Saint-Rémy par les journaux d'époque
Années 1900
(Collection Bibliothèque-Médiathèque de Metz)
Vendredi 26 juillet 1901
Vente forcée aux enchères à Saint-Rémy, lundi 29 juillet à 9 heures au logement du voiturier Michel Scuck de : 3 chevaux (1 jument rouge âgée de 9 ans, 1 jument noire de 5 ans, 1 jument brune de 9 ans) et environ 2 500 kg de foin. (
Metzer Zeitung)
Jeudi 15 mars 1905
Woippy. M. Emile Bombardier, aubergiste à Saint-Rémy, écart de Woippy, était parti lundi en voiture pour aller chercher du vin à Norroy-le-Veneur. En route, son compagnon remarqua que M. Bombardier s'était affaissé et le crut endormi, mais il avait cessé de vivre : une attaque avait mis fin à ses jours. (
Gazette de Lorraine) (
Le Lorrain)
Vendredi 16 mars 1905
Woippy. Ecrasé par sa voiture.
Un affreux accident avec mort d'homme s'est produit l'avant-dernière nuit sur la route de St-Rémy, près Woippy.
M. Bombardier, aubergiste à St-Rémy, était allé avec sa voiture chercher du vin dans le pays vignoble. Il arrivait d'Olgy et venait de passer la Moselle, lorsqu'il tomba de la voiture, c'est du moins que l'on suppose, puisqu'il voyageait seul et qu'il ne reste donc pas de témoin pour raconter comment l'accident est arrivé. Toujours est-il que l'on vit l'attelage arriver à St-Rémy, seul, sans conducteur.
On juge de l'émotion de la famille pressentant un malheur. On se rendit à la recherche de M. Bombardier et on le trouva étendu mort au milieu de la grande route.
Les roues de la voiture lui avaient passé sur le corps. La mort avait dû être instantanée.
Comme on pense, cette nouvelle a produit une profonde émotion dans le pays, où la victime était bien connue et estimée.
On suppose que la fatigue ayant endormi la malheureux, il sera ainsi tombé de son siège, ou encore qu'un vertige lui ayant fait perdre l'équilibre, il aura ainsi roulé sous les roues de la voiture. (
Le Messin)
Mardi 8 août 1905
Woippy. (Les accidents du pétrole).
On nous téléphone ce matin que Mme Germain, de Saint-Rémy, annexe de Woippy, a été victime hier soir d'un horrible accident. En voulant verser du pétrole dans un réchaud, elle commit l'imprudence de tenir la bougie allumée dans sa main. Le bidon de pétrole éclata et le liquide enflammé se répandit sur Mme Germain qui a été affreusement brûlée. Son état est désespéré. Sa belle-sœur, en voulant lui porter secours, reçu d'assez graves brûlures aux mains. (LL)
Mercredi 9 août 1905
Ainsi qu'on le craignait, Mme Germain, de Saint-Rémy, a succombé lundi matin aux affreuses brûlures qu'elle avait reçues la veille en voulant allumer un réchaud à pétrole.
Dimanche 20 août 1905
Norroy-le-Veneur.
On nous écrit : « Dans la nuit de jeudi à vendredi, cinq mauvais sujets tentèrent de dévaliser la maison du garde-barrière de Bellevue, une annexe de Norroy. Après de vains efforts pour enfoncer les portes qui leur résistaient, ils brisèrent toute la clôture extérieure. La femme du garde-barrière, qui se trouvait seule à la maison, son mari étant de service à la gare de Woippy, jugea prudent d'avertir son mari et courut au téléphone de la barrière pour lui donner connaissance du fait. Un quart d'heure s'était à peine écoulé qu'il arrivait avec un homme de service. Tous deux, trouvant encore ces étranges visiteurs dans leurs occupations, les accueillirent comme ils le méritaient. Comme les voleurs craignaient l'arrivée d'un renfort, ils prirent la fuite. L'un d'eux ne put s'échapper cependant et reçut une correction bien méritée. (LM)
Samedi 3 mars 1906
Mercredi matin, un nommé E. Schück, de Saint-Rémy - Woippy, a reçu en pleine poitrine un coup de pied de cheval. Il s’est produit une hémorragie interne qui l’a privé de l’usage de la parole. Le médecin déclare son état complètement désespéré. (LL)
Dimanche 11 mars 1906
Vente à Saint-Rémy-lès-Woippy.
Jeudi 15 mars 1906, à 9 heures du matin, je vendrai à St-Rémy, au domicile du défunt M. Schück : 4 hongres de 6 à 8 ans, 5 harnais, 1 break avec deux coussins de voiture, 4 tombereaux, 2 voitures, 2 charrues.
A crédit. Reuter, Huissier. (GdL)
Mardi 24 décembre 1907
Saint-Rémy, commune de Woippy (Accident). On nous écrit :
« Dimanche matin, vers 10 heures, un jeune homme nommée Pierre Gravier, âgé de 23 ans, travaillant aux forges de Maizières, maniait un vieux fusil à baguette qu’il avait chargé lui-même de poudre et de plomb. Comme il voulait tirer, l’arme éclata et lui enleva toute la main, il ne restait que le pouce. On a conduit de suite le blessé à l’hôpital Bonsecours. (LL)
Mardi 20 octobre 1908
Hier dimanche, entre midi et une heure, quelques minutes avant le passage du train Ostende-Bâle, un pont au-dessus de la voie de chemin de fer, entre Maizières et Woippy, s’est effondré, probablement par suite de la trop grande charge du fer. Le train a eu ainsi un arrêt de deux heures à la gare de Maizières. (GdL)
Maizières. – (Accident de chemin de fer). On nous écrit :
« Entre Maizières et Saint-Rémy on construit actuellement sur la voie du chemin de fer de Metz à Thionville un pont destiné à supprimer un passage à niveau. Hier dimanche des ouvriers étaient occupés à établir un pont volant, quand vers une heure de l’après-midi le tout s’est écroulé avec fracas. Les ouvriers avaient pu se garer à temps, un seul a été blessé. Le rapide Ostende-Bâle, qui arrivait au même instant, a pu stopper à 600 mètres de distance.
La voie était complètement obstruée, et sans la présence d’esprit du mécanicien un déraillement était inévitable. Un train spécial a amené de Rombas une équipe d’ouvriers qui ont aussitôt commencé à déblayer la voie. Celle-ci n’était libre qu’à cinq heures du soir. »
P.-S. – Ce n’était pas un pont provisoire, mais le pont lui-même que des ouvriers de la maison Charon de Devant-les-Ponts, étaient occupés à monter au kilomètre 169,5 qui s’est effondré hier. La seconde des deux pièces de fer de 23 mètres de longueur qui supporte le tablier devait être mise en place, lorsque par suite de la rupture d’un câble, cette pièce tomba sur la voie entraînant dans sa chute la première qui était déjà posée. Quatre voies se trouvaient obstruées. A trois heures l’une des voies état libre pour le service. Le dégagement des autres était terminé à 7 heures du soir. (LL)
Dimanche 25 octobre 1908
Un pont qui s’écroule. Entre Maizières et Saint-Rémy on construit actuellement sur la voie de chemin de fer de Metz à Thionville un pont destiné à supprimer un passage à niveau.
Dimanche, à une heure de l’après-midi, pendant que les ouvriers travaillaient à la pose du tablier, la seconde des deux pièces de fer de 23 mètres de longueur qui supportent le tablier devait être mise en place, lorsque par suite de la rupture d’un câble, cette pièce tomba sur la voie entraînant dans sa chute la première qui était déjà posée. Les ouvriers avaient pu se garer à temps, un seul a été blessé. Le rapide Ostende-Bâle, qui arrivait au même instant, a pu stopper à 600 mètres de distance.
La voie était complètement obstruée, et sans la présence d’esprit d’un mécanicien, un déraillement était inévitable. Un train spécial a amené de Rombas une équipe d’ouvriers qui ont aussitôt commencé à déblayer la voie. Celle-ci n’était libre qu’à cinq heures du soir. (PL)
Vendredi 20 août 1909
Accident. – Un soldat qui prenait un bain, samedi soir, dans l’étang formé par les eaux de pluie près de Saint-Rémy (commune de Woippy), s’est noyé accidentellement. (LM)
Jeudi 2 décembre 1909
Saint-Rémy, annexe de Woippy. – (Recommandé à la Société protectrice des animaux). On nous écrit :
« Un marchand de chevaux de Metz avait acheté un vieux cheval à la campagne. Son commis conduisait le pégase fourbu, probablement à la boucherie, quand arrivé près de Ladonchamps, la pauvre bête tomba épuisée, sur la route, et ne pouvait plus se relever. L’histoire ne dit pas ce qu’elle eut à souffrir en ce moment, mais son conducteur ne pouvant la traîner plus loin, l’abandonna à son malheureux sort. Le lendemain, le vieux cheval était encore là, au milieu de la route, mais en se débattant il avait labouré la terre autour de lui, il s’était mordu et rongé les jambes, et une couche de givre recouvrait son cadavre.
Petits propriétaires, n’essayez pas d’en faire autant avec vos vieilles bêtes ! » (LL)
Mardi 7 juin 1910
Saint-Rémy, près Woippy. (Accident). On nous écrit :
« Ce matin, les gens de Saint-Rémy sortaient de la messe à la chapelle de Ladonchamps, quand, arrivés sur la grand’ route, ils eurent à se garer d’une Société de cyclistes qui couraient à grande vitesse. Une femme d’une cinquantaine d’années ne put y parvenir, elle fut renversée et dut être relevée, la figure tout ensanglantée, le nez fendu. On la reconduisit en voiture à Saint-Rémy, mais le cycliste, sans s’en préoccuper le moins du monde, avait enfourché sa bécane et filait. Quelle était cette Société ? On ne le sait, mais la police doit le savoir, et le cycliste si peu délicat avait au bras un brassard portant le n° 3. » (LL)
Lundi 24 octobre 1910
(Accident) – On nous écrit le 23 octobre :
« Hier matin, le sieur Winckel conduisait à Metz une voiture de pommes de terre attelée de deux chevaux. Une femme qu’il rattrapa en route lui demanda de monter avec lui sur la voiture. Mal lui en prit.
Peu après, l’attelage arriva vers le rouleau qui fonctionnait auprès de Maison-Neuve. Les chevaux prirent peur et s’emportèrent ; ils lancèrent la voiture contre l’angle d’une maison, et la femme fut projetée dans le fossé où elle resta comme assommée.
On la releva et on vit qu’elle avait une jambe cassée à plusieurs endroits. On la reconduisit en voiture à Saint-Rémy où elle reçut les soins d’un médecin de Metz. » (
Courrier de Metz)
Jeudi 25 avril 1912
Saint-Rémy. (Tentative d’assassinat). – On nous écrit :
Mercredi, vers 11 heures, un individu en compagnie d’une femme entrait à l’auberge Bombardier à Saint-Rémy, près Woippy, et se faisait servir à boire et à manger en abondance. Vers 3 heures, au moment de payer, la femme sortit et sembla faire le guet sur la route ; pendant ce temps, l’individu saisit une hachette, courut sur Mme Bombardier et lui asséna un coup violent sur le crâne, les voisins accourus trouvèrent le meurtrier sous un poulailler ; un meunier de Metz, de passage à Saint-Rémy et un habitant de la localité l’arrêtèrent en attendant l’arrivée des gendarmes de Maizières. Fouillé, l’individu fut trouvé porteur, outre sa machette, d’un couteau à cran d’arrêt et d’une pince de cambrioleur. On ignore s’il voulait voler sa victime ou échapper au payement. (LL)
Lundi 23 avril 1917
Après le changement de Woippy en 1915 en « Wappingen », ce sont maintenant les fermes et les lieux-dits qui prennent des noms allemands :
Grandes Tappes : Grostapelhof
Petites Tappes : Kleintapelhof
Ladonchamps : Landenfeld
Sainte-Adèle : Sankt Adelenhof
Sainte-Agathe : Sankt Agathenweiler
Maison-Rouge : Rothaus
Maison-Neuve : Neuhaus
Saint-Rémy : Sankt Remiginersweiler
Saint-Eloy : Sankt Eliginshöfe
Lundi 25 août 1919
Voyage de Poincaré en Lorraine.
Samedi 23, vers 9 heures, départ de Metz pour Thionville en convoi de 10 à 12 voitures automobiles. A Saint-Rémy, première halte pour une simple famille qui est là sur la route, celle de M. Bastien, fermier aux Petites-Tappes dont les petites nièces offrent un bouquet à M. Poincaré. Scène touchante. Puis le convoi repart... (LL)
Samedi 12 février 1921
Etude de Me Tabary, notaire à Metz, rue aux Ours, 0.
Adjudication volontaire d’un Beau lot d’Immeubles situé bans de Woippy et Norroy-le-Veneur, appartenant à M. de Ladonchamps. Le jeudi 24 février 1921, à 4 h. de l’après-midi, à Saint-Rémy, chez Mme Bombardier, aubergiste.
Pour tous renseignements s’adresser à Me Tabary, notaire, et pour traiter, à MM. Zivy et Cie, 11 rue de Serre à Nancy, ou à MM. Constant LEVY et Constant WORMUS, 60 rue Serpenoise. (Tél. 170) (LL)
Dimanche 30 octobre 1921
Avis mortuaire. Décès de Monsieur Louis-Nicolas Mangenot, Membre des Anciens Combattants et Prisonniers de 1870, Conseiller Municipal de Woippy, décédé le 28 octobre 1921, à l’âge de 74 ans, muni des Sacrements de l’Eglise.
Et vous prions d'assister aux Convoi funèbre et Messe d'enterrement qui auront lieu le lundi 31 octobre, à 10 heures, en l'église de Woippy, sa paroisse. On se réunira au domicile mortuaire : à Saint-Rémy, n° 22. De la part des familles Mangenot, Natier et Evrard. (LL)
Samedi 30 août 1924
Vol. M. Charles Remiatte, garde-barrière à Sainte-Agathe, a l'oreille fine. Réveillé pendant la nuit par son chien, M. Remiatte courut à la fenêtre et aperçut un individu se sauvant à toutes jambes. Descendant à l'écurie, le garde-barrière constata que la porte avait été fracturée et que huit lapins avaient disparu. M. Remiatte et son fils se mirent aussitôt à la poursuite du malfaiteur. Ce dernier fut sur le point d'être rejoint, mais il put disparaître dans l'obscurité. Le lendemain matin, une voisine avertit M. Remiatte que trois de ses lapins volés sautillaient sur la route. Un quatrième, qui avait péri, fut retrouvé dans une toile. Le voleur avait sans doute jugé prudent de jeter du lest, afin de mieux pouvoir courir. (LL)
Vendredi 11 septembre 1925
SAINT-REMY-LES-WOIPPY. – Grande fête patronale. C’est dimanche et lundi prochains, 13 et 14 septembre, qu’aura lieu la grande fête patronale de Saint-Rémy (annexe de Woippy, située sur la route de Thionville, à 800 mètres du village.
