Bellevue et la presse d'époque
Jeudi 25 janvier 1838
Le 28 janvier 1838, à une heure après midi, au village de Woippy, il sera procédé par Me Roget, notaire à Metz, à l'adjudication, en détail, d'une
ferme située sur le territoire de la commune de Woippy, consistant en terres, prés, chènevières et bois. Et le 31 du même mois, à deux heures de relevée, au village de Bellevue, commune de Norroy-le-veneur, à la vente d'une belle
maison avec jardin attenant, et pièce de terre en face. (CdMo)
Mardi 5 avril 1842
Le nommé Lemoine, de Bellevue, près Norroy-le-Veneur, a péri dans les eaux, vendredi dernier. En passant avec sa brouette sur un petit pont voisin de Ladonchamps, et que l'inondation avait ébranlé, il a été précipité dans le courant : on n'a retrouvé son corps que le lendemain à une demi-lieue de là. Il laisse une veuve et quatre enfants. Indépendamment de cet accident, les dernières pluies ont occasionné de grands ravages dans les environs de Metz ; les coteaux plantés en vignes ont beaucoup souffert, les terres supérieures ayant été, presque partout, entraînées par les pluies des derniers jours de mars. (CdMo)
Samedi 30 octobre 1847
Périquet, huissier à Metz, rue du Petit-Paris, n°6.
Vente pour cause de cessation d'exploitation, d'un beau train de culture à Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur. Le lundi 8 novembre 1847, neuf heures du matin, à la ferme de M. de Bony, à Bellevue, Périquet, huissier à Metz, procédera à la vente des
bestiaux et
objets mobiliers dont la désignation suit :
8 bons chevaux de trait, âgés de 4 à 7 ans, 2 vaches, 4 voitures à la Marlborough, une petite voiture, 2 tombereaux, 1 camion, 2 chars à bancs, une calèche, 6 charrues système Dombasle, 1 scarificateur, herses à dents de fer et autres, 30 paires de trait en fer, une mécanique à battre, toute neuve ; armoires, buffet, secrétaires, commodes, tables, glaces, horloges, bois de lit en noyer ; 50 vitraux en fer, 40 cloches et une infinité d'autres objets dont le détail serait trop long. A crédit. (CdMo)
Jeudi 11 novembre 1847
A l'audience publique de la première chambre de la cour royale de Metz, du mardi 9 novembre 1847, M. le premier président a procédé au tirage du jury, pour le service des assises de la Moselle du 4ème trimestre de 1847. Cette session s'ouvrira le 22 du courant, au palais de justice, à Metz, sous la présidence de M. Des Robert, conseiller. Voici les noms des jurés désigné par le sort :
(...) De Bony, capitaine en retraite à Bellevue. Blanc, meunier à Woippy. Husson, avocat à Norroy-le-Veneur. (CdMo)
Mardi 23 octobre 1849
Maison à vendre.
Me Emile Simon, notaire à Metz, procédera, le 25 octobre 1849, à deux heures de l'après-midi, au village de Bellevue, à l'adjudication d'une maison située audit lieu, avec un petit jardin y attenant.
Jeudi 5 mai 1853
La liste des jurés qui doivent faire le service de la session des assises du 3ème trimestre 1853, qui s'ouvrira à Metz le lundi 16 mai 1853, au palais de justice, neuf heures du matin, est ainsi composé : (…) Gille, aubergiste à Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur. (CdMo)
Samedi 24 février 1855
Etude de Ferry, huissier à Metz, place Saint-Louis, n° 48. Vente par autorité de justice.
Jeudi prochain 1er mars 1855, à dix heures du matin, à la
ferme de Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur, il sera procédé à la vente de 12 bons chevaux de trait, dont deux beaux poulains de deux ans, 5 vaches, 40 poules et deux coqs, deux grandes voitures, un char à bancs, un tombereau, herses, charrues, chaînes, balances, 20 hectolitres de blé, 16 hectolitres d'avoine, 2 hectolitres de féveroles, 360 gerbes d'avoine, bâches, sacs à grains, 1 hectolitre de seigle, haricots, foin, regain, lard, jambons, cervelas, batterie de cuisine. Mobilier consistant en matelas, plumons, oreillers, traversins, couvertures, horloges, tables, chaises, armoires, commodes, secrétaires, 36 chemises, 30 draps, toile de chanvre, garde-robe d'homme et de femme, cuveaux, cuvelles, pommes de terre, houille, fagots, et quantité d'autres objets. Le tout argent comptant et cinq centimes par franc. (CdMo)
Samedi 6 avril 1861
Etude de Me Hennequin, notaire à Metz, rue du Haut-Poirier, 4.
A vendre par adjudication, à Bellevue, le jeudi 11 avril 1861, à quatre heures du soir, par le ministère de Me Hennequin, notaire à Metz, les immeubles ci-après désignés, savoir : Ban de Norroy-le-Veneur. 1° Le bois défriché de la Jullière, contenant 3 hectares 70 ares, divisé en treize lots. Ban de Woippy. 2° Quatre-vingt-trois ares 10 centiares de bois, sur Prêle, section E, n° 4 du plan cadastral, entre M. Roget de part et d'autre. 3° Un hectare 47 ares 13 centiares de bois, sur l'Etang, même section, n° 24, entre M. Roget de part et d'autre. 4° Quatre-vingt-huit ares 32 centiares de bois, même lieu-dit, même section, n° 29, entre M. Roger et M. Cumin. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)
Samedi 26 février 1870
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Le lundi 14 mars 1870, à une heure de l'après-midi, au hameau de Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur, Me Emile Gilbrin, notaire, procédera à l'adjudication
d'un beau pré situé sur le ban de Saulny, contenant près de 2 hectares, à la sortie du bois de Woippy, près de la tuilerie de Villers. (CdMo)
Samedi 10 août 1872
Avis. Depuis le 22 juillet dernier, une agence de poste a été établie à Woippy, canton de Metz.
L'arrondissement rural de cette agence de poste comprend les localités suivantes :
Aumont,
Bellevue, Calembourg, le Chêne, Exnorroy, fort Saint-Eloy, Franclonchamps, la Grange-d'Envie, la Grange-aux-Dames, Ladonchamps, Lorry, Maison-Neuve, Maison-Rouge, Maxe (la grande et la petite), Moulin-au-Pré, Norroy-le-Veneur, Plesnois, le Point-du-Jour, la Rue, Saulny, Sainte-Adèle, Sainte-Agathe, Sainte-Anne, Saint-Baudier, Saint-Eloy, Saint-Maurice, Saint-Remy, Saint-Vincent, Tapes (les grandes et les petites), Thury, Tournebride, Tuilerie, Vigneulles, Villers-les-Plesnois, Wasnanque-au-Charreau.
