
LES COURS DE CATÉCHISME...
reprendront dès le mois de septembre. Les heures retenues les années précédentes sont maintenues. Permettez que je demande à tous et à toutes d'apporter beaucoup de bonne volonté, de l'application et une grande discipline. Je me réserve d'avertir dès la rentrée les parents et responsables des enfants des impairs que certains se sont permis l'année passée.
LES HEURES DES MESSES...
seront maintenues également. Sur semaine : la messe du matin à 6 h. 45 ; la messe des enfants à 8 h. 00. Parents et responsables, guidez vos enfants vers cette messe.
AVANT LA RENTRÉE...
décidez vos enfants à s'approcher des sacrements ! Bonne fin de vacances à tous et reprenez le harnais avec courage et confiance. VOTRE CURÉ
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N° 9. Septembre - Octobre 1962 |
Bien chers Amis
Le Pape Jean XXIII insiste, dans une encyclique publiée il y a deux mois, toute la chrétienté à préparer leurs âmes au prochain Concile-Vatican II par une sérieuse et généreuse « pénitence ». Que signifie cet aspect solennel ? Qu'est-ce donc faire pénitence ?
Voyons, ouvrons notre Bible et nous y lisons cette définition : N'est rien autre chose que changement de vie. Ce changement se manifeste nécessairement dans des signes extérieurs, communément appelés des pénitences. Mais il témoigne aussi de cette renaissance spirituelle où l'homme ne joue pas seul un rôle, qu'on nomme aussi conversion.
Aussi pénitence et conversion, ces thèmes nous font aller de ce qu'il y a de plus extérieur à ce qu'il y a de plus intime, du plus apparent au plus réel ! Que signifient ces paroles du Pape « Faire pénitence » ; il faut que le Concile contribue à réaliser notre conversion, notre réforme de vie. Toute conversion est un mouvement. Une liberté s'ébranle ; ce peut être à la rencontre d'un être, mais alors nécessairement dans le loyal accueil de valeurs que cet être représente.
Se convertir, c'est souscrire à un attrait, c'est y répondre volontairement. Saint Jean définit la conversion : « Nous avons reconnu l'amour et nous y avons cru ». Cette conversion est encore demandée en notre XXe siècle. Attachement à une personne, donc à une pensée, une parole qui demeure vivante dans l'Eglise. Donc pas de conversion au Christ qui ne s'opère sans rapport à l'Eglise ; conversion c'est une transformation réelle dans toute notre existence. Comme Zachée, le fonctionnaire, nous n'accueillons le Seigneur chez nous que si en même temps nous ne craignons pas de bouleverser toute notre vie.
Cette relation à l'Eglise, qui définit la conversion chrétienne, s'accompagne nécessairement d'une mue de l'intelligence et de la volonté ou, pour employer l'expression de la Bible : « Changer tout son coeur ». Notre coeur, avouons-le simplement, est bien contraint dans son amour propre par la croyance en Dieu qui le plus souvent ne découvre qu'une adhésion vague à une morale nommée naturelle. Le cour est déjà plus engagé par la foi en la personne de Jésus il est vrai, bien loin dans l'histoire à un plan de sainteté. Le coeur est plus engagé par l'enseignement évangélique expliqué, appliqué par l'Église à toutes les situations présentes.
Voilà notre travail pour nous convertir aimer : le Christ et son Église. VOTRE CURÉ
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NOTRE VIE PAROISSIALE
Baptêmes à la paroisse
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Le 5 août, Luc-Raymond Mauger, rue de Briey.
- Le 26 août, René-Joseph Hoarau, rue Haut-de-Ladonchamps.
- Le 16 septembre, Sophie Gaillot, rue Haut-de-Ladonchamps ; Danièle-Nicole-Hélène Lahaire, rue de l'Église. Baptêmes hors de la paroisse
- Le 15 juillet, Pascal Norget, Epernay, rue de Ladonchamps.
- Le 28 août, Joëlle Aubry, Hayange, rue de Ladonchamps.
- Le 9 septembre, Serge-Jean-Marie Bombardier, maternité Sainte-Croix, Metz (Saint-Remy).
Mariages
- Le 25 août, Maurice Bouque et Pierrette Bott.
- Le 13 septembre, Andrée Matthews et Marie-Thérèse Kuntz.