Attractions variées, jeu de mouton, d’oie, de tir, etc. Grand bal sur la place du Laitier à partir de 16 heures. Orchestre nombreux et choisi, sous la direction de M. Etienne, bien connu dans la région pour ses danses fantaisistes. Consommations de premier choix chez les quelques débitants de la localité.
Toutes les personnes désireuses de passer une belle après-midi, tout en faisant une petite promenade, sont cordialement invitées. (LM)
Jeudi 8 septembre 1927
Saint-Rémy, près Woippy. Fête patronale.
Les jeunes gens se font un plaisir d’inviter tous les amis et connaissances de Metz et des environs à venir se divertir un brin avec eux à la fête qui aura lieu les 11 et 12 septembre prochain. Il y aura de nombreuses attractions pour petits et grands, outre les différents jeux, tels que jeu de mouton, d’oie, de canard, de fléchettes. Les restaurants Bombardier et Mangenot sont connus de tout le monde ; on y trouvera des consommations de premier choix. Un service d’autobus est assuré par M. Thiriet. Départ : place Saint-Louis par Devant-les-Ponts, Woippy ; ce service commencera à partir de 14 heures. (LL)
Jeudi 27 octobre 1927
On trouve sur la voie ferrée une femme coupée en deux.
Woippy. Mardi soir, vers 22 h. 45, un chef de train a signalé qu’une personne avait été écrasée entre le poste d Bellevue et Maizières. Bientôt, à l’endroit désigné, on trouva le corps d’une femme coupée en deux. La malheureuse n’était revêtue que d’une chemise. Aucun papier d’identité n’a été trouvé, mais suivant les déclarations de personnes de la région, il s’agirait d’une femme Schmitt-Martin, de Maizières-lès-Metz. Une enquête a été ouverte, mais il n’a pas encore été établi s’il s’agit d’un accident ou d’un suicide. (LL)
Dimanche 30 octobre 1927
Le drame de Saint-Rémy.
Cette pénible tragédie, qui encore actuellement tient sous sa pénible impression les populations de Maizières et de Saint-Rémy et dont fut victime la femme du contremaître Martin Schmitt, est à présent loin de prendre la tournure d’une tragédie banale. Au contraire, l’enquête approfondie à laquelle s’est livrée ces jours-ci la vaillante brigade de gendarmerie de Maizières, vient de relever certains indices qui donnent à cette triste affaire une tournure toute différente.
Tout d’abord, le cadavre de la victime, qui d’après les premières déclarations aurait dû avoir été complètement écrasé par un convoi, ne portait qu’une blessure béante sur le côté, le reste du corps n’ayant, à part quelques éraflures, aucune blessure de gravité apparente. Ensuite, le lieu de l’accident ne portait presque pas de trace de sang. Une autre constatation donnant place à beaucoup d’hypothèses, est que la femme Schmitt, au moment de son départ du café Bombardier, à Saint-Rémy, était chaussée de souliers vernis. Or, au moment de la découverte du cadavre, celui-ci était chaussé de savates dont M. Schmitt ignorait absolument l’existence, alors qu’il n’y avait aucune trace de chaussures aux alentours de l’endroit de la découverte. Et encore, des deux litres de bière emportés par la victime, on n’a pu découvrir le moindre éclat de verre. Où étaient-ils passés ?
A tous ces détails vint s’ajouter l’état dans lequel se trouvait la cadavre, qui fut trouvé revêtu de sa seule chemise, état que ne pouvaient en aucun cas justifier l’écrasement et le fait d’être traîné même sur un parcours assez long par le convoi écraseur. Tout ceci ayant été approfondi par nos perspicaces gendarmes a donné jour à bien des soupçons qui pourraient donner à cette pénible affaire, qui au préalable semblait être l’issue banale de l’alcoolisme, des suites les plus sensationnelles.
D’ailleurs, nous apprenons que les soupçons de nos gendarmes ont déjà amené l’arrestation, avant-hier, d’un individu, connu sous le sobriquet de « Mucki » et qui est établi tailleur à Maizières. La moralité douteuse de ce personnage, qui est un disgracié de la nature et qui aurait déjà fait l’objet d’une condamnation pour outrage à la pudeur, a déterminé son arrestation. Hier matin, une seconde arrestation a été opérée, cependant que l’endroit où fut découvert le cadavre vient d’être interdit à tout accès.
Nous reviendrons sur la suite qu’aura cette enquête qui, espérons-le fera pleine lumière. (LL)
Lundi 31 octobre 1927
L’affaire de Saint-Rémy. Accident ou suicide ?
Notre correspondant de Maizières nous écrit, en opposition formelle avec une correspondance qui nous est parvenue samedi et qui a raconté les faits de ce pénible incident d’une manière tendancieuse.
Le mystère entourant la tragédie de Maizières-lès-Metz, semble s’éclaircir et fait conclure d’une façon très nette à un accident peut-être même à un simple suicide dû à une forte dépression morale.
Ce dimanche matin, M. Pierson Alexandre, de Maizières-lès-Metz, chassait le long de la ligne de chemin de fer Metz-Thionville dans les champs situés entre la voie ferrée et la route Metz-Rombas, lorsqu’il découvrit dans un champ fraîchement labouré une sacoche de femme renfermant un soulier noir, une chemise de femme, une taie d’oreiller, une saucisse et une bouteille de bière. Au premier abord, la chemise étant maculée de sang, on crut à un crime. Les chefs de brigades de Maizières, à qui M. Pierson fit part de sa découverte, se rendirent immédiatement sue les lieux. L’examen du terrain ne laisse subsister aucun doute : il s’agit tout simplement d’un accident, ou peut-être d’un suicide. Mme Schmitt, quittant Saint-Rémy, a traversé une première fois la ligne de chemin de fer Metz-Thionville où on retrouva dans les labours la trace de ses pas, l’empreinte est nette. A plusieurs reprises, elle est tombée ; ses genoux sont imprimés dans la terre meuble. En suivant le tracé de se pas, on voit que Mme Schmitt, ayant perdu une chaussure, a mis l’autre dans son sac à main. On suit son lamentable calvaire, pour arriver à l’endroit où fut retrouvé son sac qui marque une chute très nette. Se relevant, elle abandonne la direction de Semécourt pour, après avoir fait un grand crochet, revenir à son point de départ sur la voie ferré où, avant d’y pénétrer, elle tombe une dernière fois dans un fossé et y laisse son chapeau. Sortie du fossé, elle entre dans l’enceinte de la voie de chemin de fer, qu’elle suit jusqu’au moment où le train la tamponne.
Il est à remarquer que les empreintes de pas, sont bien nettes, ainsi que celles des chutes et qu’aucune autre empreinte ne fut remarquée.
L’honorabilité parfaite de Mme Schmitt ne peut et ne doit être mise en doute. A la suite de deuils cruels, elle avait subi une très forte dépression morale. (LL)
Jeudi 6 septembre 1928
Les fêtes Patronales. Saint-Rémy près de Woippy.
Les jeunes gens invitent toutes leurs connaissances à venir de divertir avec eux, à l’occasion de la fête patronale qui aura lieu les dimanche 9 et lundi 10 septembre. Il y aura divers jeux de quilles, de fléchettes, etc. L’on pourra déguster chez tous les débitants des consommations de premier choix. (LL)
Jeudi 5 septembre 1929
Saint-Rémy. Fête patronale.
Les jeunes gens de St-Rémy ont l’honneur d’inviter leurs amis et connaissances des environs à venir se divertir avec eux les dimanches 8 et lundi 9 septembre, à l’occasion de la fête patronale. Grands divertissements à l’ombre du grand noyer ; les fervents de la boule pourront gagner un beau mouton et plusieurs autres objets. On trouvera chez les cafetiers des consommations de premier choix. En avant pour Saint-Rémy. (LL)
Vendredi 12 septembre 1930
Saint-Rémy près Woippy. Fête patronale.
Les jeunes gens de Saint-Rémy se font un plaisir d’inviter tous leurs amis et connaissances des environs à venir se divertir avec eux à l’occasion d la fête patronale qui aura lieu les dimanches 14 et lundi 15 septembre.
Une grande sauterie sera organisée avec le concours de l’orchestre Max à l’ombre du grand noyer. Il y aura des divertissements pour tous, tels que jeu de mouton, oie, etc. On dégustera chez les débitants des consommations de premier choix.
Donc, tous dimanche à Saint-Rémy. (LL)
Mercredi 6 juillet 1932
Voleurs de fraises.
M. Albert Bombardier, cultivateur à Saint-Rémy, a surpris dans son champ de fraises lui appartenant, le jeune Gabriel Wendling, âgé de 18 ans, de Maizières, qui lui avait dérobé une certaine quantité de fraises. Wendling a été remis entre les mains de la gendarmerie et présenté au parquet de Metz, qui l’a fait écrouer. (LL)
Vendredi 12 mai 1933
Avertissement d’enquête.
L’administration des télégraphes fera procéder prochainement à la construction d’une ligne téléphonique à Saint-Rémy, commune de Woippy.
Un tracé de cette ligne, indiquant les propriétés privées sur lesquelles devront être placés des supports, sera déposé, conformément à la loi du 28 juillet 1885, pendant trois jours consécutifs à partir du 15 mai, à la mairie de Woippy, où les intéressés pourront en prendre connaissance et présenter leurs observations ou réclamations.
Un agent de l’administration des télégraphes se tiendra à la mairie, les 15, 16 et 17 mai prochains de 11 à 12 heures pour donner verbalement les renseignements et explications qui lui seraient demandés. (LL)
Vendredi 7 juillet 1933
Saint-Rémy - Woippy.
Fête des fraises. C’est dimanche prochain que les sapeurs-pompiers de la section de Saint-Rémy organisent leur fête annuelle d’été dite « Fête des Fraises ».
Tout a été prévu pour donner satisfaction à tout le monde. Rien ne manquera : pour les petits, toutes sortes de divertissements tels que : tirs, carrousels, balançoires, confiseries, etc.
Pour les grands, un concours de quilles doté d’un superbe mouton fera la joie des amateurs de la boule, ainsi qu’un concours de tir à la carabine avec, comme premier prix, une oie bien grasse.
A partir de 16 heures, sur un plancher de 400 mètres carrés, un orchestre choisi fera tourner les jeunes couples.
J’oubliais le fameux jeu à la mode, qui sera aussi de la fête : à partir de 17 h. 15, grand match de ping-pong entre les équipes de l’Entente de Saint-Rémy et de l’Etoile de Bellevue.
Venez donc tous dimanche à Saint-Rémy, vous y serez bien reçus, et la franche gaîté y régnera. (LL)
Mercredi 26 juillet 1933
Grave accident d’automobile près de Saint-Rémy. Mgr Lœwenbruck au nombre des blessés.
Un grave accident d’automobile est survenu hier, au débit de l’après-midi, sur la route nationale 53, à quelques 200 mètres de Saint-Rémy, en direction de Thionville. Un lourd camion automobile a accroché au passage une voiture dans laquelle avaient pris place, venant de Pont-à-Mousson, cinq membres de l’estimée famille Lœwenbruck, qui tous ont été blessés assez sérieusement par des éclats de verre. L’état de Mme Pierre Lœwenbruck toutefois inspire quelques inquiétude en raison de la commotion cérébrale éprouvée, qui a donné à craindre une fracture du crâne. La blessée a été transportée d’urgence à l’hôpital Notre-Dame de Bonsecours, ainsi que M. et Mme Henri Lœwenbruck, de Pont-à-Mouson, at que Mgr Léon Lœwenbruck, curé de la paroisse Notre-Dame de Lourdes de Nancy. Seul M. Pierre Lœwenbruck a pu quitter l’hôpital après pansement.
Ces ont les sapeurs-pompiers de Metz qui, alertés de la cabine téléphonique de Saint-Rémy à 14 heures, au moment où l’accident venait de se produire, sont arrivés avec l’ambulance automobile et, avec leur dévouement coutumier, ont assuré le transport des blessés. Quant à l’automobile sinistrée, après avoir roulé une centaine de mètres dans une position dramatique, elle était allée se coucher sur le flanc droit en travers de la route à une centaine de mètres de la rencontre.
La gendarmerie de Maizières-lès-Metz poursuit l’enquête nécessaire.
Nous avons fait prendre hier soir des nouvelles des sympathiques victimes, dont l’état n’était pas alarmant. (LL)
Samedi 8 septembre 1934
Saint-Rémy - Woippy. Fête patronale.
Ce soir, à 20 h., vous pourrez entendre au poste expérimental de Embourg, le programme détaillé des diverses manifestations et attractions qui auront lieu dimanche et lundi prochain, à l’occasion de la fête patronale. Un speaker woippycien de grand talent aura l’honneur de vous inviter cordialement, au nom des organisateurs de la fête. Si vous n’êtes pas à l’écoute, n’oubliez pas que les carrousels, jeux de tir, jeux de mouton, et grand bal public vous feront passer un agréable dimanche. (LL)
Mercredi 12 septembre 1934
Saint-Rémy - Woippy.
Accident. La fête patronale de Saint-Rémy ne devait pas se terminer sans affliger toute une famille par un accident, dont la victime est la petite Nicolle, âgée de 4 ans, fille de M. Camille Schück. La petite Nicolle jouait avec plusieurs de ses amies et prenait plaisir à monter sur une voiture et d'en redescendre le plus vite possible, mais dans cette course, la petite malheureuse fit un faux pas et tomba rudement sur le sol. Les personnes présentes accoururent et transportèrent la petite chez les parents, habitant à deux pas de là. Il fallut avoir recours immédiatement au docteur, à Maizières-lès-Metz. Celui-ci fit les premiers pansements. Les blessures du visage sont seules assez graves et les parents ont préféré garder la blessée à domicile. (LL)
Mercredi 10 octobre 1934
Avis. La municipalité assure aux enfants des écarts de Saint-Rémy et Sainte-Agathe un service de transport dans des conditions avantageuses ; libre aux parents d’en faire bénéficier leurs enfants. D'autre part, les enfants de Bellevue fréquentant l'école de Woippy ne retournant pas prendre le repas de midi à la maison ; trouveront, ainsi que les enfants des écarts de la commune, une salle chauffée .pour s’abriter de 11 à 13 h. Cette mesure a été apprise avec joie par les intéressés et ils en remercient vivement M. le maire de Woippy. (LL)
Samedi 22 décembre 1934
Un cultivateur de Saint-Rémy est écrasé par une auto près de Woippy.