L'agence de poste à Woippy reçoit ses dépêches par un courrier à pied marchant entre Woippy et Metz, une fois par jour, aux heures ci-après indiquées :
Départ de Metz à 7 h 15 du matin, Arrivée à Woippy à 8 h 30 du matin.
Départ de Woippy à 6 heures du soir, Arrivée à Metz à 7 h 15 du soir. (CdMo)
Mardi 30 septembre 1879
Ce matin, un ouvrier du nom de Michel, habitant rue Nexirue, trouva au marché un porte-monnaie renfermant une somme importante. Il se mit aussitôt en quête de l'agent de police chargé de la surveillance du marché et lui remit sa trouvaille. Une demi-heure après, le petit trésor si heureusement retrouvé put être restitué à sa légitime propriétaire, Mme Mathieu de Bellevue, près Woippy. (GdL)
Jeudi 13 mai 1886
Les habitants suivants, tous de Woippy : Jules Raoul, Auguste Raoul, Nicolas Charrette père, Nicolas Charrette fils, Auguste Charrette et Joseph Dusselle sont accusés d'avoir, le 16 mars, à Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur, fait du scandale en criant et hurlant dans les rues. Les deux premiers accusés dont Jules Raoul, déjà condamné pour parjure, ne se sont pas présentés. Ils ont été condamné chacun à 3 jours d'arrêt par contumace, les 3 ème au 5 ème à 5 marks d'amende chacun ou 2 jours de prison, Joseph Dusselle a été relaxé. (MZ)
Vendredi 21 janvier 1887
Les jeunes gens aiment bien s'occuper d'armes à feu. La semaine dernière, plusieurs enfants de Bellevue, en revenant de l'école, jouèrent avec de la poudre que l'un d'eux avait subtilisé à son père. Ils en remplirent un tuyau de cuivre et n'oublièrent pas la balle. Ils y mirent le feu avant que celui qui tenait l'engin eut le temps de le jeter. Il eut les doigts arrachés et la balle passa et érafla le front d'un autre gamin. Un grand malheur a toutefois été évité. (ZL)
Dimanche 23 janvier 1887
Woippy. On nous écrit le 20 janvier : Les armes à feu ont pour les jeunes un attrait tout particulier et dans maintes circonstances ont déjà occasionné de graves accidents. Il vient encore d'arriver un fait qui témoigne que les parents ne sauraient exercer assez de surveillance sur les faits et gestes de leur enfants.
La semaine dernière, les enfants de Bellevue, à la sortie de l'école, n'eurent rien de plus pressé que de s'amuser, à deux kilomètres de la maison paternelle, avec de la poudre de mine qu'un d'eux avait clandestinement soustraite à ses parents. Il s'avisèrent d'en charger un étui en cuivre et n'oublièrent pas la balle. L'un des enfants y mit le feu avant que les imprudents ne fussent à couvert, et la charge partit entre les mains du jeune M. qui, heureusement, n'eut que le pouce fracturé. La balle alla effleurer le front d'un autre étourdi qui en fut quitte pour la peur. (GdL)
Mardi 5 avril 1887
Bellevue, près Woippy. On nous écrit le 1er avril : La jeunesse, dans son imprudence, se livre bien souvent à des actes dont les suites sont quelquefois bien funestes et qui ont déjà même entraîné mort d'homme. Si elle en connaissait les conséquences, elle se garderait bien de les commettre ; mais la plupart du temps l'enfant a bien soin de se soustraire à la surveillance de ses parents. Or les faits suivants prouvent combien ceux-ci doivent redoubler de surveillance vis-à-vis d'eux : Dernièrement des enfants de notre hameau s'amusaient le long du chemin de fer, lorsque vint à passer le train de marchandises de 5 heures allant vers Thionville. L'un des étourdis s'avisa de lancer, de derrière la haie, des pierres après la locomotive. Les carreaux qui se trouvent devant le mécanicien volèrent en éclats, et celui-ci, qui en avait été quitte pour la frayeur, fit retentir un coup de sifflet afin d'éveiller l'attention des employés du train. Mais nos petits espiègles ne s'en tinrent pas là. Mercredi dernier, ils s'avisèrent de s'accrocher, à l'insu du conducteur, à une voiture de sieur F. de Bellevue. Tout à coup des cris de détresse retentirent, et le conducteur eut la bonne idée d'arrêter sur le champ son véhicule, qui heureusement n'était qu'une voiture légère, et de regarder derrière lui. Un triste spectacle s'offrait à ses yeux : le fils G., qui s'était laissé traîner la voiture, eut les jambes prises entre la roue, qui, d'un pas de plus, allait lui passer sur la tête et peut-être l'écraser. Il parvint, non sans peine, à dégager l'imprudent, le chargea sur sa voiture et le ramena chez ses parents affolés de la triste nouvelle. On alla immédiatement quérir un médecin qui constata que son état n'était heureusement pas grave. (GdL)
Jeudi 31 septembre 1891
Vente aux enchères forcée à Bellevue-Woippy, lundi 2 novembre à 2 heures au logement du cafetier Mathis fils, de 5 tables, 5 bancs, 2 chaises, une pendule murale, un buffet, un vaisselier, une pendule sur pied, une armoire à vêtements, une autre armoire et 1 cochon de 5 mois. Paiement au comptant plus 5%. (ZL)
Mercredi 2 août 1893
Le jeune Bettinger, 10 ans, du petit village de Bellevue, a été piqué à l’œil par une guêpe. Les parents ne s’en occupèrent pas et n’appelèrent pas le médecin. L’état de santé de l’enfant s’est aggravé si bien qu’il mourut dans de terribles souffrances. (MZ)
Jeudi 3 août 1893
On nous écrit, le 1er août : Bellevue près de Ladonchamps, piqué par une guêpe.