- Le 15 septembre, Albert Bouque et Marie-Thérèse Schmitt.
Sépulture
Le 18 août, Jean-Marie Portenseigne, 48, rue Général-de-Gaulle.
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Il y a encore quelques retardataires dans l'inscription des candidats à la communion privée et solennelle. DERNIER APPEL!
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Je remercie bien cordialement tous les enfants qui, durant leurs absences pendant les vacances m'ont adressé une carte m'indiquant le lieu de leur séjour et aussi les beaux et bons sentiments de leur gentil petit coeur.
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Puis-je vous recommander, chers Parents, de veiller à ce que vos enfants qui fréquentent. les cours de catéchisme soient munis des livres demandés (catéchisme, bible, missel).
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Parents, surveillez les lectures de vos enfants : je vous recommande vivement le Pélerin, la Vie Catholique, Coeurs vaillants, Bernadette, Panorama ; pour les adolescents : Rallye, Record.
QUE LA NOUVELLE ANNÉE VOUS SOIT PROFITABLE ! VOTRE CURÉ
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N° 10. Novembre 1962 |
Chers amis...
au cours de lectures faites ces dernières semaines, je trouve un article de revue que je crois pouvoir et devoir vous communiquer.
Voici donc de quoi il s'agit. Lisez, réfléchissez et voyez si CHEZ VOUS l'éducation donnée est pratiquée comme dans les familles qui vous ont été présentées.
Elle a vingt-trois ans, terminant à l'Université ses études en Sciences chimiques.
Forte et saine, elle est venue me demander quelques conseils pour vivre plus intensément sa foi.
Sans que je le lui demande, elle me dit :
- Je suis d'un milieu de condition modeste. Mon père est ouvrier agricole. Avec maman, ils travaillent dur. C'est à eux que je dois d'avoir pu entrer à l'Université.
Je m'étonnais de voir cette jeune fille me parler simplement de ses origines alors que tant d'autres, garçons et filles, cachent la profession de leur père ou en rougissent.
Tout en continuant la conversation elle ouvrit son sac à mains, chercha un document et, finalement, me tendit la photo de ses parents.
- Mon père n'accepte jamais de se faire photographier sans avoir près de lui un outil de son métier, que ce soit une charrue ou une fourche. Quant à maman, elle ne vous paraîtra pas coquette, mais c'est la bonté même.
J'étais ému de voir de quelle affection cette étudiante entourait ses parents.
La photo représentait deux travailleurs, le visage buriné par la peine journalière, les vêtements défraîchis, les mains épaissies, mais le regard droit et bon de ceux qui n'ont pas à rougir de ce qu'ils font.
Je félicitai la jeune fille d'avoir de tels parents et elle reprit :
- Je voudrais certes fonder un foyer. Mais je ne compte pas épouser un grand intellectuel, ni un riche.
- Et pourquoi pas ?
- S'il se présentait à la maison, mes parents prendraient soin, la première fois, de faire toilette pour le recevoir. Mais, repris par leur travail, ils seraient comme ils sont toujours. J'aurais tellement peur qu'un jeune homme aux origines, disons plus distinguées, ne se sente mal à 1'aise devant eux ! Cela me ferait trop souffrir. Non, il me faut trouver quelqu'un qui les accepte et les aime tels qu'ils sont.
Je suis sorti heureux de cet entretien, remerciant Dieu de rencontrer encore de telles filles.
Je me souviens aussi de ce jeune homme qui, discutant avec moi dans la rue, s'excusa, de m'abandonner un instant et marcha droit vers un charretier qui passait : c'était son père.
Il l'embrassa sans s'occuper des passants, lui adressa quelques mots, puis revint à moi.
Ce garçon est actuellement... recteur d'une université ! Il a gardé le même respect de ses origines et la même reconnaissance envers ses parents.
Cela me console de ceux et de celles qui enveloppent d'un emballage de qualité la profession modeste de leur père.
Un tel affirme : « Il est directeur à la banque X... »
En réalité, il est responsable d'un service de province, avec deux employés sous ses ordres.
Une telle, d'un air pincé, m'assure : « Il est ingénieur... »
En fait, il est technicien-auto et a la responsabilité d'un poste d'essence, ce qui est très honorable.