Hier après-midi, vers 15 h. 30, un terrible accident de la circulation devait coûter la vie à un brave cultivateur de Saint-Rémy, annexe de Woippy.
Vers l'heure indiquée, M. Schrœder Dominique, 60 ans, habitant St-Rémy, roulait en bicyclette sur la route nationale de Woippy à Saint-Rémy. Il fut dépassé d'abord par un camion qu'il suivit à droite. Bientôt survint par derrière, à une allure assez vive, une auto pilotée par M. Huber, carrossier à Metz. M. Huber essaya de dépasser, ce qui était son droit, le cycliste et le camion. Mais en sens inverse arrivait à grande vitesse une autre automobile. Il ne restait plus à M. Huber que de se ranger derrière le cycliste et 1e camion, mais cette manœuvre devait précisément coûter la vie à l'infortuné cultivateur. Car, ce dernier fut happé par l'auto de M. Huber, traîné sur environ six mètres et littéralement écrasé. Il décéda aussitôt.
M. Schrœder Dominique est né à Padler, dans le Luxembourg. Il habitait depuis 44 ans à St-Remy, où il jouissait de l'estime et de la considération générales. Marié, il laisse une veuve dans la douleur et deux filles. A sa famille si cruellement atteinte par cet affreux accident, le « Lorrain » présente ses très sincères condoléances.
Lundi 24 décembre 1934
Saint-Rémy.
Mise au point. A la suite de l’article paru avant-hier dans le « Lorrain », concernant le transport des enfants des écarts de St-Rémy et de Ste-Agathe, on nous informe que le transport est effectué, non par M. Marchal, mais par M. Slociaque, de Metz, avec une subvention de 200 fr. de la commune, des parents et d’un généreux donateur des écarts que les parents remercient très sincèrement. (LL)
Mardi 25 - Mercredi 26 décembre 1934
Obsèques. Hier eurent lieu les obsèques imposantes de M. Dominique Schrœder, victime du grave accident de vendredi dernier. Un long cortège témoigna de l'estime dont jouissait M. Schrœder, au cours de plus de quarante années de vie parmi nous.
Le « Lorrain » présente à sa famille ses sincères condoléances.
Dimanche 31 mars 1935
Inauguration de l’Ecole de l’annexe Saint-Rémy. – Grâce aux interventions successives des délégués, les pouvoirs supérieurs ont accordé, il y a quelques jours, l’autorisation de terminer, demain 1er avril, les travaux de construction de l’école, afin que l’inauguration solennelle ait lieu ce même jour. Cette maison d’école sera unique par son modernisme : le bâtiment proprement dit sera flottant et pourra sa déplacer sur l’étang de Saint-Rémy, en bordure de la route nationale de Metz à Thionville ; la cale sera aménagée en logement pour l’instituteur. L’inauguration aura lieu demain 1er avril, dans la matinée ; les habitants de Woippy pourront s’y rendre par autobus, départ près du Café Hourt. Au dernier instant nous apprenons qu’un ministre, arrive incognito, prononcera un discours. (LL)
Jeudi 4 avril 1935
Mise au point. – On nous écrit :
Les habitants de Saint-Rémy et de Sainte-Agathe tiennent à protester contre l’attitude et l’esprit carnavalesque de l’auteur des lignes parues dans un journal de Metz du 31 mars 1935, relativement à une question scolaire, et ils déclarent qu’il est des sujets sur lesquels il est déplacé de plaisanter, surtout vis-à-vis de qui connaît la situation qui fut faite si longtemps aux enfants de cette localité.
Les soussignés représentant les annexes de Saint-Rémy et de Sainte-Agathe, ne doutent pas que M. le maire de Woippy et le Conseil municipal tiendront à s’associer à cette protestation et à la transmettre au journal, en lui demandant de rappeler à la dignité celui qui s’en est écarté très regrettablement. (Suivent les signatures). (LM)
Mardi 9 avril 1935
Avis mortuaire
Monsieur Louis Mangenot, Aubergiste, décédé des suites d’une longue et douloureuse maladie, à Saint-Rémy, le 8 avril 1935, dans sa 33ème année.
Jeudi 11 avril 1935
Obsèques imposantes. – Hier ont eu lieu les funérailles de M. Mangenot Louis, domicilié à l’annexe de St-Rémy, ravi à l’âge de 35 ans à l’affection des siens.
Un cortège imposant, dans lequel étaient représentées la municipalité, les Sociétés, montrait bien l’estime qui lui était portée. Sur la tombe, M. Gille Charles fit, au nom des sapeurs-pompiers, ses adieux touchants à celui qui quittait pour toujours la section des sapeurs-pompiers de Saint-Rémy, dont il était le chef dévoué. M. Mangenot Louis était membre du comité de l’Action catholique.
A la famille éplorée, nous exprimons nos sincères condoléances. (LL)
Jeudi 11 juillet 1935
Incendie. – Un incendie s’est déclaré hier matin, vers 9 heures, au domicile de M. Petit, habitant Saint-Rémy, commune de Woippy. Le feu prit dans la cheminée et ne put s’étendre au reste de l’habitation, grâce à l’intervention des dévoués pompiers de Saint-Rémy. (LL)
Dimanche 21 juillet 1935
Service autobus. – Outre le centre du village desservi par le service des transports départementaux, les localités de Saint-Rémy, Ladonchamps, Maison-Rouge, Maison-Neuve, appartenant à la commune de Woippy sont desservies par les services autobus de Metz à Thionville. Certains projets prévoyaient la suppression d’arrêts dans ces localités ; aussi se heurtait-on à une protestation unanime de la part des intéressés ; considérant que les usagers de ces services ne pouvaient, en raison de l’éloignement, employer le chemin de fer, le conseil municipal a décidé de protester contre ces projets afin que le service autobus actuel soit maintenu. (LL)
Samedi 31 août 1935
Petites nouvelles.
- Nous avons appris avec plaisir que M. Germain assurera à nouveau les fonctions d’instituteur à Woippy dès octobre prochain.
- La fête patronale de l’annexe de Saint-Rémy sera célébrée le 8 septembre. (LL)
Mardi 15 octobre 1935
Producteurs de fraises. – Une conférence intéressante sur « Les ennemis du fraiser : les vers blancs », a été donnée cette semaine à Saint-Rémy. Une autre conférence avec expériences d’insecticides sera donnée très prochainement à Woippy. (LL)
Samedi 26 septembre 1936
Divers.– Un autobus assurant le transport des écoliers de Saint-Rémy, Bellevue et Sainte-Agathe sera prochainement mis en circulation. (LL)
Samedi 3 octobre 1936
Nécrologie. – Nous apprenons la mort de M. Mangenot Dominique, cultivateur à Saint-Rémy enlevé à l’affection des siens à l’âge de 74 ans. Après une vie de labeur, il vient de s’éteindre des suites d’une grave opération. Nous présentons à sa veuve et à toute la famille nos sincères condoléances. (
Républicain Lorrain)
Vendredi 14 octobre 1936
Service des eaux. – Le service des eaux de la ville de Metz procédera demain, 13 octobre 1936, à une révision des bouches d’eau de la commune et de nettoyage des conduites d’eau. Cette opération aura lieu : à Woippy, de 8 heures à midi ; à Maison-Neuve et Saint-Remy, de midi à 15 heures. Comme l’eau des conduites pourra être troublée à cette occasion, les ménagères sont invitées à prendre leurs dispositions en conséquence. (RL)
Jeudi 10 décembre 1936
SAINT-RÉMY.
Réunion du P.S.F. – Le Parti social français organisait ces jours derniers une réunion de propagande et d’organisation au café Mangenot. Devant une salle comble, l’orateur développa le programme du P.S.F. basé sur ces trois mots : travail, famille, patrie. Il fut longuement applaudi par tous les auditeurs. La réunion se termina par une vibrante « Marseillaise » et aux cris de « Vive la France ! Vive La Rocque ! » (LL)
Vendredi 12 mars 1937
Naissance. – Nous apprenons avec plaisir que M. Antoine Keller, de Saint-Rémy, est l’heureux papa d’une petite fille qui portera le joli nom d’Eliane. Nos félicitations aux parents. (LL)
Jeudi 8 septembre 1937
SAINT-RÉMY
Fête patronale. – C’est dimanche 12 et lundi 13 septembre qu’aura lieu la fête patronale de Saint-Rémy. A cette occasion, les garçons de fête invitent leurs amis et connaissances des environs, à venir se divertir avec eux. Tout est prêt ; il ne manquera rien. Grand bal sur un plancher de 400 mètres carrés. Il y aura également un grand concours de quilles doté de plusieurs beaux prix.
Donc, dimanche, tous à Saint-Rémy. (LL)
Vendredi 9 septembre 1937
SAINT-RÉMY
Fête patronale. – Dimanche et lundi prochain, le village de Saint-Rémy, annexe de la commune de Woippy, fêtera joyeusement sa fête patronale.
Déjà de nombreux forains installent leurs baraques et leurs manèges.
Les garçons et jeunes gens préparent un immense plancher cité afin que la jeunesse de Saint-Rémy et des environs vienne tournoyer au son de l’orchestre champêtre tant réputé. Les concours de quilles, le tir aux pigeons clôtureront cette fête villageoise. (RL)
Vendredi 10 septembre 1937
SAINT-RÉMY
Fête patronale. – La fête patronale aura lieu les dimanche 12 et lundi 13 septembre prochain. Vous y trouverez des distractions de toutes sortes. A partir de 11 heures, un grand concours de quilles réunira les fervents de la boule qui se disputeront un superbe mouton.
A partir de 16 heures, sur un plancher de 200 m., un orchestre de tout premier choix fera tournoyer les couples jusqu’à une heure très avancée de la nuit. Donc, tous en avant pour Saint-Rémy, vous ne le regretterez pas. (RL)
Vendredi 29 juillet 1938
SAINT-RÉMY.
Accident de la circulation. – Une limousine, conduite par un chauffeur de Serémange, revenait mercredi du « Tour de France » quand, dans notre petite localité, elle fut heurtée de derrière par un autobus. Les carreaux de l’auto volèrent en éclat, mais aucun accident de personne n’est à déplorer. (RL)
Mercredi 5 avril 1939
SAINT-RÉMY
Défense passive. – La commission compétente, chargée des abris, passera prochainement à Saint-Rémy pour étudier l’emplacement de l’abri prévu. (RL)
L'étang de Saint-Rémy
Une causerie sur un bel endroit des environs de Metz. |
Samstag-Sonntag 8/9 März 1941 (
Metzer Zeitung)
Der Weiher von St. Remy
Eine Plauderei um ein schönes Stück des Metzer Umgebung
P.R. Kaum sechs Kilometer von Metz südlich der Diedenhofener Landstrasse liegt der grosse Weiher von St. Remy. Es gibt viele solche Weiher rings um unsere Stadt mit vielen Fischen drin, der Weiher von St. Remy ist aber wohl der grösste und der fischreichste von allen. In seiner Nähe liegt das schmucke Schloss von Ladonchamps, das wir hier im Bilde zeigen.
Interessant ist die Entstehungsgeschichte des grossen Fischweihers von St. Remy. 1905 wurde im Rahmen der Stadterweiterung der Metzer Hauptbahnhof gebaut. Damals beschloss man, eine neue Eisenbahnverbindung von diesem Hauptbahnhof über Schlachthaus, Metz-Nord, Machern, Hagendingen und Diedenhofen bis Luxemburg. Die Erdmassen, die man zum Bau des Bahndammes brauchte, holte man aus dem Gebiet zwischen dem Manteuffel-Glacis und Wappingen. Ueber zwei Jahre rollten Kippwagen auf Kippwagen nach der Friedhofinsel. Und so entstand hier nach und nach der heutige Eisenbahndamm der Strecke Metz-Diedenhofen, teilweise bis zu zehn Meter hoch, dazu die bekannte Kurve der Eisenbahnführung am alten Gaswerk von vorbrücken-Wappingen. Auf der andern Seite aber entstand der Weiher von St. Remy, stellenweise bis zu sieben und acht Meter tief.
Als dann am 17. August 1908 der neue Bahnhof durch Feldmarschall Graf Haeseler eröffnet wurde, wurde gleichzeitig die Eisenbahnlinie Metz-Wigingen-Busendorf mit ihren vielen hohen Viadukten und ausgedehnten Tunnels in Betrieb genommen. Damit war es zugleich notwendig geworden, den bisherigen Hauptschienenstrang nach dem Mazellentor zu verlegen. Der heute noch stehende alte Bahnhof, der jetzt zu Bürozwecken der Eisenbahn, verwendet wird, war ein Kopfbahnhof ; sein Hauptstellwerk Montenich wurde jedoch beibehalten : Da der neue Hauptbahnhof aber ein Durchgangsbahnhof ist, mussten nach dem Osten hin neue Geleisanlagen gebaut werden, die sich längs der Selle nach dem Schlachthaus hinziehen. So wurde die bisherige Strecke Metz-Langenheimer Brücke-Sauvage-Vorbrücken-Wappingen aufgegeben und nur noch für den Güterverkehr beibehalten. Freilich wurde diese Strecke wieder für den Personenverkehr in Betrieb genommen, nachdem die Franzosen bei ihrem Abzug in sinnloser loser Zerstörungswut verschiedene zum Teil kaum dreissig Jahre alte Brücken gesprengt hatten.
Die Umgebung des Weihers von St. Remy ist landschaftlich von sehr grossem Reiz. Deswegen ist sie Zielpunkt vieler Ausflügler von Metz. Denn in der Nähe liegen ein paar kurt historisch bedeutsame Schlösser und Gutshöfe aus dem 17. und 18. Jahrhundert, und dann die schmucken Moseldörfer Argannen und Malrich, mit der grossen Sportwiese, mit den hohen ragenden Pappeln und der trotzigen, hoch über die Mosel ragenden Burg an der kanalisierten Mosel, heute übrigens zum Teil als Mühle umgebaut.
Die Fähren, die einst über die Mosel führten, sind seit langem verschwunden. Auch manches Stück Rebenland hatte während des Weltkrieges Feldbefestigungen weichen müssen. Neue Strassen durchschneiden das Land. Aber das Bi1d der Landschaft ist doch unberührt geblieben. Es zieht heute noch viele Spaziergänger in seinen Bann, und nicht nur die Spaziergänger, sondern manche eifrige Jünger Petri. In dem schnellen und tiefen Mosellauf fangen sie manchen schönen Fisch. Und dazwischen sammeln sie, gerade im Vorfrühling, im Wald und auf der Wiese Kräuter und Blumen. Dann wieder hocken sie stundenlang im Schilf versteckt und warten…
Samedi 24 avril 1943
Petites nouvelles familiales
Nous apprenons le décès survenu le 16 février à l’âge de 21 ans, de M. Eugène PERQUIN, de Woippy - Saint-Rémy. Un office a été célébré en l’église de Woippy le 16 mars. (
Le Lorrain des Réfugiés)
Mardi 11 mars 1947
Producteurs de fraises. Le syndicat des Producteurs de Fraises à Woippy informe ses membres que l’assemblée générale aura lieu le dimanche 16 mars, à 15 h., salle Natier, à Woippy, et leur demande dans leur intérêt, d’y assister en grand nombre.