Un enfant Bettinger, âgé de 13 ans, fut piqué par une guêpe au-dessus de l'œil il y a une dizaine de jours. Ne s'inquiétant point du mal, les parents tardèrent à faire venir le médecin. L'état du pauvre enfant empira bien vite et bien douloureusement et aujourd'hui même on le conduisait en terre. (LL)
Lundi 28 octobre 1895
Vente à Bellevue, dans le logement de M. Gille :
3 chevaux dont un poulain de 6 mois, une voiture à 4 roues, un buffet, une armoire, une commode et environ 1 000 kilos de trèfle. Le mercredi 30 octobre à 2 heures de l’après-midi. (ZL)
Samedi 12 août 1899
Un marchand de légumes du Sablon se rendait avec sa femme enceinte à Rombas pour vendre sa marchandise lorsque soudain, sa femme ressentit les premières douleurs. Vite, il fallut retourner au Sablon. Mais entre Bellevue et la Maison Rouge un nouveau citoyen vint au monde. Entre temps, la sage-femme de Woippy, Mme Roeper, avait été appelée et c’est elle qui s’est occupée de l’enfant et de la mère. (MZ)
Vendredi 12 mai 1905
Bellevue (commune de Norroy-le-Veneur). Tentative d'assassinat. On nous écrit, le 9 mai : « Dans la nuit du 7 au 8 mai, trois malfaiteurs se sont jetés sur M. Pierre Bettinger, propriétaire à Bellevue, à onze heures du soir, devant sa maison, et l'ont assommé de coups, en voulant l'étrangler.
Avertis par les cris de B., M. et Mme Velter sont accourus et les malfaiteurs ont pris la fuite aussitôt. Ces individus sont connus, l'un sous le nom de Mathias Essel, cantonnier à Bellevue ; les deux autres sont des ouvriers terrassiers de Mont-Saint-Holzmann. La justice a été avertie ». (LL)
Mercredi 28 juin 1905
Saulny-Bellevue. Adjudication.
Mercredi, 14 juin, a eu lieu au bureau de la fortification de Metz, l'adjudication des travaux de terrassement et de construction pour une route allant de Saulny à Bellevue. (LM)
Dimanche 20 août 1905
Norroy-le-Veneur.
On nous écrit : « Dans la nuit de jeudi à vendredi, cinq mauvais sujets tentèrent de dévaliser la maison du garde-barrière de Bellevue, une annexe de Norroy. Après de vains efforts pour enfoncer les portes qui leur résistaient, ils brisèrent toute la clôture extérieure. La femme du garde-barrière, qui se trouvait seule à la maison, son mari étant de service à la gare de Woippy, jugea prudent d'avertir son mari et courut au téléphone de la barrière pour lui donner connaissance du fait. Un quart d'heure s'était à peine écoulé qu'il arrivait avec un homme de service. Tous deux, trouvant encore ces étranges visiteurs dans leurs occupations, les accueillirent comme ils le méritaient. Comme les voleurs craignaient l'arrivée d'un renfort, ils prirent la fuite. L'un d'eux ne put s'échapper cependant et reçut une correction bien méritée. (LM)
Vendredi 10 novembre 1905
Woippy. On nous écrit le 6 novembre :
« Décidément, les cambrioleurs poussent l'audace un peu loin. Dans la nuit du 3 au 4 novembre, des noctambules se sont introduits dans la maison du sieur Haubrich, revendeur à la Maison-Neuve, commune de Woippy, ont détaché un cheval et une chèvre dans l'écurie, et après avoir soigneusement refermé la porte derrière eux, se sont enfuis avec le butin. A noter que le lendemain matin, un des filous avait déjà trouvé l'occasion de vendre la chèvre au sieur M., de Woippy, pour 13 marks. Quant au cheval, on n'en a aucune trace. La gendarmerie présume que ces voleurs font partie d'une bande qui a essayé de « travailler » à la Petite-Ile. Aussi, certains indices lui ont déjà fait retrouver leur piste, et elle promet bien de les pincer tôt ou tard. » (GdL)
Vendredi 10 novembre 1905
Woippy. Vol audacieux. Dans la nuit de samedi au dimanche, un cheval blanc d'une valeur de 250 marks, et une chèvre ont été volés dans l'écurie de M. Haubrich, à Bellevue. Les voleurs ont vendu le lendemain la chèvre à Woippy, puis ils ont disparu avec le cheval. (LL)
Samedi 11 novembre 1905
Le mercredi 15 novembre 1905, à 2 heures de l'après-midi, à Bellevue, chez M. Essel, aubergiste, adjudication de deux maisons situées à Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur, n° 162, 163, avec jardin derrière et de terre et bois situés bans de Norroy-le-Veneur, Woippy et Fèves. (GdL)
Dimanche 12 novembre 1905
(Cheval volé). Le cheval qui a été volé l'autre nuit à M. Haubrich, cultivateur, a une valeur de 500 marks. C'est un cheval noir. Le propriétaire promet une bonne récompense à quiconque le lui ramènera. (LL)
Mardi 20 février 1906
Woippy. On nous écrit le 18 février :
« Permettez-moi, Monsieur le Rédacteur, de signaler à M. Quidedroit un petit travail qui lui vaudrait, si on s’empressait de le faire exécuter, les applaudissements de bien des gens. Il s’agit de la route allant de notre gare à Sainte-Agathe et Bellevue et qui ressemble depuis un certain temps déjà à un véritable bourbier. N’y aurait-il pas moyen de la rendre un peu plus praticable ? Je suis convaincu que si M. Quidedroit la voyait, il ferait procéder à un raclage en règle, et les nombreuses personnes obligées de l’utiliser journellement lui en sauraient vivement gré.
Un vieux marcheur. » (GdL)
Mardi 7 avril 1908
Woippy. (Accident). Près de Bellevue, on procède en ce moment à la construction d’un fortin. Hier après-midi, des enfants s’amusaient sur les chantiers à mettre des wagonnets en mouvement. Soudain, l’un de ceux-ci se renversa sur un bambin de neuf ans, le petit Weisberg, dont le père, ouvrier, habite Bellevue. A la vue de l’accident, les enfants prirent la fuite abandonnant leur petit camarade. Il ne fut trouvé que plus tard par des passants et transporté à l’hôpital Bonsecours à Metz où on constata que le petit malheureux avait les deux jambes fracturées. (LL)
Samedi 7 août 1909
Vandalisme. – Sur la route d’arrondissement numéro 8, entre Woippy et Bellevue, le 26 juillet dernier, vingt-deux arbres fruitiers ont été détruits par malice, d’une part aux pousses, d’autre part aux racines. Il sera alloué à ceux qui dénonceront les auteurs de ce vandalisme, de façon qu’ils puissent être munis judiciairement, une récompense jusqu’à 40 mark. Signé von Lœper. (LL) (LM)
Samedi 27 décembre 1913 (LL)
Dimanche 7 mai 1922
Conseils d’Arrondissements
Messieurs les conseillers d’arrondissement sortants, membres de l’Union Républicaine Lorraine, dont les noms suivent, se présentent à nouveau, savoir :
Arrondissement de Metz-Campagne :
Canton de Metz. – MM. Bastian Michel, à Bellevue-Woippy ; … (LL)
Mardi 16 et 17 février 1926
Registre du Commerce de Décembre 1925.
n°5520 - Jean-Pierre Bohr, Café à Bellevue. (LL)
Dimanche 18 juillet 1926
Bellevue (Woippy). Fête patronale.
