Copie d'un bail de 1632
(Orthographe actualisée)
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Item deux journaux de terre arable au long des courtes rayes de Sainte Agathe, Monsieur de Thalange d’une part et les héritiers l’Agnus Dei à cause de Sainte Agathe d’autre ;
Item deux journaux de terre ou environ lieudit du côté Behulle, les laboureurs tournant sur ladite pièce de part et d’autre ;
Item deux journaux de terre au long du vieux chemin de Norroy vers Petillonbois d’une part et les R. Pères Jésuites à cause des Petites Tappes provenantes de Saint Eloy d’autre ;
Item quatre jours de terre derrière Bouxat, Messieurs de Saint Vincent à cause de la Grande Tappe d’une part et lesdits R. P. Jésuites comme dessus d’autre ;
Item un jour de terre arable joignant le chemin devant ladite maison d’une part et lesdits R. Pères Jésuites d’autre ;
Item un jour de terre arable appelé le pain béni, Messieurs de Saint Vincent de part et d’autre ;
Item un jour et demi de terre et fossés qui ne se retourne présentement point quoi qu’il en soit fait mention, et autres pièces de terre ;
Item une demie-fauchée de pré lieudit Loureye, Mr de Thalange d’une part et le chemin d’autre ;
La moitié par indivis du pré Monsieur Lambert, détenu à présent par Monsieur le grand Doyen de la Cathédrale dudit Metz pour l’autre moitié, Mrs de Saint Vincent d’une part et le ban de Maizières d’autre ;
Quatre fauchées de pré en pré Gervaise, le sieur Herbelet d’une part et le chemin d’autre.
Item les grosses et menues dîmes des lieux et héritages suivants :
Premièrement on lève des dîmes tant grosses que menues depuis une borne qui est au-dessous du chemin de Norroy, qui sont environ quatre journaux de terre, de delà le pré l’allemand vers le ban de Maizières qui va droit au gibet de pierre, et ce jusque sur les vingt journaux des Ammelanges, le ban dudit Maizières d’un côté et ...Item on lève les dîmes depuis lesdits vingt journaux jusqu'au champ qui appartient à Jacquemin Collette d’Olgy, maintenant à ... joignant le ban dudit Olgy d’une part et le Rus de Fay d’autre ;
Item on lève les dîmes sur une pièce de terre derrière Franclonchamp, proche des Hauts Petraux, où il y a eu passé une chènevière et à présent un patural dedans, la Grande Tappe d’une part et Franclonchamp d’autre, dont appert une sentence de l’officialité de Metz du 15 décembre 1601 pour cette terre contre celui qui faisait refus de payer les dîmes ;
Item, on lève les dîmes comme va le bois de Saint Georges à une courvée (corvée ?) qui appartient au sieur de Sainte Agathe ;
Item on lève les dîmes tant grosses que menues jusqu'à un pré appelé Flecha, ban de Wappy ;
Item depuis Gonchelle devant Ladonchamps tirant droit au pré pourri et au long du bois Saint Vincent en tirant droit à la côte vers Petillon bois, le ban de Wappy d’une part et le bois de Norroy, savoir jusqu'à la borne de delà le pré l’allemand d’autre part. Entre toutes lesdites séparations on lève les dîmes par tout par chacun en prenant l’onzième, et appartient à ladite chapelle de Saint Rémy.
De plus on lève sur les héritages qui dépendent de la Grande Tappe les grosses et menues dîmes, hormis derrière Chambière et en la maison de Mr de Saint Vincent dans lesdites Grandes Tappes, payent néanmoins les dîmes des foin, hormis le grand pré joignant le ban de Maizières d’une part et le pré de Mr de Thalange de Vey en partie, d’autre ;
Item on lève tous les ans les dîmes tant grosses que menues du ban et finage des Petites Tappes tant dedans que hors la maison ;
Item on lève toutes les dîmes grosses et menues sur le ban et finage de Ladonchamps (excepté dans la maison du seigneur) ;
Item tous les ans on lève toutes les dîmes tant grosses que menues du ban et finage de la moytresse (maîtresse) de Sainte Agathe tant dedans que dehors la maison ;
Item tous les Deforain qui ont des héritages et dites moitresses et dedans lesdits bornes, payent les dîmes comme dessus ;
Toutes lesquelles dîmes desdites quatre moytresses tant grosses que menues se payent à l’onzième, les menues dîmes seulement par toutes les moytresses ci-dessus spécifiées en foin, navines, laine, cochons, agneaux, oysons, chanvres et lin comme de coutume, et comme il appert par une sentence rendue contre le susdit Agnus Dei, propriétaire de Sainte Agathe, du dernier janvier mil six cent deux, avec un arrêt de Mr de Selve, Président à Metz, du dix mai mil six cent et sept pour l’exécution de ladite sentence de l’officialité dudit Metz.
Toutes lesquelles rentes tant des dîmes grosses et menue comme des terres labourables et les loyers de ladite maison et jardin, ledit sieur Florimond a confessé les avoir levées et reçues depuis qu’il en est l’amodiateur, comme aussi il a satisfait aux charges et obligations de ladite chapelle, c’est savoir qu’il l’entretient avec la maison et ses usoirs et tous les héritages et prés susmentionnés en bon et suffisant état, comme on lui a mis en main, à payer tous les ans au sieur curé de Saint Marcel de Metz, la quantité de six quartes de blé qu’il a droit de prendre sur ladite chapelle, a fait acquitter et satisfait aux messes et services et obligations de ladite chapelle, fourni le sel et pain pour bénir, la cire et tout ce qui est nécessaire pour lesdites messes et services et de plus par chacun (an) a payé audit couvent des Minimes de Metz, possesseurs de ladite chapelle, la somme de seize cents francs messins d’un côté et quatre-vingt-dix francs même monnaie pour lesdites messes, lesquelles deux sommes font et valent huit cent-onze livres quatre sols tournois, comme appert par le bail qu’il a desdits Minimes passé à Metz le 29e jour de décembre mil six cent trente et un, par devant le soussigné aman de Saint Médard à Metz pour le terme et espace de six années qui finiront le dernier payement d’icelles à la Saint Martin mil six cent trente sept.
Qu’est-ce tout ce que ledit sieur Florimond a dit, reconnu, déclaré et certifié en présence dudit aman et des témoins ci-après nommés à la requête et pétition desdits pères Minimes.
Le douzième jour du mois de mars mil six cent trente et cinq, vidimus et collationnées sur son original par l’aman soussigné, auquel original elle s’est trouvée conforme, et ce, à la requête des susdites parties les requérantes, dont le présent acte leur a été donné afin de leur servir ainsi comme de raison, lesdits originaux ayant demeuré audit aman soussigné, en présence de Frémy Alexandre, clerc au parlement dudit Metz, et Jean Barthel, maître cordonnier, demeurant en la rue des Allemands, témoins et requis, ainsi souscrits sur la minute ; Fr. (Frère) Denis Poncelet, religieux Minimes, Florimond Bernard, Fr. Alexandre et ledit Jean Barthel ayant déclaré ne savoir écrire ni signer.