L’ordre du jour sera affiché à la porte du syndicat et à la mairie de Woippy, ainsi qu’à Saint-Rémy et Bellevue. (LL)
Vendredi 2 mai 1947
Avis mortuaire.
Décès de Madame Veuve Alfred STEF, née Marie DENIS, décédée à Saint-Remy (Woippy), le 1er mai 1947, dans sa 62ème année.
Samedi 20 août 1949
C.U.M.A. DE WOIPPY ET ENVIRONS. - Tous les sociétaires de la section de battage sont invités à l’importante réunion d’information, demain dimanche, à 14 h. 30, au café de Saint-Rémy. M. Kahn, ingénieur des Services Agricoles, chargé de la liaison avec les coopératives animera cette réunion. (LL)
Mercredi 23 novembre 1949
Quand les Ponts et Chaussées réalisent de grands projets
Il faut être de mauvaise foi pour affirmer que l'Administration des Ponts et Chaussées ne fait rien sur des chemins peu ou mal entretenus et gaspille les deniers publics.
Un travail bien conduit et une surveillance continue des entreprises adjudicataires ont permis, au contraire, aux services compétents de la Moselle de remettre en état presque partout un réseau de routes sérieusement endommagé par des faits de guerre et par un manque d'entretien fâcheux pendant plusieurs années.
En tous cas, à Woippy, la route nationale de Metz à Thionville a maintenant une chaussée magnifique avec des trottoirs bien construits de Maison-Neuve à Saint-Rémy, et les chemins départementaux et vicinaux sont en bon état. (LL)
Mardi 11 avril 1950
MISSION à Saint-Rémy – Ladonchamps
Après la mission de Woippy, il y en aura une, pendant huit jours, pour les habitants de I,adonchamps, Saint-Rémy et les écarts voisins.
Dans la chapelle du château suffisamment restaurée depuis la libération, les prêtres, qui sont maintenant bien connus et estimés au pays des fraises, continueront leur apostolat avant de quitter notre commune.
Mardi 18 avril 1950
Clôture de la mission de Ladonchamps - Saint-Rémy
Après celle de Woippy, la mission de Ladonchamps - Saint-Rémy s'est terminée dimanche par une manifestation imposante.
Devant un superbe reposoir installé auprès des ruines du Château, irrémédiablement détruit, les habitants de ce coin du ban de Woippy et de Bellevue vinrent déposer 22 brancards symbolisant leurs travaux journaliers.
Les offrandes des bûcherons, des fermiers-éleveurs, des pâtissières, des ouvrières des allumettes, des infirmières, celles des spécialités de la gastronomie étaient très bien présentées.
Il y eut d'abord bénédiction des enfants puis des brancards.
Les habitants du Château de Ladonchamps, de Saint-Remy, de Ste-Agathe, des Grandes et des Petites-Tapes ont tenu à faire preuve de leur foi chrétienne et de leur commun accord, en bons travailleurs qu'ils sont, pour répondre à l'appel chaleureux de leur missionnaire dévoué, le R.P. Pierre. (LL)
Samedi 9 septembre 1950
FÊTE A SAINT-RÉMY
Le hameau de Saint-Rémy, bâti de part et d'autre de la route de Thionville, à 300 mètres au nord du château de Ladonchamps, sera en fête dimanche 10 septembre, suivant une ancienne tradition.
C'est dans la chapelle de la vieille demeure historique que sera célébrée la messe solennelle de la fête, comme avant la guerre ; et c'est dans la grange d'une maison que danseront les jeunes gens et les jeunes filles, ce pendant que les anciens boiront un verre au bord de la grande sablière aux eaux calmes et claires. (LL)
Mardi 11 mars 1952
Des ossements découverts à Saint-Remy
|
Quelle ne fut pas la surprise des ouvriers effectuant les travaux de fondation d’un futur immeuble à St-Rémy, près de Woippy, de découvrir un certain nombre d’ossements enfouis à faible profondeur. La présence d’une statuette et d’une pierre tombale laisse supposer que les travaux de terrassement ont été entrepris sur les lieux où jadis se situait une nécropole. La statuette et la pierre tombale iront enrichir le musée messin, cependant que les ossements mis à jour recevront une sépulture décente. (RL)
Passez la souris sur l'image |
Samedi 28 novembre 1953
« Quilles-Club » L'Espérance
Rassemblement de tous les joueurs demain dimanche, à 14 h. 30, au Café Bader, pour le déplacement à Saint-Rémy. (RL)
Mardi 17 mai 1955
Le peintre est dans un état grave
Un grave accident s’est produit hier après-midi, sur la nationale Thionville-Metz. Il était 15 h. 15, un motocycliste, M. Hubert Heim, âgé de 43 ans, né à Guénange, peintre à Uckange et domicilié 5, rue Saint-Rémy, à Woippy, a dérapé à l’entrée de Metz, à hauteur de la route de Rombas.
M. Hubert Heim fut relevé sans connaissance et transporté à l’hôpital Sainte-Blandine, à Metz, où son état a été jugé très grave. Le blessé souffre, en effet, d’une probable fracture du crâne et on désespère de le sauver. (LL)
Vendredi 27 mai 1955
Le peintre de Woippy est décédé huit jours après l’accident
M. Hubert Heim, 43 ans, peintre à Uckange, et domicilié 3, rue Saint-Rémy, à Woippy, avait été victime d’une chute de moto le 16 mai. Route de Thionville, à l’entrée de la route de Rombas, il avait dérapé et c’est grièvement blessé qu’il avait été transporté à l’hôpital Sainte-Blandine.
Le malheureux n’a pas survécu à ses blessures. Il est décédé mercredi matin, à 6 heures. (LL)
Mardi 21 août 1956
Carnet blanc
Nous apprenons le prochain mariage de Mlle Henriette Redt, de Saint-Rémy, vendeuse à Metz, fille de Mme et M. Jean Redt, retraité des Ponts et Chaussées, également à Saint-Rémy, avec M. André Heipp, fils de Mme et M. Jean Heipp, route de Thionville à Woippy.
M. André Heipp est le fils du sympathique et dynamique trésorier et juge conseil du syndicat d’aviculture « Le progrès de Woippy », également juge officiel de la Fédération française d'aviculture.
La bénédiction nuptiale leur sera donnée le 1er septembre, en l'église de Woippy.
Aux futurs époux, nos meilleurs vœux de bonheur et nos félicitations aux parents.
Samedi 13 juillet 1957
CARNET BLANC
Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de M. Claude Boué, mineur à Moyeuvre-Grande, avec Mlle Georgette Vidémont ; celui de M. Gilbert Médic, mécanicien, avec Mlle Adèle Corsini ; celui de M. Albert Munier, électricien, avec Mlle Francine Verdière, de Rosselange, et celui de M. Victor Redt, chauffeur d’auto à Saint-Rémy, avec Mlle Monique Strunck, vendeuse à Metz.
A tous ces jeunes couplés, nous présentons nos félicitations et meilleurs vœux de bonheur. (RL)
Samedi 27 décembre 1958
NÉCROLOGIE
Nous apprenons avec émotion la mort de M. Emile Schuck, tenancier du café Saint-Ladre, à Montigny, dans sa 70e année.
M. Schuck, originaire de Saint-Rémy, annexe de Woippy, était le frère de Mme et M. J. Frey-Schuck, le très sympathique gardien de la paix, retraité, habitant Woippy, rue du Maréchal-Foch. Nous adressons à toute la famille du défunt nos sincères condoléances. (RL)
Mercredi 18 février 1959
En voulant traverser la R.N.
Une septuagénaire de St-Rémy blessée mortellement par une automobile
Hier soir, vers 18 h. 45, un tragique accident de la circulation s’est produit sur la route nationale Metz-Thionville, dans la village de Saint-Rémy, blessant mortellement une septuagénaire de la localité.
Une voiture automobile, pilotée par A. G., ouvrier à l’U.C.P.M.I., demeurant 74, rue de l’Usine, à Talange, venant de Metz, se dirigeait vers Talange, lorsque, dans la traversée du village de Saint-Rémy, elle heurta Mme Vve Remy, née Marie Far, âgée de 74 ans, habitant N° 26, à Saint-Rémy et qui traversait à pied la route nationale. Celle-ci fut aussitôt transportée par l’ambulance des sapeurs-pompiers à l’hôpital Bonsecours, où elle succomba dès son admission.
Le conducteur de la voiture n’aperçut pas Mme Remy qui traversait la route et sentit tout à coup un choc. Il s’arrêta un peu plus loin et constata qu’il avait heurté un piéton.
Toute personne ayant été témoin de cet accident est priée de bien vouloir fournir des renseignements au commissariat de police de Metz-Sablon, rue Saint-Pierre, Cité Manseron. (RL)
Jeudi 15 octobre 1959
Tribunal correctionnel
Une septuagénaire avait été tuée par une auto à St-Rémy
Par temps clair et sec, mais la nuit, le 17 février dernier, vers 18 h. 30, Armand G., 35 ans, ouvrier pontonnier, domicilié à Talange, 74, rue de l’Usine, pilotait sa voiture sur la route de Metz vers Thionville, en compagnie de quatre passagers.
Dans l’agglomération de Saint-Rémy, il heurta avec la partie gauche de son pare-chocs, Mme veuve Marie Rémy, née Sar, âgée de 74 ans, qui traversait la chaussée de gauche à droite. La victime tomba sur l’avant du capot, fut projetée à une vingtaine de mètres sur le milieu de la route et tuée sur le coup.
L’accident n’eut pas de témoins mais il apparaît que si l’automobiliste avait été plus attentif, il aurait pu apercevoir, malgré l’obscurité relative, la femme dans les quelques secondes qui précédèrent le choc. Sous l’inculpation d’homicide involontaire, G. est condamné à une amande de 25 000 francs. (LL)
Samedi 31 octobre 1959
Pour les écoliers des écarts
On nous écrit : « Voici venue la mauvaise saison et les habitants des écarts : Saint-Rémy, Sainte-Agathe et Bellevue, s’inquiètent des dangers que courent leurs enfants, dont certains font jusqu’à 14 kilomètres par jour pour se rendre en classe et en revenir. Par tous les temps ; pluie, neige, brouillard, verglas, ils suivent ou coupent des routes à grande circulation : Metz-Thionville, Metz-Rombas, et pour les écoliers les risques sont grands. Les parents seraient heureux que soit étudiée la possibilité d’un ramassage quotidien par car. Ce serait pour eux un souci de moins ». (RL)
Jeudi 12 novembre 1959
Mariage
C’est hier, 11 novembre, qu’a été célébré le mariage de Mlle Françoise Hocquard, fille de M. Paul Hocquard, ancien cultivateur, retiré à Saint-Rémy, près de Woippy, avec M. Michel Jacques, commerçant, de la paroisse de Metz-Saint-Martin.
Après la célébration du mariage civil à l’hôtel de ville, par M. Debs, maire et ami de la famille Hocquard, le long cortège se dirigea vers l’église paroissiale au milieu d’une double haie d’amis des deux familles.
Par une allocution fort goûtée par la nombreuse assistance, M. le chanoine Noirel, curé de la paroisse Saint-Martin de Metz, reçut les futurs époux, et c’est m. l’abbé Bémer, curé de Woippy, qui célébra la messe dont les chants étaient exécutés par la chorale au complet, et reçut le consentement mutuel des deux époux.
Dans le chœur, nous avons remarqué M. l’abbé Guénot, ancien curé de la paroisse, et M. l’abbé Marx, curé de Saint-Julien.
Les témoins des jeunes époux étaient MM. Bernard Jacques et Gérard Hocquard.
Parmi la très nombreuse assistance, on notait les dirigeants de l’agriculture mosellane, les responsables des œuvres de la paroisse Saint-Martin, dont le jeune marié est un animateur apprécié ; M. Straub, président départemental de « La Famille Lorraine » ; M. Paradeis ; etc. Nous renouvelons aux jeunes époux nos vœux de bonheur et de prospérité et nos félicitations aux parents. (LL)
Samedi 5 décembre 1959
Spectaculaire carambolage à Saint-Rémy
Aucune victime - cela tient du miracle - dans cet accident. Un camion semi-remorque conduit par M. Bouvier-Berthet, se dirigeait hier, peu avant midi, vers Thionville. A la sortie de Saint-Rémy, tracteur et remorque se « mettent en portefeuille » (chacun dans une direction différente).
Un autre semi-remorque venant en sens inverse accrocha le premier et lui imprime de ce fait un mouvement déterminant. C’est l’embardée extraordinaire : la remorque dépasse le tracteur, découpe au passage une Aronde et un bout de manteau du conducteur, pour s’écraser finalement dans le fossé. Le chargement : quelques dizaines de fûts destinés à la SAFE, s’était dispersé aux quatre points cardinaux transformant ce lambeau de route en véritable champ de bataille.
Il n’y eut heureusement aucune victime dans cet accident peu banal : même le conducteur de l’Aronde ne déplorait que la perte d’une manche de son manteau. (LL)
A droite : Au fond, le tracteur dans le fossé. A terre les fûts disséminés. (Photos J.-E. A.)
Ci-dessus : Autre aspect du chaos : la remorque renversée, et toujours des fûts. (Photo B. P.)
Sur la route meurtrière Metz-Thionville
Spectaculaire carambolage à St-Rémy entre un semi-remorque, un camion et une voiture
Un carambolage spectaculaire, mais qui par miracle n’a fait aucune victime, s’est produit sur la route Metz-Thionville, à une centaine de mètres de Saint-Rémy.
La chaussée, extrêmement glissante tout au long du trajet, en raison de la pluie, de la boue, de l’eau échappée des camions transportant du sable. Ce fut la cause de cette collision.
Un camion semi-remorque de l’entreprise Pouvier-Berthet, de Pérouges (Ain), amenant aux usines 25 tonnes de carbonyle en tonneaux, circulait en direction de Maizières-lès-Metz. Dans le virage de Saint-Rémy, le chauffeur lâcha les gaz et les roues glissant sur le macadam très gras, le lourd véhicule de « mit en portefeuille » en travers de la chaussée, sans que le conducteur ait pu tenter la moindre manœuvre. Ce moment venait en sens inverse un camion qui, surpris par l’incident, heurta à son tour la remorque. Le choc donna une impulsion telle au semi-remorque, qu’il effectua sur la route un tour complet, arrachant au passage tout le côté gauche d’une voiture allant en direction de Metz. Puis, tandis que le tracteur échouait à cheval sur la berme, la remorque se retournait un peu plus loin, déversant son chargement dans le champ en contrebas, où les tonneaux de carbonyle roulèrent loin.