Le hameau de Bellevue est en liesse. La fête patronale a lieu aujourd'hui. C'est une belle petite fête comme on n'en voit qu'à la campagne. Ce qui rehausse son éclat, c'est le cadre magnifique dans lequel elle a lieu. La belle fôret, les prés verdoyants, cela suffit pour faire sortir les citadins de leur rues sombres et poussiéreuses. Aussi, tout le monde est-il le bien venu aujourd'hui à Bellevue. Allez-donc tous à Bellevue, vous ne le regretterez pas, vous y retournerez toujours à de pareilles occasions.
Un ami de la fête campagnarde et de la nature. (LL)
Jeudi 17 juillet 1930
Bellevue-Woippy.
Fête patronale. – Les jeunes gens invitent leurs amis et connaissances des environs à venir se divertir avec eux à l’occasion de la fête patronale qui aura lieu les dimanche 20 et lundi 21 courant. Les amateurs de quilles pourront essayer leurs chances en gagnant les beaux prix offerts, tels qu’un mouton et divers. De nombreux divertissements amuseront petits et grands. On dégustera chez les débitants des boissons de premier choix. (LL)
Lundi 26 octobre 1931
Un autobus s’écrase contre un arbre près de Saint-Remy-Woippy.
Sur 16 voyageurs, huit sont blessés.
Un terrible accident s’est produit, hier après-midi, vers 2 h. 30, sur la route de Woippy, en face du petit écart de Bellevue, qui appartient à la commune de Norroy-le-Veneur. L’autobus appartenant à M. Lucien Kromfeld, entrepreneur d’autobus, à Auboué, Hôtel Central, est allé s’écraser, à une vitesse considérable, contre un arbre bordant la route. Trois arbres avaient été éraflés par la lourde voiture ; le quatrième arbre, plus résistant, soutint le choc et l’autobus se brisa dans sa rencontre.
La voiture, un autobus Citroën, était conduite par le chauffeur Alphonse Wendling, qui venait d’obtenir son permis de conduire ; près de lui était assis le conducteur habituel Dillenseger, qui essaya bien un redressement de l’autobus, mais n’y parvint pas.
Le choc fut terrible. Seize voyageurs occupaient le lourde machine, et c’est presque miracle qu’il n’y ait pas eu d’accidents mortels. Le toit de la voiture fut arraché et projeté de l’autre côté de l’arbre, contre lequel se brisa le moteur et tout le devant de la voiture.
Des cris de peur et de douleur s’échappèrent de l’autobus. Les huit voyageurs restés indemnes aidèrent à sortir les huit blessés. M. Bettinger, propriétaire à Bellevue, qui était prêt à partir pour Metz, avec sa voiture attelée, emmena deux blessés. Puis les pompiers furent avertis et leur voiture ambulance emporta à Notre-Dame de Bon-Secours les six autres blessés, dont deux furent pansés immédiatement et purent regagner leur domicile.
La plus gravement atteinte fut Mlle Augustine Leroux, 23, rue de la Filature à Briey, qui dut subir l’amputation des doigts d’un pied ; son soulier, arraché, était resté coincé dans le véhicule. Citons encore parmi les blessés, M. Guillaume Ferandini, 79, Grand’Rue à Rosselange.
M. L’abbé Hocquard, professeur à Saint-Clément, de Metz, qui était également dans l’autobus, reçut de fortes contusions à la tête, mais après les premiers soins, put rentrer à son domicile.
A tous les blessés, nous souhaitons un prompt rétablissement.
Une enquête fut immédiatement ouverte par la gendarmerie, en vue d’établir les responsabilités de cet accident, dont les conséquences auraient pu être bien plus considérables. (LL)
Jeudi 21 juillet 1932
Bellevue. Fête patronale.
A l’occasion de la fête patronale qui aura lieu les dimanche 24 et lundi 25 juillet 1932, les jeunes gens se font un plaisir d’inviter leurs amis et connaissances à venir se divertir avec eux.
Il y aura des divertissements : jeu de mouton, tir, et, à partir de 17 heures, grand concert.
On trouvera chez l’ami Jean-Pierre des dégustations de premier choix. (LL)
Vendredi 7 juillet 1933
Saint-Remy - Woippy.
Fête des fraises. C’est dimanche prochain que les sapeurs-pompiers de la section de Saint-Remy organisent leur fête annuelle d’été dite « Fête des Fraises ».
Tout a été prévu pour donner satisfaction à tout le monde. Rien ne manquera : pour les petits, toutes sortes de divertissements tels que : tirs, carrousels, balançoires, confiseries, etc.
Pour les grands, un concours de quilles doté d’un superbe mouton fera la joie des amateurs de la boule, ainsi qu’un concours de tir à la carabine avec, comme premier prix, une oie bien grasse.
A partir de 16 heures, sur un plancher de 400 mètres carrés, un orchestre choisi fera tourner les jeunes couples.
J’oubliais le fameux jeu à la mode, qui sera aussi de la fête : à partir de 17 h. 15, grand match de ping-pong entre les équipes de l’Entente de Saint-Remy et de
l’Etoile de Bellevue.
Venez donc tous dimanche à Saint-Remy, vous y serez bien reçus, et la franche gaîté y régnera. (LL)
Dimanche 18 mars 1934
Carnet rose. – C’est avec grand plaisir que nous avons appris que M. Eugène Schmitt, fermier à Bellevue, près de Woippy, est l’heureux papa d’un gros garçon qui portera le nom de François. Le petit François fait la joie de ses parents et de ses quatre sœurs. Nos félicitations. (LL)
Dimanche 8 avril 1934
Service d’autobus. – L’autobus qui assurait le transport des écoliers des écarts va être supprimé. Ce sont des raisons d’économie qui ont fait prendre à notre municipalité la décision de ne plus accorder la subvention nécessaire. Les enfants de Sainte-Agathe devront donc faire à pied deux kilomètres et ceux de Saint-Remy plus de trois. Les écoliers de Bellevue, au nombre de treize, emprunteront pour se rendre à Woippy la voiture des Transports départementaux.