Cela me console aussi de ces parents qui recommandent à leur progéniture : « Ne fréquentez que des gens de votre condition sociale », comme si le cadre familial, avec ses divans, ses lustres et ses salons, pouvait remplacer les qualités morales dont manquent leurs enfants!
VOTRE CURÉ
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NOTRE VIE PAROISSIALE
BAPTÊMES
- Le 16 septembre, Gérard Gaillot, rue de Briey ; Nicole Lahaire, rue de l'Eglise.
- Le 20 septembre, Martine Kanny, rue de la Gare.
- Le 6 octobre, Olivier Lacour, route de Thionville ; Elisabeth Anzardi, route de Thionville.
MARIAGE
- Le 13 octobre, François Mattarini et Hortense Schmitz.
SÉPULTURES
- Le 19 septembre, Raymond Pastor, 25 ans, Saint-Remy.
- Le 2 octobre, Marcel Eltges, 62 ans, route de Thionville.
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Pourquoi tant d'enfants se privent-ils d'acheter catéchismes et bibles ? Comment l'étude de leur foi religieuse pourrait-elle être possible ? Pourquoi, parmi les grands, tant garçons que filles, continuent-ils à être insolents et indisciplinés, gênant le prêtre à s'acquitter de son devoir? Se sentiraient-ils soutenus par le silence de leurs parents qui n'ignorent pas leur indiscipline et leur inapplication à un travail sérieux ?
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A l'occasion des prochaines fêtes de la Toussaint et du souvenir des défunts, tous vous êtes invités à reprendre un contact avec le Christ, dans une digne et fructueuse réception des sacrements de Pénitence et d'Eucharistie. |
N° 11. Décembre 1962 |
Chers Amis...
Celui qui cherche à vivre en « esprit de vérité » n'aura pas de peine à vivre en « esprit de foi ».
Car la vérité lui impose d'admettre qu'à tout moment, il doit faire confiance à autrui.
Chaque page, chaque article du journal que j'ouvre, le matin ou le soir, contient l'exposé de faits qu'il m'est impossible - à de rares exceptions près - de contrôler : Tel incendie de forêt dans le Midi ; l'exploit du pilote X 15, montant a 94 kilomètres de hauteur ; la construction d'un polygone d'essais d'engins aéronautiques spatiaux dans les Landes françaises ; un nouveau coup d'État en Amérique du Sud ; la récolte du sucre d'érable au Canada ; le menu d'une réception présidentielle ; l'exploit d'un nageur ; l'état des vignobles en Suisse, etc.
Je me fie à d'autres que moi pour admettre ces faits...
LA FOI
Or, la foi, c'est précisément accepter une vérité sur le témoignage d'un autre que soi, quand il n'est pas possible de prouver cette vérité par ses propres moyens.
Ainsi donc, mille fois par jour, nous faisons des « actes de foi ». Outre les déclarations des journalistes, il y a celles que nous font un ami, une soeur, un professeur, un employé des chemins de fer, le paysan que nous interrogeons sur la route, etc.
Dire : « Je n'ai pas la foi » est une formule vague et, en soi, insensée. Il faudrait préciser : la foi en qui ? Car on a toujours foi en quelqu'un.
Mais la raison me force à être prudent avant de faire confiance à tel ou tel.
A défaut de pouvoir contrôler personnellement ce qu'il me dit, il me reste à examiner les antécédents de mon interlocuteur, à juger si ce qu'il affirme est « raisonnable », à consulter des gens bien informés (ce qui m'amène cependant à de nouveaux actes de foi), etc.
Ces « préliminaires » s'imposent à quiconque veut ne pas être à la merci du premier venu.
FOI DANS LE CHRIST
La foi chrétienne ne diffère de la foi en l'homme que par la personne sur laquelle je m'appuie : Dieu dans la personne du Christ.
Avant de faire confiance au Christ, je dois évidemment admettre l'existence d'un Etre suprême.
La religion catholique a une telle confiance dans la raison humaine qu'elle reconnaît à celle-ci le pouvoir d'affirmer, avec ses seuls moyens, l'existence de Dieu. Un homme peut savoir que Dieu existe ; il cesse alors de recourir au témoignage d'autrui et passe de la croyance à la reconnaissance personnelle.