En touchant la voiture, le tracteur en avait coupé comme au rasoir le côté gauche et le conducteur eut son pardessus sectionné alors que lui-même et son épouse n’avaient aucun mal.
Un expert, M. Chapelain, fut appelé pour constater l’accident et en établir les responsabilités, la police se contentant de régler la circulation très dense en cet endroit. Le troisième véhicule, le camion, avait poursuivi sa route.
Une vue des deux véhicules après l’accident. (RL)
Dimanche 13 décembre 1959
Carambolage monstre, hier soir, près de St-Rémy
Six voitures accidentées
Un septième véhicule a failli provoquer un accident grave
Un carambolage monstre s’est produit hie soir, vers 22 heures, sur la route de Thionville, à environ 500 mètres de l’entrée de Saint-Rémy.
Pour une raison indéterminée, six voitures se sont heurtées successivement, provoquant un gros embouteillage. Fort heureusement aucun blessé n’est à déplorer, les dégâts matériels étant néanmoins importants.
Cependant, un septième véhicule survenant sur les lieux de cet accident collectif, a failli renverser un agent qui effectuait les constants. (RL)
Mardi 2 février 1960
Les jeunes gens et jeunes filles désireux de participer à la prochaine soirée de théâtre de l’Union, sont invités à assister à la réunion qui se tiendra ce soir mardi, à 20 h. 30, au café Albarède.
Nous apprenons le prochain mariage de M. Yvon-Adolphe Paul, électro-mécanicien, résidant à St-Privat-la-Montagne, avec Mlle Armande Besemer, comptable, résidant à Saint-Rémy. Meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux. (RL)
Lundi 15 février 1960
Le transport des écoliers venant des écarts
Cette question qui a déjà fait couler beaucoup d’encre ne semble pas près d’être résolue. Il s’agit des enfants des écarts de Bellevue, de Saint-Rémy et de Sainte-Agathe qui cette année sont au nombre de 34 pour cent, dont dix originaires de la commune de Norroy-le-Veneur (écart de Bellevue-Norroy).
Certaines personnes, bien intentionnées, sans doute, avaient préconisé l’acquisition d’un autocar au frais de la commune de Woippy, celle de Norroy-le-Veneur refusant toute participation aux frais. Or, ceux-ci s’avèrent très élevés et les ressources de la commune ne permettent pas d’engager de tels frais (achat du car, garage, chauffeur, assurance, etc.) soit environ 100 000 NF. Aucune subvention départementale ne peut être accordée à ce sujet, la distance entre ces écarts et Woippy n’atteignant pas les 3 kilomètres réglementaires exigibles pour l’octroi d’une subvention.
Actuellement la fréquentation se fait au moyen d’un car des Rapides de Lorraine, mais son horaire de correspond pas avec les heures d’entrée et de sortie de l’école de sorte que les enfants arrivent en classe avec un léger retard ou doivent attendre le car pendant un laps de temps assez long pendant lequel ils sont soumis aux intempéries. M. le Maire est en pourparler avec cette compagnie pour obtenir des horaires correspondant mieux avec ceux de l’école.
On avait également préconisé l’implantation d’une classe mobile dans ce secteur mais ce projet doit être également abandonné, l’Inspection académique ayant informé M. le Maire qu’aucune classe n’était disponible.
M. l’Inspecteur d’académie pense que la situation actuelle peut être maintenue en attendant l’ouverture du groupe scolaire des nouvelles constructions prévues entre Woippy et Bellevue. (LL)
Samedi 17 septembre 1960
A propos d’un accident de la route
Un lecteur nous écrit :
« Mardi dernier, un petit garçon de 2 ans ½ fut renversé par une voiture à Saint-Rémy. Le premier reflexe de l’auteur de l’accident fut de porter secours à l’enfant et de faire appel à un automobiliste bienveillant pour transporter l’enfant blessé à l’hôpital. Or, tandis que le bébé était étendu sur la route et perdait son sang, trois automobilistes de passage refusèrent tour à tour de le prendre en charge en invoquant des prétextes divers.
Il a fallu que l’auteur de l’accident lui-même se charge du transfert, au risque d’engager sa responsabilité dans la suite de l’enquête.
Est-ce qu’un rendez-vous d’affaires ou une tache de sang sur un siège de voiture comptent plus que la vie d’un enfant ?
Que les automobilistes en question fassent leur examen de conscience et songent qu’un jour peut-être ce sera leur tour. Sans doute seront-ils à ce moment d’un autre avis ». (RL)
Dimanche 6 novembre 1960
Tandis qu’un banquet s’y déroulait
La maison sur rails de SAINT-RÉMY a commencé son voyage de 120 mètres
Nous avons parlé récemment de travaux qui étaient en cours pour le déplacement sur rails d’une maisonnette de 6 pièces, d’un poids total de 228 tonnes, qui doit être transportée sur 120 mètres autour de la carrière « Sablor », de Saint-Rémy. Elle gêne en effet le nouveau tracé de la route Metz-Thionville.
Après de minutieux et délicats travaux de mise en place de la voie destinée à son transfert, la maison a quitté hier matin ses anciennes fondations pour entreprendre le voyage d’escargot qui doit lui permettre d’être transférée à son nouvel emplacement. Il s’agit bien d’un voyage d’escargot, puisque le lourd chargement placé sur quatre chariots se déplaçant sur deux voies parallèles et poussé, mètre par mètre, à l’aide de puissants vérins hydrauliques d’une puissance de 50 tonnes actionnés par un compresseur autonome. Chaque poussée de vérin correspond à la longueur du piston de cet engin, soit un mètre, à peu près. Après quoi, le piston est rappelé, les cales qui prennent appui sur les rails sont déplacées, et une nouvelle poussée fait avancer l’édifice d’un nouveau mètre. On compte qu’il faudra environ deux jours de ce travail de titan pour parcourir les 120 mètres qui séparent l’ancien emplacement du nouveau. Il est à noter que si ces opérations de déplacement sont devenues assez courantes, il n’en reste pas moins que c’est la première fois qu’il est tenté sur une voie courbe et sur une aussi longue distance.
Toutefois, tout se déroule normalement et sans incident, et la vie à l’intérieur de la maison reste normale, puisque, pour en donner la preuve, le locataire de celle-ci avait convié, hier, les responsables de l’opération à un dîner amical qui fut servi à l’intérieur et qui se déroula dans une excellente ambiance. (RL)
La maison sur rails avance lentement, mais sûrement.
Mercredi 3 mai 1961
Mlle Pierrette BOTT « Reine des fraises 1961 »
Cette année, c’est la société « L’Union » qui a été chargée de l’organisation de la traditionnelle fête des fraises. En guise de prélude aux festivités qui se dérouleront en juin, une soirée dansante avait été organisée dimanche soir, dans la salle du Lion d’Or, au cours de laquelle il fut procédé à l’élection de la Reine des fraises.
La majorité des suffrages se sont portés sur Mlle Pierrette BOTT, 21 ans, qui aura comme demoiselles d’honneur Mlles Micheline MULLER, 18 ans, de Lorry-lès-Metz, et Astrid SCHANTE, 17 ans, de Saint-Rémy.
A cette soirée qui bénéficia de la plus belle ambiance, on remarquait la présence de MM. René Thiriet ; Albert Billotte et Jean Bott, vice-présidents ; Pierre Kopp, secrétaire de l’Union.
Sur notre photo : la gracieuse Reines de Fraies 1961 et des deux vice-reines.
Vendredi 17 novembre 1961
Nécrologie : Mme Vve Ferdinand Natier
Aujourd’hui seront célébrées en l’église paroissiale, les obsèques de Mme Vve Ferdinand NATIER, née Marie Perquin, décédée à l’âge de 81 ans.
Issue d’une très vieille famille de Saint-Rémy, annexe de Woippy, la défunte géra durant de nombreuses années une laiterie avant de prendre la direction du « Café du Commerce ».La guerre 14-18 devait lui enlever son époux et la laisser seule à la tête de sa famille, riche de 4 enfants.
Mme Vve Natier était très honorablement connue dans la région et dans la localité. Elle était également un membre actif des sections locales du Souvenir Français et de l’UNC.
Nous présentons nos sincères condoléances à la famille. (RL)
Lundi 22 janvier 1962
CARNET DU JOUR
M. et Mme Emile LALLEMENT, de St-Rémy, ont fêté hier leurs noces d'or
Deux de nos compatriotes, M. et Mme Lallement, de Saint-Rémy, ont célébré hier leurs noces d'or au cours d'une manifestation familiale.
Tous deux forment un couple très sympathique dont toute l'existence s'est déroule dans le cadre de l'agglomération messins.
M. Emile Lallement est né le 6 mars 1880 à Raucourt, près de Nomény. Ouvrier d'usine, il vint se fixer de bonne heure en Moselle et c'est ainsi qu'il connut celle qui allait devenir son épouse, Mlle Marie Welter, originaire de Bellevue dans la banlieue de Metz, et de 10 années sa cadette.
Le mariage fut célébré le 22 janvier 1912 en la basilique Saint-Vincent et, 10 ans plus tard, ils s'installèrent 22, Grand-Rue à Saint-Rémy et ne devaient plus quitter cette demeure. De leur union naquirent six enfants, dont quatre filles et deux garçons. Mais la vie n'épargna guère M. et Mme Lallement qui eurent la douleur de perdre trois de leurs enfants.
Aujourd'hui cependant, huit petits-enfants et onze arrière-petits-enfants leur apportent une douce consolation.
Mme Lallement est titulaire de la médaille de bronze de la Famille française. Hier, à l'occasion de leur jubilé, une messe fut célébrée en la chapelle du château de Ladonchamps, par le Père Yonc, du collège Saint-Clément, ami de la famille.
En ces heureuses circonstances, nous présentons aux jubilaires nos vœux de longévité et nos sincères félicitations. (RL)
Mardi 26 juin 1962
Nous apprenons le prochain mariage de M. Pierre-Auguste Stef, chef d'équipe, résidant à Saint-Rémy, avec Mlle Thérèse Carabin, résidant à Vasperviller. Vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux familles. (RL)
Mercredi 1er août 1962
Vers une popularisation des sports équestres :
Dimanche prochain, ouverture du Club Hippique de Saint-Rémy
Il est un épisode de la dernière guerre mondiale, assez peu connu de nos contemporains. Peu avant l’armistice qui devait accuser la défaite française, un morceau de bravoure exceptionnel eut pour cadre les bords de la Loire, aux environs de Saumur.
Le passage d'un des chevaux du club. (Photo J.-E. A.) |
Les « panzers » allemands avançaient vers l’Atlantique, sans coup férir, lorsque, aux approches de Saumur, ils eurent maille à partir avec nos jeunes « cadets » de cavalerie, frais émoulus de l’école de Saumur.
Ces jeunes gens, formés à l’école de l’honneur et du courage, écrivirent dans des circonstances tragiques une des plus belles pages de l’histoire de cette dernière guerre. Derniers survivants alors de ce corps d’élite, qui fit tant pour la gloire de nos armes, les cadets de cavalerie de Saumur chargèrent, sabre au clair, des colonnes allemandes qui déferlaient sur notre pays.
Devant un tel acte de bravoure ou de témérité, on ne sait quels mots pourraient donner une image ou même une impression de cet acte gratuit.
L’officier supérieur allemand lui, ne trouva que ces mots pour rendre hommage à ces jeunes hommes : « Cadets de Saumur : Tapfre Soldaten » : « Cadets de Saumur : Valeureux soldats ».
L’équitation : sport de nobles ou noble sport ?
Il n’est point ici de notre propos de faire une apologie, s’il en était besoin des cadets de Saumur. Notre but est, tout simplement, de parler de l’ouverture dimanche prochain d’un club hippique aux environs de Metz.
« Bizarre entrée en matière », me direz-vous pour annoncer l’inauguration d’un manège d’équitation. »
Je voulais tout simplement en venir aux qualités éminemment sportives et formatrices de cette activité (mais devrai-je bien employer ce mot !)
Il n’est que de parler quelque temps avec des amoureux du cheval (car c’est bien de ceux-là dont je veux parler et non pas de snobs qui montent parce que cela se fait dans un certain monde), il suffit d’être en contact avec eux, un moment, pour comprendre tout ce que l’équitation peut représenter de beau et d’humain.
Lorsqu’on approche de près ce phénomène, on est saisi par tout ce qu’il implique.
Cette union de l’homme et du cheval, où tout n’est qu’harmonie : harmonie des mouvements et des muscles, harmonie aussi de l’effort tendant vers un même but.
On ne peut que regretter alors que ce sport n’a été bien souvent l’apanage que d’une certaine classe de la société : une élite de l’argent.
Mais un fait nouveau vient de se produire : le Club hippique de Saint-Rémy sera officiellement inauguré dimanche prochain. Désormais, grâce au dévouement des organisateurs de ce club de nombreuses personnes pourront goûter aux joies de l’équitation. M. Le docteur Paul Chevalier et M. Roger Senzig, respectivement président d’honneur et président actif du club, ont voulu donner à l’équitation une ouverture plus grande sur toutes les couches de la population.
C’est une véritable « démonstration » du sport équestre qu’ils ont voulu lancer ici à Metz. Pour une somme très modeste, tout un chacun pourra « se former à l’école du cheval ».
Le club hippique de Saint-Rémy
Sis sur la route de Thionville, à La Maxe, dans une propriété nouvellement acquise par M. Senzig, ce club possède toutes les installations adéquates à la pratique du sport équestre. Sortant de la grand route sur la droite, vous débouchez sur un chemin de terre, au fond duquel s’élève la ferme de Saint-Remy.
Une grande cour, écrasée par le soleil d’août, où les palefreniers s’affairent autour des chevaux. Et, bordant cette cour, les écuries, le « bar-salon », la sellerie, la salle de réunion du club, les salles de douches pour les chevaux…
On est tout de suite conquis par l’ambiance qui règne ici : « M. Marcel Compan, d’Aigues-Mortes, est venu directement de Camargue pour soigner les chevaux. C’est un ancien guardian qui conserve au fond du cœur un très grand amour des chevaux.
Il les bichonne, les étrilles, les nourrit et les douche, tout au long de la journée, aidé par un autre palefrenier qui nous vient tout droit d’Espagne »
En effet, le travail ne manque pas ici
L’écurie compte en effet dix-neuf chevaux de selle. Huit appartiennent à des propriétaires particuliers et restent ici en pension. Un ancien officier de spahis s’occupe d’eux tout particulièrement et les entraîne pour les concours hippiques.