Samedi 26 mai 1934
Succès scolaire. - Nous apprenons avec plaisir qu'à l'examen préliminaire de mécanicien d'aviation, M. Paul Marchal, de Bellevue, près de Woippy, a pris l'une des meilleures places du classement. Nos félicitations. (LM)
Samedi 21 juillet 1934
Woippy. Echos. - Dimanche prochain, en raison de la fête patronale de Bellevue, village limitrophe de Woippy, il ne sera pas organisé de bal ou concert dans les cafés, au cours de la soirée.
Mercredi 12 septembre 1934
Bellevue.
Vol. Au cours de la nuit de dimanche à lundi, un ou plusieurs individus se sont introduits dans l'habitation de M. Weinsberg, laitier, qui était absent depuis deux jours avec sa famille. Les cambrioleurs se sont très probablement introduits vers 9 h., moment où des voisins entendirent des aboiements de chiens. Pour pénétrer dans la maison, ils forcèrent les volets, brisèrent une vitre et s'introduisirent dans la chambre à coucher. Là, ils mirent le désordre complet, dans la recherche vaine d'une somme d'argent ou d’objets de valeurs ; ils brisèrent une superbe potiche avant de disparaître et emportèrent seulement quelques menus objets. La police ouvre une enquête. (LL)
Dimanche 23 septembres 1934
Accident de la circulation.
Dans la soirée de vendredi, vers 20 heures, M. Michel Bastien, ancien conseiller général, demeurant à Bellevue, près de Woippy, se rendait à Metz en empruntant la route nationale de Metz à Thionville ; arrivé aux environs des Usines Vogel, un camion automobile vint heurter la voiture de M. Bastien, qui, à ce moment, appuyait fortement sur sa droite. Le choc fut violant, la voiture brisée et projetée à quelques mètres de la chaussée ; les deux occupants de la voiture, M. Bastien et son ouvrier M. Lennert Edouard, furent projetés sur le sol. Le chauffeur du camion prit la fuite, abandonnant les victimes que des automobilistes de passage relevèrent quelques instants plus tard.
M. Bastien se fit reconduire à domicile, ayant contracté plusieurs blessures et et contusions internes, tandis que M. Lennert était hospitalisé à Metz. La gendarmerie arriva peu après sur les lieux ; une enquête est ouverte pour retrouver la trace du chauffeur coupable.
Belle récolte. C’est une belle récolte de pommes de terre, dont M. Paul Marchal, demeurant à Bellevue, est bénéficiaire. Le rendement de sa plantation est de plusieurs centaines de kilogrammes à l’are, et les pommes de terre sont presque toutes du poids appréciable de 400 à 500 grammes, plusieurs atteignent 750 à 800 grammes, voire même 1 000 grammes. De telles pommes de terre ont été retenues pour l’exposition de Metz, où de nombreux producteurs et curieux admireront quelques spécimens de la récolte du laborieux agriculteur qu’est M. Marchal.
Mercredi 10 octobre 1934
Avis. La municipalité assure aux enfants des écarts de Saint-Remy et Sainte-Agathe un service de transport dans des conditions avantageuses ; libre aux parents d’en faire bénéficier leurs enfants. D'autre part, les enfants de Bellevue fréquentant l'école de Woippy ne retournant pas prendre le repas de midi à la maison ; trouveront, ainsi que les enfants des écarts de la commune, une salle chauffée pour s’abriter de 11 à 13 h. Cette mesure a été apprise avec joie par les intéressés et ils en remercient vivement M. le maire de Woippy. (LL)
Vendredi 15 février 1935
Producteurs de fraises. – Que les producteurs de fraises, qui dans quelques mois vont se remettre à leurs travaux de culture, nous permettent ce petit avis. Celui-ci concerne les plants de fraisiers ; les solliciteurs sont de tous temps ; ceux dont nous voulons parler, n’ont même pas attendu les repiquages ; ceux qui se présentent aux producteurs de fraises et désirent obtenir des plants dans un but commercial surtout, doivent être refoulés par tous ceux qui considèrent que c’est grâce à un ardent travail et une sélection approfondie au cours de nombreuses années, qui ont permis d’obtenir des variétés à caractères distinctifs et appréciés.
Dans un journal édité en Alsace, un annonceur publie ses offres de plants de fraisiers qu’il garantit de Woippy d’origine. D’où viennent ces plants ? C’est ce que se demandait un producteur qui dans un catalogue avait été surpris de trouver en tête de liste une variété dite « Fraise de Bellevue » ; nous connaissons la « Belle de Woippy » mais pas celle-là. Une étude plus approfondie de ce dernier cas prouve qu’il s’agit ici d’une expédition faite par un producteur de Bellevue, village limitrophe de Woippy, et dont sans doute les quelques plants furent mis en pépinière pour multiplication et ainsi permettre, à Strasbourg, la vente de plants de notre localité.
Evidemment, la vente des plants de fraisiers est entièrement libre, mais si les résultats sont favorables en ce qui concerne la publicité, ils le sont aussi pour la concurrence ; que les membres du syndicat s’en remettent aux statuts quant aux réglementations concernant les plants de fraisiers, les autres producteurs devront s’en tenir à eux-mêmes.
Jeudi 20 juin 1935 A Bellevue, une automobile heurte une vache égarée de son parc.
Mardi 16 juillet 1935
Bellevue.
Fête patronale. – C’est dimanche prochain qu’aura lieu la fête patronale de Bellevue. Les jeunes gens de la fête se font un grand plaisir d’inviter leurs amis et parents des localités voisines, qui certainement viendront en aussi grand nombre que l’an dernier ; ils leur réservent un accueil des plus chaleureux. Il y aura les divertissements habituels, bal, jeu de quilles, etc., et des attractions sensationnelles. (LL)
Dimanche 26 avril 1936
Nécrologie. – Vendredi soir s’éteignait à son domicile, après une courte maladie, M. Jean-Michel Bastien. M. Bastien avait depuis toujours consacré tout son dévouement à la cause agricole ; ses fonctions pendant de nombreuses années, de président de plusieurs sociétés agricoles et d’élevage de chevaux lui avait valu la reconnaissance de tous ; sa belle activité lui avait valu les titres de chevalier du Mérite agricole. Tant au conseil municipal de Norroy-le-Veneur qu’au Conseil d’arrondissement, M. Bastien avait acquis toutes les sympathies de ses collègues pour son travail incessant. M. Bastien s’était retiré dans sa propriété de Bellevue depuis quelques années ; la mort l’a arraché il y a quelques jours à l’affection des siens, à l’âge de 74 ans. Lundi matin, à 10 heures, en l’église de Woippy, toute sa famille, tous ses amis viendront lui faire leurs adieux avant de partir à jamais.