Une fois l'existence de Dieu reconnue, soit par raisonnement, soit par référence au témoignage d'autrui, se pose le problème essentiel : Dieu n'a-t-il pas parlé aux hommes ?
Or, « Dieu s'est révélé ; Il a découvert ses desseins », telle est l'affirmation de grandes religions comme le Judaïsme, le Christianisme, l'Islam, etc.
Cette croyance de la majorité des hommes, n'est-ce pas déjà une garantie pour moi que je ne m'égare pas en affirmant « Dieu a parlé » ?
II me reste alors à rechercher les preuves que ma foi dans le Christ est « raisonnable ».
La religion catholique me fait une obligation - dans la mesure de mes moyens intellectuels et du temps dont je dispose - d'examiner la valeur des « préliminaires » de ma foi. Je dois passer d'une foi d'enfant à une foi d'adulte, où la raison fait valoir ses droits imprescriptibles. Les arguments m'amènent ainsi jusqu'au seuil de la foi ; il lui reste un pas à franchir s'engager, donner sa foi...
LES ÉPREUVES DE LA FOI
Il est tout naturel qu'une étude, en quelque domaine que ce soit, fasse surgir des problèmes insoupçonnés, des obscurités, des énigmes.
Il n'y a donc pas lieu de m'étonner quand surgissent en moi des difficultés au sujet de la foi. Ce ne sont pas là doutes contre la religion, mais besoin de plus de lumière et signe de plus d'intelligence.
Malheureusement, les exigences morales qu'entraîne la foi chrétienne pèsent trop lourd à certains jeunes, à certains adultes, et ils trouvent plus commode de se débarrasser de tout, foi et morale, en répétant à qui veut les entendre « Je n'ai plus la foi! »
Et d'ajouter les bêtises que se transmettent les générations : « On m'a forcé d'aller à la messe tous les jours ; cela suffit pour toute la vie! » (Mais ils seraient bien en peine de dire ce qu'est la messe.)
Ou encore « Il n'y a que l'amour! » (Comme si toute la religion chrétienne était fondée sur autre chose que sur l'amour, sous ses multiples aspects, y compris l'amour humain, l'amour entre deux êtres de chair!)
A mesure que ma raison s'éveille et fait valoir ses droits, ma foi en Dieu ne pourra que s'enraciner davantage.
Cela n'exclut pas les moments de lassitude, de froideur, d'hésitation. Tous les ouvrages de spiritualité signalent ces périodes de « terre désolée et aride », dans une vie qui se veut chrétienne. N'existent-elles pas dans toute profession, dans tout amour humain ? Le sportif lui-même n'a-t-il pas aussi ses « coups de pompe » ?
Réfléchissons et nous verrons combien il fait bon de croire en Dieu !
VOTRE CURÉ
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NOTRE VIE PAROISSIALE
BAPTÊMES
= Le 4 novembre, Philippe Caltera, rue R.-Paquet.
= Le 11 novembre, Sylvie-Yvette Bruck, rue de l'Église.
MARIAGES
= Le 27 octobre, Jean-Marie Reinert et Jeanine Remy.
= Le 10 novembre, Guy Gossmann et Juliette Charette.
SÉPULTURES
= Le 25 novembre, Pierre Klemann, rue de la Résistance, 89 ans.
= Le 29 octobre, Paul Schneider, rue de la Gare, 54 ans.
= Le 3 novembre, Alphonse Remiatte, rue Général-de-Gaulle, 81 ans.
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VOUS AVEZ VERSÉ...
Pour les vocations sacerdotales, oeuvre de Marie-Immaculée, Reine du Clergé : 1750 (mille sept cent cinquante nouveaux francs).
Pour l'oeuvre des églises nouvelles à construire dans le diocèse : « Une heure de votre travail » sept cents nouveaux francs. MERCI pour vos dons et votre générosité !
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Nous approchons des fêtes de Noël. Aurons-nous à coeur de penser aux pauvres et aux déshérités en leur préparant un joli colis de Noël. D'avance, merci...
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Préparons nos âmes au mystère de Noël par la prière, la réflexion et quelques sacrifices généreusement offerts pour que rien ne s'oppose à l'avènement de Dieu en nos âmes et celles de tous nos frères, dans le Seigneur Jésus. VOTRE CURÉ |
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