Les onze autres chevaux sont à la disposition des membres du club. Installés dans une écurie qui fleure bon l’avoine et la paille fraiche, ils attendent patiemment le jour prochain où ils pourront cavaler sur les trente-cinq hectares de la propriété ou sur les petits chemins qui bordent la Moselle.
Sous la direction de M. Treillet, professeur d’équitation, les cavaliers débutants ou émérites pourront ainsi goûter aux joies saines et simples de l’équitation.
Ses leçons seront données chaque mardi, jeudi et samedi, de 17 à 20 heures.
Pour le cavalier en mal de promenades, M. Compan les mènera par les sentiers poussiéreux à souhait qui longent la Moselle, tous les jours après-midi. Et le dimanche, deux promenades seront organisées, l’une de 10 heures à 11 heures 30, l’autre de 15 heures 30 à 17 heures. Et il n’est pas besoin d’être un cavalier émérite pour s’inscrire au club. « Sophia » et « Pompadour », deux juments au caractère docile, peuvent être montées par les « tout débutants ». Mais les cavaliers confirmés pourront trouver des partenaires de classe pour les chevauchées avec « Betty » et « Leila ». De « Sunny », « Flicka », « Aïcha », « Seita » ou « Milady », chacun trouvera la monture qui lui convient.
Et quand, revenant d’une longue course à travers champs, vous voudrez vous désaltérer, le « bar-saloon » vous accueillera. Vous y pénétrez par une de ces portes en « va et vient » qui font le succès des films western. A l’intérieur, le long des murs, les râteliers et les abreuvoirs vous rappellent que vous êtes ici dans le royaume du cheval. Le sol, pavé, n’attend plus que le cliquetis des bottes et des éperons. Et l’on s’attend à entendre d’un moment à l’autre :
« Un grand demi pour moi et deux mesures de picotin pour mon cheval ».
Tout a été décoré dans ce même style « western-camarguais » depuis la salle de réunion du club jusqu’à la sellerie, en passant par la forge du maréchal-ferrant. L’éclairage est fourni par des lanternes de « relais » qui donnent un très joli cachet à l’ensemble.
Souhaitons donc un grand succès à ce nouveau club hippique et espérons que tous les amateurs d’équitation se donneront rendez-vous dimanche prochain à la ferme de Saint-Rémy. (LL)
Un nouveau club hippique s’ouvrira dimanche à St-Rémy selon une formule d’équitation populaire
Un nouveau club hippique s’ouvrira dimanche prochain à Saint-Rémy. Ses promoteurs et animateurs ont le souci de mettre le cheval à la portée de tous ceux qui l’aiment, et pour qui le plaisir de monter se suffit à lui-même, sans affectation et sans snobisme.
C'est une vieille ferme, située à quelques kilomètres de Mets, entre la route de Thionville et l’autoroute, qui a permis les installations de ce club et lui donne d'emblée son apparence sympathique et accueillante.
Une grande cour, d’anciennes écuries et étables, une vaste grange, le tout au centre d'un domaine de plusieurs hectares comportant des parcours variés et accidentés autant que pittoresques, constituent, en effet, un cadre idéal auquel beaucoup de travail et de bon goût ont permis d’ajouter des aménagements confortables, autant pour les chevaux que pour les cavaliers.
Une ambiance pittoresque
Une première écurie, nettoyée, blanche, déblayée st lambrissée de planches brutes a permis d’installer le « Club-House », ou tout simplement le bar, dans une ambiance extrêmement teintée de couleur locale, qui rappelle le style des « saloons » du Far-West. On y trouve la fraîcheur propice à la détente après l’effort, et on y apprécie les décorations originales qui en font le charme : vieilles lanternes de voitures, roue à rais transformées en lustre, mangeoires et râteliers qui rappellent que cette demeure est avant tout consacrée à l'animal noble : notre ami le cheval.
Mais le pittoresque n'est pas ennemi du confort et s'y allie parfaitement, puisque la porte voisine donne accès à côté de la salle de réunion décorée dans le même style que le bar, à des vestiaires, toilettes, et douches, conformes aux exigences de l’homme moderne. Plus loin, ce sont les véritables écuries, celles qui abritent les chevaux qui, eux aussi sont confortablement installées.
Les bat-flanc ont été supprimés pour faire place à des boxes individuels, solides et bien dimensionnés, où le cheval n’est pas attaché, mais jouit d'une liberté de mouvement complète permettant son délassement et son sommeil dans de bonnes conditions.
La première écurie comporte une dizaine de stalles, réservées aux chevaux de propriétaires, et qui sont pris en pension au club.
Une sellerie sépare cette première écurie de la seconde, un peu plus grande, et où sont logés onze chevaux de louage, à la disposition des élèves et des membres du club.
Des formule diverses
Le comité d'organisation est présidé par M. Roger Sensig, expert judiciaire à Metz, tandis que le Dr Paul Chevalier, directeur des abattoirs de Metz, en assure la présidence d'honneur. Les autres membres sont : MM. René Schwach, vice-président ; Norbert Kirsch, trésorier ; Paul Schneider, secrétaire ; Maurice Treiller, commissaire aux sports ; Armand Walter, Gaston Sokolski, Eugène Rouprich, Roland Jung et Roger Wahl, assesseurs. Le gardiennage et l'entretien des chevaux sont en outre assurés par un authentique « gardian », venu tout droit de la Camargue, M. Compan, aidé de son épouse.
Ce comité a souhaité mettre le cheval à la portée du plus grand nombre de jeunes et de moins jeunes qui auront la possibilité de pratiquer l'équitation sous une forme agréable. Le club, en effet, a ouvert à la fois aux cavaliers confirmés et aux élèves. Plusieurs formules s'adapteront aux uns et aux autres.
Le « gardian » sangle une selle camarguaise sur le dos de « Furie », une des plus jolies juments du club.
|
Tout d'abord, des promenades à cheval seront organisées à l’extérieur sur un parcours d’une vingtaine de kilomètres de prés et de bois, comportant quelques passages naturels accidentes. Ces promenades auront lieu en semaine, l'après-midi, à15 h., 16 h. 30 et 18 h., et le dimanche matin à 10 h. et 11 h. 30.
Elles auront lieu sous la conduite du gardien ou d'un moniteur et seront accessibles à la fois aux élèves et aux cavaliers expérimentés. Les cavaliers seront assurés pour tous risques, aux tiers et à eux-mêmes, lorsqu'ils seront accompagnés. Lorsqu'ils monteront seuls, ils seront assurés pour les risques aux tiers seulement.
En plus des promenades, des leçons d'équitation seront données par des moniteurs, trois fois par semaine, les mardi, jeudi et samedi, de 17 à 20 h. Enfin, une troisième possibilité sera offerte aux cavaliers qui sont propriétaires de leurs chevaux, ce sera de mettre ceux-ci en pension au club, à des conditions exactement adaptées à leur régime habituel. Ils pourront ainsi les monter aux heures qui leur conviendront, ou les mettre à la disposition de leurs amis, à condition toutefois que ce soit à titre gracieux.
Pour tes promenades extérieures, le club dispose de 6 hectares de parcours d'éducation, de galop et d'obstacles, et un parcours de dressage, ainsi que de 35 hectares de promenade en terrain varié.
En outre, ce qui ne manquera pas de faciliter l'accès du club pour les Messins, cinq lignes d'autobus diverses desservent Saint-Rémy, et passent à proximité de la ferme où se trouve le Club hippique. Mentionnons encore que les demandes de renseignements peuvent être adressées au siège du Club : Ferme de Saint-Rémy. (RL)
Dimanche 5 août 1962
Le Club hippique de SAINT-REMY, qui s'ouvre aujourd'hui a été inauguré hier au cours d'une réception amicale
Nous avons annoncé, récemment, la prochaine ouverture, à Saint-Remy, d'un club hippique de formule nouvelle, dont le but essentiel est de mettre la pratique de l'équitation à la portée de tous, et dans des conditions qui conviennent à chacun.
Ce club, qui s'ouvre aujourd'hui, a été inauguré hier après-midi, entre amis, au siège, à la ferme Saint-Remy.
Les invités étaient pour la grande majorité des amis du cheval et du sport noble de l'équitation, venus se retremper avec plaisir dans l'ambiance si particulière du manège, de la sellerie et des écuries, qui ont été aménagées dans les anciens bâtiments d'exploitation de le ferme.
Quelques personnalités honoraient en outre cette manifestation de leur présence. Parmi elles, on reconnaissait MM. Hoffmann, adjoint au maire de Woippy, et représentant M. Debs, maire de la commune ; Oehmke, conseiller municipal de Metz, et Gaillot, secrétaire général de la mairie; Marchetti, directeur départemental des Services vétérinaires ; Ferry, directeur du collège d'enseignement général de Metz-Chambières ; le Dr Chevalier, président d'honneur du club, et Zensig, président, ainsi que les membres du comité.
Après avoir fait le tour des diverses installations qui leur furent présentées, un vin d'honneur leur fut servi dans le bar-saloon, où un orchestre bénévole entretenait une ambiance musicale.
Une reprise de jeunes cavaliers présenta alors les montures du club, sous la direction du maître de manège, M. Treillet, commissaire sportif ; tandis que M. Pennerath faisait sur un cheval, qu'il a pris en main il y a trois mois seulement, une très belle démonstration de haute-école, comportant des passages au pas espagnol, des changements de pied au galop, des appuis et autres figures classiques pour les écuyers de tradition. (RL)
Lundi 17 septembre 1962
Deux piétons fauchés par une voiture à Saint-Rémy
ILS SONT MORTELLEMENT BLESSÉS
METZ. – La nationale 57, menant de Metz à Thionville, a justifié une fois de plus et de façon tragique sa triste réputation. Deux piétons, qui circulaient sur le côté droit de la chaussée, ont été fauchés par une voiture et mortellement blessés à Saint-Rémy.
A 21 h. 15, la circulation était danse sur cette artère et les voitures se croisaient sans cesse au centre de Saint-Rémy, écart de la commune de Woippy. C’est à cette heure-là que M. Raymond PASTOR, âgé de 25 ans, domicilié à la cité des Castors à Fèves, quitta le domicile de ses beaux-parents, M. et Mme Nicolas PIERRARD, habitant le début de l’agglomération, en direction de Maizières-lès-Metz. Il était accompagné d’un de ses camarades, travaillant tout comme lui à l’UCPMI à Hagondange, et de l’un de ses beaux-frères M. Joseph Speter. Les trois hommes avaient à peine parcouru une centaine de mètres sur le bord de la chaussée, qu’une voiture survint. Le conducteur de ce véhicule, tout d’abord surpris, amorça un freinage brutal et tenta de serrer à gauche pour éviter les piétons.
Il fut gêné dans sa manœuvre par les véhicules qu’il croisait et ne put éviter le groupe.
Le choc fut d’une extrême violence, M. Pastor, ainsi que son camarade happés par le véhicule basculèrent sur le capot puis sur le toit, glissèrent sur la malle arrière. La voiture ayant enfin réussi à s’immobiliser 150 Mètres plus loin, les deux corps furent projetés dans le fossé.
Les consommateurs d’un café se précipitèrent aussitôt sur les lieux et découvrirent les deux malheureuses victimes gisant inanimées non loin du véhicule. M. Speter, quant à lui était indemne. Une ambulance prit les deux corps en charge et les mena dans un hôpital messin où, à leur arrivée on constata leur décès consécutif à de multiples fractures et blessures. (RL)
Deux ouvriers de l'UCPMI tués par une voiture dans la traversée de St-Rémy
Ainsi que nous le relatons en « Grande Région », un nouvel et tragique accident de la circulation s’est produit la nuit dernière, sur la route Metz-Thionville. Tragique bilan : deux morts.
Devant la voiture, l’accident est vivement commenté, tandis qu’un motocycliste de la gendarmerie, de passage, assure l’écoulement de la circulation. |
Devant la voiture, l’accident est vivement commenté, tandis qu’un motocycliste de la gendarmerie, de passage, assure l’écoulement de la circulation.
Comme tous les dimanches soir, la Nationale 53 connaissait un trafic intense et, dans l’agglomération de Saint-Rémy, les véhicules se croisaient et se suivaient à une cadence accélérée. Peu après 21 heures, ce devait être le drame.
M. Raymond Pastor, 25 ans, chauffeur au service du chemin de fer de l’U.C.P.M.I. à Hagondange et habitant la cité des Castors, à Fèves, qui venait de passer l’après-midi chez son beau-père M. Nicolas Pierrard, quittait le domicile de ce dernier en compagnie de l’un de ses beaux-frères, M. Joseph Speter, et d’un ami, M. Miczyslow Slodlak, 25 ans, également, et travaillant tout comme lui à l’U.C.P.M.I.
A défaut de trottoirs, les trois hommes marchaient sur le bas-côté droit de la chaussée quand surgit une voiture au volant de laquelle se trouvait M. Louis Busché, habitant 63, rue Franiatte, à Montigny-lès-Metz.
L’automobiliste n’aperçut qu’au dernier moment le groupe, tenta une manœuvre désespérée, mais, gêné dans celle-ci par des véhicules qu’il croisait, faucha deux des trois hommes, épargnant miraculeusement le troisième. Ceux-ci, M. Pastor et Siodlak, basculèrent tout d’abord sur le capot, puis sur le toit et enfin sur la malle arrière, tachant de larges traînées sanglantes la carrosserie de la voiture. Celle-ci s’étant immobilisée cent mètre plus loin, les deux malheureux glissèrent enfin dans le fossé où ils restèrent inanimés.
Malgré le vrombissement incessant des moteurs traversant l’agglomération, les consommateurs d’un café proche avaient perçu le bruit du choc. Plusieurs d’entre eux se précipitèrent et n’aperçurent tout d’abord que la voiture, le pare-brise éclaté, immobilisée au bord de la route. Ils découvrirent bientôt les deux piétons qui gisaient, affreusement blessés, dans l’obscurité.
Les sapeurs-pompiers, alertés, envoyèrent immédiatement une ambulance sur les lieux qui transporta les malheureux à l’hôpital Belle-Isle. Hélas, à leur arrivée, tous deux avaient cessé de vivre.
Dans l’intervalle, le service de permanence du commissariat central s’était transporté sur place, tant pour régler la circulation, toujours très importante, que pour déterminer les circonstances de l’accident. Au cours de leurs recherches, les enquêteurs devaient découvrir une chaussure appartenant à l’une des victimes à l’endroit du choc, une seconde à 40 mètres plus loin et une troisième peu avant l’endroit où s’était immobilisée la voiture. (RL)
Le cri d’alarme des habitants de ST-RÉMY
A la suite de l’accident que nous relatons par ailleurs et qui a fait deux nouveaux morts, hier soir, dans la traversée de l’agglomération, les habitants de Saint-Rémy sont de plus en plus alarmés.