Que la famille si cruellement éprouvée trouve ici l’expression de nos plus sincères condoléances.
Samedi 18 juillet 1936
BELLEVUE
Fête patronale. La fête patronale de Bellevue sera célébrée dimanche et lundi prochains. Des voitures foraines sont déjà sur la place et nous promettent les attractions les plus diverses. Que l'on retienne donc les dates des 19 et 20 juillet. La population convie les jeunes gens de tous les environs à sa fête patronale.
Il y aura aussi un grand bal sur plancher de 400 mètres carrés avec orchestre de premier choix ; ainsi que des concours de quilles et de tir dotés de beaux prix.
N'oublions pas, à Bellevue, dimanche prochain. (LM)
Samedi 26 septembre 1936– Un autobus assurant le transport des écoliers de Saint-Remy, Bellevue et Sainte-Agathe sera prochainement mis en circulation.
Dimanche 13 juin 1937
- Le trafic intense entre le dépôt de Bellevue et les dépôts et bureaux de Woippy appartenant au Syndicat des producteurs de fraises, nécessitait, tout au moins cette saison, l’établissement d’une ligne téléphonique. C’est chose faite. (LL)
Mardi 19 juillet 1938
BELLEVUE-WOIPPY
Fête patronale. – C’est dimanche prochain qu’aura lieu la fête patronale de Bellevue. D’ores et déjà les jeunes gens de Woippy invitent leurs amis et connaissances à venir se divertir avec eux. (RL)
Mercredi 19 juillet 1939
Bellevue près Woippy
Fête patronale. – A l’occasion de la fête patronale, les jeunes gens de Bellevue se font un plaisir d’inviter leurs amis et connaissances des environs à venir se divertir avec eux les dimanches 23 et lundi 24. A partir de 17 heures, grand bal dirigé par un orchestre de premier choix en la place habituelle. Il y aura un jeu de mouton. L’aubergiste a fait l’inventaire de sa cave et chacun pourra déguster ses consommations préférées.
Donc, tous en avant dimanche à Bellevue. Les garçons de la fête. (LL)
Samedi 22 juillet 1939
Travaux. – Une amélioration de la chaussée sera faite très prochainement entre Bellevue et Saint-Remy.
Mercredi 26 juillet 1939
BELLEVUE-WOIPPY
Nouvelles diverses
Dimanche soir, tandis que la jeunesse participait gaiement aux attractions de la fête patronale du petit village de Bellevue, un accident vint troubler leurs plaisirs. Un manège sur lequel avaient pris place plusieurs militaires et deux jeunes filles, dans sa plus grande vitesse de rotation, se renversa. Les témoins de ce spectacle croyaient à un inévitable accident mortel, mais seule une jeune fille fut égratignée au coude et sa camarade eut la robe entièrement déchirée. Après cet accident, le chef Lafly de la gendarmerie de Maizières-lès-Metz eut la désagréable surprise de constater le vol de sa bicyclette neuve. Une autre bicyclette appartenant à un ouvrier de Hagondange disparut également dans la soirée. Plusieurs jeunes gens s’injurièrent sur la voie publique, puis en vinrent aux coups. Une enquête est en cours. (RL)
Samedi 6 février 1943
Le 5 janvier 1943 a été célébré en l’église du bourg, à Rabastens (Tarn), le mariage de M. Roger MARCHAL, réfugié de Norroy-Bellevue, avec Mlle Lucette MALRIC, de Rabastens. (Le Trait d'Union. Le Lorrain des Réfugiés de l'Est)
Mardi 18 avril 1950
Clôture de la mission de Ladonchamps - Saint-Remy
Après celle de Woippy, la mission de Ladonchamps - Saint-Remy s'est terminée dimanche par une manifestation imposante.
Devant un superbe reposoir installé auprès des ruines du Château, irrémédiablement détruit, les habitants de ce coin du ban de Woippy et de Bellevue vinrent déposer 22 brancards symbolisant leurs travaux journaliers.
Les offrandes des bûcherons, des fermiers-éleveurs, des pâtissières, des ouvrières des allumettes, des infirmières, celles des spécialités de la gastronomie étaient très bien
présentées.
Il y eut d'abord bénédiction des enfants puis des brancards.
Les habitants du Château de Ladonchamps, de Saint-Remy, de Ste-Agathe, des Grandes et des Petites-Tapes ont tenu à faire preuve de leur foi chrétienne et de leur commun accord, en bons travailleurs qu'ils sont, pour répondre à l'appel chaleureux de leur missionnaire dévoué, le R.P. Pierre. (LL)
Jeudi 10 juillet 1952
Dégâts par la grêle
L’orage violent de la nuit du 2 au 3 juillet a causé de graves dégâts pour les terres situées aux environs de Bellevue et surtout dans les champs de « La terre des Petites Tappes », où de belles récoltes de colza ont été complètement détruites. (LL)
Mercredi 30 juillet 1952
Encore des incendies de récoltes
Samedi, les sapeurs-pompiers ont encore dû se transporter d’urgence à Bellevue dans un champ de blé de M. Schuster, dont les gerbes brûlaient en bordure de la voie S.N.C.F.
Cependant que dans un autre champ plus rapproché du hameau, un autre commencement d’incendie avait pu être éteint rapidement. Les dégâts ont été limités. (LL)
Mercredi 16 septembre 1953- L'organisation de la fête du 11 novembre, coïncidant cette année avec le 25e anniversaire de la section, après un échange de vue, il a été décidé que la veille du 11 novembre un relais du flambeau serait organisé avec l'itinéraire suivant : Ste-Agathe - Bellevue, St-Remy, Maison-Neuve, Cité des Blocs, Woippy, monument aux morts. Le 11 : office religieux, manifestation devant le monument aux morts, vin d'honneur, déjeuner amical et grande soirée cinématographique.
Jeudi 22 octobre 1953
Anciens combattants
Réuni samedi dernier, le comité de la section locale de l'U.N.C. a ratifié les propositions du président quant aux manifestations des 10 et 11 novembre dont nous avons publié dernièrement le détail. A Bellevue et St-Rémy, des réunions identiques ont été tenues avec le même résultat.
Les anciens combattants désireux de prendre part au déjeuner du 11 peuvent se faire inscrire au Café du Commerce, avant le 5 novembre. Le prix du repas a été fixé à 500 francs. (RL)
Lundi 9 novembre 1953
Soyez-y tous
La section locale de l’UNC a voulu donner à la célébration de l’Armistice un éclat tout particulier.
Le programme comprend :
DEMAINRelais du flambeau : départ de Bellevue vers 19 h. 30, arrivée à Woippy vers 20 h. 30.
l’UNC fait un pressant appel à la population tout entière de Woippy, y compris les annexes et la cité des Quatre-Bornes, pour qu’elle se trouve à 20 h. 30 soit devant l’ancien café Flérès, soit devant la mairie pour assister à la réception.
Samedi 23 juillet 1955
FÊTE PATRONALE À BELLEVUE
Demain dimanche, à l'occasion de la fête patronale à Bellevue, il y aura grand bal sur parquet ciré avec orchestre de choix.
Dimanche 23 octobre 1955
NÉCROLOGIE
Nous apprenons le décès survenu vendredi, à l’âge de 89 ans, de M. François Wax, cultivateur au hameau de Bellevue.
Le défunt, qui avait eu la douleur de perdre son épouse il y a quelques années, était sympathiquement estimé dans les environs où ses quatre enfants sont établis et honorablement connus.
Ses obsèques auront lieu demain en l’église de Woippy.
A toute la famille, nous présentons nos sincères condoléances. (RL)
Mercredi 26 octobre 1955
OBSÈQUES
Lundi dernier, les habitants de Bellevue-Woippy ont conduit à sa dernière demeure M. François Wax, décédé à l'âge de 89 ans. Jouissant de la sympathie de tous les habitants, le défunt était le père de M. Wax, maire de Semécourt, gendarme retraité bien connu à Metz. A la famille du disparu, nous renouvelons nos sincères condoléances.
Samedi 20 juillet 1957
Concours de quillesDimanche 21 juillet, à partir de 10 h., au café Bohr, à Bellevue. Tous les amateurs y sont cordialement invités. (RL)
Vendredi 26 juillet 1957
Concours de quillesEn raison du mauvais temps, le concours de quilles organisé dimanche dernier, au café Bohr à Bellevue, se poursuivra dimanche prochain à partir de 10 heures. Tous les amateurs y sont cordialement invités. (RL)
Samedi 3 août 1957
CARNET BLANCNous apprenons le prochain mariage de M. Maurice Hermann, contrôleur des postes, résidant à Ban-St-Martin, avec Mlle Simone Muller, vendeuse, résidant à Ste-Agathe.
Celui de M. Armand Demange, menuisier-ébéniste à Bellevue avec Mlle Yvette Boime, ouvrière, également de Bellevue.
Aux futurs époux, nos meilleurs vœux de bonheur. (RL)
Mercredi 30 juillet 1958
CARNET BLANCNous apprenons le prochain mariage de M. Marcel Bott, échantillonneur à l’U.C.P.M.I., fils de Mme et M. Jean Bott, le très dévoué et sympathique vice-président de l’Union de Woippy, membre du comité de la section locale du Souvenir Français, de la « Famille Lorraine » et de la chorale paroissiale, avec Mlle Marie-Thérèse Glin, de Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur.
Meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et compliments aux familles. (RL)
Mardi 21 juillet 1959
FIANÇAILLES
Nous apprenons les fiançailles de M. Alphonse Bertrand, soudeur à l’U.C.P.M.I., avec Mlle Josette Weinsberg, résidant à Bellevue, vendeuse à Metz. Vœux de bonheur aux jeunes gens et félicitations aux parents. (RL)
Dimanche 5 avril 1959
Jeu de quilles
Le jeu de quille du café Bohr, à Bellevue, tenu par le sympathique trésorier de la section des Malgré-Nous Réfractaires, est de nouveau mis à la disposition des joueurs, avec une piste réparée et embellie. (RL)
Vendredi 14 août 1959
Au conseil municipal
… donne son accord pour l’installation d’un poste téléphonique à Woippy-Bellevue…
Samedi 22 août 1959Nous apprenons le prochain mariage de M. Alphonse Bertrand, soudeur à l’arc, avec Mlle Josette Weinsberg, vendeuse, domiciliée à Bellevue. Sincères vœux de bonheur aux futurs époux. (RL)
Samedi 31 octobre 1959
Pour les écoliers des écarts
On nous écrit : « Voici venue la mauvaise saison et les habitants des écarts : Saint-Rémy, Sainte-Agathe et Bellevue, s’inquiètent des dangers que courent leurs enfants, dont certains font jusqu’à 14 kilomètres par jour pour se rendre en classe et en revenir. Par tous les temps ; pluie, neige, brouillard, verglas, ils suivent ou coupent des routes à grande circulation : Metz-Thionville, Metz-Rombas, et pour les écoliers les risques sont grands. Les parents seraient heureux que soit étudiée la possibilité d’un ramassage quotidien par car. Ce serait pour eux un souci de moins ».
Vendredi 4 décembre 1959
SOLIDARITÉ en faveur des sinistrés de Fréjus
Les dons en nature et en espèces devant aider les sinistrés du Var, peuvent être déposés à la mairie de Woippy ou dans les cafés suivants : « Chalet Alsacien » ; Gouy Julien, route de Thionville ; Schuster, à Bellevue ; Mme Vve Bermann à St-Rémy. (RL)
Lundi 15 février 1960
Le transport des écoliers venant des écarts
Cette question qui a déjà fait couler beaucoup d’encre ne semble pas près d’être résolue. Il s’agit des enfants des écarts de Bellevue, de Saint-Remy et de Sainte-Agathe qui cette année sont au nombre de 34 pour cent, dont dix originaires de la commune de Norroy-le-Veneur (écart de Bellevue-Norroy).
Certaines personnes, bien intentionnées, sans doute, avaient préconisé l’acquisition d’un autocar au frais de la commune de Woippy, celle de Norroy-le-Veneur refusant toute participation aux frais. Or, ceux-ci s’avèrent très élevés et les ressources de la commune ne permettent pas d’engager de tels frais (achat du car, garage, chauffeur, assurance, etc.) soit environ 100 000 NF. Aucune subvention départementale ne peut être accordée à ce sujet, la distance entre ces écarts et Woippy n’atteignant pas les 3 kilomètres réglementaires exigibles pour l’octroi d’une subvention.