Un seul trottoir existe dans la traversée de cet écart de Woippy, un seul trottoir qui, de surcroît est impraticable en raison des travaux qui y sont effectués. Il y a longtemps déjà, les responsables avaient promis aux habitants de Saint-Rémy d’apporter remède à une situation qu’ils avaient eux-mêmes estimée dangereuse. Cette situation n’a fait que s’aggraver jusqu’alors et le tragique accident d’hier soir ne peut que le confirmer.
Aurait-on à déplorer ces deux décès si la sécurité des habitants du hameau avait été prise en considération ? Le piège mortel de la nationale 53 va-t-il continuer à fonctionner ? Les parents, justement alarmés, ont néanmoins envoyé leurs enfants à l’école de Woippy, ce matin. Ils l’ont fait, l’inquiétude au cœur, en souhaitant au fond d’eux-mêmes que rien n’arrive à leurs petits.
Ils espèrent néanmoins et très vivement que des mesures urgentes seront prises, telle par exemple que l’installation d’un passage clouté au centre de l’agglomération, précédé de feux orange.
Ceci aurait déjà pour résultat de permettre aux enfants une traversée moins dangereuse de la route aux heures des départs ou retours de l’école. Quant aux trottoirs… (RL)
Mardi 18 septembre 1962
Une voiture dérape et fait plusieurs tonneaux à la sortie de Saint-Rémy : le conducteur est blessé
Hier soir, vers 18 heures, une voiture à bord de laquelle se trouvent trois personnes et pilotée par M. Jean-Pierre Guichard, âgé de 29 ans, et habitant 2, place Saint-Louis à Metz, roulait sur la R.N. 53 en direction de Thionville.
Soudain, pour une cause indéterminée, le véhicule échappa au contrôle de son conducteur à quelques centaines de mètres de la sortie de Saint-Rémy. Ayant dérapé sur la chaussée mouillée, la voiture roula plusieurs mètres sur la berne, avant de se renverser sur le côté, puis effectua plusieurs tonneaux dans le champ situé en contrebas. Seul le conducteur fut atteint de contusions multiples et transporté à l’hôpital Belle-Isle par l’ambulance des sapeurs-pompiers de Metz. (RL)
Les deux morts de l’accident de St-Rémy sont venus s’ajouter à la longue liste des victimes de la route Metz-Thionville
Nous avons relayé dans nos éditions d’hier le tragique accident survenu dimanche soir à Saint-Rémy.
Deux piétons qui marchaient en bordure de la route nationale furent fauchés par une voiture qui n’avait pu les éviter, et tués sur le coup. Le beau-frère de l’un d’eaux, qui les accompagnait, fut miraculeusement épargné, et c’est sous le coup d’une compréhensible émotion qu’il nous rappela hier matin les circonstances de l’accident.
Sur notre photo : M. Speter, rescapé de l’accident de dimanche soir, montre l’endroit précis où son beau-frère et son camarade furent fauchés à ses côtés. |
M. Raymond Pastor, l’une des victimes, était âgé de 25 ans. Né le 31 juillet 1937 à Maizières, il travaillait depuis le 16 février 1954 à l’U.C.P.M.I. où son père est lui-même employé. Le 24 septembre 1960, revenant de son service militaire qu’il avait accompli dans une unité parachutiste en Algérie, il épousait Mlle Josette Pierrard, employée à l’époque à la chemiserie Rosenfeld, rue des Jardins, à Metz, et dont les parents habitent 28, Grand-Rue à Saint-Rémy. Dimanche après-midi, M. et Mme Pastor, qui habitent cité des Castors à Fèves, étaient venus avec leur petit garçon, âgé d’un an et demi, chez M. et Mme Pierrard où ils avaient passé la journée en compagnie de leur beau-frère, M. Speter, et d’un camarade de travail, M. Lieczyslaw Siodlak, réfugié politique polonais, fixé en France depuis de nombreuses années et qui est né le 11 mai 1937 à Goluchow (Pologne). M. Siodlak, la seconde victime de l’accident, était également employé à l’U.C.P.M.I. et habitait à Boussange. Il était célibataire et avait plaisir à passer ainsi de temps en temps un dimanche calme dans l’ambiance familiale de ses camarades de travail.
En fin de journée, M. Pastor proposa à son beau-frère, M. Speter, et à son ami, M. Siodlak, de sortir un peu et d’aller retrouver quelques amis au café de Saint-Rémy, tandis que son épouse préparait le repas du soir.
Les trois hommes sortirent de la maison et s’engagèrent sur la route. Malheureusement, le groupe avait à peine fait quelques mètres lorsque survint la voiture, dont le conducteur fut sans doute aveuglé par les lumières des voitures venant en sens inverse, et qui faucha brutalement deux d’entre eux. Alors que M. Speter se trouvait indemne, le véhicule avait frappé dans le dos M. Pastor et M. Siodlak, qui, projetés par-dessus le capot et le toit, furent atteints de fractures multiples et si grièvement blessés qu’ils devaient décéder peu après, lors de leur transfert à l’hôpital.
Mme Pastor, restée chez ses parents, apprit par des voisins le terrible accident qui venait de lui enlever le père de son jeune garçon et de l’enfant qu’elle attend pour le mois de février prochain.
Les deux victimes devaient être transportées peu après à l’hôpital Belle-Isle où leur décès fut constaté, tandis que le commissaire de police du 4e arrondissement de Metz ouvrait l’enquête qui doit déterminer les responsabilités de cet accident. (RL)
Jeudi 20 septembre 1962
Les obsèques de M. Pastor victime de l’accident de Saint-Rémy
Hier matin se sont déroulées, en l’église paroissiale, les obsèques de M. Raymond Pastor, l’une des malheureuses victimes de l’accident mortel survenu dimanche soir à Saint-Rémy.
De nombreuses personnes avaient tenu, à cette occasion, à rendre un dernier hommage au disparu et l’on notait dans l’assistance la présence de plusieurs délégations : de l’UCPMI, conduite par MM. Brettnacker et Lauer, des Ets Claas, de Saint-Rémy, de la cité des Castors franco-italiens à Fèves, du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient et son porte-drapeau, M. Kauth, etc. On notait également la présence de M. de Ladonchamps au cours du service funèbre.
A la famille, nous renouvelons nos sincères condoléances. (RL)
A propos de la sécurité routière
Dans la traversée de St-Rémy
A la suite du tragique accident de la route, survenu dimanche soir, dans la traversée de St-Rémy, commune de Woippy, nous nous sommes fait écho des doléances des habitants de cet écart, justement émus par la fréquence de ces accidents. A ce propos, le maire de Woippy, auquel cette situation n’a nullement échappé, a bien voulu nous communiquer les renseignements complémentaires suivants :
« La municipalité de Woippy s’est toujours penchée sur les problèmes de cet écart et la mise en ordre des trottoirs est en cours depuis le 1er septembre dernier, ainsi d’ailleurs que l’on peut s’en rendre compte sur place. Un passage pour piétons est envisagé et l’éventualité de pose de clignotants sera étudiée. Quant au problème de la sécurité des enfants, il reste entier, l’autorité supérieure n’ayant pas admis que la distance à parcourir nécessite l’organisation d’un ramassage scolaire. Les horaires d’autobus ont été aménagés de façon à coïncider pour le mieux avec ceux des classes. La municipalité chargera incessamment une commission d’étudier la possibilité d’une subvention pour les élèves des familles nécessiteuses, empruntant l’autobus pour se rendre en classe.
La construction, dans un proche avenir, de 16 classes, route de Rombas, résoudra heureusement le problème douloureux des enfants de St-Rémy et Bellevue. » (RL)
Jeudi 11 octobre 1962
Reconstitution, hier soir, à St-Rémy d’un accident qui fit 4 morts en janvier dernier
On se souvient encore du tragique accident survenu le 23 janvier dernier, entre Saint-Rémy et Maizières-lès-Metz, et qui devait, hélas ! se solder par la mort de quatre personnes, toutes d’une même famille.
Vers 21 h., une voiture conduite par M. Jean-Paul Reuther, 34 ans, mécanicien, domicilié 3, rue Cavaignac à Metz-Bellecroix, et dans laquelle avaient pris place son épouse, leurs deux enfants, ainsi que la petite Laurence Schmitt, percuta l’arrière d’un camion qui se trouvait immobilisé à la suite d’une panne sur le bas-côté de la route. M. Reuther fut tué sur le coup. Deux bambins succombèrent peu après leur transfert à l’hôpital Belle-Isle. Un troisième enfant, le petit Jean-Paul Reuther, 4 ans, mourut le lendemain, portant ainsi à quatre le nombre des morts de cette effroyable collision.
Or, hier soir, à 21 heures, une descente du Parquet sur les lieux a été décidée. Le magistrat instructeur, M. Kuhn, voulut se rendre compte sur place des conditions dans lesquelles cet accident a pu trouver son origine, afin de compléter son dossier. (RL)
Mercredi 7 novembre 1962 (
Le Lorrain)
L’usine CLAAS, de Woippy (220 ouvriers, 20 machines agricoles par jour) a été inaugurée hier, en présence de nombreuses personnalités
Fonctionnant depuis le 1er janvier, l’usine Claas de Woippy, a déjà construit 2.506 machines.
Elle tourne avec 220 ouvriers mais prévoit une rapide extension sur ses 9 hectares de terrains situés le long de la voie ferrée à cheval sur les territoires de Woippy et de Saint-Rémy.
Hier, de nombreuses personnalités ont assisté à l’inauguration officielle de cette filiale de la plus grande et de la plus ancienne fabrique de moissonneuses-batteuses d’Europe : celle des frères Claas, à Harsewinkel (Westphalie).
C’est en 1953 que les frères Claas ont acheté le terrain sur lequel s’étend aujourd’hui leur entreprise française.
1958 a vu créer la société à responsabilité limitée qui commande l’usine, société au capital de 540.000 NF. L’usine elle-même, a vu le jour en 1961. Le 1er janvier 1962 a marqué le début de l’usinage. Le 10 mars, le début du montage. Au 15 octobre dernier, le capital était porté à 1.000.000 NF. Il le sera à 5.000.000 courant décembre.
A la date d’aujourd’hui, 2.500 machines ont été construites dont 1.380 pour l’exportation. Notons que l’usine Claas de Woippy ne fabrique pour le moment que des presses à basse densité à la cadence de 20 par jour et de 300 par mois.
Drapeaux français et allemands
Les visiteurs devant les dernières-nées des moissonneuses-batteuses. (Ph. J.-E. A.)
La visite de la chaîne de montage des ramasseuses-botteleuses. |
Les nombreuses personnalités invitées pour la visite et l’inauguration ont été accueillies par MM. Helmuth et Reinhold Claas, fils du l’illustre fondateur de la firme allemande, M. Auguste Claas, dans une vaste salle décorée des écussons Claas et des drapeaux de France et d’Allemagne occidentale.
M. Helmuth Claas a pris la parole en premier pour exprimer combien il était sensible au témoignage d’intérêt de tant de personnalités de l’administration, du commerce, de l’industrie, de l’agriculture, des syndicats et des services économiques.
« L’usine de Woippy, dit-il, est le prolongement souhaité de l’œuvre accomplie par mes parents en Westphalie, il y a 30 ans. J’espère que son implantation sera appréciée autant que nous l’apprécions nous-mêmes ».
Premières botteleuses en 1919
En sa qualité de directeur général adjoint de la société importatrice de Claas pour la France, la CEDMA, M. Girard retraça alors l’histoire de la firme quinquagénaire.
Fondée en 1913, celle-ci fabriqua les premières botteleuses à main en 1919. En 1921, elle inventa le fameux noueur Claas, dont le bec illustre aujourd’hui le label qui figure sur toutes les productions. 1924 vit le début de la fabrication des épandeurs d’engrais. 1932 vit naître les presses. En 1936, Claas fut la première firme européenne à fabriquer des moissonneuses-batteuses.
« Aujourd’hui, dit M. Girard, la production annuelle se monte à vingt mille machines agricoles exécutées par trois mille cinq cents ouvriers. »
Traitant de l’implantation de l’usine de Woippy, il souligna que celle-ci utilise cent dix-neuf machines-outils, qu’elle est dirigée par M. André Maire, ingénieur I.C.A.M., fils de M. René Maire, directeur de la C.A.A.M., à Metz.
Fournisseurs à 80 % français
« Les fournisseurs de l’usine, ajouta-t-il, sont français à 80 %. »
Dans un proche avenir, l’usine de Woippy sera appelée à fabriquer également des presses ramasseuses à haute densité.
Le marché de l’usine : la France surtout, l’Allemagne ensuite et l’Europe du Marché commun.
Suivit une visite de l’usine en plein travail, de la section usinage des pièces à celle du pré-montage, puis le long de la chaîne de montage qui mesure quelque quatre-vingt mètres et aboutit à la section « essais ».
Les invités regagnèrent ensuite la salle d’accueil, où M. Joly, directeur commercial de la C.E.D.M.A., traita de la pénétration de Claas sur le marché français. Celle-ci s’effectua en 1922 avec les premières botteleuses. Elle se continua grâce aux presses à paille et à fourrage, puis aux presses ramasseuses.
39,47 % des ventes en Moselle
Claas a battu cette année sur le marché français un raccord : 39,47 % des ventes en Moselle. Sur cent cinquante-deux machines vendues, soixante étaient signée Claas.
Traitant de la production de l’usine de Woippy, M. Joly signala que mille machines seraient avant la fin de l’année livrées en satisfaction de commandes prises dans tous les départements de France.
M. Jacques Baratte, qui cumule ses activités de président-directeur général de la C.E.D.M.A. avec celles de président de l’Académie d’agriculture, prit à son tour la parole pour se féliciter de l’interpénétration des pays d’Europe.
« L’avenir, dit-il, voudra qu’un pas dépende de l’autre. »
MM. GIRARD, directeur général adjoint de la C.E.D.A.M., accueillant les personnalités : à sa gauche, MM. CLAAS fils, BARATTE, R. MAIRE, A. MAIRE et la préfet LAPORTE. |
M. Driant fut le dernier orateur. Il exprima sa satisfaction de savoir que l’usine de Woippy utilisait à 80 % de la matière première française du pays même.
Il se loua également de voir cette firme dirigée par un enfant du pays.