Actuellement la fréquentation se fait au moyen d’un car des Rapides de Lorraine, mais son horaire de correspond pas avec les heures d’entrée et de sortie de l’école de sorte que les enfants arrivent en classe avec un léger retard ou doivent attendre le car pendant un laps de temps assez long pendant lequel ils sont soumis aux intempéries. M. le Maire est en pourparler avec cette compagnie pour obtenir des horaires correspondant mieux avec ceux de l’école.
On avait également préconisé l’implantation d’une classe mobile dans ce secteur mais ce projet doit être également abandonné, l’Inspection académique ayant informé M. le Maire qu’aucune classe n’était disponible.
M. l’Inspecteur d’académie pense que la situation actuelle peut être maintenue en attendant l’ouverture du groupe scolaire des nouvelles constructions prévues entre Woippy et Bellevue. (LL)
Samedi 19 mars 1960
Nécrologie
Tous ses concitoyens de Woippy-Bellevue, dont il était très estimé, sont désolés du décès de M. Nicolas Weinsberg, âgé de 60 ans, ayant fait une longue carrière aux Ponts et Chaussées, où il était chauffeur.
Avec les membres de l’Union de Woippy, à laquelle le défunt appartenait depuis sa fondation, ils tiennent à exprimer à toute sa famille leurs condoléances émues. (RL)
Samedi 2 avril 1960– Nous apprenons le prochain mariage de M. Antoine Wawrzyniak, de Bellevue, annexe de Norroy-le-Veneur, avec Mlle Christiane Lamort, fille de Mme et M. Paul Lamort, le très sympathique agent de police de la commune. Sincères vœux de bonheur aux futurs époux.
Samedi 10 septembre 1960
Transport des élèves en autocar
Les parents d’élèves (écoles de Woippy et de Metz) sont informés qu’à partir du 16 septembre prochain, un autocar assurera, à 16 heures 47, le transport des élèves au départ de Woippy en direction de Sainte-Agathe et Bellevue.
Ce service fonctionnera à l’essai pendant deux mois et si le nombre d’élèves transporté s’avère insuffisant, il sera supprimé.
Vendredi 1er février 1963
Mariage
Nous apprenons le prochain mariage de M. René Stef, chauffeur, résidant à Bellevue, avec Mlle Claudine Platel, à Woippy.
Sincères vœux de bonheur aux futurs époux.
Mardi 25 février 1964
- Nous apprenons le prochain mariage de M. Jean Seingnert, chef de district d’assurance, demeurant à Sainte-Marie-aux-Chênes, avec Mlle Marie Briot, étudiante, domiciliée à Woippy-Bellevue. Nous présentons nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
Mardi 27 avril 1965
Un coup de dés heureux : un habitant de Woippy gagne 10.000 F au tiercé
Turfiste assidu et consciencieux, M. Maurice Robert, demeurant à Bellevue près de Woippy, venait tous les dimanches faire son tiercé avec quelques amis au Café national à Woippy. Avant-hier, vers 11 heures, M. Robert avait déjà fait ses jeux. La patronne, Mme Cocilovo lui proposé de faire un tiercé original avec ses dés « enchantés ». Mme Cocilovo a en effet la renommée de donner la chance à ses clients. Elle lit leur destin dans les lignes de la main et dans les cartes et parfois les fait gagner au tiercé. M. Robert prit les dés, les jeta et obtint les chiffres : 10-15-27. Il n’y avait hélas pas 27 partants. Il rejoua donc le dernier et obtint le 16. Le jeune homme donna donc trois francs pour la combinaison « 10-15-16 ». Le soir, il apprenait qu’il avait gagné 10.110 F.
Mardi 31 janvier 1967
• Pour les prochaines élections législatives le 5 mars (et éventuellement le 12), trois bureaux de vote seront ouverts. Le premier à la mairie pour les habitants du Centre-ville et du quartier des Quatre-Bornes. Le deuxième au quartier du Roi, pour les habitants de la cité SNCF, Bellevue, Saint-Remy, Sainte-Agathe, route de Rombas, rue de Ladonchamps jusqu’à l’immeuble Tiné. Le troisième à l’école de la cité Saint-Eloi, pour les habitants de cette dernière cité, ainsi que ceux de la cité Sonacotra, rue du Fort-Gambetta, route de Thionville et rue Maison-Neuve. (RL)
Samedi 26 avril 1969
Nécrologie : M. Nicolas SCHUSTER, ancien agriculteur
Une vieille figure du monde agricole vient de s’éteindre subitement à l’âge de 83 ans :
Nicolas SCHUSTER, agriculteur retraité, demeurant à l’annexe de Bellevue.
Le défunt vit le jour le 8 décembre 1885 à Wieswiller. C’est là qu’il vécut toute son enfance. Après son mariage avec Anne Behr, décédée en 1960, M. Schuster exploitait une ferme à Hayes, puis en 1923, vint tenir la ferme Sainte-Anne. Le défunt avait trois enfants : Ferdinand, qui a pris la succession de la ferme ; Raymond, agriculteur-éleveur à Bellevue et conseiller municipal, et Marie-Jeanne, épouse Meyer, demeurant à L’Hôpital.
Les obsèques auront lieu lundi, à 10 h 30, en l’église du Centre.
Aux enfants et à toute la famille du disparu, nous présentons nos sincères condoléances.
Mardi 29 avril 1969
Obsèques
C’est en l’église de Centre-Ville qu’ont eu lieu, hier matin, les obsèques de M. Nicolas SCHUSTER, agriculteur retraité, demeurant à l’annexe de Bellevue, décédé à l’âge de 83 ans.
La messe de requiem fut célébrée par M. l’abbé Saintot, de l’équipe sacerdotale.
Parmi les témoignages de sympathie apportés à la famille du défunt, on remarquait ceux de MM. André Debs, maire ; Moitry, Thiriet, Floret, Natier, adjoints ; de nombreux conseillers municipaux ; Sechehaye, président de l’Union ; Albert Billotte, président de l’U.N.C. ; Albert Weinsberg, président des déportés politiques ; Jean Bott, président du Souvenir Français ; Jean Heipp, du syndicat d’aviculture « Le Progrès » ; de nombreux agriculteurs de toute la région, etc.