« Vous êtes, dit-il en conclusion aux frères Claas, de ceux qui font de la vulgarisation tous les jours, qui favorisez la nécessaire évolution de l’agriculture. »
Les personnalités
Parmi les personnalités présentes, on notait MM. Laporte, préfet Igame, et Raillard, son directeur de cabinet ; Bibard, directeur du centre d’Anthony et attaché au cabinet du ministre de l’Agriculture ; Driant et Jager, sénateurs ; Mondon, député-maire de Metz ; Lespagnol, président du Crédit agricole, et Semin, directeur ; Rembert, directeur des Services agricoles ; Jung, ingénieur en chef du Génie rural ; Voinier, secrétaire général de la Chambre de Commerce ; Messin, président de la F.D.S.E.A. ; Colas, directeur de la Chambre d’agriculture ; Michel, président de la C.A.M. ; René Maire, directeur, ainsi que les conseillers généraux, Mme de Gargan, MM. Barthélemy et Thiriet.
Les invités pilotés à travers les installations de la nouvelle usine.
Mercredi 7 novembre 1962 (
Républicain Lorrain)
De nombreuses personnalités à l’inauguration d’une nouvelle usine de matériel agricole à Woippy
|
A gauche, M. Helmuth Claas, lors de son discours inaugural.
A droite, une partie des personnalités pendant la visite de l’usine. |
Hier, en début d’après-midi, à Saint-Rémy, sur la route de Thionville, avait lieu l’inauguration de l’usine Claas, première filiale française de la firme allemande d’Arsewinkel. La société Claas, comme le souligne dans son allocution de réception M. Helmuth Claas, fils d’un des fondateurs, aux nombreuses personnalités réunies dans un des bâtiments, fut créée en Westphalie il y a peu près 50 ans ; d’agriculteurs qu’ils étaient, ses créateurs devinrent industriels et c’est vers le matériel agricole qu’ils se tournèrent.Cette affaire familiale ne cessa de croître.
Dans le cadre de son essor, la société Claas devait tourner ses regards vers la France et c’est en Moselle, dès 1953, qu’elle fit l’acquisition d’un terrain de 9 hectares où s’élève l’actuelle usine. Mais ce désir d’expansion qu’impliquait l’implantation d’une usine dans notre région, devait se heurter aux obstacles habituels en semblable circonstance, et le projet ne put prendre effectivement corps que grâce à l’entremise de la CEDMA (Compagnie européenne de machinisme agricole), qui, fondée en 1955, ne cessa d’œuvrer dans ce sens. C’est la succursale française de cette compagnie qui prit en charge l’importation exclusive des moissonneuses-batteuses « Claas » dès cette époque. Elle devait par la suite favoriser au mieux la création de l’usine de Woippy. Dans cette tâche, elle rencontre la compréhension et l’aide efficace de la CAAM qui, en Moselle, contribuait à l’intensification de l’approvisionnement en matériel agricole moderne. Toutes ces bonnes volontés conjuguées ont permis que s’érige aujourd’hui cette usine qui comprend 220 employés et 119 machines-outils.
Après le bref exposé de M. Helmuth Claas, ce fut M. Giraud, président général adjoint qui prit la parole en développant les points qui avaient été résumés précédemment.
Puis une visite assez détaillée de l’usine fut faite sous la conduite de M. André Maire, et l’on revint au point de départ où avait lieu une réception offerte par la direction.
Après le vin d’honneur, les orateurs se succédèrent. On entendit d’abord M. Joly, directeur commercial, puis M. Baratte, président directeur de la CEDMA lui succéda.
Le sénateur Driant devait clore cette intéressante présentation en se flattant, entre autres choses, que cette création industrielle, en grande partie œuvre française, était bien à l’image de notre temps, en perpétuelle évolution, et, ajoutait-il, l’expansion progressive de la Moselle, à l’heure des échanges sur tous les plans, ne pouvait que décupler les bonnes volontés.
Il voyait d’ailleurs, devait-il dire en conclusion, dans le blason de cette marque qui est « le lieur », un symbole tant sur le plan interprofessionnel que sur le plan humain.
Cette manifestation, qui était honorée de la présence du préfet de la Moselle, groupait un grand nombre de personnalités parmi lesquelles on remarquait : MM. Raillard, directeur du cabinet du préfet ; Paul Driant, sénateur, président du Conseil général ; Mondon, député-maire de Metz ; Messin, président de la Fédération des exploitants agricoles de la Moselle ; Jager, sénateur-maire de Fénétrange ; Betting, directeur de la FDSEA ; Michel, président de la CAAM ; Rembert, directeur des services agricoles de la Moselle ; Lespagnol, directeur du Crédit Agricole de la Moselle ; Semin, directeur de la Caisse de Crédit Agricole ; René Maire, directeur de la CAAM ; Baratte, président directeur général de la CEDMA, et Giraud, président directeur général adjoint ; Mme de Gargan, Barthélemy, Thiriet, Royer, conseillers généraux ; Bibard, directeur du centre d’Etudes de mécanisation agricole d’Autouy, et de nombreuses autres personnalités.
Mercredi 27 mars 1963(Au conseil municipal de Metz)
Pour faire face à la pénurie des mois d’été, de l’eau sera tirée de l’étang de Saint-Rémy
Les problèmes de l’alimentation en eau potable a retenu toute l’attention de l’assemblée municipale. C’est ainsi qu’en vue de faire face, partiellement, à la pénurie dans les mois à venir, il a été proposé de tirer de l’eau de l’étang de Saint-Rémy. Cette eau serait traitée par pré-chloration, floculation, filtration et ensuite refoulée dans le puits de la station de Saint-Rémy où elle serait ensuite stérilisée.
Cette solution est retenue et, à cet effet, un crédit de 200.000 F, à financer au moyen de fonds d’emprunts, est voté : les annuités seront supportées par le budget du service des eaux, c’est-à-dire au moyen de la majoration spéciale du prix de vente du mètre cube d’eau. Un droit d’eau de 0,01 du m3 avec une somme minimum de 6.000 F pour la première année d’exploitation, sera versée à M. Jacques, propriétaire de l’étang.
Des avis favorables sont émis aux études régionales d‘assainissement d’une part, d’adduction d’eau d’autre part, établies pour le Groupement d’urbanisme de la région messine par la Société d’étude de travaux d’hygiène publique.
En raison de l’état de vétusté de l’installation électrique de la pomperie de Saint-Eloy, il est décidé de procéder à son remplacement. Il en coûtera 100.000 F, les travaux étant confiés à la Société messine d’entreprises électriques. La ville participera également pour 10.000 F dans les travaux de canalisation du ruisseau de la Fontaine, jouxtant la station de pompage de Longeville-lès-Metz.
Enfin, le remplacement d’une camionnette et l’achat de deux autres véhicules destinés au service des eaux s’inscrit au budget pour 29.600 francs. Cette dépense est justifiée par l’accroissement considérable du service au cours de ces dernières années, notamment à la suite du rattachement de certaines communes, de la création de zones d’habitation et industrielle, ainsi que la construction de nouvelles installations telles que stations de captage et de pompage, usines, etc. (RL)
Dimanche 18 août 1963
A Saint-Rémy, importante collision entre deux « poids lourds »
Hier matin, peu avant 6 heures, une importante collision entre deux camions a fait deux blessés légers et d’importants dégâts matériels à Saint-Rémy.
Un semi-remorque de la Société Lorraine-Transport, piloté par M. Reynold Friderich, 35 ans, demeurant 22, rue de la Marne, à Montauville (Meurthe-et-Moselle), circulait dans une file de voitures de tourisme. Un arrêt brusque de la circulation obligea le conducteur à freiner et à se déporter vers la gauche. Mais la chaussée était mouillée et glissante et le camion ne put éviter un autre poids lourd qui venait en sens inverse. La collision fut extrêmement brutale. Sous le choc, M. Friderich fut blessé au front et dut recevoir des soins sur place. Le conducteur de l’autre camion, M. Raymond Kintzinger, 25 ans, chauffeur-livreur à la quincaillerie Schmitt, de Thionville, et demeurant côte des Roses, dans cette même ville, fut plus sérieusement atteint.
Souffrant de blessures à la tête, il fut conduit à l’hôpital Belle-Isle. Après soins et radiographie, il put néanmoins quitter cet établissement.
Quant aux deux véhicules, ils avaient subi d’importants dégâts matériels. Pendant quelque temps, le fuel répandu sur la chaussée fit craindre des dangers d’incendie et les pompiers de Metz furent appelés pour parer à toute éventualité. La brigade des accidents du commissariat central de rendit sur place pour effectuer le constat. (RL)
Notre photo : Les deux camions peu après la collision.
Jeudi 12 septembre 1963
Le club hippique de St-Rémy fête son premier anniversaire en organisant, dimanche, une importante manifestation équestre
Sur la piste du club, les jeunes cavaliers s’entraînent. |
Le club hippique de Saint-Rémy a décidé de fêter son premier anniversaire d’existence, en organisant dimanche prochain, une manifestation équestre.
35 cavaliers se sont déjà fait inscrire pour disputer un gymkhana qui sera divisé en trois catégories : dames, seniors et juniors. Cette épreuve, à départs individuels, toutes les 5 minutes, réalise un parcours varié : plaine, bois, dunes, etc. et dure environ une vingtaine de minutes par cavalier aux diverses allures imposées par le règlement : pas, trot libre.
L’épreuve débutera à 14 h. Le droit de participation est fixé à : juniors : 5 F ; dames : 7 F ; et séniors : 10 f, exigible lors de l’inscription. Le droit reste acquis au club pour tout cavalier qui, dûment inscrit, déclarera forfait avant ou pendant l’épreuve. Les chevaux seront attribués aux cavaliers par le comité en fonction des désirs connus de chacun et ce, dans la mesure des possibilités, restant entendu que chaque cheval ne pourra effectuer que trois parcours. Les cavaliers peuvent s’inscrire pour plusieurs parcours, à la condition de monter des chevaux différents.
Les engagements seront reçus au club et clos aujourd’hui jeudi. Tous renseignements concernant cette épreuve seront fournis au club.
Le gymkhana durera pratiquement tout l’après-midi et la distribution des prix se fera vers 19 h.
Cette journée se terminera par une soirée dansante avec buffet froid qui débutera à 20 h. 30. (RL)
Lundi 16 septembre 1963
 cœur joie au gymkhana hippique de Saint-Rémy
Notre montage : en haut : La table du jury avec à l’extrême gauche M. Senzig, président du club. En bas : Une vue des concurrents, les uns sur leurs montures, les autres à pied. |
Le cheval est considéré, à juste titre d’ailleurs, comme la plus noble conquête de l’homme. Hélas, les progrès de la mécanique se faisant de plus en plus foudroyants, cet animal a pratiquement disparu de nos routes. L’armée elle-même a décidé ces jours derniers de supprimer les quelques services de remonte qui existaient encore. Les personnes qui sont intéressées par l’équitation en sont réduites à s’inscrire dans un club hippique.
Et ces amateurs d’équitation sont encore légion puisqu’un club hippique, fondé il y a un an à Saint-Rémy, fêtait hier, avec un plein succès d’affluence, son premier anniversaire en organisant un gymkhana. 18 jeunes chevaux étaient mis à la disposition de quelque 37 concurrents. La majorité de ces derniers était formée par des juniors, le reste des candidats à la Coupe étant réunis en deux catégories, l’une pour les dames, et l’autre pour les seniors de plus de 18 ans.
Les départs, individuels, avaient lieu toutes les 5 minutes et les cavaliers devaient réaliser un parcours varié et fort difficile, comportant des passages dans les plaines, les bois, les dunes ainsi que des sauts d’obstacles. Tout au long de ces 5 kilomètres de « tout-terrain », 14 commissaires avaient été échelonnés de façon à assurer la régularité de l’épreuve. Ce gymkhana permettait de se rendre compte de la maturité des cavaliers et d’apprécier « in concreto » leur aptitude à tenir leur monture. Les jeunes furent les plus enthousiasmés et l’on en a même vu monter sans étrier, ce qui, sur un tel terrain, tenait de la prouesse. Les différents concurrents terminèrent leur parcours en passant devant les membres du jury, parmi lesquels on reconnaissait MM. Treillet, Oehmké et Ferry. A l’issue de ce concours, dont nous donnons le palmarès par ailleurs, les concurrents et le public devaient participer à une soirée dansante.
Le palmarès du gymkhana :
CATÉGORIE JUNIORS : 1er prix : Chantal Senzig, montant Pompadour. 2e prix : Marie-Noëlle Poinsignon, montant Flicka. 3e prix : Yvonne Steinkamp, montant Pompadour.
CATÉGORIE DAMES : 1er prix : Mme Allemeier, montant Sunny ; 2e prix : Mme Julienne, montant Lison ; 3e prix : Mme Lehnert, montant Flicka.
CATÉGORIE SENIORS : 1er prix : M. Julienne, montant Loustic ; 2e prix : M. Noiot, montant Leila ; 3e prix : M. Becker, montant Loustic.
GRAND PRIX : Grand prix toutes catégories attribué au cavalier ayant effectué le parcours dans le meilleurs temps et totalisant la plus faible pénalisation, à Mme Allemeier, montant Sunny. (RL)
Samedi 28 septembre 1963
Un petit Olivier égaiera désormais le foyer de Mme et M. Pierre CHOULER, caissier, demeurant route de Thionville, à Saint-Rémy. Aux heureux parents nos félicitations et au nouveau-né nos vœux de prospérité. (RL)
Lundi 2 décembre 1963
28 jeunes cavaliers ont passé leur brevet équestre 1er degré au club SAINT-RÉMY
La gent chevaline fut mise lourdement à contribution, hier matin, au club Saint-Rémy, où 28 cavaliers néophytes passèrent avec beaucoup de brio, le brevet équestre du 1er degré devant un jury présidé par le général de Castrie, en présence de MM. le Dr Marchand, président d’honneur du club ; Senzig, président ; Bernard, secrétaire, et de M. Kitter, vice-président de la Ligue Lorraine-Alsace.
Ce club qui n’est ouvert que depuis un an et compte déjà 216 adhérents, fait preuve d’une excellente forme et, déjà d’une belle expansion. Deux moniteurs sont à la disposition des cavaliers, MM. Treillet et Boursier, et le club fonctionne tous les jours excepté le lundi. (RL)
Les jeunes, qui ont passé leur brevet du premier degré, entourent les présidents.
Mercredi 4 décembre 1963
Le concours de belote de dimanche dernier, organisé par la section F.E.V.A.L., au café Cocilovo, a remporté un vif succès. En voici les résultats : 1er prix à M. jacques Michel, avec 2.942 points ; 2e prix à M. Roger Viol, avec 2.829 points ; 3e prix à M. Charles Wolf, avec 2.801 points.
Le prochain concours est fixé au 26 décembre au café Higel. (RL)